Tag: Mécanisme de coopération et de vérification

  • 29.08.2022

    29.08.2022

    Justice – Coup
    d’envoi cette semaine d’une nouvelle session du Parlement roumain censé se
    pencher notamment, sur les lois de la justice dont l’adoption représente une
    des cibles assumées par la Roumanie dans le cadre du Plan national de relance
    et de résilience et du Mécanisme de coopération et de vérification. Les projets
    des lois de la justice visent principalement les magistrats, l’organisation
    judiciaire et le Conseil supérieur de la Magistrature et s’inscrivent sur la
    liste des changements que la Roumanie a promis de faire pour moderniser son
    système de justice. Le ministre de tutelle, Catalin Predoiu, a précisé qu’une
    fois accompli cet objectif, la Roumanie pourrait se voir lever le Mécanisme de
    coopération et de vérification. Une idée rejetée par l’opposition selon
    laquelle les nouvelles prévisions continueront à permettre la nomination
    politique des procureurs.








    Energie
    – Les profits issus de l’énergie devraient être éliminés, a affirmé le ministre
    roumain de tutelle, Virgil Popescu. Et lui d’annoncer que le gouvernement est
    prêt à frapper d’une imposition supplémentaire tous les acteurs du marché
    énergétique : producteurs, intermédiaires et fournisseurs. Les leaders de
    la coalition PSD-PNL-UDMR, au pouvoir en Roumanie, ont demandé au Ministère des
    Finances et à l’Autorité nationale de réglementation énergétique de faire les
    simulations nécessaires et de les présenter d’ici le 1 septembre afin que
    l’Exécutif puisse fixer la manière et le montant de la surimposition.


    Moldavie – Dans
    la République de Moldova voisine de la Roumanie, le taux d’inflation annuel
    s’est majoré de plus de 33% en juillet, en atteignant son niveau le plus élevé
    des 20 dernières années. Les experts de la Banque centrale de Chisinau
    prévoient que l’inflation dépassera les 34,3% d’ici la fin de l’année avant de
    chuter à 28%, en début de 2023. A part la période d’effondrement économique
    intervenue après le démantèlement de l’URSS, la République de Moldova n’a connu
    qu’une seule autre période d’explosion inflationniste, à savoir celle suivant à
    la dénomination du leu moldave, pendant la crise financière russe de 1998. Du
    coup, en octobre 1999, la République de Moldova affichait un taux d’inflation
    annuel de 56,6% qui, jusqu’à la fin de l’année 2000, n’est jamais descendu en
    dessous de 20%.







    Littoral – Coup
    d’envoi ce lundi d’une nouvelle édition du programme Le littoral pour tous
    qui propose d’ici fin septembre, des prix dégriffés dans plus de 70 hôtels sur
    la côte roumaine à la Mer Noire. Cette année, les hôteliers ont souhaité lancer
    ce programme un peu à l’avance par rapport aux années précédentes, après que le
    ministre de l’Education eut décidé que la rentrée des classes soit dévancée de
    deux semaines. Le programme Le Littoral pour tous sera suivi par un autre
    s’adressant spécialement aux seniors.


    Tennis– Trois
    joueuses roumaines de tennis, Simona Halep, Gabriela Ruse et Jaqueline
    Cristian, débutent ce lundi au tableau de l’US Open, dernier tournoi de Grand
    Chelem de l’année. De retour dans le top 10 des meilleures joueuses du monde,
    Simona Halep rencontre ce lundi l’Ukrainienne, Daria Snigur. Une autre
    Roumaine, Jacqueline Cristian, affrontera l’Estonienne, Annet Kontaveit,
    deuxième mondiale, tandis que Gabriela Ruse jouera contre l’Australienne, Daria
    Saville. Deux autres Roumaines figurent au tableau de Flushing Meadows: Irina
    Begu qui jouera contre la Belge, Elise Mertens et Sorana Cîrstea qui aura pour
    adversaire, Laura Siegemund, d’Allemagne.


    Météo – La vague
    de forte chaleur qui a de nouveau déferlé sur la Roumanie persiste dans le sud
    et l’est du pays où l’indice humidex dépasse le seuil critique de 80 unités.
    Dans le reste du territoire, les températures approchent plutôt la normale
    saisonnière, mais l’instabilité s’installe. Les météorologues alertent sur le
    risque de phénomènes orageux, notamment
    à la montagne et dans l’ouest, le nord-est et le centre du pays. Dans
    ces régions, les quantités d’eau cumulées suite aux pluies torrentielles
    pourraient dépasser les 25 à 30 litres par mètre carré. Lundi, les températures
    maximales iront de 27 à 37 degrés. A Bucarest, à midi, nous avons 33 degrés.





  • 20.20.2019 (mise à jour)

    20.20.2019 (mise à jour)

    Réactions CE – La Commission européenne suit avec grande inquiétude les dernières évolutions liées à lEtat de droit en Roumanie, a déclaré, mercredi, Margaritis Schinas, porte-parole de la Commission. Tant sur le fond que sur la forme, par lutilisation de la voie de lordonnance durgence, en labsence de consultations préalables avec les principaux acteurs concernés, les dernières modifications apportées aux lois de la justice viennent à lencontre des recommandations émises par la Commission dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), recommandations appuyées par tous les Etats membres. Par conséquent, la CE demande des explications au gouvernement roumain, a encore souligné son porte-parole. Ce dernier a rappelé que dans le dernier rapport issu par la Commission, en novembre dernier, la Roumanie était encouragée à implémenter un système solide et indépendant de nomination des procureurs de haut rang, sur des critères clairs et transparents et en sappuyant sur les recommandations de la Commission de Venise. La Commission européenne a par ailleurs demandé à Bucarest de revoir les lois concernant son système judiciaire en prenant en considération toutes les recommandations émises dans le cadre du MCV, par la Commission de Venise et par le Groupe dEtats contre la corruption. Le porte-parole de la CE a souligné que la Roumanie devrait reprendre durgence le processus des réformes, évitant à tout prix de remettre en cause les acquis de ces dernières années.



