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  • 26.11.2024 (mise à jour)

    26.11.2024 (mise à jour)

    République de Moldova – La justice, l’économie et la sécurité sont les principales priorités de la République de Moldova pour les années à venir, a déclaré sa présidente Maia Sandu, lors du Forum sur l’intégration européenne qui s’est tenu mardi à Chisinau. Elle a souligné que l’adhésion à l’UE était la seule chance de sauver la démocratie, le développement dans la paix et la stabilité. Malgré la propagande anti-UE et les tentatives du Kremlin de nous faire changer d’avis, les citoyens moldaves ont montré que les valeurs européennes sont aussi leurs valeurs, a déclaré Maia Sandu, rappelant le référendum constitutionnel qui a modifié la Constitution et a inclus la voie européenne comme objectif stratégique. Rappelons aussi que l’État voisin de la Roumanie, a officiellement déposé sa demande d’adhésion à l’UE en mars 2022, quelques jours seulement après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. En juin de la même année, le Conseil européen lui a accordé le statut de pays candidat à l’adhésion.

     

    Elections – Bureau central des élections a présenté mardi les résultats définitifs du premier tour des élections présidentielles en Roumanie. Selon les données, le candidat indépendant, Călin Georgescu, est arrivé en en tête avec 22,94 % des voix. En deuxième position se trouve la leader de l’Union Sauvons la Roumanie, Elena Lasconi, avec 19,18 %, et en troisième position le président du Parti social-démocrate, le Premier ministre Marcel Ciolacu, avec 19,15 %. Ils sont suivis par le président de l’Alliance pour l’unité des Roumains, George Simion, 13,86 % des voix, le président du Parti national libéral, Nicolae Ciuca – 8,79 % et l’ancien secrétaire général adjoint de l’OTAN, Mircea Geoană, qui s’est présenté en tant que candidat indépendant et a été crédité de 6,32 % des voix. Les autres candidats ont chacun obtenu moins de 5 %. Après les résultats des élections de dimanche, le Premier ministre Marcel Ciolacu a démissionné de son poste de président des sociaux-démocrates. Nicolae Ciuca a également démissionné de son poste de président du PNL, actuellement au pouvoir au sein de la coalition gouvernemental.

     

    Elections II – La Roumanie est « fermement » engagée à défendre les valeurs démocratiques des droits de l’homme, y compris l’égalité des sexes, à combattre l’antisémitisme, la xénophobie et toutes les formes de discrimination, a déclaré mardi le ministère roumain des Affaires étrangères. « L’ensemble de la politique étrangère de la Roumanie est inséparable de son appartenance à l’espace des libertés et des droits garantis par son statut de membre de l’Union européenne et d’allié de l’OTAN », a souligné le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué de presse sur les « préoccupations extérieures » qui ont surgi après le premier tour des élections présidentielles. Le ministère des Affaires étrangères rappelle que « 35 ans après le retour de la Roumanie dans la famille des démocraties occidentales grâce au courage de ceux qui sont morts pour la Révolution roumaine, ces valeurs sont celles qui garantissent la paix, la sécurité et la prospérité à tous les citoyens roumains, où qu’ils se trouvent ». Dans ce contexte, le Conseil national de l’audiovisuel a demandé à la Commission européenne d’ouvrir une enquête officielle sur la plateforme TikTok. Le Conseil national de l’audiovisuel a pris pour référence le rapport réalisé par Expert Forum, qui a établi que les préférences électorales pour le candidat Călin Georgescu ont augmenté de 2 à 22 % sur la base d’une campagne menée sur le réseau chinois. Le groupe RENEW du Parlement européen a également demandé au réseau social de fournir des explications sur sa conformité avec la législation sur les services numériques. Rappelons qu’il y a un an, la Commission européenne a demandé à son personnel de retirer TikTok des appareils de service.

     

    Parlement européen – Les députés européens ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine ce mardi à Strasbourg, condamnant la coopération entre la Russie et la Corée du Nord et appelant l’Union européenne à renforcer son soutien aux forces de Kiev. Une déclaration récente des chefs de file du Parlement européen appelle l’Union européenne à « renforcer son soutien à l’Ukraine de toutes les manières possibles, y compris politiquement, financièrement, militairement et par le biais de l’aide humanitaire ». Elle réaffirme également que le Parlement européen « soutient l’Ukraine par tous les moyens possibles jusqu’à sa victoire ». Mardi également, le budget de l’UE pour l’année prochaine a été porté à près de 200 milliards d’euros à la suite de négociations entre le Parlement européen et le Conseil. La proposition de budget a été débattue au sein de la législature européenne et sera soumise au vote mercredi, lorsque le vote final pour la nouvelle Commission européenne est prévu.

     

    Israël – Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont déclaré ce mardi qu’ils soutenaient « un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hezbollah », affirmant qu’« il est temps de parvenir à une solution diplomatique au Liban », a rapporté l’AFP. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a déclaré qu’Israël n’avait « aucune excuse » pour refuser le cessez-le-feu au Liban négocié par les Etats-Unis et la France. Les États-Unis ont laissé entendre qu’un accord était proche, tout en appelant à la prudence. Alors que les efforts diplomatiques s’intensifient, Israël a intensifié ses bombardements sur les bastions du Hezbollah, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Dans ce contexte, le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Turk, s’est dit préoccupé par l’escalade des hostilités au Liban, où, selon son bureau, près de 100 personnes ont été tuées dans des frappes aériennes israéliennes ces derniers jours, y compris des civils.

     

    Médecins – La Roumanie est en mal de médecins. Le déficit de médecins généralistes se monte actuellement à 1130 dont plus de 900 en milieu rural, s’est alertée la présidente de la Caisse nationale de l’assurance maladie, Valeria Herdea qui a expliqué que plus de 20% des médecins traitant roumains sont âgés de plus de 70 ans. En Roumanie, plus de 300 communes n’ont pas de médecins généralistes et la patientèle moyenne d’un médecin traitant est de 50% plus élevée à la campagne que dans les villes. Plus d’un quart de la population de Roumanie ne bénéficie pas d’une assurance maladie.

     

    1 Décembre – Quelques 2500 militaires des Ministères de la Défense nationale, des Affaires Intérieures, des Service roumain de Renseignement et de Télécommunications spéciales, de l’Administration nationale des pénitenciaires et de l’Autorité douanière de Roumanie, appuyés par 190 moyens techniques et 45 avions participeront dimanche, au défilé militaire organisé à l’occasion de la Fête nationale du 1er décembre. 240 soldats étrangers des forces albanaises, belges, tchèques, croates, françaises, allemandes, luxembourgeoises, italiennes, macédoniennes, moldaves, polonaises, portugaises, britanniques,espagnoles, américaines, turques et plusieurs militaires des pays alliés déployés en Roumanie participeront au défilé aux côtés des forces roumaines. Les contingents étrangers seront appuyés de 21 moyens techniques, y compris des avions de combat.

