Tag: Marilena Preda-Sânc

  • Câștigătorii Premiilor Radio România Cultural 2020

    Câștigătorii Premiilor Radio România Cultural 2020

    Premiile
    Radio România Cultural, care ar fi trebuit să fie decernate în cadrul unei gale
    programată inițial să aibă loc pe scena Teatrului Odeon, au fost anunțate,
    luni, 30 martie 2020, în cadrul unei ediții speciale a emisiunii GPS Cultural.


    Câştigătorii
    premiilor speciale au fost: coregrafa
    Miriam Răducanu, care a obţinut Premiul
    de Excelenţă, Editura Humanitas,
    care a obținut premiul Radio România
    Cultural 20, compozitorul Eugen
    Doga, distins cu premiul Lux Mundi
    și pianista Adela Liculescu care a primit premiul Celebrându-l pe Beethoven.


    Coregrafa
    Miriam Răducanu, câștigătoarea Premiului de excelență a declarat:



    Sunt emoţionată şi onorată de faptul că primesc acest Premiu de Excelenţă.
    Sunteţi oameni calzi, oameni buni, oameni care înţeleg că prin cultură se pot
    salva oamenii. Că se pot vindeca răni şi, în viaţa mea, de foarte multe ori am
    fost în această situaţie. Ca atare o cunosc bine. Dar, încă o dată, vreau
    realmente să vă urez ca în vremurile astea atât de grele să puteţi totuşi
    convinge în continuare oamenii care vă aşteaptă cu interes, cu stimă în casele
    lor, în ideea şi în speranţa că, viaţa care nu e deloc simplă acum, undeva,
    rămâne pentru ei foarte interesantă. Vă urez mult, mult succes. Depinde de voi.
    Sunteţi foarte tineri şi îmi fac mari speranţe.”


    Premiile acordate sunt următoarele:


    La categoria PROZĂ: Ioana Nicolaie, pentru Cartea
    Reghinei, editura Humanitas;


    La categoria POEZIE: Angela Marcovici, pentru volumul: Jurnal scris în a treia parte a
    zilei & Soldat. Umbre ale trecutului pe câmpul de luptă, editura frACTalia


    La categoria TEATRU: regizoarea Gianina Cărbunariu – pentru un proiect
    managerial vizionar și pentru Frontal, primul spectacol montat la Teatrul Tineretului
    din Piatra Neamț;


    La categoria FILM:”Călătoria
    fantastică a Maronei” de Anca
    Damian.


    La categoria ARTE VIZUALE : Marilena Preda Sânc pentru expoziția ”Subjective
    (De)constructions”;


    La categoria ȘTIINȚĂ: Dr. Cristian Presură, cercetător la Philips Research în Eindhoven,
    Olanda, pentru cel mai vizionat canal Youtube dedicat științei;


    La categoria MUZICĂ: Filarmonica
    de Stat din Sibiu, pentru
    activitatea artistică foarte consistentă din 2019


    La
    categoria EDUCAȚIE: Asociația Telefonul Copilului – pentru
    organizarea primului Forum Național Anti-Bullying.




    Din juriu au făcut parte: Bogdan Ghiu -scriitor, traducător și critic literar,
    Radu Croitoru – manager Radio România Cultural, Adina Dragomir- redactor șef Radio România Cultural, Cristian Marica – redactor șef Radio
    România Cultural, Anamaria Spătaru -
    realizator Radio România Cultural.

  • L’art visuel au féminin

    L’art visuel au féminin

    L’art féminin est au rendez-vous aujourd’hui. Nous rencontrons, chers amis, deux artistes visuelles appartenant à deux générations différentes, qui ouvrent pour nous deux fenêtres sur l’art. Considérée comme la première artiste de Roumanie à avoir adhéré aux idées féministes, Marilena Preda-Sânc est une des plus importantes personnalités de l’art roumain contemporain.