    Nominations – La première ministre Viorica Dăncilă a envoyé aujourdhui au président Klaus Iohannis deux nouvelles propositions pour les ministres des Transports et du Développement régional. Le Comité exécutif national du Parti social démocrate, principal parti au pouvoir en Roumanie, a élu Răzvan Cuc pour le portefeuille des Transports et Daniel Suciu pour celui du Développement régional. Sous réserve dacceptation par le président Klaus Iohannis, Daniel Suciu assurera aussi la fonction de vice-premier ministre. Răzvan Cuc a déjà été à la tête du ministère des Transports dans les gouvernements précédents, ceux de Sorin Grindeanu (2017) et de Mihai Tudose (2017). Les nominations antérieures du PSD pour les deux portefeuilles avaient été Lia Olguţa Vasilescu et Mircea Drăghici. Suite aux refus répétés du chef de lEtat daccepter leur nomination, les deux candidats avaient retiré leurs candidatures.



    Présidence Conseil UE – Les Etats membres de lUE ont validé mercredi, lors de la réunion du Comité des Représentants permanents, laccord politique décroché par la Roumanie, en sa qualité en sa qualité de président en exercice du Conseil de lUE, avec le Parlement européen, au sujet de la réforme des droits dauteur. Selon un communiqué posté sur le site de la présidence roumaine du Conseil, il sagit dun pas important dans la direction de ladoption de la directive européenne pour les Droits dauteur au sein du marché unique digital, un acte législatif qui constitue lun des dossiers les plus épineux qui se trouve sur lagenda de la présidence du Conseil. En vertu des prévisions, la directive assurera la juste rémunération des auteurs, tout en préservant les intérêts des utilisateurs privés, a expliqué pour Radio Roumanie le ministre de la Culture, Daniel Breaz. Selon ce dernier, les Européens jouiront dun accès améliorée à des contenus culturels plus étoffés diffusés en ligne, à des informations éducatives et à des news fiables et de qualité. La directive aura un grand impact sur un éventail large dacteurs, tels des maisons de presse, des institutions culturelles et des enseignement, sur des artistes, des interprètes, des créateurs et des professionnels de la culture.



    Mali – La Roumanie prendra part à la mission de lONU au Mali, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Gabriel Leş, lors dune conférence de presse. Lunité roumaine comptera 120 personnes et sept hélicoptères, et assurera exclusivement des opérations dévacuation médicale, de transport des troupes et de léquipement, ainsi que le soutien logistique au nom des Nations-Unis, a affirmé le ministre roumain. M Leş a souligné quen sengageant dans cette mission, la Roumanie réaffirmait son engagement pour la paix et la sécurité dans le monde, dans la continuité de son rôle de garant de sécurité. La mission des troupes roumaines au Mali avait reçu au mois de décembre dernier laval du Conseil suprême de défense du pays.

    Grippe – Le nombre de décès causés par l’épidémie de grippe s’élève à 147 depuis le début de cette saison en Roumanie, informe le Centre national pour la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles de l’Institut national de Santé publique. Les victimes souffraient sans exception d’autres maladies chroniques et n’avaient pas été vaccinées contre la grippe.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro deux mondiale, a battue en deux sets, 6-3, 7-5, lUkrainienne Lesia Tsurenko, 23e WTA, dans les huitièmes de finale du tournoi de Dubaï. Mercredi toujours, dans les huitièmes de finale au tableau de double, la Roumaine Irina Bara et la Slovène Dalila Jakupovic ont été éliminées de la compétition par la paire formée par lAllemande Anna-Lena Groenefeld et la Hollandaise Demi Schuurs, score 6-4, 6-4.



    Météo – Le ciel se couvrira partiellement, et progressivement durant les prochaines 24 heures dans toute la Roumanie, alors que le mercure, lui, baissera dans les thermomètres, sans pour autant descendre en-dessous des valeurs saisonnières. Un risque de chute de neige subsiste localement, sur le relief. Les températures minimales varieront entre -5 et +5°, alors que les maximales atteindront 14°C.


  • La semaine du 13 au 18 novembre 2017

    La semaine du 13 au 18 novembre 2017

    Le 2e collectif budgétaire de l’année

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé, cette semaine, le deuxième collectif budgétaire de l’année en cours. Il est positif et ne dépasse pas le déficit budgétaire de 3% du PIB, imposé par les normes européennes. Des fonds supplémentaires sont alloués aux ministères de l’Emploi, de l’Intérieur et de la Santé, de la Justice, des Transports et de l’Education. Par contre, les ministères pour les PMEs, de la Culture, de l’Environnement, du Développement régional, des Fonds européens et des Finances recevront moins d’argent. Le deuxième collectif budgétaire de l’année coïncide avec les bonnes nouvelles de la part d’Eusrostat ou de l’Institut national de statistique au sujet de la croissance économique de la Roumanie, des nouvelles qui confortent le gouvernement de coalition PSD-ALDE.

    Et qui ont fait le premier ministre Mihai Tudose s’exclamer : « Une très bonne nouvelle pour ceux qui la connaissent déjà ou mauvaise pour ceux qui nous souhaitaient une fin tragique, en agonie : 8,8% de croissance économique au 3e trimestre par rapport au 3e trimestre de l’année dernière, et qui prête à l’optimisme pour une croissance totale avoisinant les 6% pour 2017. Non seulement nous ne sommes pas morts, comme certains le souhaitaient, bien au contraire – nous sommes 3e du monde, une place convoitée. »

    Certains analystes ne sont pourtant pas convaincus que ce rythme sera maintenu. Aurelian Dochia compte parmi eux : « Il est peu probable que le rythme de croissance puisse être maintenu à ce niveau aussi en 2018 ; certains des aspects qui semblent ne pas susciter d’inquiétude pourraient changer l’année prochaine. Pour moi, une des principales inquiétudes a trait au déficit budgétaire. Il convient de tenir compte aussi du fait que nous avons des indicateurs tels que le taux d’intérêt qui a commencé à croître très rapidement, et l’inflation a déjà dépassé les seuils auxquels la Banque nationale s’attendait. Cela engendre aussi certaines pressions inquiétantes sur le taux de change. » depuis au moins une semaine, la monnaie nationale roumaine, le leu, enregistre un minimum historique par rapport à l’euro.