     

    Météo – En Roumanie, les températures approchent la moyenne de la saison, à l’exception des régions de montagne, du sud-ouest et du centre du pays où il fait plus doux que d’habitude. Le ciel est variable, plutôt couvert dans le nord-ouest du pays où les météorologues annoncent de la pluie. Les températures maximales vont ce mardi de 4 à 13 degrés. 6 degrés à midi, à Bucarest.

  • Le médecin Constantin Ion Parhon

    Le médecin Constantin Ion Parhon

    Né le 15 octobre 1874 dans la ville de
    Câmpulung Muscel, située dans le département d’Argeş, Constantin Ion Parhon obtient
    un doctorat en médecine à l’Université de Bucarest en 1900. Débutant sa
    carrière de médecin dans de petites villes de province, il suit des cours de
    perfectionnement à Munich, en Allemagne, en 1906, se spécialisant dans les
    maladies du système nerveux, pour s’établir ensuite dans la ville de Iaşi, capitale
    historique de la Moldavie, où il dirige la chaire de neurologie et de
    psychiatrie de la Faculté de médecine de la ville.






    En
    parallèle, il démarre son cours d’endocrinologie à la Faculté de médecine de
    Bucarest, après avoir cosigné, avec Moise Goldstein, le premier traité d’endocrinologie,
    « Les sécrétions internes ; pathologie et physiologie », paru en
    1909 à Paris. En 1928, C.I. Parhon devient membre correspondant de l’Académie
    roumaine, pour en devenir membre titulaire en 1939. En cette période de
    l’entre-deux-guerres, il rejoint le mouvement de promotion de l’eugénisme,
    enclin semble-t-il à promouvoir le déroulement d’expériences scientifiques sur
    des sujets malades mentaux. Mais le personnage gagnera en notoriété seulement
    après l’instauration du régime communiste, Constantin I. Parhon étant un des
    premiers scientifiques roumains devenus partisans du régime instauré à la
    faveur de l’occupation de la Roumanie par l’Armée rouge. En effet, depuis
    l’instauration du premier gouvernement communiste le 6 mars 1945, ces derniers
    n’ont de cesse de saper les fondements de l’État et de la démocratie roumaine. Leur mainmise
    devient totale avec l’abdication imposée au roi Michel Ier et l’instauration de
    la république populaire, le 30 décembre 1947.








    C’est
    dans ce contexte particulier que l’étoile politique du professeur de médecine
    est au zénith. C. I. Parhon sera ainsi élu président de la nouvellement
    constituée Assemblée nationale, dominée par les communistes et instaurée juste
    après le changement de régime qui avait transformé le royaume de Roumanie en
    république. C’est lui qui, du haut de la tribune de l’Assemblée nationale,
    donne lecture à la proclamation de la république, lors des Vœux du Nouvel An 1948.








    Voici
    l’allocution tenue par C.I. Parhon à cette occasion : « Ce n’est qu’aujourd’hui
    que le peuple roumain recouvre véritablement sa liberté. La liberté de pouvoir
    choisir sa propre formule d’État, la seule qui corresponde à ses
    souhaits profonds : la république populaire. Le régime démocratique, instauré
    après que les meilleurs fils de notre peuple avaient chassé les nazis et leurs
    caciques locaux, devient ainsi plus fort, plus solide, par l’effort conjugué et
    acharné des meilleurs d’entre nous. Nulle barrière ne s’oppose dorénavant au
    développement plénier de notre démocratie populaire, seule forme d’organisation
    qui puisse assurer le bien-être matériel et spirituel de tous les travailleurs
    manuels et intellectuels, des habitants des villes et des villages, seul
    véritable garant de notre indépendance et de notre souveraineté nationale. »








    Le sacre politique de Constantin I. Parhon n’avait
    cependant été que le résultat d’un long cheminement, entamé avant la Première
    guerre mondiale. En effet, c’est en cette période que, sous l’influence des
    ouvrages de Karl Marx, le jeune scientifique adhère au mouvement socialiste,
    fondant même un parti, le Parti ouvrier, qui fusionnera avec le Parti paysan en
    1919, juste à l’issue de la Grande Guerre. Deux années plus tard, en 1921, les
    positions politiques de C. I. Parhon deviennent encore plus radicales, et il adhère
    au Parti communiste, membre de l’Internationale communiste.








    Le renversement, le 23 août 1944, du régime fasciste d’Ion
    Antonescu et l’occupation de la Roumanie par l’Armée rouge, qui s’ensuit, ouvre
    un boulevard aux ambitions politiques de C. I. Parhon. Elu président de
    l’association roumaine pour le resserrement des liens avec l’Union soviétique,
    il grimpe rapidement les échelons, pour devenir président du Présidium
    provisoire de l’Assemblée nationale de la république populaire de Roumanie,
    entre le 30 décembre 1947 et le 13 avril 1948, où il rejoint l’écrivain Mihail
    Sadoveanu et trois activistes communistes. Il est ensuite nommé président du
    Présidium de l’Assemblée nationale, du 13 avril 1948 au 12 juin 1952, fonction
    qui lui confèrent de facto la qualité de chef de l’État, alors que le vrai pouvoir est
    exercé par les dirigeants du Parti communiste.








    En cette période, C. I. Parhon est reçu membre des Académies
    de sciences de l’URSS, de la Bulgarie, de la Hongrie et de la RDA, et devient
    docteur honoris causa de l’Université Caroline de Prague en 1948. C.I. Parhon
    cumule les charges politiques, administratives et scientifiques, devenant
    également directeur de l’Institut d’endocrinologie et de l’Institut de
    gériatrie de Bucarest. Il se voit aussi décerner les plus hautes distinctions
    de l’État communiste, soit
    le titre de « héros du travail socialiste » et le prix d’État. Il démissionne
    de ses fonctions politiques en juin 1952 pour dédier le reste de sa vie à la
    recherche scientifique.








    Constantin Ion Parhon s’éteint le 9 août 1969, à 94 ans, et
    sera inhumé dans la salle circulaire du « Monument des héros pour la liberté du
    peuple et de la mère-patrie, pour le socialisme », titulature du panthéon
    communiste érigé dans le parc Carol, à Bucarest.








