Tag: métallurgie

  • Manifestations des syndicats

    Manifestations des syndicats

    Les employés d’Uzina
    Mecanică (L’Usine mécanique) et de l’Usine d’armement de Cugir (dans le centre
    ouest de la Roumanie) ont manifesté en fin de semaine dernière, dénonçant des
    salaires trop bas. Des manifestations qui se sont poursuivies cette semaine,
    avec un cortège de plus de 700 manifestants traversant la ville de Cugir pour
    relier les deux usines. Ils demandent de meilleures conditions de travail ainsi
    qu’une augmentation de leurs salaires, qu’ils jugent insuffisants pour payer
    leurs factures de gaz et d’électricité. Ils affirment ne pas avoir obtenu
    d’augmentation au cours des deux dernières années. « Beaucoup de travail,
    pas beaucoup d’argent » affirme une employée qui raconte travailler dans
    l’usine depuis 40 ans et n’avoir touché que 1 600 lei en février, soit 320
    euros environ.






    « On ne cèdera pas !
    » et « Unité ! » sont les principaux slogans scandés par les
    manifestants déterminés à poursuivre les manifestations jusqu’à ce que leur
    demande d’augmentation de 30 % de leur salaire soit acceptée. Le Conseil
    d’administration d’Uzina Mecanică s’est réuni ce lundi et a accordé à ses
    salariés une augmentation de seulement 6,5 %. Virgil Matei, représentant
    syndical, a déclaré que les discussions engagées jusqu’à présent avec le
    Conseil d’administration et ayant abouti à cette proposition n’avaient pas
    satisfait les employés.






    Uzina Mecanică est chargée
    de fabriquer différents types d’armement comme des pistolets automatiques ou
    semi-automatiques 9 mm, ainsi que des accessoires. Elle a été créée à Cugir en
    1799 sous le nom d’« Usine du fer et de l’acier », sous le règne des
    Habsbourg. En 2004, l’entreprise a été divisée en deux entités, Uzina Mecanică
    et l’Usine d’armement de Cugir, qui produit aujourd’hui des armes
    semi-automatiques destinées au tir et à la chasse, pour le marché civil,
    notamment américain. Son département militaire produit, quant à lui, des fusils
    d’assaut AKM Kalachnikov pour des contrats externes.






    Les syndicats de l’industrie
    métallurgique ont eux aussi commencé à suivre le mouvement. Les employés de
    ALRO Slatina (dans le sud) et de ALUM Tulcea (dans le sud-est), deux
    entreprises principalement financées par des capitaux russes, ont manifesté
    devant le siège du Parlement. Les salariés demandent que le prix du gaz et de
    l’énergie soit plafonné pendant un an au niveau de celui de décembre 2020. Ils
    réclament une aide financière pour les entreprises n’ayant pas bénéficié d’une
    aide de l’Etat jusqu’à présent. Les syndicats affirment que la baisse
    d’activité de l’entreprise ALRO Slatina a déjà produit des effets
    négatifs. En effet, près de 12 000 employés d’autres secteurs se sont retrouvés
    au chômage.






    Constantin Popescu,
    président du syndicat « Aluministul » a précisé que l’entreprise avait déjà
    fermé deux de ses salles d’électrolyse, la troisième étant en cours de fermeture.
    C’est ainsi que près de 500 employés ont perdu leur emploi. Selon lui, la
    baisse d’activité de l’usine menace donc près de 40 000 emplois dans différents
    secteurs. Il a par ailleurs alerté sur les risques de voir les deux dernières
    salles en activité fermer à leur tour. Selon lui, le gouvernement devrait
    permettre à ALRO de se fournir en énergie à un prix décent. (Trad :
    Charlotte Fromenteaud)



  • La métallurgie roumaine

    La métallurgie roumaine

    Cest vers lan 6.000 av.J.Ch. que lhomme commence à utiliser les métaux, tout dabord lor, le platine, le cuivre et largent. Au début, ils étaient un signe de la position quoccupait au sein de la collectivité la personne qui commandait les différents objets dusage personnel. A lâge du métal, le cuivre et le bronze ont joué un rôle de premier rang. La découverte du fer marque la première grande révolution de lhistoire.



    Plus tard, la métallurgie et la sidérurgie, en tant que science et technologie de transformation des métaux, ont connu un essor soutenu. Les premiers fourneaux font leur apparition aux 14e–15e siècles, tandis quau 19e siècle, dans le contexte de la révolution industrielle, on assiste à laccroissement du poids de la métallurgie dans lensemble de la richesse nationale.



    Les fouilles archéologiques ont mis au jour bien des vestiges attestant le fait que la métallurgie était pratiquée depuis la nuit des temps en terre roumaine. Parmi ceux-ci figurent des fours, bien des outils, des restes de fonte et différents alliages. Malgré la politique dencouragement de la métallurgie menée par lEtat roumain moderne, fondé en 1859, les résultats nont pas été des plus notables.