    Motion de censure à l’adresse du gouvernement PSD-ALDE

    Le Parti national libéral (PNL) est décidé à faire débarquer le gouvernement de Bucarest par motion de censure. La récente modification du Code fiscal par ordonnance d’urgence a fait déborder le verre des mécontentements. Il s’agit, entre autres, du transfert de toutes les contributions sociales à la charge de l’employé ainsi que de la réduction de l’impôt sur le revenu de 16 à 10%. Contestées par les patronats, les syndicats et par une partie de la société civile, ces mesures sont largement critiquées par l’opposition parlementaire de droite dont les libéraux sont le fer de lance. Pour avoir du succès, ils doivent convaincre autant de parlementaires que possible, y compris ceux du pouvoir, à voter pour la motion de censure. C’est pourquoi, en dehors des négociations naturelles avec les partis de l’opposition, chaque parlementaire libéral a essayé, ces jours-ci, à convaincre un collègue de la coalition au pouvoir à soutenir sa démarche.

    Le leader des députés du PNL, Raluca Turcan, a précisé : « Le sujet n’a pas été abordé afin de remplacer Mihai Tudose par quelqu’un d’autre et de renverser le gouvernement uniquement pour dire que nous avons fait cela. Nous avons discuté de ce qui va se passer en Roumanie au moment où ce gouvernement s’en va, parce que si nous voulons stopper l’absence de prédictibilité, la baisse du pouvoir d’achat, la déstabilisation des institutions du pays, ce gouvernement doit s’en aller. »

    Le PNL a annoncé qu’il organiserait également des campagnes d’information des citoyens au niveau national, des meetings à Bucarest et ailleurs dans le pays. Il a également saisi l’Avocat du peuple, pour qu’il conteste la réforme fiscale du gouvernement auprès de la Cour constitutionnelle.

    Un nouveau rapport du Mécanisme de coopération et de vérification

    La Commission européenne a rendu public mercredi dernier un nouveau rapport sur le Mécanisme de coopération et de vérification dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption. Il est affirmé dans le document que rythme global des réformes a stagné cette année, et que les défis à l’adresse de l’indépendance du système judiciaire constituent une source sérieuse d’inquiétudes. D’autre part, certains progrès ont été faits tels la vérification des conflits d’intérêts dans le domaine de l’attribution des marchés publics.

    Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, estime que le rapport met en exergue des progrès et que la Roumanie peut remplir son objectif, à savoir la levée, en 2018, du Mécanisme de coopération et de vérification. Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, n’est pas du même avis. Depuis Göteborg, en Suède, où il participait à un sommet européen, il a qualifié l’optimisme des représentants de la coalition au pouvoir de « pour le moins inapproprié ». Le chef de l’Etat pense que le rapport MCV de la Commission européenne est un véritable signal d’alarme. Et lui d’ajouter que tous les efforts entrepris par la Roumanie pour renforcer les réformes dans le domaine de la justice et de la lutte contre la corruption peuvent être périclités par les actions de certains politiciens qui refusent d’accepter que leur devoir, c’est d’œuvrer au service des citoyens et non pas pour des intérêts partisans ou de groupe.

    Missiles Patriot en Roumanie

    Le projet de loi visant l’achat de systèmes de missiles sol-air Patriot américains fait l’objet d’un débat au Parlement de Bucarest cette semaine. Le document prévoit l’achat de sept batteries de missiles Patriot, dont quatre pour les Forces aériennes et trois pour les Forces terrestres. La valeur du contrat s’élève à environ 3,9 milliards de dollars sans compter la TVA. Le premier système, de 764 millions de dollars, fera l’objet d’un contrat avant la fin de l’année pour devenir opérationnel en 2019, espère le ministre de la Défense, Mihai Fifor. Débattu auparavant par le gouvernement, le projet de loi stipule que dans le cas de la Roumanie, la création d’une capacité de défense aérienne basée au sol est d’une importance majeure, puisqu’elle assure le renforcement de la sécurité nationale et régionale et contribue d’une manière significative à la consolidation du Partenariat stratégique avec les Etats-Unis. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 05.06.2015 (mise à jour)

    05.06.2015 (mise à jour)

    Enquête – A Bucarest, le premier ministre roumain, Victor Ponta a déclaré qu’il ne présenterait pas sa démission, malgré un appel en ce sens du président roumain, Klaus Iohannis, réagissant à l’annonce du Parquet anti-corruption qui a lancé des poursuites pénales pour corruption contre le chef du gouvernement. « La poursuite pénale contre le premier ministre met la Roumanie dans une situation impossible. », a précisé Klaus Iohannis, mettant en garde contre le déclenchement d’une crise politique, soit « la pire situation pour le pays », selon le président. Le premier ministre Victor Ponta, avocat au moment des faits, est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent, dans une affaire de corruption visant la conclusion de plusieurs contrats d’assistance juridique pour les compagnies énergétiques d’Etat de Turceni et de Rovinari, dans le sud du pays. Dans cette même affaire, le chef du cabinet de Bucarest est également poursuivi pour conflits d’intérêts dans l’exercice de ses actuelles fonctions. Le Parquet anti-corruption a informé avoir saisi la Chambre des députés qui devrait avaliser les poursuites pénales contre Victor Ponta en sa qualité de député et de premier ministre.


    Dans l’affaire des compagnies de Turceni et de Rovinari, c’est l’ex-ministre social-démocrate des Transports, Dan Şova, lui-même avocat, qui a été jusqu’à présent le protagoniste, étant poursuivi pour complicité d’abus de fonction. Il est accusé d’avoir touché des centaines de milliers d’euros pour conclure des accords avec l’Etat, qui aurait subi un préjudice de plus de 16 millions d’euros. Les cabinets des avocats Dan Şova et Victor Ponta auraient collaboré dans cette affaire, selon les procureurs. Le Parquet anti-corruption a demandé, sans succès, à deux reprises le feu vert du Sénat pour l’arrestation de Dan Şova. Vendredi, les procureurs ont élargi la liste des accusations contre Dan Sova, le plaçant sous contrôle judiciaire pour 60 jours.