    Ștefan
    Bârlea, ancien activiste communiste, se souvenait en 2002, au micro du Centre
    d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, des obsèques de C. I. Parhon,
    qui se télescopaient de manière malencontreuse avec les travaux du dixième congrès
    du Parti communiste roumain : « Il se posait en ce moment la
    question de l’emplacement de sa tombe. Alors, Ceauşescu, le secrétaire-général
    du parti, intervient d’autorité et nous enjoint de l’enterrer au panthéon, en
    tant qu’ancien chef de l’État. L’ancien secrétaire-général du parti, Gheorhiu-Dej,
    décédé en 1965, y était déjà. Et pendant que Ceauşescu essaye de trouver une
    place convenable à l’intérieur du panthéon pour la dépouille de Parhon, Ion
    Gheorghe Maurer, premier-ministre à l’époque, fronce les sourcils et intervient,
    soucieux qu’on lui préserve, à lui aussi, une bonne place à l’intérieur du
    monument. Ceauşescu se tourne alors, lui tape l’épaule et le tance :
    « Pourvu qu’on y soit ». »








    Après le changement de régime de 1989,
    le panthéon communiste du parc Carol fut désaffecté, et les dépouilles des
    anciens dirigeants communistes relogées dans divers cimetières, reposant dorénavant
    sous des monuments dépourvus du faste d’antan. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • 24.05.2021 (mise à jour)

    24.05.2021 (mise à jour)

    Réunion de l’UE – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis se trouve à Bruxelles, pour participer à la réunion extraordinaire des leaders européens. Les principaux sujets à l’ordre du jour : la coordination au niveau de l’UE dans le contexte de la pandémie de Covid 19, la lutte contre les changements climatiques, les relations de l’Union avec la Russie et le Royaume Uni. Au sujet de la pandémie de Covid 19, le chef de l’Etat s’est déclaré favorable à une coordination étroite entre les Etats membres. Il plaidera pour la mise en œuvre rapide des pass sanitaires numériques à condition qu’ils n’endiguent pas le droit des citoyens à la libre circulation. Pour ce qui est de la lutte contre les changements climatiques, le chef de l’Etat roumain soulignera le besoin de créer un cadre légal flexible, censé permettre aux Etats membres d’identifier les meilleures solutions pour atteindre l’objectif de réduire de 55% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.


    Détournement
    – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères s’est dit profondément inquiet
    par « la démarche inacceptable » des autorités biélorusses qui ont
    forcé un avion reliant Athènes à Vilnius à atterrir à Minsk. Bucarest qualifie
    cet incident de particulièrement grave et soutient la nécessité d’une enquête
    internationale censée déterminer les circonstances dans lesquelles cet incident
    s’est produit. D’autre part, la diplomatie roumaine affirme n’avoir reçu aucune
    sollicitation d’assistance consulaire de la part d’un potentiel voyageur
    roumain. Le Belarus et la Lettonie ont expulsé lundi réciproquement le
    personnel de leurs ambassades, y compris leurs ambassadeurs de Minsk et Riga.


    OMS -
    Dans son discours lundi, en ouverture de l’assemblée générale de l’OMS, le chef
    de cette organisation a rappelé la force de sacrifice du médecin roumain
    Catalin Denciu, 48 ans et a décidé de le récompenser pour son courage.
    Spécialiste en Réanimation, Soins Intensifs, Catalin Denciu est devenu
    médecin-héros après s’être jeté dans les flammes pour sauver le plus de patients
    possibles lors d’un incendie déclaré dans l’hôpital Covid de Piatra Neamt. Dix
    personnes sont mortes dans cette tragédie. Brûlé au deuxième et troisième degré
    sur 40% de son corps, le médecin a été transféré par la suite dans un hôpital
    belge. En Belgique, il a été déclaré « héros de l’année 2020 ».

    Coronavirus en Roumanie – Le nombre des nouveaux cas de Covid-19 est toujours à la baisse en Roumanie. 230 cas d’infection en 24 heures ont été rapportés lundi, soit le niveau le plus bas depuis juin 2020, selon les chiffres les plus récents rapportés par le Groupe de Communication Stratégique. 36 malades sont décédés ces dernières 24 heures en Roumanie, alors que 580 personnes infectées sont en réanimation. De plus en plus d’hôpitaux à travers la Roumanie réorganisent leur activité sur la toile du fond d’une baisse constante du nombre de malades contaminées au coronavirus. Parallèlement, la campagne d’immunisation se poursuit au niveau national. Depuis le début de la campagne d’immunisation en décembre dernier, en Roumanie, et jusqu’à présent, plus de 7,3 millions de doses de vaccin ont été administrées à plus de 4 millions de personnes, dont près de 3,2 millions ont reçu aussi la deuxième dose.

    Education – Les examens nationaux, soit l’Evaluation nationale (équivalent du Brevet en France) et le baccalauréat, se dérouleront en présentiel, aux dates prévues, a annoncé le ministre roumain de l’Education nationale, Sorin Cîmpeanu. Au mois d’août, les écoles pourront organiser des classes de rattrapage et les professeurs sont encouragés à organiser des colonies de vacances et des excursions. Rappelons-le, au milieu de la semaine dernière, tous les élèves de la Capitale et des localités dont le taux d’infection fut en dessous d’un cas pour mille habitants, ont repris les cours en présentiel. Il s’agit de 93% du total des élèves de Roumanie, soit quelque 3 millions de personnes.


    Plan national de relance et de résilience – C’est une semaine décisive pour le Plan national de relance et de résilience (PNRR) qui doit être remis à la Commission européenne pour que la Roumanie puisse accéder à quelque 30 milliards d’euros destinés au développement. La forme finale du document, avec tous les détails concernant sa mise œuvre, devrait être achevée d’ici la fin du mois. Par ailleurs, le PSD, principal parti d’opposition, exige au gouvernement de présenter son plan au Législatif, sinon il menace de ne pas voter en faveur d’un traité européen censé augmenter la contribution des Etats membres au budget de l’Union et qui nécessite deux tiers des voix au Parlement de Bucarest. Par ailleurs, les Commissions juridiques du Législatif devraient se réunir mardi pour analyser les rapports d’activité élaborés par le Défenseur des droits pour les années 2019 et 2020. Le Sénat doit débattre également et voter le projet de loi relatif à la 5G. Aux termes de cette loi, les fournisseurs de communications pourraient utiliser dans leurs réseaux uniquement des technologies et des équipements conformes à l’avis émis par le Conseil suprême de défense de la Roumanie.


    Météo – En Roumanie, les températures seront à la hausse dans les 24 prochaines heures. Le ciel demeure variable et des pluies éparses tomberont sur les régions de montagne. Les températures maximales iront de 16 à 26 degrés.