    « Mon activité artistique a commencé en 1980. Dès ma première exposition personnelle, j’ai tenté de m’exprimer dans plusieurs domaines de l’art. C’est d’ailleurs ce qui caractérise toute ma création. J’ai beaucoup expérimenté. Les pratiques artistiques sont extrêmement diverses, depuis le dessin aux installations en passant par la peinture traditionnelle, le livre d’artiste, la photo, l’art performatif. J’ai enseigné l’art dans l’espace public, qui m’intéresse beaucoup. A mon avis, la chose la plus importante pour un artiste est la liberté : liberté de créer, de faire ce qu’il souhaite, sans être soumis à la contrainte des modes, des clichés, de tout mécanisme coercitif – qu’il soit de nature politique ou produit par la société de consommation. »

    Claudia Brăileanu est, elle, une représentante de la nouvelle génération d’artistes visuels. Chez elle, l’idée de liberté s’étend au-delà de l’espace personnel. Son activité dans le domaine de l’art s’est appuyée sur son expérience allemande. « Ce n’était pas nécessairement la liberté de créer, mais la liberté d’apprendre. Ce n’était pas une question d’ancrage dans une certaine zone ou dans un certain projet, mais de bouger, d’apprendre des choses me permettant d’explorer de nouveaux domaines de l’art. J’ai commencé par la peinture. J’ai étudié les Beaux-arts à Bucarest. Ensuite j’ai bénéficié d’une bourse à l’Académie d’Art de Leipzig. Ce fut pour moi une expérience importante, car j’ai tenté là des choses que je ne maîtrisais pas nécessairement – j’ai écrit entre autres des textes pour des performances artistiques. Dans la classe d’arts visuels dont je faisais partie on expérimentait plusieurs médias artistiques. »

    Pour la jeune génération d’artistes visuels, l’implication sociale est importante. Grâce aux possibilités pratiquement illimitées qu’offrent les nouvelles technologies aux artistes, Claudia Brăileanu s’applique à intégrer dans la peinture une esthétique née dans l’espace virtuel. « J’ai choisi entre autres le cours « Social and Humour ». C’était quelque chose de complètement nouveau pour moi. Cela m’a offert une modalité d’expression que j’ai intégrée par la suite à ma peinture. Il s’agissait d’une esthétique tout à fait différente, d’une nouvelle façon de considérer la répétition. Et j’ai essayé d’aborder le social par le biais de cette idée de répétition. Une structure qui se répète engendre un certain modèle, qui se modifie dans le temps. Par la répétition, ce modèle modifié engendre un autre différent. C’est ma démarche en peinture. »

    Retournons à Marilena Preda-Sânc, une artiste dont les œuvres ont été exposées dans des espaces prestigieux du monde : Kultur Kontakt de Vienne, Ernst Museum de Budapest, Biennale de Valparaiso, International Art Center de Kyoto, Galeria Propaganda de Varsovie ou Kunsthalle de Nürnberg. Jeune artiste dans les années ’70-’80, Marilena Preda-Sânc a découvert les idées féministes de l’époque.

    « Lorsque j’ai commencé à réaliser mes premières photos et interventions, en 1982-1983, je ne savais rien du féminisme. Pourtant, il était pour moi un état intérieur extrêmement puissant, je sentais que c’était ce que je devais faire. J’ai toujours été un leader d’opinion pour les représentantes de mon genre, par affection et empathie pour les autres. D’ailleurs, c’est l’empathie que je pratique dans tout ce que je propose comme représentation visuelle et c’est ce que je souhaite faire. Après ’90, quand j’ai fait la connaissance de certaines théoriciennes comme Mihaela Miroiu, à laquelle je suis très attachée, ou Laura Grünberg, j’ai réussi à voyager, à mieux connaître le féminisme, à le comprendre. Ce fut pour moi une prise de conscience et j’ai commencé à mettre davantage en œuvre ces idées. C’est ce qui m’a valu l’étiquette de « féministe ».

    Pourtant, je ne comprends pas le féminisme sous la forme agressive qu’il a revêtue dans les années ’70. Je vois plutôt sa dimension éco-féministe, une sorte d’écologie en profondeur, que je considère essentielle. » Marilena Preda-Sânc et Claudia Brăileanu offrent au public deux visions différentes de l’expérience quotidienne ou culturelle, deux « versions » de l’art visuel… au féminin. (Trad. : Dominique)

