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  • Tuan Nini de Malaisie

    Tuan Nini de Malaisie

    Tuan Nini est née en 1987 en Malaisie et elle vit
    en Roumanie depuis 2006, à Bucarest. Elle a fait ses études à l’Université
    Nationale des Beaux-Arts, section Peinture, après avoir appris la langue
    roumaine pendant un an à la Faculté de Lettres de l’Université de Bucarest. Grâce
    à sa grande passion pour l’illustration, elle est devenue un des noms
    importants du domaine. Elle a collaboré avec des agences de publicité, des
    maisons d’édition et de production et des associations culturelles. Ses
    illustrations et animations apparaissent également dans des campagnes
    publicitaires des différentes marques commerciales ou culturelles roumaines et
    internationales.


    Tuan Nini a exposé ses œuvres dans le cadre de
    nombreux événements importants, tels Romanian Design Week (La semaine du design
    roumain), le Festival Animest, le festival en plein air Street Delivery
    Bucarest, le Festival Amural de Brasov. Elle a aussi collaboré avec les plus
    grands noms du domaine, dont Dan Perjovschi. Nini est notamment illustratrice
    de livres et elle a été membre du jury du Festival Animest 2021, dans la catégorie
    Music Video (vidéos musicales). Récemment, elle a organisé une conférence sur
    l’illustration au sein de l’événement Bucharest Grafic Days, où elle également mis
    en place une exposition d’illustrations éditoriales, c’est-à-dire d’images
    dessinées qui accompagnent les articles de presse. Et pas en dernier lieu, Tuan
    Nini a son propre studio d’illustration et d’animation appelé Susumadu Studio.


    Comment a-t-elle choisi de venir en Roumanie et
    quel a été le contexte qui l’a amenée à Bucarest ? « Je suis venue en 2006 ; j’avais 19 ans et je venais tout juste d’être acceptée
    à l’Université Multimedia de Malaisie. Si j’étais restée, j’aurais choisi les
    cours offerts par les départements de film et d’animation qui m’attiraient
    beaucoup à l’époque. Mais peu après avoir été acceptée, je me suis rendue
    compte que j’aurais plutôt aimé étudier le film et l’animation en 3D. Par pure
    chance, un de mes collègues a voulu changer d’université. Sa mère travaillait à
    l’Ambassade de Malaisie et elle allait être nommée ambassadrice en Roumanie. Il
    est donc parti en Roumanie avec sa mère et, 6 mois plus tard, il m’a parlé de l’Université
    des Beaux-Arts. Le fait que cette université a plus de 200 ans m’a directement
    fait penser qu’elle devait être une très bonne université et j’ai fini par
    vouloir y aller. J’avais 19 ans et j’étais assez aventureuse et attirée par tout
    ce qui était un peu différent. Effectivement, j’ai bénéficié du soutien de
    l’Ambassade, mais je suis venue vraiment sans rien savoir sur l’histoire de la
    Roumanie et avec très peu de connaissances sur l’Europe. Pourtant, j’étais
    assez ouverte d’esprit. Voici le contexte de mon arrivée en Roumanie. »



