Tag: marché de Noël

  • Les marchés de Noël de Bucarest

    Les marchés de Noël de Bucarest

    Le principal marché de Noël de Bucarest, Place de la Constitution

     

    Le principal marché de Noël a ouvert ses portes le 29 novembre, Place de la Constitution, devant le fameux Palais du parlement, au cœur de la ville. C’est le plus grand et les plus prisé, qui réunit chaque année des maîtres artisans et des producteurs locaux venus des quatre coins de la Roumanie dans ses 130 chalets en bois. Parmi ses attractions, mentionnons la grande roue panoramique, la maison du Père Noël, une zone pour les DJ et une grande scène pour les concerts déjà traditionnels, dont un concert extraordinaire, prévu le 24 décembre, de l’Orchestre métropolitain de Bucarest accompagnés des plus grands artistes du moment. Une journée spéciale intitulée « Silent Day » sera consacrée aux enfants en situation de handicape, durant laquelle toutes les lumières seront éteintes et le volume sonore réduit pour que ces jeunes puissent aussi profiter de ce moment et vivre la magie des fêtes de fin d’année, à leur façon. Le marché de la Place de la Constitution est ouvert en semaine de midi à 22h et en weekend de 10 à 22h, et ce jusqu’au 26 décembre.

     

    « West Side Christmas Market » dans le quartier de Drumul Taberei

     

    Direction le quartier de Drumul Taberei, dans l’ouest de la capitale, qui propose à ses habitants le marché de Noël appelé « West Side Christmas Market », ouvert du 28 novembre au 27 décembre. Un mois durant lequel les organisateurs du célèbre festival de musique électronique « Untold » et la mairie du 6e arrondissement de Bucarest ont préparé une multitude de surprises pour les visiteurs : de dizaines de milliers de petites lumières, un grand sapin de Noël joliment décoré, des personnages issus des contes de fées, des concerts et la liste n’est pas terminée. Petits et grands sont attendus pour glisser sur la patinoire de 600 m², faire un tour de carrousel ou monter dans la grande roue. Des jeux en réalité virtuelle montreront aux enfants la route des rennes du Père Noël, alors que les adultes sont invités à goûter à un bon vin chaud et autres produits du terroir. Tout cela est à découvrir du lundi au vendredi de 14h à 22h30 et de 11h à 23h tous les samedis et les dimanches.

     

    « Laminor Winter Wonderland » dans le 3e arrondissement

     

    De l’autre côté de la capitale, la mairie du 3e arrondissement propose le marché « Laminor Winter Wonderland ». Ouvert dans les anciennes halles Laminor, ce marché se déroule à l’intérieur et à l’extérieur et est conçu autour de 5 thématiques : le Pôle Nord, la Forêt Magique, Noël Tropical, le Cirque de Noël et L’île. La grande roue ne manque pas non plus à l’appel et s’y ajoutent le petit train du Père Noël, des ballons à air chaud, 150 zones pour les cadeaux et des espaces-restauration. Tout comme pour les autres marchés, l’entrée y est libre. A noter que la Halle Laminor est un bâtiment historique classé au patrimoine national, construit en 1938 par l’un des plus grands architectes roumains, Horia Creangă. Elle fut en son temps une des plus grandes halles industrielles de Roumanie. Elle a récemment été restaurée et accueille désormais toutes sortes d’événements. (trad. Valentina Beleavski)

  • Les deux premiers marchés de Noël de cet hiver

    Les deux premiers marchés de Noël de cet hiver

    « Christmas Unboxed » à Sibiu

     

    Direction la Transylvanie tout d’abord, à Sibiu, ville qui s’enorgueillit d’avoir le premier marché de Noël jamais organisé en Roumanie, devenu depuis le plus grand et le plus aimé des Roumains et des touristes étrangers en égale mesure. Le maché de Sibiu a vu le jour en 2007, lorsque la ville a été Capitale européenne de la culture. Depuis, Sibiu est devenu une véritable « Capitale de Noël ». Chaque année, des centaines de maîtres artisans et producteurs locaux en tout genre s’installent plusieurs semaines durant sur sa Grand Place. Et cette année n’y fait pas exception. Sous le titre « Christmas Unboxed », le marché de Sibiu a ouvert ses portes le 15 novembre et propose une multitude d’attractions à ses visiteurs. Les 120 cabanes en bois recèlent des cadeaux intéressants, des produits d’artisanat, des décorations pour le sapin ou la maison et, bien sûr, des produits du terroir, comme les traditionnelles brioches-cozonac. Cette année, le marché de Sibiu a été agrandi et s’étale aussi sur la Petite Place et la Place Huet du centre historique de a ville.

     

    Parmi les nouvelles attractions de cette édition mentionnons la Maison du Père Noël avec son Ascenseur Magique qui transporte les petits dans un monde de contes de fées. S’y ajoute un chalet en bois massif, spécifique de la région du Tyrol, construit même dans un atelier d’Autriche. Le chalet se trouve sur la Petite Place de Sibiu. Et c’est toujours sur la Petite Place que vous trouverez « Santa’s Land » – « Le pays du Père Noël » rempli d’attractions pour les enfants, comme le petit train et le carrousel. Pour les projections multicolores sur les bâtiments historiques de la ville, rendez-vous toujours sur la Petite Place de Sibiu.

     

    Sans doute, tout le monde voudra visiter le marché de Sibiu, alors sachez que cette année, pour la première fois, les organisateurs mettent à disposition des touristes des bus au départ de Bucarest. C’est le « Sibiu Christmas Shuttle » qui circule les deux premiers weekends de décembre. Cette 17e édition du marché de Noël de Sibiu vous attend jusqu’au 5 janvier 2025.

     

    Craiova – un des meilleurs marchés de Noël d’Europe

     

    Et c’est toujours le 15 novembre qu’a été inauguré le marché de Craiova, dans le sud de la Roumanie. Des milliers de personnes sont venues voir s’allumer les innombrables petites lumières, Place Mihai Viteazul (Michel le Brave) du centre-ville. Les projections sur la façade du Palais Administratif n’ont pas manqué, ni les feux d’artifices, ni le spectacle de vidéo-mapping sur le Lycée Carol Ier.

     

    Déjà récompensé de 4 prix pour être un des meilleurs marchés de Noël d’Europe, le marché de Craiova ne cesse de grandir et ni d’innover. Cette année, il propose plusieurs nouvelles attractions, dont la plus haute luge volante en Europe de l’Est, l’ascenseur du Père Noël, des cabanes inspirées des films de science-fiction.

     

    Les attractions classiques n’y manquent pas non plus : la grande roue vous offrira un panorama superbe du centre-ville, le carrousel et les petits trains feront la joie des plus jeunes visiteurs, la montagne-russe, la patinoire et les films en réalité virtuelle enchanteront les ados, et tout le monde est invité à gouter aux délicieux produits traditionnels. Tout cela – au milieu des décorations renvoyant aux contes de fées et de plus de 2 millions de petites lumières brillantes. Tout cela est à découvrir à Craiova jusqu’au 5 janvier 2025.

     

    Voici pour les deux premiers marchés de Noël qui se sont empressés d’ouvrir leurs portes aux visiteurs. Les Bucarestois devront attendre le 29 novembre pour se régaler au marché de Noël de la Place de la Constitution, devant le Palais du Parlement. Bientôt, d’autres foires ouvriront leurs portes partout en Roumanie et nous vous en tiendrons au courant. Entre temps, n’hésitez pas à rechercher ces marchés sur Internet, ils ont tous des sites dédiés et des pages sur réseaux sociaux. Il suffit de taper « targ de Craciun » et le nom de la ville et – hop ! vous serez transportés dans cet univers magique aux goûts et sonorités roumaines ! (Trad. Valentina Beleavski)

  • Les plus beaux marchés de Noël de Roumanie

    Les plus beaux marchés de Noël de Roumanie

    SIBIU


    Nous
    commençons par le marché de Noël le plus ancien de Roumanie, celui de Sibiu, en
    Transylvanie, au cœur même du pays. En fait le marché de Sibiu a été le tout
    premier jamais ouvert en Roumanie, en 2007 lorsque la ville détenait le titre
    de Capitale européenne de la Culture. Depuis, le marché de Noël de Sibiu est
    devenu une véritable tradition et attire de plus en plus de visiteurs chaque
    année, étant considéré comme un des plus beaux de Roumanie mais aussi d’Europe.


    Cette
    année, le marché de Noël a ouvert ses portes sur la Grand-Place très, très
    tôt, le 17 novembre dernier et il attend ses visiteurs jusqu’au 2 janvier
    2024. Pour la première fois, la cour du Palais Brukenthal accueille elle aussi
    plusieurs stands, mais uniquement jusqu’au 27 décembre. Ce nouveau site se veut
    une alternative tranquille à la Grand-Place qui devient à chaque fois une
    véritable fourmilière, notamment en fin de semaine. Vous y êtes accueillis par
    les maîtres artisans de la zone, par plusieurs pâtissiers de Sibiu et de Cluj.
    Rendez-vous aussi au bar, pour des cocktails ou du vin chaud et bien d’autres
    surprises culinaires.


