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  • Saison estivale à la mer Noire

    Saison estivale à la mer Noire

    Le littoral roumain, en plein essor

     

    D’une année à l’autre, la côte roumaine de la mer Noire ne cesse d’améliorer son apparence. De nouveaux hôtels sont inaugurés chaque année et tant les entrepreneurs que les autorités font toute sorte d’investissements. Plein de surprises donc pour les touristes qui reviennent sur la côte roumaine d’une année à l’autre. Aujourd’hui, nous faisons une halte d’abord dans un hôtel renommé, à quatre étoiles, avec une vue superbe sur la mer Noire.

     

    Quelle que soit votre chambre, vous aurez la possibilité d’admirer tant le lever que le coucher du soleil depuis le lit ou le canapé, affirme Elena Cristian, la directrice de l’hôtel :

    « Le bâtiment a été remis à neuf et adapté aux besoins actuels. Les chambres sont diversifiées et destinées tant aux couples qu’aux familles avec enfants. Nous avons aménagé tant des chambres doubles que des appartements pour les familles nombreuses. Les touristes apprécient beaucoup le fait que nous leur proposons un programme diversifié. Nous commençons dès le matin avec toute sorte d’activités : du théâtre pour les enfants, de la peinture sur le visage et la liste se poursuit. Les adultes sont également enchantés. Chaque soir, le programme est très diversifié. C’est un hôtel pour tous les goûts, les touristes peuvent très bien rester à l’intérieur et ils auront quand même un séjour très varié. Qui plus est, chaque jour nous essayons de les surprendre et chaque jour ils s’attendent à découvrir des nouveautés. A midi, une grande équipe de notre hôtel et vient gâter les touristes, en leur offrant de la bière, des cacahouètes ou bien de la pastèque. Nous organisons ensuite toute sorte de petits jeux comme les des « batailles»  aux ballons remplis d’eau, nous jouons avec de la mousse.. Bref, toute sorte d’activités censées rendre le séjour des plus rigolos. Chez nous, on ne s’ennuie jamais et on ne sent même plus le besoin de quitter l’hôtel. »

     

    Les atouts de la côte roumaine

     

    Les efforts tant des entrepreneurs que des autorités locales de faire du littoral roumain une destination de vacances pour tous ont abouti sur des résultats concrets.

    Aurelian Marin, propriétaire d’un tour-opérateur roumain et premier vice-président de l’Association nationale des agences de voyage affirme que les touristes étrangers ont recommencé à se rendre en Roumanie et notamment sur sa côte.

    « Ils découvrent  avant tout plusieurs d’hôtels récemment rénovés, ce qui signifie que la majorité de nos hôtels sont assez sympa aujourd’hui. Parallèlement, on a fait beaucoup d’efforts pour élever le niveau des services offerts. La quasi-totalité des patrons se sont rendus compte qu’il était inutile de rénover un hôtel, quelle qu’en soit la qualité, car tôt ou tard, les mauvais services risquent de ruiner toute affaire. Ensuite, ici en Roumanie on déroule un projet fabuleux d’élargissement des plages. Il est unique en Europe. C’est le plus grand projet financé de fonds européens jamais déroulé en Roumanie. Si bien que, bientôt la quasi-totalité des plages roumaines sera élargie. Et pas en dernier lieu, la Roumanie est en soi un pays où on peut se divertir. Nous sommes des latins et ça se voit. Du point de vue des mentalités, nous sommes similaires aux italiens et aux espagnols, et c’est pourquoi les touristes se sentent bien chez nous. Peut-être on n’est pas les premiers à respecter les différentes normes, mais nous compensons ce petit défaut par notre façon d’être et c’est ce que les touristes aiment. Ils sont en vacances et souhaitent voir des gens détendus, et nous, on est  détendus. »

     

    A visiter dans les alentours : le delta et les chais de la Dobroudja

     

    Sachez aussi que cela fait plusieurs années déjà que toute une série de lieux de loisirs ont vu le jour sur la côte roumaine de la mer Noire, même si la vaste majorité des touristes s’y rendent surtout pour la plage. Il y a plusieurs parcs aquatiques et d’attractions, où les touristes peuvent passer un jour entier. Ils peuvent également explorer les alentours riches en sites et attractions touristiques. Mais à part la plage, qu’est-ce qui intéresses encore nos visiteurs ?

     

    Aurelian Marin: « Je peux vous dire que la région la plus recherchée, surtout par les touristes étrangers, est le delta du Danube, surtout grâce à sa proximité. En fait, le delta du Danube est en quelque sorte une marque enregistrée de la Roumanie et c’est pourquoi ceux qui se rendent au bord de la mer Noire souhaitent absolument passer un jour dans le delta du Danube. Qui plus est, même si elle ne se trouve pas en Roumanie, il vaut mentionner aussi la ville de Balcic, de Bulgarie, qui accueille la villa de la Reine Marie de Roumanie. Puis, Bucarest s’inscrit également dans la série des lieux à visiter. Les vacanciers se rendent sur la côte pour se divertir et c’est pourquoi l’intérêt pour les sites culturels est plus bas. Tel n’est pas le cas des chais de la Dobroudja, du bon vin et des plats du terroir. Généralement, ils sont très heureux, parce qu’en réalité, notre côte est une des moins chères de toute cette partie de l’Europe. »

     

    Des croisières en mer pour tous depuis Mangalia

     

    Le sud du littoral est connu et reconnu pour les hôtels qui proposent des services pour les familles avec enfants. Pourtant il est ouvert à tous et cela est visible par le nombre croissant de touristes, affirme Filip Dumitru, manager de l’Organisation de management de la destination Mangalia :

    « Côté statistiques, en 2023 nous nous sommes situés en 5e position dans le classement des arrivées touristiques en Roumanie, après Bucarest, Cluj et Craiova. C’est un résultat que nous méritons bien. Une explication en serait le fait que la côte a été la cible d’investissements privés majeurs, de plus de 250 millions d’euros ces 5 dernières années, mais aussi des investissements réalisés avec des fonds européens. Nous avons jusqu’ici 12 km de falaise aménagée entre les villes de Mangalia et Costinești. Nous organisons des plusieurs types de croisières en mer, à commencer par les embarcations de petites dimensions, tels les voiliers de quatre à huit personnes jusqu’aux pour bateaux pouvant réunir 200 personnes pour des événements, pour des sorties d’une, deux, voire trois journées au large de la mer Noire. La Roumanie est un pays d’une beauté époustouflante et elle devrait être attentivement explorée. Voici un de nos objectifs et je profite de cette occasion pour inviter tous ceux qui nous écoutent de vérifier ce que je dis, de tester et de profiter de cette redécouverte de la côte roumaine ».

