Tag: Maren Ade

  • Producer Ada Solomon is in the race for Oscars

    Producer Ada Solomon is in the race for Oscars

    The awards gala will be held on the 26th of February at the Dolby Theatre in Los Angeles. The film, which was shot almost entirely in Romania, is the only title from 2016 to be included among the 21st century’s 100 greatest films by BBC Culture. “Toni Erdmann” was first screened in the official competition of the Cannes Festival last year, where it impressed both critics and the public.



    It won the FIPRESCI award granted by the International Federation of Film Critics and was one of the critics’ favourite for the Palme D’Or. “The recognition enjoyed by the film is overwhelming. Nominations come and go, the film will remain. The fact that, because of this international recognition, the film is watched by more and more people is the best reward for all those who worked on the film”, says Ada Solomon, the first Romanian producer to be nominated for an Oscar.



    She told us more: “For me, box office success is not the most important thing; a film should have something to say and raise questions, whether about our personal choices, the path of history or what happens in society today or in the recent past. These are the criteria by which I decide whether to get involved in a project or not. With regard to international projects, minority co-productions or foreign films in which I become involved as a producer, they are in most cases connected to Romania and a certain way of looking at Romania. I’m not interested in just any film that is set in Romania or whose plot is in some way linked to Romania. My main focus is on what the film says and how it says it, first of all through its script. Perhaps it’s about films that I would personally want to see at the cinema.”



    “Toni Erdmann” is about Winfried, an eccentric and a practical-joker who, after he retires from work, makes a surprise visit to his daughter, a career woman working on an important project in Bucharest. The prestigious American magazine “Variety” has described Maren Ade’s third feature film as a “unique study of an estranged but mutually depressive father and daughter” and a “humane, hilarious triumph.” The cast includes Peter Simonischek and Sandra Muller, Michael Wittenborn, Thomas Loibl, Trystan Putter, Hadewych Minis and Lucy Russell, as well as the Romanian actors Vlad Ivanov, Ingrid Bisu, Alexandru Papadopol and Victoria Cocias.



    The co-producer of the film, Ada Solomon once again: “I have always been interested in the topic of uprooting, in the life of those luxury nomads, the highly-skilled experts who have jobs far from their families, from their friends, far from the culture they have grown up in. I am interested in the way that kind of uprooting affects those people emotionally. I looked at the expat community in Romania, and I also wanted to turn that into a movie topic, as it seems to me people talk so much about the world we live in and about the way we ignore ourselves as human beings at the expense of some ideals that we pursue and that only provide financial security and status. But those ideals fail to provide emotional security. So on the one hand, it’s about the choices we make in life, about whether we opt for building up a career or a relationship with our loved ones, about how we forget about them (and we do forget about them very often), about how often we respond to their attempts to reconnect with us and how strongly we regret there were times when we did not listen to them or we did not hear them at all.“



    Ada Solomon says she was straight away persuaded by the project initiated by Maren Ade, who researched the topic very thoroughly. With details on that, here is Ada Solomon once again: “Maren Ade is a filmmaker with a very broad vision and a clear focus on what research means. And some of the best parts of this experience, which lasted for almost two and a half years, were that I got to become more familiar with the documentary and with researching and preparing a topic, and the way she chose to document her screenwriting and how long the research activity took her, so that everything should be as credible as possible and rely on a realistic structure. And all along we exchanged hundreds of thoughts, we had countless talks, she spent a lot of time in Romania. It goes without saying that her extensive research work actually began at home, as she read stuff published in Romania, but also materials published in the international press.“



    Alongside Cristian Mungiu’s feature film “Graduation,” “Toni Erdmann” has been nominated for the French Cesar Awards in the best foreign film category.

  • En lice pour l’Oscar

    En lice pour l’Oscar

    «Toni Erdmann » (Allemagne) entre en compétition cette année pour l’Oscar du meilleur film étranger; il raconte une histoire de vie profonde et amusante à la fois, tournée presqu’intégralement en Roumanie.

