Tag: mesures sanitaires

  • 19.08.2021 (mise à jour)

    19.08.2021 (mise à jour)

    Gouvernement – Le gouvernement roumain a examiné durant sa réunion d’aujourd’hui une série d’actes normatifs dans le domaine de l’éducation. Les documents visent entre autres à faire augmenter de 3500 les postes dans le système d’éducation nationale, le transfert des crèches du ministère de la Santé à celui de l’Education nationale et la poursuite du programme pilote visant à offrir aux écoliers un repas chaud. Un nouveau moyen par le biais duquel les élèves souffrant de maladies chroniques ou qui nécessitent de l’hospitalisation à longue durée pourraient participer aux cours a également été analysé. Le ministre Sorin Câmpeanu a annoncé des récompenses aux élèves qui ont décroché le 10 au Baccalauréat ou à l’évaluation nationale. Le gouvernement a adopté ce jeudi un décret d’urgence visant le régime des déchets, acte normatif qui établit des objectifs plus ambitieux, prévoyant le recyclage des déchets municipaux à hauteur de 55% à l’horizon 2025. Par l’adoption de ce décret d’urgence, nous complétons le nouveau paquet législatif concernant les déchets et nous réalisons les obligations assumés, en tant qu’Etat membre de l’UE a déclaré le ministre de l’environnement Barna Tanczos. Il a expliqué qu’un dossier d’infraction à la législation communautaire à l’encontre de la Roumanie serait clôturé grâce justement à ce décret. Celui-ci introduit de nouvelles obligations pour tous les acteurs de la chaine et réglementera beaucoup plus clairement les activités de collecte sélective des déchets et la transition à l’économie circulaire.

    Coronavirus – Le nombre des nouveaux cas de coronavirus est à la hausse en Roumanie et s’approche du seuil des 600. Jeudi, 595 contaminations dépistées en 24h ont été annoncées, sur plus de 32 000 tests effectués, ainsi que 14 décès survenus en 24h. La plupart des cas ont été recensés à Bucarest, la capitale, au département d’Ilfov qui entoure Bucarest et au département de Galati (sud-est). Pour l’instant l’ensemble du pays reste dans le scénario dit « vert » de la situation épidémiologique. Néanmoins, la pression sur les sections de réanimation – soins intensifs commence à accroitre. Actuellement elles soignent quelque 153 malades. Toutefois, les autorités estiment que le seuil des 1000 infections quotidiennes sera franchi à la fin du mois et prévoient même quelque 1500 cas par jour pour la mi-septembre. L’épidémie de coronavirus en Roumanie a maintenu la semaine dernière sa tendance à la hausse, selon les chiffres publiés jeudi par l’Institut national de santé publique. Le nombre des décès a également progressé, presque tous parmi des personnes non-vaccinées. Plus de 2 400 nouveaux cas de Covid ont été confirmés du 9 au 15 août, soit 48% de plus par rapport à la semaine précédente. El le nombre des personnes décédées a progressé de plus de 20%, alors que la semaine dernière les autorités ont rapporté 34 décès des suites de l’infection.

    Rapatriement – Un seul ressortissant roumain, employé d’une agence de l’OTAN a été évacué de Kabul dans la nuit de mercredi à jeudi par un avion des Forces armées roumaines, a fait savoir le ministère des AE de Bucarest. D’autres Roumains qui avaient demandé l’aide pour l’évacuation n’ont pas pu arriver à l’aéroport. Selon le ministère, 33 Roumains étaient enregistrés en Afghanistan au moment de l’opération d’évacuation. Sur ces 33, 16 ont demandé l’aide pour quitter le pays. Ils travaillent pour une agence de l’OTAN, pour l’ONU et pour une compagnie de sécurité. Vu que la plupart des Roumains ayant demandé d’être évacués se trouvent dans des localités plus éloignées de l’aéroport international, les autorités roumaines ont démarré les démarches pour assurer leur transfert à l’aéroport. La cellule de crise créée à Bucarest est en contact permanent avec les Roumains de Kabul, précise encore le ministère. Rappelons aussi que le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué pour mercredi prochain une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie afin de débattre de la situation en Afghanistan et de ses implications pour notre pays.

