Tag: Mali

  • La Roumanie et la sécurité internationale

    La Roumanie et la sécurité internationale


    La Roumanie va envoyer 10 militaires pour participer à la mission d’instruction des forces armées du Mali, pays africain confronté avec une rébellion islamiste. Cette décision a été prise par le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie selon lequel la contribution roumaine avec des instructeurs et personnel d’état majeur à cette mission est conforme aux obligations qui lui incombent en sa qualité d’Etat membre de l’Union Européenne et de l’appui exprimé vis-à-vis des démarches de l’Union pour stopper l’activité terroriste et de crime organisée.






    La mission de l’UE au Mali qui implique quelques 500 personnes de 15 Etats pourrait devenir intégralement opérationnelle à la mi-mars prochain — déclarait, récemment, le ministre français de la Défense. Pendant une première année, 650 soldats maliens suivront des cours d’instruction et formation. La France a lancé l’opération militaire au Mali le 11 janvier dernier pour bloquer l’offensive vers le sud des groupes militaires islamistes qui contrôlaient le nord du pays depuis, déjà, plus de neuf mois. Depuis, les grandes villes du nord, Gao et Tombouctou ont été reconquis tandis qu’à Kidal, dans le nord-est, les soldats français contrôlent l’aéroport, la ville étant sécurisée par quelques 1800 militaires du Tchad.




    Un premier bilan des combats communiqué par les autorités françaises annonce que plusieurs centaines de combattants islamistes ont été tués pendant les plus de trois semaines d’interventions militaires. Paris préconise le début de son retrait militaire au mois de mars prochain si les évolutions du terrain le permettent. La France qui a engagé presque 4000 soldats au Mali soutient que c’est aux troupes africaines qu’incombe la tâche de garantir la sécurité, l’intégrité territoriale et la souveraineté de cet Etat du nord-est africain. Cette force africaine devrait comprendre en fin de compte quelques 6000 soldats dont 2000 sont, déjà, au Mali. La première phase de l’opération française a été réalisée de façon efficace en bloquant les groupes terroristes et en reconquérant les villes du nord — dit la France, sans, pour autant, minimaliser les risques qui persistent dans la région.




    Quant à la Roumanie, sa participation à la mission de l’UE confirme son engagement assumé dans la lutte antiterroriste et dans l‘assurance de la sécurité internationale aux côtés de ses partenaires européens et euro-atlantiques. Les événements tragiques du mois de janvier ont fait la preuve, une fois de plus, que le terrorisme peut frapper n’importe où sur la planète, raison pour laquelle les foyers terroristes doivent être éteintes partout.




    Rappelons que des dizaines d’employés étrangers travaillant pour une exploitation de gaz en Algérie, dont deux Roumains, sont tombés victimes d’une ample prise d’otages fomentée par un groupe terrorise en tant que représailles vis-à-vis de l’intervention française au Mali. (trad.: Costin Grigore)

  • Rumänien entsendet Militär nach Mali

    Rumänien entsendet Militär nach Mali


    Rumänien wird 10 Soldaten für die EU-Ausbildungsmission nach Mali entsenden, in ein Land, das sich mit einem islamischen Aufstand konfrontiert. Dies hat der Oberste Verteidigungsrat Rumäniens am Dienstag beschlossen.


    Unser Land werde Militärausbilder schicken und logistische Unterstützung leisten. Rumänien äu‎ßerte sich als EU-Mitgliedsstaat für Demarchen zum Stoppen des Terrorismus und des organisierten Verbrechens. Die EU-Mission in Mali, an der sich ca. 500 Personen aus 15 Staaten beteiligen werden, könnte ab Mitte März operationsfähig sein, so der französische Verteidigungsminister. Im ersten Jahr sollen 650 malische Soldaten ausgebildet werden.