    Ce long-métrage est la seule production de 2016 incluse au classement BBC Culture des 100 meilleurs films du 21e siècle. « Toni Erdmann » a été projeté en première mondiale au festival de Cannes de l’année dernière, où il a été récompensé du Prix FIPRESCI du meilleur film de la compétition officielle, étant aussi un des favoris des critiques pour la Palme d’Or. « La reconnaissance du film « Toni Eedmann» est écrasante. Les nominations viennent est passent, mais le film reste. Mais la plus grande récompense est le fait qu’il est vu par de plus en plus spectateurs grâce à sa reconnaissance internationale qui ne cesse d’augmenter », déclare Ada Solomon, la premier la productrice roumaine à entrer en lice pour un Oscar.

    Ada Solomon nous parle de la manière dont elle choisit ses projets : « Pour moi, ce n’est pas le succès commercial qui est primordial. En revanche, il faut que le film ait quelque chose à dire, qu’il soulève des questions en tout genre. Elles peuvent porter sur nos choix personnels, sur le parcours de l’histoire, sur ce qui ce passe dans la société de nos jours – voici en bref les critères selon lesquels je choisis les projets dans lesquels je m’implique. En ce qui concerne les projets internationaux, les coproductions minoritaires ou les films étrangers à la production desquels j’ai participé et qui deviennent des films avec une participation roumaine – la plupart des fois, ils sont liés à la Roumanie et partagent un certain regard sur elle. Je ne m’intéresse pas à n’importe quel film lié à la Roumanie. Je continue à mettre en premier lieu son histoire et la manière dont il la raconte, tout d’abord par son scénario, puis par ce qui pourrait attirer l’attention du public. Peut-être qu’en fin de compte il s’agit de fils que j’aimerais voir, moi, sur le grand écran. »

    « Toni Erdmann» raconte l’histoire de Wilfried, un père excentrique, arrivé à l’âge de la retraite, qui décide de rendre une visite surprise à sa fille, Inès, une femme de carrière qui travaille sur un projet important dans une multinationale de Bucarest. Selon la publication Américaine Variety, ce 3e film réalisé par Maren Ade est « une étude unique de la relation père-fille, éloignés l’un de l’autre, mais dépressifs tous les deux», « un triomphe comique de l’humanité ».

    Ada Solomon explique la manière dont elle travaille sur les films qu’elle produit : « Je m’intéresse et je me suis toujours intéressée au sujet du dépaysement, à la vie de ces nomades de luxe qui sont les spécialistes hautement qualifiés, qui travaillent loin de leurs familles, de leurs amis, de la culture dans laquelle ils ont grandi. Je m’intéresse à la manière dont ce dépaysement les touche au niveau émotionnel. J’ai suivi la communauté d’expats de Roumanie et je voulais, à mon tour, en faire un film. Parce que c’est un sujet qui parle du monde où nous vivons et de la manière dont nous abandonnons notre humanité pour des idéaux de confort financier et de statut social, sans confort émotionnel. Il s’agit des choix que nous faisons dans la vie – l’option entre une carrière et les relations avec nos proches – de la manière dont nous oublions nos proches, combien de fois nous les laissons de côté, comment nous réagissons à leurs tentatives de se rapprocher de nous et comment nous regrettons de ne pas les avoir écoutés ou entendus à certains moments. »

    Le projet de Maren Ade l’a convaincue tout de suite, avoue Ada Solomon, surtout que la réalisatrice allemande s’était très bien documentée. Selon Ada Solomon : « Maren Ade est une créatrice de cinéma avec une vision très large et une attention spéciale pour la documentation. Vu que je me suis rapprochée des documentaires et de tout ce qui est recherche et préparatifs pour un sujet, la manière dont elle a choisi de se documenter pour son scénario, le temps qu’elle lui a consacré pour que tout soit aussi vraisemblable que possible – tout cela fait partie du charme de cette expérience de presque deux ans et demi. Pendant tout ce temps, nous avons échangé des centaines d’idées, nous avons eu d’innombrables discussions, alors qu’elle a passé beaucoup de temps en Roumanie. Bien sûr, elle s’est aussi très bien renseignée depuis chez elle aussi, en lisant des ouvrages et des articles de la presse internationale sur la Roumanie».

