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  • Le parc naturel « Les Monts du Maramureş »

    Le parc naturel « Les Monts du Maramureş »

    Le voyageur de passage dans l’extrême nord de la Roumanie, plus exactement au Maramureş, reste impressionné par la beauté des parages et par l’hospitalité de leurs habitants. Les gens de la région sont d’excellents artisans du bois. Les églises entièrement en bois et les portails sculptés sont de véritables symboles de la contrée. Au-delà des villages s’étendent des montagnes, des forêts et des eaux, une nature sauvage que les gens savent protéger.



    Le Parc Naturel « Les Monts du Maramureş » a été créé en 2004 et son but est de protéger la biodiversité de la zone. Ce parc s’étend sur 133.354 hectares, dont les réserves occupent 19.000. Le Parc compte 11 types d’habitats. 24% des espèces de la flore spontanée de Roumanie se retrouvent ici. La faune y est également très riche. Les spécialistes de l’Union internationale pour la conservation de la nature ont récemment identifié 137 zones de 34 pays qui devraient bénéficier d’une attention spéciale, puisque ce sont des zones irremplaçables. Le Parc naturel « Les Monts du Maramureş » figure sur cette liste.



    Ce site protégé est entre autres l’habitat du Microtus Tatricus. Cătălina Bogdan, directrice de l’administration du parc nous explique : « Microtus est un petit mammifère rongeur originaire des monts Tatra. Il habite les zones de montagne, préférant les endroits rocheux et humides et les forêts de conifères. C’est une espèce européenne très rare. Sur le continent, les populations isolées sont endémiques. Ce petit animal est à retrouver en Slovaquie, Pologne, Ukraine et Roumanie. Sur le territoire de notre pays ont été recensés quelque 500 exemplaires, répandus au Maramureş, plus exactement dans le Massif de Rodna, le long de la rivière Mara ainsi qu’en Moldavie, dans l’est du pays, dans les comtés de Suceava et de Botoşani.


    Une autre espèce qui fait notre fierté est le huchon, aussi appelé saumon du Danube. C’est un salmonidé d’eau douce vivant dans les rivières profondes de montagne, dont le courant est très fort. Le huchon est spécifique du bassin du Danube, où il a été réintroduit, tout comme dans les bassins d’autres rivières d’Europe, au moment où les populations de cette espèce ont commencé à diminuer. Chez nous, des populations sauvages sont à rencontrer dans les eaux des rivières Tissa, Vişeu et Ruscova. C’est une espèce extrêmement précieuse, actuellement périclitée et c’est d’ailleurs une des espèces en fonction desquelles le parc a été délimité. Enfin, une autre espèce emblématique pour notre zone géographique est le Tétras lyre. En Roumanie, la population de Tétras lyre est estimée à 60-80 couples d’oiseaux. La présence de cette espèce a mené à la création de la réserve de faune de Cornu Nedeii — Ciungii Bălăsânii. »



    Les villages à population ukrainienne ou roumaine répandus sur le territoire du Parc contribuent à la conservation aussi bien de la biodiversité de cette réserve que des arts traditionnels et des coutumes : « Nous avons des communautés qui ont bien conservé les arts traditionnels. Vişeul de Jos est une commune à population majoritaire roumaine où il existe encore des fermes traditionnelles et les personnes âgées portent toujours les beaux costumes traditionnels de la région. Là, on retrouve encore des moulins à eau et des installations traditionnelles pour produire la « horinca », une eau de vie à forte concentration d’alcool, spécifique de la région. De nombreux artisans qui travaillent le bois, des tisserands, des forgerons y font encore leur métier. Et c’est toujours là, dans la zone de Vişeul Ruscova que se trouve le principal centre de pelleterie de la région. On y travaille toujours des vestes traditionnelles en cuir, ornées de broderies polychromes. »



    L’une des raisons qui expliquent l’excellente conservation du patrimoine naturel de la région est peut-être le nombre réduit de trajets touristiques. Le village de Repedea est connu pour sa clairière aux narcisses, qui fleurissent au mois de mai. La réserve se trouve à une certaine altitude, ce qui la rend plutôt difficile d’accès. Aussi, peu de touristes s’aventurent-ils sur ces hauteurs pour visiter cette clairière unique. L’edelweiss est lui aussi protégé par le fait d’être isolé du monde. Déclaré monument de la nature en 1933 déjà, cette fleur rare est protégée par la loi. Elle est d’ailleurs difficile de la cueillir, car elle s’est réfugiée sur les crêtes, sur les pans rocheux ou des crevasses inaccessibles.



    Par contre, la vallée de la rivière Vaser, qui traverse les Monts du Maramureş et qui est une des plus belles des Carpates Orientales, est recherchée par de nombreux touristes. La rivière Vaser, dont le cours mesure 60 km, forme une vallée spectaculaire, pareille à un canyon, parsemée de pentes rocheuses et de forêts épaisses, de clairières et de sources d’eau minérale. L’infrastructure touristique de cette zone a été améliorée, ces derniers temps : 11 trajets touristiques ont été balisés et le nombre de pensions a augmenté, notamment dans la zone des localités de Borşa et de Vişeu.



    Le Maramureş demeure donc une destination idéale pour tous ceux qui souhaitent passer les fêtes d’hiver dans un petit village tranquille, devant un poêle où brûle un feu de bois. Cătălina Bogdan: « J’ai maintes fois entendu les touristes affirmer que les vacances passées dans cette région sont comme un retour dans le temps. Les traditions et coutumes spécifiques des fêtes d’hivers y sont vivantes. Par exemple, à Poienile de sub Munte, qui est la plus grande commune à population majoritaire ukrainienne du comté, le cantique le plus connu compte près de 50 couplets et il raconte la vie de Jésus-Christ. Les hommes le chantent toujours, accompagnés au violon.


