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  • A la Une de la presse roumaine 05.09.2017

    A la Une de la presse roumaine 05.09.2017

    La plupart des grands journaux roumains parlent de « l’expérimentation » que représente le « super-manuel » de 300 pages pour 15 disciplines, proposé par le ministère roumain de l’Education aux élèves de première année de collège. Les journalistes bucarestois parlent amplement des raisons qui sous-tendent cette solution extrême, de même que les dessous des contrats visant l’acquisition d’armement américain ou encore des « sinécures » d’anciens élus parlementaires.






  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2017

    Les retraites spéciales, encore et encore ! La presse ne tarit pas à leur sujet… Toutefois, en plein débat sur les retraites de luxe, un autre sujet détourne lattention du public – le lancement, en première, du manuel de… sport dans les écoles, à partir de la rentrée. Qui dit mieux ?





  • Nouvelle année scolaire

    Nouvelle année scolaire

    Quelques 3,2 millions d’élèves de tout âge ont entamé aujourd’hui les cours de la nouvelle année scolaire 2014-2015. L’année est structurée, comme celle d’avant, en deux semestres et selon le calendrier il y aura 177 jours de classes et 34 jours de vacances auxquels on ajoute les jours des grandes vacances, sauf quelques petites exceptions visant les classes terminales de l’enseignement lycéal. Cette nouvelle rentrée trouve des écoles mieux préparées que l’année précédente, les chaires sont occupées par des enseignants qualifiés à hauteur de 85% et 90% des unités d’enseignement ont reçu l’aval sanitaire.



    Il y a des problèmes qui existent encore à l’égard des manuels des classes 1 et 2, variante numérique comprise, dont le contenu a été renouvelé. Ces manuels ne sont pas distribués aux élèves car l’appel d’offre pour attribuer la commande d’impression a été contesté et le délai de réalisation a été décalé. Cette déficience a été vivement commentée par la société civile et spéculée politiquement par les partis d’opposition. Le ministre de l’Education, Remus Pricopie, a même laissé entendre que le retard des manuels pour la première et la seconde classe est un acte délibéré voué à discréditer le gouvernement. Le premier ministre Victor Ponta a demandé que le sujet des manuels ne soit pas utilisé de manière populiste et a promis des mesures en cas d’erreurs ou irrégularités à l’égard des appels d’offre.



    La rentrée amène aussi une série de modifications dans le système dont une liste de matières optionnelles, depuis l’architecture et le jeu d’échecs jusqu’à l’histoire du jazz ainsi qu’un règlement intégrant des règles de conduite au sein des unités d’enseignement, un contrat éducationnel avec les parents et des obligations incombant aux professeurs et aux élèves.



    Le règlement d’organisation et de fonctionnement des unités d’enseignement pré-universitaire est une première des dix dernières années en Roumanie. Celui-ci comprend tant des stipulations visant la conduite des cadres enseignants et des élèves que des obligations des parents, une ce celles-ci étant d’assurer la fréquence scolaire de l’enfant à l’enseignement obligatoire et d’entreprendre les mesures pour la scolarité de celui-ci jusqu’à l’achèvement des études. Selon ce même règlement, on interdit aux élèves d’utiliser le téléphone portable durant les classes et, naturellement, de les détenir à l’école, de consommer ou de vendre dans les écoles et en dehors des drogues, des substances ethnobotaniques, des boissons alcooliques, des cigarettes ou de participer aux jeux de hasard.



    Le règlement stipule également que les unités d’enseignement pré-universitaire doivent conclure avec les parents ou les tuteurs des enfants un contrat éducationnel établissant les droits et les obligations mutuelles de parents et que le non-accomplissement des obligations ainsi assumées par l’école constitue une entorse disciplinaire.