    Nini s’est adaptée petit à petit à sa nouvelle vie
    d’étudiante à Bucarest. Au début, ce changement s’est avéré plutôt difficile,
    car elle ne parlait pas encore le roumain et elle n’avait non plus beaucoup
    d’amis dans la ville. En plus, étant la cadette de la famille, elle admet
    qu’elle a été une enfant gâtée, et ce changement avait représenté une première
    occasion de prendre des décisions toute seule, même si cela n’était pas
    toujours facile. Comment est-ce que l’on a accueillie en Roumanie et comment
    est-ce qu’elle a évolué dans le temps ? « J’ai
    beaucoup changé. Je pense avoir eu la chance de grandir dans un milieu très
    doux. Ayant eu besoin d’évoluer rapidement, je pense que la liberté a été le
    concept le plus nouveau auquel j’ai dû m’habituer, concept dont j’ai même un
    peu abusé. J’ai rencontré beaucoup d’étudiants étrangers et cela m’a beaucoup aidée.
    Mes premiers amis proches venaient de Norvège, du Danemark, de Corée et de Turquie.
    Après avoir fini les cours de roumain à la Faculté de Lettres, j’ai eu un choc lorsque
    j’ai commencé mes études à l’Université des Beaux-Arts, car je n’étais pas du
    tout habituée à leur façon de délivrer les informations. Je pense vraiment que
    ce moment-là a été le plus difficile pour moi. J’ai dû apprendre comment dépendre
    des gens et comment leur poser des questions, et la difficulté venait du fait
    que je ne suis pas une personne très sociable. J’ai dû donc apprendre comment
    demander de l’aide. »


    Après le choc d’une nouvelle vie en Roumanie,
    est-ce que Bucarest a fini par devenir un deuxième chez soi pour cette
    illustratrice de Malaisie ? Tuan Nini répond : « Oui et non. Je rigole parfois en disant que je suis tiers roumaine, car j’habite ici depuis
    longtemps déjà. De retour en Malaisie, avant la pandémie, il m’était arrivé
    plusieurs fois de vouloir répondre da (en roumain) aux questions de mes amis.
    Nous parlions en anglais et en malaisien, et des mots en roumain étaient
    naturellement sortis de ma bouche et je fus assez surprise, j’ai eu une petite
    crise identitaire, je l’avoue. Bien évidemment, la Roumanie ne m’est plus du
    tout étrangère, mais lequel de ces endroits je le sens le plus comme « chez
    moi », je ne saurais vraiment pas vous dire. »



    Enfin, nous avons demandé Nini ce qu’elle
    apporterait avec elle de Roumanie en Malaisie et vice versa ; quel aspect
    de la Malaisie elle souhaiterait voir davantage en Roumanie ? « Je pense que ce serait très agréable que le monde n’ait pas si peur de
    s’excuser en Roumanie. Par ailleurs, j’aime beaucoup le fait qu’en Roumanie les
    gens sont très ouverts, très directs et ils n’ont pas peur d’exprimer leurs
    opinions. Pour eux, être comme les autres n’est pas si important. J’ai
    l’impression même que les habitants de Bucarest, ou du moins ceux que je
    connais, pensent plutôt à ce que leur apporterait du bien à eux, et ils ne
    s’intéressent pas trop à faire les autres changer d’avis. C’est ce qui me plait
    le plus en Roumanie, le fait que chacun a sa place et que l’on peut être nous-mêmes. »





    Des éléments qui ont
    donc beaucoup impressionné Nini seraient l’unicité de la ville de Bucarest et
    l’ouverture d’esprit des gens y rencontrés. Tout cela a déterminé Tuan Nini de
    rester en Roumanie, sa nouvelle patrie. (Trad. Rada Stanica)

  • 13.10.2018 (mise à jour)

    13.10.2018 (mise à jour)

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, fait à partir de dimanche une visite officielle de 4 jours, en Italie, la première à Rome d’un chef d’Etat roumain depuis 45 années. A l’agenda de la visite figurent des entrevues avec le président italien, Sergio Mattarella, avec le premier ministre, Giuseppe Contre, avec les présidents du Sénat et de la Chambre des députés Maria Elisabetta Alberti Casellati et Roberto Fico. En visite en Italie, Klaus Iohannis rencontrera aussi des représentants des cultes religieux orthodoxe, catholique et uniate et des représentants de la communauté roumaine d’Italie forte de 1,5 millions de personnes. La visite s’inscrit dans le contexte du centenaire de la Grande Union en Roumanie et du dixième anniversaire du Partenariat stratégique roumano- italien.