    Dans la commune de Bistra, la veille de Noël, on prend le souper à la lumière des bougies. Ce sont des plats de carême. On prépare 12 plats différents, symbolisant les 12 apôtres et on jette des graines de haricot aux 4 coins de la chambre, pour que la moisson soit riche pendant la nouvelle année. Nous avons aussi d’autres coutumes, par exemple celle censée révéler qui se mariera pendant la nouvelle année. La nuit de la Saint Sylvestre, les jeunes hommes et les jeunes filles se réunissent dans une maison — établie d’avance — et préparent des boulettes de farine de blé, cuites à l’eau, qu’ils rangent sur une table. Ensuite, on fait entrer dans la chambre un chat affamé et on le laisse manger. La personne dont l’animal mangera la boulette va se marier pendant la nouvelle année. »



    Chaque année, de nombreux touristes de Roumanie et de l’étranger choisissent de passer les fêtes d’hiver au Maramureş, une contrée qui enchante et éblouit par tout ce qu’elle offre à ses visiteurs. (trad. : Dominique)

  • Traditions de Noël

    Traditions de Noël

    Noël est une des fêtes les plus attendues de lannée. Partout en Roumanie la joie des fêtes de la Nativité fait venir au premier plan des traditions de plusieurs siècles qui persistent encore, surtout dans des régions telles Maramures ou Transylvanie (nord et centre).



    Màrginimea Sibiului est une zone pleine dhistoire et a une potentiel touristique exceptionnel offrant aux amateurs de traditions des jours de fête comme jadis. Ileana Morariu, propriétaire du Musée Pastoral de Jina, au département de Sibiu explique : « La plus ancienne et la plus belle des traditions de Noël est la ronde des jeunes. Il sagit du groupe des jeunes hommes qui , dans le temps avaient déjà fini leur stage militaire, qui avaient dépassé lâge de 20 ans et qui navaient jamais été mariés. Ce groupe se forme à partir de la fête de Saint Nicolas et prépare ses cantiques et rondes de Noël par des répétitions, ils préparent les tenues nécessaires pour la mise en scène de la coutume en question. Les jeunes hommes commencent leur cantiques la veille de la Nativité et visitent chaque maison du village. Certes, tout le monde les accueille étant ravis des vœux des jaunes qui annoncent larrivée au monde du saveur Jésus Christ. En même temps se déroule la tournée des « crai », des jeunes, dhabitude des élèves du cycle gymnasial. Les filles commencent leurs tournées avec « létoile » et autres rondes toutes aussi belles. Dans le voisinage, les vieux du village , à leur tour, vont annoncer la naissance du Seigneur. Autre tradition de Noël, les filleuls avaient lobligation de faire cadeau à leur parrain et marraine une brioche ronde en pure farine de blé. Cette brioche spéciale était cuite dans le four familial de chaque maison et une bonne occasion des filleuls de rencontrer leurs beaux parents et discuter les problèmes qui peuvent apparaître dans chaque ménage et famille. Ces valeurs demeurent vives de nos jours aussi et nous voudrions les transmettre aux générations futures. »



    Maramures est une autre zone ethno-folklorique où les traditions de Noël, surtout les cantiques chantés devant chaque maison sont conservées et promues par les gens de lendroit. Qui plus est, les habitants de Maramures observent longtemps les célébrations de la Nativité en tant que symbole des transformations subies le long du temps qui passe. Daniela Suiogan, ethnologue de lUniversité de Nord de Baia Mare sexprime au micro de RRI : « Au Maramures, les Fêtes de Noël comprennent, selon une ancienne tradition, le Nouvel An aussi, car en réalité, Noël commence le 15 novembre et se termine le 7 janvier. Pendant toute cette période, on assiste au déroulement de plusieurs étapes. Cest létape des préparations qui veulent dire le jeûne, rigoureusement observé par les gens de Maramures. Les rituels sont nombreux tels le lavage des couverts avec des cendres, car lé début du jeun , en dépit de la joie quil doit apporter, il faut le conscientiser profondément. Une autre étape suit, « Noël de la satiété » marqué par la nuit de la Veille de Noël jusquau troisième jour de la fête. On dit que, désormais, tous les gens et tous les animaux sont rassasiés. Une troisième étape, celle du « Petit Noël », commence le troisième jour après Noël et prend fin le 7 janvier. »



    Pendant les célébrations de Noël les voix des habitants de Maramures retentissent dans les rues des villages. Hormis les enfants qui chantent leurs cantiques et rondes, qui entrent dans chaque maison et reçoivent des amphitryons des bretzels, des noix et des pommes, les adultes forment des groupes impressionnants avec des gens costumés et masqués en personnages de limaginaire populaire ancien en tant que représentations de lannée qui finit.



    Daniela Suiogan revient au micro : « La tournée des cantiques demeure encore très active au Maramures combinant les chants pré-chrétiens aux rondes orthodoxes. Le début se fait par les groupes denfants qui sont les premiers à entrer dans les maisons la veille de Noël, juste après le service divin à léglise. Les enfants portent à leur cous des sacs avec des graines de blé et de maïs et , lors de la conclusion de leur répertoire de chansons et rondes ils les jettent vers leurs amphitryons produisant ainsi un transfert symbolique de force depuis le végétal et annonçant la récolte du nouvel an agricole. Après les enfants, cest le tour des groupes de jeunes. Cest la plus belle forme de tournée de chansons de Noël car leur répertoire est très étendu. Les gens disent quen réalité, les groupes de jeunes devraient avoir une cantique spécifique pour chaque habitant de la maison. Il sagit de cantiques pour les chasseurs, pour les pêcheurs, pour les bergers, pour les jeunes filles à marier et pour les veuves et les jeunes doivent savoir quelle chanson entonner dans chaque maison ».



    La brioche ronde offerte aux groupes de personnes qui chantent des cantiques par les maîtres des maisons représente le symbole solaire et les bâtons utilisées par les chanteurs étaient considérés comme des « arbres de la vie ». Les coups frappés aux seuils des maisons avaient un rôle re fertilisateur pour lannée suivante ainsi que la levée de la pâte pour les ronds et les brioches. Le repas de Noël est, peut-être, le symbole le plus fort des jours de fête étant le centre autour duquel se réunissent tous les membres de la famille pour partager la joie de la Nativité. (trad. : Costin Grigore)

  • Le Festival International des ballons à air chaud de Baia Mare.

    Le Festival International des ballons à air chaud de Baia Mare.

    Début octobre, le ciel de la ville de Baia Mare s’anime d’une multitude de ballons à air chaud joliment colorés. Pourtant, les plus téméraires d’entre vous qui osent s’embarquer à bord de la nacelle auront la chance unique de se laisser au gré du vent pour goûter à la liberté. La présence des montgolfières dans le ciel de Maramures est due à Ion Istrate, fondateur du Festival International des ballons à air chaud de Baia Mare.



