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  • Dan Barbilian/ Ion Barbu – mathématicien et poète de renom

    Dan Barbilian/ Ion Barbu – mathématicien et poète de renom

    Elles ne sont pas nombreuses, les personnalités capables de se hisser aux plus hauts niveaux de création ou de performance dans des domaines différents et même apparemment opposés. Le mathématicien et poète Dan Barbilian / Ion Barbu en fut une de ces personnalités, qui est entré dans l’histoire de ses deux passions, les mathématiques et la poésie. Le mathématicien Dan Barbilian et en même temps le poète Ion Barbu est né avec un talent unique pour les sciences mathématiques et pour l’art poétique, mais il a dû travailler dur pour mettre en valeur ce talent.

     

    Naissance d’un génie des sciences et de la littérature

     

    Dan Barbilian a vu le jour en 1895 dans la petite ville de Câmpulung Muscel, dans une famille de magistrats, et il est décédé en 1961 à Bucarest. Sa passion pour les mathématiques se manifeste dès les premières années d’école et durant les années de lycée il commence à collaborer à la revue « Gazeta Matematica », dans les pages de laquelle se sont exprimées les vocations des plus importants mathématiciens roumains. C’est également à cette époque que se manifeste sa passion pour la poésie, mais ses débuts littéraires se produiront plus tard, en 1919, dans la revue « Sburătorul ». Dan Barbilian a étudié les mathématiques d’abord en Roumanie, à l’Université de Bucarest, et ensuite, après la fin de la première guerre mondiale, il continue ses études entre 1921 et 1924, en Allemagne, à Göttingen, Tübingen et Berlin. En 1929, il obtient son doctorat en mathématiques sous la coordination de son professeur de Bucarest, le mathématicien Gheorghe Țițeica, et déroule une intense activité scientifique, y compris des participations à des congrès internationaux. A la Faculté des Sciences de Bucarest, il enseigne l’algèbre, la géométrie, la théorie des nombres, la théorie des groupes, l’axiomatique. Il donne aussi des cours à des universités de l’espace germanophone. Une procédure concernant  les espaces métriques sera appelée « les espaces de Barbilian » et une autre contribution ouvrira la voie de la recherche dans la géométrie des anneaux. Il compte aussi parmi les fondateurs de la standardisation de la géométrie algébrique.

     

    Opportunités  éducationnelles pour un jeune talentueux

     

    Le mathématicien et écrivain Bogdan Suceavă a remarqué les opportunités éducationnelles dont un jeune aussi talentueux que Dan Barbilian avait bénéficié dans une Roumanie en train de se construire selon des modèles européens :

    « Dan Barbilian a gagné le concours organisé par Gazeta matematică en 1912 et, chose très intéressante, j’en ai trouvé une mention dans la base de données de l’American Mathematical Society. Il faut vraiment que ce soit quelqu’un d’important pour que le nom y soit mentionné en lien avec un certain chapitre des mathématiques. Barbilian est en lien avec le 51C05, la géométrie des anneaux. Il a introduit les espaces qui portent son nom en 1934, mais au début il a tout simplement été un gagnant du concours de la Gazeta matematică, en 1912. Il a ensuite étudié à Göttingen avec David Hilbert, Emmy Noether, Edmund Landau, et il a laissé une œuvre littéraire intéressante dans la littérature roumaine. Il a eu des contributions importantes dans le domaine de l’algèbre, en 1943 il publie une approche axiomatique de la mécanique, qui est passée un peu sous les radars. Après son entraînement de départ autour de la “Gazeta matematică”, il s’est avéré en fin de compte un créateur de mathématiques du plus haut niveau. »

     

    Pendant tout ce temps, le mathématicien Dan Barbilian écrivait de la poésie sous le nom de plume Ion Barbu, une anagramme de son nom de famille. En tant que poète, il s’est approché du critique littéraire Eugen Lovinescu et de son cénacle « Sburătorul ». Un autre critique littéraire, Tudor Vianu, qui s’est lié d’amitié avec Barbu durant leurs années de lycée, consacre un volume à l’analyse de la poésie du mathématicien. Selon Vianu, la création poétique d’Ion Barbu connaît plusieurs période: d’abord, jusqu’en 1925, celle dite « parnassienne » inspirée par la poésie parnassienne française ; ensuite la période de la ballade orientale, inspirée d’auteurs roumains tels qu’Anton Pann ou des textes qui parlent du personnage Nastratin Hogea ; enfin, la période hermétique, appelée ainsi par ses exégètes à cause de la codification des significations poétiques employées par Ion Barbu. De nos jours, deux des poèmes écrits par Barbu ont une notoriété particulière ; il s’agit de « Riga Crypto și lapona Enigel » et « După melci », ce dernier ayant été mis en musique par le chanteur-compositeur Nicu Alifantis en 1979.

     

    Souvenirs de jeunesse

     

    La lecture des notes de Dan Barbilian a fait découvrir à Bogdan Suceavă une description littéraire d’un grand effet des souvenirs du mathématicien et poète :

    « Dans les années 1950, il écrivait ceci à propos du concours de 1912: <Le problème porte l’empreinte d’Ion Banciu, membre de la commission d’algèbre, cher et inoubliable grand professeur.> Barbilian laisse parler ses sentiments, quand il en a envie. <A part mon père, ai-je rencontré quelqu’un d’autre qui croie en moi et qui m’aide autant? Țițeica ne possédait ni l’élan, ni la chaleur humaine, ni la générosité de Banciu. Je veux rester l’élève de Banciu et ensuite de Felix Klein et de Richard Dedekind, et d’aucun autre.> Là il est quelque peu injuste, car Țițeica l’a massivement aidé, mais je crois qu’il n’était pas très tendre avec lui. Il lui imposait des délais et Barbilian n’aimait pas du tout ça, je pense. Il n’aurait pas pu se conformer aux deadlines. <Qu’est-ce que j’ai pu écrire dans mon épreuve? La très bonne appréciation de Țițeica pour l’algèbre m’a étonné. M’en suis-je sorti avec tous ces calculs numériques? Si le détail de l’épreuve écrite m’échappe, je retrouve l’atmosphère de cette salle poussiéreuse de l’Ecole des Ponts et chaussées, ainsi que de l’après-midi quasi nordique et de sa lumière polarisée. Si je revis aujourd’hui encore l’examen écrit de géométrie, passé dans la matinée, j’ai gardé un souvenir plutôt hypnotique de l’examen écrit d’algèbre.> N’oublions pas que ces examens étaient passés le même jour, ce que je ne ferais pas de nos jours. On peut donc comprendre cette sensation d’oubli de soi, d’atmosphère hypnotique, quand on passe un tel concours. Mais l’intensité d’un examen écrit de mathématiques demeure, en 1912, plus tard, toujours. Ce qui est intéressant c’est la manière dont il décrit cette expérience quatre décennies plus tard… c’est quelque chose de remarquable. »

     

    Le mathématicien Dan Barbilian et poète Ion Barbu a prouvé que les frontières entre les différents domaines n’étaient pas fixes et que les passions pouvaient être complémentaires. Car l’être humain est fait de raison et de sentiment. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Le mathématicien Gheorghe Țițeica

    Le mathématicien Gheorghe Țițeica

    L’école de mathématiques roumaine fait ses premiers pas à la fin de la première décennie du XIXème siècle, et surtout après la fondation, en 1818, de l’Ecole technique supérieure, ancêtre de l’Université polytechnique de Bucarest. C’est dans cette institution, et dans d’autres créées plus tard, que se sont formées des générations d’ingénieurs et de mathématiciens roumains. Gheorghe Țițeica est un des ceux qui ont marqué le développement des mathématiques en Roumanie.

