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  • La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La semaine du 22 au 28 juillet 2024

    La réunion de la diplomatie roumaine.

    « La Roumanie est devenue cette dernière décennie un acteur régional, européen et international fiable, impliqué et respecté, un véritable fournisseur de stabilité et de sécurité ». C’est ce qu’a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Réunion annuelle de la diplomatie roumaine, déroulée deux jours durant, à Bucarest, en présence des chefs des missions diplomatiques, des offices consulaires et des antennes de l’Institut culturel roumain. La Roumanie s’est fixé comme priorité le renforcement de son rôle au sein de l’UE et de l’OTAN, la consolidation du partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la diversification du dialogue avec tous les pays partenaires, a ajouté M. Iohannis. Et de préciser que le pays reste aussi bien un partisan du processus d’élargissement de l’UE, qu’un des membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord qui joue un rôle constructif, tout en étant un facteur d’équilibre, de sécurité et de stabilité dans la région. Les pourparlers de Bucarest ont porté aussi sur le souhait de la Roumanie de voir les contrôles levés à ses frontières terrestres aussi, pour adhérer entièrement à l’Espace Schengen. Le pays espère rejoindre aussi l’OCDE, a rappelé Klaus Iohannis, qui a plaidé pour un effort international supplémentaire censé permettre la finalisation du processus d’adhésion le plus vite possible.

    La Roumanie et le passage à l’énergie verte

    « Ce n’est que grâce à la sécurité énergétique, par le biais d’une énergie aux tarifs accessible aussi bien pour l’économie que pour les consommateurs, et à la compétitivité économique que la Roumanie pourra faire le pas décisif vers le prochain objectif essentiel : produire de l’énergie verte ». C’est ce qu’a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu, à l’occasion de la réunion du Partenariat pour la coopération transatlantique en matière d’énergie et de climat, déroulée ces mardi et mercredi à Bucarest, en présence des représentants du secteur public et privé de tous les Etats d’Europe et des Etats-Unis. La Roumanie renforce ses capacités d’interconnexion avec tous les Etats voisins, c’est-à-dire avec la Bulgarie et la Grèce, mais aussi avec la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, a déclaré Marcel Ciolacu. Selon lui, Bucarest investit dans de nouvelles capacités de production énergétique de sources renouvelables et cherche à doubler sa capacité nucléaire. Le chef du gouvernement a évoqué le projet d’extraction gazière Neptun Deep, en mer Noire, censé doubler la capacité de production du pays qui deviendra, de cette manière, le plus grand producteur gazier en Europe à l’horizon 2027. Il a souligné l’appui que les Etats Unis accordent aux projets énergétiques stratégiques développés par la Roumanie dans le domaine nucléaire. D’ailleurs, en marge du forum de Bucarest, l’entreprise Nuclearelectrica et deux entreprises américaines ont signé un partenariat par lequel une ancienne centrale électrique au charbon est transformée en centrale nucléaire moderne.

    Des débris de drones en Roumanie

    Suite aux frappes russes menées dans la nuit de mardi à mercredi contre l’infrastructure civile et portuaire ukrainienne, des débris de drone russe ont été retrouvés près de la localité roumaine de Plauru, dans le département de Tulcea, a informé le Ministère roumain de la Défense. Trois autres drones sont entrés dans l’espace roumain jeudi dans la nuit quand la Russie a repris ses attaques. La population du département de Tulcea a été informée par des messages d’alerte sur le risque de chute de débris de drone. Des avions des Forces aériennes roumaines ont survolé l’espace aérien pour surveiller la situation. Le chargé des affaires de l’Ambassade russe à Bucarest a été convoqué par le Ministère roumain des Affaires Etrangères qui a qualifié les frappes aériennes d’irresponsables. En parlant de cet incident, l’OTAN a affirmé ne voir aucun signe d’agression voulue de la part de Moscou envers la Roumanie.

    La sécheresse sévit en Roumanie

    La sécheresse sévère qui s’est installée dernièrement en Roumanie a entraîné des coupures d’eau dans des centaines de localités. Dans une tentative de venir en aide aux explorateurs agricoles en détresse, les autorités sont intervenues auprès des banques pour les faire accepter soit un retard des paiements des dettes, soit des prêts à taux préférentiels. Tout cela dans le contexte où la sécheresse a détruit presque deux millions d’hectares de maïs et de tournesol et une centaine de milliers d’hectares de colza et de blé. Malheureusement, les prévisions ne sont pas bonnes, puisque dans 40 bassins d’accumulation, le taux de remplissage est tombé légèrement en dessous de 80%. Cette tendance à la baisse se maintiendra dans les prochaines semaines aussi, s’alertent les représentants des Eaux roumaines qui estime que le débit du Danube à son entrée en Roumanie est bien inférieur à la moyenne pluriannuelle pour le mois de juillet. En revanche, la centrale nucléaire de Cernavoda fonctionne à sa capacité normale.