  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    La guerre des déclarations entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie se retrouve à nouveau dans les pages de la presse écrite roumaine. Celle-ci commente les “violations” de lAccord des forces nucléaires intermédiaires, réclamées par les deux puissances, de même que la dimension religieuse de la crise russo-ukrainienne. Les journaux roumains sattardent également sur les changements intervenus dans les manuels des écoliers roumains, que les spécialistes jugent trop abstraits pour le CE1, de même que sur les espoirs des jeunes médecins roumains.


  • « EU for YOU! » (UE pour vous)

    « EU for YOU! » (UE pour vous)

    7 ans après l’adhésion de la Roumanie à l’UE, le moment des discussions sur les avantages ou les inconvénients de l’adhésion est depuis longtemps révolu. Le pays est entré dans une période de consolidation de son appartenance à l’Union, doublée d’une prise de conscience de la population quant à la valeur ainsi qu’aux droits et obligations découlant du statut de citoyen européen. Or, à part des domaines tels la justice, l’économie ou les affaires intérieures, ces droits et devoirs concernent tout un chacun.



    Aujourd’hui c’est un projet didactique – « EU for YOU! » – centré sur le fonctionnement de l’Union européenne, qui focalise notre attention. Notre invitée, Roxana Morea, attachée de presse à la Représentation de la Commission européenne à Bucarest, qui compte parmi les partenaires de ce projet, nous explique de quoi il s’agit: « Le projet a été le fruit d’un partenariat entre le Parlement européen et la Représentation de la Commission européenne à Bucarest. Il s’est déroulé dans une quarantaine d’écoles, sous la forme d’un agenda d’informations européennes utilisé dans les cours d’histoire et de sciences humaines et sociales. Un rapport sur cet exercice a été élaboré début 2014 et à présent on est en train de rédiger le rapport général concernant l’ensemble du projet. Cette analyse permettra de voir s’il est important de le continuer ou non. En principe, les parties impliquées souhaitent le poursuivre. »



    Le Bureau d’information du Parlement européen à Bucarest a publié l’année dernière l’ouvrage « EU for YOU! », une ressource pédagogique proposée au ministère de l’Education et destinée aux élèves de l’enseignement secondaire. L’ouvrage a été utilisé pendant le premier semestre de l’année scolaire 2013-2014. En ont bénéficié 1.360 jeunes de 41 écoles de la capitale, ainsi que des départements de Braşov, Neamţ et Suceava.



    Les résultats du projet ont été évalués en janvier dernier par les institutions impliquées, qui ont estimé que le manuel « EU for YOU! » a été une excellente ressource pédagogique, offrant des informations adaptées au niveau de compréhension des élèves sur le fonctionnement des institutions de l’UE. On a recommandé la poursuite du programme, pour aider les enseignants à transmettre aux jeunes des informations à ce sujet et leur permettre d’acquérir des compétences concernant la citoyenneté européenne.



    Pourquoi de tels projets sont-ils utiles? Roxana Morea, attachée de presse de la Représentation de la Commission européenne à Bucarest : « Les projets du type « EU for YOU » font partie d’une démarche plus ample des institutions européennes visant à intensifier le dialogue avec les citoyens. En fait, la démocratie et le respect de l’Etat de droit sont des valeurs fondamentales de l’UE. Le projet dont nous parlons s’est déroulé dans différents Etats membres, étant financé soit par le Fonds social européen, soit par les Représentations de la Commission européenne ou les Bureaux d’information du Parlement européen. Dans tous les Etats où il a été mis en œuvre, il a eu pour principal but le dialogue entre les institutions européennes et les citoyens du pays respectif. »



    Comment les Roumains perçoivent-ils leur appartenance à l’UE et quel est leur degré d’information sur le fonctionnement des institutions européennes ? Roxana Morea : «La citoyenneté européenne est perçue par les Roumains comme quelque chose de positif, car ils continuent de faire confiance aux institutions européennes, à l’UE en général et ils sont également confiants en son avenir. Malheureusement, leur niveau de connaissance de l’Union et de ses institutions, de toute la construction européenne est assez faible, 21% seulement des Roumains affirmant qu’ils sont bien informés à ce sujet. Ce qui ne les empêche pas de soutenir l’Union et de contribuer à son avenir. »



