Tag: Marioupol

  • 100 jours de guerre en Ukraine

    100 jours de guerre en Ukraine

    Des milliers de civils tués ou blessés, des millions de réfugiés, des villes détruites — voilà à quoi ressemble l’Ukraine 100 jours après le début de l’invasion russe. Le continent européen a été déstabilisé une seconde fois (comme si la pandémie n’avait pas suffi !). L’Union européenne a approuvé six trains de sanctions contre la Russie, l’ordre géopolitique mondial est bouleversé, et l’économie internationale est affaiblie. Pendant tout ce temps, le leader du Kremlin, Vladimir Poutine, défie le monde et continue de mener les hostilités contre les Ukrainiens. La Russie occupe actuellement environ 20 % du territoire de l’Ukraine. Cette dernière estime à environ 15 000 le nombre de crimes de guerre présumés, qu’elle enquête.



    Depuis le début de l’invasion, le 24 février dernier, Kiev a été lourdement bombardée, mais elle n’a pas pu être conquise. Kherson, ville proche de la Crimée précédemment annexée par les Russes, devint le 2 mars la première grande ville conquise. Kharkiv, la deuxième ville la plus importante du pays, est elle aussi constamment pilonnée. Les négociations politiques bilatérales semblent dépourvues de finalité. En avril, des images du massacre de Boutcha ont fait le tour de la planète. La ville de Marioupol, qui relie la Crimée aux régions séparatistes de l’est de l’Ukraine, tombe après des combats dramatiques à l’aciérie Azovstal.



    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky envoie constamment des messages d’encouragement à ses soldats et demande l’aide de la communauté internationale. Les États-Unis, le G7, l’OTAN et l’Union européenne vont à la rescousse, mais resserrent également leurs rangs pour se défendre. L’Ukraine souhaite rejoindre l’UE, tandis que la Suède et la Finlande veulent adhérer à l’OTAN. Moscou pratique un chantage avec l’Occident, menaçant de suspendre ses livraisons de gaz. Les récoltes céréalières massives de l’Ukraine ne peuvent plus être exportées, avec une crise alimentaire qui se profile à l’horizon et qui devrait affecter les pays les plus vulnérables du monde. Et l’image des 100 jours de guerre est loin d’être entièrement brossée !



    Un récent sondage d’opinion mené auprès des Roumains indique que plus de 71 % d’entre eux considèrent la Russie coupable de la guerre en Ukraine voisine, plus de 87 % pensent que les dirigeants russes devraient être condamnés pour crimes de guerre, et 65 % ont une bonne opinion sur le fait que l’OTAN et les États-Unis envoient plus de troupes en Roumanie à des fins défensives. Il s’agit d’une enquête pro-occidentale et pro-OTAN, de solidarité avec la ligne que l’Union européenne et l’ensemble de l’espace euro-atlantique suivent — selon des analystes de Bucarest.



    Ici, le gouvernement a continué à prendre des mesures pour soutenir les réfugiés : il a discuté, en première lecture, d’un plan national de mesures, afin que les Ukrainiens deviennent indépendants, qu’ils puissent trouver un emploi, un logement, qu’ils inscrivent leurs enfants à l’école et apprennent le roumain le plus vite possible, afin de s’intégrer rapidement. La plateforme gouvernementale d’information du pour les bénéficiaires de protection temporaire est désormais opérationnelle. Et tout cela, dans la continuité de l’immense vague d’empathie dont la Roumanie a fait preuve depuis l’arrivée des premiers réfugiés !


