Tag: marché concurrentiel

  • Qui paie la facture d’énergie?

    Qui paie la facture d’énergie?

    Les représentants de l’Autorité nationale de
    régulation de l’énergie (ANRE) ont été convoqués au Parlement pour expliquer
    aux élus la hausse des tarifs d’électricité et de gaz en Roumanie. Les membres
    de la Commission parlementaire d’enquête souhaitent connaître les raisons de
    ces augmentations, enregistrées après la libéralisation du marché de l’électricité
    au 1-er janvier 2021 et du celui du gaz naturel au 1-er juillet
    2020. Selon la direction du Régulateur national, cette situation était
    prévisible, certes, pas au niveau actuel, les règlements européens interdisant
    aux autorités de l’Etat d’intervenir dans la fixation des prix. L’ANRE affirme
    cependant que la facture d’électricité pourrait diminuer de 15% maximum, si les certificats verts et
    la taxe de cogénération étaient payés par l’Etat au lieu des consommateurs. Une
    telle décision s’appliquerait temporairement, sur une période de six mois, afin
    d’observer l’impact sur le marché de l’énergie. A présent, tous les
    consommateurs d’électricité de Roumanie paient, en plus du prix des kilowatts,
    les certificats verts pour la production d’énergie renouvelable et une
    contribution à la cogénération de haute efficacité.

    La Commission parlementaire a
    demandé à l’ANRE de lui fournir davantage de données concernant, entre
    autres, les réglementations que le Régulateur national prépare pour faire
    diminuer les effets de la hausse des tarifs. Le ministre de l’énergie, Virgil
    Popescu, a lui aussi été invité par les députés à expliquer au plénum de la
    Chambre basse la hausse des tarifs du gaz et de l’électricité. Il a affirmé
    devant les élus que la Roumanie n’était pas la seule à se confronter à cette
    situation, qui a une dimension mondiale. Il a également expliqué que la
    Commission européenne allait mettre au point un paquet de recommandations
    concernant les mesures à prendre par les Etats membres afin de compenser les
    factures d’énergie. Antérieurement aux débats à la Chambre des députés, le
    ministre Virgil Popescu s’était exprimé devant la Commission
    parlementaire d’enquête, où il avait précisé que l’ordonnance d’urgence,
    préparée par le gouvernement pour compenser les factures plus chères, allait
    bénéficier à plus de 60% de la population. Le ministre avait également informé
    que l’Exécutif était en train de mettre au point un schéma d’aide d’Etat à l’intention
    des PME, qui devrait entrer en vigueur le 18 novembre prochain.

    Le Régulateur national recommande aux consommateurs d’électricité, qui
    paient des tarifs de service universel, de signer un nouveau contrat avant la
    fin de l’année, vu la très probable hausse des tarifs à partir du 1-er janvier
    prochain. A l’heure
    qu’il est, plus de 57% des consommateurs ont signé des contrats sur le marché
    concurrentiel, ce qui place la Roumanie sur la première place au sein de l’Union
    européenne en matière de passage du marché réglementé à celui concurrentiel.

  • 31.12.2020

    31.12.2020

    Vaccin – La campagne de vaccination
    contre le SARS CoV-2 continue en Roumanie, 5.666 personnes ayant été immunisées
    jusqu’à présent. Des effets secondaires mineurs ont été signalés dans 17 cas. Les
    autorités exhortent la population à s’informer de sources médicales officielles
    et à se faire vacciner. La présidente de la Société roumaine d’épidémiologie, Doina
    Azoicăi, est rassurante pour ce qui est de l’efficacité du vaccin Pfizer
    Biontech, utilisé en Roumanie, y compris contre des mutations du virus. Dans ce
    contexte, le nombre de nouveaux cas de COVID-19 a encore augmenté, plus de 4.300
    nouvelles infections ayant été identifiées sur un total de près de 21.500 tests
    de dépistage effectués. Depuis le début de la pandémie, la Roumanie a enregistré
    plus de 632.000 malades et plus de 15.760
    décès. À l’étranger, 7.056 ressortissants roumains ont été dépistés
    positifs au SARS CoV-2, dont 130 ont perdu la vie.




