Tag: Michel Ier

  • La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    La semaine du 25 au 29 octobre 2021

    Nouvelles restrictions antiépidémiques


    Presque tous les jours de cette semaine, le nombre de nouveaux cas de contamination au COVID-19 s’est chiffré en Roumanie à plus de dix mille, et celui des décès des suites du nouveau coronavirus — à plusieurs centaines. Les autorités ont rendu obligatoire le pass sanitaire pour l’accès à la plupart des activités sociales. L’accès aux institutions publiques, aux restaurants, aux théâtres ou aux cinémas se fait uniquement sur présentation de ce document, et pour l’avoir, le titulaire doit être complètement vacciné, avoir récemment guéri de la maladie ou avoir été testé négatif. Le port du masque de protection est redevenu obligatoire, y compris dans les espaces ouverts. Le couvre-feu a également été réintroduit nuitamment, la circulation étant soumise à restrictions entre 22 h et 5 h. Les personnes vaccinées ou guéries de la maladie, les urgences ou les déplacements professionnels y font exception. La peur de la maladie et le ras-le-bol des restrictions semblent avoir vaincu chez de nombreux Roumains la réticence à se faire immuniser, largement partagée d’ailleurs dans de nombreux pays d’Europe centrale et de l’Est. Le bilan quotidien des inoculations a généralement dépassé la centaine de milliers, la plupart avec la première dose. Les autorités estiment que si ce rythme est maintenu, la couverture vaccinale de 70 % chez les de plus de 12 ans peut être dépassée d’ici la fin de l’année, soit près de 12 millions de Roumains vaccinés avec au moins une dose, contre moins de sept millions aujourd’hui.



    Scandale des faux certificats


    La pandémie peut aussi être très lucrative. Un centre de vaccination anti-COVID-19 de Bucarest a fermé temporairement jeudi après que des soupçons se soient fait jour que de faux certificats Covid numériques de l’UE y étaient délivrés. Les policiers ont perquisitionné plusieurs domiciles à Bucarest et recueilli des preuves, et près de 170 personnes seront auditionnées. Un fonctionnaire public a été retenu. Les procureurs affirment que les fonctionnaires affectés à ce centre ont inscrit dans les certificats de vaccination les données d’identification de personnes qui n’avaient pas reçu de vaccin. Les personnes qui avaient pris rendez-vous afin de se faire vacciner dans ce centre seront accueillies dans d’autres établissements et l’activité redémarrera après le changement de l’ensemble de l’équipe impliquée dans la délivrance de faux certificats.



    Une année plus tard, à Piatra Neamţ


    Si l’enquête de Bucarest ne fait que commencer, dans celle sur la tragédie d’il y a un an à l’Hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamţ (nord-est), les premières conclusions se profilent. L’hôpital, en tant que personne morale, et dix personnes physiques sont poursuivies pénalement par les procureurs pour l’incendie du 14 novembre 2020, dans lequel dix patients ont péri. Parmi les personnes mises en examen on retrouve six directeurs par intérim de l’établissement de santé, accusés de ne pas avoir revu les procédures après que l’hôpital soit devenu dédié au COVID. Ils n’auraient pas fixé de mesures de prévention censées assurer la sécurité dans l’Unité de soins intensifs. Les mêmes accusations sont également portées contre l’Hôpital des urgences ainsi que contre les deux infirmières qui soignaient des personnes atteintes de COVID-19 la nuit de l’incendie. Elles avaient laissé sans surveillance, au chevet d’un patient agonisant, une chandelle qui aurait déclenché l’incendie. Deux médecins d’anesthésie et de soins intensifs font également l’objet de poursuites pénales, dont l’un est le chef même de ce service, pour avoir falsifié des documents sur les soins prodigués aux patients. Des incendies dans les unités de réanimation, qui ont fait de nombreuses victimes – un cauchemar récurrent dans le système de santé roumain – se sont également produits cette année à l’Hôpital Matei Balş de Bucarest et à l’Hôpital départemental de Constanţa (sud-est).