    (Trad. : Ligia)



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La région industrielle du Donbass en Ukraine a été complètement détruite par les forces russes, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky. Le Donbass est le principal objectif des forces russes après leur retrait des régions de Kiev et de Kharkiv. Les Russes pratiquent les bombardements massifs, y compris contre les villes, dans une tentative de briser les lignes ukrainiennes. Les bombardements russes visent pourtant des localités partout en Ukraine, une des plus touchées dernièrement étant celle d’Odessa, selon le président Zelensky. Odessa est le principal port ukrainien et il fait l’objet d’un blocus russe depuis le début de la guerre. Ce blocus empêche l’Ukraine d’exporter, ce qui affecte l’offre mondiale d’aliments et leurs prix. Par ailleurs, les derniers soldats ukrainiens restés dans l’aciérie Azovstal de la ville de Marioupol ont reçu de Kiev l’ordre de « cesser de défendre la ville », a annoncé le commandant du régiment Azov. Après la récente évacuation des civils, y compris des femmes et des enfants, qui s’étaient réfugiés dans les abris du site industriel, près de 2 000 combattants ukrainiens se sont rendus aux troupes russes depuis lundi, dont aussi des blessés, selon le dernier bilan annoncé vendredi par le ministère russe de la Défense.

  • 05.05.2022

    05.05.2022

    Ukraine – La Russie a annoncé que ses troupes allaient cesser leur tir sur les aciéries Azovstal de la ville portuaire stratégique ukrainienne de Marioupol et a promis d’ouvrir pour trois jours un couloir humanitaire pour pouvoir évacuer les civils réfugiés dans les usines, mais aussi les dernières troupes ukrainiennes qui s’y trouvent. Auparavant, le maire de la ville, Vadim Boicenko affirmait que de lourds combats se déroulaient autour des usines et que les russes utilisaient toutes les catégories d’armement. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a demandé au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres de contribuer à l’évacuation des blessés d’Azovstal. Il avait annoncé que 344 personnes avaient été évacués de Marioupol et de ses environs vers la ville de Zaporojie, située à quelque 230 kilomètres et contrôlée par les Ukrainiens. Le ministère russe de la Défense a affirmé que son armée avait simulé un tir de missiles à capacité nucléaire dans l’enclave russe de Kaliningrad, situé entre la Pologne et la Lituanie, les deux membres de l’UE et de l’OTAN. Selon la même source, les unités de combat ont également exercé des opérations déroulées dans des « conditions de radiations et de contamination chimique ». La Russie a placé en alerte maximale ses forces nucléaires, juste après son invasion de l’Ukraine, le 24 février.

    Visite – La première dame des Etats Unis, Jill Biden, fait du 5 au 9 mai une visite en Roumanie et en Slovaquie, voisines de l’Ukraine envahie par les troupes russes. Elle doit rencontrer des membres du personnel militaire et diplomatique américain, des travailleurs humanitaires, des réfugiés ukrainiens et des professeurs. Dimanche, fête des mères aux Etats Unis, Jill Biden rencontrera plusieurs mamans et enfants ukrainiens qui ont du quitter leurs maisons à cause de la guerre. Le 6 mai, l’épouse du président Joe Biden rencontrera des militaires américain sur la base aérienne de Mihail Kogalniceanu dans le sud-est, avant de se diriger vers Bucarest pour des rencontres avec des responsables roumains, des membres de l’ambassade des Etats Unis, avec des travailleurs humanitaires et avec des professeurs qui travaillent avec des enfants ukrainiens réfugiés. Le voyage de la première dame des Etats Unis inclut aussi des visites dans les villes slovaques de Bratislava, Kosice et Vysne Nemecke.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés mercredi en Roumanie a augmenté de près de 5%, selon l’Inspection général de la police aux frontières. Le 4 mai 2022, 71 mille personnes sont entrées en Roumanie, dont 8 148 ressortissants Ukrainiens. Depuis le déclenchement de l’invasion russe en Ukraine, 859 183 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité notre pays.

    Sanctions – Le sixième paquet de sanctions européennes contre la Russie vise de hauts responsables et des militaires, le secteur bancaire, les médias et institue pour la première fois un embargo sur les importations de pétrole. Selon la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, il ne sera pas facile pour l’Europe en l’absence du pétrole russe, surtout que certains Etats membres sont à 100% dépendantes. C’est pourquoi le paquet inclut aussi des exceptions et des mesures transitoires pour ces Etats.