    Aide – La Roumanie a envoyé de l’aide
    humanitaire à la Croatie, dont la région de Petrinja a été frappée par une
    série de tremblements de terre. Le gouvernement de
    Bucarest a décidé mercredi de répondre ainsi à la demande des autorités croates,
    dans le contexte de l’activation du mécanisme de protection civile de l’Union
    européenne. Le convoi humanitaire, parti aujourd’hui de la ville d’Arad
    (ouest de la Roumanie) vers la Croatie, transporte des biens de première
    nécessité : containers habitables, tentes, lits, matelas et sacs de
    couchage. 30 personnes accompagnent ce convoi. Samedi, la Croatie observera une
    journée de deuil national, à la mémoire des victimes.




    Syndicats
    – Plusieurs syndicats du secteur de la défense et de l’ordre public, ainsi que
    et des greffiers de Roumanie manifestent, aujourd’hui, devant le siège du
    ministère de l’intérieur de Bucarest ainsi que devant les sièges des
    préfectures à travers le pays, contre la décision de l’Exécutif de geler les
    salaires dans le secteur public sur l’année 2021. Cette décision, adoptée hier,
    est aussi critiquée par les syndicats de la santé et des fonctionnaires du ministère
    de l’intérieur.




    Electricité – La Roumanie ouvre, à
    partir de demain, son marché de l’électricité à la concurrence, mais les
    analystes accusent les autorités d’avoir mal géré le sujet, avec pour
    conséquence une augmentation des tarifs allant jusqu’à 26% pour certains consommateurs.
    La cause en serait le manque d’information de la population, dont les
    catégories les plus menacées sont les clients du marché régulé, qui ne
    négocient aucun contrat sur le marché concurrentiel, quel que soit le
    fournisseur. Le marché régulé de l’électricité de Roumanie compte environ six
    millions de consommateurs individuels. Ceux qui négocient une offre avec un
    fournisseur devront prendre en compte une majoration maximale de 5% du tarif,
    tandis que les autres auront automatiquement un contrat de service universel, le plus cher du marché,
    quel que soit leur fournisseur d’électricité.






    Travailleurs étrangers – Le contingent de travailleurs étrangers temporaires
    recrutés sur le marché de l’emploi de Roumanie sera de 25.000 personnes en 2021,
    par rapport aux 30.000 de cette année. Le gouvernement de Bucarest a pris cette
    décision, en prenant en compte les données les plus récentes fournies par l’Inspection
    générale de l’immigration, selon lesquelles le nombre d’avis d’embauche ou de
    détachement, délivrés pour les ressortissants étrangers au cours de 10 premiers
    mois de cette année, a baissé de près de 6.000, par rapport aux plus de 23.000
    délivrés pendant la même période de 2019. A cela s’ajoute la suppression de l’obligation,
    pour les employeurs, d’obtenir un avis d’embauche pour les ressortissants d’Ukraine,
    République de Moldova et Serbie, titulaires d’un contrat de travail à plein
    temps, de 9 mois maximum.






    Égalité des chances
    – En une seule année, la Roumanie a réussi la chute la plus brutale en
    matière de présence des femmes au gouvernement, indique une étude réalisée par
    l’Initiative pour la compétitivité. Avec une seule femme membre de l’équipe
    gouvernementale en place à Bucarest, la Roumanie chute à la 175-e place dans le
    monde, alors qu’elle en avait occupé la 102-e, se classant aussi dernière parmi
    les Etats membres de l’Union européenne. Les femmes sont absentes des
    gouvernements de 9 pays, dont l’Arabie Saoudite, le Sultanat de Brunei, la Thaïlande
    ou le Vietnam. Il existe aussi 14 Etats, tels l’Espagne, la Finlande, l’Autriche,
    la Suède, la France ou le Canada, où les femmes détiennent au moins la moitié
    des portefeuilles ministériels.


    Brexit – Le Royaume Uni se sépare définitivement
    de l’Union européenne, cette nuit, à 1 heure (heure de Bucarest). L’accord
    post-Brexit a enfin été signé mercredi par la présidente de la Commission
    européenne, Ursula von der Leyen, et
    par le président du Conseil européen, Charles Michel. Le document a été
    approuvé par le parlement britannique et devra être ratifié par le Parlement
    européen et par les parlements nationaux des 27. Grâce à cet accord,
    Londres et Bruxelles n’appliqueront pas de taxes sur la circulation des
    marchandises entre les deux parties.