Tag: Michel Beine

  • Le courrier des auditeurs du 08.08.2023

    Le courrier des auditeurs du 08.08.2023

    Bonjour à toutes et à tous. De retour de mes vacances, je suis très heureux de vous retrouver pour une nouvelle édition du courrier des auditeurs. Quelques jours seulement, sinon des heures, nous séparent encore de la rentrée scolaire, le moment qui marque officiellement la fin de l’été et comme bon nombre de Roumains je me prépare pour une nouvelle étape, un nouveau programme, de nouveaux défis. Le moment est venu de faire une rétrospective de l’été qui vient de s’achever avec ses périodes de calme qui ont alterné en Roumanie avec des événements notables et qui ont fait la une des médias nationaux surtout à la fin août. En voici quelques exemples : une vingtaine de touristes se sont noyés cet été à cause des vagues trop dangereuses et des courants trop forts en mer Noire, des chauffeurs sous l’influence de la drogue ont commis des accidents mortels, l’explosion d’une station GPL illégale a provoqué un véritable désastre et des drones russes utilisés pour frapper des cibles en Ukraine seraient tombés sur le territoire de la Roumanie. C’est dans ce contexte que commence l’automne en terre roumaine avec des perspectives encore moins rassurantes : la récession économique est en train de s’installer en Roumanie, la guerre en Ukraine voisine se poursuit toujours, alors que l’année 2024 sera marquée par des élections en Europe, y compris en Roumanie et aux Etats Unis. Des perspectives compliquées donc.

    Mais je commence ce courrier des auditeurs par un mail envoyé par notre ami auditeur Philippe Marsan de France qui nous rappelle que la Coupe du monde de rugby 2023 commence en cette fin de semaine en France. M Marsan vous écrivez : « Bonjour les Amis de Roumanie, c’est la grande semaine décisive. L’équipe roumaine est arrivée à Libourne près de Bordeaux. Elle fut bien accueillie par les élus locaux, les sympathisants, la communauté roumaine de Gironde. Nous leur souhaitons pleine réussite dans cette poule B. Mais il faudra affronter l’Irlande, l’Afrique du sud, l’Ecosse, le Tonga. Ce sont des gros gabarits, à vous les Amis roumains de prouver vos qualités dans un pays que vous aimez bien ! Good Luck ! » « Et vive la Roumanie ! » Merci beaucoup M Marsan pour votre message. Dans nos bulletins d’informations, nous suivrons de près les matchs de la sélection nationale de rugby de Roumanie. Etant donné que sur les 33 tricolores bleu – jaune – rouge, surnommés les « chênes », 9 évoluent au sein de clubs français, ils devraient jouer sur des terrains connus en France. Sachez aussi que la Roumanie est une des 12 sélections nationales à avoir participé à toutes les éditions de la Coupe mondiale de rugby, à l’exception de celle de 2019 au Japon. Bonne chance donc aux « chênes » roumains !

    Passons maintenant à un sujet que nous a été suggéré par le passé par notre ami Michel Beine de Belgique : « Les hélicoptères en Roumanie. Quels sont les modèles d’hélicos utilisés ? Existe-t-il un fabricant en Roumanie ? Dans quelles circonstances les hélicos sont utilisés ? (surveillance des foules : concerts, sports) Des crashs se sont-ils produits ces 20 dernières années en Roumanie ? Hélicos et les loisirs. Tourisme à la découverte d’un site. Baptêmes de l’air, meetings aériens. Quelles sont les options de loisirs réservées au tourisme. »

    Eh bien, M Beine sachez que l’hélicoptère est une présence de longue date dans les médias roumains. Ce qui ont vécu à l’époque communiste se souviennent probablement des journaux télévisés qui illustraient le dictateur communiste Nicolae Ceausescu qui descendait d’un hélico pour inspecter les champs de blé ou de maïs. Et ce fut également le départ de l’hélico qui transportait le couple présidentiel Nicolae et Elena Ceausescu du toit du Comité central du PCR durant la révolution de décembre 1989 qui est devenu l’image emblématique de la chute du communisme en Roumanie. De nos jours, le bruit des hélicos est présent à Bucarest est dans d’autres grandes villes, comme c’est le cas de toute grande ville européenne. Et dans la quasi-totalité des cas il s’agit d’appareils modernes Airbus hélicoptères appartenant au ministère de l’Intérieur et utilisés par la police ou pour des missions de transport médical. Mais sachez aussi que la Roumanie a également produit des hélicoptères, dont certains sont utilisés de nos jours encore. Ils sont également le fruit d’une coopération franco-roumaine datant d’il y a une bonne cinquantaine d’années. Davantage sur ce sujet ici : https://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_les_helicopteres_en_roumanie-2689826

    Et c’est ici que je mets fin à cette édition du courrier des auditeurs de RRI. Je compte vous retrouver avec d’autres sujets au mois d’octobre. A bientôt !

  • Le Courrier des auditeurs du 21 avril 2023

    Le Courrier des auditeurs du 21 avril 2023

    Madame,
    Monsieur, bonjour ou bonsoir. Je suis ravie de vous retrouver sur les ondes de
    RRI pour répondre à vos messages. Merci à tous ceux d’entre vous nous ayant
    fait part de leurs vœux à l’occasion des Pâques orthodoxes. J’espère que les
    rubriques spécialement conçues pour l’occasion vous ont plus. Alors, aujourd’hui,
    j’ai décidé de privilégier notamment les messages qui nous sont parvenus par la
    poste, puisque cela fait un petit moment que des amis tels Roger Roussel, Hervé
    Duval ou encore Marc Olry attendent des réponses. Ne vous inquiétez pas, il y
    aura beaucoup plus d’auditeurs qui se verront citer dans cette édition du
    courrier. Dans l’espoir que vous êtes nombreux à l’écoute en ce moment, je dis
    top départ d’un nouveau courrier des auditeurs.


    Direction
    le Canada pour passer notre chaleureux bonjour à Roger Roussel. Merci bien de
    continuer à nous faire parvenir des courriers bien fournis, avec des petites
    surprises à l’intérieur, telles des jolis timbres. Je suis heureuse de constater
    l’intérêt que vous portez à nos programmes, votre rapport d’écoute le confirme
    bien et il sera récompensé d’une carte QSL.


    Direction
    l’Europe, plus précisément la Belgique pour saluer Michel Beine qui, une fois
    de plus, s’avère particulièrement fidèle à RRI. Les rapports d’écoute le
    confirment et qu’est-ce qu’ils sont détaillés ! C’est très gentil de votre
    part de passer tellement de temps à rédiger des rapports où chaque émission est
    mise en évidence à l’aide d’une couleur différente. Chapeau !

    Concernant
    votre question sur la poésie, il convient de préciser que les genres
    littéraires, que ça soit en prose ou en vers, ne diffèrent pas d’un pays à
    l’autre. En fait, la littérature circule, heureusement et elle ne reste pas
    enfermée entre les frontières de tel ou tel pays. Surtout en Europe, nous avons
    pratiquement les mêmes types de poésie. En vers libre ou en rime, la poésie
    roumaine peut être lyrique, épique, engagée, spirituelle, narrative,
    descriptive. Mais, de nos jours, comme partout dans le monde occidental, la
    poésie et la littérature échappe à toute contrainte linguistique et stylistique
    ce qui permet aux auteurs de créer librement. Et, oui, nous avons des femmes
    poètes qui font une poésie très importante et de plus en plus visible. Surtout
    depuis quelques années, il y a un courant féministe qui prend de l’ampleur en
    littérature et en poésie aussi. Il y a des anthologies de poésie féminine, il
    y a de plus en plus de femmes poètes ou
    romancières en lice pour les prix littéraires, la poésie féminine sort des
    clichées et donc, elle met sur le tapis une problématique actuelle, tels la
    place de la femme au sein de la société, la maternité, la santé, la violence
    domestique, la discrimination, etc. Et puisqu’on parle de poésie, je voudrais
    en profiter pour vous signaler une anthologie en trois volumes de poésie
    roumaine traduite en français par un poète roumain vivant en France. Il s’agit
    de Radu Bata à qui on doit le Blues roumain. Il s’agit, comme je viens de le
    dire, d’une anthologie en trois tomes qui regroupe des poètes des plus divers
    de Roumanie, aussi bien des grands classiques comme Mihai Eminescu ou Nichita
    Stanescu que des plus contemporains, tels Ciprian Macesaru ou Ana Barton. Radu
    Bata est l’auteur de plusieurs recueils de poésettes qui ont déjà rencontré un
    franc succès. Par exemple, son recueil Le Philtre des nuages et autres
    ivresses a été lauréat du prix du Salon du Livre des Balkans (Paris,
    2015). Ses recueils, tout comme l’anthologie du Blues roumain, vous pouvez les
    acheter en France. Pour revenir à votre question sur la poésie contemporaine,
    il convient de mentionner que la poésie a de nouveau le vent en poupe dans les
    rangs des jeunes. Ma fille, par exemple, à ses 18 ans, s’intéresse beaucoup aux
    jeunes poètes. Il y a plusieurs festivals de poésie à travers la Roumanie, les
    Editions qui publient de la poésie sont de plus en plus visibles dans le cadre
    des Salons littéraires, Bookfest ou Gaudeamus. A l’occasion du Festival
    international de littérature et de traduction littéraire FILIT de Iasi, la
    poésie se voit réserver une nuit blanche pendant laquelle des dizaines de
    poètes consacrés ou anonymes se succèdent toute la nuit, sur une scène, pour
    lire des poèmes. Des soirées littéraires et des ateliers consacrés à la poésie
    existent dans toutes les grandes villes de Roumanie, notamment à Bucarest,
    Timisoara, Iasi, Cluj ou Oradea. A la fin, je voudrais rappeler que même le
    grand écrivain roumain, Mircea Cartarescu, figurant parmi les nominés au Prix
    Nobel de littérature est à la base un grand poète reconverti en prosateur. Ses
    livres, dont plusieurs sont traduits en français aussi, construisent un univers
    onirique propre à la poésie. Voilà, cher Michel Beine, quelques mots sur la
    poésie. Pour vous encourager à lire de la poésie roumaine, je vous dit que parmi les poèmes que Radu Bata a traduit en
    français pour son anthologie du Blues roumain, il y a, dans le deuxième et le
    troisième volume, quelques poèmes dont l’auteur, ou plutôt l’autrice, vous la connaissez
    bien, ne serait-ce que du voix. Ceci dit, je vous souhaite une excellente fin
    de semaine en compagnie de RRI !



    Dirigeons-nous
    vers la France pour passer le bonjour de nous tous à Hervé Duval. Comment
    allez-vous ? Merci bien pour les rapports d’écoute. Notre ami a suivi
    l’actualité sur RRI, tout comme nos programmes musicaux et, à ma grande joie,
    le Coup de cœur du libraire. Je suis fort contente que ce programme suscite
    votre intérêt, c’est un pari gagné et je vous remercie de toute votre
    attention. Restons toujours en France, mais déplaçons-nous dans les Landes, une
    invitation lancée par Philippe Marsan qui nous a envoyé une jolie carte postale
    avec, en image, la chapelle de Maa. Notre habite n’habite pas les Landes, il y
    était de passage, mais il a quand même pensé à nous et voilà, nous avons eu
    droit à une jolie carte postale. Merci bien !



    Comment
    va notre cher ami français, Jean-Marc Olry ? Après les Landes, direction
    les Vosges et, encore une fois, on a droit à une carte postale qui nous
    présente le Festival International de Géographie. Il est vrai que ça date de
    quelques mois déjà, mais mieux vaut en parler tard, que jamais, n’est-ce
    pas ? Surtout que notre ami nous apprend que la Roumanie fut représentée à
    ce festival par un livre que je vous recommande vivement. Chronique de Roumanie
    de Richard Edwards. C’est un recueil de chroniques que M. Edwards a présentées
    dans un premier temps sur les ondes de RRI. C’est un bouquin sympa, qui se lit
    d’un trait et qui vous aidera à plonger dans l’ambiance roumaine avec tout ce qu’on
    a de drôle, d’étrange, d’embêtant ou encore de magnifique. Cherchez ce livre et
    faites vous un cadeau que vous n’allez pas regretter. Si vous êtes épris de la
    Roumanie, si vous êtes curieux d’en savoir plus, si vous aimeriez bien y
    voyager un jour, alors, Chroniques de Roumanie c’est pour vous. Merci Jean Marc
    Olry de m’avoir donné l’occasion de parler, ne serait-ce qu’un tout petit peu,
    de ce bouquin extraordinaire.