    Chisinau – Le président du Conseil européen, Charles Michel, s’est rendu en visite à Chisinau. L’occasion pour lui de déclarer que l’UE avait le devoir de soutenir la République de Moldova. Il a précisé que Bruxelles n’excluait pas d’envoyer un soutien militaire supplémentaire à l’aide déjà convenue par l’UE, afin de porter main forte au pays sur le plan logistique et cybernétique. Charles Michel a réitéré la volonté de Bruxelles d’apporter son soutien à Chisinau dans sa gestion des flux de réfugiés venus d’Ukraine, ainsi que sur le plan économique et politique. Le porte-parole du gouvernement américain Ned Price a quant à lui rassuré la République de Moldova, voisine de la Roumanie et de l’Ukraine, en affirmant que les Etats-Unis soutenaient totalement l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, notamment sur l’ouest et le sud-ouest. Les maxima iront de 14 à 26 degrés. Ciel variable, avec peu de vent à Bucarest, où le mercure des thermomètres grimpera jusqu’à 23 degrés sous le soleil.

  • 30.04.2022

    30.04.2022

    Attaques cybernétiques – La vague d’attaques cybernétiques a qui a eu lieu vendredi en Roumanie s’est poursuivie. Le site du Directorat national de sécurité cybernétique a été également attaqué. Vendredi, les attaques cybernétiques avaient visé plusieurs institutions publiques, des partis politiques et des organisations privées. L’attaque a été revendiquée par un groupement originaire de l’est, pro-russe, qui avait attaqué en ce mois les sites d’institutions de plusieurs Etats : Estonie, Pologne, République Tchèque, Etats Unis, mais aussi ceux de l’OTAN. Selon les spécialistes, l’objectif des attaques a été de mettre hors service plusieurs sites en les surchargeant de données provenant de sources multiples.

    Ukraine – Les négociations de paix risquent d’échouer a averti l’Ukraine, alors que les forces russes ont continué les bombardements le long du front dans la Donbass. Le président ukrainien Volodymyr Zelenski a expliqué que la population était furieuse après la découverte des crimes de guerre et des atrocités commises par l’armée russe. Un millier de civils ont été trouvés décédés suite au retrait des russes de la région de Kiev, et nombre de ces civils auraient été exécutés sommairement. S’y ajoutent les civils tués par les bombardements russes, qui ont frappé de nombreux objectifs civils, y compris habitations, centres médicaux, écoles et centres culturels. Par ailleurs, le ministre russe des Affaires Etrangères, Sergueï Lavrov a déclaré que les négociations se poursuivaient mais qu’elles étaient extrêmement difficiles. Marioupol, la ville la plus touchée par la guerre a été presqu’entièrement détruite et la situation était désespérée pour les combattants et les civils se trouvant encore dans les locaux des usines Azovstal, dernier bastion ukrainien de la ville. L’armée russe poursuivait les attaques le long du front dans l’est de l’Ukraine, désormais sa principale cible, mais les forces du Kiev résistent et réussissent à repousser la majorité des attaques.

    Réfugiés – Le nombre des ressortissants ukrainiens entrés en Roumanie a baissé vendredi de 2,6% par rapport au jour précédent, fait savoir l’Inspection générale de la police aux frontières. Selon un communiqué, le 29 avril, 95.885 personnes sont entrées en Roumanie, dont 8 364 de nationalité ukrainienne. Depuis le déclenchement de la guerre, quelque 818 000 citoyens ukrainiens sont entrés en Roumanie, dont la plupart ont seulement transité le pays.