    Plan national de relance et de résilience


    Les ministres européens des Finances ont approuvé jeudi au Conseil Affaires économiques et financières de l’Union la recommandation de la Commission européenne sur le Plan national de relance et de résilience de la Roumanie, mais aussi de l’Estonie et de la Finlande. C’était la dernière procédure avant que la Roumanie puisse accéder aux fonds alloués, et les premiers montants pourraient arriver au pays d’ici la fin de l’année. Il s’agit, pour commencer, d’un préfinancement de 3,7 milliards d’euros. L’enveloppe totale allouée à la Roumanie par le PNRR s’élève à plus de 29 milliards d’euros. Le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a indiqué que l’allocation de ces fonds n’était pas affectée par l’absence d’un gouvernement doté des pleins pouvoirs à Bucarest. Jusqu’à présent, 22 des 27 plans de relance des Etats membres ont été approuvés par Bruxelles, et 17 États ont également reçu une partie des fonds.



    Journée de l’Armée et centenaire du dernier souverain


    Lundi, des cérémonies militaires et religieuses ont eu lieu, comme chaque année, pour la Journée de l’Armée roumaine, et de nombreux événements d’évocation ont marqué l’anniversaire d’un siècle depuis la naissance du dernier souverain de Roumanie, le roi Michel Ier. Les deux moments se superposent, car le 25 octobre 1944, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’armée libérait le dernier lopin de terre roumaine occupée par la Hongrie de Horthy. Les historiens disent que l’assaut final aurait pu avoir lieu quelques jours plus tôt, mais les généraux ont décidé de dédier la victoire à l’anniversaire de leur jeune roi courageux. Le 23 août de la même année, il ordonna l’arrestation du dirigeant de facto de l’État, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les États-Unis et la Grande-Bretagne. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et sauvé des centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, alors que le pays était pratiquement sous occupation militaire soviétique et dirigé par un gouvernement communiste fantoche, le roi fut forcé à abdiquer et à s’exiler en Occident. Le souverain n’a pu rentrer au pays qu’après la révolution anticommuniste de 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine, retirée par les communistes, et une partie de ses propriétés. En tant qu’ambassadeur spécial, le roi Michel a promu, auprès des grandes chancelleries occidentales, l’admission de la Roumanie à l’OTAN en 2004 et à l’UE en 2007. Il s’est éteint le 5 décembre 2017.


    (Trad.: Ligia)

  • Le centenaire du roi Michel

    Le centenaire du roi Michel

    « Je suis Roumain et je le sens fortement. Et où je peux, je fais tout ce qui est possible pour le pays. » C’était le crédo du roi Michel (1921 – 2017), le dernier souverain de la Roumanie, qui aurait fêté son 100e anniversaire le 25 octobre. Afin de marquer ce moment, le Musée national d’art de la Roumanie, aménagé dans l’ancien Palais royal, a ouvert lundi au public plusieurs espaces historiques : le Salon royal, l’escalier des Voïvodes et la Salle du trône, ainsi qu’une exposition appelée « Fragments de mémoire – portraits royaux » qui contient des œuvres d’art illustrant le roi Michel Ier durant différentes étapes de sa vie.

    Il fut le premier prince né après la création de la Grande Roumanie en 1918. Fils du prince Carol et de la princesse Hélène et petit-fils des rois Ferdinand Ier et Marie de Roumanie et du Roi Constantin Ier de Grèce. Michel Ier a été roi de la Roumanie durant deux périodes différentes. Son premier règne (20 juillet 1927 – 8 juin 1930) durant la période de Régence, lorsqu’il était mineur, a été marqué par des incertitudes, vu qu’à l’extérieur de la Roumanie, son père, le prince Carol, se préparait à rentrer au pays alors qu’à l’intérieur, un mouvement militait pour l’avènement du même Carol au trône du pays.