     

    Formation et début de carrière d’un mathématicien hors-paire

     

    Né en 1873, à Turnu Severin, ville sise sur la rive roumaine du  défilé du Danube aux Portes-de-fer, il meurt à Bucarest en 1939, à l’âge de 66 ans. Très jeune, Gheorghe Țițeica s’intéresse déjà beaucoup aux mathématiques et aux sciences dites « fortes », c’est-à-dire les sciences formelles et les sciences de la nature, qui s’appuient toutes sur la rigueur méthodologique, la précision et l’objectivité. Admis à l’Ecole technique supérieure, la future Polytechnique de Bucarest, il a aussi étudié les mathématiques à la Faculté de sciences de l’Université bucarestoise. Parmi les professeurs de cette dernière institution, il s’est beaucoup rapproché du mathématicien et astronome Spiru Haret, le réformateur le plus important de l’enseignement roumain.

     

    Après l’obtention de sa licence en 1895 Gheorghe Țițeica décide de continuer ses études à Paris, où il se rend l’année suivante. Dans la  capitale française, il se spécialise en géométrie différentielle. Țițeica étudie les réseaux dans un espace à « n » dimensions et introduit de nouvelles classes de superficies, courbes et réseaux. Il a énoncé « le problème de la monnaie de cinq lei » ou le théorème de Țițeica, ainsi que les concepts de la « superficie Țițeica » et de la « courbe Țițeica ». Il s’est également impliqué dans la vulgarisation des sciences, ainsi que dans l’amélioration du niveau de l’enseignement des mathématiques en Roumanie. La revue « Gazeta Matematică » a constitué une des grandes passions de Gheorghe Țițeica, qui a également fait partie des fondateurs des publications « Mathematica » et « Natura, revistă științifică de popularizare ».

     

    Paris – une étape de formation académique décisive

     

    Le mathématicien et écrivain Bogdan Suceavă compte parmi ceux qui retracent l’histoire des mathématiques en Roumanie. Cela lui a permis de constater que la période de formation en Occident avait été décisive pour la carrière de Gheorghe Ţiţeica et pour sa décision de proposer à ses compatriotes une éducation scientifique de très haut niveau.

     

    Bogdan Suceavă : « Les premières décennies d’existence de « Gazeta » sont étroitement liées au nom de Gheorghe Țițeica. Lui, il a pu bénéficier de bourses tout au long de sa vie. Le fait d’avoir réussi, en tant qu’orphelin de père, à se rendre à Paris a beaucoup compté pour lui et pour la façon de financer ses études. Quand il est arrivé dans la capitale française en 1896, on lui a conseillé de s’inscrire à l’École préparatoire. Pendant la première année d’études, il allait faire la connaissance d’Henri Lebesgue, celui qui allait créer, six années plus tard, un chapitre très important de l’analyse mathématique. Țițeica, un être humain d’une très grande qualité, a suivi en parallèle des cours à l’École préparatoire et à l’École Normale. Sa première année d’études a été infernale, mais il s’en est sorti brillamment et on se demande pourquoi il s’était vu conseiller de suivre un plus grand nombre de cours. Eh bien, parce qu’il y avait une certaine différence entre Bucarest et Paris. En juillet 1897, au bout d’une année, il passe les examens de d’études dans le calcul différentiel et intégral, en mécanique et en astronomie, en se classant premier d’une génération extraordinaire, ce qui lui donne droit à une bourse d’études et à l’exemption de taxes. Une expérience qui allait compter pour sa formation. Il a vite compris le fonctionnement des rouages, comment il fallait se préparer, le niveau de l’école française et celui de l’école roumaine à l’époque. C’était avant 1900. »

     

    Une génération d’intellectuels exceptionnelle

     

    La Roumanie se dirigeait à toute allure vers l’Occident et les mathématiques étaient une science en pleine expansion. La génération de Țițeica cherchait ardemment à faire réduire les écarts géants qui existaient entre la société roumaine et la société occidentale, celle française étant le grand modèle à suivre.

     

    Bogdan Suceavă remarquait le fait qu’en France, Țițeica avait rencontré des mathématiciens du plus haut niveau et qu’il avait ramené en Roumanie tout ce qu’il avait appris dans l’Hexagone : « Avec qui Gheorghe Țițeica a-t-il travaillé ? Eh bien, avec Gaston Darboux, doyen de la Faculté de mathématiques, à la Sorbonne, et auteur de quatre volumes de géométrie différentielle dont le thème commun était le suivant: comment choisir les repères les plus appropriés pour les problèmes de géométrie différentielle ? La matière était toute une philosophie, l’auteur très influent avait de nombreux étudiants très doués et Țițeica comptait parmi les plus talentueux. Il a aussi étudié avec Henri Poincaré, Edouard Goursat Charles Hermite, Émile Picard, Jules Tannery, Paul Émile Appell, les meilleurs mathématiciens de l’époque. Gheorghe Țițeica rentre à Bucarest en 1899. Jusqu’en 1937, il allait écrire plus de cent ouvrages. Il a débuté sa collaboration avec « Gazeta Matematică » quand il était encore à Paris. Ses éditoriaux décrivaient tout, y compris la façon dont se présentaient les candidats, au concours organisé par la revue, durant les examens oraux. Des commentaires que personne ne publierait aujourd’hui, mais que Țițeica produisait à cette époque-là. »

     

     

    Gheorghe Țițeica a été professeur des universités, membres de plusieurs académies et docteur honoris causa de plusieurs universités. Il a aussi été un des membres de la Société des Sciences mathématiques de Roumanie, dont il a été le président. (Trad. Ileana Ţăroi)

  • La Gazette des mathématiques

    La Gazette des mathématiques

    Gazette des mathématiques, une place à part dans la presse roumaine

     

    Dans l’histoire de près de 250 années d’existence de la presse roumaine, la Gazette des mathématiques occupe une place à part. Parue à Bucarest en 1895 à l’initiative d’un groupe de fondateurs formés de mathématiciens et d’ingénieurs (Victor Balaban, Vasile Cristescu, Ion Ionescu, Mihail Roco et Ioan Zottu), le collectif de rédaction s’ouvre, après la mort prématurée de l’ingénieur Victor Balaban, à la mathématicienne Constanța Pompilian d’abord, aux ingénieurs Tancred Constantinescu, Emanoil Davidescu, Mauriciu Kinbaum et Nicolae Niculescu et aux mathématiciens Andrei Ioachimescu et Gheorghe Țițeica ensuite. Durant ses 129 années d’existence la Gazette des mathématiques fut l’agora des meilleurs mathématiciens, chercheurs, ingénieurs, économistes et passionnés du domaine. Si dans son premier numéro la Gazette des mathématiques ne comprenait que 16 pages et ne fut tiré qu’en 144 exemplaires, elle arrivera à être éditée à 120.000 exemplaires dans les années 1980.