     

    Mamaia ne cesse de se développer 

     

    Enfin, au nord de la côte, la station vedette de Mamaia est également prête à accueillir ses touristes, affirme Sebastian Puznava, vice-président de l’Organisation de management de la destination Mamaia :

    « Trois hôtels à quatre étoiles ouvriront prochainement à Mamaia, dont un appartient à une chaine internationale. Je peux vous dire que ces deux dernières années, nombre d’hôtels à trois et quatre étoiles ont été rénovés et plusieurs nouveaux investissements sont en cours. Hormis les investissements qui se déroulent actuellement, précisons le fait que nous développons aussi le secteur du bien-être et des piscines intérieures. C’est grâce à ces possibilités que des touristes sont venus aussi en hiver au bord de la mer. »

     

    Du tourisme actif aussi

     

    Pour conclure, il ne faut pas oublier que la côte roumaine de la mer Noire propose aussi des offres pour les passionnés du tourisme actif : scooter, kayak, surf, cours de pilotage d’ULMs ou encore de plongée. Le soir, on peut prendre un bon vin, car les chais de la Dobroudja sont tout près et que nombre d’eux proposent des séances de dégustation de vins, d’excellents repas et des programmes de divertissement. Bon séjour ! (trad. Alex Diaconescu)

  • Quelques conseils de saison des sauveteurs en mer et en montagne

    Quelques conseils de saison des sauveteurs en mer et en montagne

    Parce que les vacances battent leur plein en Roumanie, les sauveteurs en mer et les sauveteurs en montagne tout comme les autorités locales ne cessent de conseiller la prudence aux vacanciers un peu trop aventuriers. Aussi, la mairie de Constanţa, l’une des principales destinations de vacances au bord de la mer Noire, a demandé aux touristes de ne pas mettre leur vie en danger et de respecter les instructions des sauveteurs. En effet, préviennent ces derniers, trop de gens oublient que la mer Noire peut être dangereuse, ignorant avec superbe et inconscience les conseils à la prudence dispensés surtout en cas de mer agitée.

     

    Le drapeau rouge-jaune signifie aux baigneurs que la plage est surveillée par des sauveteurs.

     

    Pour prévenir les accidents, plus de 100 sauveteurs et secouristes travaillent pendant toute la saison estivale au maximum de leurs capacités au quotidien, entre 8h30 et 19h30, pour assurer la sécurité des baigneurs qui fréquentent les plages de Constanţa et de Mamaia (la station balnéaire roumaine la plus populaire de la mer Noire). Soyez responsables, suivez les conseils des sauveteurs et tenez toujours compte de la couleur des drapeaux d’avertissement déployés aux postes de secours, rappelle la mairie. Le drapeau rouge-jaune signifie aux baigneurs que la plage est surveillée par des sauveteurs. En revanche, une fois hissé le drapeau rouge seul c’est que la baignade est interdite, alors que le drapeau jaune signifie que la baignade n’est recommandée qu’aux nageurs chevronnés. Enfin, une fois hissé le drapeau noir et blanc, la baignade est carrément défendue, seules les embarcations étant autorisés dans la zone. Lorsqu’il n’y a pas de drapeau d’avertissement ou qu’il n’y a que le drapeau blanc (facultatif), c’est le signe que la baignade est autorisée sans restriction aucune, ajoute la source citée.

     

    Consultez à l’avance le site www.fiipregatit.ro

     

    Pour leur part, les sauveteurs en montagne ont émis également une série de recommandations, conseillant aux randonneurs d’éviter les itinéraires de montagne longs et exigeants, de bien se hydrater et de prévoir des protections contre les rayons de soleil, vu notamment les vagues de chaleur qui sévissent même en altitude. Les effets de l’altitude conjugués aux effets d’un effort éreintant et à ceux provoqués par la chaleur extrême peuvent avoir des conséquences pour les randonneurs imprudents, rappelle l’association des sauveteurs en montagne, Salvamont Roumanie. Cette dernière conseille par ailleurs aux touristes de consulter à l’avance le site www.fiipregatit.ro, soyezprêts en traduction française, où les informations d’intérêt sont régulièrement actualisées.

     

    Salvamont Roumanie rappelle que le mois d’août marque le « Mois de la responsabilité en montagne »

     

    Sachez aussi que le site dispose également d’une version anglaise. Enfin, Salvamont Roumanie rappelle que le mois d’août marque le « Mois de la responsabilité en montagne », une campagne qui s’évertue à faire diminuer le nombre d’accidents en montagne, alors que depuis plus de 25 années le nombre d’accidents survenus en montagne augmente de manière constante et pas moins inquiétante. Les sauveteurs en montagne rappellent par ailleurs que c’est bien les mois d’août que la Roumanie enregistre le plus grand nombre d’accidents et de victimes en montagne. Une tendance que l’on voudrait voir changer dès cette année. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Conseils de la part des sauveteurs en mer et en montagne

    Sur le littoral roumain, près de 900 personnes ont déjà été prises en charge par le personnel de premiers secours. La moitié a eu besoin d’être hospitalisée. Plus grave encore, 10 vacanciers se sont noyés depuis le début de la saison. Heureusement, 20 autres ont été sauvée.

    L’Inspection des situations d’urgence de Dobrodjea a annoncé qu’en juillet, le premier mois après la mise en service des points de travail temporaires sur la côte, la plupart des interventions ont eu lieu dans les stations d’Eforie Nord, Costineşti et Mamaia. Il existe 22 chantiers temporaires : 9 postes d’extinction d’incendie équipés chacun d’un camion extincteur à eau et mousse ; 7 postes de secours, dans les villes de Mamaia équipés de conteneurs, d’ambulances et de véhicules à chenilles ; 6 points de sauvetage dans le port touristique de Tomis, sur le lac Siutghiol à Eforie Nord, sur le lac Techirghiol et dans le port de Mangalia, chacun équipé d’un bateau.

    Chaque week-end, pendant l’été, plusieurs pompiers assurent des interventions en situation d’urgence sur certains tronçons de l’autoroute A2 Bucarest-Constanța. À cet égard, des camions de pompiers sont postés à 4 points sur l’autoroute.

    Les sauveteurs en montagne ont lancé quant à eux le projet -1, à travers lequel ils visent à réduire le nombre d’accidents en montagne. Ils enjoignent par ailleurs les touristes à les aider dans cet effort. Nous souhaitons, avec vous, faire un petit pas au mois d’août et réduire le nombre d’accidents en montagne, de blessés graves nécessitant un transport en ambulance ou en hélicoptère, et de personnes décédées, ont déclaré les sauveteurs.