    Roumanie – Bulgarie – Un nouveau poste-frontière international de ferry sera ouvert à Giurgiu-Ruse, suite à un accord signé entre la Roumanie et la Bulgarie. Selon le document, le poste frontière sera ouvert constamment aux voyageurs et aux véhicules d’un poids maximum de 40 tonnes et devrait fonctionner à commencer par cette année. L’accord a été signé à Bucarest, à l’occasion de la visite du premier ministre bulgare, Kiril Petkov à Bucarest. Il s’est entretenu avec le président Klaus Iohannis et le premier ministre Nicolae Ciuca. Aux pourparlers roumano-bulgares a participé aussi la commissaire européenne aux transports, la roumaine, Adina Valean qui a déclaré que l’UE était prête à soutenir les projets communs roumano-bulgares. La Commissaire a également souligné l’importance du Danube pour le transport fluvial européen, précisant que son potentiel est loin d’être atteint. Hormis les projets communs de transport, les deux délégations ont également évoqué le mécanisme de coopération et de vérification, mais aussi l’adhésion des deux Etats à l’espace Schengen.

    Energie – Les prix de l’électricité pour les consommateurs domestiques de l’UE ont grimpé durant le deuxième semestre de l’année 2021, par rapport à la période similaire de 2020, et la Roumanie a figuré parmi les Etats ayant enregistré les hausses les plus significatives en monnaie nationale, selon les chiffres publiées par l’Office européen de la statistique. Durant l’intervalle analysé par l’Eurostat, les tarifs de l’électricité se sont majorés dans tous les Etats de l’Union, à l’exception de la Slovaquie et de la Hongrie, où les prix ont déjà été réglementés. L’avancée la plus significative de 50% a été enregistrée en Estonie et en Suède. D’autres Etats à avoir rapporté des progressions importantes ont été Chypre et Lettonie, avec des avancées de 30 à 40%. En Roumanie, tout comme en Irlande, Lituanie et Belgique, les tarifs ont progressé de 10 à 20%. Les prix les plus bas sont à retrouver en Hongrie, en Bulgarie et en Croatie et les plus élevés au Danemark, Allemagne et Belgique. L’année dernière, les consommateurs domestiques de l’UE ont payé des taris plus élevés au gaz, notamment ceux de Bulgarie, Grèce et Estonie, alors que les baisses les plus importantes ont été recensés en Slovaquie, République Tchèque et Portugal.

    Tourisme – Coup d’envoi ce week-end en Roumanie de la saison touristique estivale. Les professionnels du secteur s’attendent à ce que 30 mille touristes choisissent la côte roumaine à l’occasion du 1er mai, la Journée internationale du travail. Selon les chiffres centralisés par un tour-opérateur, une centaine d’hôtels sont prêts à accueillir des touristes, et les destinations les plus recherchées sont Mamaia et Costineşti, notamment par les jeunes. Les autorités ont déployé du personnel supplémentaire pour assurer l’ordre public dans les endroits où il y a beaucoup de monde.