    Je vous propose de voyager à l’autre bout du
    monde, jusqu’au Pakistan, pour saluer Aqeel Bashir qui est membre de
    l’Organisation des auditeurs des radios
    internationales du Pakistan. Nous sommes ravis de savoir que les émissions de
    RRI sont écoutées si loin et j’espère qu’à force de nous écouter, notre pays se
    laisse peu à peu découvrir. D’ailleurs, la communauté pakistanaise de Roumanie
    commence à devenir de plus en plus forte. Surtout dans la restauration, on
    trouve beaucoup de Pakistanais depuis quelques années. Merci à vous et bonne
    continuation sur nos ondes.



    Je
    vous propose de retourner en France pour un petit coucou amical à nos amis du
    club Radio DX d’Auvergne. Comment allez-vous ? Quoi de neuf de votre
    côté ? La publication que vous nous envoyez régulièrement est pleine
    d’informations intéressantes. On apprend des choses sur les médias, sur la
    francophonie, sur les records d’audience. J’adore le petit tour francophone que
    vous nous proposer dans les pays de l’Europe centrale et de l’Est. Une occasion
    de découvrir le Festival olympique de la Jeunesse Européenne, en Slovaquie, le
    Festival des étudiants francophones de Bucarest ou encore, l’Académie
    francophone de Buzau. Autant de destinations intéressantes et des sujets qui
    nous rendent fiers d’être francophones. Merci les amis, je vous passe le
    bonjour de toute l’équipe, prenez soin de vous et à la prochaine !



    Et
    puis, je voudrais remercier aussi nos amis du Club du Perche pour leur
    publication Antennes du Perche, un bulletin informatif très intéressant. En
    2023, le club fête ses 40 ans d’existence, c’est impressionnant, n’est-ce
    pas ? Sinon, ça m’a fait grand plaisir de voir sur la couverture une photo
    de nos confrères du Service français de Radio Slovaquie Internationale. Il y a
    plein d’articles intéressants sur différents sujets en rapport avec la
    radio et les ondes courtes. Je vous félicite pour votre travail et je vous
    souhaite, au nom de tous mes collègues, bon anniversaire ! Quarante ans,
    c’est un bel âge. Gros bisous à vous tous et merci de rester fidèles à
    RRI !



    Notre
    édition du courrier touche à sa fin. Je vous remercie de votre attention et je
    vous donne rendez-vous dans un petit mois pour de nouveaux retours sur vos
    lettres et messages. Gros bisous et à la prochaine !

  • Le Courrier des auditeurs du 24 mars 2023

    Le Courrier des auditeurs du 24 mars 2023

    Madame,
    Monsieur, bonjour ou bonsoir. Nous voilà arrivés à la fin du mois de mars,
    qu’est-ce que le temps passe vite, n’est-ce pas ? Le printemps avance et
    la nature est de plus en plus revigorée. Et puisque dernièrement, j’ai fait un
    peu de jardinage sur mon balcon qui est bien fleuri en ce moment, j’ai décidé
    de vous parler des papillons de Roumanie, à la suggestion de notre auditeur
    belge, Michel Beine.


    Notre ami
    voudrait savoir quels sont les trois plus beaux papillons de chez nous. Comme
    tout le monde le sait, le papillon fait partie des insectes les plus variés du
    monde au point où ce grand groupe comporte plus de 165 000 espèces dont quelque
    3000 vivent en Roumanie. Parmi celles-ci, il y en a quatre très répandues.


    En tout premier lieu, le Petit Mars. Il
    s’agit d’une espèce eurasiatique présente de l’Ouest de l’Europe jusqu’en
    Chine. Elle est présente dans la France entière et en Roumanie, mais elle est
    absente en Grande Bretagne et en Scandinavie. Ce papillon très foncé, dont les
    ailes ont une envergure de 5 à 6 cm, préfère les zones humides, les espaces
    boisés mais ouverts en berges d’étangs, rives de cours d’eau, chemins
    forestiers. Les ailes antérieures et postérieures présentent un ocelle orangé
    pupillé de noir. Les antennes ont l’extrémité orangée. En plus de ces
    colorations dues à des pigments des écailles, les mâles de cette espèce
    présentent une coloration bleue irisée, qui est due à la polarisation de la
    lumière. Cette coloration bleue varie avec l’éclairement et l’orientation.


    Un deuxième papillon que l’on peut
    retrouver souvent en Roumanie c’est le Tabac d’Espagne. C’est un grand papillon
    brun-orange, aux ailes d’une envergure de 6 à 7 centimètres. Son nom vient du
    fait que la couleur de ses ailes rappelle celle du tabac en poudre que l’on
    fabriquait à Séville au XVIII° siècle. Il préfère les lisières de bois et de
    forêt et les clairières fleuries. Il n’est pas rare, mais sa chenille est très
    prétentieuse, puisqu’elle ne mange que de la violette. Le Tabac d’Espagne ne
    produit qu’une génération par an.


    Passons au numéro trois, à savoir le Paon
    du jour, un des premiers papillons à rencontrer au printemps. Il est facilement
    reconnaissable grâce aux ailes brun-rouge avec un ocelle bleu au centre de
    chacune d’entre elles. La face inférieure est noire avec des effets vert ou
    bleu. Cette différence entre la partie dorsale des ailes, très colorée, et
    l’autre, plutôt sombre lui permet un camouflage rapide. D’ailleurs, les ocelles
    ressemblent à des yeux qui peuvent effrayer les potentiels prédateurs. Ces motifs en forme d’œil sont souvent ciblés
    par les oiseaux. Le paon de jour est une espèce très commune, répandue partout,
    y compris en zone urbaine et dans les jardins. A la différence du Tabac
    d’Espagne, le Paon du jour produit deux générations par an. Les derniers
    adultes hivernent dans différents endroits tels
    des grottes, des caves, des greniers (où ils meurent souvent en raison
    d’un niveau insuffisant d’humidité).


    Et puis, on a encore un papillon répandu en
    Roumanie. Il s’agit du Morio dont les couleurs des ailes changent en fonction
    de la température. C’est un grand papillon pouvant atteindre 7,5 cm
    d’envergure. On le reconnait facilement au dessus de ses ailes brun foncé à
    reflets pourpres présentant une bande marginale jaune et une série de taches
    marginales bleues. Le dessous des ailes est noir avec la même bande marginale
    blanchâtre. Il préfère les forêts de bouleaux et de saules, les vallées de
    rivières, les dunes et les landes sèches et humides. En Roumanie, on le trouve
    dans les régions collinaires et dans les forêts aux pieds des montagnes. Sa
    longévité est de 10 à 11 mois, ce qui est exceptionnel pour un papillon !


    Malheureusement, l’agriculture intensive,
    les pesticides, les incendies de végétation, l’urbanisation menacent de plus en
    plus nos papillons. La situation
    s’avère dramatique, surtout que les papillons jouent un rôle essentiel dans la
    pollinisation d’une multitude de cultures vivrières et de fleurs. Selon une
    étude publiée en mars 2021 dans la revue Science, les populations de plus de
    450 espèces de papillons ont diminué d’environ 2 % par an au cours des quarante
    dernières années.


    La situation est problématique en Roumanie aussi. Dans la
    région de Sibiu, dans le village de Poplaca, par exemple, les milliers de
    papillons qui virevoltaient jadis n’apparaissent plus. Le biologiste Szekely
    Levente, un grand spécialiste des papillons, a répertorié cinq espèces qui ont
    complètement disparues et d’autres qui sont menacées de la disparition. De nos
    jours, les papillons n’existent plus dans les zones urbaines, dans les parcs ou
    les jardins des villes comme c’était le cas jadis. Il faudrait combattre le
    réchauffement climatique, l’urbanisation excessive pour les faire revenir.



    Avant de passer à vos lettres et à vos messages, permettez-moi
    de vous rappeler les nouvelles fréquences valables à compter du 26 mars 2023 :


    Nos auditeurs du Canada pourront suivre nos programmes en
    français entre 1 h et 2 h du matin en TU sur et 11 620 et 9 550 kHz. Nos
    auditeurs d’Europe Occidentale pourront nous écouter de 5 h à 5h30 TU sur 11
    740 DRM et 9 500 kHz, et de 10 h à 11 h
    TU sur 11 650 et 15 150 kHz. Si vous préférez l’après-midi pour écouter la
    radio, nous vous invitons à suivre notre émission qui commence à 16 h et
    s’achève à 17 h TU sur 9 500 et 11 975 kHz. Au cas au vous auriez raté ce
    programme, rejoignez-nous sur les ondes de 20 h à 20h30 TU sur 11 975 DRM et 9
    575 kHz. Ensuite, nos auditeurs d’Afrique Centrale peuvent suivre les émissions
    en français de RRI de 5 h à 5h30 en TU sur 21 550 et 17 520 kHz. Enfin, nos
    amis du Maghreb peuvent nous retrouver tous les jours de 10 h à 11 h TU sur 17
    630 et 15 130 kHz.

    Bonne écoute!



    Comment va notre ami de longue date, Roger Roussel, du
    Canada ? Merci bien de continuer à nous envoyer des courriers bien fournis
    qui comportent des petites surprises qui nous font beaucoup de plaisir. On se
    sent très gâté, merci bien ! Nous sommes fort contents de vous savoir à
    l’écoute de nos programmes, comme le prouvent les rapports d’écoute bien
    détaillés que j’ai sous mes yeux. Merci aussi pour l’enveloppe concernant la
    période terrible qu’ont vécue les peuples autochtones dans les pensionnats
    canadiens. C’est très important de ne pas oublier, même s’il s’agit d’une
    période très sombre dans l’histoire canadienne.



    Bonjour la France et bonjour à vous, cher M. Bernard
    Pouille
    . Comment ça-va ? Même si notre réponse est tardive, sachez que
    votre carte de vœux nous a fait grand plaisir. Ils sont très sympas les
    pingouins, avec leurs bonnets et leurs écharpes. Merci à vous et bonne
    continuation sur nos ondes.


    Restons toujours en France pour un coucou amical à notre
    auditeur fidèle, Christian Ghibaudo qui nous a fait parvenir par poste
    plusieurs rapports d’écoute. Et quand je dis plusieurs, il s’agit en fait de
    douze rapports sur 2022, un par mois. Je suis très heureuse de vous savoir à
    l’écoute de la rubrique de littérature Le coup de cœur du libraire que j’anime
    en partenariat avec Kyralina. J’espère que tout va bien de votre coté et je
    vous passe le bonjour amical de tout le monde.



    Bonjour Jean- François Meile, de France ! Pas de
    souci pour votre retard, surtout que nous aussi, on a du mal à faire la
    correspondance d’une manière correcte. Vous savez, on le dit et on le redit, on
    est très peu nombreux par rapport au volume de travail que nous sommes censés
    faire. La bonne nouvelle c’est que dernièrement, on est arrivé à obtenir des
    renforts et j’espère pouvoir nous rattraper dans les mois à venir. J’ai bien
    noté votre question sur les autorails que la Roumanie a achetés à la France. Je
    ne connais pas le sujet, mais j’essaierai de me renseigner et quelqu’un d’entre
    nous reviendra vers vous. C’est impressionnant le nombre de rapports d’écoute
    que vous nous avez envoyés, merci à vous, nous sommes fort contents de voir que
    les gens nous écoutent attentivement. A bientôt de vous lire !



    Comment allez-vous, cher Serge Lenhard de France ?
    On a bien reçu votre carte postale de Valence, avec une vue sur Crussol. C’est
    une ville que je ne connais pas, même si j’ai passé mes vacances d’il y a
    quelques années en Ardèche. Qu’est-ce qu’elle est belle cette région ! Ca
    me donne envie d’y retourner, surtout qu’il me reste plein de choses à voir et
    à visiter. J’y ai passée une petite semaine et c’est sur que ce fut insuffisant.
    C’est très sympa de votre part de nous décrire tous les détails que l’on peut
    voir sur la carte postale, avec au fond, le château de Crussol. En fait, ce
    château, actuellement en ruines, fut construit sur une hauteur dominant la
    vallée du Rhône, face à la ville de Valence située dans la Drôme. Il se dresse
    sur ce qui fut autrefois un important axe de communication fluvial et sur le
    chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Par ailleurs, on est fort content que
    vous ayez trouvé intéressant notre reportage sur le département de Harghita,
    une belle destination à découvrir. Et puis, je ne saurais vous dire au revoir
    sans reprendre vos paroles par lesquelles vous terminez votre mail. Car, vous
    dites, en parlant de nous, les journalistes du Service français de RRI,
    « vous êtes tellement attachants dans la présentation de vos reportages.
    La précision de leurs contenus nous mène pleinement dans notre mode de penser.
    Une réussite ». Merci de tout cœur et gros bisous ! Madame, Monsieur, sur ces belles paroles, je vous dis au revoir et je vous donne rendez-vous au
    micro du courrier d’ici un petit moi

  • Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 14 octobre 2022

    Bonjour à nouveaux amis auditeurs de RRI. Je suis très heureux de vous retrouver dans le cadre de cette nouvelle édition du courrier des auditeurs. L’automne est bel et bien installé en Roumanie, puisque les températures sont à la baisse et le quotidien des Roumains est bien rempli entre le travail et la famille. Avec le réchauffement cette saison semble de plus en plus chaleureuse, longue et surtout sèche. Ce qu’on nomme affectueusement « l’automne roumain », soit un temps doux qui pourrait s’apparenter à l’été indien, semble se prolonger à nouveau jusqu’en novembre. C’est ce qu’espère la vaste majorité des Roumains qui pensent avec inquiétude aux factures énergétiques de cet hiver. La plupart des parents aspirent à voir le beau temps durer le plus longtemps possible, et se préparent, comme moi, pour une semaine de vacances d’automne à la fin octobre. Nombre de familles sont donc à la recherche de petits séjours dans différentes destinations, surtout à la montagne.