    Depuis plus de 25 ans, le nombre d’accidents augmente de manière significative et constante, ce qui devrait représenter un signal d’alarme important pour nous tous, a déclaré Salvamont Roumanie. Nous nous préparons en permanence, nous disposons de matériels de secours performants, de secourisme et d’intervention, nous refaisons le balisage et les itinéraires touristiques, nous rénovons ou construisons des abris de secours, des bases de Salvamont, des postes et des cabinets médicaux, nous menons des actions de sensibilisation, nous apportons une assistance spécialisée, nous faisons des patrouilles préventives, mais nous avons également besoin de votre soutien pour avoir une montagne plus sûre et le moins d’événements possible, ont déclaré les sauveteurs en montagne. Le projet ‘-1’ se déroulera au cours du mois d’août, étant donné que les statistiques des 25 dernières années ont montré que les accidents les plus graves en zone montagneuse se produisent sur cette période.

  • Mini-vacances en ce début juin.

    Mini-vacances en ce début juin.

    Selon les données fournies par les professionnels de l’hôtellerie-restauration, pendant le pont de la Pentecôte qui vient de s’achever, les roumains se sont rendus à la montagne, dans les stations balnéaires, dans les zones rurales et dans le delta du Danube. Les établissements avec 3 ou 4 étoiles qui offrent des facilités et des services supplémentaires pour le confort des touristes ont été les plus courus. Ainsi de nombreux établissements 4 étoiles étaient intégralement réservés depuis plusieurs semaines et ceux situés dans les stations de montagne les plus connues ou dans le delta du Danube ont eu un taux d’occupation de 100%.

    La compagnie nationale de chemin de fer, la CFR a annoncé avoir vendu tous les billets vers le littoral et la vallée de la Prahova mais aussi vers Suceava dans le nord-est et Craiova dans le sud-ouest, des voiture supplémentaires ont dû être mis en place. La destination privilégiée en cette période demeure toutefois le littoral de la mer Noire. Des dizaines de milliers de touristes ont été attirés par le beau temps, l’atmosphère relaxante et les tarifs avantageux de début de saison. Les plages ont été étonnement pleines et les hôteliers considèrent ce début de saison comme prometteur. Comme les années précédentes, Mamaia, la station des clubs de nuit et de ceux qui font la fête sur la plage jusqu’au petit matin, a été la plus recherchée. A Mamaia, le prix de chambre commençait ce weekend à 135 lei soit 27 euros dans un hôtel 3 étoiles, 220 lei dans un 4 étoiles et jusqu’à 500 lei, soit 100 euros, en pension complète. Les touristes ont également été nombreux à choisir Eforie ou des stations un peu plus au sud comme Venus ou Saturne plus adaptées aux vacances en famille. Déjà deux semaines avant le début du pont, de nombreux hôtels avaient annoncé un niveau de réservation très élevé dans cette zone.

    Les montagnes n’étaient pas en reste et les touristes ont parfois dû faire de longues queues pour accéder aux aménagements et sites touristiques. Par exemple, devant le parc aquatique de Brasov, des gens qui voulaient être sûres de pouvoir bénéficier d’une des 3000 chaise-longues mises à disposition formaient une queue avant même l’ouverture. En Bucovine, dans le nord-est du pays, les réservations ont commencé dès cet hiver. Les hôtes ont pris soin de mettre en avant les mets traditionnels de la région et d’organiser des activités récréatives et des évènements artistiques. Les autorités ont tout mis en œuvre pour que ce weekend prolongé se passe dans les meilleures conditions : la police, la gendarmerie et les pompiers ont renforcé leurs équipes sur le terrain et au niveau des frontières des mesures de fluidification du trafic ont été prises. En effet, beaucoup de roumains ont aussi choisi de passer ce moment en Grèce, en Bulgarie ou en Hongrie.

  • Guy Le Louët (France) – Existe-t-il des sauveteurs en mer en Roumanie ?

    Guy Le Louët (France) – Existe-t-il des sauveteurs en mer en Roumanie ?

    Les municipalités du bord de mer se chargent de contracter les services de sauvetage en mer chaque année. Ainsi, par exemple, la mairie de Constanţa a alloué en mai dernier l’équivalent de près de 706 000 euros pour un an à cet effet.



    Le service est assuré à compter du 15 mai, tous les jours entre 8 h 30 et 19 h 30, sur les plages de Constanţa et de Mamaia. En basse saison, il y a 10 postes de sauveteurs en mer à Mamaia, avec 14 personnes en tout, et 8 à Constanţa. En haute saison, soit jusqu’au 15 septembre, Mamaia assure 46 postes et Constanţa 36. Hors saison, soit entre octobre et décembre et de janvier à avril 2023, le service de sauveteurs en mer comptera en tout 10 personnes, pour des situations d’urgence.

  • Vacances tunisiennes pour les Roumains

    Vacances tunisiennes pour les Roumains

    Pour l’été, le ciel bleu, le sable fin, une mer chaude sont des atouts que les Roumains recherchent et apprécient. Si en plus il y a un patrimoine historique exceptionnel à visiter et que tout se passe à l’ombre des palmiers c’est encore mieux, et voilà déjà quelques atouts solides pour leur choix de vacances. Et on peut aussi assaisonner cela d’un mot magique – le désert — à découvrir nécessairement quand on pense à des vacances en Tunisie.



  • 01.07.2021

    01.07.2021

    Covid – Le certificat vert numérique entre en vigueur en ce 1er juillet. Le document, nécessaire pour voyager à l’intérieur de l’UE, indique le fait que son titulaire est vacciné contre la Covid-19, ou qu’il a eu la maladie ou bien qu’il détient un test négatif récent au coronavirus. En Roumanie, le Service de télécommunications spéciales a créé une plate-forme internet sécurisée où l’on peut obtenir son certificat : certificat-covid.gov.ro. Par ailleurs, les autorités de Bucarest ont décidé de lever de nouvelles restrictions, à partir de ce 1er juillet, ce qui aura un impact bénéfique sur le tourisme aussi. Jeudi, la Roumanie a enregistré 31 nouvelles infections au coronavirus sur près de 26.000 tests effectués, et 5 décès. A l’heure actuelle, 430 malades de Covid-19 sont hospitalisés, dont seulement 67 sont en réanimation-soins intensifs.

    UE – La Slovénie assumé aujourd’hui, après le Portugal la présidence tournante de l’UE pour une période de six mois. C’est pour la deuxième fois que la Slovénie détient la présidence de l’UE après avoir assuré ce mandat durant la première moitié de l’année 2008. Les priorités de la présidence slovène sont la consolidation de la résistance, du redressement et de l’autonomie stratégique de l’Union. La Slovénie aura également l’occasion de diriger la Conférence relative à l’avenir de l’Europe.