    La Roumanie aux JO de Paris

    « La participation de la Roumanie aux JO est une raison de fierté pour tous les Roumains. Je suis persuadé que les jours pleins d’émotion des compétitions nous rapprocheront les uns des autres. Le sport fait partie de ce que nous, en tant que nation, nous représentons, de cette identité construite depuis plus d’un siècle, avec des résultats considérés, de nos jours encore, comme des repères internationaux ». C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de l’inauguration jeudi à l’Ambassade roumaine de Paris, de la Maison de la Roumanie, à la veille de la cérémonie d’ouverture des JO. « Les sportifs inscrits dans les compétitions ont le devoir de continuer l’histoire de la première médaille remportée par notre pays lors de la première édition des Jeux olympiques de 1924, déroulée toujours à Paris », a précisé pour sa part le président du Comité olympique et sportif roumain, Mihai Covaliu. « Je ne saurais m’empêcher de penser qu’il y a cent ans, toujours à Paris, la Roumanie a ouvert la voie de ses succès sportifs en remportant une première médaille de bronze. Or nous, aujourd’hui, nous avons la mission de poursuivre cette belle histoire, de rajouter au palmarès national d’autres médailles olympiques étincelantes et de nous réjouir de cette belle édition des JO ». La délégation roumaine de Paris comporte 106 sportifs.

  • Distinctions pour les médaillés olympiques roumains

    Distinctions pour les médaillés olympiques roumains

    Aux récents Jeux Olympiques de Tokyo, la Roumanie a remporté
    quatre médailles, même nombre qu’à l’édition de Rio, il y a cinq ans, et trois
    de moins qu’aux Jeux de Londres, en 2012. À l’édition japonaise, l’unique
    médaille d’or a été décrochée en aviron, par Simona Radiș et Ancuța Bodnar, à l’épreuve
    de deux de couple femmes. L’aviron a aussi ramassé deux médailles d’argent,
    dans les épreuves masculines de quatre de pointe, par Mihăiță Țigănescu, Mugurel
    Semciuc, Ștefan Berariu et Cosmin Pascari, et de deux de pointe, par Marius
    Cozmiuc et Ciprian Tudosă. L’escrimeuse Ana Maria Popescu s’est elle-aussi adjugé
    l’argent du concours individuel féminin d’épée.

    De retour à Bucarest, les neufs
    athlètes ont été décorés par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis. Lors de la cérémonie de remise
    des distinctions, Simona Radiş s’est exprimée au nom de tous ses collègues. « Nous
    avons découvert ce qu’est la solidarité, nous avons reçu beaucoup d’énergie
    positive et nous avons été heureux de voir que la société roumaine a reconnu
    notre performance. Nous sommes prêts à passer le message que le sport roumain
    existe dans une société moderne.
    », a-t-elle dit.


    Le président Klaus Iohannis a souligné le fait
    que les évolutions olympiques des athlètes ont rendu un admirable service au
    sport roumain, parfois en dépit d’obstacles nombreux et injustes. « La
    performance est une chose que l’on construit chaque jour et qui suppose des
    investissements constants dans l’infrastructure sportive, dans l’appui et l’encouragement
    des talents, avec l’implication à fond de tous les acteurs gouvernementaux.
    », a affirmé le président Iohannis.

    Le chef de l’État a aussi insisté sur le fait que le sport devait redevenir une
    priorité, puisqu’il met en avant le respect de valeurs fondamentales pour une
    société saine.



    Aux JO de Tokyo, la
    Roumanie a occupé la 46-e place au classement général par médailles. Sa
    délégation a compté 101 sportifs, dont 46 femmes et 55 hommes, présents dans 17 disciplines. L’athlète
    Andrea Miklos a été la seule à ne pas concourir, à cause de problèmes de santé.
    La gymnaste Larisa Iordache, blessée lors de qualifications aux agrès, a dû
    abandonner dans la finale de la poutre. Les sportifs roumains ont été présents dans les compétitions de
    natation, athlétisme, aviron, football, gymnastique artistique, basket-ball
    féminin à trois, cyclisme, lutte, tir, canoë-kayak, tennis de table, boxe,
    escrime, triathlon, judo, tir à l’arc et tennis. La Roumanie a participé pour
    la première fois aux Jeux Olympiques en 1900, lors de la deuxième édition, et depuis,
    elle en a été une présence constante, à quelques exceptions près. Le sommet de sa présence
    aux Olympiades modernes est représenté par l’édition de Los Angeles, en 1984,
    lorsque les athlètes roumains ont décroché 53 médailles, dont 20 d’or, ce qui a
    valu à la Roumanie la deuxième place, derrière les États-Unis, au classement
    général des nations.