    Elections– Le Ministère des Roumains de Partout a salué samedi la participation des ressortissants roumains aux élections locales organisées dimanche, en Belgique. Leur présence sur les listes fait honneur à la Roumanie, a fait savoir le Ministère roumain dans un communiqué. 46 Roumains se portent candidats aux postes de conseillers locaux dans plusieurs villes belges, y compris à Bruxelles. Le Ministère des Roumains de Partout rappelle que presque 70.000 Roumains vivent actuellement en Belgique dont 40.000 à Bruxelles.

    Détention – L’ambassade roumaine à Kuala Lumpur suit de près le cas des trois citoyens roumains emprisonnés en Malaisie sous l’accusation de trafic de drogue, a fait savoir samedi le Ministère roumain des Affaires Etrangères. Deux d’entre eux ont été condamné à mort, tandis que le procès du troisième est en cours de déroulement. La peine capitale, par pendaison, est actuellement prévue par la loi malaisienne pour toute une série de crimes allant du meurtre à l’enlèvement, en passant par la possession d’armes à feu et, il y a encore quelques mois, le trafic de drogue. Récemment, le gouvernement de Kuala Lumpur a décidé d’abolir la peine capitale, un amendement en ce sens se retrouvant lundi sur la table du parlement. Le Ministère roumain des Affaires Etrangères rappelle qu’en Roumanie, la vie humaine est un droit inaliénable.

    Marathon – Ce weekend a lieu, à Bucarest, la 11ème édition du Marathon International, une compétition qui incite à adopter un style de vie sain. Samedi, la capitale a accueilli les courses pour enfants et adolescents, tandis que dimanche ce sera le tour des adultes de s’inscrire à la course classique de 42 km, au demi- marathon ou encore à la course en relais. Plus de 19000 coureurs de 70 pays sont attendus cette année sur la ligne de départ.

    Foot – La sélection roumaine de foot rencontre dimanche, à Bucarest, l’équipe serbe dans un match du 4e Groupe de la Série C de la Ligue des nations, une compétition de football nouvellement créée. Le lundi dernier, lors du match allé disputé à Belgrade, en Serbie, les deux équipes ont fait match nul. A l’heure où l’on parle, c’est la Serbie qui arrive en tête du groupe avec 7 points, suivie par la Roumanie- 5 points, le Monténégro- 4 points et la Lituanie- 0 points. Par ailleurs, vendredi soir, la sélection nationale de football des Moins de 21 ans (Under 21) de 2019 a battu à Cluj (nord-ouest) la sélection du Pays des Galles, dans leur avant dernier match des préliminaires pour le Championnat d’Europe de l’année prochaine. Mardi prochain, à Ploiesti (sud), les Roumains joueront leur dernier match des qualifications contre le Liechtenstein. Cela fait 20 ans déjà que la Roumanie n’a plus participé à un tournoi final des Moins de 21 ans.

    Météo – En Roumanie, le temps demeura au beau fixe dans la plupart des régions avec des températures en dessus de la moyenne saisonnière. Les températures minimales iront d’1 à 13 degrés, tandis que celles maximales seront de 17 à 25 degrés.

  • 26.12.2014

    26.12.2014

    Visite — Le nouveau président de la Roumanie effectuera sa première visite officielle à l’étranger en République de Moldova. Klaus Iohannis se rendra à Chişinău, les 22-23 janvier 2015, à l’invitation de son homologue Nicolae Timofti. La porte-parole de la présidence de la République, Tatiana Niculescu-Bran, a fait savoir que le chef de l’Etat aurait des entretiens avec des responsables moldaves et donnerait une conférence à une université de Chişinău. Klaus Iohannis a déjà visité la capitale de la République de Moldova en tant que président élu, avant le début de son mandat. Il avait promis à cette occasion que Bucarest continuerait à soutenir le parcours européen de la république ; il avait également déclaré son souhait que l’adhésion se produise pendant son mandat.