    Energie – Les fournisseurs d’électricité et de gaz de Roumanie suppriment, à partir d’aujourd’hui, les réductions des tarifs pour les clients domestiques qui n’ont pas encore signé un contrat sur le marché libéralisé. Les représentants de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie recommandent aux consommateurs de signer un tel contrat afin de bénéficier de factures moins chères. Selon les données fournies par l’ANRE, sur les près de 9 millions de consommateurs domestiques d’électricité, plus de la moitié n’a pas signé un nouveau contrat avec les fournisseurs, autrement dit, ils détiennent un contrat de service universel, le plus cher du marché, ce qui se traduit par une majoration de 1 à 7% des factures. Pour ce qui des gaz naturels, deux tiers des quatre millions de consommateurs n’ont pas signé un nouveau contrat sur le marché libéralisé et devront s’attendre à une majoration des factures allant jusqu’à 25%. Tous les consommateurs passifs peuvent signer un nouveau contrat à tout moment.

    Conditions d’entrée Grèce – Les conditions d’entrée en Grèce demeurent inchangées et le dépistage à la frontière demeure aléatoire, conformément aux procédures figurant sur le site du ministère grec du tourisme. Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest précise que l’annonce sur un changement des conditions d’accès a été rendu public suite à une erreur de traduction. C’est ainsi qu’est apparue l’info selon laquelle tous les citoyens qui devraient entrer sur le territoire grec par voie terrestre seraient soumis à des tests de dépistage de la covid. Le Ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a décidé de limoger le traducteur qui a commis l’erreur et de démarrer une enquête disciplinaire à l’encontre des responsables de la mission diplomatique censés valider ces informations.

    Corruption – Le directeur de l’Agence roumaine de sauvetage des vies humaines en mer, Daniel Manole a été arrêté par les procureurs de la Direction nationale anticorruption. Selon les procureurs, de septembre à novembre 2020, Daniel Manole et d’autres personnes inculpées auraient constitué un groupe criminel organisé afin de faciliter l’achat part l’Etat roumain de quatre navires, dont trois de sauvetage et un de dépollution d’une valeur de quelque 17 millions d’euros. Selon l’enquête, plusieurs clauses défavorables à l’état roumain étaient incluses dans les quatre contrats proposés. Ce qui plus est, la société qui devait remporter l’appel d’offres devrait tout simplement simuler la construction des deux navires. Le fournisseur réel des navires était une société commerciale d’Estonie. Pour sa contribution, Daniel Manole aurait dû toucher 400 mille euros, soit 3% de la valeur du contrat dont le bénéficiaire était l’Agence roumaine de sauvetage des vies humaines en Mer.

    Santé – Un nouveau contrat censé réglementer les services de santé entre en vigueur aujourd’hui en Roumanie. Il comporte une série de nouveautés dont un paquet de prévention pour les personnes âgées de plus de 40 ans qui inclut trois visites d’évaluation des risques et des interventions visant à les réduire. Ce qui plus est, les malades chroniques pourront bénéficier chaque mois de nouveaux services médicaux tels la spirométrie et la mesure ambulatoire de la tension artérielle pendant 24 heures. Egalement à partir d’aujourd’hui, les médicaments remboursés peuvent être achetés auprès de n’importe quelle pharmacie, même si elle n’a pas de contrat avec la même caisse d’assurance maladie que le médecin qui a délivré la prescription.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine, Irina Begu, s’est qualifiée hier soir au troisième tour du tournoi de Wimbledon, grâce à la victoire en trois sets sur la Croate Petra Martic. Au troisième tour, la Roumaine affrontera la Polonaise Iga Swiatek, tête de série n° 7. Une autre Roumaine, Sorana Cîrstea, s’est qualifiée au deuxième tour, après avoir vaincu, en deux sets, la Britannique Samantha Murray Sharan. Sa prochaine adversaire sera la tête de série n°12, Victoria Azarenka. Irina Begu et Sorana Cîrstea sont les seules représentantes de la Roumanie au simple dames à Wimbledon.

    Météo – L’instabilité est de retour en Roumanie, où le ciel sera couvert et des pluies à verse et des orages sont attendus. Des chutes de grêle et des tempêtes sont également possible sur le nord-ouest, le nord, le centre, l’est et le sud-est, ainsi que sur le relief. Les températures ont baissé par rapport aux derniers jours, mais l’inconfort thermique est toujours élevé dans les régions à l’extérieur de l’arc des Carpates. Les maxima vont de 23 à 34 degrés. 28 degrés en ce moment à Bucarest. Des alertes code jaune au mauvais temps sont actuellement valables jusqu’à demain matin sur presque l’intégralité du territoire national. Quelques comtés de l’ouest sont les seuls à être exceptés.

  • Quelle destination de vacances pour l’été 2020 ?

    Quelle destination de vacances pour l’été 2020 ?

    Et quel endroit meilleur pour chercher une possible réponse que la foire de Tourisme de la Roumanie, qui sest tenue fin février aux pavillons Romexpo de la capitale roumaine. Lévénement a réuni les agences de voyage les plus importantes de Roumanie, des autorités locales des principales régions touristiques du pays, mais aussi des responsables doffices de tourisme régionaux et nationaux représentant les destinations de vacances estivales les plus convoités parmi les Roumains. Vers quelles destinations envisagent de se diriger les Roumains cette année ? Quelles sont les tendances 2020 et quelles sont les nouveautés à retrouver dans les destinations préférées des Roumains ? Réponse tout de suite.



  • Vacances à la mer Noire

    Vacances à la mer Noire

    La Roumanie dispose dun littoral qui sétend sur 245 kilomètres avec des plages de sable fin et au bord dune mer dont les eaux peu salées peuvent atteindre, en été, 25 degrés. Si une journée au bord de la mer Noire rime notamment avec des bains de soleil et avec des baignades, la soirée et surtout la nuit, lambiance se réchauffe dans les clubs et les boîtes qui poussent dans les stations maritimes roumaines comme les champignons après la pluie. Adriana Deoancă, porte parole de la Municipalité de Constanta, nous servira de guide pour une escapade radiophonique au bord de la mer Noire. « On vous invite à vivre lexpérience appelée Constanta-Mamaia. Deuxième ville de Roumanie, selon son importance, Constanta figure parmi les plus belles villes portuaires dEurope. Avec plus de 300.000 habitants, elle offre un mélange parfait dancien et de moderne, un exemple unique de pluriculturalisme et un contexte favorable aux affaires qui poussent les visiteurs roumains et étrangers à linscrire sur la liste de leurs destinations de vacances estivales. A part la station de Mamaia, connue pour ses loisirs et pour ses plages larges de sable fin, le port de Constanta vaut un détour. »