    Notons pour terminer, qu’aux côtés du long métrage «Baccalauréat» de Cristian Mungiu, « Toni Erdmann » compte parmi les nominations aux prix Césars dans la catégorie du meilleur film étranger. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Mit Koproduzentin Ada Solomon über den Film „Toni Erdmann“

    Mit Koproduzentin Ada Solomon über den Film „Toni Erdmann“

    Der Film hatte seine Premiere im Wettbewerb des 69. Filmfestivals von Cannes. Zu seinen zahlreichen Auszeichnungen gehören der Europäische Filmpreis und eine Oscar-Nominierung. Die Rumänin Ada Solomon war Koproduzentin bei diesem mehrfach ausgezeichneten Streifen. Bei der 89. Oscarverleihung am 26. Februar kämpft der Film Toni Erdmann“ der deutschen Regisseurin Maren Ade um einen Oscar in der Kategorie Bester ausländischer Spielfilm“. Der fast vollständig in Rumänien gedrehte Streifen wurde von BBC Culture in die Liste der besten 100 Filme des 21. Jh. aufgenommen. Die Weltpremiere hatte Toni Erdmann“ 2016 in Cannes, wo er mit dem Preis der Filmkritiker- und Filmjournalisten-Vereinigung FIPRESCI für den besten Film im offiziellen Wettbewerb ausgezeichnet wurde und auch ein Favorit der Filmkritiker für die Goldene Palme war.



    Die internationale Anerkennung von »Toni Erdmann« ist überwältigend; Nominierungen bei Festivals kommen und gehen, mit der Zeit werden sie vergessen, aber der Film bleibt. Infolge der internationalen Anerkennung kommen immer mehr Zuschauer in die Kinos, um den Film zu sehen, und das ist der grö‎ßte Preis für alle Beteiligten, die bei dieser Produktion vor und hinter der Kamera ihr Bestes gegeben haben“, sagte uns die Filmproduzentin Ada Solomon, die einzige Produzentin in der Geschichte des rumänischen Kinos, die für einen Oscar nominiert wurde.



    Für mich steht der kommerzielle Erfolg nicht unbedingt an erster Stelle; der Film sollte aber eine Botschaft haben und Fragen stellen, die die Zuschuaer zum Nachdenken bringen. Es könnte dabei um unsere persönlichen Entscheidungen gehen oder um den Lauf der Geschichte oder um das, was heutzutage in unserer Gesellschaft geschieht — das wären in etwa die Kriterien, nach denen ich meine Projektauswahl treffe. Wenn es sich um internationale Produktionen und Koproduktionen handelt oder um ausländische Filme, an denen ich mich beteilige, Filme, die somit Koproduktionen mit rumänischer Beteiligung werden, so haben diese Produktionen meistens eine Verbindung zu Rumänien oder sie werfen einen Blick auf Rumänien. Ich bin aber nicht an jeden Film interessiert, der irgendwelche Verbindung zu Rumänien hat. Am wichtigsten ist für mich, was ein Film zu sagen hat, und wie er die Geschichte erzählt, was im Drehbuch steht und welche Reaktionen der Film bei den Zuschauern auslösen sollte. Letzten Endes beteilige ich mich an Filmproduktionen, die ich selbst im Kino sehen möchte.“




    In Maren Ades oscarnominierter Tragikomödie Toni Erdmann“ versucht ein zu Scherzen aufgelegter Vater in Rumänien die Beziehung zu seiner auf ihre Karriere fokussierte Tochter wiederzubeleben. Winfried Lau (Peter Simonischek) ist 65 Jahre alt, Musiklehrer und für jeden Spa‎ß zu haben. Als allerdings sein langjähriger Begleiter und treuer Hund stirbt, entschlie‎ßt er sich zu einer spontanen Reise nach Rumänien. In Bukarest, der Hauptstadt des osteuropäischen Landes, will er seine Tochter Ines Conradi (Sandra Hüller) mit seinem Auftauchen überraschen. Ines ist allerdings eine schwer beschäftigte Karrierefrau, die sich in Bukarest als Unternehmensberaterin einen Namen machen will und folglich einen Störfaktor wie Winfried ganz und gar nicht gebrauchen kann. Den Kontakt zu ihrem Vater hat sie nicht ohne Grund erkalten lassen, denn sie kennt seine Art von Humor zu Genüge. Ines’ Ablehnung stachelt Winfried jedoch nur noch mehr an: Der lebenslustige Mann will sicherstellen, dass seine ehrgeizige, rationale Tochter das Lachen nicht verlernt hat und so ersinnt er ein schillerndes Alter Ego namens Toni Erdmann, das seine Tochter aus der Reserve locken soll. (Die Übersicht stammt von moviepilot.de)