    Une initiative issue non pas des romans de Jules Verne, mais de la passion du vol qui le caractérise. Ce n’est pas une question d’adrénaline, comme s’attend la plupart d’entre vous. Il s’agit, si vous voulez, d’une simple ballade en altitude. Ce qui rend unique ce vol c’est le fait que l’on s’embarque dans la nacelle pour s’élever à 300, 500 ou même 1000 mètres d’altitude, tout en restant conscient du fait que l’on est complètement au gré du vent. On n’est pas attaché avec des cordes, pas besoin de le faire et du coup on a la liberté totale du mouvement pour bénéficier d’une visibilité à 360 degrés. Au moment où la montgolfière se met à descendre, puisqu’elle peut voler également à basse altitude, disons à 30 ou 50 mètres, le passager peut communiquer avec les gens restés au sol pour les saluer et se faire saluer à son tour. C’est une multitude de sensations impossibles à obtenir dans le cas des autres catégories d’aéronef. En plus, comme le ballon se déplace lentement, il doit arriver dans un courant d’air à vitesse modérée. Tout se déroule donc lentement en laissant aux passagers la joie de profiter au maximum des sensations éprouvées. Une fois en haut du ciel, tous les bruits du sol disparaissent, ils se font à peine entendre comme si l’on avait fermé les fenêtres et que l’on arrive à peine à distinguer un klaxon de voiture ou un aboiement de chien”.



    Ion Istrate est le premier importateur de ballons à air chaud de Roumanie. Cela se passait en 1997, à l’époque où il travaillait pour un groupe événementiel qui cherchait à importer une montgolfière publicitaire. Pas facile à en trouver une à cette époque-là, affirme Ion Istrate : « J’ai cherché partout : dans les bibliothèques, auprès des clubs de l’étranger, j’ai donné des coups de fil, envoyé des télécopies. J’ai cherché en Grande Bretagne et en Nouvelle Zélande pour en trouver finalement chez nos voisins hongrois. C’est comme cela qu’a commencé à s’écrire l’histoire de la montgolfière en Roumanie. A l’instar de tout aéronef, on a dû immatriculer le ballon, le soumettre à des tests, élaborer une documentation censée attester ses performances qu’on a soumise par la suite à l’Autorité Aéronautique pour obtenir finalement son certificat d’immatriculation et de navigation. Au moment où l’on a importé la montgolfière, le producteur s’est dit prêt à nous aider à obtenir la licence qu’on a d’ailleurs décrochée suite à un examen passé en Hongrie. Ultérieurement, le processus a été adapté aux normes législatives en vigueur en Roumanie ce qui fait qu’à présent on peut obtenir un certificat de licence chez nous aussi. En 1998, le premier ballon à air chaud était donc immatriculé en Roumanie et deux pilotes avaient obtenu le brevet de pilotage et s’apprêtaient à prendre de l’altitude ».



    A l’heure où l’on parle, les montgolfières ne se font plus rares en Roumanie. Les gens se plaisent à les admirer et les plus courageux se disent même prêts à partir en aventure. Pour les habitants de Baia Mare, le Festival des ballons à air chaud est déjà une tradition. Ion Istrate: Lors de sa première édition, en 2011, le festival a réuni 23 équipages de 11 pays aussi bien de l’Est que de l’Ouest du continent et je pense au Royaume Uni, aux Pays Bas, à la France en continuant par l’Ukraine, la République de Moldova, la Slovaquie et la Slovénie. Le matin on organise des vols libres, tandis qu’en week-end, on offre au public la possibilité de faire des vols captifs. Durant ce type de vol, la montgolfière reste reliée au sol par des cordages et s’élève jusqu’à une hauteur de 20 à 30 mètres. Ce vol permet donc à tout le monde d’expérimenter la sensation, même aux gamins qui craignent les altitudes peuvent s’y aventurer. C’est un événement très prisé qui offre un spectacle géant. Les ballons sont joliment colorés et avancent lentement, en flottant dans l’air comme de gros lampions en papier. C’est un spectacle à ne pas rater”



    20 équipages de 9 pays sont entrés cette année dans la compétition des montgolfières organisée à Baia Mare. En plus, pour cette deuxième édition du Festival, les organisateurs ont prévu un côté humanitaire. Ion Istrate: Sur le total des recettes obtenues en organisant des vols captifs, une partie a été dirigée vers une gamine de Baia Mare contrainte de vivre et de faire ses devoirs dans des conditions insalubres. Or, grâce à cet argent, on a pu lui trouver un nouveau logement et on l’a fait inscrire dans une école nouvelle. Nous souhaitons aider cette gamine à l’avenir aussi”.



    Le vol des montgolfières dans le ciel de Maramures a quelque chose de majestueux. Est-ce que cette activité est dangereuse? Eh bien, aux dires d’Ion Istrate, le grand péril n’est pas de faire un atterrissage d’urgence, mais de tomber irrémédiablement amoureux de cette sensation. Si quelqu’un m’avait dit voici 15 ans écoute moi bien, toi tu finiras par piloter des ballons, j’aurais répondu mais voyons, cela est impossible, tu me confonds peut-être, je n’ai jamais voulu voler en ballon et je ne vais jamais le faire. Franchement, je ne sais pas si l’on peut repartir à zéro quand on a découvert cette activité. Une fois contaminé par le virus du vol, impossible d’y échapper”.



    Un proverbe dit que celui qui a connu la sensation du vol finira par marcher les yeux levés vers le ciel. Alors, il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter d’essayer au moins une fois un vol en ballon, ne serait-ce que captif et pourquoi pas, à Baia Mare…(trad. : Ioana Stancescu)





  • L’automne à la campagne

    L’automne à la campagne

    L’automne s’est bien installé en Roumanie et avec lui son flot de couleurs, d’odeurs et de saveurs. Et comment faire pour en profiter au maximum sinon en s’évadant à la campagne pour y passer de belles vacances hors saison?