    Météo – Il fait beau en Roumanie où les températures sont similaires aux moyennes pluriannuelles, allant de 14 à 22 degrés. Des pluies à verse et des orages sont attendus, notamment sur le relief, mais aussi sur l’ouest et le nord. Quatre bassins hydrographiques ont été placés en alerte jaune aux inondations valable jusqu’à dimanche matin. Selon les hydrologues, des crues seront signalées dans le cas de plusieurs rivières dont la majorité de l’ouest. 15 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Les forces de défense ukrainiennes ont pris des mesures spéciales pour renforcer la sécurité et la protection à la frontière avec la République de Moldova, dans sa partie transnistrienne, a annoncé le porte-parole du Service national de frontière de l’Ukraine. Il a précisé que les postes-frontières de la section transnistrienne, comme ceux de la frontière avec le Belarus et la Russie, demeuraient fermés, conformément à la décision du gouvernement de Kiev. Sur le terrain, la Russie a poursuivi ses attaques, visant le contrôle total des régions de l’est de l’Ukraine de Donetsk et de Lougansk et la création d’un couloir terrestre vers la Crimée, informe l’Etat major des Forces armées ukrainiennes. L’armée russe continue de bloquer les militaires ukrainiens dans la ville-port de Marioupol, dans la zone de l’usine Azovstal. Moscou a également accru le nombre de drones envoyés dans la région d’Odessa pour des opérations de reconnaissance aérienne. Les responsables locaux affirment que les Russes mènent des opérations psychologiques spéciales dans la région, essayant de générer la panique parmi la population civile, en lançant de fausses nouvelles et des infox.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    A présent, en Ukraine, les combats les plus rudes sont menés dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU. Par ailleurs, les Russes et les Biélorusses, à commencer par Daniil Medvedev, ont été exclus ce mercredi de l’édition 2022 du tournoi de tennis de Wimbledon, en réponse à l’invasion de l’Ukraine, ont annoncé les organisateurs de la compétition, selon l’AFP.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Au 56e jour de l’invasion de la Russie en Ukraine, les confrontations les plus dures sont menées dans l’est du pays, dans ce que l’on appelle la « lutte pour le Donbass ». La situation est toujours extrêmement grave dans la ville-port de Marioupol (sud-est), presqu’entièrement détruite. Là, les soldats assiégés dans les usines Azovstal lancent un appel désespéré à être sauvés et emmenés sur le territoire d’un pays tiers. La conquête de Marioupol est importante pour Moscou, parce qu’elle assure la liaison entre la Crimée, annexée, et les régions séparatistes du Donbass. L’Ukraine est arrivée à un accord avec la Russie sur la création d’un corridor humanitaire d’évacuation des civils de la ville, le premier des cinq derniers jours. Les enfants, les femmes et les personnes âgées pourraient être évacuées par ce corridor humanitaire, et le trajet fixé est la ville de Zaporijjia. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé l’offensive russe dans l’est de l’Ukraine, et a demandé aux parties en conflit d’arrêter les combats pour une trêve humanitaire de 4 jours, à l’occasion des Pâques orthodoxes. L’Occident a transmis ce mercredi un message de soutien à l’Ukraine par la visite à Kiev du président du Conseil européen, Charles Michel. « L’histoire n’oubliera pas les crimes de guerre d’Ukraine », a-t-il déclaré. Plus de cinq millions d’Ukrainiens ont quitté le pays depuis le déclenchement de l’invasion russe, selon les nouveaux chiffres publiés mercredi par l’ONU.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    L’Ukraine a terminé de compléter le questionnaire sur son adhésion à l’UE et s’attend à recevoir le statut de pays candidat à l’adhésion dans le cadre d’une réunion du Conseil européen prévue les 23 et 24 juin. Entre temps, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a averti dans un message vidéo que la Russie préparait une offensive majeure dans l’est de l’Ukraine. Lundi, les autorités ukrainiennes ont demandé à la Russie de faciliter la mise en place d’un corridor humanitaire pour les civils qui doivent être évacués de la ville-port assiégée de Marioupol, et un autre du combinat sidérurgique qui constitue la dernière zone importante de résistance ukrainienne de la ville, rapporte Reuters. Le ministre des Affaires étrangères de Kiev, Dmytro Kuleba, a déclaré que la ville de Marioupol « n’existait plus », après des semaines de bombardements russes, selon la BBC. Et c’est toujours ce lundi que les bombardements russes sur Kharkiv (nord-est) se sont soldés par au moins trois morts, ont annoncé les autorités locales. Selon l’AFP, Kharkiv, deuxième ville d’Ukraine avant la guerre, avec près de 1,5 millions d’habitants, a été la cible de tirs nourris pendant plusieurs jours depuis le début de l’offensive russe, mais continue de rester sous le contrôle des forces ukrainiennes.