  • Radu Lupescu, un médecin d’origine roumaine décoré de l’Ordre national du Mérite

    Radu Lupescu, un médecin d’origine roumaine décoré de l’Ordre national du Mérite

    Parti en France en 1991 où il a
    repris ses études de médecine commencées en Roumanie, le médecin
    anesthésiste-réanimateur Radu Lupescu, d’origine roumaine, travaille à la Clinique
    RHÉNA de Strasbourg. A la tête de
    l’Association des médecins de la dite clinique, Radu Lupescu a été promu fin
    décembre par le président français, Emmanuel Macron, Chevalier de l’Ordre
    national du Mérite pour ses efforts déployés pendant la lutte contre le coronavirus.
    Situé en première ligne sur le front pandémique, le médecin Radu Lupescu a fait
    partie des premiers médecins ayant anticipé le risque accru de surpeuplement
    auquel les hôpitaux allaient se confronter pendant la pandémie mondiale. Qui
    est ce médecin téméraire, comment a-t-il décidé de partir en France et comment
    la pandémie se voit-elle en direct, depuis le champ de bataille, nous allons
    l’apprendre dans les minutes suivantes quand Radu Lupescu sera par téléphone,
    avec nous.

  • 14.02.2020 (mise à jour)

    14.02.2020 (mise à jour)

    Défense – Le premier
    ministre roumain par intérim, le libéral Ludovic Orban a participé en tant
    qu’invité d’honneur à la Conférence pour l’Europe, de Munich, en Allemagne, où il a
    évoqué le « profile pro-européen solide de la Roumanie ». Selon un
    communiqué du Cabinet de Bucarest, le premier ministre y a souligné l’implication
    active de la Roumanie dans les efforts de consolidation de l’UE et de ses
    politiques majeures, ainsi que dans le renforcement de la cohésion entre les Etats
    membres. La conférence pour l’Europe, organisée en marge de la 56-e édition de la Conférence de sécurité de Munich, a
    une tradition de 15 ans et réunit des représentants de milieux politiques et
    d’affaires.

    Déficit – La
    Commission européenne prend en compte de lancer une procédure de déficit
    excessif à l’encontre de la Roumanie, à cause du déficit de 3,8% prévu pour 2019,
    ce qui dépasse les 3% du PIB prévu dans le traité de l’UE. Un rapport rendu
    public ce vendredi à Bruxelles fait savoir que cet excédent n’était ni
    exceptionnel ni temporaire. Selon les prévisions d’hiver de la Commission, le
    déficit de la Roumanie est de 4% du PIB en 2019, pour monter à 4,9% en 2020 et
    à 6,9% en 2021. L’accroissement du déficit est principalement dû à la
    majoration des retraites adoptée à l’été 2019, notamment la majoration de 40%
    prévue pour septembre 2020 et un nouveau calcul programmé en septembre 2021. Le
    ministre libéral sortant des finances, Florin Cîţu, affirme que le lancement de
    la procédure de déficit excessif était inévitable et accuse les dépenses
    engagées, l’année dernière, par le gouvernement social-démocrate. Il affirme
    aussi que des mesures seront prises pour faire baisser le déficit.

    Economie – Le
    progrès de l’économie roumaine a ralenti à 4,1% l’année dernière après des
    croissances de 4,4% en 2018 et de 7,1% en 2017, selon les estimations rendues
    publiques par l’Institut national de la statistique, ce vendredi. En novembre 2019, la
    Commission nationale de stratégie et de prévisions avait révisé à la baisse ses
    estimations sur la croissance économique pour l’année 2019, les ramenant près
    du seuil de 4%, par rapport aux 5,5% estimés dans les prévisions de ce
    printemps. La Commission européenne a annoncé que la Roumanie avait enregistré
    une croissance économique de 3,9% en 2019, après 4,4% en 2018. De l’avis des
    spécialistes, cette tendance au ralentissement de l’économie roumaine
    continuera tant cette année, qu’en 2021.

    Elections – L’Ordonnance
    d’urgence sur l’organisation des élections législatives anticipées, adoptée par
    le gouvernement roumain le 5 février dernier, a été enregistrée au Sénat et
    publiée dans « Monitorul Oficial » (Le Journal officiel). Le document
    prévoit entre autres trois jours de vote pour les citoyens roumains de
    l’étranger, un numéro double d’élus pour représenter la diaspora et la
    possibilité de voter dans n’importe quel bureau de vote, ainsi que des délais
    réduits, pour que les élections anticipées puissent avoir lieu. Selon le
    président par intérim du Sénat (la Chambre haute du Parlement), le
    social-démocrate Titus Corlăţean, l’Ordonnance d’urgence adoptée par le
    gouvernement libéral introduit des modifications législatives concernant
    l’élection du Parlement, quelques mois seulement avant le scrutin, ce qui
    constitue un écart grave par rapport au Code de conduite en matière électorale
    de la Commission de Venise.

    Coronavirus – A Bucarest, les
    autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus
    en Roumanie à l’heure où l’on parle. En échange, un citoyen roumain figurant
    parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine
    au large de Yokohama près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus
    d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de
    Bucarest.Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais
    spécialisé dans le traitement de la maladie. La mission diplomatique de
    Roumanie au Japon est en contact avec le citoyen roumain hospitalisé ainsi
    qu’avec les autres Roumains se trouvant à bord du navire.

    Budget – Le Conseil général
    de la ville de Bucarest a adopté le budget de la Mairie de la capitale roumaine
    pour l’année en cours. Le montant en est de quelque 10 milliards de lei, soit
    plus de 2 milliards d’euros. Selon l’édile en chef, la sociale-démocrate
    Gabriela Firea, « même s’il n’est pas généreux, ce budget est réaliste ».
    L’enveloppe la plus consistante a été allouée aux projets de fluidisation de la
    circulation, qui contribueraient aussi à la baisse de la pollution. D’autres
    domaines prioritaires sont la santé, l’assistance sociale, la consolidation des
    immeubles à risque sismique et la culture. Le budget de la capitale contient
    aussi l’argent nécessaire à l’organisation de quatre matchs comptant pour le
    Championnat européen de football 2020. Les conseillers membres de l’Union Sauvez la Roumanie (centre-droit)
    et du Parti national libéral affirment cependant que ce budget n’est pas réaliste, puisqu’il est
    construit sur la base du double des estimations de l’année dernière.