     

    Riche de cette tradition, la Gazette des mathématiques constitue un outil précieux pour prendre la mesure de l’évolution de l’enseignement en Roumanie.

     

    Le mathématicien Bogdan Suceavă détaille :

    « Avoir pu conserver une telle base de données nous offre le privilège de pouvoir mettre les choses en perspective. Le chercheur peut ainsi suivre l’évolution des stratégies pédagogiques utilisées pour aborder, pour enseigner, pour conceptualiser les mathématiques au fil de plus d’un siècle. C’est un matériel riche d’enseignements et qui nous permettrait d’extrapoler cette expérience à d’autres domaines ».

     

    Une créativité à part 

     

    Mais la Gazette des mathématiques s’est depuis toujours distinguée notamment par la créativité de son approche. Bogdan Suceavă :

    « Prenez un cas intéressant, celui de Sebastian Kaufman, élève de lycée à l’époque et qui, lors du concours organisé par la Gazette des mathématiques, avait oublié ses formules de trigonométrie à l’oral. Il se fait descendre dans l’éditorial de la gazette. Sebastian Kaufman deviendra par la suite, à brève échéance, un grand mathématicien, un chercheur et un innovateur en sciences mathématiques. Et il n’était qu’élève de lycée. Mais la gazette avait ce don de motiver les gens, de les pousser à l’innovation, de les faire réfléchir. Un environnement créatif, une véritable pépinière de mathématiciens remarquables. »     

     

    Les concours internationaux qui ont fait la renommée des élèves roumains

     

    Du nom de la Gazette de mathématiques est liée l’apparition des Olympiades internationales de mathématiques, un concours prestigieux où les jeunes mathématiciens roumains, riches de leurs 78 médailles d’or, 146 médailles d’argent et 45 médailles de bronze, ont excellé au fil du temps. La Roumanie occupe aujourd’hui la 6e place mondiale dans le classement des médailles engrangées depuis le début de la compétition. Et la Roumanie avait accueilli ces olympiades à 6 reprises, en 1959, 1960, 1969, 1978, 1999 et 2018.

     

    Bogdan Suceavă : « L’idée des Olympiades internationales de mathématiques a été le fait de la Société des Sciences mathématiques et physiques de Roumanie. Les pourparlers autour de l’organisation de cette compétition avaient démarré en 1956. En 1959 a eu lieu la première édition, accueillie par la Roumanie. A l’époque, la présidence de la Société des Sciences mathématiques et physiques de Roumanie était détenue par Grigore Moisil, Caius Iacob et Nicolae Teodorescu détenant la vice-présidence. L’on était en pleine guerre froide pourtant, et s’avérer capables de mettre sur pied de tels événements à portée internationale était loin d’être gagné d’avance. Il fallait certes battre en brèche les réticences des uns et des autres, forcer les barrières bureaucratiques et puis, surtout, disposer d’un prestige considérable aux yeux des mathématiciens du monde entier. Mais la génération de Moisil avait pris exemple sur les concours organisés par la Gazette des mathématiques. Et les initiateurs des Olympiades internationales avaient repris ce modèle : traiter d’un nombre limité de sujets de manière approfondie. Il s’agissait de disposer d’une heure et demie par exercice. C’était le modèle de concours institué en Roumanie par la Gazette des mathématiques avant la Première Guerre mondiale. Et ce fut la formule gagnante. »   

     

    Aussi, si la Gazette des mathématiques demeure encore aujourd’hui la publication de référence de l’école roumaine de mathématiques, la longue histoire de ses parutions nous permet une mise en perspective de l’évolution de l’enseignement des maths et de l’école roumaine de mathématiques à travers plus d’un siècle. (Trad Ionut Jugureanu)

  • 15.07.2023 (mise à jour)

    15.07.2023 (mise à jour)

    Manoeuvres – Le port roumain de Constanta, à la mer Noire, a
    accueilli samedi la cérémonie d’ouverture de l’exercice Poseidon 2023 qui
    réunit 750 militaires de neuf pays membres de l’OTAN, à savoir la Roumanie, la
    Bulgarie, la Belgique, la Grèce, la France, l’Italie, la Grande Bretagne, les
    Etats-Unis et la Turquie. Déroulé jusqu’au 21 juillet, l’exercice multinational
    comportera des entrainements de lutte contre les mines, tout comme une séquence
    de coopération entre les différentes institutions en cas d’accidents collectifs
    et calamités aux victimes multiples.














    Grève – Plus d’un quart de million de passagers dont des Roumains
    ont été impactés samedi, par une grève dans le transport aérien déclenchée en
    Italie. La plupart des voyageurs étaient des touristes, en vacances. Les
    syndicats du personnel au sol réclament le renouvelement de leurs contrats de
    travail expirés depuis six ans. Les conditions contractuelles de travail
    mécontentent aussi les pilotes des deux compagnies aériennes qui ont également
    protesté. Selon la correspondante Radio Roumanie à Rome, les autorités
    critiquent les syndicats pour cette grève déclenchée durant les grandes
    vacances. Par ailleurs, une grève est
    sur le point d’éclater en Grande Bretagne, sur l’aéroport de Gatwich, à
    Londres, deuxième aéroport le plus fréquenté du pays.


    Chisinau – La cheffe de cabinet de la présidente moldave,
    Maia Sandu, Ecaterina Casinge, sera à partir du mois prochain la nouvelle porte
    -parole du président du Conseil européen, Charles Michel, apprend-on sur
    politico.eu cité samedi par Radio Chisinau. Dans un communiqué de presse,
    l’institution européenne a annoncé que l’actuel porte-parole de M. Michel,
    Barend Leyts, rejoindra le cabinet du premier ministre belge, Alexander De
    Croo, en tant que directeur de communication. Ecaterina Casinge a été nommée
    cheffe de cabinet de Mme. Sandu le 11 juillet 2022. Antérieurement, elle a fait
    partie de l’équipe de l’euro-parlementaire roumain, Siegfried Muresan.
















    Contrebande
    – Les policiers de frontière de la Garde côte et les douaniers du Bureau des
    douanes aux frontières ont saisi une capture de 41.000 flacons de parfum
    contrefaits, dans un conteneur venu de Chine. La valeur marchande est estimée
    à quelque deux millions et demie d’euros, lit-on dans un communiqué de
    l’Inspection générale de la Police aux frontières. Le conteneur avait comme
    destination une société commerciale en Ukraine.


    Mathématiques – Avec cinq médailles d’or et une d’argent, la
    Roumanie s’est classée première en Europe et quatrième dans le monde à
    l’Olympiade internationale de Mathématiques déroulé à Chiba, au Japon. Selon un
    communiqué du Ministère de l’Education nationale, les six médailles décrochées
    ont valu à la Roumanie sa meilleure position des 24 dernières années. Tous les élèves
    médaillés sont de Bucarest.