    Du coup, à la suggestion de notre guide, Adriana Deoanca, on vous propose de faire de Constanta le point de départ de notre escapade daujourdhui: « Une fois sur place, les visiteurs peuvent admirer des vestiges archéologiques uniques au monde ou encore des édifices appartenant au patrimoine culturel roumain tels le Casino, lEdifice romain à mosaïque, les thermes romains, la Place Ovide, le centre historique ou le port de plaisance Tomis. Ce ne sont là que quelques-unes des attractions touristiques que les visiteurs ne doivent pas rater. En plus, Constanta est une destination facile à rejoindre aussi bien par voie routière que ferroviaire, maritime ou aérienne. Il ne faut pas oublier quil sagit de la ville portuaire la plus importante de la mer Noire. »




    Sise dans la partie nord de la ville, la station de Mamaia est considérée comme la station roumaine la plus moderne, la plus populaire et la plus peuplée de la mer Noire. La station la plus dynamique de Roumanie, confirme Adriana Deoanca de la Municipalité de Constanta: « Cette appellation, Mamaia la décrochée en 2012, lors du Festival international de Monté Carlo. Franchement, les nuits blanches de Mamaia sont uniques. Sise entre la mer Noire et le lac Siutghiol, la station est lendroit idéal pour des vacances de rêve. Les séances de bronzette à lombre des parasols, un cocktail à côté, saccompagnent parfaitement dexpériences culinaires des plus savoureuses lors desquelles les touristes peuvent goûter aussi bien à la cuisine du terroir quà la cuisine haut de gamme du monde. Ville pluriculturelle, Constanta vous invite à vous régaler des plats issus de la cuisine turque, grecque ou encore méditerranéenne qui se construit souvent autour des fruits de mer, des huîtres ou du poisson. Après avoir bien mangé, un peu de sport simpose: kite surf, kayak, parapente ou windsurf, ce ne sont que quelques activités sportives que vous pourriez pratiquer au bord de la mer Noire. Raison de plus dajouter le littoral roumain aux destinations estivales privilégiées. »



    En général, la partie nord du littoral roumain est reconnue pour des fêtes jusquau matin, alors que la partie sud – pour sa tranquillité, cest pourquoi elle est appréciée par les familles avec enfants. Il existe toutefois des événements pour les familles sur lensemble de la côte roumaine. Adriana Deoancă, porte-parole de la Mairie de Constanţa, précise :« Nous nous félicitons de ce que toujours plus dopérateurs économiques commencent à fournir des services tout compris, des paquets de services complets pour les familles avec enfants ou pour les familles plus nombreuses qui souhaitent venir ici. La partie nord de Mamaia est reconnue parce quelle attire des jeunes du monde entier. Nous avons beaucoup dévénements consacrés aux jeunes. Il y a au moins deux festivals, Sunwaves et Neversea, qui attirent des jeunes étrangers en grand nombre. Toutefois, nous avons aussi des événements consacrés aux familles. Au mois de juin, par exemple, un festival de la glace les attend Place Ovidiu. En juillet, nous avons des rallyes. Color Run est un autre événement déjà bien connu et il a lieu à Mamaia. En août, nous avons des événements à lintention de ceux qui aiment la lecture. Puis, un festival de fraîche date, lHistoire du vin de Dobroudja, qui commence déjà à se faire connaître, vu son thème. Toujours plus de caves présentent toute leur production, et non seulement celle de lannée en cours – celles des années précédentes aussi. »



    Un autre point dintérêt des autorités, cest la sécurité des touristes, ajoute Adriana Deoancă.« Nous prenons soin de nos touristes. Nous essayons davoir des sauveteurs en mer avec une formation toujours meilleure. A compter du 1er juin, plus de 120 sauveteurs travaillent sur les plages. Ainsi, tous les touristes et les locaux peuvent se sentir en sécurité. Les sauveteurs disposent de 29 postes dobservation en hauteur et de sept postes premiers secours. Ils sont équipés dembarcations rapides et de jet skis pour les interventions urgentes. Pour nous, la sécurité et le confort sont importants et nous essayons de rendre la destination Constanţa – Mamaia aussi attrayante que possible. »



    Et si le temps vous le permet, un large éventail dexcursions dans les parages peut être fait. En partenariat avec les voyagistes, les opérateurs économiques ont mis au point plusieurs tours en Dobroudja, dans les caves ou au delta du Danube. Que vous préfériez des vacances actives, tranquilles, une incursion dans la culture et lhistoire riche et pluriethnique de la région, la côte roumaine de la mer Noire est la destination idéale. (trad. Ligia Mihaiescu, Ioana Stancescu)

  • 13.08.2017 (mise à jour)

    13.08.2017 (mise à jour)

    Migrants — Un navire battant pavillon turc avec, à bord, 69 migrants clandestins d’origine irakienne a été arraisonné par les garde-côtes roumains au large du port de Mangalia, à la mer Noire. Selon la porte-parole de la Garde côtière, Ionela Pasat, les migrants, dont une trentaine d’enfants et adolescents, ainsi que les passeurs, deux ressortissants bulgare et respectivement chypriote, ont été arrêtés. Une enquête a été démarrée.



    Marine — Quelque 200 événements culturels, religieux et militaires se déroulent à compter de ce dimanche et jusqu’au 15 août, à l’occasion de la Journée de la marine nationale. Celle-ci est marquée conjointement avec la Dormition, la Vierge Marie étant la patronne des marins. L’événement le plus attendu est l’exercice proposé par les Forces navales roumaines, qui se déroulera mardi dans les eaux de la mer Noire, à la hauteur de la ville port de Constanta. Le président roumain Klaus Iohannis ainsi que de nombreux autres responsables roumains doivent assister à ces démonstrations.


    Plus de 200 mille touristes roumains et étrangers se trouvent sur la côte de la mer Noire pour ces mini-vacances. Mamaia, Vama Veche et Eforie Nord sont les trois stations préférées par les vacanciers cette année et elles affichent complet. 24.000 policiers et gendarmes ont été dépêchés par le ministère de l’Intérieur dans tous les endroits fréquentés par les touristes à travers le pays. Ils veilleront au maintien de l’ordre public, à la sécurité routière et assureront la fluidification du trafic sur les itinéraires menant aux stations littorales et de montagne, ainsi qu’aux localités qui accueilleront des événements impliquant la participation d’un public nombreux.



    Anniversaires— En 23 ans d’existence, la foire du livre « Gaudeamus », organisée par Radio Roumanie, est arrivée à sa 100e édition. Cet anniversaire marqué jusqu’au 16 août dans la station de Mamaia, sur la côte roumaine de la mer Noire, coïncide avec un autre — le cinquantenaire de « Radio Vacanta », la station locale de la radio publique qui rythme les été roumains sur le littoral. Ces événements sont marqués par des concerts de musique classique, pop-rock et traditionnelle en plein air proposés par les orchestres de Radio Roumanie.



