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  • Le courrier des auditeurs du 07.03.2025

    Le courrier des auditeurs du 07.03.2025

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Après trois semaines d’un hiver comme Bucarest en connaît rarement ces dernières années, le soleil a enfin  refait son apparition. La neige a fondu, les trottoirs glissants sont redevenus praticables, et l’air s’est nettement réchauffé !  Il y a quelque chose de réconfortant dans ce retour progressif du beau temps, comme une promesse de renouveau, une invitation à lever les yeux vers l’horizon au lieu de garder la tête baissée contre le vent glacial. Mais si le ciel s’éclaircit, l’atmosphère, elle, reste chargée. L’actualité, marquée par des incertitudes politiques et géopolitiques, ravive ici, en Roumanie, des souvenirs et des angoisses profondes. Comme si l’Histoire, jamais très loin, se rappelait à nous. En tant que Française, je ressens ces frémissements, ces peurs diffuses qui se glissent dans les discussions. Car si les rapports de force font du bruit, l’intelligence collective, elle, construit dans la durée. Face aux défis, je veux croire que le dialogue et la diplomatie restent nos meilleures armes. Que les débats, aussi vifs soient-ils, permettent d’ouvrir des portes plutôt que d’ériger des murs. Après l’hiver, le printemps finit toujours par s’imposer. Espérons que, dans nos esprits comme dans nos pays, il apporte un peu plus de sérénité et d’espace pour chercher ensemble des solutions.

     

    Et en attendant, je vous propose de nous plonger dans vos courriers.

     

    On commence en douceur avec notre cher auditeur M. Nouari  qui nous écoute depuis l’Algérie. C’est toujours un plaisir de recevoir vos messages et, bien sûr, vos poèmes. Votre fidélité à cette émission et votre générosité à partager vos mots nous touchent. Votre dernier poème, dont je vais lire un extrait ensuite, que nous avons découvert avec joie, porte une très belle empreinte. Ces poèmes que vous partagez régulièrement sont-ils de vous ?  Ils sont en tout cas une invitation à la réflexion, parfois à la rêverie, et toujours à la rencontre. En ces temps où l’incertitude plane, la poésie nous rappelle que la beauté et la force des mots peuvent apporter un peu de lumière et de réconfort. Comme promis, voici un extrait de ce que vous avez partagé avec nous :

    Tant qu’il y aura des enfants
    Pour déjouer la routine
    Qu’ils crieront « Papa! Maman! »
    Sous les parfums de la cuisine
    Tant qu’il y aura des enfants
    Pour éclairer l’innocence
    Nous nous créerons des instants
    Noyant l’indifférence
    ​Des enfants, des bonheurs
    Des enfants, des tits cœurs

    Tant qu’il y aura de l’amour
    Qu’on en mettra sur la table
    Il y en aura tous les jours
    Aux étrangers, nos semblables
    Tant qu’il y aura de l’amour
    Dans les bras de la chance
    Nous serons des troubadours
    Pour soigner la souffrance
    ​De l’amour, à ton tour
    De l’amour, à mon tour

    Tant qu’il y aura de l’argent
    Pour nourrir ses habitudes
    L’être humain n’aura pas le temps
    D’habiter sa solitude
    Tant qu’il y aura de l’argent
    Pour nourrir des regards anonymes
    L’être humain, lui, perdra son temps
    À vouloir qu’on le surestime
    De l’argent, s’il t’en manque

     