    Toutefois, dans les provinces à population majoritairement roumaine, occupées par lEmpire des Habsbourg, existaient déjà des fourneaux produisant de lacier et de la fonte. Les plus anciens et les plus connus sont ceux de Reşiţa, dans le sud-ouest du territoire actuel de la Roumanie. Datés de 1769, ils sont situés à proximité des exploitations minières des Monts du Banat. Citée florissante au cours du 19e siècle, Reşiţa devient un véritable emblème de la métallurgie sous lEmpire austro-hongrois.



    La réussite la plus remarquable de lindustrie lourde de Reşiţa à cette époque-là a sans doute été la fabrication de lacier dont fut construite la Tour Eiffel de Paris. Après 1918, année de lUnion des trois provinces historiques roumaines et de la création de la Grande Roumanie, lacier et les produits issus de la sidérurgie de Reşiţa allaient compter parmi les piliers de léconomie nationale.



    Construites en 1882 et inaugurées en 1884, sous ladministration austro- hongroise, les usines sidérurgiques de Hunedoara constituent un autre repère important de la métallurgie roumaine. Pour la fabrication des principaux produits, destinés à doter larmée de lEmpire des Habsbourg, les usines de Hunedoara collaboraient avec celles de Cugir, en Roumanie, de Diósgyőr, de Hongrie ou de Podbrezová, en Slovaquie. A linstar des usines de Reşiţa, celles de Hunedoara ne deviendront possession de lEtat roumain quaprès 1918. Véritable poids-lourds de lindustrie roumaine, les deux combinats sidérurgiques allaient fournir du matériel pour la fabrication darmement, de locomotives et de wagons, de rails pour les voies ferrées et de matériel roulant, de structures métalliques, doutillages et déquipements industriels divers.



    Après 1945, la sidérurgie roumaine, tout comme la majeure partie des autres branches de léconomie nationale, se retrouve sous linfluence soviétique. Cest ce qui explique lapparition des célèbres sociétés déconomie mixte roumano-soviétiques Sovrom, une trouvaille, en fait, permettant aux Soviétiques de faire main basse sur les matières premières et différents matériels. Deux des entreprises de ce type ont été Sovrommetal, basées à Reşiţa, et Sovrom Métaux non ferreux. Les deux allaient disparaître entre 1953, date du début de la déstalinisation et 1958, année où larmée soviétique quitte le sol roumain.



    Vers le milieu des années 1960, la direction politique de la Roumanie communiste, qui ambitionnait de développer lindustrie sidérurgique nationale, soppose ouvertement au plan Valev. Selon ce plan, conçu par les Soviétiques dans le but de mettre en place des économies spécialisées au sein du bloc socialiste, le rôle industriel revenait à des pays tels la Tchécoslovaquie ou la République démocratique allemande, léconomie roumaine devant rester essentiellement agricole.



    La politique dindustrialisation allait donner un coup de pouce à la métallurgie roumaine. Cest sur cette toile de fond que lon voit naître, en 1966, le site sidérurgique de Galaţi, ville-port sur le Bas-Danube. Entre 1976 et 1979, fut construit à Călăraşi, autre ville – port danubienne, le plus grand combinat sidérurgique de Roumanie. En dépit des visées des dirigeants communistes de lépoque, il a fallu attendre lan 1989 avant de voir sachever les travaux de construction. Un autre combinat, de métaux non ferreux, allait voir le jour en 1966, à Slatina, dans le sud du pays.



    Enfin, on ne saurait oublier de mentionner que la Roumanie communiste a investi environ 1 milliard de dollars américains dans les usines sidérurgiques de Krivoi Rog, localité située, de nos jours, en Ukraine. Malheureusement, cet investissement na pas porté ses fruits. Non seulement il na pas généré de bénéfices, mais largent investi na jamais pu être récupéré.



    Après 1989, les différentes réformes économiques, notamment celles du secteur minier, ainsi que labsence dinvestissements dans le domaine, ont amené le rétrécissement considérable de lactivité métallurgique en Roumanie. Pour subsister sur les marchés spécialisés, il a fallu procéder à des licenciements massifs et aux privatisations. (trad.: Mariana Tudose)

  • Präsident Traian Băsescu promulgiert Energie-Gesetz

    Präsident Traian Băsescu promulgiert Energie-Gesetz

    Rumänien hat ein mittel- und langrfristiges Unterstützungsprogramm der grünen Energieerzeugung eingeführt. Dadurch möchte man mehr Strom aus erneuerbaren Quellen auf dem Markt haben. Eine der Förderma‎ßnahmen für die Erzeugung von grüner Energie sind die grünen Zertifikate. Abhängig von der Art der grünen Energie und der angewandten Technik, erhalten die Energieerzeuger ein Anzahl von grünen Zertifikaten für jede eingespeiste MWh. Diese Wertpapiere können getrennt vor Energiemenge, der sie entsprechen, an einer organisierten Börse gehandelt werden.



