Tag: Mécanisme pour l’interconnexion en Europe

  • Un nouvel appui européen à la République de Moldova

    Un nouvel appui européen à la République de Moldova


    La commissaire
    européenne chargée des Transports, Adina Valean et la ministre moldave de
    l’Infrastructure et du Développement régional, Lilia Dabija, ont signé à
    Chisinau, l’accord associant la République de Moldova au mécanisme pour
    l’interconnexion en Europe (MIE), a indiqué la Commission européenne.L’objectif est de permettre aux
    promoteurs de projets moldaves de demander un financement de l’UE pour des
    projets d’intérêt commun dans le domaine des transports, de l’énergie et du
    numérique, afin d’améliorer la connectivité du pays avec ses voisins de l’UE.
    « Le jour même où l’Europe a fêté son anniversaire, le pays a reçu une
    bonne nouvelle. Il a signé un accord d’association au mécanisme pour
    l’interconnexion en Europe. Nous faisons donc, des pas en avant pour rejoindre
    le plus vite possible la famille européenne » a déclaré la présidente
    moldave, Maia Sandu. Le nouvel accord permettra donc à la République de Moldova
    d’intégrer le marché unique européen, de soutenir la croissance économique et
    la compétitivité. La République de Moldova est fortement touchée par la guerre
    d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine. L’UE reste solidaire de ce
    pays et est déterminée à continuer de renforcer sa résilience. L’accord conclu
    aujourd’hui rapproche encore la Moldavie de l’UE en l’ancrant au sein des
    réseaux transeuropéens interconnectés, selon la commissaire aux
    Transports Adina Valean, qui a signé l’accord à Chisinau.


    Par ailleurs,
    Bucarest et Chisinau ont signé, en présence de la commissaire Adina Valean et
    du premier ministre moldave, Dorin Recean,des accords de modernisation de trois ponts sur le Prut. Financés par le
    gouvernement roumain d’ici fin 2027, les travaux de réparation des trois ponts
    transfrontaliers s’inscrivent dans la Stratégie nationale de développement
    « La Moldavie européenne 2030 ». Une fois modernisés, les ponts
    permettront la fluidification du trafic transfrontalier, la facilitation des
    échanges commerciaux sur le marché intérieur et extérieur et le renforcement de
    la connectivité de la République de Moldova avec les pays européens ».


    Mardi encore, le
    Parlement européen a voté pour compléter l’aide macro financière à la République
    de Moldova d’un montant de 145 millions d’euros, afin d’aider le pays à couvrir
    ses besoins de financement en 2023. À la suite de l’invasion de l’Ukraine
    par la Russie, l’économie moldave a ralenti et la crise énergétique et la
    baisse de la consommation des ménages et des investissements ont exercé une
    pression supplémentaire sur les finances publiques moldaves. Le parlementaire
    européen, le roumain Siegfried Muresan, a expliqué que l’aide sera composée de
    45 millions d’euros sous forme de subventions et jusqu’à 100 millions d’euros
    de prêts. L’argent s’ajoutera au budget public du pays et ce sera aux autorités
    locales de décider comment le dépenser afin de soutenir le mieux possible la
    population et les entreprises.

  • L’interconnexion ferroviaire en Europe

    L’interconnexion ferroviaire en Europe

    L’Union européenne a fait de 2021 l’Année européenne des chemins de fer, dans
    le but d’encourager l’utilisation du train, un moyen de transport sûr et
    écologique. En fait, les chemins de fer représentent le type de transport terrestre le plus sûr, le
    nombre très bas d’accidents en étant la meilleure preuve. La crise engendrée
    par la pandémie de COVID-19 a montré que la voie ferrée permettait, en cas
    de situation exceptionnelle, d’acheminer rapidement des biens essentiels, tels
    que denrées alimentaires, médicaments et combustibles. Sauf que le secteur
    ferroviaire a été lui-aussi frappé de plein fouet par la crise, les
    restrictions de déplacement mises en place ayant entraîné une baisse
    substantielle du nombre de voyageurs. Cependant, le même secteur peut jouer un rôle important dans une relance
    durable post-pandémie.

    Ainsi, le Parlement européen a-t-il adopté, cet été, une
    mouture améliorée du programme du « Mécanisme pour l’interconnexion en
    Europe » (MIE), doté d’un nouveau budget, de plus de 33 milliards d’euros, pour financer des projets relatifs aux transports, à l’énergie
    et au numérique, sur la période 2021-2027. La Roumanie s’est vu allouer 1,2
    milliards d’euros du montant annoncé, l’argent étant destiné à soutenir des
    investissements dans l’infrastructure de transport et des projets financés via
    les fonds de cohésion ; dans ce dernier cas, le taux de cofinancement
    assuré par l’UE pourrait atteindre jusqu’à
    85% d’un projet. Le MIE garantira la
    finalisation à terme, jusqu’en 2030, de projets trans-européens essentiels, tels
    que Rail Baltica, l’infrastructure d’approvisionnement en combustibles
    alternatifs et l’installation de réseaux 5G sur des axes de transport importants.

    Quelque 26 milliards d’euros seront alloués à des projets de transport, environ
    6 milliards au domaine de l’énergie et 2 autres milliards d’euros au numérique.
    Environ 10 milliards d’euros
    alloués à des projets transfrontaliers de transport seront issus du Fonds de
    cohésion et aideront les pays de l’UE à compléter les connexions de transport
    manquantes. En même temps, 1,4 milliard d’euros seront utilisés pour accélérer
    l’achèvement de projets ferroviaires transfrontaliers majeurs, qui seront
    sélectionnés par la Commission selon des critères de compétitivité. Dans le secteur numérique, le mécanisme soutiendra le
    développement de projets d’intérêt commun relatifs aux réseaux numériques à
    haute capacité et aux systèmes 5G, ainsi que la numérisation des réseaux
    énergétiques et de transport. Le programme visera enfin à rendre les réseaux
    d’énergie plus interopérables et à garantir que les projets financés soient
    conformes aux plans européens et nationaux en matière de climat et d’énergie.