    Frankreich hatte seine Mission in Mali am 11. Januar begonnen, um eine Offensive der islamischen Gruppierungen, die seit über neun Monaten den Norden des Landes kontrollierten, zu stoppen. Die Gro‎ßstädte Gao und Tombouctou im Norden des Landes sind zurückerobert worden, während im nordöstlichen Kidal die französischen Soldaten den Flughafen kontrollieren. In der Stadt sind ca. 1.800 Soldaten aus dem Tschad tätig. Eine erste Kampfbilanz, die von den französischen Behörden bekanntgemacht wurde, zeigt, dass in der dreiwöchigen militärischen Intervention hunderte islamische Kämpfer getötet wurden.


    Paris plant den Anfang seines militärischen Rückzugs für März. Frankreich, das 4.000 Soldaten im Einsatz in Mali hat, ist der Auffassung, dass die afrikanischen Truppen die Sicherheit, die territoriale Integrität und die Souveranität dieses nordwestafrikanischen Staates sichern müssen. Diese afrikanische Kraft soll aus circa 6.000 Soldaten bestehen. 2.000 halten sich schon in Mali auf. Die erste Etappe der französischen Operation verlief effizient. Es geht um die Blockierung der terroristischen Gruppierungen und die Rückeroberung der Städte im Norden des Landes.


    Durch die Teilnahme an der EU-Ausbildungsmission bestätigt Rumänien sein Engagement, zusammen mit den europäischen und euroatlantischen Partnern den Terrorismus zu bekämpfen und die internationale Sicherheit zu verteidigen. Die tragischen Ereignisse im Januar haben erneut bewiesen, dass der Terrorismus überall in der Welt vorkommen kann. Deshalb müssen die Terrorherde rapide gelöscht werden. Mehrere ausländische Mitarbeiter eines Werkes in Algerien, darunter auch zwei Rumänen, wurden unlängst Opfer einer Geiselnahme. Es war die Antwort einer terroristischen Gruppierung auf die französische Intervention in Mali.

  • La semaine du 14 au 20 janvier

    La semaine du 14 au 20 janvier


    Une délégation conjointe FMI-l’UE-Banque Mondiale se trouve à Bucarest pour une nouvelle mission d’évaluation


    Les experts du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale sont à Bucarest jusqu’au 29 janvier pour une nouvelle mission d’évaluation de l’accord préventif estimé à environ 5 milliards d’euros, conclu avec la Roumanie au printemps 2011. C’est la première visite en Roumanie des bailleurs de fonds après le scrutin législatif de décembre et la constitution du nouveau gouvernement de centre-droit dirigé par le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des réunions figurent les récentes évolutions de l’économie roumaine, le projet du budget 2013, les politiques monétaires menées par la Banque centrale et la manière dont le système bancaire peut résister aux éventuels chocs provenant de l’extérieur.


    Les négociations s’annoncent difficiles, étant donné que Bucarest se confronte à certains retards, notamment pour ce qui est de la privatisation de grandes entreprises d’Etat et la restructuration efficace des dépenses dans le secteur sanitaire. Les autorités roumaines souhaitent obtenir un délai de quelques mois afin de respecter les engagements assumés dans le cadre de cet accord. Les représentants du cabinet de Bucarest parleront aux bailleurs de fonds sur l’impact de certaines mesures comme la majoration du SMIC de 155 euros à 177 euros et la réduction de la TVA appliquée aux produits alimentaires de base.


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    Recommandations de la Banque Mondiale pour la Roumanie


    La Roumanie doit continuer les réformes structurelles, sans se hâter d’adopter l’euro avant de réaliser une convergence réelle avec les économies européennes. Cette recommandation vient de la part du directeur de la Banque Mondiale pour la Roumanie, François Rantrua, qui l’a émise au cours d’une conférence de presse donnée à Bucarest. Et M. Rantrua d’ajouter que la BM avait remarqué les bons résultats enregistrés dernièrement par la Roumanie dans la réduction du déficit budgétaire, le contrôle de l’inflation et l’augmentation de ses exportations ; le responsable de la BM a cependant attiré l’attention que la reprise économique a besoin d’investissements, notamment dans les transports et le secteur énergétique.