    Handball
    – Après une défaite subie vendredi soir, dans les demi-finales, contre la
    Hongrie, l’équipe roumaine de handball féminin recontrera dimanche le Portugal
    pour se disputer la médaille de bronze du Championnat européen de handball
    féminin des Moins de 19 ans qui se déroule à Pitesti et Mioveni. Avec deux
    titres continentaux pour cette catégorie d’âge, la Hongrie rencontrera en
    finale le Danemark. La Roumanie a dans son palmarès deux titres de championne
    européenne des Moins de 19 ans, en 1998 et 2000.





    Météo – Ces 24 prochaines heures, une vague de forte
    chaleur déferlera sur le sud, l’ouest et le sud-est de la Roumanie. L’indice
    humidex dépassera le seuil critique de 80 unités. Le ciel sera plutôt bleu, à
    l’exception des Carpates méridionales où les météorologues prévoient des pluies
    et des orages. Les températures iront dimanche de 28 à 38 degrés.

  • 02/07/2022 (mise à jour)

    02/07/2022 (mise à jour)

    Canicule – La canicule persistera en Roumanie, notamment dans les régions
    de plaine où dimanche, dans l’après-midi, des phénomènes orageux feront leur
    apparition. Des pluies torrentielles toucheront le centre, le nord-est et le
    sud-ouest du pays. Les quantités d’eau dépasseront par endroits les 20 à 40
    litres par mètre carré. Les températures maximales iront dimanche de 27 à 36
    degrés. Nous aurons 35 degrés dimanche midi, à Bucarest où le risque
    d’instabilité météorologique sera élevé.
















    Médailles – La
    Roumanie a remporté deux médailles d’or et deux d’argent à la 26ème
    édition des Olympiades balkaniques juniors de mathématiques, en se situant en
    tête du classement des nations. Avec 224 points sur un maximum de 240
    possibles, les six élèves de l’équipe roumaine ont établit un record dans
    l’histoire de la compétition, selon le score général par équipe. Les Olympiades
    balkaniques juniors de mathématiques se sont déroulées du 26 juin au 3 juillet,
    à Sarajevo. Réservée aux élèves de moins de 15 ans, la compétition a réuni des
    participants de 18 pays.



    Corruption – 41 personnes accusées de différents faits de
    corruption – pots de vin, trafic d’influence ou détournement de fonds européens
    – ont reçu au mois de mai, des condamnations définitives, apprend-on auprès du
    Parquet anticorruption de Roumanie. Parmi les inculpés figurent un sénateur, un
    ancien édile de la capitale roumaine et un ancien maire d’arrondissement, des
    directeurs de la Municipalité de Bucarest, un avocat, un inspecteur de
    l’Education nationale, un autre auprès de l’Inspection départementale chargée
    du Bâtiment ou encore des pompiers du service des urgences. Selon un communiqué
    de presse de la DNA, les peines varient de 6 mois à 11 ans de prison ferme.






















    FITS – Six
    personnalités des arts du spectacle se sont vu accorder samedi une étoile sur
    le Boulevard des célébrités de Sibiu, dans le cadre du Festival international
    de Théâtre qui se déroule dans la ville. Parmi les artistes récompensés
    figurent aussi le grand comédien roumain, Ion Caramitru, décédé en septembre
    dernier et le violoncelliste, Götz Teutsch. La liste se complète par quatre
    autres noms d’artistes étrangers : la chorégraphe et la danseuse, Sasha
    Waltz, membre de l’Académie des Arts de Berlin, le metteur en scène allemand,
    Claus Peymann, le romancier et dramaturge, Eric-Emmanuel Schmitt dont les livres
    sont traduits en 48 langues et le directeur artistique du Théâtre Nowy Teatr de Varsovie, le Polonais,
    Krzysztof Warlikowski. Celui-ci s’est vu remettre en 2021 le Lion d’Or lors de
    la Biennale de Venise pour récompenser l’ensemble de sa carrière.









    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, s’est qualifiée dans
    les huitièmes de finale du tournoi de Wimbledon, après une victoire en trios sets
    contre la Polonaise, Magdalena Frech. Ancienne numéro 1 mondiale, Halep a
    remporté le tournoi de Wimbledon en 2019, une année après avoir gagné le Roland
    Garros.







    Rugby – La
    sélection nationale de rugby de Roumanie s’est inclinée samedi devant l’Italie,
    lors d’un test- match déroulé à Bucarest. Les Italiens qui évoluent au tableau
    du Tournoi des six nations ont dominé pratiquement tout le match. Les sportifs
    roumains seront de retour sur le terrain les 10 et 17 juillet, quand ils
    disputeront deux test-matchs en Amérique du Sud contre l’équipe de l’Uruguay.
    Les Tricolores sont déjà qualifiés pour la Coup du monde de rugby qui se
    déroulera en 2023, en France.

  • Mathématiques et communisme

    Mathématiques et communisme

    Les mathématiques sont considérées, à juste titre, comme un des domaines de la pensée les plus abstraits et une carrière scientifique et technologique solide ne saurait se dispenser d’une bonne formation dans ce domaine. L’école roumaine de mathématiques a produit des spécialistes de haut niveau, l’enseignement académique ayant bénéficié, dès la création de l’Université de Bucarest en 1864, d’une faculté de sciences physiques, mathématiques et naturelles. La liste de mathématiciens roumains importants est longue et contient des noms tels Spiru Haret, Dimitrie Pompei, Traian Lalescu, Gheorghe Țițeica, David Emanuel, Simion Stoilow, Grigore Moisil.

    Le régime communiste a cependant attribué aux mathématiques un rôle largement supérieur à celui qui est normalement le leur. Obsédé par les sciences exactes, le communisme en a fait la pierre angulaire du système de l’éducation nationale entre 1945 et 1989. Le mathématiques ont été rapidement idéologisées, des générations entières de Roumains les étudiant de manière aussi bien intensive qu’extensive, après 1945. Ce véritable culte des maths n’a pourtant pas réussi à produire le développement économique et social espéré par le régime.

    Le chercheur et professeur Solomon Marcus avait eu son Bac en 1944. La même année, il s’était inscrit à la faculté de mathématiques de l’Université de Bucarest. Dans une interview de 1998, pour le Centre d’histoire parlée de la Radiodiffusion roumaine, le professeur Marcus se souvenait du moment où il avait découvert les maths, devenues une passion personnelle et une carrière professionnelle. « J’avais découvert les mathématiques à l’été 1944, cet été brûlant, quand le front s’approchait de plus en plus de la ville de Moldavie où je me trouvais. Je m’étais dit que le mieux serait de m’abandonner à ma curiosité, parce que, dans le chaos où nous vivions, il était impossible d’imaginer la perspective sociale offerte par une faculté ou une autre. Après une première année d’essai à la Faculté de mathématiques, j’avais compris non seulement qu’elle me convenait parfaitement, mais que c’était pour moi une heureuse rencontre. J’étais heureux d’avoir eu la chance de trouver rapidement le domaine qui me passionnait. »