    Diaspora — Des Roumains originaires de la ville d’Oradea et du Département de Bihor, qui vivent actuellement à l’étranger, se réunissent ce dimanche dans cette ville de l’ouest de la Roumanie pour discuter des mesures qu’ils estiment nécessaires pour qu’ils rentrent au pays. Ce débat est organisé à l’occasion de la Journée de la Diaspora, dans le cadre du projet « Repatriot », qui entend aider les expatriés roumains à démarrer des affaires dans leur pays d’origine. Les Roumains vivant à l’étranger sont toujours les bienvenus chez eux, une multitude de programmes de réinsertion étant déjà disponibles pour eux, affirment les représentants de Repatriot. A l’occasion de rencontres telles celles d’Oradea, les équipes de ce projet évoquent avec les participants les opportunités d’affaires, les programmes de financement et les bénéfices d’une entreprise en Roumanie. Repatriot invite également les Roumains de la diaspora à répondre à un questionnaire en ligne où ils peuvent proposer des suggestions et des solutions concrètes pour les autorités locales afin d’améliorer les conditions sociales et économiques du pays.



    AOP/IGP — Quelques 300 produits alimentaires traditionnels roumains ont vocation à bénéficier d’un des systèmes européens de reconnaissance de la qualité, une centaine dentre eux étant déjà inscrits sur une liste de propositions pour des appellations d’origine contrôlées ou indications géographiques protégées, a fait savoir le ministère roumain de l’Agriculture. La documentation justificative pour 20 produits sera prochainement remise à Bruxelles, dont trois fromages – « Telemea de Vaideeni », « Telemea de Sibiu », « Brânza de burduf de Bran » -, une spécialité à base de truite fumée – « Cobza cu păstrăv afumat de Valea Putnei » -, une pâtisserie salée – « Covrigul muscelean » – et des saucisses, « Cârnaţii olteneşti ».


    Juste quatre produits roumains bénéficient actuellement d’indications géographiques protégées — une confiture de prunes « Magiunul de prune de Topoloveni », le « Salami de Sibiu », la carpe à grosse tête fumée « Novac de Ţara Bârsei », et le fromage « Telemea de Ibăneşti ». Trois autres produits — les saucisses de Pleşcoi, le hareng fumé du Dunăre et le fromage « Caşcaval de Săveni » attendent actuellement le feu vert de Bruxelles.



    Cinéma — Entre comique et nostalgie, l’histoire d’un fils qui se sépare de son père a triomphé au festival du film indépendant Anonimul, accueilli par la petite commune de Sfântu Gheorghe, au Delta du Danube. Le long métrage « Marita » réalisé par Cristian Iftime s’est vu attribuer le trophée de ce festival, dont le jury est le public lui-même. Le prix du meilleur court métrage est allé au film « Etat d’alerte sa mère » du Belge Sebastien Peretti, une comédie amère sur les abus policiers et l’invasion de la vie privée. Pour sa part, « Ecrit/non-écrit » d’Adrian Silisteanu a été sacré meilleur court métrage roumain pour avoir présenté le désespoir d’un père rom qui risque de perdre sa fille à cause d’un problème de papiers d’identité. Enfin, l’invité spécial de cette édition du Festival Anonimul, le réalisateur mexicain Michel Franco s’est vu décerner un prix spécial pour « sa contribution à la beauté du cinéma mondial ».



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep (n° 2 mondiale) s’est inclinée samedi devant l’Ukrainienne Elina Svitolina, en deux manches (6-1, 6-1), dans les demi-finales du tournoi de Toronto, au Canada. Une défaite inattendue, alors que la Roumaine avait remporté cette compétition l’année dernière. La Roumaine concentre actuellement son attention sur le tournoi de Cincinnati, aux Etats-Unis, où elle entre directement au deuxième tour.



    Météo — Durant les 24 prochaines heures, les températures se rangent du côté de la normale de saison en Roumanie, avec des maximales allant de 23 à 33 degrés. Le ciel sera variable, couvert notamment sur le sud, l’est et le cendre du pays où des pluies à verses sont attendues.

  • A la Une de la presse roumaine 07.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 07.07.2017

    Le chef de la Maison Blanche propose du gaz naturel liquéfié américain au pays de l’Europe de l’Est, afin de réduire la dépendance de ces derniers envers le gaz russe. « Il faut se montrer disponible si l’on veut de la sécurité énergétique », affirme le président roumain Klaus Iohannis et la presse roumaine commente la manière dont cette offre a été accueillie par les intéressés. Entre temps, les journalistes bucarestois se penchent sur le bras de fer ganté de velours qui se poursuit entre la procureur en chef du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi, le Parlement et le Parti social-démocrate. Et côté corruption toujours, une étude, relayée par la presse constate que les Roumains fument 10% des cigarettes de contrebande trafiquées sur l’ensemble de l’UE.





  • 05.07.2017

    05.07.2017

    Mer — Le président roumain, Klaus Iohannis, doit participer jeudi, à Varsovie, au Sommet de « L’initiative des trois mers » (Baltique, Adriatique et Noire). Les chefs d’Etat et de gouvernement d’une douzaine de pays de l’Europe centrale et orientale y sont attendus, de même que le président américain, Donald Trump, invité spécial de la réunion. L’Initiative se veut une plate-forme politique qui appuie la coopération et l’interconnexion des économies de pays riverains des trois mers, notamment dans des secteurs tels l’énergie, les transports, les télécommunications et la protection de l’environnement.



    Médias – La Cour constitutionnelle roumaine doit débattre le 12 juillet de la saisine du principal parti d’opposition, le Parti national libéral, au sujet de la modification de la loi de fonctionnement de la télévision et de la radio publiques. Les libéraux affirment que la nouvelle formule de la loi compromet irrémédiablement le statut, l’organisation et le fonctionnement des deux services publics autonomes d’intérêt national. Selon eux, l’acte réglementaire ne clarifie pas, tout d’abord, le statut juridique des deux médias, après la suppression de la redevance en début d’année et le changement des sources de financement des deux entités. Dans le même temps, le PNL estime que la loi vient à l’encontre de l’obligation constitutionnelle de l’Etat de renforcer ses liens avec les Roumains vivant à l’extérieur des frontières du pays, suite à l’élimination de l’article qui prévoit le financement et la production et de la diffusion de programmes pour la diaspora. La suppression de cet article mènera au blocage de l’activité de Radio Roumanie Internationale ainsi que de la chaîne pour l’étranger de la télévision publique. La loi a reçu le feu vert du Sénat qui est, dans ce cas, assemblée décisionnelle.