    La Roumanie doit relever d’autres défis aussi : rééquilibrer le budget de la Sécurité sociale, réformer le secteur des soins de santé, introduire l’efficience dans l’activité des entreprises à capital d’Etat, améliorer la collecte des recettes au budget de l’Etat, accroître le taux d’absorption des fonds européens.


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    Débats autour du financement du système roumain de santé


    Réformer le système national de santé est une priorité du gouvernement de Bucarest ; la preuve — le projet de budget pour 2013 prévoit une majoration de 30% des fonds alloués à ce secteur. Le ministre de tutelle, Eugen Nicolăescu, a annoncé plusieurs mesures en ce sens, dont la suspension des fonds de la CNAM pour les hôpitaux privés ou encore l’abandon de la gestion des établissements hospitaliers départementaux par les pouvoirs locaux.


    Le mécontentement exprimé par les directions des hôpitaux et par la population ont déterminé le ministre à faire d’autres précisions. Il a fait savoir qu’une décision serait prise au moment de l’approbation, par le gouvernement, du contrat-cadre sur 2013 destiné à ce secteur. Pour ce qui est de l’éventuel conflit d’intérêts qui pourrait frapper les médecins travaillant en même temps dans les secteurs public et privé, le ministre Eugen Nicolăescu a déclaré qu’aucune décision n’avait été prise.


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    La Roumanie réagit à la crise du Mali et à la prise d’otages en Algérie


    La communauté internationale connaît une nouvelle crise, cette fois-ci au Mali, pays confronté à une amplification des actions des groupes terroristes qui risquent de s’étendre et de déstabiliser toute la région. Une réunion extraordinaire provoquée par cette crise a eu lieu aussi à Bruxelles, où les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de créer une mission de formation et de réorganisation de l’armée malienne, dont le mandat s’étendra sur 15 mois. La mission des 200 instructeurs militaires et 250 agents de sécurité sera de former les forces du gouvernement de Bamako pour lutter contre les groupes rebelles islamistes.


    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a affirmé que la Roumanie pourrait participer à la mission militaire européenne au Mali. Le responsable roumain a fermement condamné les actions des groupes terroristes du Mali et a transmis un message soutenant la décision de la France d’intervenir avec des forces armées pour rétablir l’ordre.


    Par ailleurs, Bucarest a confirmé que la Roumanie figure parmi les pays dont les ressortissants ont été pris en otage en Algérie par un groupement affilié à Al-Qaïda en représailles à l’intervention aérienne et terrestre des militaires français contre les bastions islamistes du Mali. Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé la constitution d’une cellule de crise chargée de la prise d’otages en Algérie. (aut. : Andreea Bojoi ; trad. : Ileana Taroi, Alex Diaconescu)

  • Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie

    Des Roumains, victimes du terrorisme en Algérie


    Les corps sans vie des deux Roumains morts pendant la crise des otages en Algérie ont été rapatriés à bord d’un avion militaire. Ils faisaient partie de ces dizaines de travailleurs étrangers tués sur un grand site d’exploitation du gaz naturel dans le sud-est de l’Algérie. Environ 700 salariés algériens et une centaine d’étrangers, dont trois Roumains, ont réussi à s’en sortir seuls ou sauvés par l’armée algérienne. A ce sujet, le président roumain Traian Băsescu a déclaré que le terrorisme se trouvait désormais à la frontière sud de l’UE, soulignant que les autorités roumaines ne pouvaient pas laisser passer les événements d’Algérie sans en fournir une réponse. Celle-ci sera livrée à coup sûr après l’évaluation de cette crise.