    Le paysage politique d’avant l’instauration du communisme en 1945 ne détruisait ni les carrières professionnelles ni la vie des individus. Solomon Marcus se souvenait avoir eu des professeurs aux sympathies politiques diverses: Dan Barbilian s’était rapproché de l’extrême droite roumaine, Octav Onicescu avait été attiré par le fascisme mussolinien, Gheorghe Vrânceanu était un grand libéral, Miron Nicolescu et Simion Stoilow étaient socialistes, Nicolae Ciorănescu était actif au Parti paysan, Mihail Neculce dans les rangs communistes. Marcus se souvenait de la mort de Simion Stoilow, un des meilleurs mathématiciens roumains de l’après-guerre. « Simion Stoilow allait mourir en 1961, sur les marches à l’entrée du siège du Comité central du Parti communiste, où il se rendait régulièrement pour intervenir contre des injustices en tout genre: jeunes maîtres-assistants limogés des facultés, gens exclus du corps enseignant dans les années 1950, interdictions de se déplacer à l’étranger ou de faire un doctorat. Moi, j’ai fait partie des victimes. L’Université avait repris, en 1953, le modèle soviétique de l’ « aspirant ». On en a été cinq à déposer nos candidatures à la faculté de mathématiques et on a tous été admis aux épreuves scientifiques. Pourtant, une note ultérieure du ministère de l’enseignement est venue m’informer que je n’avais pas le droit d’être aspirant universitaire dans la République populaire roumaine. Sans aucune explication de la décision. De toute évidence, il y avait là un problème de dossier personnel. Pourquoi n’avaient-ils pas fait ça dès le début? La stratégie était la suivante: voyons d’abord quel est le niveau du candidat, s’il ne réussit pas à passer les examens, on n’aura plus besoin de le rejeter en raison de son dossier. »

    C’est d’ailleurs l’idéologie qui a détruit le climat académique serein. Malgré un certain apaisement, à la moitié des années 1960, ce traumatisme ne s’est effacé qu’après 1989. Solomon Marcus raconte une anecdote concernant le mathématicien Dan Barbilian. «Je faisais partie du même groupe d’enseignement idéologique que le grand mathématicien et poète Dan Barbilian aka Ion Barbu. Aujourd’hui le souvenir de situations comme celle que je vais vous raconter est amusant, mais à l’époque on vivait de véritables drames. Cet homme éprouvait une telle peur, vivait dans une telle tension, que l’on pouvait voir son dilemme, partagé aussi par d’autres d’ailleurs : je fais quoi ? Si je me tais et ne prends pas la parole, ce n’est pas bien, car ça signifie que je ne participe pas à la vie idéologique. Si je parle, je risque de dire quelque chose contre la ligne politique du parti. A un moment donné, quelqu’un de la salle a prononcé la formule inventée par Lénine, « le socialisme = le pouvoir bolchevique, plus l’électrification du pays ». Barbilian a levé le bras pour demander la parole et a dit : « dans cette équation, il est question d’assemblée non commutative. » Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien, une assemblée non commutative est une assemblée a+b, dont il est impossible de changer l’ordre, en ce sens que b+a n’est pas la même chose que a+b. En fait, il voulait dire une chose très simple, à savoir que, dans la formule de Lénine, il était interdit de changer l’ordre des éléments. C’est-à-dire de placer le pouvoir bolchevique en première position, suivi par les autres éléments. Mais il l’a dit dans une forme mathématique, ce qui a provoqué de la rumeur dans la salle. La modératrice du débat était désespérée, on voyait bien qu’elle n’avait pas compris les propos de Barbilian et qu’elle se demandait s’il avait dit quelque chose d’hostile au pouvoir en place. »

    Les mathématiques ont constitué un domaine privilégié par le régime communiste. Malgré les nombreuses contraintes, notamment idéologiques, il a produit des noms importants, sans pour autant réussir à rendre meilleure la société roumaine. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 25.10.2017 (mise à jour)

    25.10.2017 (mise à jour)

    Défense – Il est essentiel d’assurer la dotation technique de l’armée et les fonds destinés à ce domaine devraient être utilisés d’une manière efficace, a déclaré mercredi le président Klaus Iohannis à l’occasion de la fête de l’armée roumaine. Il a déclaré qu’à présent la Roumanie regarde avec confiance vers l’avenir suite à son statut de membre de l’OTAN et de l’UE et à la solidité du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis que le chef de l’Etat a jugé de valeureux, d’efficace et de pragmatique. A l’occasion de la fête de l’armée roumaine, le drapeau national a été arboré aux sièges des institutions militaires, le Grand pavois a été hissé sur les navires maritimes et fluviaux et des cérémonies et autres activités commémoratives se sont tenues dans toutes les garnisons du pays, sur les théâtres d’opérations étrangers et dans les pays où la Roumanie dispose d’attachés de Défense. Des cérémonies spéciales ont eu lieu également à Carei, dans le nord-ouest du pays, avec la participation des vétérans de guerre et du premier ministre Mihai Tudose, du ministre de la Défense, Mihai Fifor, et du président de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea. Il y a 73 ans, pendant la Seconde Guerre mondiale, Carei était la dernière ville roumaine libérée de l’occupation des troupes hongroises alliées de l’Allemagne nazie. Selon les historiens, les militaires roumains avaient délibérément attendu le 25 octobre 1944 pour lancer l’attaque finale, afin de pouvoir consacrer la victoire au roi Michel, à l’occasion de son anniversaire.

    Justice – Ce mercredi, le Ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader a présenté à la commission spéciale du Parlement le projet de modification des lois gérant la Justice. Il a souligné qu’au sujet de la nomination des procureurs de haut rang, il attendait un avis de la part de la Commission de Venis, afin de réglementer cet aspect. Le ministre Toader a également annoncé son intention de faire de l’Inspection Judiciaire une institution autonome qui ne soit subordonné ni au Conseil supérieur de la magistrature, ni au ministère de la Justice. Une loi spéciale gérant cette institution devrait être adoptée dans un délai de six mois tout au plus, a précisé Tudorel Toader. Pour ce qui est de la responsabilité des magistrats, le ministre de la Justice a précisé que les juges allaient subir des sanctions patrimoniales en cas d’erreurs commises avec mauvaise foi. La coalition gouvernementale a décidé la semaine dernière de promouvoir le projet de modification des lois de la Justice en tant qu’initiative parlementaire et non pas comme projet gouvernemental. Il fera l’objet d’un débat au sein d’une Commission parlementaire spéciale avant d’être renvoyé à la Chambre des Députés. Dans ce dossier, le Sénat et la chambre décisionnelle.

    Mathématiques – La ville de Cluj, dans le centre-ouest de la Roumanie accueillera l’année prochaine du 3 au 14 juillet, le concours olympique international de mathématiques, fait savoir le ministère roumain de l’Education nationale. Cette prestigieuse compétition, qui se tient pour la 4e fois en Roumanie réunit quelque 600 élèves d’une centaine de pays. Le concours olympique de mathématiques a été lancé en Roumanie en 1959. Les premières éditions ont réuni uniquement des pays de l’ex-bloc communiste. Ce n’est qu’à partir de 1969 que les pays occidentaux ont commencé à y participer. La Roumanie et la Bulgarie sont les seules pays ayant participé à toutes les éditions de ce concours. Dans le classement non-officiel des médailles, la Roumanie occupe la 3e place.