    Tennis — Trois joueuses roumaines de tennis — Simona Halep (n° 2 mondiale), Irina Begu (64e WTA) et Ana Bogdan (115e WTA) — évoluent aujourd’hui au deuxième round du tournoi de Wimbledon, 3e grand Chelem de l’année. Simona Halep jouera contre la Brésilienne Beatriz Haddad Maia, Irina Begu rencontrera Ana Konjuh (Croatie), tandis qu’Ana Bogdan doit affronter la Française Caroline Garcia. Et toujours au second tour, mais jeudi, la Roumaine Sorana Cîrstea (62e WTA) devra disputer un match contre l’Américaine Bethanie Mattek-Sands. Aujourd’hui encore, commencent les épreuves de double. Chez les dames, on retrouve Irina Begu, Sorana Cârstea, Monica Niculescu et Raluca Olaru, tandis que chez les Messieurs, Horia Tecau, Marius Copil et Florin Mergea feront tandem avec des partenaires d’autres pays.




    Météo — En Roumanie, il fera plutôt beau mais surtout chaud. Le ciel sera partiellement couvert et le vent devrait souffler plutôt fort notamment en montagne. Les maximales sont en progression, allant de 24 à 32 degrés, avec 27 degrés à midi, à Bucarest.

  • Quelle pisciculture en Roumanie ?

    Quelle pisciculture en Roumanie ?

    Bien développée pendant la période communiste, l’industrie roumaine du poisson classait à l’époque la Roumanie 3e en Europe, après l’URSS et la RDA. Dans les années ’60 déjà, la Roumanie possédait une immense flotte de pêche, dont les dizaines de bateaux, sur lesquels travaillaient 6 mille personnes, sillonnaient les océans du monde et en rapportaient des chinchards, des maquereaux, des sardines, des cabillauds et des harengs. Pendant cette même période, la Roumanie exploitait à des fins piscicoles 90% de ses 500 mille hectares de plans d’eau. S’y ajoutaient les rivières, totalisant 76 mille km, et le Danube, dont le cours mesure 1.075 km sur le territoire roumain. Les rivières intérieures assuraient 60 mille tonnes de poisson par an, auxquelles s’ajoutaient quelque 150 mille tonnes pêchées dans les océans. Une grande partie de ce poisson était vendu frais, mais des quantités importantes prenaient aussi la route des fabriques de conserves de Galaţi, Tulcea, Sulina et Constanţa. La quantité de poisson couvrait largement la consommation interne, 100 mille tonnes étant exportées annuellement.

    De nos jours, soit après un quart de siècle, la production de poisson de la Roumanie a baissé à moins de 11 mille tonnes par an, représentant 8% de la consommation interne, bien que la Roumanie compte le plus vaste réseau hydrographique de l’UE, avec des rivières dont les cours totalisent plus de 8 mille km, le Danube et l’accès, par la mer Noire, à l’océan planétaire.

    Marian Cuzdrioreanu, président de l’Association des Importateurs, Exportateurs et Fournisseurs de poisson de Roumanie, explique : « Du poisson assuré par l’industrie roumaine de la pêche, nous en avions beaucoup plus avant la Seconde Guerre mondiale. Dans les années ’20 et ’30, la Roumanie comptait des plans d’eau totalisant environ 1.800.000 hectares. Côté aquaculture, la Roumanie occupait la première place en Europe. Pourtant, après l’installation du régime communiste, les étangs ont été asséchés pour rendre ces terrains à l’agriculture. Pendant la période communiste, la consommation de poisson était beaucoup plus grande, soit 8-10 kilos par habitant, mais une très grande partie du poisson consommé provenait des océans. La Roumanie possédait une importante flotte de pêche, qui était la 3e grande flotte d’Europe et la 10e dans le monde. A l’époque, on exportait du poisson. A présent, on en importe. La pisciculture roumaine couvre 10-15% seulement de la demande interne, le reste, on l’importe. Entre temps, la consommation a elle aussi baissé à moitié – soit 4-5 kilos par habitant. La Roumanie ne possède plus de flotte de pêche, par conséquent on ne pêche plus dans les océans. Nous ne disposons plus des fameux bateaux Polar, où le poisson était tout de suite transformé, ce qui est le mieux. Depuis 27 ans que je travaille dans la pisciculture, j’ai appris que pour préserver la qualité du poisson, on doit le transformer tout de suite après la pêche. Or, ces bateaux Polar étaient aussi de véritables entreprises de transformation flottantes. »

    Des centres d’élevage ont été créés ces dernières années, dans tous les départements du pays. La Roumanie compte actuellement des étangs totalisant 84.500 ha et 300 fermes piscicoles, dont 60 destinées à l’élevage des truites, qui couvrent 44 hectares. La production aquacole est dominée par les cyprinidés (tanche, carassin, carpe, brème). Dans les fermes de reproduction et les fermes aquacoles se retrouvent aussi la truite, la sandre, le brochet, la perche, le silure et l’esturgeon.

    Marian Cuzdrioreanu: « En Roumanie vivent 7 espèces importantes de la famille des cyprinidés – famille qui compte plus de 2000 espèces dans le monde entier. Les principales espèces en sont pourtant la carpe commune – fréquemment élevée en aquaculture – et ses dérivés : la carpe argentée et la carpe à grosse tête. La Roumanie n’en exporte presque pas. Nous exportons, en revanche, une espèce d’escargots, appelés justement escargots de mer Noire. Ce gastéropode est arrivé dans eaux de la mer Noire collé aux carènes de bateaux, il s’est acclimaté et y a proliféré. Pas très grandes, les quantités exportées sont destinées à la Corée et au Japon. Quant au poisson, on n’en a pas assez pour exporter. »

    Les poissons préférés des Roumains sont la sandre et le maquereau, dont les ventes ont progressé de 5% par rapport à l’année dernière, selon une étude réalisée par un des principaux importateurs et distributeurs de poisson et de produits à base de poisson de Roumanie. Cette étude montre aussi que les Roumains sont de plus en plus attirés par les fruits de mer, et les ventes chiffrées en 2016 à 35 millions d’euros pourraient augmenter de 5% cette année. Ce sont les crevettes qui occupent la première place dans les préférences des Roumains, suivies par les moules, les calmars et les pieuvres. Les ventes de poissons et de fruits de mer se chiffrent à 350 millions d’euros par an.