    Traian Băsescu: « Les événements dAlgérie ont confirmé une fois de plus que les groupes terroristes forts sont capables de tuer nos citoyens, ce qui nous amène à nous poser la question suivante : comment défendons-nous nos citoyens? Nous ne pouvons pas laisser derrière nous les événements dAlgérie sans nous poser cette question. Quand ils partent travailler avec nos compagnies en terre étrangère, ils sen vont avec le sentiment que leur Etat les défendra. »


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta a affirmé navoir rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest pour secourir les otages roumains dAlgérie. Il a évité de parler de la manière dont léchange dinformations avec la partie algérienne sétait déroulé. Victor Ponta : « Selon moi, la cellule de crise a fait son devoir. Pour le reste, ce qui sest passé sur place ne tient pas des autorités roumaines, ni de nos partenaires européens. Lintervention a appartenu aux autorités algériennes. »


    Après laudition du chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, par les commissions parlementaires de politique étrangère, leurs membres ont également estimé que la cellule de crise avait rempli sa mission. LeMAE de Bucarest a exprimé son mécontentement à l’égard du manque de coopération de la part dAlger dans la crise des otages. Le ministre Titus Corlăţean a précisé que Bucarest déplorait les défaillances dinformation au sujet du deuxième ressortissant roumain décédé à lhôpital. Lambassadeur algérien en Roumanie, Habib Hamraoui, a infirmé lerreur de communication de la part des autorités de son pays dans le cas des otages roumains : « Larmée a été obligée à intervenir au moment opportun pour libérer les personnes algériennes et étrangères, pour quil ny ait pas de précédent dans les négociations avec les terroristes. Je présente les condoléances et la position claire de lAlgérie. Pas de négociations avec les terroristes et une lutte implacable contre le terrorisme. »


    Lattaque terroriste contre le site algérien dexploitation du gaz a été revendiquée par un groupe lié à la nébuleuse Al-Qaïda, qui la présentée comme des représailles contre loffensive militaire française sur les bastions islamistes du Mali voisin.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.01.2013


    La place de la Roumanie en Europe et dans le monde, de même que l’approche du pays en matière de politique extérieure intéresse notamment la presse écrite bucarestoise du jour. JURNALUL NATIONAL analyse la rencontre lundi du président roumain, Traian Basescu, avec les ambassadeurs en poste à Bucarest. L’occasion d’évoquer une fois de plus le dossier sans solution depuis deux ans — « l’accès (de la Roumanie) à l’espace Schengen, bloqué pour des raisons politiques », selon le journal qui cite le chef de l’Etat. Ce dernier a d’ailleurs « appelé les Européens à revenir à une approche technique du dossier ». Bucarest espère que la demande d’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace sans passeport soit examinée par le Conseil Justice et Affaire intérieures de l’UE, en mars prochain. Si l’organisme donne son feu vert, « les frontières maritimes et aériennes feront partie de Schengen à compter du dernier dimanche du mois de mars, tandis que les frontières terrestres y seront intégrées vers la fin de l’année », lit-on encore dans JURNALUL NATIONAL.


    ADEVARUL regarde, lui, un peu plus loin que l’Europe et s’interroge « ce que l’armée roumaine fait au Mali ». Le journal publie un entretien avec le colonel de réserve Ion Petrescu, militaire qui a fait ses preuves dans de nombreuses missions internationales, dont en Afghanistan. L’homme estime que « la Roumanie a ‘le devoir moral’ de participer aux opérations, prouvant sa solidarité avec les autres Etats membres de l’UE et de l’OTAN ». Il exclut pourtant que « les militaires roumains participent directement aux combats et affirme que la Roumanie y dépêchera vraisemblablement des spécialistes qui aident à la formation » des militaires maliens.


    L’encre ne cesse de couler également à propos de la crise des otages d’In Amenas, lors de laquelle une quarantaine de ressortissants étrangers ont perdu la vie, dont deux Roumains. ROMANIA LIBERA voudrait savoir « qui est le coupable pour l’échec du sauvetage des deux otages roumains » et témoigne d’un « échange de répliques sans ménagements » entre Bucarest et Alger. Le ministère roumain des Affaires étrangères avait mis en cause ses homologues algériens pour leur « mauvaise communication ». « Il n’y a pas eu d’erreur de communication de la part de l’Algérie. (…) Notre position est claire — pas de négociations avec les terroristes. Nous n’avons rien à nous reprocher », a réagi l’ambassadeur algérien Habib Hamraoui.