    Au
    total plus de 110 exposants sont sur place au centre-ville de Sibiu, tous les
    jours de 10 h du matin jusqu’à 22h, pour vous présenter leurs produits faits
    maison, faits à la main ou leurs produits du terroir pour tous les goûts. Les
    enfants sont bien servis eux aussi. Ils peuvent profiter de la patinoire en
    plein air, de la Grande Roue panoramique, de l’Atelier du Père Noël ou encore
    du petit train touristique.


    Le
    marché de Noël de Sibiu dispose même d’un site Internet en roumain, en anglais
    et en allemand. Entrez donc sur targuldecraciun.ro pour découvrir le plan du
    marché, les boutiques, les horaires, une superbe galerie de photos et aussi une
    webcam qui vous montrera en temps réel ce qui se passe sur la Grand-Place de
    Sibiu. Donc si vous ne pouvez pas vous rendre à Sibiu en cette fin de semaine,
    vous pouvez au moins voir sur Internet comment la foire se présente cette
    année. Bonne découverte !


    TIMISOARA



    Nous
    continuons par une autre Capitale européenne de la culture : Timisoara,
    ville de l’ouest de la Roumanie qui a détenu ce titre tout le long de cette
    année. Ouvert le 27 novembre dernier, le marché de Noel de Timisoara en est
    cette année à sa 26e édition et il se veut le plus grand marché de
    Roumanie. Il s’étale sur trois places : la Place de la Victoire, sise
    entre la Cathédrale Orthodoxe et le Théâtre national, deux bâtiments
    emblématiques de la ville, il continue sur la Place de La Liberté et la Place
    Sfantul Gheorghe. 70 maisonnettes en bois y ont été aménagées pour accueillir
    les producteurs locaux en tout genre – pâtissiers, charcutiers, artisans, pour
    ne citer que quelques-uns. Une zone gastronomique avec d’excellents produits du
    terroir fait le bonheur de tous les amateurs de gourmandises, avec notamment
    ses saucissons et ses salamis fumés, ses fromages, ses sarmale (feuilles de
    choux farcies de viande de porc hachées), ses légumes en saumure, sa polenta, ses
    grillades en tout genre, ses brioches-cozonac et l’incontournable vin chaud.

    Les enfants n’auront pas le temps de s’ennuyer : la Grande Roue
    panoramique les attend, tout comme le petit train, la patinoire ou encore
    l’atelier où l’on peut peindre et créer des décorations de Noël. Quand la nuit
    tombe un million de petites lumières éclairent le marché de Noël de Timisoara.
    La scène pour les concerts n’y manque pas non plus et accueille quelques-uns
    des meilleurs artistes du moment ainsi que des ensembles de musique et danse
    traditionnelle. Et pour s’assurer que personne ne rate ce véritable pays des
    merveilles, le marché de Noël de Timisoara restera ouvert jusqu’au 14 janvier
    2024.

    ORADEA



    Nous
    restons dans l’ouest de la Roumanie pour découvrir un autre marché de Noël pas
    comme les autres : celui d’Oradea.


    Inauguré
    le 30 novembre, le Marché de Noël d’Oradea vous donne rendez-vous Place
    Ferdinand et Place Unirii, sur les deux rives du Cris Repede. Féériquement
    éclairé, le marché a proposé cette année aussi, une multitude de surprises. Par
    exemple, une patinoire écologique a été mise en place juste devant le Théâtre
    d’Etat de la ville. Pas d’électricité ou d’eau pour cette patinoire synthétique
    composée de plusieurs grandes plaques de téflon. Peu importe, ça glisse tout
    autant ! Une cinquantaine de minutes de glissade, avec location de patins
    comprise, vous fera débourser 50 lei, soit dix euros.


    Une
    maison du Père Noël a été également mise en place où avec un peu de chance, les
    enfants ont pu donner leurs lettres au Père Noël lui-même, présent sur place
    chaque weekend.


    La
    magie des fêtes s’est complétée cette année avec des ballades en Tram d’époque,
    joliment décoré pour se transformer en ce mois de décembre, en Tram du Père
    Noël. Les billets sont vendus à bord.


    Des
    chanteurs connus du public roumain tels Nicola, Alexandra Ungureanu ou l’Orchestre de musique
    folklorique Bihorul se sont succédés sur les scènes spécialement aménagées.


    Un
    gros sapin décoré de 14.000 lumières et 300 boules colorées a dominé du haut de
    ses 16 mètres, la Place Unirii. Derrière, les organisateurs ont mis en place
    une Grande Roue panoramique pour que le public puisse s’offrir une perspective
    féérique sur le marché de Noël.


    21
    maisonnettes en bois, pleines de surprises, ont proposé aux visiteurs des objets d’artisanat, des gâteaux, des
    brioches ou du vin chaud. Pour se restaurer ou boire un verre, les
    organisateurs ont installé 13 camions food-truck, quatre caravanes avec des
    produits du terroir et trois bars à vin chaud.


    Et
    ce n’est pas tout. Cette année, nos collègues de la station privée de radio
    Radio Zu ont organisé pour la quatrième année de suite, une importante collecte
    de fonds sous le slogan « Orasul faptelor bune » « La ville des gestes généreux
    ». Une semaine durant, les 8 DJ de cette radio ont été présents sur le Marché
    de Noël pour des transmissions live, jour et nuit. Parallèlement, des artistes
    et des groupes de musique des plus
    célèbres de Roumanie sont passés en concert sur la scène installée Place
    Unirii.


    Le
    marché de Noël d’Oradea a été organisé par Visit Oradea et la Municipalité de la
    ville du 30 novembre au 26 décembre 2023. Entrez sur targuldecraciunoradea.ro
    pour en découvrir les photos !


    CRAIOVA



    Nous
    avons déjà parcouru 4 marchés de Noël d’exception de l’ouest et du centre de la
    Roumanie. Le moment est venu de découvrir celui de Craiova (sud) qui a déjà
    remporté la deuxième place du concours des plus beaux marchés de Noël, organisé
    chaque année par European Best Destinations, le site touristique officiel de la
    Commission européenne. Selon les résultats, le marché de Noël de Budapest s’est
    classée premier et celui de Metz, en France, troisième.


    Lui
    aussi ouvert très tôt cette année, le 17 novembre dernier, le marché de Noël de
    Craiova est consacré à la « La reine des neiges », une thématique inspirée du
    conte écrit par Hans Christian Andersen. C’est pourquoi la plupart des
    décorations installées Place Michel le Brave (Mihai Viteazul) sont de couleur
    blanche ou turquoise. 2 millions de petites lumières scintillent au-dessus des
    châteaux de la Reine de Neiges, qui domine du haut de son socle la grande
    patinoire. Organisé sur plusieurs zones, le marché est orné de figurines et
    autres éléments décoratifs répartis parmi les maisonnettes en bois d’où les
    visiteurs peuvent se procurer une multitude de produits spécifiques de la saison
    : plats traditionnels, vin chaud, pain d’épice, cadeaux faits à la main,
    décorations pour le sapin ou pour la maison.


    Les
    70 commerçants resteront sur place à Craiova jusqu’au 2 janvier 2024 pour
    permettre aux visiteurs de profiter au maximum de tout ce qu’ils ont à offrir.
    Et ce n’est pas tout, hormis la patinoire et les maisonnettes des artisans, un
    sapin de Noël énorme domine la Place Michel le Brave, la scène n’y manque pas
    non plus et elle accueille de nombreux artistes des plus connus, ni les ateliers
    de création pour les petits. Enfin, pas de grande roue panoramique à Craiova,
    en revanche – un énorme carrousel, haut de 40 m, décoré de 200 000 petites
    lumières et pouvant accueillir environ 140 personnes à la fois.


    BUCAREST


    Mais
    le plus grand important de Noël est à retrouver, comme d’habitude, à Bucarest,
    la capitale, du 30 novembre au 26 décembre seulement. O ne retrouve Place de la
    Constitution, devant l’emblématique Palais du Parlement. Comme à chaque fois,
    le sapin haut de 30 m n’y manque pas, les 130 maisonnettes en bois – non plus -
    avec des produits de saison en tout genre, ni la musique traditionnelle et les
    chansons de Noël. Des maîtres artisans venus des 4 coins du pays, le carrousel,
    la roue panoramique, le petit train et les mascottes – tout est là pour vous
    faire plonger tout de suite dans l’atmosphère magique des fêtes de fin d’année.


    Pourtant
    il faut dire que la capitale roumaine s’enorgueillit de plusieurs marchés de
    Noël, car les maires de plusieurs arrondissements de Bucarest ont voulu offrir
    à leurs habitants encore plus de magie.