    Singapour – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, numéro 1 mondiale, a été battue ce mercredi, 6-0, 6-2 par la joueuse danoise Caroline Wozniacki, 6e WTA dans son deuxième match du groupe rouge du Tournoi des Championnes de Singapour. Wozniacki s’est qualifiée dans les demi-finales de la compétition alors que Halep doit absolument gagner le dernier match du groupe ce vendredi contre Elina Svitolina d’Ukraine (4e WTA). Lundi, la Roumanie a vaincu Caroline Garcia de France (9e WTA). Dans le groupe blanc, la joueuse tchèque Karolina Pliskova s’est déjà qualifiée dans les demi-finales de la compétition.

    Roi – L’ex roi Michel Ier de Roumanie a fêté aujourd’hui son 96e anniversaire à sa résidence de Suisse, informe le site romaniaregala.ro. Au nom de l’ancien souverain – le dernier de la Roumanie – la princesse Margarita, dépositaire de la Couronne de Roumanie a décoré des personnalités et des collaborateurs de la Maison royale de Roumanie et de l’étranger. L’Athénée roumain a accueilli la 10e édition du concert caritatif, organisé chaque année par la Fondation Princesse Margarita de Roumanie. Rappelons que le roi Michel Ier souffre de deux formes graves de cancer et qu’il s’est retiré de la vie publique au printemps 2016. Monté sur le trône en 1940, sept années plus tard, il était obligé d’abdiquer et de s’exiler en Occident par les communistes installés au pouvoir. Le roi n’a pu regagner le pays qu’après la chute du communisme. Il a recouvré la nationalité roumaine et récupéré une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, l’ex-souverain a soutenu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’admission de la Roumanie à l’OTAN et à l’UE.

    Météo – Températures à la hausse dans les prochains 24 heures en Roumanie. Le mercure des thermomètres devrait varier de 10 à 20 degrés durant la journée. Le ciel sera variable sur la moitié sud du pays, alors que des pluies à verse sont possibles sur le nord. Le vent violent et les pluies torrentielles des dernières 24 h ont affecté Bucarest et la plupart des régions du pays. Dans la capitale roumaine, deux personnes ont été blessées, et les équipes de l’Inspection pour les situations d’urgence sont intervenues pour dégager la centaine d’arbres abattus par l’orage.

  • Le mathématicien Gheorghe Ţiţeica

    Le mathématicien Gheorghe Ţiţeica

    Il y a 120 ans, plus précisément à lautomne 1895, paraissait le premier numéro de la « Gazette mathématique ». Cette publication, qui sort aujourdhui encore, est un outil de référence à lintention des élèves et des étudiants roumains passionnés de mathématiques. Un des fondateurs de cette revue spécialisée a été Gheorghe Ţiţeica, un mathématicien roumain de renommée internationale. Titulaire dun doctorat à lUniversité de Paris-Sorbonne et membre de lAcadémie roumaine, Gheorghe Ţiţeica a également été grand mélomane et violoniste dilettante. Il a vu le jour en octobre 1873, à Drobeta Turnu-Severin, ville-port danubien du sud-ouest de la Roumanie, dans la famille dun chauffeur – mécanicien.



    Wladimir Boskoff, le doyen de la Faculté de mathématiques de lUniversité « Ovidius » de Constanţa, nous fait un bref historique des années de jeunesse de Gheorghe Titeica : « Son père, Radu Ţiţei, chauffeur-mécanicien de son état, a travaillé aussi sur les bateaux du port de Turnu Severin. Sa mère était femme au foyer. Même si le nom de famille était Ţiţei, Gheorghe et ses trois sœurs en ont reçu un autre, légèrement modifié, à savoir Ţiţeica. Beaucoup dethniques allemands vivaient dans la ville natale de Gheorghe Ţiţeica, doù le grand nombre de maternelles et décoles où lenseignement était dispensé en leur langue. Gheorghe allait lui aussi fréquenter une telle école et se passionner pour le violon, létude dun instrument musical étant quasi obligatoire dans léducation des Allemands de souche. Lorsque les enseignants ont découvert que Gheorghe était très doué pour les sciences exactes, ils ont conseillé ses parents de lenvoyer étudier à lEcole centrale de Craiova. Pendant les années de lycée, il a signé bien des articles publiés dans des gazettes de science et de littérature. Son professeur de mathématiques lui recommande de faire des études supérieures à la Faculté de mathématiques de Bucarest. Il sinscrit à cette faculté, mais aussi à lEcole normale supérieure, pour laquelle il obtient une bourse. En 1896, une année après la fin de ses études universitaires à Bucarest, il part pour la France. Il étudiera à la Sorbonne et gagnera une bourse à lEcole normale supérieure de Paris. Licencié une seconde fois en mathématiques, Titeica élaborera, entre 1897 et 1899, sa thèse de doctorat, sous la direction du mathématicien français Gaston Darboux ».



    De retour en Roumanie, Gheorghe Ţiţeica commence à enseigner à la Faculté de mathématiques de Bucarest. Durant les 33 années de carrière didactique, il a entrepris maintes recherches personnelles, qui lui ont valu la reconnaissance de la communauté scientifique internationale.



    Wladimir Boskoff : « Ces recherches débouchent sur des résultats tout à fait originaux, après 1906, lorsque Ţiţeica découvre des invariants qui portent aujourdhui son nom. Ces invariants, ainsi que les surfaces et les courbes baptisées daprès son nom, allaient jeter les bases dun domaine nouveau, celui de la géométrie affine. Les mathématiciens du monde entier se penchent aujourdhui encore sur les travaux de Ţiţeica, essayant de pousser encore plus loin ce champ de recherche. Tiţeica sera élu président de la section de géométrie des congrès internationaux des mathématiciens accueillis par Toronto, en 1924, et Zurich, en 1932. Il est également invité, à plusieurs reprises, pour des démonstrations à Rome et à Bruxelles et tiendra une série de conférences à la Sorbonne, en tant que professeur titulaire à la Faculté des sciences de cette prestigieuse université. En 1928 il devient vice-président de lAcadémie roumaine, dont il était membre depuis 1913. Son fils, le physicien Şerban Ţiţeica, allait lui aussi exercer cette haute fonction. Le grand mathématicien Gheorghe Ţiţeica sera également secrétaire général de lAcadémie roumaine, de 1929 jusquà sa mort».



    Gheorghe Ţiţeica est mort en 1939, à lâge de 66 ans. Peu de temps après la création de la « Gazette mathématique » le roi Carol Ier a fondé la « Société de la Gazette mathématique », ultérieurement rebaptisée « Société des sciences mathématiques » de Roumanie, dont Gheorghe Ţiţeica allait être le président pour une assez longue période de temps. (Trad. Mariana Tudose)

  • Le mathématicien Grigore Moisil

    Le mathématicien Grigore Moisil

    Né le 10 janvier 1906, le mathématicien Grigore Moisil est considéré comme le fondateur de lenseignement informatique roumain. Son père, Constantin Moisil, était un historien et archéologue fameux, considéré à son tour comme le père de la numismatique roumaine. Il fut dailleurs le directeur du Cabinet numismatique de lAcadémie Roumaine. Son frère, George, a été physicien et professeur à lUniversité Polytechnique de Bucarest.