    Et c’est par ce sujet automnal que je transmets mes salutations chaleureuses à Christian Ghibaudo de France qui évoque justement dans son mail cette saison. « Et voilà, l’automne est arrivé, la température n’a pas vraiment baissée, mais la végétation change et surtout les journées raccourcissent, bientôt l’hiver arrivera. L’automne m’amène à vous poser une question, je sais qu’il y a des châtaigniers en Roumanie. Si j’ai bonne mémoire il y a une fête des châtaignes à Baia Mare ? Mais y-a-y-il des spécialités culinaires à base de châtaignes ? » Eh bien M Ghibaudo sachez que les châtaignes ne sont pas vraiment présentes, ni dans la cuisine roumaine d’autrefois, ni dans celle d’aujourd’hui. Peut-être que les châtaignes cuites à la poêle avec du sel étaient consommées dans les campagnes roumaines par temps difficiles de famines. Sinon, l’automne est une période d’abondance, durant laquelle les gens des villages et des villes préparent toute sorte de conserves de légumes, du coulis de tomates et différentes confitures. Le châtaigner est surtout un arbre décoratif, présent en ville et qui ne fait que déranger les automobilistes, exaspérés par les châtaignes qui tombent et risquent de laisser des traces sur leurs véhicules. Pour ce qui est de la deuxième partie de votre question, oui il y a un Festival des châtaignes à Baia Mare. Cette année il s’est déroulé pendant le dernier weekend du mois de septembre et son programme a été similaire à celui de la majorité des festivals d’automne de Roumanie : évènements culturels, concerts de musique et spectacles déroulés sur des scènes en plein air. D’ailleurs, sachez que nombre de localités, des villages jusqu’aux chefs-lieux, organisent en cette période des « Festivals de l’automne », « des fêtes de la récolte ou des vendanges » ou tout simplement des « journées de la localité ». Ces festivals se suivent et se ressemblent mais présentent tout de même quelques différences : des spectacles de danseurs ou des chorales locales, des concerts de différents genres de musique avec à l’affiche des artistes locaux et aussi nationaux (en fonction du budget des organisateurs – le plus souvent des mairies). S’y ajoutent des stands d’artisans locaux de toute sorte : potiers, maitres du cuir et bien évidemment le mout de raisins et les barbecues avec au menu les traditionnels mici et du pastrami de mouton. Et tout cela se déroule dans un décor adapté à la saison, avec des feuilles jaunes, des citrouilles, des épis de maïs etc. Cette année, les festivals de l’automne semblent revenir en force après deux ans de pandémie. Les municipalités ont vraiment cassé leurs tire-lires et invité des artistes renommés à chanter, qui durant les années précédentes n’ont pas eu l’occasion de se produire sur scène dans ce contexte, le tout au frais du contribuable, évidemment. La ville de Iasi, dans le nord-est de la Roumanie, fête, ce week-end, les journées de la ville, qui s’achèveront le 15 octobre par un grand concert de musique. Ce festival est une prolongation du plus grand pèlerinage orthodoxe roumain, celui organisé à l’occasion de la fête de la Sainte Parascève le 14 octobre, la protectrice de la Moldavie. Quelque 300 000 pèlerins étaient attendus à Iasi pour cet événement religieux particulièrement important. Cette année, le pèlerinage s’est déroulé pour la première fois en deux ans sans aucune restriction anti-covid, donc beaucoup plus de personnes ont eu l’occasion d’y participer. Voilà comment les festivals de l’automne sont de retour en Roumanie, pas uniquement à Baia Mare, où l’événement se déroule autour des châtaignes, mais à travers le pays.

    Vous demandez aussi si la Roumanie participera au concours Eurovision de la Chanson en 2023. « Il me semblait que la TVR voulait se retirer en protestation d’accusations de tricherie au concours de 2022. » / « En France l’audimat a été à la baisse pour l’édition 2022 ». En effet, les responsables de l’étape roumaine de présélection des artistes qui devraient représenter notre pays à l’Eurovision de 2023 avaient promis de se retirer du concours pour les raisons que vous avez évoquées. Mais voilà qu’à la fin du mois d’août, la direction de la télévision publique roumaine annonçait pourtant la participation de la Roumanie au concours de l’année prochaine. En Roumanie, ce concours a des amis et des ennemis, et bien qu’il soit souvent la cible de critiques, voire de véritables moqueries, l’Eurovision suscite toujours l’intérêt du public. D’ailleurs, ce concours a aidé de nombreux artistes roumains dans leur carrière. Rien qu’un exemple, celle qui aurait dû représenter la Roumanie au concours de 2020, Roxen, inconnue du public avant les présélections, est devenue célèbre et sa chanson a cartonné sur les radios commerciales même si le concours a été annulé à cause de la pandémie. Tel n’a pas été le cas pour d’autres artistes, qui après leur participation à l’Eurovision n’ont pas vraiment réussi à se faire une place sur la scène nationale. Je crois que c’est justement cette alternance entre la prédictibilité et l’imprédictibilité qui fait tout le charme de ce concours de chanson. Nous vous remercions par ailleurs pour votre rapport d’écoute.

    Meilleures salutations aussi à Merdine Mourad qui partage avec nous une recette de salade algérienne à base de couscous, betterave, bébé épinard et fromage de chèvre. Je compte l’essayer prochainement, mais j’imagine pouvoir remplacer le fromage de chèvre par le fromage de brebis affiné en saumure. En Roumanie aussi la betterave s’ajoute également aux ingrédients incontournables de l’automne, aux côtés du maïs, de la citrouille et de toute sorte de fruits et légumes. Bien le bonjour et merci à Philippe Marsan pour ses rapports d’écoute très détaillés et salutations aussi à notre auditeur Ding Lu de Chine, qui nous écoute depuis la ville de Jiangyin, dans la province du Jiangsu pour ses deux rapports d’écoute. Je passe maintenant à la pile de lettres papier que nous avons accumulées au cours de ces dernières semaines.

    Les lettres de M Michel Beine de Belgique sautent aux yeux par la complexité de ses rapports d’écoute et la multitude des questions qu’il soulèvent. Le temps ne me permet malheureusement pas de répondre à toutes, mais j’ai choisi de m’intéresser à celle portant sur les journaux. « Le quotidien papier a-t-il encore du succès chez les jeunes ou chez les personnes âgées ? » « Quel est le prix moyen d’un journal ? » Vous précisez, M Beine qu’en Belgique celui-ci est de 2 à 2 euros 70. En Roumanie, la publication sur papier qui enregistre les tirages les plus importants est le catalogue hebdomadaire du supermarché Kaufland. Selon l’ONG BRAT, soit le Bureau roumain d’audit transmedia, cette publication et imprimée en plus de cinq millions d’exemplaires. Elle est suivie de loin dans le classement par un autre hebdomadaire consacré au programme des chaînes télé avec quelque 80 000 exemplaires. D’autres guides télé affichent plus ou moins le même nombre de tirages. Enfin, le quotidien le plus diffusé en format physique est le tabloïde Click, avec une quarantaine de milliers d’exemplaires. Le quotidien Libertatea est quant à lui le journal national le plus diffusé avec un tirage de 20 000 exemplaires, similaire à celui du quotidien « Lumina » publié et distribué par l’Eglise orthodoxe roumaine. Cela en dit long sur la manière dont les Roumains ont quasiment délaissé les journaux papier au profit des télévisions d’informations en continu, des réseaux sociaux et des sites internet. Il y a une trentaine d’années, les quotidiens nationaux tiraient des centaines de milliers, voire des millions d’exemplaires, dans plusieurs éditions par jour. Actuellement, ce sont les revues et les hebdomadaires qui sont les plus vendus en kiosque, alors que les quotidiens sont obligés de sortir toute sorte de suppléments thématiques : cuisine, beauté, histoire, santé etc. S’y ajoutent toute sorte de collections de maquettes d’avions et de voitures afin de faire augmenter les ventes. De toute façon, les kiosques à journaux sont en train de disparaitre des grandes villes roumaines, ou ils sont désormais contraints de vendre toute sorte de marchandises pour subsister. Côté prix moyen d’un quotidien, normalement il est à moins d’un euro, plus élevé en cas de supplément ou d’objet de collection et, évidemment, ce sont plutôt les personnes âgées qui achètent toujours des journaux papier. Les temps changent vite en Roumanie aussi.

    Et c’est tout pour cette édition du Courrier des auditeurs. Merci de l’avoir suivi ! A bientôt !

  • Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Madame, Monsieur, bonjour
    ou bonsoir où que vous soyez. Comment allez-vous ? Cette édition du
    courrier, je voudrais la dédier à notre ancienne collègue, Jeannine Lutic, qui
    vient de quitter ce monde, à l’âge de 82 ans. Elle a été l’une des grandes voix
    du Service français, elle a réalisé des années durant une excellente rubrique
    de littérature, La vie en prose et ses entretiens, vous les avez pu écouter
    sous le générique du Café des francophones. Que son âme repose en paix et que
    son souvenir reste vivant !


    Cette édition, c’est la
    dernière de cet été 2022. J’avoue que j’ai du mal à chaque fois que l’automne
    s’installe et que la rentrée approche. En plus, cette année, le gouvernement
    roumain a décidé de changer la date de la rentrée des classes qui, à la place
    du 15 septembre aura lieu le 5. Et oui, la vie est injuste surtout quand on a
    des enfants dont les classes commencent chaque jour de très bonne heure, comme
    c’est le cas de ma fille. Ana passe en Seconde et ses cours sont à partir du
    7h30. Mais bon, au lieu de déprimer mieux vaut passer un bon moment à l’écoute
    de cette nouvelle édition du courrier pendant laquelle je voudrais vous
    raconter brièvement les vacances que j’ai passées dans le sud de la France. En
    fait, j’ai loué une maisonnette dans le village des Pennes Mirabeau, en
    Provence et chaque jour, avec mon compagnon, on prenait la route pour découvrir
    la région. Une région magnifique, fortement touchée par la sécheresse et la
    canicule. En fait, presque chaque jour on a été obligé de se balader sous un
    soleil qui tapait très très fort, on a eu 40 degrés à l’ombre dans les villages
    du Parc de Luberon. Mais bon, peu importe, j’ai adoré ce coin de la France que
    je connaissais pas du tout et que j’avais envie de découvrir depuis que j’avais
    lu, il y a une vingtaine d’années, les livres sur la région de Peter
    Mayle. Je ne sais pas si vous connaissez, c’est un écrivain britannique
    amoureux de la France et qui a écrit deux bouquins sur la Provence. Alors,
    malgré la canicule, j’ai eu la chance de visiter quelques-uns des plus beaux
    villages de France tels Roussillon, Lourmarin ou Gordes. Bien évidemment, on ne
    saurait visiter la région sans faire une petite halte à Aix en Provence et à Arles,
    l’occasion pour moi de me mettre au frais dans le grand espace de la librairie
    des Maisons d’éditions Actes Sud. Quelle librairie magnifique, je ne vous
    raconte pas mon embarras de choix. Finalement, je suis partie avec
    « Fille » de Camille Laurence, un livre primé déjà du Prix Fémina et
    qui sera bientôt traduit en roumain aussi. Et puisque le village où a campé se
    trouvait pas très loin des bouches du Rhône, on en a profité pour nous rendre
    du côté de la Martigue et surtout de la Camargue. Il y a quelques semaines,
    Valentina vous a fait le point sur ses vacances passées au Delta du Danube. Et
    bien, malheureusement, moi je n’ai pas réussi à profiter de cette journée
    passée dans la Réserve naturelle des marais du Vigueirat. La canicule et la
    sécheresse ont fait que les oiseaux soient partis et que seuls des lézards et
    des libellules soient visibles. Une raison de plus d’y retourner.