    Justice — La Roumanie a enregistré, ces dernières années, des progrès significatifs pour ce qui est du Mécanisme de coopération et de vérification, mais il faut redoubler d’efforts pour pouvoir achever ce processus, a déclaré ce vendredi à Bucarest le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, à l’issue de l’entretien avec le président roumain Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a souligné qu’il continuerait à agir dans les limites de ses compétences constitutionnelles pour consolider les réformes dans le système judiciaire et dans la lutte contre la corruption. Les discussions entre les deux responsables ont également visé l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen ainsi que les évolutions dans la région. Vendredi, le vice-président de la Commission Européenne a rencontré des représentants des organismes judiciaires pour parler du Mécanisme de coopération et de vérification.


    Motion — Le Parti national libéral, principale force politique d’opposition, a déposé vendredi au Parlement de Bucarest une motion de censure contre le gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta au sujet du vote par correspondance pour la diaspora. Les libéraux accusent Victor Ponta d’avoir violé le droit des Roumains résidant à l’étranger d’exprimer leur choix politique aux élections présidentielles de l’année dernière ainsi que d’avoir bloqué l’organisation d’élections partielles dans plusieurs communes, villes et départements roumains, restés sans les chefs administratifs élus en 2012.


    Handball — La sélection roumaine de handball féminin se trouve à Kraljevo, en Serbie, où elle doit rencontrer samedi l’équipe nationale de ce pays, vice-championne mondiale, dans un match comptant pour les qualifications à la Coupe du monde. Le match retour est prévu pour la semaine prochaine et se tiendra à Cluj, centre-ouest de la Roumanie. La Roumanie est la seule équipe n’ayant raté aucune édition du Championnat du monde, étant présente à toutes les 21 éditions organisées jusqu’à présent.

  • 12.11.2014 (mise à jour)

    12.11.2014 (mise à jour)

    Scrutin présidentiel – Le ministère roumain des Affaires étrangères a appelé tous les membres des bureaux de vote ouverts à l’étranger à s’y présenter, le 16 novembre, et à accomplir sans exception les attributions qui leur incombent pendant le second tour de la présidentielle. La diplomatie de Bucarest souligne également le fait que la présence et l’activité de tous les membres désignés des bureaux de vote sont absolument nécessaires pour le déroulement optimal du vote des Roumains de la diaspora. Cet appel survient dans le contexte des accusations liées à la mauvaise organisation à l’étranger du premier tour du scrutin présidentiel, le 2 novembre. Les Roumains qui n’ont pas réussi à exercer leur droit de vote ont réclamé entre autres le nombre insuffisant des bureaux de vote et du personnel des commissions électorales. Le ministère roumain des Affaires étrangères a déjà mis en place des mesures censées optimiser le processus électoral, sans pour autant ouvrir de nouveaux bureaux de vote. Le Bureau Electoral central a maintes fois déclaré que cette décision était du ressort exclusif du ministère. Le second tour de la présidentielle, du dimanche 16 novembre, opposera le candidat de la gauche, le premier ministre Victor Ponta à celui de la droite Klaus Iohannis, maire de la ville de Sibiu, au centre de la Roumanie.



    Fonds — La Roumanie a attiré près de 13 milliards d’euros de fonds européens destinés à l’agriculture et au développement rural. Cela équivaut à un taux d’absorption de 80,7% des fonds alloués dans l’intervalle 2007 – 2013, selon un communiqué du ministère roumain de l’agriculture, remis à l’agence AGERPRES. Par ailleurs, le ministre roumain des fonds européens, Eugen Teodorovici, a déclaré mercredi que le taux d’absorption des fonds européens serait de 80% vers la fin 2015, précisant que ce niveau assurerait à la Roumanie une bonne place dans le classement des pays membres de l’Union.



    Justice – Les progrès significatifs réalisés par la Roumanie en matière de justice seront consignés dans le rapport de la Commission européenne au titre du Mécanisme de coopération et de vérification. Le document sera rendu public en janvier 2015, après l’évaluation de décembre. C’est ce qu’a déclaré le ministre roumain du domaine, Robert Cazanciuc. Le rapport en question peut aider Bucarest et prouver qu’il n’y a pas de raison formelle ou de toute autre nature qui puisse bloquer l’accès à l’espace Schengen pour la Roumanie, a-t-il précisé. Initialement prévue pour le printemps 2011, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation a été reportée à maintes reprises. Les deux pays sont pointés du doigt pour l’absence de réformes judiciaires et l’inefficacité de leur lutte contre le crime organisé.



    Coopération — Le ministre de l’économie et vice-premier ministre de la République de Moldova, Andrian Candu, a déclaré que les autorités de son pays avaient l’intention de ramener jusqu’à la capitale Chişinău le gazoduc Iaşi-Ungheni, construit dans le but de baisser la dépendance de la Moldova du gaz russe. Les coûts du projet, prévu être inauguré en 2016, dépassent les 200 millions d’euros, un montant dix fois plus grand que celui du gazoduc initial Iaşi-Ungheni, pour la construction duquel Chişinău avait reçu l’aide de la Roumanie voisine et des fonds de l’UE. La République de Moldova a demandé, à nouveau, l’aide de l’UE, qui pourrait assumer 5% des coûts de construction de l’infrastructure.



    Tennis — En tennis, le double formé par le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean Julien Rojer a perdu son deuxième match au Tournoi des champions de Londres, face aux principaux favoris de la compétition, les frères Bob et Mike Bryan des Etats-Unis. Mardi, dans leur premier match du groupe A, Tecău et Rojer se sont inclinés devant le double Alexander Peya (Autriche) / Bruno Soares (Brésil). Le tournoi de la capitale britannique réunit les 8 meilleurs joueurs de tennis et les 8 meilleurs doubles du monde en 2014. C’est la troisième participation de Horia Tecău au Tournoi des champions mais c’est la première fois qu’il joue aux côtés de Jean-Julien Rojer.