    Au-delà des controverses, « le massacre du désert », comme l’appelle ADEVARUL, met sur la table de nouvelles cartes que devra gérer la diplomatie roumaine. Dans son éditorial, ADEVARUL estime que le ministère spécialisé devra s’adapter à une nouvelle donne, « l’émigration des Roumains, devenue un phénomène de masse depuis 10 ou 15 ans ». Alors que, selon les estimations, un « dixième de la population vit au-delà des frontières du pays », la diplomatie devra apprendre à les approcher d’une manière efficace et concrète et laisser de côté les discours « lacrymogènes-patriotiques ». « Nous vivons dans un monde où, si au cœur du Sahara quelque chose se passe mal, il est très possible que des Roumains aient besoin de l’assistance de Bucarest », conclut ADEVARUL.

  • Altă furtună, alt deşert


    Să fi început, odată cu acest an şi cu intervenţia Franţei în statul african Mali, o fază nouă în lupta internaţională împotriva terorismului? Şi Africa şi Franţa au o lungă tradiţie comună evenimentelor sângeroase, a războaielor fără milă, mai ales în spaţiul fostelor colonii, Franţa a intervenit militar de mai multe ori, începând din 1960, pentru a pune capăt unor conflicte cu multe victime civile, în situaţii grave. Puţine sunt, însă, situaţiile în care finalul fericit s-a petrecut instantaneu şi cu pierderi nesemnificative. De cele mai multe ori se ştie când astfel de operaţiuni au început, de obicei cu o aterizare sau debarcare de forţe, dar nu se ştie cu exactitate când s-au încheiat sau chiar dacă s-au încheiat. Acşiunea franceză din Mali nu urmează un traseu clasic, în care se ia o decizie formală de conformitate cu reglementările intzernaţionale, dacă nu chiar de la ONU, ci a funcţionat în virtutea unor înţelegeri şi mai ales practici care leagă Franţa şi alte foste metropole de statele africane care, multe dintre ele, încep să sărbătorească o jumătate de secol de independenţă. De aici încolo, nu va mira pe nimeni dacă acest prim pas francez va căpăta o dimensiune europeană, prin implicarea şi participarea şi a altor state partenere din Uniunea Europeană. În linii mari, situaţia ne aminteşte de operaţiunea Furtună în deşert” în care ţări dintre cele mai diverse, mari puteri occidentale dar şi vecini arabi ai Kuweitului, au format o coaliţie care a intervenit când Saddam Hussein a crezut că Irakul poate ocupa pur şi simplu micul dar bogatul emirat din Golf.




    Susţinerea oficială pentru demersul francez din Mali a venit de la început din partea partenerilor europeni. De asemenea, s-a implicat concret o organizaţie specială, numită CEDEAO. Organizaţia economică a ţărilor din Africa de Vest, după numele său complet, are în prezent 15 membri şi a apărut în 1975. Inspiraţia vine clar de la Uniunea Europeană şi predecesoarea sa, Comunitatea europeană. Constantând o serie de asemănări de vecinătate dar şi o comuniune de limbă franceză, statele membre au constituit această organizaţie care nu numai că a supravieţuit dar a fost invocată de mai multe ori în ultimele decenii, mai ales când era vorba de intervenţia în cazul scăpării de sub control a unor conflicte interne. Aşa cum s-a constatat şi în aceste zile, în Mali, organizaţia economică CEDEAO nu are probleme în a mobiliza trupe proprii pentru a constitui o forţă de interpunere în cazul acestor conflicte militare din cuprinsul său. De altfel, putem afla în istoria recentă, în septembrie trecut, mai exact, o decizie de a constitui această forţă care să intervină în Mali dar concretizarea acţiunii a fost mereu amânată, până când acţiunea franceză a accelerat situaţia.