    En revanche, on a décidé de
    passer la soirée sur Aigues Mortes, un endroit que j’ai adoré et d’où je me
    suis acheté une magnifique jupe provençale. Je dois vous avouer qu’au moment où
    j’ai opté pour des vacances dans le sud de la France, je me suis proposé de
    passer au moins quelques heures sur une plage, au bord de la Méditérannée. Et
    cela parce que cette année, en Roumanie, je n’ai pas eu le temps de voir la
    mer. La première partie de mes vacances, je l’ai passée chez moi, en essayant
    de me remettre après le Covid et donc, pas d’escapade sur la plage.
    Malheureusement, en août, la côte française à la Méditerranée était noire de
    monde. J’ai essayé de me baigner du côté de Cassis, mais pas de chance, trop de
    personnes sur une toute petite plage. De ce point de vue, les plages roumaines
    ont l’avantage d’être longues de plusieurs kilomètres, larges et couvertes
    de sable fin. Voilà ce que j’avais en tête et du coup, on a passé un jour dans
    le Var. A part la joie de me baigner dans la Méditerranée, j’ai eu la chance de
    visiter le village de Ramatuelle et surtout, de manger le meilleur Tiramisu de
    ma vie. Donc, chers amis, si vous avez envie de savourer ce dessert italien,
    Ramatuelle c’est l’endroit où il faut se rendre. Un régal ! J’avoue que
    personnellement, je suis très attachée à la cuisine méditerranéenne, notamment
    aux plats à base de légumes. Je n’aime ni le poisson, ni les fruits de mer, je
    sais, personne n’est parfait, comme on dit, en revanche, j’apprécie beaucoup
    les salades du coin. J’ai mangé, par exemple, une salade merveilleuse avec des
    tranches de courgette et d’aubergine grillée, ou encore une autre avec tomates
    et burrata. Et puis, bien évidemment, j’ai profité de mes vacances en Provence
    pour déguster le rosé de la région. Je ne fus pas du tout déçue.


    Et voilà pour mes petites
    vacances provençales. Et vous, qu’est ce que vous avez fait de beau cet
    été ? Est-ce que vous avez voyagé, est-ce que vous avez rendu visite à des
    amis, est-ce que vous avez découvert de beaux livres ou des films
    intéressants ? En attendant vos réponses, permettez-moi de m’adresser à
    plusieurs d’entre vous nous ayant écrit dernièrement.


    Et je commence par saluer
    Christian Ghibaudo, de Nice. Comment ça va ? Valentina se remet à moi pour
    vous remercier de votre retour par rapport à ses vacances passées dans le
    Delta. Cela fait grand plaisir de savoir que nos amis de France se remettent à
    RRI pour découvrir la Roumanie. Grand merci aussi de la part de Killian, notre
    pigiste, à qui on doit le reportage sur les étudiants français. Puisque dans
    votre mail vous dites que « les seuls étudiants français que je connais
    étaient à Cluj pour des études en pharmacie et une autre pour être
    vétérinaire. Tous les deux avaient
    beaucoup apprécié cette période, qui leur aussi permis d’apprendre le
    roumain » et bien, sachez que parfois, même les jeunes roumains optent
    pour faire leurs études sur Cluj plutôt que sur Bucarest. C’est une ville très
    propre, plus occidentale que de nombreuses autres villes de Roumanie, très
    moderne et puis, cela permet de découvrir la Transylvanie. En plus, la ville a
    son aéroport international ce qui facilite les choses pour les étudiants
    étrangers. Dans votre mail, vous affirmez avoir acheté « L’Ours de
    Ceausescu », une BD consacrée à l’époque du communisme en Roumanie. C’est
    un album sur lequel je me suis entretenue avec Elena Diaconu, dans le cadre de
    notre rubrique « Le coup de cœur du libraire ». La BD est réalisée
    par Aurélien Ducoudray, ancien journaliste devenu scénariste, le dessinateur
    Gaël Henry et le coloriste Paul Bona et elle se veut un portrait tragi-comique
    d’une dictature en sept personnages, comme c’est marqué sur la couverture.
    C’est un album qui parle de l’absurde d’un système non fonctionnel qui de nos
    jours, nous fait rire par la bêtise qui le caractérisait, voilà en quelques
    mots le fil conducteur. Est-ce que vous appréciez cette BD ? Je ne saurais
    dire si le couple Ceausescu fait toujours vendre, mais je pense qu’il nous
    hante toujours. Ceci dit, je vous souhaite une excellente fin de semaine et à
    très bientôt sur nos ondes.


    Restons toujours en France
    et dirigeons-nous du côté de Rosny-sous-Bois pour un petit coucou amical à
    Jacques Augustin. Comment allez-vous, cher ami ? Je suis très contente
    d’apprendre que la rubrique Le Coup de cœur du libraire, réalisée en
    partenariat avec la librairie française de Bucarest, Kyralina, fasse des
    adeptes. Je me demande si le livre dont il est question dans votre mail ne
    serait Strada Zambila de Fanny Chartres ? Un livre pour les jeunes où
    l’auteure profite de ses dix ans passés sur Bucarest pour parler de plusieurs
    aspects propres à la Roumanie : l’exode des cerveaux, le communisme, la
    francophonie, ainsi de suite. Merci bien, Jacques Augustin de vos rapports
    d’écoute, ils seront confirmés par des cartes QSL. Là, il est vrai qu’avec les
    vacances, on a pris un peu de retard dans la correspondance avec nos auditeurs.
    Il ne faut nous en vouloir, on est resté peu nombreux et surtout en période de
    congés, ça devient difficile. Mais la rentrée approche et du coup, on va se
    rattraper. Gros bisous et à très bientôt !


    On traverse la Méditerranée
    et nous voilà sur le continent africain, en Algérie, d’où nous écoute Nouari
    Naghmouchi
    qui voudrait savoir « comment va sa belle station de
    RRI ? » Eh bien, ça va. On a un peu le blues de la rentrée qui
    approche à grands pas. J’avoue que je suis dépendante du soleil et de la
    chaleur, j’aime beaucoup l’été, j’aime beaucoup le soleil qui perdure jusqu’à
    21h00. Pour nos aventures estivales, Valentina vous a raconté les siennes, moi,
    aujourd’hui, les miennes, maintenant, il vous reste à vous de nous écrire un
    petit message pour faire le point sur vos vacances. Passez un excellent moment
    sur nos ondes et à bientôt de vous lire !


    Et nous allons finir en
    toute beauté notre courrier de cette semaine par une réponse adressée à notre
    ami de longue date, Michel Beine de Belgique. Comment ça va, cher ami ? Je
    suis dans l’admiration totale en voyant le nombre impressionnant de rapports
    d’écoute que vous nous envoyez depuis tant d’années. Merci également pour
    toutes vos questions, très intéressantes. Je trouve vraiment impressionnante
    votre curiosité et l’intérêt que vous prêtez à toute sorte de domaines. Tiens,
    par exemple, vous êtes curieux d’apprendre davantage aussi bien sur les fleurs
    et les arbustes de Roumanie, que sur les changements climatiques, la pollution,
    les fermes ou les moyens mis en place par les autorités roumaines pour aider
    les citoyens en cas de catastrophe majeure. Je vous assure, cher Michel Beine,
    que nous essayons de nous documenter et au fur et à mesure qu’on apprend des
    choses sur vos centres d’intérêt, on revient vers vous. En attendant, gros
    bisous de Bucarest.


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne
    rendez-vous dans quelques semaines pour une nouvelle édition du courrier. En
    attendant, prenez bien soin de vous et restez à l’écoute de RRI.



  • Le courrier des auditeurs du 5 août 2022

    Le courrier des auditeurs du 5 août 2022


    Bonjour à tous et à toutes, et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Je suis très content de vous rencontrer à nouveau dans le cadre du Courrier des auditeurs. Comment allez-vous en cette période de vacances dété ? Une période normalement, de détente durant laquelle on essaie doublier nos soucis et de nous reposer. Justement, une fois bouclé ce courrier des auditeurs, je partirai pour quelques jours en Bulgarie, à Balchik, une petite ville au bord de la mer Noire qui durant lentre deux guerres a fait partie de la Roumanie. Cest là que se trouve lancienne villa de la famille royale roumaine et plus précisément de la reine Marie de Roumanie. Tout près, à Dalboka, à une vingtaine de kilomètres de la frontière roumaine il y a un célèbre élevage de moules doté de son propre restaurant. Les moules de la mer Noire seront à lhonneur. Donc, après avoir épuisé la côte roumaine, il vaut toujours la peine daller un peu plus au sud et explorer le nord de la côte bulgare de la mer Noire pour un plus de variété.



    Et même si la canicule ne sévit plus en Roumanie, il fait toujours assez chaud à travers le pays et les pluies se laissent encore attendre. Les maximas frôlent les trente degrés et ce qui est encore plus grave cest justement, cette pénurie de précipitations. Une bonne nouvelle pour les vacanciers qui ont pris dassaut les principales destinations roumaines ou encore, celles de Bulgarie, Grèce, Turquie, mais pas tellement bonne pour les agriculteurs et les autorités. Et déjà jarrive à répondre à une question que notre auditeur Michel Beine de Belgique nous a posée dans une des nombreuses lettres quil nous a envoyées et pour lesquelles nous vous remercions, M Beine. Cest justement sur les changements climatiques que Michel Beine nous interroge. « Existe-t-il en Roumanie un comité de concertation sur le climat ? ». « Quelles sont les mesures envisagées cette année ? »



    La réponse, vous la trouvez ici:

    https://www.rri.ro/fr_fr/michel_beine_belgique_existe_t_il_en_roumanie_un_comite_de_concertation_sur_le_climat-2665905




    Bien le bonjour à Christian Ghibaudo, que jai mentionné aussi il y a deux semaines. Vous me demandez « Si avec la guerre en Ukraine, proche du delta, le tourisme (local ou international) est en baisse ? » Et bien la réponse est « oui ». Les propriétaires de gîtes ruraux et dhôtels de cette région déplorent une baisse de près de 40% du nombre de touristes dans certains endroits. Le Delta a enregistré au printemps dernier son taux doccupation le plus bas des dix dernières années et la situation ne sest pas améliorée durant la première partie de lété. Mais sachez que la guerre en Ukraine nen est pas lunique responsable. Sy ajoute linflation qui a fait exploser les prix et lélimination des restrictions de voyage imposées dans le contexte de la pandémie de Covid 19. Ce qui plus est, la ressource piscicole a considérablement baissé, ce qui na fait que décourager les touristes passionnés par la pêche. Les perspectives semblent meilleures pour août et septembre, lorsque le nombre de réservations est assez important. Les autorités roumaines ont constamment assuré que le delta restait une destination de vacances sûre, malgré des explosions qui se faisaient entendre, au printemps, depuis les villages roumains du delta du Danube. Entre temps, le conflit en Ukraine sest éloigné des frontières roumaines et les perspectives sont assez positives pour les professionnels du tourisme dans le delta cet automne.



    Salutations aussi à Philippe Marsan, Paul Jamet et Guy le Louet de France et merci à vous pour vos rapports découte et vos messages. Cest toujours un plaisir de les lire. Sur ceci, le courrier des auditeurs de RRI touche à sa fin. Nous allons nous revoir dans le cadre de cette émission dici un mois, à la rentrée. A bientôt !




  • Le courrier des auditeurs 22.12.2017

    Le courrier des auditeurs 22.12.2017

    Très heureuse de vous retrouver pour échanger avec vous. Que le temps passe vite ! 2017 est déjà terminé, cest une année qui ma semblé filer entre les doigts. Je ne voudrais pas finir lannée sans vous parler de la carte QSL du mois de novembre, consacrée à la cité de Deva, considérée une des fortifications médiévales les plus importantes de Transylvanie (centre).