  • 22.09.2014 (mise à jour)

    22.09.2014 (mise à jour)

    Commissaire – Selon la députée européenne Corina Creţu, du Parti Social Démocrate, nommée au poste de commissaire européenne à la politique régionale, au sein du nouvel Exécutif communautaire, son rôle sera celui d’un ambassadeur de la politique régionale par rapport aux autres Etats membres de l’Union, aux régions, à la société civile et aux communautés locales. Après avoir été auditionnée par les commissions des affaires étrangères de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest, Corina Cretu a ajouté que tous les pays membres de l’UE bénéficieraient du même traitement en ce qui concerne l’allocation de fonds européens destinés au développement. Le gouvernement roumain a proposé Corina Cretu pour le nouvel Exécutif communautaire dirigé par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker et qui entrera en fonction le 1er novembre. Le portefeuille de la politique régionale, qui dispose d’une enveloppe de 350 milliards d’euros durant l’exercice budgétaire 2014-2020, a comme priorités les investissements, la création de nouveaux emplois, la compétitivité, la croissance économique, l’amélioration de la qualité de vie et le développement durable.



    Démission — Le président roumain Traian Basescu a demandé lundi aux chefs du Sénat et de la Chambre des Députés de Bucarest, de prendre acte de la démission du directeur du Service roumain de renseignements extérieurs, Teodor Melescanu, et de déclarer vacante sa position. Interrogé vendredi dernier sur ses intentions de se présenter candidat à l’élection présidentielle, Teodor Melescanu avait promis de donner une réponse à cette question en début de cette semaine. Selon le Bureau électoral central, le Parti de la Justice Sociale (formé d’ONGs de la société civile) a annoncé qu’il déposerait mardi la candidature de Teodor Mescanu au scrutin présidentiel.



    Candidature — Le mardi 23 septembre c’est le dernier jour du dépôt des candidatures aux élections présidentielles de novembre. 7 personnes sont entrées jusqu’ici en lice. Il s’agit de Victor Ponta, premier-ministre et chef de file des sociaux-démocrates, Klaus Iohannis, chef des libéraux et représentant de l’Alliance Chrétienne-Libérale (en opposition) et principal rival de V. Ponta, ainsi que de la députée européenne Monica Macovei, candidate indépendante. S’y ajoutent : le président de l’UDMR, Kelemen Hunor, le chef du Sénat de Bucarest, Călin Popescu-Tăriceanu, Elena Udrea, présidente du Parti du Mouvement Populaire, pro-présidentiel et Dan Diaconescu, chef du Parti du Peuple Dan Diaconescu, populiste. Le premier tour de scrutin aura lieu le 2 novembre, le second le 16 novembre.



    Motion — Le Parlement de la Roumanie a rejeté lundi la motion de censure déposée par l’Alliance Chrétienne-Libérale Parti National Libéral – Parti Démocrate Libéral (en opposition, de centre-droit) contre le gouvernement de coalition du social-démocrate Victor Ponta. Les signataires du document reprochent à l’Exécutif son intention de frauder le scrutin présidentiel de novembre, par le biais des décisions adoptées ces derniers mois. Parmi les mesures incriminées par l’opposition figure le décret gouvernemental permettant aux élus locaux de changer de formation politique, dans un délai de 45 jours, sans pour autant perdre leur mandat. Une fois adoptée cette mesure, nombreux ont été les maires d’opposition à avoir migré vers des partis membres de la coalition au pouvoir, notamment vers le Parti Social Démocrate.



    MCV — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, s’est entretenu lundi à Bucarest avec les experts de la Commission européenne qui évaluent, les progrès enregistrés par la Roumanie dans les domaines de la justice et de la lutte contre la corruption dans le cadre du Mécanisme de Coopération et de Vérification. Dans son dernier document, datant de janvier, la Commission européenne critiqués à l’égard du Parlement de Bucarest. Elle avait toutefois apprécié l’activité d’autres institutions roumaines, telles que le Parquet National Anti – corruption, l’Agence Nationale pour l’intégrité et la Haute Cour de Cassation et de Justice. Le rapport de janvier avait également fixé des délais et établi des thèmes pour la Roumanie, dont l’adoption de la loi portant suspension des pensions de retraite des magistrats soupçonnés de corruption, le financement des projets envisagés par les institutions directement impliquées dans la lutte contre la corruption et des peines plus sévères dans les gros cas de corruption.


  • 22.01.2014

    22.01.2014

    Rapport — L’indépendance de la justice et l’opposition aux mesures anticorruption et d’intégrité continuent à susciter certaines inquiétudes, à Bruxelles, a fait savoir ce mercredi, le porte-parole de la Commission Européenne, Mark Gray. Il a fait cette déclaration, à Bruxelles, dans sa présentation du rapport périodique sur les progrès réalisés par Bucarest en matière de respect de létat de droit et dindépendance de la justice, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Aux termes du document, les amendements apportés par les députés roumains au Code pénal ont suscité une vague d’inquiétude, d’autant plus que la Cour constitutionnelle a déclaré tous ces changements comme contraires à la loi. Selon Mark Gray, Bruxelles recommande à la Roumanie d’introduire dans le code de conduite parlementaire une série de dispositions clé censées assurer l’indépendance de la justice. Le rapport félicite l’Agence Nationale pour l’Intégrité et le Parquet National Anticorruption pour leur travail, tandis qu’il critique le Parlement de Bucarest. Quant à la Cour Constitutionnelle, elle est présentée dans le document comme un arbitre très important”.



    Crash — Le premier ministre roumain a décidé de renvoyer le secrétaire d’Etat au Ministère des Affaires Intérieures, Catalin Chiper. La décision intervient deux jours après un accident d’aviation produit dans l’ouest du pays suite auquel deux personnes ont perdu la vie. De l’avis du premier ministre, le Ministère de l’Intérieur, tout comme l’Administration Roumaine des Services de Trafic Aérien et le Service des Télécommunications Spéciales ont avancé trop lentement pour organiser les opérations de secours. Un avion de petite taille, transportant une équipe de médecins, a dû atterrir en catastrophe dans une région de montagne fort accidentée, située à plus de 1.400 mètres d’altitude. Les 5 passagers ont été découverts par un garde-forestier, au bout de plusieurs heures de recherches, menées par les sapeurs-pompiers, les secouristes alpins et les habitants des lieux. Selon la presse, toutes les victimes auraient pu être sauvées si les équipes intervenaient plus rapidement.