    Laut Branchenmagazin Variety war der Film eine einmalige Studie einer Vater-Tochter-Beziehung, beide depressiv und voneinander entfremdet […], ein menschlicher, wahnsinnig komischer Triumph“. Neben den Hauptdarstellern Peter Simonischek und Sandra Hüller spielen in dem Film Michael Wittenborn, Thomas Loibl, Trystan Pütter, Hadewych Minis, Lucy Russell und die rumänischen Schauspieler Vlad Ivanov, Ingrid Bisu, Alexandru Papadopol und Victoria Cociaş. Mehr dazu von der Koproduzentin Ada Solomon:



    Das Thema der Entwurzelung hat mich schon immer sehr interessiert. Es geht um das Leben der sog. ›Luxus-Nomaden‹, der hochqualifizierten Experten, die weit entfernt von ihrer Familie und Freunden, weit entfernt von der Kultur, in der sie aufgewachsen sind, leben und arbeiten. Mich interessiert, wie sie diese Entwurzelung emotionell prägt. Ich kenne viele Expats, die in Rumänien leben, ich wollte auch dieses Thema in einem Film behandeln. Es scheint mir, dass man heutzutage sehr viel über die Welt, in der wir leben, spricht, und zwar darüber, wie wir uns selbst aufgeben, um finanziellen Erfolg, alltäglichen Komfort, einen gesellschaftlichen Status zu erlangen, die uns aber keinen emotionellen Komfort bieten. Es geht um die Entscheidungen, die wir im Leben treffen, zwischen einer erfolgreichen Karriere und der Beziehung zu unseren Nächsten. Es geht darum, wie wir unsere Verwandten und Freunde vergessen, wie oft wir sie vergessen, wie oft wir auf ihre Versuche, uns näher zu kommen, eine Reaktion zeigen (oder eben nicht), und wie stark wir es bereuen, ihnen nicht zugehört zu haben.“




    Ada Solomon sagte, das gut dokumentierte Projekt der deutschen Regiseurin Maren Ade habe sie sofort überzeugt:



    Maren Ade ist eine Regisseurin, die sowohl einen breiten Blickwinkel als auch eine besondere Aufmerksamkeit bei der Dokumentation aufweist. Meine Vorliebe für den Dokumentarfilm, für die Recherche und die Vorbereitung eines Thema in Anlehnung an die Realität, sowie die Art und Weise, wie Maren Ade ihre Dokumentationarbeit durchgeführt hat, die Zeit, die sie dafür geopfert hat, damit das Ganze glaubwürdig und realistisch wird, all das trug zum Charme dieser Erfahrung bei, einer Erfahrung, die zweieinhalb Jahre dauerte. Während dieser Zeit hatten wir einen regen Gedankenaustausch und unzählige Gespräche. Maren verbrachte viel Zeit in Rumänien. Selbstverständlich hatte sie sich schon in Deutschland besonders gut dokumentiert, sie hatte viel über Rumänien gelesen, enorm viele Artikel aus der rumänischen und aus der internationalen Presse.“




    Neben dem Streifen Bacalaureat“ des rumänischen Regisseurs Cristian Mungiu wurde Toni Erdmann“ auch für einen französichen César in der Kategorie Bester ausländischer Film“ nominiert.




    Deutsch von Daniela Cîrjan

  • Producătoarea Ada Solomon, nominalizată la Premiile Academiei Americane de Film