    Découvrez la QSL de novembre ici:


    http://rri.ro/fr_fr/qsl_novembre_2017_la_cite_de_deva-2574155





    Nous parcourons maintenant vos lettres et autres messages. Bien le bonjour aux membres du Radio DX Club dAuvergne, et merci pour votre courrier. Bonne chance à la nouvelle équipe, et sachez que nous partageons la même volonté. Vous nous disiez : « Nous souhaitons vivement maintenir et développer les contacts avec votre radio dans un esprit de respect mutuel, de cordialité et defficacité, tels que les avait initiés Jean PIERRON. » Cétait un grand esprit, avec de multiples talents, avec une immense énergie, et qui faisait des choses merveilleuses. Jai eu la chance de le connaître personnellement, et me souviens quil avait tout le temps de multiples projets plus intéressants les uns que les autres, quil mettait en œuvre au radio DX Club. Cest ainsi que jai pu participer au Carrefour international de la Radio de Clermont-Ferrand, à plusieurs reprises, chaque fois avec une très grande joie. Jen garde dexcellents souvenirs.





    M Michel Beine, de Belgique, vous nous avez posé une question sur laddiction des jeunes roumains aux écrans. Nous estimons que vous pourriez être intéressé par un reportage sur laddiction des jeunes aux réseaux sociaux, cest pourquoi nous vous invitons à suivre Paroles jeunes en début de lannée prochaine.





    Las de la grisaille qui sest installée en Roumanie, nous allons maintenant au Tchad, où nous écoute M Annour Idriss, et où nous pensons que le soleil est de la compagnie. Merci de nous avoir écrit et de nous écouter. Pour ce qui est de vous indiquer un bon récepteur à acheter afin de capter nos émissions facilement et sans interférences, notre conseil est de vous adresser à un magasin spécialisé. Loffre nest pas la même ici et dans votre pays. Je suis sûre quils sauront vous conseiller mieux que quiconque.





    Notre auditeur français M Bernard Watelet nous gâte avec une nouvelle carte postale accompagnant ses rapports découte. Il commente ainsi les émissions suivies : « Dans le magazine Pro Memoria, jai écouté avec un vif intérêt lévocation de Ecaterina Teodoroiu, grande héroïne de la Première Guerre mondiale. Au cours du café des francophones, très intéressante analyse sur la révolution de 1989. Dans le Club affaires, jai suivi avec attention le tableau de léconomie roumaine en 2017. Très agréable quart dheure de chansons et de musique traditionnelles. Et jai bien aimé la recette de la zacuscă, facile à faire ! » Et naturelle, avec un très bon goût. M Watelet poursuit : « Dans le programme Visiter la Roumanie, jai apprécié la présentation des richesses culturelles, gastronomiques et touristiques du comté de Hunedoara. Au cours du Carnet dadresses, très intéressants échos des Journées du patrimoine avec lentretien de larrière-arrière petite fille dIon Ghica et lhistoire de son manoir. » Merci beaucoup, M Watelet. Bien des choses à vous !





    Quant à lui, M Jean Barbat, de France, nous flatte littéralement par ces propos glissés dans ses rapports découte : « Votre radio est un bonheur. Réception au top. Journalistes super. » Ou encore : « Comme toujours, très très bonne émission. » Merci beaucoup, M Barbat ! Vous nous avez demandé sil y a beaucoup ou peu de routes à péage dans notre pays. Il y en a peu, et aussi quelques ponts à péage.





    Guy le Louët, de France, salut. Jespère que tout va bien de ton côté. Merci davoir suivi le Courrier des auditeurs. Nous sommes contents que la réception soit bonne. Tu nous demandais quelle est la cause de lépidémie de rougeole en Roumanie. Les premiers cas sont apparus dans des communautés qui navaient pas fait vacciner leurs enfants. Depuis, plus de 10.000 personnes ont contracté la maladie, et on déplore 36 décès. Entre le déclenchement de lépidémie et le moment présent, il y a eu une crise des vaccins en Roumanie, mais aussi des cas de parents qui refusent de faire vacciner leurs enfants. Voilà. Bien des choses à toi, à vous.





    « Cest avec plaisir que je renoue le contact avec RRI », nous dit notre ami Jean-Michel Aubier, de France, dont nous navions pas de nouvelles depuis un moment. « Pendant 66 jours, poursuit-il, ma ligne téléphonique a été en dérangement, et comme ma box y est reliée…. Certes, mon opérateur mavait fourni un “domino” permettant de me connecter, mais avec un débit très dégradé et surtout avec un forfait minterdisant quasiment découter la radio en streaming ou en podcast. Et le fait quil est impossible de se positionner à un endroit précis dun podcast ne facilite rien. Mais tout est enfin résolu. Lécoute de la radio et notamment de RRI en a fortement pâti. » 66 jours, cest très long ! Heureusement que tout est rentré dans lordre. « Jai un peu de mal – comme dautres auditeurs, dit Jean-Michel – à comprendre votre politique de lenvoi des QSL. Jen ai reçu il y a quelques temps, mais pour des rapports beaucoup plus récents que ceux en attente de réponse. » Nous avons dû nous tromper de pile. « Ce nest évidemment pas un drame, mais jaime bien ces vues. Je nignore évidemment pas que vous regroupez les envois pour des raisons économiques… mais ne serait-il alors pas plus simple darrêter carrément les confirmations ? » Jean-Michel, on ne peut pas parler de politique à ce propos. Dautres radios ont une personne qui ne fait que ça. Malheureusement, ce nest pas notre cas. Lorsque nous nous sommes retrouvés à cinq, et pendant de longues périodes, même à trois, pour faire le travail prévu pour dix personnes, en plus daccueillir des stagiaires et des collaborateurs, nous avons dû pourvoir au plus pressé – les émissions. Certains aspects en ont pâti… Ioana est maintenant de retour, nous nous partageons la tâche et espérons retrouver notre vitesse de croisière. Merci de votre compréhension. « Jespère quavec la suppression de la redevance audiovisuelle, dit Jean-Michel, il ny aura pas trop de conséquences regrettables, notamment pour RRI. Les services extérieurs sont souvent les premiers à souffrir quand des restructurations arrivent… » Cest ce que nous espérons aussi. Merci bien pour ce message et pour les rapports découte envoyés.





    Merci à MM Fournier et Paul Bénard ainsi que Gilles Gautier, de France, Hannu Kiiski, de Finlande, Dmitri Kutuzov et Andreï Kuzmin, les deux de Russie, Osamu Aikawa, du Japon pour leurs envois.



    Chers amis, à toutes celles et à tous ceux qui célébrez cette fête, joyeux Noël ! Et une très bonne et heureuse Nouvelle année à toutes et à tous ! A très bientôt sur RRI.

  • Le courrier des auditeurs 10.11.2017

    Le courrier des auditeurs 10.11.2017

    Chers amis, très heureuse de vous retrouver pour une nouvelle édition de votre Courrier. Aujourd’hui nous traitons d’un sujet intéressant, à la demande de notre auditeur français M Paul Jamet Bibliothèque nationale de Roumanie, qui est impressionnante, voilà pourquoi je vous propose de vous en parler. C’est la plus grande du pays, ouverte en 2012.

    Découvrez le sujet, ici:

    Passons maintenant à la lecture de vos lettres et autres messages. Et j’ai le plaisir de commencer par notre cher Michel Minouflet, de France. Salut, Michel, tu vas bien ? Voici un extrait de ta lettre : « En écoutant vos derniers «Courriers des auditeurs», je constate que vous avez toujours autant d’auditeurs qui écoutent vos émissions, font des commentaires et des suggestions intéressantes, c’est dire que « Radio Roumanie internationale » est une radio qui n’est pas comme les autres. » Merci pour cette pensée, Michel, ainsi que pour ta question. A bientôt !

    Nous faisons un long voyage au Japon maintenant, où nous écoute M Osamu Aikawa. Il nous donne de bonnes nouvelles de ses deux fils qui ont terminé leurs études et ont maintenant des emplois. Nous vous souhaitons bonne chance dans votre nouvelle vie, à vous aussi ! Nous sommes très heureux pour vous.

    Gilles Gautier, de France, président du RCP, bien le bonjour. Tu nous disais : « ATTENTION: en 2018, nous célébrons les 25 ans de nos rencontres et les 35 du club, des stations sont attendues!!!!! » Déjà 25 ans ? C’est fantastique ! Malheureusement, nous ne pouvons rien promettre. Merci aussi pour ta question et à bientôt.

    M Michel Beine, de Belgique, vous nous avez adressé une profusion de rapports d’écoute, et plein de questions intéressantes et d’actualité, merci.

    « Très bonne émission, très enrichissante », commente M Didier Vasseur, de France, après l’avoir suivie et en accompagnement de son bulletin de réception.

    Dans la participation de M John Nooijen, des Pays-Bas, à notre concours consacré à George Enescu, je lis : « Je participe parce que c’était la Fête de la marine, et cela me fait rêver de la Roumanie. A la lumière du soleil, j’écoute RRI pour collecter des informations sur la Roumanie, pays absent dans les médias néerlandais. De plus, j’aime votre revue de presse », avoue notre auditeur néerlandais. Cela ne peut que nous réjouir.

    Bien le bonjour à toi, Maurice Mercier, de France, et merci pour ces propos que je citerai : « J’ai bien aimé le programme Le Son des mots consacré par Ileana à l’interview de Richard Edwards sur son livre « Chroniques de Roumanie ». Il faut dire que c’était très intéressant. » J’ai transmis tes appréciations à Ileana, elle te remercie. Aussi, intéressant article sur une période noire de l’histoire de la Roumanie que tu nous as envoyé, Maurice. Espérons que justice soit faite, après toutes ces années !

    Philippe Marsan, lui aussi de France, nous adresse une lettre très sympathique avec un rapport d’écoute de la Nuit de la Radio, organisée par le RCP, et une carte postale de Gréez sur Roc. J’en profite pour passer le bonjour à nos amis Louisette et René Pigeard. Il nous remercie pour notre excellente émission « L’Univers du jazz » et joint à un autre envoi une carte postale d’Andernos, qui reçoit un festival du genre. J’espère que tu as pu y prendre part.

    Toujours dans le domaine de la musique, voici maintenant la motivation de notre auditeur français M Thomas Bégué, qui a lui aussi participé au concours Enescu : « En principe, je participe à tous les concours des radios ondes courtes dans la mesure du possible, c’est une véritable richesse, pour s’instruire et aussi avoir des connaissances dans des domaines variés. Je participe très volontiers au concours George Enescu, connu dans le monde entier, dont la réputation n’est plus à faire. J’en ai entendu parler dans mon entourage avec un très grand respect par des mélomanes. Je sais qu’il est décédé en France, le 4 mai 1955, enterré au cimetière du Père Lachaise à Paris. Il avait plusieurs cordes à son arc, compositeur, violoniste, pianiste, professeur et j’en passe. Concernant les émissions de RRI, je les écoute par Internet, surtout la musique, avec grand plaisir. Par contre, je vais tous les jours consulter RRI par ordinateur, c’est tellement varié, j’apprends beaucoup sur la Roumanie, que j’ai eu l’occasion de visiter en cinq fois. » Merci bien pour tous ces propos qui nous enchantent.

    Voilà, nous arrivons à la fin de notre émission. Merci d’avoir été fidèles à ce Courrier des auditeurs, et à très bientôt sur RRI.

  • Le courrier des auditeurs 13.10.2017

    Le courrier des auditeurs 13.10.2017

    Chers amis, nous voilà encore une fois ensemble pour une nouvelle édition de votre Courrier. Même si l’été est passé, et les vacances aussi, on peut toujours considérer de faire un voyage. Notre ami français Christian Ghibaudo voudrait savoir quelques détails sur « Henri Negresco, qui a construit le fameux hôtel qui porte son nom et qui est une référence dans les hôtels de luxe qui font la réputation de la France. Pourquoi à Nice au lieu de Paris ? Pourquoi en France alors que Bucarest était appelé le petit Paris ? »

    La réponse, ici:

    Passons à vos lettres et messages. Et je commence par saluer M Marcel Lecerf, de France. Il nous adresse nombre de rapports d’écoute et nous dit : « Voici mon tiercé radiophonique : en premier, RRI ». Merci beaucoup ! « En 2e position, la Corée, en 3e – Radio Chine. J’ai apprécié dans vos rubriques le Courrier des auditeurs (merci!), Gens d’aujourd’hui, la Roumanie chez elle, Radio-Tour, l’Encyclopédie de RRI, Au Café des francophones, le jazz roumain ainsi que vos infos, épine dorsale de votre station. » Nous sommes flattés que vos amis placent aussi RRI en premier dans leurs préférences. Bien des choses à vous, M Lecerf.

    Nous allons tout près, en Belgique, dire bonjour à M Michel Beine. Un grand merci pour cette profusion de rapports d’écoute. Très actuelles, vos questions, merci.