    Corruption – Le Tribunal de grande instance de Bucarest a rejeté, ce
    vendredi, la demande de mise en détention provisoire du médecin Mircea Beuran,
    formulée par les procureurs de la Direction nationale anti-corruption. Les
    juges ont néanmoins décidé que le chirurgien soit assigné à résidence, une
    décision qui peut être attaquée en appel. Jeudi, M. Beuran a été arrêté pour
    prise de pots de vin. En échange de 10 mille euros, il avait promis à un jeune
    médecin de lui faciliter l’embauche à un nouveau poste, spécialement créé pour
    lui. Jusqu’à la fin janvier, Mircea Beuran a été le chef de la section de
    chirurgie d’un hôpital bucarestois. Il a été démis suite au décès d’une
    patiente à cause des brûlures provoquées accidentellement pendant une
    intervention chirurgicale. En 2003, lorsque Mircea Beuran était ministre de la
    santé, une commission spécialisée avait constaté qu’un ouvrage scientifique
    portant sa signature était plagié. Jeudi également, les procureurs
    anti-corruption ont annoncé que l’ex-président de la Commission nationale de
    prévisions, Ion Ghiozdeanu était poursuivi sous contrôle judiciaire pour faux et
    usage de faux. Il aurait falsifié plus d’un millier de procès-verbaux
    nécessaires aux mairies pour obtenir des financements par le biais du Fonds de
    développement et d’investissements.

    Météo – Les températures restent
    élevées pour cette période de l’année, dans la plupart des régions de la
    Roumanie. Samedi le thermomètre affichera des températures entre 4 et 14°.

  • A la une de la presse roumaine 10.06.2019

    A la une de la presse roumaine 10.06.2019

    Troisième mondiale avant le tournoi de Roland Garros, Simona Halep se trouve désormais sur la 8ème position dans le classement WTA. Gandul en parle. Et puis, toujours dans le sport, des violences ont éclaté lors d’un match de foot entre les équipes U Cluj – Hermannstadt, un gendarme a été violemment frappé, écrit Adevarul. De tristes nouvelles nous parviennent du domaine médical: un médecin à la retraite qui collaborait avec un centre de soins du Bihor est mort pendant sa garde, écrit Romania libera. La santé préoccupe aussi Jurnalul national.

  • A la Une de la presse roumaine 01.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 01.08.2017

    Ils ont fait une descente-éclair au gouvernement et ont saisi des documents. Les perquisitions entreprises lundi par les procureurs anticorruption roumains au Palais de Victoria font le tour de la Une de tous les principaux quotidiens roumains. Des gens pourraient arriver aussi derrière les barreaux mais, entre-temps, les gardiens de prison se révoltent et refusent de faire des heures supplémentaires. La pénurie de personnel mais aussi l’absence des investissements font que la Santé publique soit confrontée à « un désastre », alors qu’un médecin roumain quitte le pays toutes les 6 heures, selon le décompte fait par les journalistes bucarestois.




  • A la Une de la presse roumaine 25.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 25.05.2017

    Aujourd’hui nous vous proposons de laisser un peu la politique de côté et passer en revue des faits de société. La ville de Cluj Napoca (centre) est en train de se transformer en «smart city», une ville intelligente. Un titre auquel aspire aussi sa voisine, la ville d’Alba Iulia. L’exode des médecins est un phénomène de plus en plus dangereux, titre aussi la presse roumaine, vu qu’il existe « un déficit de 13.000 médecins dans les hôpitaux sur l’ensemble du pays ». Côté éducation supérieure, « la Bulgarie nous a dépassés pour ce qui est du nombre de diplômés des universités ». Enfin, à Bucarest, un million de livres et environ 400 événements attendent les visiteurs du Salon du livre Bookfest qui se déroule jusqu’à dimanche.





  • En manque de vaccins

    En manque de vaccins

    Depuis quelques mois, la plupart des vaccins usuels sont introuvables dans les hôpitaux et les pharmacies de Roumanie. De plus en plus d’enfants se retrouvent, donc, sans défense face aux maladies infectieuses et les conséquences n’ont pas tardé. Les cas de rougeole ont explosé — soit près de 5000 patients en bas âge dans 38 des 41 départements du pays. De plus, une vingtaine d’enfants ont perdu la vie des suites de cette maladie et des complications apparues.



    Le premier ministre Sorin Grindeanu a convoqué le chef de la Santé publique, Florian Bodog, les deux décidant de la mise en place d’un plan d’acquisitions pluriannuel. De même, un nouvel organisme de contrôle et de gestion des vaccins devrait être également créé, afin d’éviter de telles crises à l’avenir. Entre temps, les vaccins tétravalent et hexavalent pour les nourrissons — contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, les infections invasives à l’Haemophilus influenzae b et lhépatite B — ont été distribués dans le pays et ils seront bientôt suivis par les vaccins contre la rougeole.



    Le ministre de la Santé, Florian Bodog, précise : « On m’a assuré que qu’une nouvelle tranche de vaccin anti-rougeole entrera dans le pays début mai. Nous avons également trouvé une dizaine de milliers de doses de vaccin contre la rougeole dans les entrepôts des distributeurs après l’arrêt des exportations intracommunautaires. Nous avons entamé la procédure d’acquisition de ces substances », a dit le ministre de la Santé. Il a par ailleurs précisé qu’une démarche d’autorisation était en cours pour permettre l’utilisation de vaccins contre l’hépatite B, fabriqués en Norvège. Selon lui, il y avait un problème concernant la concentration de ce vaccin par rapport à ceux existant sur le marché roumain.



    Jusqu’ici, le nombre de doses distribuées aux médecins traitants ne couvre même pas la moitié du nécessaire, affirme pour sa part le docteur Raluca Ghionaru, fer de lance d’une campagne en faveur de l’immunisation des enfants : « Mes collègues et moi, nous avons reçu la semaine dernière entre 20 et 25% du nécessaire de vaccin hexavalent que nous avons sollicité auprès de toutes les directions sanitaires. Nous avons aussi reçu moins de la moitié du nécessaire de vaccin tétravalent et aucune dose de vaccin contre la rougeole, la rubéole et les oreillons, alors que nous sommes toujours en pleine épidémie. »



    Dans certains cas, la situation est rendue encore plus difficile par le refus de certains parents de faire vacciner leurs enfants. Par conséquent, les médecins généralistes ont attiré l’attention sur la nécessité d’une campagne d’information sur les bénéfices mais aussi sur les risques des vaccins. Les médecins traitants conseillent aux parents de faire confiance aux vaccins, car leur rôle est de protéger les petits face aux affections sévères. Ce qui plus est, sur le long terme, la baisse du taux de vaccinations pourrait entraîner la montée voire le retour de certaines maladies, mettent en garde les médecins. (trad. : Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • 07.08.2016 (mise à jour)

    07.08.2016 (mise à jour)

    Santé — Le gouvernement de Bucarest a fait savoir son intention d’allouer près de 100 millions de lei (soit quelque 22 millions d’euros) pour payer, à compter du 1er octobre, les services de garde supplémentaires effectués par les médecins. Les fonds nécessaires à cette hausse de la rémunération pour les services de garde devraient résulter d’une gestion plus efficace des ressources existantes dans le système sanitaire, a précisé le ministère roumain de la Santé. Selon la même source, les services de garde seront pris en compte pour le calcul de l’ancienneté au travail et dans la spécialité. Cette mesures est une des plus importantes adoptées au profit des médecins, ces dernières années, a encore estimé le ministère de la Santé.