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Vendredi, les plus fortes explosions ont été signalées à Kiev depuis le retrait des troupes russes de la région, voici deux semaines. Des missiles Kalibr ont également touché la fabrique de missiles ukrainiens Neptune, à une trentaine de km de la capitale. Une vengeance, commentent les Ukrainiens et les journalistes internationaux, parce qu’une telle arme aurait détruit le croiseur « Moskva ». L’Ukraine affirme avoir fait couler le vaisseau amiral de la flotte russe en mer Noire, alors que Moscou parle d’une « mer orageuse ». C’est la perte la plus spectaculaire des forces russes depuis l’invasion de l’Ukraine. Au premier jour de guerre, le croiseur avait participé à l’occupation de l’Île des Serpents, prenant 82 militaires ukrainiens prisonniers. Par la suite, selon les médias ukrainiens, il a pris part au blocus des ports d’Odessa, de Mikolaïv et d’Otchakiv. Dans le sud, les Russes affirment avoir capturé les Usines sidérurgiques Ilich, comptant parmi les dernières encore sous contrôle ukrainien dans la région de Marioupol. Toujours à Marioupol, les Ukrainiens accusent l’armée russe d’éliminer les cadavres pour effacer les preuves des crimes de guerre. Jeudi, le Parlement ukrainien a qualifié les crimes de l’armée russe dans le pays voisin de « génocide ». Selon le Parquet de Kiev, au moins 198 enfants ont été tués dans ce conflit, et 355 autres ont été blessés.

  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    Le ministre ukrainien des finances Serhiy
    Marchenko, a demandé des milliards de dollars d’aide financière internationale
    afin que son pays puisse surmonter au déficit budgétaire significatif
    provoqué par l’invasion russe, peut-on lire dans Financial Times. Il a
    noté que les dommages aux infrastructures civiles et militaires infligés depuis
    le début de l’opération spéciale russe sont estimés à 270 milliards de dollars.La période à venir sera
    cruciale pour l’Ukraine, affirment les responsables occidentaux, vu que les
    forces russes sont en train de se doter de nouveaux équipements et de se
    regrouper. Pour sa part, le président Ukrainien Volodymyr Zelenski estime que
    la Russie est en train de réunir de dizaines de milliers de soldats pour sa
    future offensive dans l’est de l’Ukraine. Par ailleurs, environ 1 700 soldats
    et civils ukrainiens sont tombés prisonniers de l’armée russe, selon les
    autorités cités par Kyiv Independent. A son tour, la Maison Blanche s’attend à
    des atrocités encore plus grandes en Ukraine de la part des troupes russes
    dirigées par le général Aleksandr Dvornikov, surnommé le « boucher de Syrie» et
    sous la commande duquel, de nombreux objectifs civils ont été bombardés en
    Syrie, dans le cadre de l’intervention de Moscou dans la guerre civile dans ce
    pays. En même temps, les Etats-Unis et la Grande Bretagne sont en train
    d’examiner des rapports portant sur l’utilisation d’armes chimiques dans les
    attaques russes sur la ville ukrainienne de Mariupol, ville-port stratégique
    assiégée depuis plus d’un mois. Selon le régiment ukrainien Azov, barricadé à
    Mariupol, un drone russe aurait jeté « une substance toxique » au-dessus des
    soldats et des civils de la zone, suite à laquelle de nombreuses personnes sont
    actuellement touchées de troubles respiratoires et neurologiques.



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a ajouté que la Russie devait être expulsée du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon l’agence Reuters, en tant que membre permanent, la Russie peut bloquer par véto toute décision du Conseil de sécurité, y compris celles qui la visent directement. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations de crimes de guerre. Entre temps, les Etats-Unis et l’Union européenne annoncent de nouvelles sanctions en réponse aux crimes de l’armée russe. Qui plus est, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes. A leur tour, les troupes russes continuent leurs efforts visant un assaut sur la ville-port de Marioupol, sur la mer d’Azov, une des villes ukrainiennes les plus pilonnées et dévastées d’Ukraine.