    Economie — La mission commune du FMI, de la Banque Mondiale et de lUnion européenne a entamé à Bucarest les discussions avec les autorités roumaines. La troïka a des entretiens à la Banque centrale, au Ministère des Finances, à la Commission nationale des prévisions et au Ministère de l’emploi. Selon les représentants du FMI, les pourparlers seront dominés par les priorités des réformes économiques et le cadre législatif économique. La Roumanie a conclu un accord sur deux ans avec le FMI assorti d’une ligne de crédit de 4 milliards deuros. Pourtant, les autorités roumaines nenvisagent pas de tirer de largent de ce crédit, mais seulement de protéger le pays contre d’éventuels chocs sur les marchés financiers et de l’aider à réduire les coûts de financement.



    Economie — La Roumanie arrive 8ème en Europe de l’Est et en Asie centrale au classement Bloomberg des pays les plus favorables aux affaires. Malgré le meilleur score de la région pour ce qui est du niveau d’intégration au sein de l’économie mondiale, la Roumanie perd du terrain en raison d’autres facteurs pris en compte par Bloomberg: la perpection sur la corruption, la fiscalité excessive, la protection des droits de propriété. Selon le classement, c’est la Pologne qui reste le pays le plus attractif pour les investisseurs. La Roumanie est devancée par la République Tchèque, la Hongrie, Chypre, la Turquie, la Bulgarie et la Russie. La Croatie et la Lituanie occupent la neuvième et respectivement la dixième position.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep a raté sa qualification pour les demi- finales de l’Open d’Australie après sa défaite devant la Slovaque Dominika Cibulkova. La Roumaine se verra récompenser les performances obtenues à Melbourne par un tchèque de 270.000 dollars australiens et 430 points dans le classement WTA. En 2013, Halep a remporté 6 tournois WTA, étant désignée « la joueuse de tennis ayant le plus progressé ». Simona est aussi la première Roumaine à s’être qualifiée dans les quarts de finale de l’Open d’Australie depuis 1997.

  • Schengen, un objectif difficile à atteindre

    Schengen, un objectif difficile à atteindre

    Après l’accession de la Roumanie à l’Union européenne en 2007, l’adhésion à l’espace Schengen est devenue le principal objectif de politique étrangère de Bucarest. Prévue pour mars 2011, l’admission semble, pourtant, lointaine, le Conseil Justice — Affaires intérieures de l’Union européenne ajournant depuis lors, sous différents prétextes, le débat du problème concernant la perspective et les délais concrets pour l’entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l’espace européen de libre circulation.



    Ceci étant, le statut d’Etat membre de Schengen semble un objectif très difficile à atteindre. Pourquoi ? L’analyste de politique étrangère Bogdan Chirieac: « Il n’existe aucune explication logique. C’est tout simplement qu’il s’est passé quelque chose, pas en Roumanie, mais en Europe. A savoir, l’Europe, cette grande Europe, occidentale, démocratique et riche, n’a pas tenu ses engagements envers la Roumanie. Dans le contrat sur Schengen, il n’y a aucune mention concernant le Mécanisme de coopération et de vérification, pas plus que la justice ou encore la minorité rom ou autre chose. Non. Il s’agissait d’un aspect purement technique ayant trait à la sécurisation des frontières. La Roumanie a dépensé un milliard d’euros pour la sécurisation, qui a été faite par une compagnie franco-allemande célèbre ».



    L’ironie du sort fait que l’Allemagne et la France, aux côtés des Pays-Bas, soient à présent les Etats les plus réticents à l’adresse de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie. Ce mois-même, le ministre allemand de l’Intérieur, Hans-Peter Fridrich, a reproché aux autorités roumaines et bulgares le niveau insatisfaisant d’intégration sociale des Roms, ce qui engendre, selon lui, une grande pression de migration sur d’autres Etats, dont surtout l’Allemagne.



    La prise de position intervient après la décision d’un tribunal allemand qui a décidé qu’une famille d’immigrés roumains a le droit de toucher une aide sociale, donc une aide financière. Le ministre estime que si la décision devient définitive, il est clair qu’elle sera une raison d’immigration accrue vers l’Allemagne. Il souligne aussi que les autorités de Bruxelles doivent s’assurer que la Roumanie et la Bulgarie utilisent les fonds européens mis à leur disposition pour financer des projets d’intégration sociale.



    En réplique, le ministère des Affaires intérieures de Bucarest a réitéré le fait que la Roumanie répond à tous les critères techniques et juridiques requis pour son adhésion à l’espace Schengen. Du coup, affirment les responsables roumains, une éventuelle décision des Etats membres ne devait pas être liée à l’insertion des Roms, un problème remis récemment sur le tapis par la France. Des membres du gouvernement français ont invoqué les efforts insuffisants déployés par les autorités roumaines en faveur de l’insertion des Roms. Ceci après que Paris eut accusé antérieurement Bucarest et Sofia d’incapacité de contrôler les frontières extérieures de l’UE.



    L’analyste Bogdan Chirieac précise : « La minorité rom se trouvant en France n’a rien à voir avec notre adhésion à Schengen. Les Roms voyagent de toute façon en France, ils sont des citoyens européens et donc on ne peut pas les arrêter à la frontière, même s’ils se voient contraints de présenter leur carte d’identité. C’est aberrant ce qui se passe actuellement. La crise a provoqué une sorte de folie politique au sein de l’UE qui me fait penser à la grande dépression des années 1929-1930 ».



    « On ne doit pas faire de confusion entre deux situations différentes » a affirmé à son tour l’ambassadeur de la France à Bucarest, Philippe Gustin : «La question Schengen est une question technique transformée en question politique aussi bien en Roumanie que dans le reste des pays communautaires. Il ne faut pas confondre deux choses différentes. Malheureusement, une telle confusion a été alimentée ces dernières années et les médias y ont contribué aussi ».



