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  • La malbouffe se propage dans les rangs des végétariens aussi

    La malbouffe se propage dans les rangs des végétariens aussi

    Etre végétarien ou végan n’est pas forcément synonyme
    d’esprit sain dans un corps sain. Dernièrement, la malbouffe a commencé à
    s’infiltrer de plus en plus parmi ceux qui voulaient faire la part belle au
    bien-être animal comme environnemental. Cette réalité n’est pas propre à la
    Roumanie, puisque dans la plupart des pays du monde, les choix en matière de
    malbouffe se multiplient. Burgers, nuggets, saucisses, autant de produits qui existent
    désormais en version végan aussi, c’est-à-dire qu’ils ne contiennent aucun
    produit d’origine animale. Une bonne nouvelle, vont dire ceux d’entre vous qui
    souhaitent arrêter la consommation de la viande ou qui suppriment les produits
    d’origine animale pour observer une période de jeûne. Malheureusement, tous ces
    produits, quoique riches en protéines, ont une valeur nutritionnelle très
    faible, selon la nutritionniste Claudia Buneci, qui a épluché les étiquettes de
    plusieurs marques de produits végan :

    « Le principal désavantage de la malbouffe végan est
    pratiquement son faible niveau de nutriments. Il s’agit, en fait, de plusieurs
    aliments bourrés d’additifs et de toute sorte d’ingrédients qu’on a du mal à
    comprendre. Parfois, ces produits comportent aussi des colorants qui nuisent à
    la santé ou encore des acides gras trans qui portent atteinte à notre système
    cardiovasculaire et à notre santé, en général. En plus de tout cela, il se peut
    que ces aliments soient riches en sucre ou en sel, tout simplement pour que leur
    goût devienne meilleur. Voilà pourquoi, en fin de compte, ces aliments
    ultra-transformés ne font qu’entretenir des poussées inflammatoires du tube
    digestif, en obligeant le corps à faire des efforts pour les digérer sans en
    tirer profit ».

    Les experts en alimentation affirment qu’un repas
    végétarien peut être léger et délicieux en même temps, à condition de privilégier
    les ingrédients de qualité. En fait, disent-ils, réduire ou supprimer de temps
    en temps, la consommation des produits d’origine animale, ne peut que faire du
    bien à notre organisme à condition de continuer à bien se nourrir. Claudia
    Buneci nous explique comment imaginer notre assiette végétarienne afin qu’elle
    réponde à nos besoins.

    « Les repas végétariens sont très savoureux et rassasiants.
    J’aimerais bien que vos auditeurs retiennent ce détail, puisqu’on ne doit pas
    vivre la suppression de la consommation de viande comme une torture.
    D’ailleurs, pendant cette période végétarienne, il faut que chaque repas
    comporte une source de protéine végétale, comme par exemple, le sarrasin, les
    lentilles, les petits pois, les haricots blancs, les champignons, le quinoa ou
    la chia. Il est essentiel que nous imaginions notre repas autour d’une source
    de protéine végétale censée nous aider à faire notre plein d’énergie, à nourrir
    nos muscles et à stopper notre faim. D’ailleurs, on ne doit pas rester sur
    notre faim, tout au contraire, on devrait manger un petit bout, toutes les
    heures et demie. Le mieux serait que nos protéines végétales soient d’origine
    saine. Je ne dis pas qu’il faut éviter complètement le soja, mais je
    privilégierais en premier lieu le soja fermenté, ensuite le soja bio non
    fermenté et en dernier lieu le soja soi-disant traditionnel, en faisant
    attention à ce qu’il ne soit pas génétiquement modifié. Le soja est une source
    de protéine qu’on devrait consommer le plus proche de son état naturel,
    c’est-à-dire sous formes de graines qu’on fait cuisiner à la maison ou sous
    forme solide, de tofu. Après, je recommande vivement tous les plats végétariens
    à base de légumes. Ce n’est pas par hasard que chez les chrétiens orthodoxes
    pratiquants, les périodes de carême quand les produits d’origine animale sont
    interdits, se succèdent à des intervalles de quelques mois, afin de permettre
    la détoxification périodique de l’organisme. Les légumes à feuilles vertes
    soutiennent notre foie et comme c’est le printemps, il faut en profiter. Je
    vous conseille donc, de manger beaucoup de fruits et de légumes et de permettre
    à l’organisme de se purifier. Ne pas oublier les pseudo-céréales, très riches
    en nutriments et en protéines, tel le quinoa, le sarrasin ou la chia. A part
    l’apport en protéine, ces plantes offrent aussi des glucides de qualité.
    L’avoine, par exemple, il se trouve qu’il est très bon pour la santé, à
    condition de choisir sa forme intégrale et non pas sous forme de flocons
    bourrés de sucre
    . »

    De nombreuses études montrent les bienfaits de la noix
    sur la santé. Elle réduit le risque de certaines maladies comme le cholestérol,
    les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, les calculs biliaires ou
    le cancer du côlon. Claudia Buneci revient au micro :

    « N’oublions pas que les noix et les graines doivent
    être de qualité et que leur consommation reste modérée. Le mieux serait que les
    noix soient concassées juste avant leur consommation. A part les noix, je vous
    suggère d’essayer aussi des graines de potimarron, de lin, de chia, de sésame.
    Ces trois derniers types de graines doivent être réduites en poudre ou trempées
    la veille afin qu’on arrive à les digérer. Il faut avoir de belles couleurs dans
    votre assiette et imaginer des repas végétariens rassasiants. N’oubliez pas les
    sources de protéine et de glucides que l’on trouve aussi bien dans les
    pseudo-céréales que dans des légumes tels la pomme de terre ou la patate, ou
    encore les graisses saines offertes par les noix, les graines, l’huile
    d’olive ou bien, l’huile d’avocat ou de lin. On a besoin que nos repas
    soient complets, tout en étant des sources de macro et de micro
    nutriments »,
    a conclu Claudia Buneci.