    Producătoarea Ada Solomon, nominalizată la Premiile Academiei Americane de Film

    Toni Erdmann, în regia lui
    Maren Ade, coprodus de românca Ada Solomon, intră în cursa pentru trofeul OSCAR
    la categoria cel mai bun lungmetraj străin la cea de-a 89-a ediţie a Premiilor
    Academiei Americane de Film. Evenimentul
    va avea loc pe 26 februarie 2017 la Teatrul Dolby din Hollywood, Los Angeles.
    Lungmetrajul, filmat aproape integral în România, este singura peliculă lansată
    în 2016 inclusă în TOP 100 cele mai bune filme ale secolului 21 de către BBC
    Culture. Toni Erdmann a fost
    proiectat în premieră mondială în competiţia oficială a Festivalului de Film de
    la Cannes 2016, unde a impresionat atât presa de specialitate, cât şi
    spectatorii, fiind filmul cel mai apreciat de critici şi jurnalişti. Pelicula a
    fost recompensată cu Premiul FIPRESCI pentru cel mai bun film din competiţia
    oficială a celei de-a 69 ediţii a Festivalului Internaţional de Film de la Cannes,
    fiind una dintre favoritele criticilor la trofeul Palme D’Or. Recunoaşterea filmului Toni Erdmann este covârşitoare. Nominalizările
    vin şi se uită aşa cum apar, filmul însă rămâne. Şi faptul că în urma acestor
    recunoaşteri internaţionale filmul este văzut de tot mai mulţi spectatori este
    cea mai dorită recompensă pentru cei care au lucrat la el, declară
    producătorul Ada Solomon, primul producător din istoria cinematografiei
    româneşti care este nominalizat la prestigiosul trofeu oferit de Academia Americană
    de Film. Pentru mine, nu este primordial succesul comercial,
    în schimb, filmul trebuie să aibă ceva de spus şi să ridice nişte întrebări de
    orice natură. Pot fi despre alegerile noastre personale, despre drumul
    istoriei, despre ce se întâmplă în societate în zilele noastre sau nu de mult,
    cam acestea sunt criteriile după care aleg proiectele în care să mă implic.
    În ceea ce priveşte proiectele internaţionale, coproducţiile minoritare, sau
    filmele străine în producerea cărora mă implic şi care devin filme cu
    participare românească, acestea sunt -în cele mai multe cazuri- legate de
    România, dar şi de o anume privire asupra României. Nu orice film care se
    întâmplă aici sau care are o poveste legată de România mă interesează. Continui
    să pun pe primul loc ce spune şi cum spune un film, mai întâi prin scenariu,
    ceea ce stârneşte în spectatori. Poate că până la urmă este vorba despre filme
    pe care eu, personal, aş vrea să le văd pe marele ecran.


    TONI ERDMANN spune povestea lui Winfried, un
    tată excentric, ajuns la pensie şi pus mereu pe glume, care hotărăşte să îi
    facă o vizită surpriză fiicei sale, Ines, o femeie de carieră serioasă, care
    lucrează la un proiect important ca strateg corporatist în Bucureşti. Variety,
    prestigioasa publicaţie americană, consideră că cel de-al treilea lungmetraj al
    lui Maren Ade, un studiu unic al relaţiei tată – fiică, înstrăinaţi unul faţă
    de celălalt, dar deopotrivă depresivi, este un triumf uman, hilar. Din
    distribuţia filmului fac parte Peter Simonischek şi Sandra Hüller, Michael
    Wittenborn, Thomas Loibl, Trystan Pütter, Hadewych Minis, Lucy Russell alături
    de actorii români Vlad Ivanov, Ingrid Bisu, Alexandru Papadopol şi Victoria
    Cociaş. Ada Solomon, coproducătoare. Mă interesează şi
    m-a interesat farte tare subiectul acesta al dezrădăcinării, viaţa acestor
    nomazi de lux care sunt tehnicienii de înaltă calificare care lucrează departe
    de familia lor, de prietenii lor, de cultura în care au crescut. Mă interesează felul în care
    această dezrădăcinare îi afectează la nivel emoţional. Am urmărit comunitatea
    de expaţi din România şi voiam, la rândul meu, să transform asta într-un
    subiect de film, pentru că mi se pare că vorbeşte foarte mult despre lumea în
    care trăim şi despre felul în care ne lăsăm pe noi, ca fiinţe, pentru nişte
    idealuri care ne asigură doar un confort financiar, un statut social, dar nu ne
    asigură şi un confort emoţional. Pe de o parte, este vorba de alegerile pe care
    le facem în viaţă, între a construi o carieră şi relaţia pe care o avem cu cei
    apropiaţi, cum uităm de ei şi cât de des uităm de ei, cât de des reacţionăm la
    încercările lor de a se reapropia de noi şi cât de tare regretăm că nu i-am
    ascultat sau că nu i-am auzit în anumite momente.