    Pour ceux d’entre vous qui souhaitent profiter des dernières journées ensoleillées, l’Association Nationale pour le Tourisme Rural, Ecologique et Culturel, ANTREC, a mis en place le programme Des vacances à la campagne” qui se propose de vous faire découvrir les beautés du village roumain. Madame Violeta Didilica patronne d’une pension touristique de la commune de Ceahlau dans le département de Neamt nous en parle: Nous avons pris la décision de faire inscrire notre pension dans le programme Des vacances à la campagne” lancé par ANTREC. Notre grand atout est justement l’emplacement au cœur d’un paysage magnifique avec une belle vue sur le lac Izvorul Muresului aux pieds du Mont de Ceahlau. A tout cela s’ajoute une liste de services mis à la disposition de nos clients: hébergement, restauration, terrain de sport et toute sorte d’activités. On organise des visites dans des bergeries locales où les touristes peuvent participer à la préparation du fromage. On les emmène aussi en haute montagne et surtout, on les invite à retrouver le calme de la vie campagnarde, dans un village traditionnel où l’on entend le chant des coqs au petit matin”.



    Une fois à la campagne, le touriste est invité à choisir sur une liste de pensions classées 2,3, 4 ou 5 marguerites — l’équivalent des étoiles- l’occasion de respirer l’air pur et de profiter des bienfaits de la nature et de la cuisine du terroir. Violeta Didilica: Notre pièce de résistance est la truite fumée cuite sur une écorce de sapin, dont elle emprunte l’odeur spéciale. Il y a ensuite le fromage frais provenant directement des bergeries locales ou encore la viande de mouton fumée qui est spécifique à notre contrée. Ceci dit, je voudrais convier tous vos auditeurs à nus rendre visite, pour y passer un séjour de cinq nuitées, petit déjeuner compris. On met à leur disposition un restaurant où la cuisine du terroir est à l’honneur. D’ailleurs, notre pension s’ouvre également aux compagnies qui souhaitent y organiser des cours de formation pour leurs salariés. On a une salle de conférence, dotée de connexion Internet et de tout ce qu’il faut pour y tenir des cours ».



    Si vous êtes en quête d’une région pittoresque presque figée dans le temps, vous devriez absolument vous rendre au Maramures, dans le nord de la Roumanie. Pour plus de détails, nous passons le micro à Victoria Berbecaru, responsable d’ANTREC : «Tout est beau en automne. Les vergers regorgent de fruits, la forêt enfile de beaux habits rouges et jaunes. Or, inspirées par la nature, les femmes de chez nous teintent les laines en différentes couleurs à base de produits végétaux. On attend donc les touristes à s’exercer à l’art de la teinture des laines pour se voir fabriquer par la suite un pull en couleurs automnales. Ou bien, on les attend dans la cuisine, là on l’on prépare en cette période de l’année une magnifique confiture de coings ou du jus de pommes, très bon en fin de repas. Les femmes ont déjà rempli leurs pots de confiture et préparé les conserves pour hiver. Le touriste qui franchit le seuil de notre maison se verra vite intégrer au sein de la famille, il apprendra à travailler, à teindre, à faire la cuisine, à tricoter des vêtements chauds. Ce sera pour lui une leçon de vie censée faire du Maramures une destination où il souhaiterait bien revenir. On vous attend donc bien nombreux si vous souhaitiez apprendre davantage sur la contrée de Maramures, sa cuisine et son art traditionnel ».



    Quelle que soit la contrée choisie, qu’il s’agisse d’un petit village saxon de Transylvanie, d’une belle pension de Bucovine ou du Maramures, vous pourriez en profiter pour ramener chez vous des produits locaux, histoire de gâter vos proches: saucisses fumées, pots de confiture ou de miel, gâteaux ou chocolat faits maison, marmelade, bouteilles de vin. Et surtout, de belles photos à même de donner envie à vos proches d’inscrire la campagne roumaine sur la liste de leurs prochaines destinations de vacances… (trad. : Ioana Stancescu)


  • Festivalul Baloanelor cu aer cald de la Baia Mare

    Festivalul Baloanelor cu aer cald de la Baia Mare

    În prima săptămână din octombrie, deasupra oraşului Baia Mare pot fi văzute baloane cu aer cald, viu colorate. Ca nişte uriaşe lampioane chinezeşti, plutesc pe unde le poartă vântul, ridicându-şi pasagerii până la 1.000 de metri altitudine. Văzut de sus, Maramureşul e la fel de frumos ca şi atunci când îl priveşti de aproape. Dar în aer, cei ce îndrăznesc să se urce în nacelă experimentează o altfel de senzaţie de libertate. Ion Istrate este iniţiatorul festivalului ce poartă numele de Maramureş International Balloon Fiesta. Deşi nu s-a inspirat din cărţile lui Jules Verne, e îndrăgostit de zbor şi nu pierde nicio ocazie să vorbească despre poezia lui.



    Nu e vorba de adrenalină, aşa cum toată lumea se aşteaptă de la un zbor în sine. Este practic o plutire la altitudini. Ce e unic la acest zbor este că persoana care se urcă în nacela balonului şi ajunge la 300, 500 sau 1.000 de metri este tot timpul conştient de ceea ce se întâmplă, de faptul că se plimbă cu vântul. Nu e strâns în chingi, pentru că nu e nevoie să fii în hamuri. Are libertatea de a se plimba dintr-o parte în alta a nacelei, are 360 de grade vizibilitate. Când balonul coboară, poate zbura şi la altitudini foarte mici, să zicem 30, 50 de metri, poate interacţiona cu cei de la sol, poate da bună dimineaţa şi să i se răspundă de către cei de la sol. E un cumul de senzaţii imposibil de obţinut cu alte tipuri de aparate de zbor. Plus că balonul se deplasează cu viteză foarte mică, de obicei zboară atunci când viteza vântului e moderată. Totul se produce lent, ai timp să te bucuri de ceea ce ţi se întâmplă şi trăieşti la maxim acele clipe. La altitudini mai mari, toate zgomotele solului se estompează, se aud undeva foarte departe, e ca şi cum ai sta cu geamurile închise şi auzi undeva departe un lătrat de câine sau un sunet de claxon.”