    Grigore Moisil fait ses études pré-universitaires à Vaslui (dans lest du pays) et à Bucarest, la capitale. En 1924, il devient étudiant de lInstitut Polytechnique, mais il change vite de formation en faveur de la faculté de Mathématiques, sa vraie passion. Il obtient son titre de docteur en mathématiques tout de suite après la faculté ; en 1930, il se rend à la Sorbonne pour y étudier aux côtés des plus grands mathématiciens du monde et participe à la vie scientifique de Paris. Deux ans plus tard, en 1932, Grigore Moisil revient en Roumanie et sétablit à Iasi (dans lest) pendant 10 ans. Cest là quil découvre linformatique, raconte Solomon Marcus, un de ses étudiants, actuellement membre de lAcadémie Roumaine.



    Solomon Marcus: « Dans les années 30, Grigore Moisil était professeur à lUniversité de Iasi. Cest là quil jette les bases de la logique mathématique, une discipline qui navait pas de tradition en Roumanie. Il commence à faire des progrès dans ce domaine, il donne des cours de logique mathématique à Iasi. Cette activité le conduit à linformatique. La théorie des automates, sur laquelle repose le domaine des ordinateurs électroniques, est à son tour fondée sur la logique. Cest ça le parcours: de la logique à linformatique. Grigore Moisil est considéré au niveau mondial comme un des pionniers de linformatique, parce que cest lui qui fonde lenseignement supérieur dinformatique en Roumanie, dans la seconde moitié des années ‘50. Cest lui qui contribue à la création des premières équipes de mathématiciens – informaticiens et forme plusieurs générations consécutives de disciples. Moi, je suis un de ses disciples directs. A leur tour les disciples de Moisil ont eu leurs propres disciples. A lheure actuelle nous en sommes à la 3e ou 4e génération. »



    Passionné dinformatique, formateur des futurs informaticiens roumains, Grigore Moisil avait prévu dès le début lampleur quallait connaître son domaine.



    Le mathématicien Solomon Marcus explique: « Grigore Moisil est le premier savant roumain qui nous avait averti, vers 1970, de la révolution quallaient engendrer les ordinateurs, une révolution qui imposait un nouveau type dalphabétisation: celle computationnelle. Ce que Grigore Moisil a accompli dans les années 60 – ‘70 est comparable à ce quavait réussi à faire au début du 20e siècle Spiru Haret, un autre savant roumain, ancien ministre de léducation, qui avait déclenché la lutte contre lanalphabétisme en Roumanie. Spiru Haret avait lutté contre lanalphabétisme proprement – dit, alors que Grigore Moisil a prévu, 10-15 ans avant le début de lère informatique, quapprendre à utiliser lordinateur allait concerner le monde entier ».



    Par ses prévision sur limportance des ordinateurs dans la vie quotidienne, mais aussi par sa personnalité, Grigore Moisil a gagné ladmiration des professionnels de domaines qui navaient rien à voir avec linformatique.



    Solomon Marcus: « Il a organisé des recherches scientifiques dans le domaine de la théorie des automates, qui est la partie théorique du domaine des ordinateurs électroniques. Il a été un grand scientifique, professeur et animateur. Cest Grigore Moisil qui a créé le Centre informatique de lUniversité de Bucarest. Celui-ci accueillait non seulement des mathématiciens et des ingénieurs, mais aussi des personnes activant dans bien dautres domaines, comme le compositeur Aurel Stroe par exemple. Sy ajoutaient des historiens et des linguistes, car on soupçonnait déjà lénorme impact que les ordinateurs électroniques allaient avoir sur le monde.»



    Grigore Moisil nous a quittés en 1973. Depuis, lanniversaire de sa naissance, 10 janvier, est marqué chaque année par lAcadémie Roumaine et par ses disciples. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 16.04.2014

    16.04.2014

    Soldats — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Dusa doit se rendre aujourd’hui au centre médical régional de Landstuhl, en Allemagne pour visiter les soldats roumains récemment blessés en Afghanistan. A cette occasion, le ministre Dusa décernera l’emblème d’honneur de l’armée roumaine au commandant du centre médical, la colonelle Judith Lee. Le responsable roumain avancera le sous-lieutenant Ionut Alin Marinescu et offrira l’emblème de mérite au service de la paix, 1ere classe aux caporaux 3e classe Marius Bogdan Radu et Eugen Valentin Pàtru. Aujourd’hui toujours, le ministre roumain rencontrera aussi le général-majeur Richard Longo, commandant des forces terrestres américaines au sein de l’OTAN. A l’heure actuelle, un millier de militaires roumains se trouvent en Afghanistan. Leur retrait est prévu pour la fin 2014.



    Entreprises — La Chambre des députés de Bucarest a adopté un projet de loi relatif à l’insolvabilité et à la prévention de l’insolvabilité des entreprises. Les groupes parlementaires du Parti national libéral et du Parti démocrate libéral ont voté contre cette initiative et annoncé leur intention de saisir la Cour Constitutionnelle. Présent aux débats, le ministre de la Justice Robert Cazanciuc a souligné que la loi de l’insolvabilité est censée soutenir le milieu des affaires et met à sa disposition des instruments plus efficaces de récupération des créances. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a annoncé que l’exemption de l’impôt appliqué au profit réinvesti entrera en vigueur à partir du 1er juillet.



    Syndicats — Les salariés de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, détenue par l’Etat roumain menacent de déclencher des actions syndicales après le 23 avril si de nouvelles conventions collectives ne sont pas signées. Les salariés déplorent également les conditions précaires de travail, mais aussi les salaires trop bas. Pour sa part, la direction de la compagnie souhaite supprimer 2300 postes à partir de cet été.



    Mathématiques — L’équipe féminine de Roumanie a remporté la troisième place par nations à la troisième édition du concours européen olympique de mathématiques à Antalya, en Turquie. L’équipe de Roumanie, composée de quatre élèves du Lycée international d’informatique de Bucarest a remporté quatre médailles 2 d’or, une d’argent et une autre de bronze. 23 pays d’Europe et 6 autres pays invités, dont les Etats-Unis et le Japon, ont participé à cette compétition. L’année dernière la Roumanie avait obtenu à Luxembourg une médaille d’or, deux d’argent et une autre de bronze.

  • Mémoires de la bibliothèque idéale

    Mémoires de la bibliothèque idéale

    Les « Mémoires de la bibliothèque idéale », écrites par le prosateur et mathématicien Bogdan Suceavă, professeur à l’Université d’Etat de Californie, sont des essais ayant pour thème la rencontre avec les mathématiques, rencontre essentielle pour l’auteur. Le volume, paru aux Editions Polirom, est le premier qu’un des écrivains roumains les plus importants de la nouvelle vague consacre à sa profession : « Je me considérais un solutionneur de problèmes avant tout autre chose. Il me semblait évident que l’expression la plus claire de l’intelligence devrait être d’identifier une solution précise, optimale, qu’il s’agisse de littérature ou de mathématiques », disait-il. Nous avons demandé à l’auteur des romans « La nuit quand quelqu’un est mort pour toi » et « Venant du temps dièse » qu’est-ce que c’est qu’une « solution précise » en littérature. « S’il s’agit d’écrire un roman, la solution commence par la voix du narrateur, par le choix du moment quand toute l’histoire devrait se terminer, en préparant un final bien calculé. On réfléchit quels personnages mettre au premier plan et où la tension doit démarrer dans le roman. Tout cela relève de la solution littéraire et les choses peuvent être très compliquées si vous y impliquez beaucoup de personnages. Cette fois-ci, j’ai eu l’occasion de raconter comment certaines choses que nous apprenons en mathématiques nous aident finalement dans d’autres champs de la vie culturelle, et surtout en littérature ».