    On poursuit avec Mme  Desbiens qui nous écoute depuis la ville de Québec au Canada et qui nous a récemment écrit « Je vis à Québec, au Canada. J’ai commencé récemment à écouter la radio ondes courtes et j’écoute fréquemment Radio Romania international en français, en anglais et parfois en roumain et en espagnol. J’apprécie beaucoup la qualité de votre programmation, en particulier les segments sur la culture et l’histoire de la Roumanie. La qualité de la réception est souvent très bonne dans la région de la ville de Québec, même avec un simple petit récepteur. Je vous prie s’il vous plaît de conserver votre service en français sur ondes courtes, car il est très important et d’un grand intérêt. Poursuivez votre excellent travail ! » Quel plaisir de recevoir votre message Mme Desbiens ! Savoir que nos ondes voyagent aussi loin, jusqu’à Québec, et qu’elles trouvent une oreille attentive comme la vôtre nous remplit de joie. Votre fidélité à nos émissions, et dans plusieurs langues en plus, est une belle preuve de votre curiosité et de votre ouverture d’esprit. Nous sommes ravis que nos segments sur la culture et l’histoire de la Roumanie vous passionnent. C’est justement pour des auditrices et auditeurs comme vous que nous avons à cœur de faire vivre et partager la richesse de ce pays, ses traditions, ses personnalités marquantes et son patrimoine parfois méconnu. Quant à votre attachement au service en français sur ondes courtes, sachez qu’il est précieux pour nous aussi. Nous mesurons pleinement l’importance de maintenir ce lien avec les auditeurs du monde entier, et vos encouragements renforcent notre engagement à poursuivre cette mission. Merci encore pour votre chaleureux message et votre soutien. Continuez à nous écouter, à nous écrire, et pourquoi pas, à partager avec nous votre regard sur le Québec et le Canada !

     

    Bien le bonjour à M. Carlier, qui nous a fait part de ses observations d’auditeur aguéri dans l’un de ces dernier messages dont voici un extrait : « Certains d’entre vous, équipés d’un récepteur DRM type 2009-2010, s’en sont peut-être aperçus : Radio Roumanie Internationale peut de nouveau être entendue sur les ondes lors de ses émissions du soir en DRM. Depuis maintenant quelques jours, c’est l’ancien codec AAC qui est de nouveau utilisé, seul codec compatible avec les récepteurs du type cité ci-dessus ». Merci pour votre message et pour ces précieuses informations ! Vous êtes un auditeur passionné et averti, et nous apprécions toujours vos retours sur la réception de nos émissions en ondes courtes et en DRM. Votre enthousiasme et votre engagement envers la diffusion en ondes courtes sont un vrai moteur pour nous. La qualité de la réception étant excellente ces derniers jours, nous espérons que vous pourrez profiter pleinement de nos émissions ! Continuez à nous écouter, à partager vos observations et à faire vivre cette belle communauté d’auditeurs passionnés. Et bien sûr, n’hésitez pas à nous écrire à nouveau !

     

    Nos amitiés à M. Augustin de France dont nous saluons les participations régulières par messages. Vos questions sont toujours pertinentes et permettent d’aborder sous un autre angle l’actualité roumaine, un grand merci à vous. Dans l’une de vos dernières lettres vous nous avez demandé : « Quant au bois ,la télévision diffusa récemment un documentaire sur la déforestation sauvage en Roumanie pour le compte d’Ikea société suédoise. Qu’en est-il exactement ? Cela me chagrine de voir pareil massacre du bois et de la nature. » J’imagine que votre question fait suite au documentaire Arte sur le rôle d’Ikea dans la déforestation illégale en Roumanie. Documentaire que j’ai moi-même vu, très bien réalisé et qui a fait beaucoup de bruit en Roumanie comme ailleurs. La question de la déforestation en Roumanie, notamment en lien avec des entreprises comme Ikea, est effectivement préoccupante et mérite une attention particulière. Des enquêtes récentes ont mis en lumière des pratiques d’exploitation forestière controversées dans le pays. Selon un rapport de Greenpeace, les fournisseurs d’Ikea profiteraient de la corruption qui gangrène le pays, ce qui conduit à une déforestation accrue.  De plus, des investigations ont montré que des forêts anciennes, riches en biodiversité, ont été exploitées, affectant des espèces protégées comme l’ours brun, le loup et le lynx.  En réponse à ces accusations, Ikea affirme gérer durablement les forêts roumaines et respecter les normes environnementales en vigueur. Cependant, des images récentes montrent de vastes zones de forêts fraîchement abattues, remettant en question ces déclarations. Les experts estiment que ces pratiques sont loin des standards de foresterie durable attendus. La situation est complexe et met en lumière les défis liés à la gestion durable des ressources naturelles en Roumanie. Les autorités locales, les organisations environnementales et les entreprises impliquées sont appelées à collaborer pour trouver des solutions équilibrées, préservant à la fois l’économie et l’environnement.