    Ion Istrate este cel ce a adus primul balon cu aer cald în România în 1997. Lucra la o firmă organizatoare de evenimente ce căuta să importe un balon în scopuri publicitare. Pe vremea aceea, nu era uşor să găseşti orice, aşa cum este azi, îşi aminteşte el:



    Cercetările mele au avut la bază în primul rând bibliotecile, faxurile, telefoanele către cluburi din străinătate. Şi din aproape în aproape, trecând prin Marea Britanie, Noua Zeelandă, am găsit un balon cu aer cald chiar la vecinii noştri din Ungaria. Aşa a început istoria zborului cu aer cald în România. A fost înmatriculat primul balon în ţară, ca orice aeronavă. Trebuie supus unor teste, întocmite documente care să ateste performanţele aeronavei, înaintate către Autoritatea Aeronautică şi pe baza verificărilor se emite certificatul de înmatriculare şi de navigabilitate. Când am achiziţionat acest balon, producătorul s-a oferit să ne şi pregătească în vederea obţinerii licenţei şi chiar am susţinut examenul de licenţă în Ungaria. Ulterior procedurile au fost adaptate şi pentru legislaţia românească şi acum se poate obţine licenţa şi în România. În iunie 1998, primul balon era înmatriculat şi primii doi piloţi deja făcuseră şcoala şi erau gata să zboare.”



    În prezent, baloanele cu aer cald nu mai sunt aşa o raritate în România. Oamenii sunt încântaţi să le privească şi chiar să încerce un zbor cu balonul. Pentru cei din Baia Mare, Balloon Fiesta e deja un eveniment cu care s-au obişnuit. Ion Istrate ne povesteşte istoria acestui festival.



    În 2011, când a început festivalul am avut la start 23 de echipaje din 11 ţări, au fost atât din Vestul cât şi din Estul continentului, plecând de la Anglia, Belgia, Olanda, Franţa, până în Ucraina, Moldova, Ungaria, Slovacia şi Slovenia. Dimineaţa sunt sesiuni de zboruri libere, sâmbătă şi duminică sunt şi sesiuni de zboruri captive pentru public. Zbor captiv înseamnă că balonul stă umflat legat de frânghii la sol şi se ridică până la 20-30 m. Această ascensiune permite publicului larg să experimenteze senzaţia de zbor cu balonul, fără plutirea de la altitudini mari, chiar şi copiii mici şi cei ce se tem de zbor se pot bucura de câteva minute. Astfel un număr mare de oameni pot beneficia de aceste ridicări. E un eveniment foarte colorat, din punct de vedere vizual e un spectacol grandios. Baloanele sunt atât de colorate şi au o evoluţie atât de lentă şi de spectaculoasă, sunt aparate foarte mari pe care ţi le imaginezi rigide dar pe care totuşi le vezi plutind ca nişte lampioane chinezeşti. E după părerea mea ceva ce merită cel puţin văzut dacă nu chiar încercat.”



    Anul acesta la Baia Mare s-au înălţat 20 de echipaje provenind din 9 ţări. În plus, începând cu a doua ediţie a Festivalului, organizatorii au inclus şi o componentă socială.



    Din încasările pe care le-am obţinut la zborurile captive, o parte au fost destinate întreţinerii unei fetiţe din Baia Mare care locuia şi învăţa în nişte condiţii insalubre. Cu fondurile obţinute de acolo am reuşit să-i găsim o locuinţă în care să stea şi am mutat-o la altă şcoală. O vom ajuta în continuare pe fetiţa aceasta.”



    E ceva maiestuos în zborul baloanelor pe cerul Maramureşului sau oriunde altundeva le-aţi putea vedea. Pericolul cel mai mare nu e să aterizezi în locuri neaşteptate sau să rămâi suspendat în lipsa vântului. Pericolul cel mai mare, spune Ion Istrate, e să te îndrăgosteşti de senzaţia de plutire.



    Dacă acum 15 ani mi-ar fi spus cineva Vezi că tu peste 15 ani o să fii pilot de balon şi vei zbura cu balonul” aş fi spus că e imposibil şi probabil mă confundă cu altcineva, nu mi-am dorit niciodată şi nici nu o să zbor eu vreodată cu ceva. Iată că nu numai că asta fac, dar nu îmi imaginez viaţa fără balon. Sincer să fiu, nu ştiu dacă aş mai putea s-o iau de la capăt, să fac altceva, ştiind că am această opţiune. Odată atins de microbul zborului, nu vei mai scăpa niciodată de el.”



    Se spune că “odată ce ai încercat zborul, vei păşi totdeauna pe pământ cu ochii ridicaţi spre cer, acolo unde ai fost, şi vei dori mereu să te întorci.” Vă dorim să experimentaţi măcar un zbor captiv, de ce nu, chiar la Baia Mare.


  • El Cementerio Alegre de Sapantza

    El Cementerio Alegre de Sapantza

    Atrae a los turistas por su originalidad: lápidas coloreadas, con un dibujo representando una escena de la vida de la persona fallecida, acompañado de un poema humorístico describiendo a la respectiva persona.


    Este cementerio es diferente de los otros cementerios rumanos ya que los rumanos consideran la muerte como un momento muy solemne. Se asocia este cementerio a la cultura del Dacios cuya filosofía se basaba en la inmortalidad del alma y que consideraba la muerte como un momento de alegría ya que la persona llegaba a una vida mejor.






    A unos 25 km de distancia de Vadu Izei, está situado el pueblo de Sapantza, mencionado por vez primera en un documento en el año 1373. Este documento determinó la división entre Sapanta y Campulung. Sapantza tuvo una iglesia de madera muy vieja que se incendio, pero otra nueva se construyo en 1886 para servir la comunidad. Sapanta es probablemente el más conocido lugar de Maramures.




    El nombre de Sapantza es vinculado a un objetivo extraordinario: El Cementerio Alegre que es un museo popular de arte, original. El Cementerio Alegre de Sapantza, único en mundo por su originalidad, es una de las maravillas rumanas. Aquí el espíritu nativo de rumanos está todavía vivo: somos felices cuando alguien muere, porque el espíritu tendrá la oportunidad de irse a un viaje espiritual; usted solo tiene que verificar las inscripciones – ellos muestran el sentido del humor de los campesinos rumanos. El iniciador del Cementerio Alegre es el artesano popular Ioan Stan Pătraș. Durante su vida, él creó un gran número de escenas en las tumbas que se pintan en Sapantza.

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    El había creado y tallado su propia cruz, que ahora marca su tumba. La casa en la que el artista vivió y creó es ahora un pequeño museo, que lleva su nombre. La intención de Ion fue la de crear un lugar de celebración para los seres queridos que se fueron de este mundo. El acabó por crear una de las atracciones más visitadas en Rumania, así como un sitio verdaderamente extraordinario en el mundo. En el taller-museo, discípulos de Pătras continúan tallando cruces similares. Las cruces talladas y coloreadas reproducen las cualidades y de modo especial los defectos del fallecido. El cementerio ha llegado a ser una crónica de la comunidad local.