    Bien que les Etats de l’espace Schengen aient décidé que la Roumanie et la Bulgarie sont parvenues à remplir tous les critères techniques, Bucarest et Sofia sont contraints d’attendre le rapport MCV requis par les Etats qui voient un lien entre ce document et Schengen. Pourtant, ce rapport qui présente les évolutions dans le domaine de la justice ne sera présenté qu’au début de l’année prochaine, a fait savoir le porte-parole de la Commission européenne, Mark Gray. Entre temps, la Roumanie et la Bulgarie ont annoncé poursuivre leurs démarches pour s’assurer d’une décision favorable quant à leur adhésion à l’espace de libre circulation, en respectant les principes et les normes européens. (trad.: Ligia Mihăiescu, Ioana Stăncescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 09.10.2013

    A la Une de la presse roumaine du 09.10.2013

    Les causes du report, au début 2014, du rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sont décortiquées par la presse centrale roumaine. Celle-ci se penche également sur les revenus des Roumains, selon un classement des salaires locaux par métiers, ainsi que sur les exportations de denrées alimentaires roumaines, qui enregistrent une dynamique ascendante.


  • Le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sous la loupe

    Le rapport du Mécanisme de coopération et de vérification sous la loupe


    Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont félicité la Commission Européenne pour la méthodologie utilisée dans le monitoring de la justice roumaine. Dans le même temps, ils ont loué les efforts des autorités de Bucarest de corriger les défaillances du système et de respecter l’Etat de droit et l’indépendance de la justice. Pour la prochaine évaluation, prévue pour la fin de l’année, les attentes de l’UE demeurent inchangées par rapport au rapport sur la justice rendu public par la Commission le 30 janvier dernier.


    D’abord, le Conseil de l’UE attend la nomination au plus vite des chefs du Parquet général et de la Direction nationale anti-corruption, suite à des élections transparentes. Afin d’être crédibles et efficaces, les nouveaux chefs des deux parquets doivent être des professionnels du domaine, indépendants et intègres, soulignent les chefs des diplomaties des 27. Ils ont également mis en exergue les progrès faits pour ce qui est du rôle de la Cour Constitutionnelle dans l’architecture de l’Etat de droit. Par ailleurs, le Conseil affaires générales affirme qu’il est nécessaire d’entreprendre des efforts supplémentaires pour respecter et mettre en œuvre les décisions de la justice. Au sujet des ministres et des membres du parlement roumains, Bruxelles leur demande de faire preuve de responsabilité au moment ou les autorités de Bucarest mettent en question leur intégrité. Autrement dit, les ministres qui font l’objet d’enquêtes pénales ou les sénateurs et les députés jugés incompatibles avec leur statut de dignitaires publics par l’Agence nationale de l’intégrité devraient présenter leurs démissions.


    Dans ses conclusions en marge du rapport du Mécanisme de coopération et de vérification, le Conseil des ministres des Affaires étrangères constate les progrès enregistrés par l’inspection judiciaire en tant que moyen d’améliorer l’activité de la justice. Tout comme la Commission, les chefs de la diplomatie européenne ont remarqué les résultats obtenus par les institutions roumaines – Parquet général, Direction nationale anti-corruption, Agence nationale d’intégrité, Haute cour de cassation et de justice – et notamment leurs efforts pour combattre la grande corruption.


    Au chapitre défis figurent toujours la prévention et la punition des faits de corruption perpétrés dans le domaine des marchés publics. Le Conseil rappelle qu’un système juridique impartial, indépendant et efficace, doté de ressources suffisantes est indispensable pour la mise en œuvre des politiques de l’UE et pour que tous les ressortissants roumains bénéficient pleinement des opportunités qui découlent du statut de leur pays en tant que membre de l’UE.


    Le Mécanisme de coopération et de vérification a joué un rôle décisif dans les progrès enregistrés par la Roumanie dans la réforme de la justice, ont conclu les participants au Conseil qui ont également salué l’intention de la Commission européenne de poursuivre le monitoring de la situation en Roumanie. (trad.: Alex Diaconescu)

  • La semaine du 25 février au 3 mars

    La semaine du 25 février au 3 mars


    La Cour Constitutionnelle décide que les dernières modifications apportées au nouveau Statut des parlementaires sont inconstitutionnelles



    Objet de divergences entre le pouvoir social-libéral de Bucarest et l’opposition démocrate-libérale et populiste, les dernières modifications apportées au nouveau Statut des parlementaires ont été déclarées inconstitutionnelles par la Cour Constitutionnelle. L’opposition a contesté la légalité de la majoration de 15 à 45 jours du délai pendant lequel un élu peut contester une décision d’incompatibilité prise par l’Agence nationale d’intégrité et qui mène à la démission du parlementaire en question. L’opposition considère que le nouveau statut confère, ainsi, aux parlementaires, une super-immunité et crée une différenciation par rapport à d’autres catégories de dignitaires, soumises au contrôle d’intégrité. Le président Traian Băsescu a également critiqué les modifications apportées au Statut des parlementaires, parce qu’ils ne respectent pas les normes européennes. Suite à la décision de la Cour, la Loi portant statut des parlementaires sera renvoyée au Législatif pour être rediscutée.






    Première – deux juges du Conseil supérieur de la magistrature, révoqués de leurs fonctions



    Deux membres du Conseil supérieur de la magistrature — organisme qui veille au bon fonctionnement de la justice roumaine — ont été révoqués de leurs fonctions. Il s’agit là d’une décision sans précédent pour la justice locale. Les juges Alina Ghica et Cristi Dànileţ ont dû quitter leurs fonctions au sein de cet organisme, après que des magistrats de plusieurs tribunaux de première instance ont protesté contre le report répété de leur destitution, telle qu’elle avait été décidée par la plupart des cours de justice du pays. Les représentants des associations de magistrats ont également reproché aux membres du CSM de ne pas représenter les intérêts professionnels des juges. Alina Ghica et Cristi Dànileţ ont attaqué la décision de révocation à la Haute cour de cassation et de justice.