    J’en arrive à un nouveau pli de M Bernard Watelet, de France, qui nous adresse une très jolie carte postale de sa région, elle nous fait plaisir, et nous fait part de ses commentaires à l’égard des émissions suivies : « Dans le magazine Pro Memoria, c’est avec attention que j’ai suivi l’entretien sur l’idéologie du moldovénisme. Au cours du programme Planète verte, très intéressants propos du responsable Greenpeace Roumanie sur les coupes illégales de bois à travers le pays. Dans le programme musical consacré aux chanteuses et chanteurs nés les mois d’été, j’ai bien aimé plusieurs titres pour l’ambiance et la voix. Au cours du magazine Visitez la Roumanie, j’ai apprécié la balade à pied et en bateau dans les gorges du Danube. » Merci bien d’avoir suivi nos émissions avec une si grande attention, et à bientôt.

    Cher Maurice Mercier, de France, comment vas-tu ? Nous sommes contents que la réception ait été bonne lors de ton écoute. Maurice, tu nous as envoyé un article de journal sur le départ des parents pour travailler à l’étranger, alors que les enfants restent au pays, souvent confiés à leurs grands-parents ou à des membres de la famille élargie. C’est effectivement un phénomène qui pose de sérieux problèmes dans ce pays.

    Et à propos d’écoutes, je me permets de rappeler, à tous nos auditeurs qui nous ont envoyé des bulletins de réception, que vu que le budget de la Radio a été adopté très tard cette année, nous n’avons pu faire aucun envoi jusqu’en mai dernier. Nous avons réussi à traiter les envois jusqu’au début de l’été. Après, c’était la période des vacances. Maintenant, nous ne sommes plus que 5, la charge de travail étant prévue pour 10. Merci de votre compréhension.

    Chers amis, point final ici de notre rencontre bimensuelle et à très bientôt sur RRI.

  • Le courrier des auditeurs 06.10.2017

    Le courrier des auditeurs 06.10.2017

    L’automne est là, le froid est là et les rhumes sont revenus, malheureusement. Cette année l’automne est venu un peu trop vite en Roumanie. Sans annoncer, sans période de transition. D’un jour à l’autre on a dû sortir des placards nos pardessus, nos bottes et nos écharpes… Les jours sont de plus en plus courts, les rues, de moins en moins verte, même si c’est à peine début octobre. Et puisque j’ai mentionné les rues, j’aimerais vous parler dans les minutes suivantes de mon quartier. En fait c’est notre auditeur Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous demande de faire une présentation des quartiers de Bucarest. J’ai donc décidé de vous parler du quartier Dristor, où j’habite depuis 36 ans déjà, dont je connais toutes les ruelles, mais dont l’histoire m’était assez méconnue.

    Eh bien, la voici

    Passons maintenant à vos lettres. J’ai devant moi plusieurs enveloppes envoyées par Michel Beine de Belgique. Elles contiennent des rapports d’écoute quotidiens, rédigés avec la même rigueur et application que d’habitude. Cher ami, plusieurs cartes qsl sont déjà parties vers vous et d’autres viendront bientôt. Quant à vos questions, nous les avons notées et nous allons vous répondre dans nos prochains courriers des auditeurs. A très bientôt !

    Voici maintenant une lettre de Maurice Mercier de France qui se pose le même problème que Jean Michel Aubier, sur l’avenir des OC et de RRI, un sujet que j’évoquais dans mon courrier précédent. Et je cite : « Vu les restrictions budgétaires pour l’envoi des cartes QSL, on est en droit de se poser des questions si à long terme RRI ne disparaisse pas des OC au profit du réseau informatique ». Chers amis, comme je le disais il y a deux semaines, pour l’instant on ne sait rien. Donc tout est possible. Mais pour l’instant, les choses restent inchangées. Nous restons sur les OC, sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les contraintes budgétaires sont toujours là. Mais je vous assure que nous ferons de notre mieux de continuer à vous offrir des émissions des plus intéressantes, ça c’est une certitude !

    A propos de générations et de technologie, je dois vous dire chers amis, que les nombreux stagiaires que nous recevons depuis quelques années déjà – des étudiants pour la plupart – sont vraiment surpris d’apprendre de l’existence des clubs d’auditeurs. Ils sont tout aussi émerveillés de voir des lettres et des rapports d’écoute écrits à la main. Certains le trouvent très touchant, un geste très personnel : prendre le temps d’aller à la poste pour envoyer une lettre à quelqu’un que l’on ne connaît presque pas. Et j’avoue que moi aussi je trouve ce geste extrêmement touchant. A une époque où on évite de passer un coup de fil parce qu’il est beaucoup plus simple d’écrire un texto, où on ne se donne plus rendez-vous parce qu’il est plus rapide de discuter dans un groupe créé sur telle ou telle application, le fait d’aller à la poste pour des inconnus, en fin de compte, cela est vraiment un grand geste. Peut-être pour d’autres générations c’est quelque chose de banal, mais pour ma génération le temps est une des choses les plus précieuses dans la vie, car nous avons l’impression que les 24 heures d’une journée ne nous suffisent pas pour tout faire. Ma génération, celle des trentenaires, semble être tout le temps en activité ; son travail ne finit jamais. On n’a presque plus le temps de nous reposer. Enfin, pour les jeunes générations, qui sont nées, disons, la tablette à la main, communiquer autrement que de manière numérique est inconcevable. Alor, je profite de ce petit moment du courrier des auditeurs pour exprimer encore une fois notre immense considération pour tous ceux qui prennent le temps de nous écouter, quel que soit le moyen, et pour tous ceux qui prennent le temps de nous écrire un mot, deux lignes ou une vingtaine de pages – que ce soit sur une feuille de papier ou sur une page d’Internet. Offrir à notre rédaction un peu de votre temps si précieux, c’est le meilleur cadeau. Merci infiniment.

    Par exemple, un de ces cadeaux si précieux sont les cartes postales que M Bernard Watelet de France nous envoie avec chaque courrier des auditeurs. J’ai devant moi une telle carte remplie des plus belles fleurs d’Auvergne et qui me fait penser à l’été qui semble si loin déjà. Une carte accompagnée, donc, d’un rapport d’écouté très détaillé, comme d’habitude. Bernard Watelet écrit : « Au cours du RRI Spécial, très agréables et intéressants commentaires et réflexions sur les dessins de presse et les caricatures à l’occasion de l’exposition « Rencontre entre des pages imprimées » au Musée national d’art de Bucarest. Dans le magazine Société, j’ai écouté avec intérêt le reportage sur les enfants dont les parents sont obligés de partir pour travailler à l’étranger. Au cours du programme Carnet d’adresses j’ai suivi avec attention la présentation de médicaments. Enfin dans le programme Paroles Jeunes, j’ai bien aimé l’entretien téléphonique avec la responsable d’une colonie de vacances francophones », conclut M Watelet. Merci, cher ami. Moi aussi j’ai bien aimé la discussion et aussi les projets de Mme Maria Monalisa Plesea à Buzau, une dame consacrée corps et âme à son métier, aux enfants et à la promotion de la langue française. J’ai suivi la page Facebook du Centre culturel francophone de Buzau et j’ai bien aimé les photos de ces colonies de vacances. Entrer en contact avec une langue étrangère dans une atmosphère détendue, amicale, chaleureuse, ludique, c’est la meilleure manière d’apprendre. En plus, cela aide énormément à briser les idées reçues comme quoi le français est difficile ou les profs de français sont trop rigides. Malheureusement ces colonies de vacances francophones ne sont pas trop nombreuses en Roumanie et cela vaudrait vraiment la peine de les multiplier.

    Philippe Marsan nous a envoyé une carte postale de Montmirail juste « après la rencontre des Amis de la Radio dans le Perche. Nous avons pensé à toutes les stations », précise M Marsan. Oui tout à fait, merci beaucoup. Nous avons déjà diffusé le petit cadeau sonore que vous nous avez envoyé à cette occasion.

    Avant de terminer, je vous rappelle chers amis que le Radio Club du Perche organise un Concours d’écoutes gratuit et ouvert à tous, du 1er septembre au 31 octobre. Le but du concours est faire l’écoute des programmes des stations radio, 1 seul programme par jour par station, peu importe la fréquence. Attribution des points : 1 point par écoute, 2 points supplémentaires pour l’écoute du courrier des auditeurs, 5 points supplémentaires par dizaine d’écoutes de la même station et 7 points supplémentaires pour une confirmation par QSL. Il faut fournir la liste des écoutes d’un durée de 30 minutes minimum, leur date, l’heure en TU, la fréquence, SIO, la station et des détails du programme. Date limite d’envoi des justificatifs d’écoute : avant le 31 Décembre 2017. Chaque participant sera récompensé d’un 1 diplôme et un cadeau. Nous espérons que vous vous êtes inscrits nombreux et que vous avez déjà commencé à rédiger les rapports d’écoute. Bonne chance à toutes et à tous !

  • Le courrier des auditeurs 15.09.2017

    Le courrier des auditeurs 15.09.2017

    Chers amis, très heureuse de vous retrouver, même si je suis encore en vacances. Nous avons fait un tour de 1200 km en Roumanie pour voir et revoir certaines attractions inédites, profitant du beau temps et de la douceur avant larrivée de lautomne. Voici quelques idées que je me permets de vous recommander pour vos prochaines vacances. Nous avons dabord emprunté le Transfăgărăşan, cette route daltitude absolument spectaculaire qui traverse le massif de Făgăraş, et relie la Valachie à la Transylvanie. Elle a été construite en 1974, compte 90 km et nest ouverte quen été, car elle passe à 2000 m daltitude. Cest à juste raison que Top Gear la désignée comme la plus belle route du monde, et le site carsroute.com lui accorde aussi la première place parmi les 15 plus belles routes du monde. Nous sommes donc partis de Bucarest, avons rejoint Curtea de Arges et nous sommes engagés sur le Transfăgărăşan.



    Michel Minouflet, tu te rappelles sans aucun doute les innombrables marches que tu as gravies pour visiter la citadelle de Poienari, une résidence de Vlad lEmpaleur, sise en hauteur au bord de la route ? Si monter 1500 marches nest pas trop engageant pour vous, vous pouvez admirer le lac de retenue de Vidraru ou même passer quelques jours dans les parages, pour faire des randonnés ou profiter de ce paysage très boisé, du lac et du poisson. La route monte, les paysages sont à couper le souffle, les virages en épingle à cheveux aussi. Le Transfăgărăşan vous mène en montant jusquà Bâlea, le lac glaciaire le plus grand de Roumanie. En hiver, il y a un hôtel de glace très prisé par les touristes. De là, vous descendez vers la Transylvanie, avec de magnifiques vues, surtout par temps clair. Une autre attraction, cest la cascade de Bâlea ; leau se précipite dune hauteur de 68 m. Au sortir du Transfăgărăşan, nous avons visité les vestiges de labbaye cistercienne et léglise fortifiée de Cârţa, dont les fondements ont été posés au XIIe siècle. Nous sommes même montées dans la tour du XVe siècle. Je recommande.



    La cité Alba Carolina dAlba Iulia a récemment été rénovée, et tout a été fait dans les moindres détails. Cest une citadelle de type Vauban qui sétend sur une centaine dha. Réservez 5 heures pour la visite, et vous pouvez même loger à lintérieur de la cité, dans lhôtel dont jai eu loccasion de vous entretenir ou au moins prendre un repas dans le restaurant aménagé entre ses murs. La citadelle est très belle, et vous y verrez aussi la cathédrale orthodoxe de la Réunification, la cathédrale catholique, le Musée et la Salle de lUnion. DAlba Iulia, nous avons fait un tour à Roşia Montană, cette commune où lor et largent ont été exploités depuis les temps des Romains. Dailleurs, certaines des galeries romaines sont visitables. Cest maintenant une localité quasi-abandonnée, car la plupart des mines ont été fermées, et très pittoresque, dans un paysage de rêve. Là, le tourisme pourrait constituer une alternative à lexploitation minière. Il existe un ou deux gîtes ruraux, et beaucoup à voir dans les environs, dont de très jolis lacs.