    El Cementerio Alegre debe su nombre a los colores vivos de las cabeceras en que se pintan ingenuamente las escenas que narran la biografía del difunto. Las frases son a veces líricas, a veces irónicas, pero siempre sinceras.



    El Cementerio Alegre de Sapantza, llamado Museo Popular de Arte, es un orgullo de la comunidad, único en el mundo. Sapanta en si es un lugar alegre, y esto se debe en gran medida a que la gente que vive allí, casi todos se dedican a la artesanía, acompañan cada acontecimiento de la vida por muchos colores, colores vivos. Además del cementerio, Sapanta es celebre por sus alfombras de colores y por los objetos de artesanía creados allí.


    Con frases irónicas se describe rápidamente la personalidad del difunto. El texto se refiere a anécdotas de la vida del difunto, o a detalles de cómo murió.

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    Algunos textos curiosos que el visitante puede encontrar en el Cementerio Alegre dicen: “Aquí descansa mi suegra, si hubiera vivido otro año más, yo ocuparía su lugar; “Arde en el infierno, maldito taxi que viniste desde Sibiu. Con lo grande que es Rumanía… ¿No pudiste encontrar otro lugar donde parar? ¿Tuvo que ser frente a mi casa, para matarme?; “Aquí yace mi mujer, fría como siempre o “Aquí yace mi marido, al fin rígido. Acompañados los textos por representativas imágenes pintadas, resulta un atmósfera humorística que demuestra que la muerte no tiene que ser percibida como algo tan lúgubre.

  • Marmarosch: Freizeit genießen und Traditionen erkunden

    Marmarosch: Freizeit genießen und Traditionen erkunden

    Im Norden Rumäniens, in der Maramureş (zu dt. Marmarosch), kann man jederzeit Ferien verbringen, doch jetzt, vor Frühlingsbeginn, bietet die Natur ein wahrhaftiges Schauspiel. Wir werden einige der bekanntesten Reiseziele in unsere Route aufnehmen, wir werden über Traditionen und Bräuche, aber auch über traditionelle Gerichte sprechen.



    Es gibt keine bestimmte Zeit, zu der man eine Maramureş-Reise empfehlen kann, wer sich aber kurz vor Ostern oder vor Weihnachten für einen Aufenthalt in dieser traditionsreichen Region Rumäniens entscheidet, wird ganz bestimmt beeindruckt sein. Wie wir auch von Florentina Dospinescu vom Landesverband für Land-, Öko- und Kulturtourismus (ANTREC) erfahren haben, sind die Pensionen zu dieser Zeit am meisten beansprucht:



    Jedes Mal, wenn wir Maramureş sagen, denken wir an das Eierbemalen. Wir wissen, dass dieser Brauch regionsspezifisch ist. Man wei‎ß, dass diese Tätigkeit sehr viel Sorgfalt sowie Kenntnise über christliche und vorchristliche Elemente voraussetzt, die im Brauch der bemalten Ostereier verflochten sind. Darüber hinaus sind auch die spezifischen Volkstrachen und alle Bräuche eine Woche vor dem Osterfest bemerkenswert. Wir bieten eine Reihe von 3- und 4-Margeriten-Pensionen an, die die Dienstleistungsqualität der rumänischen Gro‎ßstadthotels oft überbieten. Von diesen Pensionen aus kann man sehr viele Reisen organisieren, sehr viele Ereignisse. Gleichzeitig sind die Pensionen bereit, Familien mit Kindern oder sogar mit Haustieren zu empfangen.“



    Egal in welcher Gegend Sie sich aufhalten werden, dürfen Sie einen Besuch in einer Handwerkstatt nicht verpassen. Sie können Eierbemalen, Weben oder Holzschnitzen erlernen oder einfach nur die Kunstgegenstände und die Fertigkeit der Handwerker vor Ort bewundern. Am Ende des Tages können Sie einen solchen Gegenstand erwerben oder sogar mit ihrem selbstgemachten zur Pension zurückkehren. Grigore Luţai, Dorfpriester in Săpânţa, schwärmt von seiner Heimatregion:



    Es gibt mehrere Handwerkstätten, denn in Săpânţa hat man bis vor kurzem die grö‎ßten Wollmengen verbraucht. Hier gibt es sehr viele Webstühle und es werden Decken, Taschen, Pullover und zahlreiche Kleidungsartikel zu 100% aus Wolle gewebt. Die Filzhüte und die Volkstrachen werden in unseren Handwerksläden ausgestellt und verkauft. Dort finden Sie auch Holzikonen. Man findet viele Artikel auch in den Geschäften im Zentrum der Stadt Sighetul Marmaţiei. Ich muss gestehen, dass ich in der ganzen Welt herum gereist bin, aber Săpânţa ist der schönste Ort, mit besonderen Traditionen, mit gastfreundlichen Menschen, schönen Landschaften, die nicht durch Ausbeutung beeintächtigt wurden. Die Luft ist besonders sauber und jeder Quadratmeter Boden ist gottgesegnet.“



    Wenn Sie Folkloreliebhaber sind, schlagen wir Ihnen ein besonderes Erlebnis vor. Was würden Sie über einen Aufenthalt in einem Haus sagen, das so wie vor 200 Jahren aufbewahrt wurde? Ein entsprechendes Angebot macht die Ethnologin Emilia Bumb:



    Traditionshäuser, in denen man wohnt, die aber auch bereit sind, rumänische oder ausländische Touristen zu empfangen. Das Innere ist spezifisch für ein Bauernhaus, die Wände sind blau bemalt, die Fenster klein, aus Holz. Sie haben alles, was sie zum Bauernhaus macht. Sie sind mit einer Innenausstattung geschmückt, die von Handwerkern aus dem betreffenden Ort verarbeitet wurde oder gesammelt wurde, um die Hausrequisiten zu ergänzen. Die Häuser kann man besichtigen, sie sind aber bestens ausgerüstet, um Touristen auch zu beherbergen. Dieses Angebot geht auf eine Lokalinitiative zurück. Es handelt sich um das Projekt Lebendige Museen“, bei dem man das Dorfleben vor Ort kennenlernt. Dort kann man auch ein für den Bauernhof spezifisches Abendessen zubereiten, ein Mal mit traditionellen Gerichten aus dem jeweiligen Ort.“



    Zu erwarten ist keineswegs ein spärliches Abendessen! Deftigkeit“ ist der Begriff, der die marmaroscher Küche kennzeichnet. Die Gastgeber verlocken ihre Gäste mit voll gedeckten Tischen, von denen die Polenta mit Schafskäse und Bratzwiebeln, Kraut-Maismehl-Wickel, Käse- oder Maismehlkuchen nicht fehlen dürfen. Dazu bekommen Sie Brezel oder Bratkartoffeln mit Knoblauch.