  • Ukraine / Russie

    Ukraine / Russie

    Le président Volodymyr Zelensky affirme que l’Ukraine est prête à discuter avec la Russie de l’adoption d’un statut de neutralité comme partie d’un accord de paix. Une nouvelle série de négociations doit commencer mardi à Istanbul. Une rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pour discuter de la guerre d’Ukraine serait « contreproductive maintenant », a déclaré à son tour le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. D’autre part, les pertes enregistrées par l’Ukraine en raison de la guerre déclenchée par Moscou s’élèvent à plus de 564 milliards de dollars, a déclaré la ministre de l’Economie, Ioulia Sviridenko, citée par Reuters. Sur le terrain, les forces russes se regroupent, mais n’arrivent pas à avancer du tout, nulle part en Ukraine. Plusieurs unités de l’armée russe ont retourné au Belarus, sur la toile de fond des pertes essuyées, de plus en plus lourdes. La situation reste dramatique à Marioupol, ville-port à la mer d’Azov, où ont lieu les batailles les plus sanglantes depuis le début de la guerre. La Croix-Rouge a fait savoir qu’elle ne pouvait pas transporter d’aides dans la ville assiégée par les troupes russes, demandant à l’Ukraine et à la Russie d’assurer un corridor humanitaire. Selon les autorités locales, environ 160 000 civils sont encore bloqués dans la ville sans eau, sans nourriture, sans médicaments ni électricité. Pour sa part, la Russie continue de nier que ses attaques aient visé des civils et accuse l’Ukraine pour l’échec répété de convenir sur des corridors sûrs pour évacuer les habitants.

  • L’Ukraine, dernières évolutions

    L’Ukraine, dernières évolutions

    Les contre-attaques de l’armée ukrainienne et les difficultés d’approvisionnement auxquelles se confrontent les forces russes ont permis à l’Ukraine de reprendre le contrôle de villes et de positions défensives jusqu’à 35 kilomètres à l’est de Kyiv, a fait savoir la Grande-Bretagne citée par EFE. Il est probable que les forces ukrainiennes essaient de repousser l’armée russe tout au long de l’axe nord-ouest entre Kyiv et l’aérodrome de Hostomel, à une distance de 70 km de la capitale, affirment les services de renseignement britanniques. Dans le sud du pays, l’armée russe continue à tenter de contourner la ville de Mykolaev, afin d’avancer vers l’ouest du pays, en direction d’Odessa. Pourtant, l’avancée est ralentie par des problèmes de logistique et par la résistance ukrainienne. A Marioupol, la situation humanitaire se dégrade, alors que la Russie continue à bloquer les convois humanitaires. Une centaine de milliers de personnes se trouvent toujours sur place après que les tentatives d’évacuation ont échoué. Par ailleurs, les négociations russo- ukrainiennes censées mettre un terme à la guerre piétinent, a affirmé vendredi le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski. Il a cependant remarqué certains progrès sur des aspects moins importants. Pour sa part, le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmitro Kuleba, a estimé que « le processus de négociation est très difficile ». Et lui de nier dans un communiqué tout « consensus » avec Moscou à ce stade.