    Inflation – La Banque nationale de Roumanie doit présenter lundi son rapport trimestriel sur l’inflation. Le document a été examiné et approuvé lors de la dernière séance du Conseil d’Administration de l’institution. Calculée au niveau du mois de juin, l’inflation annuelle est restée en territoire négatif, mais elle avait enregistré une hausse significative par rapport au mois de mai, passant de – 3,5% à – 0,7%.



    Investigations — La Direction d’investigation des délits liés au crime organisé et au terrorisme (DIICOT), de Roumanie, envisage de démarrer une enquête suite à la diffusion, par la chaîne de télévision britannique Sky News, d’un reportage sur des trafiquants d’armes roumains. Au bout de deux mois de négociations, les journalistes britanniques auraient été dirigés vers une zone isolée de Roumanie, pour y rencontrer les trafiquants. Selon Sky News, les armes provenaient d’Ukraine et devaient être acheminées vers l’Europe occidentale et le Moyen Orient.



    Reine — Le roi Michel 1er, qui se trouve actuellement en Suisse et qui est gravement malade, se rendra en Roumanie la semaine prochaine pour participer aux funérailles de son épouse, la reine Anne, si son état se santé le lui permet, a-t-on appris de la télévision publique roumaine. Irina Walker, une des cinq filles du couple royal, a annoncé sur Facebook que, pour des raisons personnelles, elle n’assisterait pas aux obsèques de sa mère. La reine Anne de Roumanie, épouse du dernier souverain Michel Ier, est décédée le lundi 1er août, dans un hôpital suisse, à l’âge de 92 ans. Sa dépouille sera rapatriée le mardi 9 août, tandis que les funérailles sont prévues pour le samedi 13 août, à Curtea de Arges, ancienne capitale de la Valachie (sud de la Roumanie) et nécropole princière. Le 13 août sera une journée de deuil national en Roumanie, mais aussi en République de Moldova voisine.



    Enescu – Ce mois d’août, on célèbre le 135e anniversaire de la naissance du grand compositeur roumain George Enescu. Egalement violoniste, pianiste, chef dorchestre et pédagogue, Enescu compte parmi les génies artistiques du 20e siècle. Sa création symphonique est marquée par les Rhapsodies roumaines (1901 et 1902) et par l’opéra en quatre actes Oedipe. Ecrit d’après le livret d’Edmond Fleg, inspiré de la célèbre tragédie grecque, cet opéra est considéré comme un chef-d’œuvre de la musique lyrique du siècle passé. En 1946, George Enescu a quitté la Roumanie, fuyant le régime communiste en train de s’installer dans le pays. Etabli à Paris, il s’y est éteint en 1955. Depuis 1958, Bucarest accueille le Festival et le Concours internationaux George Enescu.






  • 07.08.2016

    07.08.2016

    Santé — Le gouvernement de Bucarest a fait savoir son intention d’allouer près de 100 millions de lei (soit quelque 22 millions d’euros) pour payer, à compter du 1er octobre, les services de garde supplémentaires effectués par les médecins. Les fonds nécessaires à cette hausse de la rémunération pour les services de garde devraient résulter d’une gestion plus efficace des ressources existantes dans le système sanitaire, a précisé le ministère roumain de la Santé. Selon la même source, les services de garde seront pris en compte pour le calcul de l’ancienneté au travail et dans la spécialité. Cette mesures est une des plus importantes adoptées au profit des médecins, ces dernières années, a encore estimé le ministère de la Santé.



    Reine — Le roi Michel 1er, qui se trouve actuellement en Suisse et qui est gravement malade, se rendra en Roumanie la semaine prochaine pour participer aux funérailles de son épouse, la reine Anne, si son état se santé le lui permet, a-t-on appris de la télévision publique roumaine. Irina Walker, une des cinq filles du couple royal, a annoncé sur Facebook que, pour des raisons personnelles, elle n’assisterait pas aux obsèques de sa mère. La reine Anne de Roumanie, épouse du dernier souverain Michel Ier, est décédée le lundi 1er août, dans un hôpital suisse, à l’âge de 92 ans. Sa dépouille sera rapatriée le mardi 9 août, tandis que les funérailles sont prévues pour le samedi 13 août, à Curtea de Arges, ancienne capitale de la Valachie (sud de la Roumanie) et nécropole princière. Le 13 août sera une journée de deuil national en Roumanie, mais aussi en République de Moldova voisine.



    Enescu – Ce mois d’août, on célèbre le 135e anniversaire de la naissance du grand compositeur roumain George Enescu. Egalement violoniste, pianiste, chef dorchestre et pédagogue, Enescu compte parmi les génies artistiques du 20e siècle. Sa création symphonique est marquée par les Rhapsodies roumaines (1901 et 1902) et par l’opéra en quatre actes Oedipe. Ecrit d’après le livret d’Edmond Fleg, inspiré de la célèbre tragédie grecque, cet opéra est considéré comme un chef-d’œuvre de la musique lyrique du siècle passé. En 1946, George Enescu a quitté la Roumanie, fuyant le régime communiste en train de s’installer dans le pays. Etabli à Paris, il s’y est éteint en 1955. Depuis 1958, Bucarest accueille le Festival et le Concours internationaux George Enescu.



    JO — Ce dimanche, les sportifs roumains présents à la 31e édition des Jeux Olympiques d’été, à Rio de Janeiro, au Brésil, doivent évoluer dans 6 épreuves : gymnastique artistique, aviron, judo, tennis, tennis de table et natation. La première journée des JO avait déjà apporté aux joueuses de tennis de table Elizabeta Samara et Daniela Dodean Monteiro la qualification pour le troisième tour du simple dames, tandis qu’Adrian Crişan s’est qualifié, lui, pour le deuxième tour. Marian Drăgulescu (35 ans) s’est lui aussi qualifié pour la finale du saut de cheval. Andrei Muntean sera présent pour la finale par agrès aux barres asymétriques. Autres qualifications des sportifs roumains: les joueurs de tennis Florin Mergea et Horia Tecău iront en huitièmes de finale du double messieurs, tandis que Monica Niculescu a accédé au deuxième tour du simple dames. L’escrimeuse Ana-Maria Popescu est la seule représentante de la Roumanie à s’être qualifiée pour les huitièmes de finale du tournoi d’épée individuelle féminine. Enfin, les rameurs roumains Cristi-Ilie Pîrghie et George Palamariu se sont qualifiés pour les demi-finales du deux de couple. La Roumanie est représentée aux JO d’été de Rio par 96 sportifs et 7 remplaçants.