    In der Maramureş können Sie auch die berühmten Holzkirchen mit hohen Türmen bewundern. Acht davon wurden in das UNESCO-Welterbe aufgenommen. Genau wie die Klöster in der Bukowina ist auch hier jedes Gotteshaus einzigartig. Es handelt sich um orthodoxe Holzkirchen, die im gotischen Stil errichtet wurden und durch ihre Malereien beeindrucken. Au‎ßerdem ist die Kirche im Peri-Kloster von Săpânţa als die höchste Holzkirche Rumäniens und eine der höchsten Holzbauten der Welt bekannt. Zu den Reisezielen, die einen Besuch wert sind, zählt auch das Kloster Sankt Anna von Rohia, wo wir mit Pater Macarie Motogna gesprochen haben.



    Das Kloster Sankt Anna von Rohia befindet sich an einem ganz besonderen Ort, an der Spitze eines Hügels, in 550 m Höhe, in einem Fichten- und Eichenwald. Wer nach Rohia kommt, kann zuerst die neue Kirche des Klosters besuchen, die auch sehr schön ist. Sie hat die spezifische marmaroscher Höhe, einen Vorraum im Brâncoveanu-Stil mit Gotikelementen. Es ist ein Architekturdenkmal. Danach können Sie die Bibliothek des Klosters besuchen, die 40.000 Bücher aus allen Bereichen beherbergt: Theologie, Kunst, Geschichte, Medizin, Philosophie, Literatur. Es gibt Bücher in mehreren Sprachen. Ein weiteres Merkmal ist dann die Kapelle des Klosters, eine au‎ßerordentliche Ikonostase (Bilderwand), die einmalig für Rumänien ist. Sie enthält sowohl religiöse Darstellungen als auch Portraits von Kulturschaffenden und Persönlichkeiten aus der Geschichte.“



    Zum Schluss stellen wir das Angebot eines 3-Margeriten-Touristenkomplexes vorstellen, das sich 18km von Baia Mare in 430m-Höhe am Fu‎ße des Igniş-Gebirges befindet. In der Anlage gibt es eine sehr moderne Forellenzucht mit aufgewärmten Wasser. Die Betreiber bieten eine breite Palette von Diensleistungen an, Kinderaufenthaltsorte, Spielplätze und ein breites Menü. Ab März beträgt der Übernachtungspreis das ganze Jahr über 60 Lei (~ 13 Euro) pro Person in einem Doppelzimmer, Frühstück inklusive.



    Audiobeitrag hören:



  • Maramureş

    Maramureş

    În nordul României, în Maramureş, se poate petrece oricând o vacanţă, însă acum, în prag de primăvară, natura oferă un adevărat spectacol. Vom include în traseul nostru câteva dintre cele mai cunoscute obiective, vom vorbi despre tradiţii şi obiceiuri şi vom răsfoi meniul tradiţional.



    Nu există o perioadă anume în care se recomandă vizitarea Maramureşului, însă cei care o fac înainte de cele două mari sărbători, Paşte şi Crăciun, vor fi cu siguranţă câştigaţi. De altfel, după cum am aflat de la Florentina Dospinescu, din cadrul Asociaţiei Naţionale de Turism Rural, Ecologic şi Cultural (ANTREC), este perioada în care pensiunile sunt şi cele mai solicitate. Iată de ce. De câte ori spunem Maramureş, ne gândim la încondeiatul ouălor. Ştim că acest obicei este specific zonei. Se ştie că această activitate presupune foarte multă migală, presupune cunoaşterea multor elemente creştine şi precreştine, toate îmbinate în ceea ce se cheamă oul de Paşti. În afară de acest lucru, remarcăm şi specificitatea portului popular şi toată panoplia obiceiurilor înainte cu o săptămână de Paşti. Oferim o serie de pensiuni de trei, patru margarete care depăşesc uneori calitatea serviciilor oferite de hotelurile marilor oraşe din România. Din aceste pensiuni se pot organiza foarte multe excursii, foarte multe evenimente, şi, în acelaşi timp, pensiunile sunt pregătite să primească familii cu copii şi chiar cu animale de companie.”




    Indiferent de zona în care vă veţi afla, nu trebuie să rataţi o vizită într-unul dintre atelierele meşteşugăreşti. Puteţi învăţa să încondeiaţi ouă, să ţeseţi, să lucraţi în lemn sau puteţi doar admira lucrările celor care au deprins arta unui meşteşug. La sfârşitul vizitei, puteţi achiziţiona un obiect sau vă puteţi întoarce la pensiune cu cel pe care l-aţi lucrat chiar dvs. Am aflat de la Grigore Luţai, preot paroh la Săpânţa, oferta bogată a zonei. Sunt ateliere, fiindcă la Săpânţa s-a consumat până mai ieri cea mai multă lână. Aici sunt foarte multe războaie şi se fac cergi, trăistuţe, pulovere, multe articole de îmbrăcăminte numai din lână. Clopurile, costumaţia ţărănească se aduc în magazinele noastre de artizanat. Veţi mai găsi şi icoane din lemn. Se găsesc foarte multe articole la magazinele centrale din Sighetul Marmaţiei. Vă mărturisesc că am colindat toată lumea, iar Săpânţa e frumoasă, tradiţiile sunt deosebite, oamenii sunt primitori, locurile sunt frumoase şi neafectate de exploatare. Aerul e foarte curat iar fiecare metru de pământ de aici e un dar binecuvântat de Dumnezeu.”