    Un nouveau Code forestier a récemment été promulgué, apportant plusieurs changements significatifs pour lutter contre l’exploitation illégale du bois, mais aussi des mesures controversées. Parmi les principales mesures introduites, on note :

    – Un renforcement des sanctions : désormais, les véhicules transportant plus de 5 mètres cubes de bois sans documents peuvent être confisqués (contre 10 m³ auparavant).

    – Des règles contre les conflits d’intérêts : il est interdit à un forestier d’être impliqué dans une entreprise d’exploitation du bois ou d’avoir des liens familiaux directs avec ce secteur.

    – Une obligation de reboisement des forêts abandonnées : l’État pourra reboiser des terres déboisées et laissées à l’abandon, même sans l’accord du propriétaire.

    – L’usage de la technologie et de l’intelligence artificielle pour surveiller les forêts et détecter les transports illégaux de bois.

    Cependant, plusieurs critiques ont émergé, notamment de la part des militants écologistes. Ces dernier soulignent notamment l’absence d’un cadastre forestier complet (seulement 9 % des forêts sont enregistrées), ce qui compliquerait la surveillance et la replantation. Ils pointent aussi une faille qui pourrait aggraver la déforestation : les propriétaires de forêts jusqu’à 100 hectares peuvent désormais décider eux-mêmes de leur mode d’exploitation, y compris pour la production de cellulose, ce qui permettrait d’abattre de jeunes forêts, mettant en péril la biodiversité.

    Ce nouveau Code forestier vise donc à mieux encadrer l’exploitation du bois, mais certains craignent qu’il ne permette, paradoxalement, une plus grande destruction des forêts. Une affaire à suivre de près donc, mais la Roumanie sait que les yeux sont désormais tournés vers elle.

    Encore un grand merci à vous M. Augustin. N’hésitez pas à nous faire part de vos questions ou préoccupations futures dans vos prochains courriers.

     

    Sur cette question s’achève notre rubrique ! Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end et vous dit à très bientôt pour une prochaine rubrique du courrier des auditeurs !

  • Le courrier des auditeurs du 8 novembre 2024

    Le courrier des auditeurs du 8 novembre 2024

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir et soyez les bienvenus à une nouvelle édition de votre courrier. Je suis très contente de vous retrouver pour avoir de vos nouvelles et vous, des miennes.

    Avant toute chose, merci et félicitations encore une fois à toutes et à tous ayant participé à l’édition 2024 de la Journée de l’auditeur. Chère Maguy Roy, nous sommes désolés que votre contribution est arrivée trop tard, mais bon, comme on dit chez vous, mieux vaut tard que jamais. Voilà pourquoi, je vais en citer des extraits dans l’actuelle édition du courrier. En parlant de l’Intelligence artificielle, notre auditrice affirme et je la cite : « L’IA qui deviendra sûrement incontournable comme l’informatique ne laisse personne indifférent. Elle captive mais aussi suscite beaucoup de réticences voire une grande crainte que la technologie ne dépasse l’humain et devienne incontrôlable …un vrai monstre de Frankenstein ! Avez-vous entendu le « robot-violoncelliste » jouer une œuvre classique ? Techniquement, c’est parfait ! Mais où est l’émotion, la créativité, « l’âme » de l’interprétation ? L’IA présente de nombreux avantages : analyse et gestion de grands nombres de données, automatisation de tâches répétitives dans l’industrie, exploitation rapide de données en agriculture, commerce, finance, exploration (espace, océans, corps humain..) prévention des risques naturels et technologiques… Mais aussi de nombreux inconvénients : impact sur l’emploi, accentuation des inégalités (que deviendront les personnes qui souffrent d’illectronisme soit en France, 17% de la population selon l’INSEE ?) risques sécuritaires accrus, malveillance, cyberattaques, manipulation des individus et des pays en influençant nos idées, nos comportements, restreignant nos libertés, comme la reconnaissance faciale en Chine. Un sommet international sur l’action de l’IA se tiendra à Paris les 10 et 11 février 2025 réunissant chefs d’état, organisations internationales, experts mondiaux, représentants d’ONG et de la société civile afin d’élaborer un cadre d’intérêt public pour apporter des réponses concrètes à ces enjeux majeurs. Espérons-le ! » Merci bien, chère Maguy Roy, pour tous ces propos tellement justes et intéressants.