  • Visuelle Künste in Rumänien: feministische Ansätze

    Visuelle Künste in Rumänien: feministische Ansätze

    Marilena Preda-Sânc ist interdisziplinäre bildende Künstlerin und Professorin an der Nationalen Universität der Künste Bukarest. Seit 1980 wurde ihre Arbeit international bei Museen, Festivals, Konferenzen, Symposien, Sendeanstalten und Galerien präsentiert. Durch die Integration der traditionellen Kunstformen und der neuen Medienkunst visualisieren und untersuchen ihre Kunstwerke das Körper-Geist-Seele-Verhalten in Bezug auf Natur und den sozialen, politischen und repräsentativen Raum. Ihre künstlerische Arbeit erforscht die Feminismus-Problematik und die Frau als Anführerin aus der öko-feministischen Perspektive. Marilena Preda-Sânc ist die erste Künstlerin, die sich mit dem Thema Feminismus in Rumänien befasst hat und gilt als eine der wichtigsten zeitgenössischen Künstlerinnen Rumäniens:



    Seit meiner ersten persönlichen Ausstellung im Jahr 1980 habe ich versucht, mich mit verschiedenen künstlerischen Mitteln auszudrücken. Mein gesamtes künstlerisches Schaffen zeichnet sich durch die Vielfalt der Mittel aus. Am wichtigsten ist die Botschaft, die ich übermitteln möchte, und ich bin auf der Suche nach der besten Form des künstlerischen Ausdrucks. Die künstlerischen Mittel, die ich verwende, sind äu‎ßerst unterschiedlich, von der Zeichnung über die traditionelle Malerei, das Objekt, das Künstlerbuch, die Fotografie, bis auf die Aktion, die Performance und die Installation. Ich unterrichte auch und interessiere mich sehr für Kunst im öffentlichen Raum. Es geht dabei um alle Arten von Ereignissen, temporäre Ereignisse, einfach alles, was im öffentlichen Raum geschieht. Für einen Künstler ist Freiheit am wichtigsten, die Freiheit, morgens aufzustehen und das zu schaffen, was man will. Ein Künstler darf von Modeerscheinungen, Klischees, Ideologien oder anderen Zwangsmechanismen der Konsumgesellschaft nicht eingeschränkt werden.“




    Marilena Preda-Sânc hat ihre Arbeiten auf zahlreichen nationalen und internationalen Ausstellungen und Festivals ausgestellt und sich an Residenzen beteiligt: bei Kulturkontakt, Wien, und Franklin Furnace, New York. Ihre Videos, Gemälde, Zeichnungen, Installationen, Fotografien befinden sich in Museen oder Privatsammlungen, z.B. im Museum der Gegenwartskunst Bukarest, im Arhitekturni Muzej Ljubljana, in der Kunsthalle Nürnberg, im Albertina Museum Wien. Den ersten Kontakt mit den feministischen Ideen hatte die junge Künstlerin in den 1980er Jahren. Marilena Preda-Sânc:



    Als ich 1983 anfing, Fotografien und Interventionen zu machen, wusste ich nichts über Feminismus. Aber im Inneren spürte ich das starke Gefühl, dass ich genau das tun musste. Ich betrachtete mich immer als Meinungsbildnerin in meinem künstlerischen Genre und tat alles mit viel Einfühlungsvermögen den anderen gegenüber. Das Einfühlungsvermögen ist mein Motor, es ist präsent in allem, was ich als visuelle Darstellung schaffe. Nach 1990 lernte ich auch einige Theoretikerinnen des Feminismus kennen, Mihaela Miroiu, mit der ich mich sehr verbunden fühle, oder Laura Grünberg. Ich ging auf Reisen, beschäftigte mich intensiv mit dem Feminismus und begann ihn zu verstehen. Dadurch habe ich auch mich selbst und mein künstlerisches Schaffen besser verstanden. So wurde mir auch das Etikett »Feministin« verpasst. Ich verstehe aber den Feminismus nicht aus der aggressiven Perspektive, die vor allem in den 1970er Jahren üblich war. Ich betrachte die Welt aus der öko-feministischen Perspektive, einer tiefgehenden ökologischen Perspektive, die für mich wesentlich ist.“




    Die 1987 geborene Claudia Brăileanu lebt und arbeitet in Bukarest. Claudia Brăileanus Experimente in Malerei, Collage und Objekt gehen von der Struktur aus, die das Material sichtbar macht, von seinen Mustern und inneren Rhythmen. Die Künstlerin Claudia Brăileanu arbeitet mit Ideen wie Abweichungen, Unterbrechungen und Dekonstruktionen, spielt mit dem Subjekt und dem Objekt und vereint sie in einer Reflexion und Selbstreflexion über Dialog und Identität. Für Claudia Brăileanu, Vertreterin der neuen Generation der bildenden Künstler, hat sich der Begriff der Freiheit weit über den persönlichen Raum hinaus erweitert. Claudia Brăileanu:



    Es geht nicht unbedingt um die Freiheit, zu schaffen, sondern um die Freiheit, zu lernen. Es ist nicht unbedingt die Tatsache, dass ich nicht an einen bestimmten Bereich oder ein bestimmtes Projekt gebunden sein möchte. Es geht einfach um die Idee, spazieren zu gehen und Dinge zu entdecken, die mich zu neuen Bereichen führen, die ich erkunden und weitervermitteln kann. An der Nationalen Universität der Künste in Bukarest studierte ich Malerei, es ist der Kunstbereich, der mich am meisten interessierte, ich fühlte mich davon angezogen. Dann hatte ich eine extrem wichtige Erfahrung in Leipzig, wo ich ein Stipendium an der Kunstakademie hatte. Die Erfahrung in Leipzig war für mich besonders wichtig, weil ich dort begann, mit Dingen zu experimentieren, die für mich nicht selbstverständlich waren. Ich habe unter anderen Performance-Texte geschrieben. Wir hatten auch einen Kurs für visuelle Kunst, in dem wir mit verschiedenen Medien experimentierten. Wir arbeiteten mit Malerei, mit Objekten, mit Texten.“




    Die Einbindung in den sozialen Bereich ist auch für die jüngere Generation der bildenden Künstler sehr wichtig. Dank der unbegrenzten Möglichkeiten, die die neuesten Technologien bieten, integriert Claudia Brăileanu in ihre Malerei eine ursprünglich im virtuellen Raum erscheinende Ästhetik:



    Ich besuchte auch einen Kurs mit dem Namen »Social and Humor«. So etwas hatte ich in der Vergangenheit überhaupt nicht getan. In der Tat fand ich in diesem Zusammenhang eine bestimmte Ausdrucksweise, die ich später in meine Malereiarbeiten brachte, obwohl das, was ich in dem Kurs erlebt hatte, völlig anders war. Es war eine vollkommen andere Ästhetik, es war die Idee der Wiederholung, die für mich sehr wichtig war. Ich versuchte, die soziale Seite mit dieser Idee der Wiederholung zu behandeln. Eine sich wiederholende Struktur erzeugt ein Muster, das im Laufe der Zeit modifiziert wird, und durch Wiederholung des Musters wird wiederum ein anderes Muster generiert. Für mich ist das eine sehr organische Sache, eine Idee, die ich in meinen Malstil integriert habe. So kam ich zu dem Projekt, an dem ich seit zwei Jahren arbeite. Anfangs war es nur Malen. Später habe ich auch mit dem digitalen Teil begonnen.“




    Von den Ausstellungen Claudia Brăileanus erwähnen wir Abweichungen“, Möbius-Galerie, Bukarest (2017); Umgestalten von Landschaften“, FIVE PLUS Art Gallery, Wien (2016); Dada, adică nu!“ Jecza-Galerie, Temeswar (2016); Studio 34“, Zentrum für bildende Künste, Bukarest (2016); Mail Art“, Go Contemporary, Bukarest (2016); Tendenzen in der zeitgenössischen rumänischen Malerei“, Botschaft Rumäniens, Berlin (2015); Zweite internationale Studentenbiennale — Zeichnung, Sofia (2014).



    Die Dimensionen der alltäglichen oder kulturellen Erlebnisse, die Marilena Preda-Sânc und Claudia Brăileanu in visuelle Kunst umsetzen, werden der Öffentlichkeit aus der Perspektive zweier verschiedener Künstlergenerationen geboten. Was über die Ausdrucksmittel hinaus wichtig ist, ist genau der Dialog zwischen den beiden Epochen, zu denen die Künstlerinnen gehören.

  • Artă vizuală la genul feminin

    Artă vizuală la genul feminin

    Arta vizuală din
    România se remarcă prin valenţele pe care le-a căpătat în diferite epoci
    istorice. Cenzura din perioada
    comunistă şi libertatea de exprimare câştigată odată cu evenimentele din
    decembrie 1989, presiunea de a rămâne tributar într-un domeniu al artei vizuale
    şi libertatea de a te manifesta artistic în funcţie de propriile credinţe,
    toate acestea au influenţat profund generaţiile de ieri şi de azi.