    Die Zertifikate werden von den Energieerzeugern und Strombetreibern zur Deckung des Eigenverbrauchs gekauft. Diese Energiepolitik hat in letzter Zeit Proteste der Gewerkschaftler der Metallurgie verursacht. Dieser Industriezweig bleibt weiterhin ein gro‎ßer Energieverbraucher und leistet somit eine gro‎ßen Beitrag zu den grünen Zertifikaten. Die Gewerkschaftler forderten in Bukarest die unmittelbare Promulgation des Gesetzes zur Billigung der Regierungsverordnung bezüglich der grünen Zertifikate. Sie behaupten, dass sonst der Preis, den die gro‎ßen Industrieverbraucher für Strom zahlen, derma‎ßen in die Höhe schie‎ßen würde, dass die ihre Tätigkeit einstellen müssten.



    Präsident Traian Băsescu hat dieses Gesetz promulgiert um zu beweisen, dass er sich für die vermeintliche Preissteigerung bei Strom nicht verantwortlich macht, so wie ihm Ministerpräsident Victor Ponta vorgeworfen hatte. Traian Băsescu: Ich wollte der Demagogie ein Ende setzen. Ich muss sagen, es war nicht leicht dies zu tun, aber ich habe verstanden warum er diese Kampagne gestartet hat: Der elektrische Strom wird um 50% teuerer wenn der Präsident das Gesetz zur Billigung der Regierungsverordnung nicht promulgiert. Ich habe es folglich getan. Ich bin überzeugt, dass die Regierung jetzt erläutern wird, wie der Strom um 50% billiger wird.“



    Laut der besagten Rechtsnorm werden die Erzeuger von erneuerbarer Energie nur ein Teil der ihnen zustehenden grünen Zertifikate erhalten. Die restlichen sollen sie nach drei Jahren zurückgewinnen. Die letzten Tage hatten der Präsident und der Premierminister mehrere Auseinandersetzungen am Rande der Auswirkungen, die eine Verspätung der Promulgation des besagten Gesetzes hervorrufen würde. Victor Ponta behauptet, dass man durch dieses Gesetz Preissteigerungen bei Energie für die Wirtschaft und die Verbraucher vermeiden würde.



    Der Präsident widersprach aber dem Premierminister. Er lie‎ß das Gesetz beim Verfassungsgericht anfechten, vor dem Hintergrund, dass die rumänische Regierung die Europäische Kommission vor dessen Erarbeitung nicht benachrichtigt hat. Regierungsvertreter meinen aber, sie hötten alle Verfahrensweisen eingehalten. Der Konflikt zwischen dem Premierminister und dem Präsidenten soll am Mittwoch vom Verfassungsgericht geschlichtet werden.

  • 20.02.2013

    20.02.2013


    Partenariat – Le premier ministre roumain Victor Ponta commence une visite de deux jours en France, où il doit rencontrer le premier ministre français Jean-Marc Ayrault. Les deux responsables doivent analyser la relance du partenariat stratégique franco-roumain, le renforcement des relations économiques bilatérales et les moyens d’augmenter le volume des investissements français en Roumanie, notamment dans des domaines tels l’énergie, l’agriculture et l’infrastructure. La France est actuellement le quatrième investisseur étranger en Roumanie après les Pays-bas, l’Autriche et l’Allemagne. L’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen figurera également à l’agenda de la réunion.






    Vente – Le producteur russe d’acier Mechel a vendu pour une somme symbolique les quatre usines métallurgiques qu’il détient en Roumanie à une société de Bucarest contrôlée par deux ressortissants russes. En novembre 2012, sur la toile de fonds de la baisse des prix et de la demande sur les marchés métallurgiques européens, les usines Mechel de Roumanie ont arrêté la production. Les salariés sont au chômage technique et reçoivent trois quarts de leurs salaires.






    Environnement – Les autorités de Bucarest ont approuvé l’introduction d’un timbre d’environnement appliqué lors du transfert de droit de propriété de tous les véhicules. Selon la nouvelle formule de calcul, la taxe n’est plus dominée par la cylindrée de la voiture, mais surtout par les émissions de dioxyde de carbone. Les Roumains qui souhaitent immatriculer des véhicules électriques recevront une prime de 2500 euros. Par ailleurs, les véhicules pour lesquels la taxe environnementale, dans toutes ses formes a déjà été payée pendant les années précédentes, ne seront plus soumis au payement du timbre d’environnement.






    Sport – Le Festival olympique de la jeunesse européenne, organisé au département de Brasov, dans le centre de la Roumanie, se poursuit avec les épreuves de slalom, de sauts à ski, de hockey et de patinage artistique. Jusqu’ici, le seul sportif roumain à avoir décroché des médailles à cette compétition est Emil Imre : l’or et l’argent au patinage vitesse sur piste courte de mille et respectivement 500 mètres. Quelque 1500 sportifs et délégations de 45 pays participent à Brasov aux 8 épreuves figurant à l’agenda de ce festival d’hiver, le plus grand jamais organisé par la Roumanie.