    Nous voulions absolument voir la mine de sel de Turda, une vraie merveille, tournée en attraction spectaculaire. A ne pas manquer. Vu que nous étions dans les parages, nous avons visité aussi les Gorges de la Turda. Elles sétendent sur 3 km, que vous pouvez parcourir à pied en deux heures aller-retour. Le trajet nest pas difficile. Prévoyez des chaussures appropriées ; jai vu une personne portant des talons de 15 cm, et une autre, en flip-flops… Nous avons ensuite pris la route de Mediaş et visité de superbes églises saxonnes fortifiées que nous navions pas encore vues, certaines rénovées, dautres pas : Axente Sever, Alma Vii, Cincu, et nous sommes arrivés après la fermeture pour Cincşor. Dommage. Nous navons pas voulu rater la citadelle de Făgăraş, dont la construction a commencé au XIVe, et qui a récemment été rénovée. Elle est grande, entourée dun fossé à eau et vous pourrez visiter aussi le Musée du Pays de Făgăraş, à lintérieur. Non loin se trouve le temple rupestre de Şinca Veche, un site qui na pas pu être daté avec certitude, creusé à même le roc. Un lieu plein de légendes sur les énergies positives et les phénomènes inexplicables de cet endroit. Les murs portent des signes – une étoile de David et un symbole yin-yang – soit des symboles ésotériques, mais aussi des inscriptions dans une langue inconnue. Certains lui prêtent des origines daciques ou proto-chrétiennes. A quelques km de là, il y a un moulin à eau de 1873, qui fonctionne toujours avec ses pièces françaises dorigine, et qui est joli. Voilà pour notre tour dans le pays.





    Cher Michel Minouflet, de France, tu nous demandais de te parler de la fête du vin à Soresti-Blajani, dans le département de Buzău (est). La mairie lorganise depuis quelques années, cest une kermesse populaire. Pourquoi une fête du vin ? Parce que le Rouge de Blăjani est un des vins autochtones les plus appréciés de la Courbure des Carpates, un coupage réalisé voici une cinquantaine dannées à partir de raisin de la Colline du soleil. Je pense que le sujet pourrait intéresser aussi M Michel Beine, de Belgique et Philippe Marsan, de France qui se sont intéressés aux vins roumains.



    Voici la réponse:


    http://rri.ro/fr_fr/michel_minouflet_france_la_fete_du_vin_a_soresti_blajani_departement_de_buzau-2569425






    Et jen arrive aussi à vos lettres et messages. M Brian Webb, nous sommes heureux et marquons notre étonnement que vous puissiez nous suivre en Nouvelle Zélande, même si lécoute est déficitaire ! Merci davoir pris la peine de nous dresser un autre rapport découte. Au plaisir davoir de vos nouvelles !





    De Nouvelle Zélande, nous allons directement au Sénégal, pour nous entretenir avec notre cher Amady Faye. Salut, Amady. Merci pour ta gentille lettre qui métait adressée. Je suis très contente que tu aies aimé les émissions suivies, dont certaines animées par moi. En effet, nous avons eu des difficultés pour les envois, cest pourquoi tu nas pas reçu de cartes QSL, mais cela va reprendre doucement. Très bonne semaine à toi, Amady.





    Nous avons beaucoup aimé la carte postale, M Bernard Watelet, de France, avec des informations sur laudibilité de toutes nos fréquences. Comme à laccoutumée, vous nous dites dans cette lettre : « Dans le programme Planète verte, très intéressant reportage sur la découverte dune nouvelle espèce de plante dans la région de Dobroudja par un biologiste roumain. Au cours du programme Ils sont célèbres, ils sont Roumains, jai bien aimé lévocation du romancier Panaït Istrati ; Dans lEncyclopédie de RRI, jai apprécié lhistoire de la ville de Gherla. Au cours du Club affaires, jai écouté avec un vif intérêt le reportage sur les fabricants de cloches… Compliquée, cette recette de fabrication de pain paysan au cours de la chronique culinaire. Très agréable survol des gorges du Danube au cours du magazine Visitez la Roumanie. Cest avec plaisir que jai écouté ce quart dheure de flûte de Pan dans le programme musical. » Merci pour ces appréciations, M Watelet.





    Voilà, ce voyage est maintenant terminé. Merci davoir été là, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines. Au revoir !

  • Le courrier des auditeurs 01.09.2017

    Le courrier des auditeurs 01.09.2017

    Aujourdhui, je donnerai réponse à une question qui nous vient de Jacques Augustin, de France. Bonjour, Jacques. La voici : La Roumanie accueille-t-elle les migrants ou sy refuse-t-elle ?


    Voici la réponse:



    http://rri.ro/fr_fr/jacques_augustin_france_la_roumanie_accueille_t_elle_les_migrants_ou_sy_refuse_t_elle-2568491



    Jenchaîne maintenant par des réponses à vos lettres et messages. « Encore et toujours des rapports découte ! » sexclame M Paul Jamet, de France, dans cette lettre volumineuse. « Côté qualité de la réception, rien à signaler. Le matin à 5h TUC, tout va bien, très bien même. » Tant mieux, pourvu que cela continue ! Alexandru vous remercie pour la carte postale que vous lui avez adressée.





    Nous avons des salutations du Canada, de la part de M Robert Gauvin. Il nous annonce que « la réception de RRI se fait avec un beau signal. Jécoute toujours sur les ondes courtes vos émissions quand la réception le permet. Jaime beaucoup la diversité de vos émissions et surtout le focus sur la Roumanie. Cest rare dentendre parler de la Roumanie au Canada – ce qui rend vos émissions plus intéressantes. » En effet, nous essayons davoir des rubriques très diversifiées et, conscients du fait que vous énoncez, nous mettons laccent sur la Roumanie. Cest notre mission. Merci bien pour ces appréciations. Vos rapports découte seront confirmés. A bientôt.





    « Nous sommes partis à la découverte de la ville de Gherla, en Transylvanie », nous dit M François Conraux, de France. Il partage avec nous les moments découte dune de nos émissions : « Après une petite pause musicale, le Courrier des auditeurs où lon peut mesurer le succès de RRI, écouté partout dans le monde, jusquen Nouvelle Zélande ! Cela fait plaisir car ce succès est tout à fait mérité ! Félicitations pour vos programmes et pour les conditions découte tout à fait remarquables en ondes courtes. Il faut y voir la compétence technique de RRI, issue dune longue expérience. Toujours concernant le Courrier, jai été sensible au fait que vous ayez fait mention de mon précédent rapport découte lors de lémission, merci à vous ! » Cest nous qui vous remercions de votre intérêt ; à bientôt.





    Merci pour les questions très intéressantes qui accompagnaient la profusion de rapports découte que vous nous avez adressés, M Michel Beine, de Belgique.



    « Je me dépêche pour vous auditionner car de toutes les stations internationales, vous occupez la 1e place ! » nous dit M Marcel Lecerf, de France. Merci, vous nous en voyez ravis. Il poursuit : « Jai apprécié dans ces rapports : Au Café des francophones, le Courrier des auditeurs, où lon entend parler des amis, la Roumanie chez elle, Radio Tour, Visitez la Roumanie, Gens daujourdhui, lUnivers du jazz, Espace culture, RRI Spécial, le mercredi Société, Carnet dadresses ainsi que vos infos. » M Lecerf partage avec nous le fait que « à Sauvigny, village meusien, il y avait un médecin roumain, mon cardiologue est bulgare, celui de mon épouse est libanais ; en Roumanie y a-t-il des médecins dorigine étrangère ? » Oui, et lexemple le plus visible est celui du fondateur du SMUR, le dr. Raed Arafat, un Palestinien qui a fait ses études ici et qui y est resté. Actuellement, il est secrétaire dEtat. Lexode des médecins et des infirmières est un phénomène en Roumanie, ainsi, environ 14.000 sont déjà partis. Dans les hôpitaux et cliniques, on retrouve des médecins de la République de Moldova voisine, par exemple. Cest facile pour eux de venir en Roumanie, car ils parlent la même langue. Et jai aussi vu pas mal de médecins arabes ou grecs. Notamment ceux qui ont étudié la médecine ici. Il y a une directive européenne transposée telle quelle dans la législation roumaine qui fait que le pays ne peut accepter que des ressortissants de lUE, de Suisse ou de lEspace économique européen pour pratiquer la médecine, même pour ceux qui ont fait des études ici. Mais cette réglementation na pas été transposée de la même façon dans dautres pays dEurope. Car en fait ces étrangers pourraient compenser lexode des médecins roumains. Les étrangers peuvent exercer sils ont épousé des citoyens roumains, et peuvent recevoir la nationalité après 5 années de séjour. Ou alors sils sont titulaires dune Carte bleue européenne, membres du Collège des médecins de Roumanie, ils peuvent exercer uniquement si le déficit de médecins dans létablissement respectif est dau moins 30% dans la spécialité, pendant deux ans. Après, ils sont tenus de se présenter au concours pour occuper un poste. Voilà, M Lecerf.





    Je salue notre nouvel auditeur M Dmitry Akhmedov, des Etats Unis, qui a écouté une de nos émissions de musique folklorique et nous a rédigé un rapport découte. Bienvenue parmi nos auditeurs ! Voici ses commentaires : « Génial, le programme ! Cest super dentendre RRI en ondes courtes ! Jespère que votre service en OC va se poursuivre les années à venir. Cest si triste que presque toutes les autres stations européennes aient arrêté la diffusion en OC. » Merci pour vos appréciations. Nous espérons que la nôtre puisse continuer, et que vous nous écoutiez à lavenir aussi dans de bonnes conditions.





    Aujourdhui, nous nous félicitons de faire le tour du monde de vos lettres. Ainsi, nous allons maintenant en Belgique, où M Nicola Antonucci nous a écoutés pour la première fois. Nous lui souhaitons la bienvenue sur RRI et linvitons à continuer à suivre nos émissions et à nous écrire. Merci pour le rapport découte et à bientôt !

  • Le courrier des auditeurs 10.03.2017

    Le courrier des auditeurs 10.03.2017

    Je commence sans plus tarder par un très beau message envoyé par Amady Faye du Sénégal à loccasion de la Journée Internationale de la Femme. Permettez-mois de vous le lire : « Chères dames de RRI, cette année encore, je ne déroge pas à la règle. Je souhaite une excellente fête à Ligia Mihaiescu, Valentina Beleavski, Ioana Stancescu, Ileana Taroi, Mariana Tudose. Je noublie pas nos chères qui ne sont plus à la rédaction française: Alexandra Pop, Ioana Lutic et Magdalena Militaru. Je fais un clin doeil à vos consoeurs de la rédaction roumaine: Corina Cristea, Corina Sabau, Andreea Bojoi, Andreea Demirgian, Ana Maria Cononovici, Daniela Budu, Monica Chiorpec et les autres braves dames de la rédaction. En cette belle journée de fête, je vous offre chères dames, lhymne à la joie « Multumesc Iubita Mama » (Merci ma chère maman) de la grande diva de la musique roumaine Mirabela Dauer. Jajoute la très, très belle version de la ravissante Delia « Multumesc Iubita Mama, Pentru tine Mama Draga. Bien à vous chères dames », conclut Amady Faye du Sénégal.



    Cher ami, ce fut une très belle surprise que de découvrir votre email. Merci pour les belles chansons que nous avons écoutées suivant votre suggestion. Cest très gentil de vous de nous envoyer vos vœux chaque mois de mars. Bisous de la part de toutes les dames de RRI !




    Dans une enveloppe remplie de 23 rapports découte minutieusement écrits, notre ami Paul Jamet nous invite à parler à lantenne des impressionnistes roumains. «Nicolae Grigorescu, venu à Barbizon, est le plus célèbre, mais il nest pas le seul, je pense », écrit M Jamet. Vous avez tout à fait raison, cher ami. Même si les impressionnistes roumains ne sont pas si nombreux que ceux de France, il y en a quelques-uns qui méritent notre attention. Cest pourquoi, aujourdhui jaimerais vous parler du peintre roumain Ioan Andreescu, qui a vécu entre 1850 et 1882.



    Découvrez la réponse ici:


    http://rri.ro/fr_fr/paul_jamet_france_les_impressionnistes_roumains-2561213



    Il y a quelque temps, Osamu Aikawa du Japon nous envoyait un message pour nous rappeller quen août dernier « le typhon a attaqué le Japon et de terribles inondations ont eu lieu à Hokkaido, Tohoku-Iwate, et ainsi de suite. Je souhaite que les victimes des inondations vont surmonter leurs difficultés », affirme notre auditeur. Nous lespérons bien nous aussi.



    « Je noublie pas de vous écouter » nous rappelle aussi Gilles Gautier de France et nous len remercions.



    « Jécoute très régulièrement Radio Romania International, même quand ce nest pas en français. Merci! », écrit Bernard Guiot de France. Cest nous qui vous en remercions.



    « Très heureux de vous faire parvenir ce rapport découte de vos émissions en français toujours aussi intéressantes », affirme à son tour Daniel Thielin, de France.