    Ada Solomon spune că a
    fost imediat convinsă de proiectul regizoarei Maren Ade, care a documentat
    foarte bine subiectul Maren
    Ade este un cineast cu o viziune foarte largă şi cu o atenţie deosebită în ceea
    ce priveşte documentarea. Iar apropierea mea de documentar şi de tot ceea ce
    îneamnă cercetarea şi pregătirea unui subiect în funcţie de realitate, felul în
    care ea a ales să-şi documenteze scenariul şi cât timp i-a luat această
    documentare, astfel încât totul să fie cât mai verosimil şi să se sprijine pe o
    construcţie realistă, a fost parte din farmecul acestei experienţe, care a durat aproape doi ani şi jumătate. Iar
    în tot acest timp am schimbat sute de gânduri, am avut nenumărate discuţii, ea
    a petrecut foarte multă vreme în România. Bineînţeles a fost o documentare
    enormă făcută şi de acasă, citind şi materiale din România, şi ceea ce apare în
    presa internaţională.



    Alături de pelicula ”Bacalaureat”, regizată de
    Cristian Mungiu, ”Toni Erdmann” se numără printre nominalizările la premiile
    franceze Cesar, la categoria ”Cel mai bun film străin”.

  • Rumänisches Kino zeigt starke Präsenz bei internationalen Filmfestivals

    Rumänisches Kino zeigt starke Präsenz bei internationalen Filmfestivals

    Der rumänische Regisseur Cristi Puiu wurde auf dem 28. Internationalen Filmfestival in Triest für seine Produktion Sieranevada” mit dem Filmpreis Zentraleuropäischer Initiative ausgezeichnet. Der Preis ging dieses Jahr, laut Organisatoren, an einen Filmemacher, der die aktuelle Realität Europas und den interkulturellen Dialog interpretiert. Cristi Puiu schildert in allen seinen Filmen die aktuelle Realität Rumäniens voller Ironie, betonen anschlie‎ßend die Organisatoren. Der rumänische Regisseur war zusammen mit dem russischen Filmemacher Vitaly Mansky Ehrengast der Festspiele in Triest.



    Einen Preis ging auf dem 28. Internationalen Filmfestival auch an den rumänischen Filmemacher Adrian Silişteanu, dessen Kurzfilm Scris/nescris” (Geschrieben/Ungeschrieben”) beim Filmfestival in Triest lief. Sieranevada” wurde 42 Tage lang gefilmt und verfügte über ein Budget von 1,4 Millionen Euro. Der vierte Spielfilm von Cristi Puiu erzählt von einem Familientreffen zu Ehren des verstorbenen Vaters, 40 Tage nach seinem Tod. Dabei wird es trotzdem zu wenig über den Verstorbeben gesprochen. Wie der Regisseur erzählte, Ausgangspunkt der Produktion sei eine persönliche Erfahrung, das Familientreffen zum Gedenken seines verstorbenen Vaters. “Es ging nicht um die erste Gedenkfeier, an der ich teilnahm, vorher waren auch meine Gro‎ßeltern und andere Menschen in meinem Leben gestorben, es war aber zum ersten Mal, als ich mich von der Situation überwältigt fühlte. Wenn es dem anderen passiert, kann man es verstehen, als es mir passierte, verstand ich hingegen wiklich nicht”, sagte Cristi Puiu.



    Für manche Filmkritiker gilt die Produktion von Cristi Puiu als einer der besten rumänischen Filme. Der Streifen, der mit der Ausnahme zweier Szenen, in einer Bukarester Wohnung gefilmt wurde, beeindruckt nicht durch seine Handlung, sondern durch Bild und Dialog. Während Sieranevada” einen gro‎ßen Erfolg in Europa genie‎ßt, tritt eine rumänische Filmproduzentin im Kampf um einen Oscar in der Kategorie Bester fremdsprachiger Film” an. Es handelt sich um Ada Solomon — Koproduzentin des Spielfilms Toni Erdmann”. In der Tragikomödie der deutschen Regisseurin Maren Ade, die in Rumänien gedreht wurde, geht es um eine Vater-Tochter Beziehung. Der Film erzählt die Geschichte eines exzentrischen Vaters, der ihre Karrieretochter, die in Bukarest arbeitet, bei einem Überraschungsbesuch mit schlechten Witzen ständig nervt.