    Par
    exemple dans le 6e arrondissement on est invités au « West Side
    Christmas Market » qui se tient dans le parc Drumul Taberei en
    collaboration avec l’équipe organisatrice du grand festival de musique UNTOLD,
    de Cluj-Napoca. Il est ouvert jusqu’au 27 décembre, mais la patinoire et les
    autres attractions restent accessibles dans le parc Drumul Taberei jusqu’au 7
    janvier. Enfin, la Mairie du 3e arrondissement de Bucarest a
    organisé, jusqu’au 2 janvier 2024, la Foire des Vacances « Laminor Winter
    Wonderland », le plus grand marché intérieur et en plein air de Roumanie. La
    halle Laminor, dernière construction du complexe industriel Malaxa
    datant de 1938, était l’une des plus grandes halles industrielles du pays, avec
    une structure métallique et une architecture moderne pour l’époque, et encore
    aujourd’hui. Ce site du patrimoine national est la création de l’un des
    architectes roumains les plus connus, Horia Creangă. Les organisateurs
    insistent toutefois pour que les visiteurs s’y rendent à pied ou en transports
    en commun afin d’éviter tout encombrement de la zone et d’éviter le stress
    qu’implique de devoir trouver une place de parking.




    Les
    marchés de Noel que nous venons de présenter ne sont pas les seuls de Roumanie.
    D’autres villes à travers le pays en organisent aussi. Par exemple, le marché
    de la Place de l’Union à Cluj-Napoca (nord-ouest) accueille les visiteurs
    jusqu’au 1er janvier 2024. La célèbre Place Sfatului (du Conseil), au cœur de
    Brașov, ville à l’architecture médiévale et aux paysages de montagne, accueille
    un marché de Noël ouvert jusqu’au 7 janvier 2024. Le Marché Central de Suceava
    (nord) attire le public jusqu’au 7 janvier avec un marché de Noël où les
    artisans locaux exposent des créations traditionnelles. Et à Iaşi, la grande
    ville de Moldavie (nord-est), le marché de la Place de l’Union met en avant les
    artisans, la musique live et les jeux de lumière. Le marché se déroule sur
    plusieurs artères principales de la ville jusqu’au 8 janvier. Enfin, La Place
    des roses, à Târgu Mureş (centre), accueille le marché de Noël de la ville,
    ouvert jusqu’au 4 janvier.



    Voilà donc, autant de raisons de mettre la Roumanie en
    tête de liste de vos voyages en fin d’année, surtout si vous êtes des
    passionnés des marchés de Noël ! Bonne fêtes de fin d’année à toutes et à
    tous et Joyeux Noël à tous ceux qui y croient !

  • Fêtes d’hiver à Sibiu

    Fêtes d’hiver à Sibiu

    L’hiver
    bat son plein en Roumanie et la neige est tombée dans les Carpates. C’est
    pourquoi nous visitons cette semaine un des plus beaux endroits de Roumanie,
    une zone aux belles montagnes avec des sommets imposants, avec des paysages à
    couper le souffle et des villages charmants aux maisons multicolores. Nous
    sommes au département de Sibiu. Son chef-lieu, la ville de Sibiu, est une des
    plus belles de Roumanie. Et durant les fêtes d’hiver elle devient encore plus
    belle. Entre autres, parce qu’elle accueille un des marchés de Noël les plus
    impressionnants de Roumanie et d’Europe.






    Notre
    guide est Andrei Drăgan Răduleț, organisateur du marché de Noël de Sibiu. Pour
    commencer, il nous parle des débuts de cet événement à grand succès :
    « Dans sa forme actuelle, le marché de Noël de Sibiu ressemble aux marchés
    occidentaux. Ses débuts remontent à 2007, lorsque la ville a été Capitale
    européenne de la culture. Depuis, il n’a cessé de se développer. A l’époque,
    c’était le seul marché de Noël de Roumanie. Entre temps, d’autres ont ouvert
    leurs portes et nous nous en réjouissons beaucoup. On a commencé par une
    trentaine de maisonnettes en bois en 2007, pour arriver à 120 kiosques en 2019,
    notre plus grande édition. Cette année, il est plus restreint à cause de la
    pandémie : on n’a pu accueillir les producteurs que dans 80 maisonnettes.
    L’évolution de ce marché est très intéressante, surtout qu’il est devenu une
    attraction touristique incontournable de la Roumanie. De plus en plus de
    touristes nous rendent visite spécialement pour le voir. »






    Le marché
    de Noël de Sibiu est ouvert jusqu’au 2 janvier et l’accès s’y fait dans le
    strict respect des normes sanitaires en vigueur, imposées dans le contexte de
    la pandémie. Pour y accéder, il faut présenter le certificat vert numérique
    attestant la vaccination anti-Covid ou le fait d’avoir eu la maladie.






    Quoi
    d’intéressant cette année ? Réponse avec Andrei Drăgan Răduleț :
    « Normalement il y a des ateliers pour enfants – pour faire des biscuits
    ou des bougies, par exemple. Mais, cette année, ces activités ont été limitées
    aux groupes organisés par les écoles. On a pu accueillir 4 000 enfants, mais ce
    fut un peu plus compliqué et il a fallu tout bien planifier d’avance. A part
    les ateliers, on peut découvrir les produits vendus dans les 80 kiosques ou
    bien goûter à différents plats traditionnels : charcuterie, fromages,
    brioches-cozonac, douceurs sans sucre. L’essentiel est là. »








    Qu’en
    disent les touristes? Surtout qu’ils sont nombreux à se rendre à Sibiu en
    décembre spécialement pour visiter son marché de Noël : « D’abord, on a
    constaté que les touristes étrangers qui arrivent pour la première fois en
    Roumanie sont ravis de découvrir un marché semblable à ceux d’Allemagne ou
    d’Autriche. Qui plus est : ils y trouvent une multitude de produits
    représentatifs de la Roumanie. Nous avons accueilli cette année des exposants
    de 22 départements, donc on pourrait dire que c’est une Roumanie en miniature.
    Puis, les touristes sont impressionnés par la convivialité de la ville de
    Sibiu. C’est une ville très chaleureuse envers les touristes, qui n’auront pas
    le temps de s’y ennuyer. A part le marché de Noël, ils ont à leur disposition
    de nombreux musées et restaurants. Sibiu est une destination complète, en fait. »







    Effectivement,
    il y a des offres pour tous les goûts à Sibiu, que ce soit l’histoire, l’art ou
    la nature qui vous intéresse. Détails avec Mirela Gligore, porte-parole de la
    municipalité : « Nous recommandons avant tout aux touristes de
    visiter le centre historique de Sibiu. C’est un ensemble de bâtiments de
    patrimoine d’une grande valeur, formé des marchés centraux et des ruelles qui
    relient la ville d’en haut et la ville d’en bas. La municipalité investit
    tout le temps dans ces immeubles afin de les mettre en valeur. L’année dernière,
    par exemple, on a finalisé la réhabilitation de plusieurs tours des
    fortifications de la ville, les rendant au circuit touristique après avoir été
    fermées pendant des décennies. Et puis, j’invite les touristes à visiter les
    musées de Sibiu. Le complexe muséal national Brukenthal est connu en Roumanie,
    comme en Europe, surtout que ce fut le premier musée jamais ouvert en Europe du
    sud-est. De même, il ne faut pas rater le Musée de la civilisation
    traditionnelle Astra, sis en plein air. Je vous recommande aussi le Musée de la
    Pharmacie, le Musée d’Histoire, la Maison des Arts. Tous ces endroits sont
    importants pour mieux connaître la ville de Sibiu et sa culture. »







    En
    période de fête, une atmosphère magique règne au centre-ville, affirme Andrei
    Drăgan Răduleț, organisateur du marché de Noël de Sibiu : « L’atmosphère
    de Noël est partout. Au moment où l’on arrive sur la Grand Place, tout est
    envahi par la lumière. Les bâtiments sont illuminés, il y a des projections sur
    les murs, et les kiosques sont animés par des gens chaleureux. Partout on
    entend la musique de fête. Les gens s’y promènent en toute tranquillité.
    (…).»






    A ne
    pas oublier non plus la patinoire ouverte dans le cadre du marché de Noël
    de Sibiu, ni le carrousel. Les deux font la joie des petits et des grands en
    égale mesure. Si jamais vous souhaitez découvrir un marché de Noël qui n’a rien
    à envier aux marchés occidentaux et qui abonde en plus en produits et en
    traditions spécifiques de la Roumanie, n’hésitez pas à vous rendre à Sibiu. (Trad.
    Valentina Beleavski)

  • Les plus beaux marchés de Noël de Roumanie.

    Les plus beaux marchés de Noël de Roumanie.