     

    Le mois des prix littéraires

    Madame, Monsieur, comme chaque année, le mois de novembre rime aux plus prestigieux prix littéraires. Pour 2024, les membres de l’Académie Goncourt ont couronné Kamel Daoud pour son roman « Houris ». Le prix Renaudot a été attribué à Gael Faye avec Jacaranda, et l’Académie française a primé Miguel Bonnefoy pour « Le Rêve du jaguar », qui a remporté aussi le Prix Fémina. Je profite de l’occasion pour vous rappeler que le roman Theodoros du roumain Mircea Cartarescu a été lui aussi, en lice pour le prix Fémina de cette année. Si vous êtes curieux de voir de quoi ce roman parle, vous le trouvez dans les librairies, traduit du roumain par Laure Hinckel.

    Si vous avez suivi nos émissions, alors vous avez appris que cette année, pour la troisième fois dans son histoire, l’Académie Goncourt a annoncé sa troisième sélection depuis une autre ville que Paris. Et oui, cela s’est passé depuis Bucarest qui a accueilli sept des dix académiciens Goncourt. Lors d’une conférence de presse organisée au Musée de la Littérature, la liste courte a été rendue publique. Les quatre romans finalistes ont été : « Madelaine avant l’aube », de Sandrine Collette (JC Lattès) où l’auteure questionne l’ordre des choses, sonde l’instinct de révolte, et nous offre, servie par une écriture éblouissante, une ode aux liens familiaux. « Houris », de Kamel Daoud. Paru chez Gallimard, le roman raconte la tragédie d’Aube qui se retrouve une cicatrice au cou et les cordes vocales détruites. Muette, elle rêve de retrouver sa voix. Son histoire, elle ne peut la raconter qu’à la fille qu’elle porte dans son ventre. Dans un pays qui a voté des lois pour punir quiconque évoque la guerre civile, Aube décide de se rendre dans son village natal, où tout a débuté, et où les morts lui répondront peut-être. « Jacaranda », de Gaël Faye, paru chez Grasset raconte l’histoire sur quatre générations, du génocide des Tutsi au Rwanda, qui s’essaie malgré tout au dialogue et au pardon. Comme un arbre se dresse entre ténèbres et lumière, Jacaranda célèbre l’humanité, paradoxale, aimante, vivante. Et puis, le quatrième roman resté dans la course au prix Goncourt a été « Archipels » d’Hélène Gaudy, publié chez les Editions L’Olivier. Le livre déroule le fil d’un destin, à savoir celui de son père : les joies, les doutes, les guerres, l’Histoire qui passe en changeant le cours des choses. Comme vous le savez déjà, ce fut finalement le roman Houris de l’Algérien Kamel Daoud qui a remporté le prestigieux prix le lundi, 4 novembre. Cette fiction sur les massacres de la “décennie noire” en Algérie, entre 1992 et 2002 a enthousiasmé l’Académie.

    Et puisque nous parlons prix littéraires, disons aussi que l’écrivain Éric Chacour qui a remporté en 2024  le prix des Cinq Continents de la Francophonie pour son premier roman, Ce que je sais de toi, par ailleurs sélectionné pour les prix Renaudot et Femina et lauréat du prix Femina des lycéens et du prix des Libraires sera présent dans les jours à venir à Bucarest. Né à Montréal de parents égyptiens, il a partagé sa vie entre la France et le Québec. Diplômé en économie appliquée et en relations internationales, il travaille dans le secteur financier. Son roman est en cours de traduction dans une quinzaine de langues parmi lesquelles l’anglais, le roumain, l’espagnol, le japonais et l’arabe.