    Iar dacă vă place folclorul vă propunem o experienţă deosebită. Cum ar fi să locuiţi într-o casă păstrată aşa cum arăta acum 200 de ani? Este recomandarea etnologului Emilia Bumb. Case tradiţionale în care se şi locuieşte, dar care sunt pregătite să primească şi turişti români sau străini. Interiorul este specific unei case ţărăneşti, pereţii sunt albaştri, iar ferestrele mici, din lemn. Au tot ceea ce presupune o cameră ţărănească, decorate cu obiecte de interior lucrate de meşteri din localitatea respectivă sau colectate pentru a completa recuzita existentă în casa respectivă. Ele pot fi vizitate, dar pot găzdui şi turişti şi sunt iniţiative locale. Sunt nişte muzee vii” în care pot fi văzute aceste obiecte, dar în care se poate pregăti şi o cină ţărănească, o masă cu bucate tradiţionale din localitatea respectivă.”



    Nu vă aşteptaţi la o cină modestă. Belşug, acesta e cuvântul care caracterizează bucătăria maramureşeană. Gazdele îşi ademenesc oaspeţii cu mese pline de pe care nu va lipsi mamaliga cu urdă, cu ceapă friptă, sarmalele cu păsat, plăcinta creaţă sau turtiţele de mălai. Vă veţi putea bucura şi de colacii împletiţi sau cartofii copţi cu usturoi.



    În Maramureş veţi putea admira şi renumitele biserici din lemn, cu turle înalte, dintre care opt au fost incluse în patrimoniul UNESCO. La fel ca şi cele din Bucovina, fiecare e unicat. Sunt biserici ortodoxe din lemn construite în stil gotic, care fascinează prin picturi. De asemenea, biserica de la mănăstirea Peri din Săpânţa este cunoscută ca fiind cea mai înaltă biserică de lemn din România şi una dintre cele mai înalte construcţii de lemn din lume. Printre obiectivele pe care nu ar trebui să le rataţi se numără şi mănăstirea Sf. Ana de la Rohia, unde am vorbit cu părintele Macarie Motogna. Mănăstirea Sf. Ana de la Rohia este aşezată într-un loc cu totul aparte, pe coama unui deal, la o altitudine de 550 de metri, într-un codru de fag şi stejar şi cine vine la Rohia poate vizita prima dată biserica nouă a mănăstirii, foarte frumoasă, cu înălţimea maramureşeană specifică, cu pridvor brâncovenesc, cu elemente gotice. Este un monument de arhitectură. Apoi, poate vizita biblioteca mănăstirii, care numără 40.000 de cărţi din toate domeniile: teologie, artă, istorie, medicină, filozofie, literatură. Cărţile sunt scrise în mai multe limbi. Apoi, un alt obiectiv este paraclisul mănăstirii, cu un iconostas de excepţie, unic la noi în ţară prin lucrarea în scene. Este atât cu scene religioase, cât şi cu portrete, oameni de cultură şi personalităţi istorice.”



    Încheiem rubrica de astăzi cu oferta unui complex de trei margarete, situat la 18 km de Baia Mare, la o altitudine de 430 de metri, la poalele muntelui Ignis. În cadrul complexului se găseşte şi o păstrăvărie foarte modernă, cu incubaţie proprie. Gazdele oferă o gamă completă de servicii, loc pentru copii, spaţii de joacă şi un meniu foarte divers. Din martie, pe tot parcursul anului preţul de cazare este de 60 de lei (~13 euro) de persoană, pe noapte, în camera dublă, cu mic dejun inclus.

  • 14.02.2013

    14.02.2013


    Economie – Sur les trois derniers mois de l’année 2012, le PIB roumain a progressé de 0,2% par rapport au trimestre précédent, a annoncé jeudi l’Institut National de la Statistique. La croissance économique n’a été que de 0,2% par rapport à 2011, en raison notamment de la faible production agricole, de la baisse des investissements et du faible taux d’absorption des fonds européens. S’y ajoutent l’instabilité politique interne et la crise internationale. L’économie roumaine a toutefois évité le retour à la récession, que certains analystes avait anticipé suite à la baisse enregistrée au troisième trimestre. En 2013, les autorités tablent sur une croissance d’environ 1,5%.






    Agriculture – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, participe ce jeudi, à Nürnberg, en Allemagne au débat « L’Agriculture écologique — à l’horizon 2020 », organisé dans le cadre de la plus importante Foire commerciale consacrée aux produits biologiques du monde — Biofach. Le Commissaire européen à l’Agriculture, Dacian Ciolos, y sera aussi présent. La Roumanie a d’ailleurs été désignée le « Pays de l’année » dans le cadre de cette Foire BioFach, qui réunit des exposants de 130 pays.






    Cheval – Les ministres de l’Agriculture des pays européens les plus touchés par le scandale de la viande de cheval dans des plats cuisinés – à savoir, la France, la Grande Bretagne, le Luxembourg, la Suède, la Roumanie et la Pologne — ont décidé que les enquêtes menées dans plusieurs pays de l’UE soit coordonnées par loffice européen de police, Europol. De même des contrôles ADN seront pratiqués le mois prochain sur les produits présentés comme contenant de la viande de boeuf. Les autorités de Bucarest ont vérifié les abattoirs de Roumanie initialement mis en cause, et n’ont pas trouvé d’irrégularités.






    Anniversaire – L’Athénée roumain de Bucarest fête ce jeudi son 125e anniversaire. Inauguré le 14 février 1888, l’Athénée est un édifice symbolique de la culture nationale. Relevant du style néoclassique, le bâtiment comporte des éléments spécifiques de l’architecture française de la fin du 19e siècle. Le monument figure sur la liste du Patrimoine européen.






    Tourisme – La Roumanie participe pour la 33e année consécutive à la Bourse Internationale du Tourisme de Milan, premier Salon du secteur en Italie. Cette année, la Roumanie se donne pour but de promouvoir des destinations méconnues des Italiens, telles le Delta du Danube ou la région du Maramures, dans le nord-ouest du pays. Selon le correspondant de Radio Roumanie, en 2012 près de 300 mille touristes italiens ont visité la Roumanie.






    Sport – 58 sportifs représenteront la Roumanie au Festival Olympique de la jeunesse européenne 2013, prévu du 17 au 22 février, dans le département de Brasov, au centre du pays. La Roumanie sera le mieux représentée aux compétitions de hockey, la sélection regroupant 20 sportifs. Au total, 900 sportifs de 45 pays seront en lice dans 8 épreuves : ski de fond, ski alpin, snowboard, biathlon, patinage artistique, patinage vitesse, hockey, saut à ski. L’événement est considéré comme la plus importante compétition d’hiver jamais organisée en Roumanie.