    Tout
    d’abord à Bucarest il y en a plein, certains plus grands, d’autres plus petits.
    A part les marchés privés, le marché traditionnel, organisé par la
    municipalité, arrive cette année à sa 14e édition. Organisé Place de
    l’Université, il peut accueillir un millier de personnes tout au plus au même
    moment, en raison de la pandémie. Qui plus est, l’accès y est permis uniquement
    en présentant le certificat vert numérique, donc pour le visiter il faut être
    vacciné contre le coronavirus, avoir eu la maladie ces 6 derniers mois ou avoir
    un test PCR négatif très récent. Le tarif d’entrée varie cette fois-ci :
    le billet acheté en ligne coûte 5 lei (1 euro), alors que le billet acheté sur
    place coûte 7 lei (1,4 euros). Mais la bonne nouvelle c’est que c’est gratuit
    pour les enfants âgés de moins de 12 ans. La pièce de résistance du marché de
    Noël de Bucarest est son sapin géant, haut de 15 m et réalisé en bois et orné
    de décorations en bois sculpté, donc c’est un sapin réutilisable, durable et
    écologique. Aux dires des organisateurs, Père Noël y sera présent à compter du
    17 décembre, donc il faut vite écrire sa liste de cadeaux. Le reste on le sait
    déjà : vin chaud, desserts traditionnels, pain d’épice, cozonac, jouets,
    décorations, costumes traditionnels – tout cela est à découvrir et à
    redécouvrir sur ce marché. S’y ajoute un endroit spécial appelé Urban Christmas
    Market et destiné aux créateurs et maîtres artisans en tout genre, ainsi que le
    Classical Christmas Market, soit le premier marché de Noël de Roumanie mettant
    en valeur la musique classique des fêtes d’hiver et ouvert sur l’esplanade de
    l’Opéra national de Bucarest. A part ces grands marchés du centre-ville, il y
    en a d’autres, plus petits, ouverts dans les différents quartiers de la
    capitale, garnis aussi de patinoires.




    Un
    autre marché de Noël à ne pas rater est celui de Sibiu, superbe ville
    transylvaine sise au cœur même de la Roumanie. En fait, les marchés de Sibiu
    comptent parmi les plus beaux d’Europe. A la différence des années précédentes,
    cette fois-ci, pandémie oblige, le marché est organisé dans un périmètre clos,
    du coup il est possible d’avoir une évidence du nombre des visiteurs. A Sibiu
    aussi, on peut visiter le marché de Noël uniquement en présentant le pass
    sanitaire. Son principal point d’attraction, c’est la Grande Roue, installé sur
    la Grande Place et qui offre un superbe panorama de la ville. La patinoire n’y
    manque pas non plus. A noter que le concept de ce marché de Noël a été lancé en
    2007, lorsque Sibiu était Capitale européenne de la culture.




    Direction
    Oradea, dans l’ouest de la Roumanie. En
    décembre, la Place de l’Union d’Oradea se remplit de magie : parfum de
    cannelle, son de clochettes, chants de joie – c’est le marché de Noël, un des
    événements les plus connus de la ville. Les traditions, les concerts sur scène,
    les gourmandises n’y manquent pas non plus, alors que sous des milliers de
    petites lumières, les décorations en tout genre et les produits faits à la main
    font la joie des petits et des grands. Les enfants y sont invités pour profiter
    de la patinoire, du carrousel et autres activités intéressantes. Les gourmands
    sont bien servis eux aussi : qu’ils préfèrent le sucré ou le salé, le
    piquant ou le pimenté, il y a des produits délicieux pour tous les goûts !
    Enfin, les habitants de la ville, accompagnés par Père Noël lui-même, vous recevront
    les bras ouverts et feront de leur mieux pour rendre votre visité au Marché de
    Noël d’Oradea un des plus beaux moments de votre journée. Bref, à Noël la
    magnifique ambiance de fête s’empare de la belle ville d’Oradea !




    Les
    autres villes de Roumanie organisent des marchés de Noël tout aussi
    intéressants mais plus petits. Alors où que vous soyez – à Timisoara, Baia
    Mare, Suceava ou Oradea, vous allez profiter pleinement de la belle atmosphère
    des fêtes d’hiver.-

  • 18.11.2019 (mise à jour)

    18.11.2019 (mise à jour)

    Présidentielle — Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a finalisé l’envoi du matériel nécessaire au vote à l’étranger pour le second tour du scrutin présidentiel roumain. Selon un communiqué, 4.608.175 bulletins de vote ont été envoyés pour les 835 bureaux de vote organisés dans la diaspora, un chiffre supérieur de 100.000 à celui qui avait été demandé au premier tour. Le ministère des Affaires étrangères rappelle qu’à l’étranger, le vote pour le second tour de la présidentielle aura lieu pendant trois jours : le vendredi, 22 novembre, entre 12h00 et 21h00, et les samedi 23 et dimanche 24 novembre, entre 7h00 et 21h00. Au pays, l’élection aura lieu le dimanche 24 novembre. Le président sortant, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au pouvoir, affronte la cheffe de file du PSD, Viorica Dancila, ancienne première ministre. Au premier tour, M Iohannis a remporté près de 38% des voix, et son adversaire – 22%.



    Tourisme — La Foire de tourisme la plus importante de Roumanie a fermé ses portes dimanche à Bucarest. L’évènement a réuni agences de voyage, tour-opérateurs, autorités locales et associations des professionnels du domaine. 230 entreprises de 16 pays ont proposé des offres pour toutes les saisons, les goûts et les bourses et des rabais dépassant même les 50%. Les plus recherchés ont été les séjours pour les fêtes d’hiver en Roumanie et à l’étranger, mais aussi les vacances d’été sur la côte roumaine et bulgare, les voyages au delta du Danube, les cures dans les stations thermales et les séjours dans des villes touristiques de Roumanie.



    USR — Les membres de l’Union Sauvez la Roumanie, troisième parti du Parlement de Bucarest, sont appelés à voter en ligne jusqu’à mercredi s’ils souhaitent que le président du parti, Dan Barna, démissionne ou pas de ses fonctions. Il a déclaré qu’il avait déjà écrit sa démission, suite aux mécontentements provoqués par son faible résultat au scrutin présidentiel. Rappelons que M Barna a raté l’accès au second tour du scrutin, décrochant quelque 15% des voix. Ce score est inférieur à celui de 22% obtenu par l’Alliance USR-Plus au précédent scrutin, celui pour le Parlement européen du 26 mai.



    Commissaires — La Commission Affaires étrangères du Parlement européen a approuvé, lundi, le candidat de la Hongrie, Olivér Várhelyi, désigné à l’Elargissement et à la Politique de voisinage. A présent ambassadeur de Hongrie auprès de l’UE, M Várhelyi était le dernier des 27 candidats qui devait être approuvé par les députés européens. Après l’audition ratée du 14 novembre, ces derniers avaient demandé au candidat hongrois de répondre par écrit à certaines questions supplémentaires. En revanche, les candidats proposés par la Roumanie et par la France, Adina Valean aux Transports et respectivement Thierry Breton au Marché intérieur, ont déjà reçu l’avis positif des commissions spécialisées. S’il n’y a pas de surprises, la validation de la nouvelle équipe de la présidente élue de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sera soumise au vote du législatif communautaire en session plénière le 27 novembre, afin de démarrer son activité le 1er décembre.



    Marché de Noël — Le marché de Noël ouvrira ses portes le 28 novembre à Bucarest, et les illuminations de Noël commenceront à fonctionner aussi. Le marché de Noël, à sa 13e édition, pourra être visité jusqu’au 26 décembre. Dans les plus de 130 maisonnettes en bois décorées pour la fête, les bucarestois et les touristes pourront trouver des produits traditionnels roumains — allant des gâteaux faits maison, confitures, galettes, vin bouilli ou fromages jusqu’aux décorations de saison, aux costumes traditionnels et aux jouets. Des ateliers de création pour les enfants et une Maison du Père Noël attendent les petits. Parmi les attractions — spectacles de musique donnés par des chanteurs appréciés de musique pop et folklorique, des chorales ou des ensembles d’us et coutumes de toutes les régions roumaines. Plus d’un million de visiteurs roumains et étrangers vont voir le marché de Noël de Bucarest chaque année.



  • 15.11.2019 (mise à jour)

    15.11.2019 (mise à jour)

    Election présidentielle — Début, en Roumanie, de la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre. La campagne, elle, prendra fin le 23 novembre, à 7 heures du matin. Les deux candidats qui restent en lice sont l’actuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le PNL, et la cheffe de file du PSD et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de l’étranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, heure locale.



    USR — Le membres de l’Union Sauvez la Roumanie, la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, doivent décider si leur actuel leader, Dan Barna, reste — oui ou non — à la tête du parti. Le vote commence ce vendredi et s’étalera sur 5 jours. Pour sa part, Dan Barna a fait part de son intention de se retirer s’il perd la confiance des membres de l’USR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de l’USR s’est classé 3e, ratant la qualification au second tour.



    Justice — En Roumanie, l’ancien ministre des Finances Sebastian Vlădescu a été renvoyé devant la justice par le Parquet national anticorruption (la DNA) pour pots-de-vin et trafic d’influence, dans une affaire de corruption relative à la réhabilitation de certains tronçons de voie ferrée. Accusé de trafic d’influence, l’ancien député Cristian Boureanu a également été renvoyé devant la justice dans la même affaire. Selon un communiqué de la DNA, le dossier a trait à des infractions de corruption perpétrées entre 2005 et 2017, respectivement des paiements d’environ 20 millions d’euros par une compagnie étrangère à titre de commissions à des responsables roumains en lien avec la conclusion et l’exécution de contrats de réhabilitation de la voie ferrée.