    Des rencontres par livres interposés avec les idées de scientifiques disparus (Huygens, Newton, Meusnier, Euler, Sophie Germain entre autres), mais aussi des rencontres directes avec des personnes qui ont marqué l’évolution de l’auteur composent les « Mémoires de la bibliothèque idéale ». C’est un volume qui s’adresse à tout lecteur, et non seulement aux personnes s’y connaissant en mathématiques. Il y présente aussi l’Ecole de géométrie de Bucarest qui a développé, pendant plus d’une centaine d’années, un programme académique consistant, à qui Bogdan Suceavă doit le début de sa formation. Gheorghe Ţiţeica, Dan Barbilian, Nicolae Teodorescu, Solomon Marcus, Ieronim Mihăilă, Basarab Nicolescu sont quelques-uns des mathématiciens roumains auxquels l’auteur rend hommage en écrivant ses mémoires.



    « Si le rêve des mathématiciens pur sang est de démontrer des théorèmes qui soient baptisés de leur nom, mon rêve a été de comprendre jusqu’à leur ultime conséquence non seulement certaines idées mathématiques, mais aussi leur origine, leur filiation historique, leur évolution dans le temps » – écrit Bogdan Suceavă.



    Nous reprenons une question à laquelle l’écrivain cherche une réponse dans son livre « Mémoires de la bibliothèque idéale ». Quelle est la raison d’être des mathématiciens dans un monde pressé et frivole ? « C’est pour rappeler qu’il y a des coins dans l’univers où la logique est monnaie courante. On a besoin de mathématiciens parce qu’il doit y avoir dans ce monde des gens qui évitent les compromis éthiques, des gens qui restent éveillés lorsque les autres partent à la dérive. Des gens qui posent des questions, des questions tellement difficiles, que seul un véritable effort intellectuel puisse mener à une réponse précise, où toutes les catégories sont clairement délimitées. Or, depuis 20 ans, en Roumanie, je peux dire que nous avons bénéficié uniquement de moments de divertissement et de frivolité. Pourtant, nous pouvons reconsidérer le passé et nous demander ce qui reste à réparer, à sauver dans l’espace public. »



    Après des études à l’Université de Bucarest, où il a obtenu son diplôme de mathématiques et son master spécialité géométrie, Bogdan Suceavă remporte également son doctorat en 2002 à l’Université d’Etat du Michigan, East Lansing. Consacrer sa vie à l’étude des mathématiques peut s’avérer très difficile pour les chercheurs d’Europe Orientale — estime Bogdan Suceavă. Pourtant, pour les chercheurs occidentaux c’est aussi un défi, certains d’entre eux ont des contrats à durée déterminée. Bogdan Suceavă. « Pour moi, cela est devenu un plus facile à mesure que j’ai appris ce que j’avais à faire. Tout ce que j’enseigne dans mon cours est mentionné dans mon livre. C’est là la partie autobiographique la plus importante du livre. Pourtant, le livre ne rappelle qu’une partie des thèmes de géométrie avec lesquels je suis entré en contact grâce à mes professeurs de l’Université de Bucarest et plus tard de l’Université d’Etat du Michigan. Et c’est pourquoi ce livre est très subjectif, il est une sorte d’histoire de la géométrie vue sous un angle très personnel. »



    Le livre « Mémoires d’une bibliothèque idéale » paru aux Editions Polirom dans la collection « Ego-grafii » est également disponible en format électronique.

  • Jeunes roumains participants aux Olympiades scientifiques internationales

    Jeunes roumains participants aux Olympiades scientifiques internationales

    La participation des lycéens roumains à l’Olympiade internationale de géographie, qui s’est tenue au Japon, du 30 juillet au 5 août, a ajouté au palmarès du pays trois médailles d’or et une d’argent. Cette performance, qui a permis aux jeunes roumains de surclasser les candidats des 31 autres pays représentés au concours, a également positionné la Roumanie en première place du classement. En 2012, elle s’était située en deuxième position au classement par équipes.



    Une autre bonne nouvelle annoncée par le Ministère de l’éducation concerne la participation roumaine à l’Olympiade Internationale d’Astronomie et d’Astrophysique de Grèce, où la Roumanie a obtenu son meilleur résultat jamais réalisé jusqu’ici, à savoir cinq médailles, dont deux d’or, deux d’argent et une de bronze. D’ailleurs, les élèves roumains ont lhabitude de se distinguer lors des différentes olympiades internationales et cette année na pas dérogé à la règle.



    Même si c’était sa première participation officielle à la récente Olympiade Internationale de Linguistique, accueillie par Manchester, l’équipe roumaine y a décroché le troisième prix, ainsi que deux mentions honorables. L’Olympiade Internationale de Linguistique, une des douze compétitions scientifiques internationales consacrées aux jeunes élèves, a réuni cette année 138 concurrents de 26 pays, dont Australie, Brésil, Bulgarie, Chine, République Tchèque, Estonie, Israël, Japon, Singapour, Etats-Unis et Emirats Arabes Unis.



    Les épreuves consistent à opérer des analogies, à appliquer des éléments de logique grammaticale et mathématique aux démarches visant à l’intelligence des textes rédigés dans des langues inconnues. Ces approches partent de la prémisse selon laquelle la linguistique ordonne la pensée et régit le processus de communication grâce à des structures qui facilitent l’apprentissage de n’importe quel idiome.



    Si la présence des Roumains au concours international de linguistique a été une première, tel n’est pas le cas de l’Olympiade Internationale de Mathématiques. Les lycéens roumains participants à l’édition 2013 de ce concours, qui s’est déroulé fin juillet à Santa Monica, en Colombie, ont décroché trois médailles d’argent et trois de bronze.



    Par ailleurs, les jeunes chimistes en herbe ont ramené une médaille d’or, deux d’argent et trois de bronze de Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan, qui avait accueilli en avril dernier l’Olympiade Internationale de Chimie. L’excellence roumaine en physique a elle aussi été confirmée par une belle moisson de cinq médailles — deux d’or et trois d’argent, tandis que les jeunes participants à l’Olympiade internationale d’informatique, organisée en Australie ont glané quatre médailles, dont deux d’or.



    Bref, 2013 s’avère être une très bonne année pour les jeunes roumains. A la fin, mais non pas en dernier lieu, notons que les élèves participants à l’Olympiade Internationale Pluridisciplinaire Tuymaada, qui s’est déroulée en Russie ont obtenu leur meilleur résultat de ces dernières années, soit 13 médailles, dont neuf d’or, en informatique, mathématiques, physique et chimie. (trad. : Mariana Tudose)