    Le Programme Opérationnel relatif au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche offre aux personnes intéressées par l’aquaculture des fonds se chiffrant à 170 millions d’euros pour la période 2014-2020. Le petit nombre de bateaux de pêche en mer Noire dont la Roumanie dispose, le manque d’une flotte pour la pêche dans les océans, l’absence des ports de pêche rend le pays dépendant des importations, malgré son immense potentiel non exploité dans ce domaine. (Trad. : Dominique)

  • 12.06.2016

    12.06.2016

    Forum — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu, se trouve au Forum européen de Wachau, en Autriche. Une réunion qui en est à sa 21e édition et qui pose sur la table un thème épineux — « l’Europe — Etats membres unis par temps de prospérité, divisés en période de crise ». En ce sens, Bucarest appuie un renforcement de l’Europe, qui doit être plus puissante et plus unie, dans l’esprit des traités et des valeurs fondamentales du continent, a souligné Lazar Comanescu devant les participants. Cela est dans l’intérêt de tous les acteurs européens, a encore indiqué le chef de la diplomatie roumaine. Le Forum européen de Wachau réunit des représentants gouvernementaux, des scientifiques et des hommes de culture, mais aussi des représentants des médias des Etats de l’UE, notamment d’Europe Centrale et de l’Est.



    Présidents — Mois intense à Bucarest du côté des contacts diplomatiques au sommet avec les visites des présidents allemand et italien, Joachim Gauk et, respectivement, Sergio Mattarella. Les questions économiques s’inviteront en priorité dans les pourparlers, les deux pays ayant de forts liens commerciaux avec la Roumanie, l’Allemagne étant d’ailleurs son premier partenaire dans ce secteur et le troisième investisseur dans l’économie roumaine. Le président italien, Sergio Mattarella, arrive à Bucarest dans le courant de cette semaine, en réponse à une invitation du chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion d’une visite officielle de ce dernier, en avril 2015, à Rome. En Allemagne, le président roumain, lui-même avec des origines germaniques, s’est déjà rendu à titre officiel à plusieurs reprises, son dernier déplacement de la sorte remontant à février 2015.



    Marine — A compter de lundi et jusqu’au 17 juin, les Forces navales roumaines et la US Navy doivent effectuer plusieurs exercices d’entraînement dans la mer Noire pour améliorer leur interopérabilité. La Marine militaire roumaine y participe avec la frégate « Regina Maria », une corvette, un dragueur de mines maritime, deux navires lance-roquettes, un hélicoptère Puma et des scaphandriers des Forces pour les opérations spéciales. Les Forces aériennes rejoindront les manœuvres avec trois avions de chasse MIG 21 Lancer. Les Etats Unis enverront le destroyer USS Porter qui se trouve à sa troisième escale en Roumanie, depuis 2006. Ce bâtiment sera également impliqué dans des entraînements sur les protocoles de communication avec les Forces navales roumaines. Pour sa part, le ministère russe des Affaires étrangères, cité par les agences de presse, a fait savoir que Moscou répondra à l’entrée du destroyer USS Porter en mer Noire, sans pour autant préciser de quelles mesures il s’agira.



    Commémoration – Dans la région de Cernăuţi, dans l’ouest de l’Ukraine, à la frontière avec la Roumanie, l’Institut culturel roumain marque les 75 années depuis les premières déportations entreprises par les occupants soviétiques dans les territoires roumains de l’est annexés par Moscou en 1940, suite à un ultimatum. Point d’orgue de ces commémorations, une représentation du spectacle « 20 années en Sibérie » du Théâtre national de Bucarest. Il s’agit d’une oeuvre adaptée d’après le livre écrit par Aniţa Nandriş-Cudla, une paysanne roumaine de Bucovine, qui parle du drame vécu par les dizaines de milliers de Roumains du nord de la Bucovine et de la Moldova soviétique, déportés dans le goulag soviétique, au Cercle polaire, après la seconde guerre mondiale. Avec l’annexion par Moscou de la Bessarabie, du nord de la Bucovine et de la contrée de Herţa, la population roumaine a été soumise à une ample campagne de déportations, d’arrestations et de déplacements forcés, qui a duré jusqu’en 1956 et dont sont tombés victimes, en tout, des centaines de milliers de personnes. La première vague de déportations a eu lieu dans la nuit du 12 au 13 juin 1941 et a visé plus de 32.000 personnes, dont de nombreuses personnalités de la vie publique, culturelles, politiques et économiques.



    Festival — Des représentations théâtrales et de nombreux autres événements culturels ont lieu en cette troisième journée du Festival international de théâtre de Sibiu (FITS), un des événements les plus importants au monde consacrés aux arts du spectacle. Un jour sous le signe de l’expression corporelle, avec notamment « Une minute de danse » du chorégraphe international d’origine roumaine, Gigi Caciuleanu, ou encore l’agencement des masses avec la reprise d’un des spectacles-phare du Théâtre national de Sibiu, « Faust », dans la version du metteur en scène Silviu Purcarete, basé ces dernières années en France. Inauguré vendredi, le Festival international de théâtre de Sibiu est à sa 23e édition et réunit dans cette ville du centre du pays 2500 artistes de 70 pays. Jusqu’au dimanche suivant, ils participeront à 450 spectacles. Le directeur de l’événement, Constantin Chiriac, a annoncé que cette année, le budget du festival est de 9 millions d’euros.



    Météo — Temps instable en Roumanie avec des températures en baisse dans la plupart des régions du pays, mais notamment dans le nord, où les valeurs sont largement inférieures aux normales saisonnières. Des pluies abondantes, parfois accompagnées de grêle, sont attendues sur l’ensemble du territoire et ce jusqu’à mardi soir. Les prévisionnistes tablent sur 20 à 30 litres d’eau au mètre carré. Des quantités qui engendreront des crues sur les rivières de 19 départements. Les maximales de la journée vont de 18 à 27 degrés, avec 22 degrés, à midi à Bucarest.

  • Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Parcs marins du bassin élargi de la Méditerranée

    Nous allons conclure aujourdhui notre tour du bassin élargi de la mer Méditerranée, qui nous a aidés à faire le point sur la réalité et les difficultés des aires marines protégées. Nous lavons vu, ces trois dernières semaines, il est de plus en plus compliqué de conserver léquilibre naturel de ces espaces, suite aux conflits militaires en déroulement dans certaines régions, suite à laction irréfléchie des habitants de ces endroits, et, pas en dernier lieu, suite aux changements climatiques.



    Une partie de la solution est attendue de la Conférence des parties de la Convention cadre des NU sur les changements climatiques, qui se tiendra à Paris, début décembre. Lautre partie de lissue à ce problème dépend exclusivement de lattitude des gens, de leur volonté de changer leur approche concernant leur vie, leur quotidien, leur idée que des gestes banals nont aucune conséquence sur ce qui les entoure. Du travail reste donc à faire, mais il y a de lespoir, comme nous allons le voir, aujourdhui, en Algérie et en Italie, les deux derniers volets de notre série “Parcs marins de Méditerranée”, réalisée sous légide de la COPEAM, la Conférence permanente de laudiovisuel méditerranéen.