    Considerată primul artist care a abordat problema
    feminismului în România, Marilena Preda-Sânc este în egală măsură apreciată
    drept unul dintre cei mai importanţi artişti români contemporani. Marilena Preda-Sânc: Practica mea artistică începe în 1980. Încă
    de la prima mea expoziţie personală, am încercat să mă exprim în mai multe medii
    artistice. Cred că ceea ce caracterizează întreaga mea creaţie artistică este
    acest lucru. M-a interesat foarte mult mesajul şi ceea ce vreau să transmit şi
    să găsesc forma de expresie artistică cea mai bună. În acest sens, am
    experimentat. Practicile artistice sunt extrem de diverse, de la desen, la
    pictură tradiţională, obiect, carte de artist, fotografie, acţiune,
    performance, instalaţie. Am predat şi sunt extrem de preocupată de arta în
    spaţiul public. Aceasta înseamnă toate tipurile de manifestări, de evenimente cu
    caracter temporar, tot ceea ce se întâmplă în spaţiul public. Ce consider a fi
    cel mai important pentru un artist este libertatea. Libertatea de a crea, de a
    se trezi dimineaţa şi a face ceea ce îşi doreşte. Să fie mai puţin constrâns de
    mode, de clişee, de întregul mecanism coercitiv, fie că este ideologic, fie că
    este generat de societatea consumistă.


    Pentru Claudia
    Brăileanu, reprezentantă a noii generaţii de artişti vizuali, ideea de
    libertate s-a extins cu mult dincolo de spaţiul personal. Experienţa din
    Germania i-a conturat activitatea din domeniul artei vizuale. Nu neapărat libertatea de a crea, cât libertatea de a învăţa. Nu e
    neapărat faptul că nu aş vrea să fiu legată de o anumită zonă sau de un anumit
    proiect. Pur şi simplu, ideea de a mă putea plimba şi de a afla lucruri care,
    într-un fel, să mă ghideze către noi zone pe care să le explorez şi să le duc
    mai departe. Venind din domeniul picturii, am început să fac acest lucru
    fiindcă tocmai pictura este ceea ce m-a atras din toată sfera artei. Am studiat
    în Bucureşti, la Universitatea Naţională de Arte. A mai fost şi o altă experienţa
    la fel de importantă pentru mine, cea din Leipzig, unde am avut o bursă la
    Academia de Arte. Spun asta pentru că acolo am încercat să experimentez lucruri
    care nu îmi erau neapărat la îndemână. Am scris texte pentru performance-uri.
    Eram într-o clasă de arte vizale în care se experimentau mai multe medii. Se
    lucra pe pictură, pe obiect, chiar şi cu text.



    Implicarea în
    sfera socială este la fel de importantă şi pentru generaţia tânără de artişti
    vizuali. Datorită posibilităţilor nelimitate oferite astăzi de cele mai noi
    tehnologii, Claudia Brăileanu integrează în pictura sa o estetică apărută
    iniţial în spaţiul virtual Mi-am ales, de altfel, şi un curs care numea
    Social and Humour. Era, evident, ceva ce nu făcusem în trecut. De fapt, din tot
    acest context, am găsit o anumită modalitate de exprimare, pe care am adus-o ulterior
    în zona mea de pictură, deşi ceea ce am experimentat acolo a fost total
    diferit. Era o estetică total diferită prin modul în care am privit ideea asta
    de repetiţie, care a fost foarte importantă pentru mine, iar partea de social
    am încercat să o tratez prin ideea de repetiţie. O structură care se repetă
    generează un anumit pattern, care, în timp, este modificat.. Din nou, prin
    repetiţie, la rândul lui generează un pattern diferit. Este un lucru, pentru
    mine, foarte organic, este o idee pe care am integrat-o în demersul meu din
    pictură. Astfel am ajuns la proiectul pe care îl dezvolt în acest moment şi
    care a debutat acum doi ani. La început, era doar pictură. Ulterior, am început
    şi partea digitală.