    Commémoration — Les souffrances que les héros de la lutte anticommuniste de Roumanie ont connues ne doivent pas être oubliées, a souligné le premier ministre roumain Ludovic Orban dans un message à la cérémonie de commémoration des victimes de la révolte ouvrière anticommuniste éclatée il y a 32 ans à Brasov (centre). Nous tous, la société, les institutions, la classe politique, nous avons le devoir et la responsabilité de les apprécier et de les défendre, a ajouté le chef du cabinet de Bucarest. Rappelons-le, le 15 novembre 1987, les ouvriers d’une usine de Brasov ont protesté contre la direction et ont scandé des slogans contre le dictateur Nicoale Ceausescu. La révolte a été étouffée par la violence. Dans les jours qui ont suivi, des centaines de personnes ont été arrêtées, plusieurs n’étant jamais rentrées dans la ville. Le Parquet militaire a enquêté sur la répression qui a suivi après la révolte ouvrière. En 2018, le dossier des tortionnaires des ouvriers de Brasov a été transféré à la Section spéciale d’investigation des magistrats. Incluses dans le dossier appelé « Les crimes du communisme », les investigations des procureurs portent sur des infractions contre l’humanité, commises par les personnes qui ont agi de manière répressive systématique contre les manifestants.



    Foire — Huit compagnies roumaines ont exposé des produits et des services dans les domaines de l’électronique, des logiciels et de l’automatisation à la plus grande foire mondiale dans le domaine du développement et de la production de produits électroniques, Productonica. Elle a eu lieu à Munich du 12 au 15 novembre. Selon un communiqué du ministère de l’Economie, les hommes d’affaires roumains ont eu des rencontres avec des représentants de compagnies de production et de distribution d’Allemagne, de pays de l’UE, mais aussi non communautaires, avec des associations de profil et des représentants de la presse de spécialité. Les compagnies roumaines ont exposé aux côtés d’environ 2500 sociétés d’une cinquantaine de pays.



    Marché de Noël — Ouverture, ce vendredi, à Sibiu (centre), de son traditionnel Marché de Noël considéré comme le plus bel événement de ce type de Roumanie. Une centaine de maisonnettes en bois proposeront aux visiteurs de la Grand Place de Sibiu des cadeaux spécifiques à la saison et des plats traditionnels. Les enfants sont invités à un mini-parc d’attractions et à l’Atelier de Père Noël mais aussi sur la patinoire artificielle aménagée sur place. Arrivé à sa 13e édition, le Marché de Noël de Sibiu est devenu une véritable marque touristique du pays, attirant chaque année plus de 100.000 visiteurs de Roumanie et de l’étranger.

  • 15.11.2019

    15.11.2019

    Election présidentielle – Feu vert, en Roumanie, de la campagne électorale pour le second tour du scrutin présidentiel, prévu le 24 novembre. La campagne, elle, prendra fin le 23 novembre, à 7 heures du matin. Les deux candidats qui restent en lice sont lactuel président, Klaus Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral (PNL), et la cheffe de file du Parti Social-Démocrate (PSD) et ex-première ministre, Viorica Dancila. Selon le résultat final communiqué jeudi par le Bureau électoral central, Klaus Iohannis a remporté le premier tour du scrutin présidentiel avec 37,82% des voix, suivi par Viorica Dancila avec 22,26%. Comme au premier tour de scrutin, les Roumains de létranger auront 3 jours à leur disposition pour voter : à commencer par le vendredi 22 novembre de midi à 21h, heure locale, puis le samedi 23 et le dimanche 24 novembre de 7h du matin à 21h, locales.





    USR – Le membres de lUnion Sauvez la Roumanie (USR), la 3e formation politique au Parlement de Bucarest, doivent décider si leur actuel leader, Dan Barna, reste – oui ou non – à la tête du parti. Le vote commence ce vendredi et sétalera sur 5 jours. Pour sa part, Dan Barna a fait part de son intention de se retirer sil perd la confiance des membres de lUSR. Cette consultation survient après le premier tour du scrutin présidentiel, lors duquel le leader de lUSR sest classé 3e, ratant la qualification au second tour.



    Commémoration – Le premier ministre roumain Ludovic Orban participe ce vendredi à Brasov (centre) à la cérémonie de commémoration des victimes de la révolte ouvrière anticommuniste éclatée il y a 32 dans cette ville transylvaine. Rappelons-le, le 15 novembre 1987, les ouvriers dune usine de Brasov ont protesté contre la direction et ont scandé des slogans contre le dictateur Nicoale Ceausescu. La révolte a été étouffée par la violence. Dans les jours qui ont suivi, des centaines de personnes ont été arrêtées, plusieurs nétant jamais rentrées dans la ville. Le Parquet militaire a enquêté sur la répression qui a suivi après la révolte ouvrière. En 2018, le dossier des tortionnaires des ouvriers de Brasov a été transféré à la Section spéciale dinvestigation des magistrats. Incluses dans le dossier appelé « Les crimes du communisme », les investigations des procureurs portent sur des infractions contre lhumanité, commises par les personnes qui ont agi de manière répressive systématique contre les manifestants.



    Marché de Noël – Ouverture, ce vendredi, à Sibiu (centre) de son traditionnel Marché de Noël considéré comme le plus bel événement de ce type de Roumanie. Une centaine de maisonnettes en bois proposeront aux visiteurs de la Grand Place de Sibiu des cadeaux spécifiques de la saison et des plats traditionnels. Les enfants sont invités à un mini-parc dattractions et à lAtelier de Père Noël mais aussi sur la patinoire artificielle aménagée sur place. Arrivé à sa 13e édition, le Marché de Noël de Sibiu est devenu une véritable marque touristique du pays, attirant chaque année plus de 100.000 visiteurs de Roumanie et de létranger.



    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie affronte ce soir la Suède, dans son avant-dernier match du Groupe F des préliminaires de lEuro 2020. Le dernier match des Roumains est prévu lundi prochain, contre lEspagne. Ils ont besoin dau moins 4 points pour se qualifier dans la compétition finale. LEspagne est leader du Groupe et déjà qualifiée à lEuro 2020, avec 20 points cumulés. La Suède a 15 points, alors que la Roumanie se classe 3e, avec 14 points. Seules les deux premières équipes du groupe participeront au tournoi de lannée prochaine.



    Tennis – En tennis, le duo formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Julien Rojer affronte aujourdhui les Français Pierre-Hugues Herbert / Nicolas Mahut dans le cadre du Tournoi des champions de Londres, qui réunit les 8 meilleures paires de lannée. Mercredi, Tecau et Rojer ont vaincu le duo colombien Juan Sebastian Cabal / Robert Farah, le numéro 1 mondial. Rappelons-le, Tecau et Rojer ont remporté le Tournoi des Champions en 2015.



    Météo – Le ciel est couvert en Roumanie ce vendredi, il pleut notamment dans le sud, le centre et sur le relief. Les températures maximales de la journée iront de 9 à 18 degrés. 11 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Sibiu – ville touristique

    Sibiu – ville touristique

    Située en Transylvanie, au centre de la Roumanie, la ville de Sibiu est de nos jours une véritable source de culture et de civilisation – mais aussi de loisirs. Pendant la période des fêtes de fin d’année, elle accueille un des plus beaux marchés de Noël de Roumanie.

    Anca Nițoi, archéologue au Musée Brukenthal et spécialiste du Moyen-Âge, retrace en quelques mots l’histoire de la ville : « La ville de Sibiu a été mentionnée pour la première fois au 12e siècle, plus exactement en 1191, lorsque le Pape Célestin II lui accorde le titre de prévôté ecclésiastique. La colonisation saxonne réalisée par le roi hongrois Géza II au 12e siècle a connu plusieurs étapes et elle a visé toute la partie méridionale de la Transylvanie. Deux villes importantes prennent à l’époque un très grand essor : Sibiu et Brașov. Ayant connu un développement plus rapide, Sibiu a également eu une plus grande importance administrative au Moyen Age. Le bourg est devenu un centre ecclésiastique et c’est là que se trouvaient les plus importantes corporations productrices de marchandises. Une Université saxonne y est fondée au 15e siècle. A l’époque médiévale, la ville de Sibiu a été un véritable pôle de développement en Transylvanie – et elle l’est restée jusqu’à nos jours. La preuve : elle a été désignée Capitale culturelle européenne en 2007 – couronnement de son importance historique. »

    C’est toujours à Sibiu qu’a été ouvert au public, en 1817, le premier musée d’art de Roumanie. Le palais qui l’accueille est une construction baroque érigée entre 1778 et 1788. Il a été la résidence officielle du baron Samuel von Brukhental, le seul représentant de la communauté saxonne de Transylvanie à s’être vu assigner d’importantes fonctions au sein de l’Etat autrichien sous le règne de l’impératrice Marie-Thérèse. Les années que Samuel von Brukhental a passées à Vienne sont aussi celles où il a réuni sa collection de peinture, mentionnée en 1773 dans l’Almanach de Vienne, comme une des collections privées les plus précieuses parmi celles qu’offrait à l’époque le milieu culturel viennois.