    Situaţia din Mali mai comportă şi o altă specificitate. Dacă, de obicei, era vorba de lovituri de stat, tentative de astfel de acţiuni sau rebeliuni ce vizau puterea dar degenerau în masacre, acum apare spectrul fundamentalismului islamic. Rebelii care au destabilizat situaţia din Mali sunt adepţi sau apropiaţi ai terorismului fundamentalist astfel că un conflict din graniţele statului are rezonanţe peste tot unde se poate ivi terorismul islamist. Un prim efect nu a întârziat să apară şi ne referim, desigur, la luarea de ostatici din Algeria. Este o reacţie clară, care înătură orice umbră de îndoială asupra caracterului revoltei din Mali. În plus, acest răspuns terorist stimulează răspunsul internaţional, transformând solidarizarea în implicare directă. Alarma internaţională şi vigilenţa antiteroristă, care oricum nu slăbiseră în ultimul timp, sunt reactivate ca urmare a acţiunii din Mali.

  • Rumänien könnte sich an der EU-Militärmission in Mali beteiligen

    Rumänien könnte sich an der EU-Militärmission in Mali beteiligen


    Rumänien könnte sich an der EU-Militärmission im afrikanischen Krisenland Mali beteiligen, bekräftigte am Donnerstag Au‎ßenminister Titus Corlăţean, nachdem die Europäische Union die Entsendung einer Ausbildungsmission nach Mali beschloss.


    Der Brennpunkt Mali gefährdet die Stabilität in der Region. Die islamistische Gruppierung Al-Qaida ist in Folge der Krise in Mali aktiver geworden. Mit der Geiselnahme in Algerien haben au‎ßerdem nordafrikanische Al-Qaida-Kämpfer den französischen Feldzug in Mali von einem regionalen in ein globales Problem verwandelt. Über 40 Ausländer aus 12 Ländern wurden am Mittwoch in Algerien, von einer der Al-Qaida angeschlossenen Gruppierung entführt. Dies soll als Vergeltungsschlag gegen den Luft- und Landeingriff der französischen Militärs gegen die islamistischen Kämpfer in Mali gelten. Das Auswärtige Amt in Bukarest bestätigte am Donnerstag, dass sich unter den in Algerien entführten Bürgern, auch Rumänen befinden.


    Der rumänische Nachrichtendienst kündigte folglich, die Gründung einer Krisenzelle auf nationaler Ebene im Kontext der Entführungen an. Auf einem Krisentreffen in Brüssel beschlossen die EU-Au‎ßenminister am Donnerstag eine Ausbildungsmission für Mali. 200 Militärsausbilder und 250 Soldaten will folglich die EU so rasch wie möglich nach Mali schicken. Diese sollen die einhemischen Regierungskräfte im Kampf gegen islamistische Rebellen ausbilden. Frankreich, das während der Kolonialzeit das afrikanische Land kontrollierte, stockte neulich seine Truppen massiv auf.


    Die Zahl der französichen Soldaten die in die Region entsandt werden, soll von 1400 auf 2500 steigen, wie das französische Verteidigungsministerium ankündigte. Am Brüsseler Sondergippfel beteiligte sich auch der rumänsiche Aussenminster Titus Corlăţean. Rumänien könnte an der EU-Militärmission in Mali teilnehmen, bekräftigte Corlăţean: “Wir befinden uns derzeit in einer fortgeschrittenen Phase einer genaueren Untersuchung der Möglichkeit, uns an der EU-Militäroperation in Mali zu beteiligen. Der Beitrag Rumäniens zur EU-Mission sieht insbesondere die Ausbildung und Training der Sicherheitskräfte vor, wir schliessen aber die Möglichkeit nicht aus, Mali im Bereich Ausrüstung und Logistik zu unterstützen. Die Brüsseler Gespräche bestätigten ohnehin meine Stellungnahme in Bezug auf den erforderlichen Beitrag Rumäniens zur Bekämpfung des Terrorismus.”


    Au‎ßenminister Titus Corlăţean verurteilte zudem die Aktionen der terroristischen Gruppierungen, die zur Gewalt und zum religiösen Fanatismus aufrufen. Die Europäische Union soll sich stärker für die Stabilität und die territoriale Integrität der afrikanischen Republik einsetzen, fügte Corlăţean hinzu.