    Untold — Le célèbre DJ néerlandais Armin van Buuren a donné samedi un concert de pas moins de quatre heures devant les dizaines de milliers de spectateurs présents au Festival de musique électronique Untold”, plus grand événement dans son genre de Roumanie, prévu du 4 au 7 août à Cluj, au centre-ouest du pays. Kristian Nairn, qui interprète le personnage Hodor de la très connue série télévisée Game of Thrones, est lui aussi monté sur une des 9 autres scènes du festival. A l’affiche de la dernière soirée du festival, dimanche 7 août : Lost Frequencies, AfroJack, Martin Garrix et Ummet Ozcan. Auparavant, une centaine de milliers de personnes avaient assisté aux concerts proposés par Hardwell, Dannic, Tujamo, Scooter, Faithless, Tiesto et Dimitri Vegas, considéré comme le DJ. n° 1 mondial.



    Météo — Temps très chaud, voire caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie. Le ciel sera variable, partiellement couvert sur le centre du pays où l’on attend des pluies à verse et des phénomènes électriques. Les maximales doivent grimper jusqu’à 37 degrés. 32 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 06.08.2016 (mise à jour)

    06.08.2016 (mise à jour)

    Gardes — A compter du 1er octobre, les médecins roumains se verront payer les services de garde supplémentaires qu’ils assurent, a annoncé samedi le ministère roumain de la Santé. Cela veut dire une hausse de l’enveloppe dédiée de quelque 22 millions d’euros qui résulteront d’une gestion plus efficace des ressources existantes dans le système sanitaire, mais cet effort n’aura aucun impact sur le déficit budgétaire estimé pour cette année, assurent les représentants du ministère. Cette hausse de la rémunération pour les services de garde est une des mesures les plus importantes adoptées au profit des médecins, ces dernières années, a encore estimé le ministère de la Santé.



    Automobiles — Plus de 175 mille automobiles nouvelles ou d’occasion ont été immatriculées en Roumanie dans les six premiers mois de cette année, soit 19% de plus par rapport à la première moitié de 2015, apprend-on d’une analyse de l’Institut national de la statistique. Tendance à la hausse aussi pour les immatriculations de véhicules de fret qui augmentent de 17,5%. En revanche, le nombre de bus et de minibus nouvellement enregistrés a diminué de 8%. L’année repère en la matière reste 2007, avec plus de 300 mille immatriculations.



    Marine — La Fête de la Marine roumaine, traditionnellement marquée le 15 août, est précédée par des journées portes ouvertes organisées par les Forces navales roumaines dans les ports militaires de Constanta et de Mangalia, à la mer Noire. Ce weekend, le public peut visiter les navires militaires et se familiariser avec les équipements et l’armement utilisés par les marins roumains. On propose également des ateliers interactifs ou encore des jeux et des compétitions navales.



    OTAN — Deux officiers, l’un Roumain et l’autre Tchèque, assureront des programmes de formation pour la mise à niveau des services militaires ukrainiens aux normes de l’Alliance nord-atlantique, a annoncé Viktor Muzhenko, chef d’État-major de l’armée ukrainienne, cité par l’agence Interfax. Les deux militaires otaniens sont des spécialistes des systèmes de défense post-soviétiques et ont œuvré aux réformes des armées de leurs pays respectifs, a encore précisé le responsable ukrainien. Kiev entend aligner ses services militaires aux exigences de l’OTAN à l’horizon 2020.



    Invention — A Lucerne, en Suisse, une équipe d’élèves roumains a remporté le Prix d’excellence en technologies de l’information, lors de la 27e édition de la compétition « JA Europe Company of the Year » (Jeunes réussites — société européenne de l’année). Ils y ont présenté des lunettes intelligentes qui aident les malvoyants à s’orienter dans leur environnement. Réalisées à l’aide d’une imprimante 3D, ces lunettes sont équipées de capteurs qui scannent et analysent les objets et le relief environnants ; elles transmettent quasi instantanément les résultats à l’usager sous la forme de sons à intensité et fréquence variables. « Jeunes réussites — société européenne de l’année » s’est déroulée du 25 au 28 juillet et a rassemblé plus de 200 jeunes entrepreneurs de 35 pays européens.



    Météo — Temps très chaud, voire caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie, pour les 24 prochaines heures. Le ciel sera variable, partiellement couvert sur le centre du pays où l’on attend des pluies à verse et des phénomènes électriques. Les maximales doivent grimper jusqu’à 37 degrés.

  • Protestations dans la Santé publique roumaine

    Protestations dans la Santé publique roumaine

    Sous-financé de manière chronique, le système médical roumain est tiraillé entre plusieurs problèmes pressants. Les patients doivent quotidiennement trouver leur chemin dans un véritable labyrinthe bureaucratique et acheter eux-mêmes les médicaments nécessaires, y compris durant un séjour à l’hôpital. Pour cela, ils ne seront pas remboursés par les assurances publiques, même s’ils en sont des contributeurs nets. Les autorités, elles, tentent de tirer sur le budget disponible afin de couvrir tant bien que mal les trous. C’est toutefois le personnel médical qui doit composer le plus et quotidiennement avec les manques et les difficultés.



    Arrivés au bout du rouleau, une partie des syndicalistes du secteur ont affiché lundi les banderoles de la grève à la japonaise. Il s’agit des membres de la Fédération des syndicats des médecins de Roumanie et de la Fédération syndicale Hippocrate de Roumanie, représentant au total plus de 7 mille employés de la Santé. Ils exigent que leurs revenus soit rapportés au salaire unitaire pour la fonction publique, qu’il leur soit octroyé les bonus et ses primes impayés ou encore qu’il leur soit respecté les horaires de travail et de repos.



    La vice-présidente de la Société nationale de la médecine traitante, Sandra Alexiu, explique: Notre exigence la plus importante concerne le financement conséquent des médecins de famille. La Banque mondiale recommande un minimum de 9% du budget de la santé, tandis que nous touchons seulement 5,8%. Ensuite, nous réclamons l’amélioration du système informatique intégré, qui fonctionne mal, tombe souvent en panne et met à mal notre travail avec les patients.



    La grève à la japonaise de lundi est la première action d’une série de protestations annoncées par les syndicalistes. Le président de la Fédération Hippocrate, Ion Cotojman, annonce le calendrier de ce mouvement: Le 28 mars, nous allons présenter nos revendications à la Commission pour la santé de la Chambre des députés. Ensuite, le 31 mars, nous allons installer des piquets de grève au ministère de l’Emploi. Le 7 avril, Journée mondiale de la Santé, nous allons faire de même au ministère de la Santé. Si les solutions concrètes tardent, le 11 avril, nous entamerons une grève d’avertissement avec une cessation d’activité de deux heures par jour. En cas de nouvel échec, le 18 avril, les médecins et tout le personnel de la Santé publique seront prêts à suspendre leur activité pour une durée indéterminée.