    Schengen — au cœur des pourparlers des responsables européens et roumains



    Le Premier ministre roumain, Victor Ponta, a demandé, cette semaine, aux ministres impliqués dans le processus d’intégration de la Roumanie à l’espace Schengen de poursuivre leurs efforts diplomatiques, quelle que soit l’issue du prochain Conseil Justice et Affaires intérieures, des 7 et 8 mars. Les ministres de l’Intérieur des 27 doivent décider alors s’ils donnent leur feu vert à l’entrée de Bucarest dans l’espace sans frontières. Lors d’une visite à Copenhague, le chef du cabinet roumain a été assuré par son homologue danois, Helle Thorning-Schmidt, de l’appui du Danemark dans ce dossier. Un sujet évoqué également à Amsterdam, par le président du Sénat roumain, Crin Antonescu, avec des responsables néerlandais. Selon lui, les Pays-Bas ne feront plus obstacle à l’adhésion de la Roumanie à Schengen — éventuellement en deux temps ; l’exécutif de La Haye va dissocier ce processus des résultats du rapport régulier du Mécanisme de coopération et de vérification sur les progrès de la justice roumaine, a encore précisé le chef du Sénat roumain. Les responsables néerlandais ont également admis que la Roumanie était entièrement prête du point de vue technique à entrer dans Schengen. Les Pays-Bas se sont opposés jusqu’à présent à un élargissement de l’espace sans passeport à la Roumanie et à la Bulgarie, invoquant les réformes insuffisantes en matière de justice.

    Le sujet s’est également retrouvé à l’agenda des discussions du président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Jean-Claude Mignon, avec les autorités roumaines, lors de sa visite à Bucarest, lundi et mardi derniers, à l’occasion du 20e anniversaire de l’adhésion de la Roumanie à cette organisation internationale. « Je ne pense pas qu’une fermeture hermétique des frontières sera une solution à nos problèmes » a précisé Jean-Claude Mignon, se prononçant en faveur de la prise d’une décision visant l’entrée de la Roumanie dans Schengen. Une décision qui dépend exclusivement de la volonté politique des Etats membres, a pour sa part mis en garde le président roumain, Traian Basescu. Il a une fois de plus appelé la majorité parlementaire roumaine à agir afin de répondre aux recommandations et aux problèmes signales par le rapport de la Commission européenne visant les réformes en justice.






    Mesures communautaires visant la sécurité des produits à base de viande



    Sur la recommandation de la Commission européenne, la Roumanie a commencé le 1er mars à pratiquer des tests ADN sur des plats préparés étiquetés « bœuf ». La mesure est valable pour tous les pays membres de l’UE. La fraude massive ayant touché de nombreux acteurs du secteur agroalimentaire en Europe a été pour la première fois officiellement détectée en Grande Bretagne, il y a un mois environ. La fraude porte sur des produits cuisinés, surgelés ou conservés, supposés être au bœuf mais qui en échange, contiennent partiellement ou totalement de la viande de cheval.






    Message du Pape Benoît XVI pour les pèlerins roumains



    « Sentez la joie d’être aimés de Dieu ! » C’est l’exhortation que le Pape Benoît XVI a adressé aux fidèles avant de quitter, jeudi, le trône de l’Eglise catholique. Annoncée pendant une messe au Vatican, voici plus de deux semaines, sa décision de renoncer de plein gré au pontificat a surpris le monde entier, étant inédite dans l’histoire moderne de l’Eglise catholique. Joseph Ratzinger l’a motivé par le fait que son état de santé ne lui permettait plus de s’acquitter de ses tâches. Pendant son ultime audience, devant plus de 150.000 personnes rassemblées Place St Pierre de Rome, l’ancien souverain pontife a parlé aux pèlerins en 11 langues, dont le roumain : « Que Jésus-Christ soit loué ! J’adresse un salut cordial aux croyants de langue roumaine, surtout à ceux d’Oradea. Je les reçois avec joie et je souhaite que votre pèlerinage porte de bons fruits pour vous et vos communautés. Je vous bénis de tout cœur ! »

    Le successeur du pape émérite sera élu les prochaines semaines. (trad: Ligia Mihaiescu, Andrei Popov)

  • 04.02.2013

    04.02.2013


    Parlement – Les deux Chambres du Parlement roumain se sont réunies ce lundi pour la première session de l’année. L’adoption du budget d’Etat et de celui de la sécurité sociale figurent parmi les priorités principales du nouveau législatif. Celui-ci se donne également pour objectif la révision de la loi fondamentale du pays. Une nouvelle Constitution adopterait une formule définitive des prérogatives du chef de l’Etat et de la Cour Constitutionnelle et établirait les règles d’organisation des référendums.




    MCV – Le premier ministre roumain Victor Ponta a rencontré ce lundi, à Bruxelles, le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso. Les discussions portent sur le rapport sur l’évolution de la justice en Roumanie, dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification. Dans son document, la Commission européenne a souligné que bien que Bucarest ait respecté la plupart de recommandations formulées par Bruxelles au sujet de l’Etat de droit, il reste encore des choses à faire. Ce lundi encore, le premier ministre roumain aura des pourparlers avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy.






    Conseil – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, participe aux côtés de ses homologues européens à la réunion Conseil Affaires générales de Bruxelles. Cette réunion aura pour principal objet la préparation du Conseil européen des 7 et 8 février, ainsi que la politique commerciale européenne et l’actualité internationale, telle la situation au Mali ou les évolutions dans les pays arabes. Les chefs des diplomaties européennes s’entretiendront avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, au sujet du futur budget européen pour la période 2014-2020.






    Cancer – Ce lundi, 4 février, c’est la Journée mondiale de lutte contre le cancer. En Roumanie, les statistiques parlent de plus de 500 milles personnes atteintes d’un cancer dont seulement 96 milles arrivent à se faire soigner. Les malades accusent l’Etat de sousfinancer les programmes nationaux de lutte contre le cancer. La Roumanie adoptera cette année la directive européenne relative à l’application des droits des patients en matière de soins de santé transfrontaliers. Par conséquent, les patients roumains auront la possibilité de se faire soigner dans n’importe quel Etat membre pour se voir rembourser par la suite au niveau des tarifs pratiqués en Roumanie.






    Handball – L’équipe féminine roumaine de handball, Oltchim Ramnicu Valcea, s’est inclinée dimanche, face aux Hongroises de FTC Budapest, lors du premier match de la Ligue des Champions. C’est la première défaite des Roumaines qui partaient favorites. Le deuxième match de la même poule a débouché sur la victoire des Russes de Zvezda Zvenigorod face aux Slovènes de Krim Ljubljana. Les deux premières classées obtiendront la qualification en demi-finales de la Ligue des Champions.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.