    Marilena
    Preda-Sânc a expus în spaţii prestigioase din întreaga lume, cum ar fi Kultur Kontakt Viena, Ernst Museum
    Budapesta, Valparaiso Biennale, International Art Center of Kyoto, Galeria
    Propaganda Varşovia sau Kunsthalle Nürnberg. Ca tânăr artist format în anii
    ’70-’80, Marilena Preda-Sânc a luat contact cu ideile feministe ale
    epocii. Când am început să fac primele fotografii şi intervenţii, în 1983-1983,
    eu nu ştiam nimic despre feminism. Dar era o stare interioară, o stare
    puternică, simţeam că trebuia să fac acest lucru. Întotdeauna m-am considerat
    un lider de opinie al genului meu. Am făcut-o cu încărcătură şi cu empatie
    pentru ceilalţi. Apropo de empatie, cam asta practic şi în tot ceea ce fac ca
    reprezentare vizuală şi asta îmi doresc. Bineînţeles, după 1990, când am cunoscut
    şi nişte teoreticiene precum Mihaela Miroiu, de care mă simt efectiv ataşată,
    sau Laura Grünberg, am reuşit să călătoresc, să cunosc fenomenul, să îl
    înţeleg. Atunci am conştientizat şi ceea ce făceam şi lucrurile au devenit mai
    aplicate. Aşa m-am trezit şi cu eticheta de feministă. Nu înţeleg feminismul
    prin perspectiva agresivă, cea practicată mai ales în anii ’70, ci, aşa cum am
    şi scris sau curatoriat câte o expoziţie, mai degrabă înţeleg dimensiunea
    eco-feministă, o anumită ecologie de profunzime. O consider esenţială.



    Dimensiunile experienţei
    cotidiene sau culturale, pe care Marilena Preda-Sânc şi Claudia Brăileanu le
    transpun în artă vizuală, sunt oferite publicului din perspectiva a două
    generaţii diferite de artişti. Ceea ce este important, dincolo de mijloacele de
    expresie folosite, este tocmai dialogul dintre cele două epoci cărora artistele
    le aparţin.

  • Feminismus und weibliche Protagonisten in der rumänischen Kunst

    Feminismus und weibliche Protagonisten in der rumänischen Kunst

    Neulich veranstaltete der Verband 4Culture“ in Zusammenarbeit mit der Bukarester Filiale des Rumänischen Architektenverbandes die Debatte Istorii şi naraţiuni. Despre feminism în România“ (Geschichten und Erzählungen. Über Feminismus in Rumänien“). Andreea Căpitănescu, Gegenwartstanz-Choreographin, Kulturmanagerin und künstlerische Leiterin des Verbands 4Culture“, spricht über die Frauenpräsenz in den Performance-Künsten in Rumänien:



    Im Bereich Gegenwartstanz sind die männlichen Choreographen viel mehr zu sehen, sie sind bekannter als die Choreographinnen, auch wenn die Anzahl der Frauen, die ein Choreographie-Studium abschlie‎ßen, viel höher als die der Männer ist. Ein Grund dafür wäre, dass sowohl in den Theatern als auch in anderen wichtigen Kunsteinrichtungen oder bei wichtigen künstlerischen Ereignissen die Führungsposten und die Entscheidungsstellen überwiegend von Männern belegt werden. Es ist in der Tat viel schwieriger, sich als Frau im Bereich der Künste Gehör zu verschaffen, sichtbar zu werden. Wir reden hier von übertriebenem Stolz: Die Männer versuchen, uns einzuschüchtern, sie sind ziemlich aggressiv und auf einen solchen Machtkampf sind die Frauen nicht immer vorbereitet.“




    Es gibt aber auch Frauen, die sich im Kunstbereich bewähren und die Dinge in Bewegung setzen. Die Kulturmanagerin Andreea Căpitănescu dazu:



    Es gibt sicherlich auch wichtige Künstlerinnen und Kuratorinnen, wie zum Beispiel Valentina Iancu, die an unserer Debatte teilgenommen hat. In der Zeit, als sie Kuratorin am Nationalen Kunstmuseum Rumäniens war, versuchte Valentina Iancu, rumänische bildende Künstlerinnen zu fördern und bekannt zu machen. Es ging dabei um Künstlerinnen, die nicht einmal andere bildende Künstler kannten. Diese Frauen wurden absichtlich ignoriert oder fälschlicherweise mit politischen Bewegungen vom Anfang des 20. Jh. in Zusammenhang gebracht. Valentina Iancu hat sich bemüht, diese vergessenen Künstlerinnen vor die Öffentlichkeit zu bringen, sie hat Ausstellungen veranstaltet, hat auch ein Album herausgegeben… sie hat schon Spuren hinterlassen. Und es gibt auch andere feministische Künstlerinnen und Kuratorinnen. Seit einigen Jahren arbeite ich mit Olivia Niţiş zusammen, sie ist eine aktive Feministin und tut alles, um Künstlerinnen zu fördern. Ich kenne auch mehrere Frauen, die Kurse über Gender Studies halten und regelmä‎ßig über die Bedeutung der Frauenbildung, des freien Zugangs der Frauen zu Bildung schreiben. Sie setzen sich für die Frauen in den marginalisierten Gesellschaftsbereichen ein, sie kämpfen für Frauenrechte, sie kämpfen gegen Gewalt. Ich könnte jetzt auf Anhieb Oana Băluţă und Mihaela Miroiu erwähnen, aber es gibt viele andere Künstlerinnen, wie zum Beispiel Marilena Preda-Sânc, die ihrerseits versuchen, andere Frauen weiterzubilden und weniger bekannte Aspekte der Frauendiskriminierung in den Mittelpunkt zu bringen.“