  • La Roumanie et l’opération au Mali

    La Roumanie et l’opération au Mali


    La crise internationale du Mali, un des pays les plus pauvres d’Afrique, porte l’empreinte d’Al-Qaïda. Un groupe armé qui a des liens avec le réseau terroriste a pris de nombreux otages étrangers dans un centre gazier britannique dans l’est de l’Algérie, en représailles à l’intervention aérienne et terrestre des forces armées françaises contre les bastions islamistes du Mali.



    Figurant parmi les pays dont les ressortissants ont été pris en otage, la Roumanie a annoncé avoir constitué une cellule de crise chargée de la situation. Une réunion extraordinaire provoquée par cette crise a eu lieu aussi à Bruxelles, où les ministres des Affaires Etrangères de l’UE ont décidé de créer une mission de formation et de réorganisation de l’armée malienne. La mission des 200 instructeurs militaires et 250 agents de sécurité sera de préparer les forces du gouvernement de Bamako pour lutter contre les groupes rebelles islamistes. La France a annoncé que le nombre de ses forces mobilisés sur le terrain augmentera de 1400 hommes à présent, à 2500.



    Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Titus Corlatean, a également été présent à la réunion de Bruxelles. Il a affirmé que la Roumanie pourrait participer à la mission militaire européenne au Mali : « Nous sommes dans une phase assez avancée de réflexion institutionnelle, concernant une contribution concrète de la Roumanie à l’opération de l’UE. On peut parler de personnel chargé de l’instruction de l’armée malienne, peut-être quelques éléments d’Etat major, de l’équipement et de la logistique pour l’entraînement. Les discussions et les informations reçues pendant la réunion ont consolidé ma position favorable à la contribution de la Roumanie dans cet effort nécessaire de lutte contre le terrorisme » .



    Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean a ajouté avoir parlé à ses homologues intéressés par la situation en Algérie. Le responsable roumain a condamné les actions des groupes terroristes qui soutiennent la violence et l’extrémisme religieux, amplifiant ainsi les risques de déstabilisation de toute la région subsaharienne. Rétablir la stabilité et l’intégrité territoriale de la République du Mali devrait compter parmi les principales priorités de l’UE, a également ajouté Titus Corlatean. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné la nécessité de poursuivre l’appui que l’UE fournit aux autorités de Bamako pour revenir à l’ordre constitutionnel par l’organisation d’élections générales au plus vite. (aut.: Leyla Cheamil; trad.: Alex Diaconescu)

  • El MAE de Bucarest condena las acciones de los grupos terroristas de Mali

    El MAE de Bucarest condena las acciones de los grupos terroristas de Mali


    Rumanía expresa su profunda preocupación por la reciente evolución de la situación de Malí, uno de los países más pobres del mundo y colonia francesa hasta 1960. El motivo de la preocupación lo representan las operaciones militares de los grupos rebeldes radicales del norte del país. El Ministerio de Asunto Exteriores de Bucarest ha condenado las acciones de los grupos terroristas que sostienen la violencia, el extremismo religioso y aumentan el riesgo de desestabilización en toda la región subsahariana. Rumanía ha saludado el apoyo que Francia ha concedido a las autoridades de Bamako y se ha pronunciado a favor de una colaboración internacional activa junto a las autoridades de Malí, para restituir el orden constitucional y la estabilidad en ese país, conforme a la posición expresada por la UE y a las decisiones adoptadas por la ONU y la Unión Africana. Según el Ministerio de Asuntos Exteriores, Rumanía está a favor de los valores democráticos, la tolerancia, el Estado de derecho, la soberanía y la integridad territorial de Malí. Titus Corlăţean, jefe de la diplomacia rumana:


    Hemos expresado nuestra profunda preocupación por la evolución de la situación de Malí, donde los grupos armados terroristas, extremistas, fundamentalistas producen riesgos importantes en la estabilidad de toda la región subsahariana. Estamos hamblando del interés de la comunidad internacional democrática de combatir el terrorismo, el extremismo fundamentalista y de la necesidad de intervenir. Saludamos el hecho de que, este jueves se celebrará en Bruselas la reunión extraordinaria de los ministros de asuntos exteriores de la UE. Hemos saludado el papel, la acción de Francia, que ofrece apoyo a las autoridades legítimas de Malí. Existe la necesidad de tener una colaboración internacional en la UE, para ofrecer un apoyo muy consistente, como lo han hecho ya los franceses y según se ha firmado, por ejemplo, en las Naciones Unidas.