    Alexandru Sonoc, chef du Musée d’art Brukenthal : « A présent, le musée est géré par un conseil. La moitié de ses membres sont des représentants de l’Etat, l’autre moitié est désignée par la communauté évangélique de Sibiu. C’est une forme de gestion unique en Roumanie. Les collections ayant appartenu à l’Eglise évangélique doivent être rétrocédées, mais elles seront confiées au musée et mises à la disposition du public, conformément au testament du baron, qui a voulu les rendre accessibles à tous. Influencé par les idées de son époque, qui fut celle des Lumières, le baron s’est rendu compte que ses collections pouvaient contribuer au progrès de la science, de la culture et des arts en Transylvanie et il a souhaité qu’elles puissent être accessibles aux visiteurs certains jours de la semaine. A cette fin, il a créé une fondation, obligeant l’Eglise et ses héritiers à les rendre accessibles au public. »

    En flânant dans les rues de Sibiu, on retrouve l’emblème de la ville un peu partout : sur les bâtiments, sur les vitraux, sur les ponts. Les bâtiments de la Petite Place abritaient jadis les artisans. On y remarque les vérandas et, sur les toits, les bouches d’aération en forme d’œil. Ce sont « les yeux de la ville » – dit la légende – qui veillent sur elle pendant la nuit. L’agenda culturel de Sibiu est très riche.

    Anca Nițoi, archéologue au Musée Brukenthal : « Sibiu est la capitale du théâtre de l’Est de l’Europe. Son Festival international de théâtre est le deuxième grand festival européen du genre, après celui d’Edimbourg. Arrivé à sa 25e édition, cet événement attire annuellement des centaines de milliers de touristes. Ceux qui souhaitent découvrir les traditions peuvent choisir le Festival « Les Chansons des montagnes » ou visiter le Musée Astra. Et puis, il y a le marché de Noël. Mon avis est peut-être subjectif, mais je trouve que c’est le plus beau en son genre de Roumanie, comparable à ceux de Vienne ou de Prague. »

    Comment Andrei Drăgan Răduleț, responsable de l’événement, a-t-il conçu ce marché ? : « Les organisateurs de nombre d’événements de ce genre du pays optent pour les grands spectacles. Nous avons pris, nous, le risque d’éliminer beaucoup de choses. Pour l’inauguration du marché de Noël, nous invitons à chaque fois un artiste très connu, après quoi nous nous concentrons sur le marché proprement-dit. »

    Ce qui ne signifie pas que Père Noël n’y est pas présent. Andrei Drăgan Răduleț : « Le Père Noël viendra le 23 décembre et il distribuera des cadeaux aux enfants. Il a sa petite scène, tout près du sapin, sur laquelle il monte chaque année. Un autre événement très intéressant s’y ajoute : l’Atelier de Papa Noël. C’est quelque chose de familier pour les habitants de la ville, mais pour les autres, ça peut être une nouveauté. Il s’agit d’une maisonnette spacieuse qui accueille chaque semaine des ateliers destinés aux enfants. Ce sont des ateliers atypiques, dont le plus connu est celui consacré à la fabrication artisanale de cierges et de bougies. Les enfants y apprennent la technique ancienne. Ils reçoivent une mèche qu’ils plongent dans de la cire fondue. Chacun crée les bougies qu’il souhaite, de différentes formes et couleurs. Nous avons également un atelier consacré à la décoration du pain d’épices et un autre où ils apprennent à faire des biscuits. Ceux qui souhaitent s’y initier reçoivent de la pâte, qu’ils vont modeler et cuire au four et ils emportent des biscuits en partant. »

    Si vous disposez d’un peu plus de temps, vous pouvez quitter la ville pour visiter ses alentours – Mărginimea Sibiului – connus pour ses pensions, ses fromages, ses produits artisanaux et ses traditions, encore vivantes dans la région. Mention spéciale pour le patrimoine naturel de la zone, vraiment exceptionnel et que peu de gens connaissent. La quasi-totalité de la région fait partie du réseau Natura 2000, qui protège les habitats naturels de grande valeur. (Trad. : Dominique)

  • Le marché de Noël de Bucarest

    Le marché de Noël de Bucarest

    Bien sûr que ce n’est pas la première fois que je visite un marché de Noël mais c’est pour la première fois que je suis éblouie par la richesse du Marché de Noël ouvert sur la Place de la Constitution (Piata Constitutiei), devant le Palais du Parlement.

    Au centre du marché il y a la patinoire où les enfants, mais aussi les adultes, s’amusent. Tu tombes ? Ce n’est pas grave ! Lève-toi et continue ! Et quand vous êtes fatigués vous pouvez choisir quelque chose à manger – quelque chose de salé (fromages, pommes de terre, hamburgers, saucisses, grillades) ou bien quelque chose de sucré (comme les gâteaux). Pour se réchauffer, buvez du vin chaud.

    Sur les stands il y a plein de choses à acheter ! Décorations de Noël, bijoux, peintures, objets de poterie et tout cela fait à la main ! Même les vêtements sont ornés manuellement – les chemises, les manteaux et les pantalons avec des motifs traditionnels roumains. Comme il est joli, ce manteau ! Oh là là ! Il coûte 700 lei ! Bon, pour la qualité il faut dépenser un peu plus d’argent.

    Mais où se cache le père Noël ? Pas au Pôle Nord mais dans une maisonnette en bois placée sur le Marché de Noël de Bucarest ! Tous les enfants, qui ont été sages pendant toute l’année bien sûr, peuvent y entrer, prendre une photo avec le Père Noël et lui dire leurs souhaits. Qu’est-ce que vous attendez, entrez-y !

    La nuit commencé à tomber. Le plus grand sapin que j’aie jamais vu se dresse à l’entrée du marché. De centaines de guirlandes lumineuses partent du sommet du sapin et couvrent toute la place. Le soir l’atmosphère devient plus chaude et encore plus chaleureuse grâce aux musiciens différents qui montent sur scène pour divertir le public.

    Dans un coin on peut voir la Crèche de Noël, la scène de la naissance de Jésus Christ, entouré par la Sainte Famille. Cela nous rappelle que le Noël c’est le temps de la joie qu’il faut le passer en famille. C’est le temps des réconciliations avec soi-même et avec les autres. C’est le temps de la paix. Joyeux Noël à tous ceux qui y croient ! (Jelena Vrcelj)

  • Une seule réponse contre le terrorisme

    Une seule réponse contre le terrorisme

    « Une provocation qui vise à faire dérailler le processus de normalisation des relations russo-turques et celui de paix en Syrie, celui-ci promu activement par la Russie, la Turquie, l’Iran et par d’autres pays intéressés à régler le conflit inter-syrien. A cela, il n’y a qu’une seule réponse : intensifier la lutte contre le terrorisme ». C’est par ces mots que le leader de Kremlin, Vladimir Poutine, réagissait à l’assassinat de l’amabssadeur russe à Ankara, Andrei Karlov, qui avait été tué lors du vernissage d’une exposition. Un geste soigneusement prémédité par l’agresseur, un ex policier turc.

    Peu après l’attentat, à Bucarest, l’expert en géopolitique, Alexandru Grumaz, formulait une première conclusion: la Turquie semble incapable d’assurer la protection du coprs diplomatique dans un milieu hostile du point de vue de la sécurité.

    Alexandru Grumaz : « La mort de l’ambassadeur ne représente pas uniquement la mort d’un dignitaire qui aurait dû être protégé par les forces de protection turques, c’est aussi un des problèmes d’Ankara. D’une part, avec les Etats-Unis, au sujet des alliés des Américains qui luttent contre le régime de Bashar al-Assad. D’autre part – avec la Russie. Et je vous rappelle l’incident où la Turquie avait abbatu un avion russe en Syrie. A l’heure qu’il est, la Turquie mène trois guerres en Syrie, d’où l’impossibilité de résoudre ses propres intérêts dans la zone. »

    A la différence de la situation d’il y a une année, dont parlait Alexandru Grumaz, l’assassinat de l’ambassadeur russe a rendu le dialogue entre Ankara et Moscou encore plus actuel. Le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, a même précisé que la Russie était reconnaissante pour la réaction prompte des autorités turques. A sont tour, le président turc Recep Erdogan a déclaré : « Notre relation avec la Russie est très importante pour nous et cruciale pour cette région. Par conséquent, je le dis à tous ceux qui souhaitent affaiblir nos relations : vos attentes ne se réaliseront pas ! Nous avons montré que nous respectons notre engagement et que nous le tiendrons avec la même détermination.», a martelé le président turc.