    Afghanistan – La prise du pouvoir par les talibans en Afghanistan représente le plus important évènement géopolitique depuis la crise de Crimée en 2014 et une nouvelle opportunité pour la Chine, la Russie et la Turquie d’étendre leur influence en Asie centrale, a estimé jeudi le chef de la diplomatie de l’UE. S’exprimant devant le Parlement européen, Josep Borrell a par ailleurs réaffirmé la nécessité pour l’Europe de discuter avec les talibans pour contenir la crise humanitaire mais sans que cela signifie une reconnaissance diplomatique formelle du régime, selon l’AFP. Pour sa part, le président du Parlement européen, David Sassoli a déclaré que tous les Etats de l’UE devraient recevoir des réfugiés afghans menacés par la vengeance des talibans et que ceux-ci devraient être repartis d’une manière égale entre les Etats membres. Par ailleurs, le ministre britannique de la défense, Ben Wallace, a déclaré que le sort de l’Afghanistan produira la perception que l’Occident était faible et les islamistes voient le retrait des alliés comme une victoire qui pourrait encourager de nouveaux terroristes. La situation en Afghanistan a été analysée aussi au sein du Parlement britannique. Entre temps, les efforts d’évacuer les ressortissants occidentaux et leurs alliés afghans se poursuivent, mais l’accès à l’aéroport de Kaboul s’avère difficile. Depuis la Maison blanche, Joe Biden a déclaré que les soldats américains pourraient rester en Afghanistan au-delà de la date butoir à la fin août et si nécessaire pour une période bien plus longue afin d’exfiltrer tous les américains du pays.

  • Mesures à prendre pour la rentrée scolaire 2020

    Mesures à prendre pour la rentrée scolaire 2020


    La
    pandémie a mis en danger la vie des gens et a compliqué, voire bouleversé, le
    fonctionnement des institutions. Les écoles n’y font pas exception. Une année
    scolaire atypique a pris fin à la mi-juin, avec un second semestre déroulé à
    distance, en ligne, là où c’était possible, vu que les établissements scolaires
    ont fermé sur l’ensemble du territoire afin de prévenir une propagation
    accélérée de la maladie. Sur cette toile de fond est né un vif débat pour et
    contre l’éducation en ligne. Il s’agit de savoir, entre autres, si la Roumanie
    est prête, d’un point de vue administratif et logistique, pour recourir à
    nouveau à cette solution, le cas échéant. Par la voix de la vice-première
    ministre Raluca Turcan, le gouvernement de Bucarest se dit préparé pour assurer
    les conditions nécessaires à l’enseignement en ligne, si la situation sanitaire
    se dégrade. Pour ce faire, des tablettes ont été rachetées pour les offrir aux
    élèves et des négociations sont en cours, afin d’assurer les connexions
    Internet.






    Dans
    une interview pour la radio publique roumaine, Mme Raluca Turcan a aussi
    déclaré que : « Les enseignants ont fait cet été des cours de formation
    pour apprendre à enseigner en ligne. Le ministère de l’Education a acheté
    250.000 tablettes, alors que nous, le gouvernement, nous avons identifié des
    fonds européens à hauteur de 100 millions d’euros pour rembourser aux autorités
    locales l’achat de 500.000 autres tablettes. »








    En
    Roumanie, la rentrée scolaire 2020 aura lieu le 14 septembre prochain. A ce
    moment-là, les autorités devront suivre plusieurs scénarios. Selon un projet ministériel
    posté sur le site du ministère de la Santé, les Directions de santé publique
    doivent informer avant le 7 septembre les inspections scolaires et les comités
    en charge des situations d’urgence sur la situation épidémiologique locale, pour
    que les mesures nécessaires soient prises avant la rentrée. Par conséquent, en
    fonction du nombre total de nouveaux cas de coronavirus rapportés pour un
    millier d’habitants dans chaque localité, dans les 14 derniers jours, la
    rentrée sera à distance ou en présence. Au cas où il y aura 3 cas de Covid-19
    confirmés dans trois classes différentes d’une même école, les cours y seront
    suspendus pour 14 jours. Il faudra assurer un mètre de distance physique entre
    les élèves dans les salles de classe ou bien équiper les bancs d’écrans de
    protection transparents. Elèves et enseignants en égale mesure devront porter
    un masque de protection tant pendant les cours, que pendant la récréation, s’ils
    se trouvent à l’intérieur de l’établissement.








    L’ordre
    du ministère de la Santé institue aussi des mesures d’hygiène et de
    désinfection très strictes : il faudra se laver rigoureusement les mains,
    éviter de changer de salle de classe ou encore décaler les récréations, si
    possible, afin de limiter le nombre de personnes présentes simultanément aux
    toilettes et dans la cour de l’école. Les classes d’éducation physique tenues
    dans les salles de gym seront limitées à des activités qui ne demandent pas un
    effort physique intense, tout en assurant un mètre et demi de distance entre les
    participants, s’ils ne portent pas de masque.








    Enfin,
    les enseignants qui tombent malades sont tenus d’annoncer la direction de l’établissement,
    qui, à son tour, informera la Direction départementale de santé publique. De
    même, tout établissement scolaire doit aménager un espace destiné à l’isolement
    temporaire des cas suspects. Et pas en dernier lieu, les parents seront encouragés
    à suivre de près l’état de santé de leurs enfants et à agir de manière
    responsable. (Trad. Valentina Beleavski)