    Le deuxième règne a débuté le 6 septembre 1940 dans des conditions dramatiques, dans une Roumanie qui avait subi des pertes territoriales importantes et alors que toute l’Europe était en guerre. Pour la Roumanie, les événements de l’été de cette année étaient dramatiques : en juin l’URSS occupait la Bessarabie, le Nord de la Bucovine et le pays de Herta peuplés par 3,7 millions de citoyens roumains et en août la Hongrie occupait le nord-est de la Transylvanie, région peuplée elle aussi par 2,6 millions d’habitants. Entre temps, l’attitude hostile des leaders politiques roumains et de l’armée ont obligé Carol II à abdiquer le 6 septembre 1940. Il a pourtant investi le général Ion Antonescu « aux pleins pouvoirs pour diriger l’Etat roumain ». Le généralissime avait instauré un régime autoritaire de 1940 à 1944 et laissé au roi Michel des attributions purement formelles. En juin 1941, la Roumanie est entrée en guerre aux côtés de l’Allemagne contre l’Union soviétique. De 1943 à 1944, le roi Michel et ses principaux collaborateurs ont commencé à se séparer du général Ion Antonescu, devenu entre temps maréchal, et aux côtés des leaders des principaux partis politiques démocratiques et de certains cercles militaires, ont entrepris des démarchés en vue de sortir la Roumanie de l’alliance avec l’Axe et de rejoindre les Nations Unies.

    Le 23 août 1944, Ion Antonescu est débarqué et l’armée roumaine commence le combat antifasciste. Sans l’appui des Etats-Unis et du Royaume-Uni le 30 décembre 1947, Michel Ier a été forcé par les communistes à abdiquer. Ce ne fut qu’en 1992 que les autorités post communistes lui ont permis de rentrer en Roumanie, étant reçu par plus d’un million de personnes. L’ex-souverain a récupéré sa nationalité roumaine en 1997. Il s’est éteint le 5 décembre 2017.

    Le 25 octobre est aussi la fête de l’armée roumaine, célébrée à travers le pays par une série de manifestations. L’Armée reste un repère solide et jouit de toute la confiance des Roumains, contribuant à préserver la stabilité tellement nécessaire au développement de la société roumaine, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. « Le professionnalisme et l’abnégation dont les soldats roumains ont fait preuve sur les théâtres d’opérations ont contribué au parcours euro-atlantique du pays et au renforcement du Partenariat stratégique roumano-américain », a déclaré le chef de l’Etat.

  • 25/10/2021 (mise à jour)

    25/10/2021 (mise à jour)

    Covid — Presque 9 200 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 301 décès, dont deux produits antérieurement, ont été rapportés ces 24 dernières heures en Roumanie, a annoncé le Groupe de communication stratégique. 1 855 personnes sont en soins critiques. Dans le contexte d’une situation épidémiologique sans précédent depuis le début de la pandémie, de nouvelles restrictions sont entrées en vigueur ce lundi en Roumanie. Le port du masque redevient obligatoire à l’intérieur et à l’extérieur, et l’accès à la plupart des lieux publics se fait sur présentation du pass sanitaire. Un couvre-feu nocturne à l’intention des personnes non vaccinées complètement est en place à partir de ce lundi et les maternelles, les écoles et les lycées publics ont fermé leurs portes deux semaines durant. La mesure aurait dû concerner aussi les enfants scolarisés dans le système privé, mais comme la décision gouvernementale ne l’a pas précisé, le cabinet doit se réunir de nouveau pour remédier à cette erreur.



    Consultations — Les discussions entre les leaders politiques de Bucarest relatives à l’appui à un gouvernement minoritaire PNL-UDMR n’ont pas abouti, ce lundi non plus. Le premier ministre désigné, Nicolae Ciuca, affirme avoir finalisé le programme de gouvernance, sans toutefois donner de détails et sans rendre public ce document. Il a rencontré les représentants de l’USR, qui ont répété qu’ils ne soutiendraient pas un gouvernement minoritaire, et que la meilleure solution, c’est un exécutif disposant de la majorité parlementaire. Le président de l’USR, Dacian Ciolos, dit que sa formation politique souhaite une solution qui s’inscrive dans la durée, une variante étant la réfection de la coalition avec le PNL et l’UDMR. Le président du PNL et premier ministre par intérim, Florin Cîţu, a réaffirmé que la responsabilité pour dépasser la crise appartient à l’USR et au PSD, qui ont voté, le 5 octobre dernier, pour la destitution de son cabinet par motion de censure. Jusqu’à la fin de la semaine en cours, le premier ministre désigné doit présenter au parlement un programme de gouvernance et un cabinet de ministres.