    Le projet « EU for YOU! » doit être élargi à tous les départements de Roumanie. Roxana Morea nous dit pourquoi: « La raison de ces activités d’information des citoyens européens en général et des Roumains en particulier est précisément de faire progresser ce pourcentage de 21% de personnes qui se disent bien informées. Si l’on informe les élèves et s’ils comprennent, plus tard, ces jeunes pourront s’impliquer activement dans la construction européenne et informer, à leur tour, leur entourage. »



    Ce sont là des pas sûrs pour que la société civile comprenne le rôle de chaque institution européenne, le statut de citoyen européen et les droits et obligations qui en découlent. Or, parmi les droits compte celui de participer au dialogue direct avec les citoyens. Le projet a pour but final d’accroître la participation aux débats sur les droits des citoyens et sur l’inclusion sociale en Europe. (trad.: Dominique)

  • Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire

    Michel Beine (Belgique) – les coûts des fournitures pour un enfant roumain à l’école primaire


    La liste en est bien longue et le montant des dépenses, pas du tout négligeable, bien que l’école soit gratuite en Roumanie. Toutefois, on n’y croit plus dès qu’on voit nos économies s’enfoncer dans le rouge quelques jours avant la rentrée. La rentrée scolaire peut vous faire débourser au moins une centaine d’euros, dans les conditions où le SMIC se monte à seulement 160 euros. Pourtant, une centaine d’euros ne couvre parfois qu’une petite partie de la liste des fournitures scolaires exigées par les écoles.



    Le prix d’un cartable varie entre quelques euros pour un banal sac à dos qui s’avère souvent trop petit et plus de 80 euros pour un cartable dune grande enseigne. Bien que gratuits, les manuels scolaires sont en nombre insuffisant par rapport au nombre d’écoliers roumains. Du coup, les parents doivent débourser une dizaine d’euros pour acheter les livres qui manquent. A tout cela s’ajoute toute une liste, parfois impressionnante de cahiers, stylos, trousses, pochettes de crayons de couleur ou bien de feutres, tubes de gouaches, protège-cahiers et feuilles mobiles. Au total – quelques dizaines d’euros.



    Et ce n’est pas fini, puisque notre bout de chou a besoin aussi d’un équipement sportif, donc on se voit contraints de lui acheter aussi des vêtements et des chaussures de sport. En plus, la plupart des écoles roumaines, notamment celles des grandes villes, ont adopté leur propre uniforme payé, bien évidemment, par les parents. Une chemise blanche, une petite jupe plissée et une veste et nous voilà forcés de débourser une trentaine d’euros supplémentaire.



    Et les dépenses ne prennent pas fin. La tradition roumaine veut que chaque parent contribue avec une petite somme d’argent à un fonds commun de la classe d’où l’on assure les différentes dépenses intervenues durant l’année scolaire. Parfois, les dépenses sont des plus hallucinantes comme par exemple l’achat d’un vidéo projecteur ou bien l’installation des fenêtres double vitrage ou de la clime ou encore des travaux de rénovation de la classe. Bien sûr que les parents ne sont pas obligés de contribuer, mais les discussions sont menées de sorte que la famille qui refuse de participer se sente exclue. On finira donc toujours par payer les sommes requises pour éviter que l’enfant ne subisse des répercussions.



    Et si vous pensez que les dépenses sont terminées, rien de plus faux ! Chaque semaine, le parent roumain doit débourser des petites sommes d’argent pour payer soit une revue présentée aux enfants en classe, soit un billet pour un spectacle organisé par l’école, soit une visite d’exposition, soit un concours sportif, soit un spectacle de cirque, soit des concours de maths ou de langue roumaine. En plus, en Roumanie, les services de garde après l’école se montent à quelque 200 euros par mois.