    La Turquie a déjà été la cible de plusieurs attentats, mais cet assassinat, le premier à viser un diplomate étranger, a mis en lumière une fois de plus l’urgence de trouver une solution au conflit syrien. Peu après cet incident, la Russie, la Turquie et l’Iran – des pays qui soutiennent différentes parties impliquées dans le conflit – se sont dit prêts à œuvrer pour gérer le problème.

    Le correspondant de Radio Roumanie à Moscou, Alexandr Beleavski, précise : « Les ministres des AE ont signé en première une déclaration commune, ce qui affirme l’intention du trio de prendre l’initiative politique dans la gestion de la crise syrienne, dont la solution n’est pas de nature militaire, souligne le document. Toujours en première, la Russie, la Turquie et l’Iran se sont dit prêts à médier et à devenir les garants d’un accord entre le régime de Damas et l’opposition, une intention mentionnée dans la déclaration commune, qui précise aussi que cet accord peut servir de base pour le processus politique de règlement de la crise syrienne. La déclaration soutient les décisions du Conseil de sécurité sur la Syrie et, une autre première, prend simplement note de celles du groupe international de soutien à la Syrie, incapable, selon Serguéï Lavrov, de mettre en œuvre ses décisions.»

    Le jour où l’ambassadeur russe était assassiné, un autre attentat sanglant était commis au cœur de l’Europe, à Berlin. Un poids lourd a foncé sur un marché de Noël très fréquenté. L’attaque a provoqué de la stupeur dans une ville où habite une très ancienne communauté musulmane et qui n’avait pas encore été confrontée à la menace terroriste – a déclaré pour Radio Roumanie l’ambassaeur roumain à Berlin, Emil Hurezeanu : « L’Allemagne n’est pas en état d’alerte terroriste. Malgré les attentats sporadiques, isolés, perpétrés l’été dernier dans le sud du pays, l’atmosphère de Berlin n’est pas comparable à celle de Paris ou de Bruxelles. La ville n’est pas hantée par la menace terroriste, elle n’est pas quadrillée par la police, et ainsi de suite. C’est une ville qui a résolu ses problèmes multiculturels – pour employer un euphémisme. Une forte communauté islamique vit ici depuis des dizaines d’années, la ville compte de grands quartiers turcs. Et depuis un an et demi, Berlin a accueilli un grand nombre de réfugiés du Proche Orient. Cet attentat a donc été une grande surprise qui a provoqué un choc. »

    La chancelière Angela Merkel a été accusée d’avoir contribué à la mort de ces personnes innoncentes par sa politique ouverte en matière de migration. Dans sa prise de position après l’attentat qui a endeuillé l’Allemagne, elle a reconnu que l’attaque l’avait profondément marquée. Même les partisans de la chancelière demandent des changements dans la politique allemande en matière de sécurité et d’immigration. Nous avons le devoir envers les victimes, envers toutes les personnes touchées et envers tous les Allemands, de réexaminer notre politique sécuritaire et de la modifier – estime l’Union chrétienne-sociale, parti bavarois allié de l’Union chrétienne-démocrate d’Angela Merkel.(Aut. : Corina Cristea, Trad. : Valentina Belavski, Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 02.12.2016

    A la Une de la presse roumaine 02.12.2016

    Les
    Roumains ont eu droit à 3 jours fériés cette semaine, par conséquent nous avons
    des sujets au parfum de mini-vacances aujourd’hui dans la presse nationale. Les
    journaux parlent du « cadeau que la Roumanie a reçu de la part de l’UNESCO
    à l’occasion de sa Fête nationale » et du marché de Noël de Bucarest. On dresse
    aussi le portrait du Roumain moyen et on explique pourquoi les Français aiment
    la Roumanie.

  • 01.12.2016 (mise à jour)

    01.12.2016 (mise à jour)

    Messages – Lors de la réception organisée à l’occasion de la Fête Nationale, le président roumain Klaus Iohannis a déclaré que le 1er Décembre était une invitation à l’unité, à la solidarité et à la fièrté nationale. Il a également encouragé les Roumains à ne pas douter d’eux-mêmes, ni de leur pays. Antérieurement, le premier ministre Dancian Ciolos avait publié un message dans lequel il parlait de la réalisation de la Grande Union de 1918, la considérant comme un miracle de l’histoire. A l’occasion de la Fête nationale, les Roumains ont également été félicités par le président sortant Barack Obama et par le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, dans un message à retrouver sur la page Internet du Département d’Etat de Washington. Le texte souligne l’importance du Partenariat stratégique entre les Etats-Unis et la Roumanie et le fait que Bucarest est un allié digne de confiance au sein de l’OTAN, contribuant de manière significative à la paix et à la sécurité internationale. Mercredi, l’ambassadeur de Roumanie aux Etats-Unis, George Cristian Maior, s’est entretenu avec Jackie Walorski, membre du Comité des Forces armées de la Chambre des représentants. Celle-ci a assuré que le Partenariat stratégique roumano-américain allait s’intensifier, se ciblant sur les points communs d’intérêt au cours de la future administration américaine. Son excellence George Cristian Maior a également rencontré Robert Aderholt, membre de la Commission pour la Sécurité et la coopération au sein du Congrès des Etats-Unis. A cette occasion, l’ambassadeur roumain a réitéré l’engagement ferme de Bucarest d’augmenter le budget de la Défense nationale à 2% du PIB en 2017 et de le maintenir à ce niveau pendant au moins 10 ans.

    Train royal – Le train royal qui a fait le voyage annuel traditionnel, s’est arrêté jeudi à Sibiu, au centre de la Roumanie, station terminus. Un voyage marquant cette fois-ci les 150 ans écoulés depuis la création de la Maison royale et la promulgation de la Constitution de 1866. Durant ce voyage de deux jours, la princesse Margarita, dépositaire de la couronne et le prince consort Radu de Roumanie ont été accompagnés par la princesse Marie de Roumanie, les représentants des familles royales belge et bulgare, ainsi que par des élèves médaillés aux concours internationaux, des enseignants et des personnalités de la société civile roumaine. Rappelons-le, la première Constitution de la Roumanie a été élaborée en 1866, sous le règne de Carol de Hohenzollern Sigmaringen. Elle a eu pour modèle le texte de la Loi fondamentale de la Belgique, considérée à cette époque-là comme la plus démocratique à l’échelle européenne.

    Fêtes d’hiver – Du 1er
    jusqu’au 30 décembre les Bucarestois et tous ceux qui sont de passage par la
    capitale roumaine pourront admirer les plus de 3 millions de lumières
    installées dans les rues de la ville à l’occasion des fêtes d’hiver. Elles
    s’étalent sur environ 23 km. S’y ajoute un énorme sapin de Noël, haut de 25
    mètres, placé au centre du marché de Noël de Bucarest, devenu déjà traditionnel
    et placé près du Palais du Parlement. Une centaine de maisonnettes proposant
    des produits traditionnels en tout genre, une patinoire, un carrousel et la
    Maison du Père Noël attendent les visiteurs jusqu’à la fin de cette période de
    fête. Les concerts et spectacles de danse n’y maqueront non plus. En même temps,
    une campagne caritative invite les Bucarestois à faire don de jouets et de
    livres aux enfants démunis.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera couvert sur les montagnes, le nord et le centre de la Roumanie et l’on attend de la neige. Le vent soufflera fort, les rafales pouvant atteindre les 60, voire les 75 km/h, voire 100 km/h en montagne. Les températures maximales iront de -1 à 10 degrés.

  • Offres de Noël

    Offres de Noël

    Chers amis, nous vous proposons de découvrir ensemble le monde merveilleux du Père Noël. Au cœur des grandes villes de Roumanie, les célèbres marchés de Noël ont ouvert leurs portes. Celui de Sibiu, par exemple, est un projet culturel initié par le Bureau de l’attaché aux affaires sociales de l’Ambassade d’Autriche et déroulé en coopération avec la municipalité locale. Un mois durant, habitants de l’endroit et touristes peuvent y rencontrer des exposants venus des quatre coins du pays, tandis que les enfants sont conviés à des ateliers à thème. L’offre est très variée.