  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions


    La crise humanitaire dans les villes ukrainiennes assiégées par l’armée russe
    ne cesse de s’approfondir. Selon les autorités locales, la plupart de la ville
    de Marioupol a été détruite par les bombardements. On ne connaît pas le nombre
    exact des victimes, mais les estimations font état de quelque milliers de
    civils qui ont perdu la vie. Ceux qui restent n’ont pas accès à l’eau potable,
    ni aux médicaments, à l’électricité ou au chauffage. 100 000 personnes
    souhaitent quitter Marioupol, affirment les autorités de Kiev. Plusieurs
    tentatives d’ouvrir des couloirs humanitaires ont été vouées à l’échec, vu que
    le cessez-le-feu n’a pas été respecté. Les autorités ukrainiennes parlent aussi
    d’une catastrophe humanitaire à Kherson, ville conquise par les Russes qui y
    auraient imposé un blocus. Du coup, la population de cette ville ne peut plus
    être approvisionnée. Par ailleurs, les agences de presse internationales notent
    que les forces russes sont bloquées sur presque tous les fronts, certaines ont
    dû même reculer suite à différents combats, y compris près de Kiev, la
    capitale. Selon Reuters, les Russes ont quand même pu avancer dans le sud et
    l’est de l’Ukraine. Parallèlement, les pourparlers entre Moscou et Kiev se
    poursuivent, le président ukrainien Volodymyr Zelensky ayant affirmé que des
    progrès avaient été enregistrés. Mercredi, Zelensky s’est adressé au Parlement
    français, en demandant l’aide de la France pour faire arrêter « cette
    guerre contre la liberté, l’égalité et la fraternité » et en appelant les
    compagnies françaises à se retirer de la Fédération de Russie. Mercredi encore,
    lors d’une allocution devant le parlement de Tokyo, le président ukrainien a
    appelé le Japon à accroître la pression des sanctions imposées à la Russie à
    travers la mise en place d’un embargo commercial sur les produits russes. Pour
    rappel, dans son message au Congrès américain, au Bundestag de Berlin, à la
    Knesset israélienne et au Législatif de Rome, Volodymyr Zelensky a demandé aux
    hommes politiques du monde à s’impliquer pour arrêter la guerre qui est en
    train ravager son pays.





  • Ukraine, dernières évolutions

    Ukraine, dernières évolutions

    La crise humanitaire dans les villes ukrainiennes assiégées par l’armée russe
    ne cesse de s’approfondir. Selon les autorités locales, la plupart de la ville
    de Marioupol a été détruite par les bombardements. On ne connaît pas le nombre
    exact des victimes, mais les estimations font état de quelque milliers de
    civils qui ont perdu la vie. Ceux qui restent n’ont pas accès à l’eau potable,
    ni aux médicaments, à l’électricité ou au chauffage. 100 000 personnes
    souhaitent quitter Marioupol, affirment les autorités de Kiev. Plusieurs
    tentatives d’ouvrir des couloirs humanitaires ont été vouées à l’échec, vu que
    le cessez-le-feu n’a pas été respecté. Les autorités ukrainiennes parlent aussi
    d’une catastrophe humanitaire à Kherson, ville conquise par les Russes qui y
    auraient imposé un blocus. Du coup, la population de cette ville ne peut plus
    être approvisionnée. Des responsables ukrainiens ont annoncé que les forces
    russes ont bombardé et détruit un pont dans la ville clôturée de Tchernigov,
    utilisé pour permettre aux civils de partir et à l’aide humanitaire d’arriver.
    Il traversait la rivière Desna et reliait la ville à la capitale du pays, Kiev.
    Entre temps, qualifiées par l’Ukraine de difficiles et par la Russie de lentes
    et dépourvues de la consistance espérée, les négociations de paix stagnent. Mercredi,
    dans un discours adressé au Parlement français, en visioconférence, Volodimir
    Zelenski a appelé les pays européens à intensifier leurs efforts pour défendre
    la liberté commune et pour forcer la Russie à faire la paix. Mercredi encore, lors d’une allocution devant
    le parlement de Tokyo, le président ukrainien a appelé le Japon à accroître la
    pression des sanctions imposées à la Russie à travers la mise en place d’un
    embargo commercial sur les produits russes. Pour rappel, dans son message au
    Congrès américain, au Bundestag de Berlin, à la Knesset israélienne et au
    Législatif de Rome, Volodymyr Zelensky a demandé aux hommes politiques du monde
    à s’impliquer pour arrêter la guerre qui est en train ravager son pays.