    Valentina Iancu ist Expertin für visuelle Künste, Kulturjournalistin und selbsterklärte Feministin. Für sie ist der Feminismus mit der Definition des ursprünglichen Konzepts eng verbunden, er ist eine Bewegung, die fest daran glaubt, dass Frauen und Männer gleiche Rechte genie‎ßen müssen“. Darüber hinaus gibt es aber auch viele Nuancen, denn jeder kann diese Bewegung gemä‎ß der persönlichen Grundsätze und Ideologien interpretieren. Valentina Iancu:



    In Rumänien ist der neoliberale Feminismus vorwiegend, das ist der Feminismus, der von den amerikanischen Forschern als »wei‎ßer Feminismus« definiert wird. Der sog. »wei‎ße Feminismus« kümmert sich vor allem um die Probleme der Frauen, die die Mehrheit der Bevölkerung ausmachen, und neigt dazu, andere Schichten und andere Erfahrungstypen zu ignorieren. Auch in der Kunst spielgelt sich vor allem dieser »akademische Feminismus« in den Werken und den Aktionen der meisten rumänischen Künstlerinnen wider. Eines finde ich aber interessant: Neulich gruppierten sich mehrere junge Künstlerinnen in eine etwas radikalere Initiative, um eine neue Frauenzeitschrift herauszugeben. Die erste Auflage der Zeitschrift »CUTRA« [zu deutsch in etwa: »DIE HINTERHÄLTIGE« – Anm. d. Red.] wurde am 1. Dezember vorgestellt. Ziel der Zeitschrift »CUTRA« ist, zum ersten Mal in Rumänien die Grundsätze des intersektionellen Feminismus bekannt zu machen. Es geht darum, dass eine Frau mit vielen verschiedenen Problemen konfrontiert wird, je nachdem, welcher ethnischen Gemeinschaft sie angehört. Eine Frau definiert ihre Identität nach vielen Kriterien, nicht nur dadurch, dass sie weiblich ist.“




    Was die Präsenz von Frauen im Bereich der visuellen Künste angeht, so ist die Situation etwa dieselbe wie im Bereich Theaterregie. In den Kunstuniversitäten gibt es sehr viele Studentinnen, aber nach dem Abschluss haben es Frauen viel schwieriger, eine Karriere zu starten. Frauen werden fast immer verdächtigt, dass sie eines Tages die Kunst beiseitelassen und sich für die Familie entscheiden würden. Die Expertin für visuelle Künste Valentina Iancu dazu:



    Wir haben den Eindruck, dass es mehr Künstlerinnen gibt, aber wir sehen sie nicht, zumindest nicht in den Strukturen, wo viel Geld zu Verfügung steht und viel Macht ausgeübt wird. Die Künstlerinnen entdecken wir am Rande des Geschehens, wir sehen, wie sie ums Überleben, um einen Platz in der Öffentlichkeit kämpfen. Bei den älteren Generationen ist das Problem deutlicher, wir sprechen von etablierten männlichen Künstlern im Alter von 60–70 Jahren, die in ihrer Karriere ein gewisses Niveau erreicht haben, und von weiblichen Künstlerinnen in demselben Alter, die zur gleichen Zeit debütiert, genauso viel gearbeitet und genauso oft ausgestellt haben, und leider nicht dieselbe Anerkennung genie‎ßen.“




    Die Debatte bleibt weiterhin offen. Andreea Căpitănescu, Gegenwartstanz-Choreographin, Kulturmanagerin und künstlerische Leiterin des Verbands 4Culture“, ist aber der Meinung, die rumänische Gesellschaft sei noch nicht offen genug für solche Debatten. Die meisten Männer im Kulturbereich schmunzeln vor sich hin, wenn sie von Veranstaltungen über Feminismus hören. Das Thema sei für sie, leider, immer noch etwas Frivoles.