    La quasi – totalité des hôtels et des pensions proposent des paquets touristiques spéciaux, comportant visites, repas traditionnels et même spectacles folkloriques. Où que vous logiez, vous ne manquerez sans aucun doute pas de vous rendre sur la Grand Place de Sibiu, qui accueille le Marché de Noël, précise Andrei Drăgan Răduleţ, organisateur de l’événement : « Cette année, la Foire de Noël de Sibiu en est à sa 9e édition. Nous avons essayé deux expériences: celle de la visite, du tour du marché en quête d’objets et de produits qui serviront de cadeaux et celle des moments agréables passés dans l’ambiance spécifique des fêtes de fin d’année. Nous souhaitons familiariser notre public avec l’habitude, déjà traditionnelle à l’étranger, de se rendre à cette foire, en fin de journée, en compagnie des collègues ou des amis, histoire de goûter à tel ou tel délice. Par ailleurs, nous avons conçu maintes attractions pour les petits, nos invités d’honneur. »

    Le Marché de Noël de Sibiu s’est ouvert par un concert de gospel, précise notre invité qui continue de nous fournir des détails sur la foire : « Nous avons installé 73 maisonnettes en bois sur la Grand Place. Le sapin de Noël s’élève au milieu de cette très belle place médiévale éclairée à l’aide d’un réseau de petites ampoules décoratives. Nous avons aménagé une aire de jeux pour enfants, qui s’appelle le Parc du Père Noël et qui regorge d’attractions: un carrousel traditionnel, un petit train qui parcourt sur les rails un chemin assez long, qui fait halte dans une gare et passe dans un tunnel. Nous avons aussi une piste pour voiturettes électriques et l’Atelier de Papa Noël, en fait une véritable maisonnette de contes de fée, couverte d’un toit rouge et blanc et aux vitres blanches. Les petits y participent à toute sorte d’ateliers de créativité. »

    Au rez-de-chaussée des maisons situées au centre-ville de Sibiu, restos, cafés et bars attendent leurs visiteurs, dans une ambiance musicale à part: cantiques de Noël, chansons traditionnelles ou jazz. Au même endroit de la ville, les édifices chargés d’histoire abritent terrasses, boîtes de nuit, pensions touristiques ou hôtels. Un de ces hôtels porte le même nom depuis 1773. Des hôtes célèbres en ont franchi le seuil, au fil du temps. Parmi eux, Franz Liszt, Johann Strauss ou Johannes Brahms. Sachez aussi que les métiers artisanaux sont à l’honneur au Marché de Noël de Sibiu, d’où la présence des maîtres artisans, affirme notre interlocuteur, Andrei Drăgan Răduleţ, manager de l’événement : « Ils travaillent le bois pour en faire maints objets décoratifs ou fonctionnels, dont des cuillères et des plateaux. Parmi les exposants on retrouve aussi un vitrier qui fabrique des boules de verre, soit sur place, soit sur commande. Le touriste présente ses propres idées de design, après quoi l’artisan les réalise dans son atelier. Un autre artisan confectionne des objets en laine feutrée. C’est très intéressant de le voir travailler selon une technique spéciale et réaliser des objets décoratifs ou des jouets en laine, comme par exemple des petites souris ou des Pères Noël. Une sélection de chants de Noël roumains ou internationaux anime l’ambiance. A compter de cette année, une attraction fort intéressante attend les visiteurs, tous les samedis. Il s’agit de la Cohorte du Père Noël, un groupe de joueurs d’instruments à vent. Habillés en Papa Noël, ils interprètent à leurs trompettes et saxophones des chansons de Noël, en se déplaçant. La foire est ouverte du 20 novembre au 3 janvier. »

    A l’instar des autres capitales européennes, Bucarest accueille elle aussi un marché de Noël, le Bucharest Christmas Market, affirme Cristina Lixandru, consultante en relations publiques chez Creart : « Ce mois est dédié aux spectacles et aux concerts donnés par des artistes et des groupes renommés, des ensembles de musique traditionnelle de différentes régions du pays. Comme chaque année, nous déroulons aussi une campagne humanitaire, sous la forme d’un marché de Noël, où les visiteurs peuvent acheter des produits du terroir. Et puis, dans sa maisonnette en bois, Papa Noël et les lutins attendent les petits. La campagne humanitaire intitulée Donne, sois bon, tu peux être, toi aussi, Papa Noël, a un caractère social. Jusqu’au 20 décembre, les gens peuvent offrir aux enfants démunis des livres et des jouets. »

    60 maisonnettes en bois sont installées dans le Marché de Noël de Bucarest. Une atmosphère de fête flotte dans l’air, grâce aussi aux récitals de troupes bien connues du public, ajoute Cristina Lixandru, consultante en relations publiques chez Creart : « Cette année, nous disposons d’un éclairage féerique, d’arcades lumineuses et de maisonnettes joliment décorées. Quant à la maisonnette de Papa Noël et de ses lutins, elle est vraiment spectaculaire. Le Bucharest Christmas Market est ouvert chaque jour jusqu’au 27 décembre, de 11h à 22h, tandis que les petits peuvent rendre visite au Père Noël de 11h à 13h et puis de 17h à 20h. » (trad. Mariana Tudose)

  • 28.11.2015

    28.11.2015


    Météo — Les inondations engendrées par les pluies tombées ces dernières heures ont affecté plusieurs localités du sud de la Roumanie. Les sapeurs – pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau des foyers et écarter les arbres abattus par le vent qui encombraient les voies carrossables. Plus de 2.600 foyers sont privés d’électricité. Les hydrologues ont lancé une vigilance orange aux crues, valable jusqu’à samedi soir, pour des rivières situés dans un comté du sud-est du pays, tandis que des cours d’eau de 20 autres départements sont concernés par une alerte jaune jusqu’à dimanche après – midi. A son tour, l’Administration nationale de météorologie a émis une vigilance pluies et neige, en vigueur jusqu’à dimanche matin sur l’ensemble du pays. Des chutes de neige sont attendues sur le relief et il pleuvra sur l’ouest, le nord et le centre, où des giboulées feront leur apparition aussi. Les températures maximales iront de 0 à 13 degrés. Il faisait 6 degrés à midi dans la capitale. Depuis vendredi soir, toute la Roumanie est concernée par une vigilance jaune. Le ministre de l’Intérieur, Petre Tobă, a déclaré que 40.000 employés et 7.300 moyens techniques étaient prêts à intervenir si la situation l’imposait. Le premier ministre Dacian Cioloş a demandé une étude de risque pour les régions systématiquement affectées par les conditions météorologiques défavorables.



    Réunion — Le premier ministre roumain Dacian Cioloş et les ministres de son cabinet se sont rencontrés aujourd’hui en séance informelle pour discuter du projet de budget 2016 et de l’absorption des fonds européens. La ministre roumaine des fonds européens, Aura Răducu, a déclaré cette semaine que la Roumanie se proposait de porter à 70% le taux l’absorption des fonds européens, d’ici la fin de l’année. Le chef du gouvernent a pour sa part affirmé que la majoration de 10 %, à partir du 1er décembre, des salaires de tous les travailleurs du secteur public n’implique aucune coupe dans les fonds destinés aux autres chapitres du budget de l’Etat, l’Exécutif devant faire des efforts pour améliorer la capacité d’absorption des fonds communautaires.



    Congrès — Les représentants des communautés roumaines du monde entier se réunissent du 29 novembre au 3 décembre à Alba Iulia et à Zlatna, villes du centre de la Roumanie, pour la XIXe édition du Congrès de lesprit roumain. L’idée d’un tel congrès a été lancée par la Ligue culturelle pour l’unité des Roumains de partout. Son but est de contribuer à faire connaître la roumanité, de renforcer les liens de la diaspora avec le pays d’origine et de déterminer les ONGs et les décideurs roumains à prêter un appui réel à leurs ressortissants vivant à l’étranger. A l’édition de cette année du Congrès sont attendues des délégations de plus de 30 pays et régions qui accueillent des communautés roumaines, ainsi que de Roumanie.



    Musique — Le violoniste et chef d’orchestre néerlandais André Rieu a lancé vendredi le DVD « Live in Bucarest », qui comporte quatre heures d’enregistrements réalisés lors des sept concerts qu’il a donnés cet été dans la capitale roumaine. Rieu a récemment fait savoir que la totalité des recettes de la vente de ce DVD serait entièrement versée aux familles des victimes de l’incendie qui s’est déclaré le 30 octobre dans le club bucarestois Colectiv et qui a fait 60 morts.



    Marché de Noël — Ouverture, vendredi soir, au centre de la capitale roumaine, du Marché de Noël, qui propose une offre fort diversifiée. Dans les 60 maisonnettes en bois installées sur la Place de l’Université, les visiteurs pourront trouver plein de choses, depuis les produits du terroir jusqu’au bijoux et aux ornements pour les fêtes d’hiver. 10.000 petites ampoules électriques illuminent la Place, tandis que 20.000 autres assurent léclairage du sapin de Noël, haut de 15 m. Un mois durant, cet endroit accueillera aussi maints spectacles et concerts. En outre, la campagne humanitaire « Offre quelque chose, sois meilleur! Toi aussi, tu peux être Père Noël » encourage les Roumains à faire don de livres et de jouets pour les enfants en difficulté. Le Marché de Noël de Bucarest compte parmi les plus importants événements de ce genre organisés en Europe.



    Boxe — Le pugiliste roumano-canadien Lucian Bute s’est dit prêt pour le match qu’il doit disputer aujourd’hui à Québec contre le Britannique James DeGale, actuel champion du monde IBF des super-moyens. Lucian Bute tentera de reconquérir son titre mondial, qu’il a conservé près de cinq ans, avant de s’incliner devant le Britannique Carl Froch en 2012.