    El pasado viernes, Francia lanzó una intervención militar para cesar el avance de los combatientes islamistas del norte de Malí hacia la capital de Bamako. Tras el inicio de los ataques aéreos de Francia en la lucha contra el terrorismo, los islamistas armados empezaron a marcharse de las grandes ciudades del norte del país, que habían ocupado nueve meses antes. El presidente francés, François Hollande, ha anunciado que aumentará el número de soldados de Malí para que, después, ellos puedan ser sustituidos por el ejército del estado africano. En este momento, Francia tiene ahí unos 750 soldados.

  • Mali: Bucarest esprime preoccupazione

    Mali: Bucarest esprime preoccupazione


    La Romania ha espresso la sua profonda preoccupazione per le recenti evoluzioni della situazione nel Mali, uno dei più poveri stati del mondo e colonia francese fino al 1960. La preoccupazione è stata destata dalle operazioni militari dei gruppi radicali ribelli nel nord di questo Paese. Il Ministero degli Esteri di Bucarest ha condannato le azioni dei gruppi terroristici che sostengono la violenza e l’estremismo religioso e contribuiscono all’aumento dei rischi di destabilizzazione nell’intera regione subsahariana. Il ministero romeno ha salutato il sostegno concesso dalla Francia alle autorità di Bamako e si è pronunciato per una collaborazione internazionale attiva con le autorità del Mali, in vista del rispristino dell’ordine costituzionale e della stabilità, in linea con la posizione dell’Ue e con le decisioni adottate dall’Onu e dall’Unione Africana. Stando al Ministero romeno degli Esteri, la Romania concede un’importanza speciale al rispetto dei valori democratici, della tolleranza, dello stato di diritto, della sovranità e dell’integrità territoriale del Mali.



    “Noi abbiamo espresso, e non siamo gli unici, la profonda preoccupazione per le evoluzioni nel Mali, dove i gruppi armati terroristici, estremisti, fondamentalisti generano attraverso la violenza rischi importanti per la stabilità nell’intera regione subsahariana. Parliamo di un interesse della comnunità internazionale democratica di combattere il terrorismo, l’estremismo fondamentalista, onde la necessità di un intervento. Salutiamo il fatto che si terrà questa riunione straordinaria dei ministri degli Esteri dell’Ue, giovedì, a Bruxelles. Abbiamo salutato il ruolo, l’azione della Francia, che viene a sostegno delle autorità legittime del Mali. Occorre un coordinamento internazionale a livello dell’Ue, nel senso di concedere un sostegno consistente, come l’hanno fatto, del resto, i francesi, e cosi’ come è stato segnalato anche dalle Nazioni Unite”, ha dichiarato il capo della diplomazia romena, Titus Corlatean.



    La Francia ha lanciato lo scorso venerdì un’operazione militare al fine di fermare l’avanzare dei combattenti islamisti dal nord del Mali verso la capitale Bamako. Dall’inizio dei raid aerei francesi nel nome della lotta al “terrorismo”, gli islamisti armati hanno cominciato a lasciare le grandi città nel nord del Paese che avevano occupato per 9 mesi. Il presidente francese, François Hollande, ha annunciato che le truppe francesi nel Mali, che contano attualmente 750 soldati, saranno potenziate e ulteriormente lasceranno il posto alle forze lealiste africane. Un’altra zona di conflitto è la Siria dove, stando all’Osservatorio Siriano dei Diritti Umani, martedi’ sono morte in tutto il Paese oltre 150 persone, in maggioranza civili. Le Nazioni Unite affermano che oltre 60 mila persone sono state uccise nei quasi due anni di conflitto tra i civili e il regime del presidente Bashar al Assad.