    En réaction, le ministre de la Santé, Patriciu Achimaş Cadariu, a affirmé qu’il appuyait une autre hausse des salaires de 25%, dans ce secteur, dès 2016, après les majorations intervenues l’année dernière. Il a précisé qu’il allait œuvrer pour débloquer les embauches dans la Santé publique, suspendues depuis plusieurs années. (trad.: Andrei Popov)

  • Petite ville roumaine, cherche médecin

    Petite ville roumaine, cherche médecin

    L’incendie meurtrier survenu, le 30 octobre, dans une discothèque bucarestoise a braqué les projecteurs des médias roumains sur l’action des urgences médicales ainsi que sur les soins accordés aux grands brûlés, dans la capitale Bucarest et, par extension, dans les grandes villes du pays. Tandis que le système médical roumain se voit constamment reprocher les lacunes à nombre de niveaux, nous avons voulu savoir quelle était la situation à l’extérieur des grandes agglomérations urbaines roumaines. Comment y fait-on de la médecine, y compris d’urgence ? Quels problèmes, mais aussi quels avantages il y en a ? Comment la migration médicale complique-t-elle la vie des praticiens qui restent ? Nous allons en débattre avec des médecins de deux villes moyennes roumaines, Sibiu et Târgu Mureș, la dernière étant le lieu d’origine du SAMU-SMUR roumain, à savoir le Service mobile d’urgences, réanimation et décarcération SMURD.


    Nos invités — dr. Gabriela Madaras, médecin endocrinologue (Targu Mures), dr. Bogdan Csillag, médecin urgentiste, inspecteur du SMURD pour la région du centre de la Roumanie (Targu Mures) et dr. Ciprian Rociu, neurologue (Sibiu).




  • Accès plus facile aux soins médicaux en milieu rural

    Accès plus facile aux soins médicaux en milieu rural

    L’accès aux services de santé est un droit de tous les citoyens. Pourtant, de ce point de vue, il y a encore un grand décalage entre le milieu urbain et celui rural. Il y a pas mal de personnes qui ont des difficultés à recevoir les soins médicaux auxquels ils ont droit. Et pour cause: il y a des communes roumaines qui ne bénéficient pas de la présence d’un médecin traitant, bien que 40% de la population du pays habite en milieu rural. Ces gens doivent aller dans une autre localité pour consulter un médecin et beaucoup d’entre eux ne peuvent pas se le permettre.



    Un autre problème s’y ajoute, signale Daniela Buzducea, directrice du lobby de World Vision Roumanie: les gens ne connaissent pas vraiment leurs droits en matière d’accès au services de santé: « Il y a des personnes qui ne savent pas, par exemple, que les enfants et les femmes enceintes ont accès aux services gratuits, quel que soit leur statut — d’assurées ou non assurées. Nous pensons qu’il faudrait investir davantage dans une information correcte de la population sur les droits des patients. Nous estimons également que l’éducation doit commencer dès le plus jeune âge. Et malheureusement, en Roumanie on enregistre un nombre croissant de grossesses non-désirées chez les adolescentes à un âge de plus en plus précoce. »



    Et au sujet du déficit d’éducation pour la santé, la Roumanie se confronte à un important taux de mortalité infantile : « Dans le milieu rural, ce taux est presque double dans certaines régions qui sont très vulnérables par rapport à la moyenne nationale. Nous observons au milieu rural que 20% des familles avec enfants de moins de 5 ans n’ont jamais emmené leur enfant au médecin, malgré des normes très claires qui précisent le nombre de visites au médecin qu’un enfant doit faire par an selon son groupe d’âge : moins d’un an, jusqu’à deux ans, jusqu’à cinq ans. Ce qui plus est, un nombre assez élevé d’enfants souffrent de malnutrition. »



    C’est sur cette toile de fond que plusieurs initiatives censées améliorer la situation ont été lancées, affirme Daniela Buzducea : « Plusieurs programmes expérimentaux ont déjà porté leurs fruits. Parmi eux, il y en a un qui entremêle la formation médicale continue à l’intention des médecins de famille et du personnel médical basé en milieu rural à l’éducation des parents et à un certain soutien accordé aux familles les plus vulnérables. Il ne s’agit pas d’une aide financière proprement dite, mais plutôt d’un coup de main accordé à ces familles en détresse afin de les aider à acquérir des habilités et de pouvoir mieux nourrir leurs enfants. Si on ne se préoccupe par la qualité nutritionnelle de l’enfant dès son âge le plus jeune, toute intervention ultérieure censée remédier aux problèmes de santé sera beaucoup plus coûteuse. »



    Ces initiatives se manifestent au niveau européen aussi. Cet automne, l’eurodéputé Victor Negrescu, du groupe des socialistes et démocrates a réussi à obtenir le vote des députés européens en faveur d’un projet pilote estimé à un million d’euros et qui vise à impliquer l’Union Européenne dans l’amélioration des services médicaux, notamment en milieu rural. Victor Negrescu nous en donne des détails: « Nous allons rencontrer les experts dans le secteur de la Santé pour identifier les solutions concrètes censées améliorer et faciliter laccès aux services médicaux en milieu rural. Les propositions des spécialistes seront mises en œuvre dans plusieurs communes – roumaines surtout, je vais militer pour ça. Suite à cette première étape du projet-pilote, nous allons sélectionner la meilleure solution, qui sera financée à hauteur de 3 millions deuros et sera à nouveau mise à lépreuve dans plusieurs communes. Si tout va bien, en trois ans, les communes roumaines et européennes auront pour la première fois à leur disposition un fonds disponible, grâce auquel les autorités locales pourront financer les services médicaux dans leurs régions, améliorer leur qualité, acheter des équipements et ainsi de suite. Cest là un premier pas vers le premier axe de financement pour les services médicaux en milieu rural ».



    Dans le même temps, leurodéputé Victor Negrescu précise que léducation en matière daccès aux soins médicaux est extrêmement importante: « Il faut apprendre aux gens ce quune bonne nutrition veut dire de même que tous les éléments importants qui contribuent à rester en bonne santé et qui préviennent des interventions plus difficiles. Justement, la prévention est la clé de voûte de ce quon est en train de construire. A part les interventions médicales concrètes, cest très important de pouvoir prévenir les situations graves avec des analyses et des examens médicaux effectués à temps. Ce sont des choses basiques en ville, mais essentielles à la campagne, car là les gens nont pas toujours d’accès direct à la pharmacie ou au médecin. Les campagnards ne sont pas toujours informés et ils se voient parfois confronter à de graves problèmes médicaux quils ne sont plus en mesure de traiter. Cest là que nous devons intervenir…»