  • EXplore: Internationales Tanzfestival bringt namhafte Künstler nach Bukarest

    EXplore: Internationales Tanzfestival bringt namhafte Künstler nach Bukarest

    EXplore Festival — Bucharest International Contemporary Dance and Performance Festival ist das grö‎ßte Event Rumäniens, das dem zeitgenössischen Tanz gewidmet wird. Die Festspiele erfreuen sich in Rumänien einer langen Tradition, zwischen dem 6. und dem 20. Oktober findet das Festival bereits zum 13. Mal statt. Das Festival wird vom Kulturverband 4Culture und WASP Studios organisiert. Das diesjährige Event steht unter dem Motto Voices“. Festivalintendantin Andreea Căpitănescu erläutert:



    Die Rolle solcher Festspiele ist nicht nur, dem Zweck ‚pleasure and entertainment‘ zu dienen… Die Rolle der Festspiele ist hauptsächlich, die lokale Szene und das Publikum an die jüngste Entwicklung im Bereich weltweit anknüpfen zu lassen. Wir organisieren ein internationales Festival und versuchen dem rumänischen Publikum gro‎ße Namen der europäischen Tanzszene näher zu bringen. Deswegen stehen die diesjährigen Festspiele unter dem Zeichen Voices/Stimmen und das ist ein wichtiges Thema für uns, weil jede Veranstaltung, jede Kunstinstallation, jeder Film und jede Debatte den Künstlern neue Themen vorschlägt, die für sie von Interesse sein können.“




    Laut Andreea Căpitănescu bietet das Festival dieses Jahr ein ausgewogenes Angebot, das sowohl Tanz- und Performance-Aufführungen als auch Kunstinstallationen, Tanz- und Kunstfilme enthält:



    Wir zeigen auch Filme, die wir voriges Jahr in Zusammenarbeit mit der Nationalen Kunstuniversität »George Enescu« aus Iaşi produziert haben. Wir legen viel Wert darauf, den jungen Studenten und Choreographen in Bukarest die Möglichkeit anzubieten, zusammenzukommen und zusammen Filmprojekte zu entwickeln. Es ist zudem besonders wichtig für uns, Künstler im Bereich der visuellen Kunst und des zeitgenössischen Tanzes zusammenzubringen. Zu unseren Gästen zählen Iosif Király und Matei Bejenaru, der auch Kurator einer Filmausstellung ist, die Künstlerinnen Marilena Preda-Sânc und Wanda Mihuleac mit einem besonderen Dialog über die Alternativszene in Rumänien und Frankreich vor und nach der Wende. Es handelt sich um ein Gespräch, das uns zahlreiche Informationen über die Kunstszene vor 1989 bieten wird. Es gibt wenig Recherchen über diese Zeit, deswegen finde ich einen solchen Dialog zu diesem Thema besonders wichtig. Eröffnet wurden die Festspiele mit einer Aufführung von Mårten Spångberg, ein Künstler der die zeitgenössische Tanzszene in den letzten 25 Jahren umdefiniert hat.“




    Der schwedische Choreograph Mårten Spångberg hat das Festival mit der Tanzaufführung Digital Technology“ eröffnet, die die Rolle der digitalen Technologie in unserem Alltag thematisiert und zum Nachdenken anregt. Spångberg hat zudem den ersten Workshop im Bereich der künstlerischen Forschung und internationaler Zusammenarbeit RAW Practices in Performance Art“ organisiert. Das Seminar fand in Bukarest im Rahmen der Festspiele statt und brachte rumänische Tanzkünstler in den Vordergrund. Am 8. Oktober luden die Organisatoren im Nationaltheater Bukarest zur Tanzaufführung Self portrait camouflage“ der französischen Künstlerin Latifa Laabissi ein. Voriges Jahr war die Künstlerin beim berühmtem MoMa Museum in New York aufgetreten.



    Die internationalen Festspiele EXplore bringen Künstler aus Frankreich, Schweden, Portugal und Kroatien nach Bukarest zusammen.