Tag: Marjan Sarec

  • 11.04.2019 (mise à jour)

    11.04.2019 (mise à jour)

    Consultations -
    Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que tous les partis présents
    jeudi aux consultations relatives au référendum sur la Justice s’étaient dits
    favorables à cette démarche. Le chef de l’Etat roumain a eu des consultations
    avec les représentants des partis d’opposition – le Parti national libéral, l’Union
    Sauvez la Roumanie (USR), le Parti du Mouvement populaire (PMP), avec ceux de
    l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR) et avec le groupe des
    minorités nationales, autres que celle magyare, au sujet du référendum prévu le
    26 mai, au même jour que les élections européennes. Le PNL soutient le
    président de la Roumanie et la réussite du référendum sur la Justice, a déclaré
    le leader de cette formation politique, Ludovic Orban, à l’issue des
    consultations. Le PMP a proposé d’introduire aussi une question sur la
    diminution du nombre des élus ou sur l’élimination des retraites spéciales dont
    jouissent à présent certaines catégories de Roumains. Vendredi, ce sera le tour
    des deux partis de la coalition au pouvoir – le Parti social-démocrate (PSD) et
    l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) – de débattre de ce sujet avec
    le président roumain. Le chef de file de l’Alliance des
    libéraux et des démocrates, Calin Popescu Tariceanu, a annoncé que son parti ne
    participerait pas aux discussions vu que le président Iohannis a déjà décidé de
    la tenue de ce référendum. Quant au PSD, même si son leader, Liviu Dragnea, a
    affirmé ne pas s’y rendre, une délégation du parti sera quand même présente
    pour des consultations en marge de la justice.


    Défense – Le système de défense antimissile, installé à Deveselu, dans le sud de la Roumanie, subira un processus programmé de remise à jour pendant les prochaines semaines, suivant en cela les décisions de lOTAN et conformément au traité bilatéral entre la Roumanie et les Etats-Unis. Le ministère de la Défense de Bucarest précise quil ne sagira pas dintroduire des capacités offensives ou de changer de quelque manière que ce soit la nature défensive du système antimissile basé à Deveselu. Durant cette période, le système ne sera pas opérationnel, mais lOTAN assurera une capacité de défense antimissile alternative, reposant sur le système Terminal High Altitude Air Defence (THAAD), qui se trouve sous commandement militaire et politique de lOTAN. Pour rappel, la base antimissile de Deveselu est censée protéger les membres européens de lOTAN contre les menaces balistiques.



    Sommet
    -
    La première ministre roumaine, Viorica Dancila, participe au Sommet des chefs
    de gouvernement des Etats qui font partie du format de la coopération Chine -
    Europe centrale et orientale (également connu sous le nom 16 + 1), accueilli
    ces jeudi et vendredi par la ville croate de Dubrovnik. Par cette même
    occasion, la cheffe du cabinet de Bucarest a eu une entrevue avec son homologue
    croate, Andrej Plenkovic. Les deux officiels ont abordé des sujets tels
    l’importance de la coopération politique et économique, la tenue d’une réunion
    gouvernementale commune, le stade du processus d’adhésion à l’UE des pays des
    Balkans occidentaux. Par ailleurs, l’approfondissement des rapports bilatéraux
    et de la coopération sur le plan européen a figuré parmi les sujets des
    discussions de la première ministre roumaine avec son homologue slovène, Marjan
    Sarec. A part la participation à la session plénière des chefs des
    gouvernements du format de la coopération 16+1, Viorica Dancila signera une
    série d’accords et de documents de collaboration bilatérale entre la Roumanie
    et la Chine.


    PSD – Le Parti social-démocrate (PSD), principale force politique de la coalition au pouvoir à Bucarest, a qualifié jeudi dinadmissible lattitude de certains collègues du Parti socialiste européen qui ont exprimé leur préoccupation à légard du respect de lEtat de droit par le gouvernement roumain. Le PSD a également invité les collègues européens à exprimer de manière concrète les causes de cette préoccupation. Cette réaction fait suite à la publication sur le site du Parti socialiste européen de lannonce mercredi à Bruxelles du président de la formation européenne, Sergueï Stanichev, que les relations entre le Parti socialiste européen et le PSD roumain sont au point mort. Le PSD accuse une supposée électorale qui motiverait lattitude des socialistes européens, misant sur une normalisation des relations après les élections européennes prévues pour le 26 mai prochain. Le PSD a également déclaré quil ne tolérerait pas une attitude basée sur des désinformations, que les choses pouvaient et devaient être clarifiées et quil était prêt à aider les collègues mécontents du Parti socialiste européen à comprendre la réalité de Roumanie.