    Et Philippe Marsan de France ajoute « toujours intéressantes, vos émissions, et jaime beaucoup lUnivers du jazz. Ici, sur la gamme de FM, nous pouvons écouter du jazz sur “TSF Jazz”, et cest bien agréable…. Même lorsque je vais chez le dentiste, je peux écouter du jazz ! » conclut Philippe Marsan de France. Eh bien cher ami puisque vous vous passionnez tellement pour le jazz et que vous ne soyez pas le seul, jaimerais vous dire quil y a un festival très intéressant à Bucarest, « Jazz in Church », cest-à-dire du jazz à léglise. Arrivé à sa 5e édition, ce festival invite les Bucarestois à faire la connaissance des grands musiciens du moment en organisant des concerts à léglise luthérienne de la ville. Une atmosphère tout à fait spéciale y attend le public cette année aussi, du 29 mars au 2 avril. Nous allons sans doute en parler à lantenne, alors, restez à lécoute de RRI pour apprendre davantage sur le Festival Jazz in Church de Bucarest.





    Enfin, voici un message de René Grondin de lIle de la Réunion : « Du 11 au 13 novembre dernier sest déroulé le “Rallye-Dx 2016” à lîle de la Réunion, je me permets de vous adresser un rapport découte pour vos services techniques en espérant recevoir une confirmation par QSL. Votre diffusion sur ondes courtes est très importante pour nous dxers, je vous souhaite beaucoup de succès et longue vie sur les ondes. Jai vraiment eu plaisir à écouter RRI », conclut René Grondin.





    Je remercie également pour leurs rapports découte Michel Beine de Belgique, Maurice Mercier de France, Amady Faye du Sénégal, Dmitryi Kutuzov de Russie, Farid Boumechaal dAlgérie et tous les autres que nous allons citer la semaine prochaine.





    Chers amis, merci à tous de vos mots si chaleureux, ils sont tout aussi importants pour nous que notre présence sur OC pour vous. Cest un véritable plaisir que de lire vos lettres et emails. Cest très encourageant pour nous tous.


  • Le courrier des auditeurs 09.12.2016

    Le courrier des auditeurs 09.12.2016

    Avec les questions de Michel Minouflet et de M Jean-François Meile, les deux de
    France, nous touchons un vaste sujet: « Est-ce
    que la vie en Roumanie s’est améliorée depuis son entrée dans l’Union
    européenne ? Comment la vie des Roumains
    a-t-elle changé après l’adhésion à l’UE? », demandent-ils.

    Voici la réponse:

    Passons maintenant à vos lettres et messages. M Jean-Michel Lacroix, de France, nous a envoyé sa participation au concours en nous disant : « Chaque fois, je participe à un concours surtout lorsqu’il concerne une région que je ne connais pas encore. Je voyage déjà grâce à vos émissions dans cette région. J’écoute votre radio sur Internet et consulte le site tous les soirs pour suivre l’actualité de votre pays : les élections, la lutte anti-corruption, l’économie, ainsi que le travail du gouvernement et du premier ministre Dacian Cioloş, que j’ai eu la chance de rencontrer il y a quelques années. Et je suis aussi intéressé de savoir ce que pensent les Roumains de la situation internationale et européenne, très agitée en ce moment. » Vous faites partie de l’association Echange-Amitié St Just Colţi-Aluniş. J’espère que votre séjour en Roumanie se sera bien passé. Bonne continuation !

    « Merci merci merci pour vos superbes émissions en français », nous dit M Roger Roussel du Canada, qui nous encourage à « continuer notre excellent travail ». C’est nous qui vous remercions de votre fidélité !

    Bien le bonjour à M Philippe Marsan, de France, qui nous a envoyé plusieurs plis avec des rapports d’écoute agrémentés de jolies cartes postales qui nous rappellent de bons souvenirs. Clin d’œil à tous nos amis du Perche, avec lesquels vous avez évoqué « la radio internationale francophone, la francophonie, les ondes courtes, l’écoute, les auditeurs », tout cela, « dans une bonne ambiance dans l’Amitié de la Radio ». Philippe nous assure que nos amis ont pensé à nous, et M Paul Jamet, toujours de France, se joint à lui ; vous avez mon meilleur souvenir. Merci pour tous ces rapports d’écoute si détaillés.

    M Brian Webb a pris l’habitude de nous écouter en français, en Nouvelle Zélande. Inutile de dire que nous sommes ravis de cette prouesse technique, d’autant plus que l’audibilité était assez bonne. Merci de votre rapport d’écoute détaillé, déjà confirmé.

    « Très bonne émission et très bonne réception ; j’aime écouter Radio Roumanie », avouait M Didier Vasseur de France. Tant mieux ! Bonne continuation !

    M Michel Beine, de Belgique – merci pour la profusion de rapports d’écoute et pour les questions ainsi que pour ce message, adressé à Valentina et à nous tous : « Merci pour les 5 cartes QSL reçues. Les photos sont splendides, elles nous offrent un petit coin d’évasion à la découverte de ce beau pays, la Roumanie ! Bravo à l’équipe du Service français pour les splendides émissions que l’on savoure au quotidien ! Je suis un fidèle auditeur de 61 ans depuis 1979 (soit 37 années). » Impressionnant !

    Et j’en arrive à un pli qui nous vient également d’un auditeur très fidèle, M Christian Canoën, de France ; bonjour à vous, et merci pour le grand nombre de rapports de réception judicieusement établis. Vous nous disiez : « Pour le moment, les conditions d’écoute le matin sont satisfaisantes, généralement un SINPO de 4 ou 5/5, du moins dans la région de Lille. » Tant mieux, et espérons que cela dure !

    BYK5KJ, alias Sam Barricklow, nous a écoutés en français aux Etats Unis et nous disait : « RRI a eu un signal fort dans le nord du Texas ce soir ! » et nous a envoyé l’enregistrement de la transmission telle que reçue dans sa région. Meilleurs 73.

    Une lettre agrémentée de jolies cartes postales nous vient de M Félix Guilbaud, de France. Merci aussi pour le bulletin de réception très détaillé. Vous nous disiez : « Malgré mes 80 ans, toujours la passion d’écoute, les ondes courtes. Il y a quelques années, il existait beaucoup de stations, c’était à choisir, mais maintenant, beaucoup ont disparu. Depuis, il ne reste pas grand chose des OC à part quelques stations, dont la vôtre. Chaque jour pendant l’heure du déjeuner, je vous écoute. La réception est moyenne à très bonne. Il y a très longtemps, je vous avais écrit. J’ai retrouvé la lettre dans mes archives, elle date de juin 1996. Beaucoup d’eau est passée depuis sous les ponts. Dans le Courrier des auditeurs, j’entends toujours de fidèles auditeurs que j’entendais il y a bien longtemps déjà. » Oui, nous sommes contents d’avoir des auditeurs qui nous suivent depuis de si longues années.

  • Le courier des auditeurs 25.11.2016

    Le courier des auditeurs 25.11.2016

    Chers amis, les fêtes de fin d’année approchent, l’édition d’hiver de la Foire de tourisme a eu lieu le week-end dernier ; les gens rêvent d’évasion même en hiver. Savez-vous combien les Roumains sont disposés à payer pour passer le Nouvel an à 30° ? Réponse ici :


    http://rri.ro/fr_fr/vacances_dhiver_exotiques-2556238


    Et j’en arrive à vos lettres et messages. Bien le bonjour à M Frédéric Bolle, président du Radio DX Club d’Auvergne – Rencontres de la Francophonie. Nous saluons le nouveau nom de votre association et tous ses adhérents, anciens et nouveaux. Nous nous félicitons de toutes les activités entraînantes dont vous faites état tant dans votre message que dans la publication de votre club. Très intéressant, bonne continuation !



    M Christian Canoën nous a écoutés en France, nous a rédigé une vingtaine de bulletins de réception et nous dit : « comme vous pouvez le constater, les conditions de réception sont excellentes : 5/5. » Quoi demander de plus ? « Un grand merci à Valentina pour les jolies cartes QSL reçues. » Je lui ai transmis le message ; elle vous envoie un sourire.Quels jolis timbres sur l’enveloppe que vous nous avez adressée, M Roger Roussel du Canada ! Et merci de votre encouragement à continuer « notre excellent travail » ! Il nous tient chaud au cœur ! Portez-vous bien vous-même et à bientôt sur les ondes !



    Nous faisons un tour en Belgique pour saluer M Michel Beine, qui nous envoie une multitude de rapports d’écoute et une question intéressante, comme d’habitude. C’est noté.Nous sommes très surpris d’être écoutés en Nouvelle Zélande ! Bonjour à M Brian Webb, qui a suivi notre émission en français, et en plus avec une réception très bonne. Merci de vos rapports d’écoute, déjà confirmés.



    Quelle minutie dans la rédaction de vos bulletins de réception, M Paul Jamet, de France ! Nous en sommes émerveillés à chaque fois. « Je vous renouvelle mes remerciements pour les cadeaux reçus suite à ma participation au concours. C’est très sympa. » Ils sont pleinement mérités. « J’ai également reçu un nouveau lot de QSLs. Je vais transmettre ces infos à l’ami Christian Ghibaudo pour la rubrique QSL info dans Antennes du Perche. Je scanne aussi certaines QSLs pour le Radio DX Club d’Auvergne qui devrait ouvrir sur son site web une rubrique consacrée aux QSLs. Bref, nous assurons votre promotion ! Et d’une manière générale, celle des stations internationales, ce qui n’est pas évident dans le contexte actuel ! » Merci beaucoup d’y avoir pensé, et bonjour à Christian.



    Superbe, la carte QSL que vous avez jointe à votre message, M Philippe Marsan, de France, merci beaucoup ! « Un grand merci pour vos émissions qui sont au top », nous dit M Jean Barbat, de France, que j’ai le plaisir de saluer. Merci beaucoup pour la jolie carte postale, M Bernard Watelet, de France. Accompagnant les rapports d’écoute judicieux, voici quelques-uns des propos de notre fidèle auditeur : « Dans le programme Pro Memoria, j’ai écouté avec intérêt la présentation du règne de Vlad l’Empaleur en Valachie. Dans le magazine Planète verte, très intéressant reportage sur le projet de la protection de la faune et des oiseaux. Dans l’Encyclopédie de RRI, j’ai apprécié l’évocation de l’écrivaine Anna de Noailles. Excellent programme de musique folklorique de Munténie. Dans le magazine Société, j’ai bien aimé le dossier sur les livres en librairie et en bibliothèque ainsi que les points de vue des lecteurs. Je m’y suis reconnu en partie ! Au cours du petit journal, j’ai suivi avec attention la page cinéma et le « roman policier » dans l’affaire des désinfectants dilués. »



    Bien des choses à vous, M Watelet !M Marzio Vizzoni nous a écoutés en Italie ; merci pour votre envoi, avec le rapport d’écoute et ce message : « J’aime bien écoiter votre programme, parce qu’aà chaque fois que je l’écoute, je commence un tour dans votre pays. Votre radio est la gare de départ, et votre programme est le train pour voyager en votre compagnie dans votre pays. Ma radio est une fenêtre pour connaître votre pays. Je peux connaître la culture, les traditions, les loisirs, l’histoire de votre pays. Vous êtes les ambassadeurs de votre pays dans le monde. Je continuerai encore longtemps à écouter votre radio. »



    Tant mieux, et merci pour ce message poétique. Nous sommes très contents que vous appréciiez nos programmes. Pour ce qui est de la carte QSL, vous l’avez certainement déjà reçue. A bientôt sur les ondes ! Retour en France où nous écoute M Jean-François Meile, qui nous assure que « la réception est toujours excellente 5/5 tout comme vos programmes que j’écoute pratiquement tous les jours ». Et il nous adresse une multitude de rapports d’écoute. Nous ne pouvons que nous en réjouir. Merci aussi pour votre question, c’est noté.



    Nous restons en France pour nous entretenir un moment avec M Olovier Robin, qui nous disait, lui, que les conditions d’écoute n’étaient pas très bonnes dans sa région ce jour-là. Espérons qu’elles se sont améliorées avec le temps. « Très intéressant programme, surtout le Café des francophones. Merci pour ce programme ». Merci à vous de nous écouter et de nous écrire.



    M Jean-Michel Lacroix, de France, nous a envoyé sa participation au concours en nous disant : « chaque fois, je participe à un concours surtout lorsqu’il concerne une région que je ne connais pas encore. Je voyage déjà grâce à vos émissions dans cette région. J’écoute votre radio sur Internet Merci à toutes celles et à tous ceux qui nous ont écrit, et amitiés à toutes celles et ceux qui nous écoutent, dont MM René Pigeard, Maurice Mercier, Marcel Lecerf, Didier Vasseur, tous de France.