    Météo — Dans les prochaines 24h, la neige couvrira presque entièrement le territoire de la Roumanie. Une vigilance jaune aux chutes de neige abondantes, pluies, giboulée, verglas et vent fort est en vigueur jusqu’à samedi soir dans le sud, le sud-est, le centre (plutôt localement), ainsi que dans les Carpates méridionales et orientales. Une journée plus tard, une autre vigilance jaune pour les mêmes phénomènes météo entrera en vigueur jusqu’à lundi soir et concernera la majorité des départements de la Roumanie, à l’exception du nord-ouest. Samedi après-midi, le thermomètre indiquera des températures entre 0 et 9°.



    Doctrine — Le président russe, Vladimir Poutine a signé la nouvelle doctrine militaire de son pays, où l’OTAN est désignée comme une menace fondamentale contre la sécurité de la Fédération russe, a annoncé le Kremlin, ce vendredi. Le document indique les principaux risques extérieurs, à savoir l’élargissement des capacités militaires de l’Alliance Nord-Atlantique et la déstabilisation de plusieurs régions du monde. La Russie se déclare inquiétée par « le renforcement des capacités offensives de l’OTAN à ses frontières » et par les mesures de déploiement d’un système global de défense anti-missile en Europe de l’Est.



    Virus — L’Europe sera vulnérable si elle ne considère pas les épidémies comme des questions de sécurité nationale, à l’exemple des USA, a averti, dans une interview aux quotidien britannique The Independent, le Professeur Peter Piot, le microbiologiste belge qui a découvert le virus Ebola en 1976. Selon lui, le temps est venu pour que l’Europe ait un groupe de gens bien préparés et facile à mobiliser. De l’avis du professeur Peter Piot, responsable, à l’OMS, de la coordination des chercheurs travaillant sur le virus Ebola, les centres américains de prévention et de contrôle des maladies ont une force impressionnante. L’épidémie de fièvre hémorragique a fait plus de 7500 morts sur un total d’environ 19 mille malades, les pays les plus touchés étant la Sierra Leone, le Libéria et la Guinée.



    Inondations — Plus de 100.000 personnes ont été évacuées dans le nord de la Malaisie, à cause des inondations qui frappent cette région et provoquées par les précipitations apportées par la saison des moussons, les plus abondantes depuis 40 ans. Parmi les personnes évacuées, il y a de nombreux touristes dont 4 Roumains qui sont arrivés sains et saufs dans la capitale Kuala Lampur.



    Accord — L’Irak et la Turquie ont convenu d’intensifier leur coopération militaire pour combattre les groupements islamistes radicaux. La Turquie pourrait livrer de l’armement à l’Irak et former la Garde nationale irakienne, a fait savoir le premier ministre de Bagdad, Haider Al-Abadi, à l’issue de son entretien, à Ankara, avec son homologue turc Ahmet Davutoglu. Par ailleurs, en Irak et en Syrie, les peshmergas des deux pays ont continué leur offensive contre les djihadistes du groupement Etat Islamique. Dans la ville syrienne d’Alep, les groupements des rebelles syriens modérés, qui s’opposent aux forces du président Bashar al-Assad et aux islamistes, ont décidé de former une alliance. Selon l’agence Reuters, l’absence d’une telle coopération a permis aux groupements radicaux tels Etat Islamique et le Front Al-Nusra, affilié à Al-Quaeda, d’augmenter leur influence.



    Commémoration — Les pays asiatiques frappés par un tsunami dévastateur il y a 10 ans jour pour jour commémorent les quelque 230.000 victimes d’une des plus graves catastrophes naturelles de l’histoire du monde moderne. Le tsunami, qui a frappé le 26 décembre 2004, a décimé des communautés entières sur les côtes de l’Indonésie, du Sri Lanka, de l’Inde et de la Thaïlande. Déclenchée par un tremblement de terre d’une magnitude de 9,1 dans l’Océan indien, la vague gigantesque a tué plus de 130.000 personnes dans la seule Indonésie.