     

    Rapport UNESCO sur l’impunité

    De la fiction passons à la réalité, à savoir au Rapport 2024 de la Directrice général de l’UNESCO sur la sécurité des journalistes et la question de l’impunité. Les chiffres sont inquiétants puisque, selon cette source, le taux mondial d’impunité pour les meurtres de journalistes reste très élevé: 85 %, soit une baisse de seulement 4 points en six ans. Entre 2006 et 2024, plus de 1 700 journalistes ont été tués dans le monde, et près de neuf cas sur dix de ces assassinats restent non résolus judiciairement, précise l’Observatoire des journalistes tués de l’UNESCO. L’UNESCO s’inquiète que l’impunité porte atteinte aux sociétés entières en dissimulant de graves violations des droits de l’homme, de la corruption et de la criminalité. Il faudrait donc que les gouvernements, la société civile, les médias et se joignent aux efforts globaux pour mettre fin à l’impunité. En fait, selon UNESCO, tous les quatre jours, un journaliste est assassiné. Voilà pourquoi, l’organisation a lancé une campagne mondiale pour lutter contre l’impunité.

    En novembre 2023, lors de la célébration mondiale de la Journée internationale contre l’impunité pour les crimes contre les journalistes (IDEI) à Washington DC, un débat entre les représentants des médias, les ONG spécialisées, les députés et les responsables gouvernementaux a montré à quel point le rôle des journalistes était essentiel  alors que près de 2,6 milliards de citoyens dans 81 pays s’apprêtaient à voter en 2024. Dans le cadre de l’IDEI 2023, une campagne mondiale de sensibilisation a également été lancée afin de faire entendre les voix des familles cherchant à obtenir justice pour les journalistes tués. Publiée pour l’IDEI 2023, l’étude couvrant la période entre janvier 2019 et juin 2022 révèle un total de 759 attaques individuelles contre des journalistes à travers 70 pays lors de 89 élections, dont cinq ayant entraîné la mort. En dix ans, l’UNESCO a formé plus de 36 000 juges et 11 500 officiers de police dans le monde, en établissant des partenariats avec des organisations telles que la Cour interaméricaine des droits de l’homme et l’Association internationale de police (IPA). Cet effort est soutenu par le Programme multidonateurs pour la liberté d’expression et la sécurité des journalistes de l’UNESCO, qui alloue des ressources pour répondre aux besoins les plus urgents en matière de liberté d’expression, de développement des médias et d’éducation aux médias et à l’information.

     

    Réponses à vos messages

    Passons maintenant à vos lettres et à vos messages. Et puisque le Goncourt a été remporté cette année par un roman qui parle d’Algérie, je vous propose de passer le bonjour à notre auditeur algérien Farid Boumechaal qui nous a envoyé de nouveaux rapports d’écoute. Merci bien de rester à l’écoute de notre volet actualité et de vous intéresser aux événements qui se passent dans cette partie de l’Europe. Bientôt, la Roumanie aussi aura ses scrutins électoraux et on va voir qui sera le prochain président du pays. En attendant, je vous souhaite une très bonne continuation sur nos ondes et à très bientôt.

    Direction la Belgique pour un petit clin d’œil amical à notre ami André Biot qui au mois de juillet se plaignait du temps humide et du manque de soleil qui avait pratiquement détruit son jardin. Il est vrai que de ce point de vue la Belgique n’est pas trop gâtée, en revanche, je pense que cette année, les saisons se sont inversées. Car après un été qui a démarré péniblement, nous avons en ce moment l’un des automnes les plus doux des dernières années. Du moins, en Roumanie, où le soleil est de la compagne. Heureusement que cet été vous avez eu pas mal de compétitions sportives à regarder à la télé. Personnellement, je regarde rarement la télé, je préfère Netflix, mais quand il m’arrive, je choisis une chaine de cuisine. Cela me détend et me donne des idées pour les repas. Gros bisous et à bientôt ! Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous donne rendez-vous dans un petit mois. En attendant, portez-vous bien et prenez soin de vous.