    Armée — L’Armée reste un repère solide et jouit de toute la confiance des Roumains, contribuant à préserver la stabilité tellement nécessaire au développement de la société roumaine, a affirmé le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors d’une cérémonie organisée lundi à l’occasion de la Journée de l’Armée roumaine. Et M Iohannis de remercier tous ceux qui ont fait leur devoir envers la patrie. « Le professionnalisme et l’abnégation dont les soldats roumains ont fait la preuve sur les théâtres d’opérations ont contribué au parcours euro-atlantique du pays et au renforcement du Partenariat stratégique roumano- américain », a déclaré le chef de l’Etat. Des cérémonies à participation limitée en raison de la pandémie ont été organisées ce lundi en Roumanie, pour célébrer la Journée de l’Armée roumaine. Le Monument aux Héros de la patrie, tombés durant la Seconde Guerre Mondiale, et celui du Soldat inconnu ont été fleuris et des avions des Forces aériennes roumaines ont survolé le ciel. Des événements similaires doivent se dérouler aux monuments à la mémoire des soldats roumains dressés dans d’autres pays tels l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine, la Bulgarie, la République Tchèque, la Russie, la Pologne, la République de Moldova et la Hongrie. Selon le Ministère des Affaires étrangères de Bucarest, plus de 90 000 soldats roumains ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale, tandis que presque 60 000 ont été portés disparus et plus de 330 000 ont été blessés.



    Michel Ier — Ce lundi, la Roumanie a marqué par de nombreux événements le centenaire de la naissance du Roi Michel Ier de Roumanie, le dernier souverain du pays. Il a été le dernier des quatre rois de la dynastie d’origine allemande de Hohenzollern-Sigmaringen, dont l’avènement au trône de Bucarest a eu lieu en 1866 et qui a construit la Roumanie moderne. Né le 25 octobre 1921, Michel a accédé au trône en 1940, suite à l’abdication de son père, l’impopulaire Carol II. Le 23 août 1944, au cours de la Seconde Guerre mondiale, le roi Michel a ordonné l’arrestation du dirigeant de facto du pays, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne hitlérienne et son retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et a sauvé des centaines de milliers de vies. Trois ans plus tard, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste, le roi a été contraint d’abdiquer et de s’exiler en Occident. Il a cautionné les actions du Comité national roumain, présenté comme un gouvernement en exil, bien que les démocraties occidentales ne lui aient jamais reconnu ce statut. Le souverain a pu rentrer au pays uniquement après la révolution anticommuniste de 1989, il a recouvré sa nationalité roumaine, qui lui avait été retirée par les communistes, et une partie de ses propriétés. Le roi Michel a promu, en tant qu’ambassadeur spécial, l’admission de la Roumanie à l’OTAN, en 2004, et à l’UE, en 2007. Il s’est éteint le 5 décembre 2017. La première née de ses cinq filles, la princesse Margareta, succède au roi Michel à la tête de la Maison royale de la Roumanie et de gardienne de la Couronne.



    Agriculture — Le ministre par intérim de l’Agriculture et du Développement rural de Roumanie, Adrian Oros, participe au Sommet de ses homologues de la région des Trois Mers qui se déroule à Cracovie, en Pologne. A l’agenda : l’impact de la PAC sur la transition des zones agricoles de la région des Trois Mers vers une économie verte, les moyens censés assurer la production de protéines fourragères dans la région de l’Adriatique, de la mer Noire et de la mer Baltique et les défis en rapport avec la recherche et l’innovation des systèmes alimentaires.



    Justice — Le Parquet national anticorruption de Roumanie a annoncé lundi qu’en septembre dernier, dans les dossiers traités par ses procureurs, 23 mis en examen avaient été condamnés par 12 décisions de justice définitives, pour des infractions telles que corruption active, trafic d’influence ou fraude aux fonds européens. Les peines infligées par les juges aux 23 personnes mises en examen vont de 11 ans et 9 mois de prison ferme à 11 mois de prison avec sursis. Parmi les personnes dont la condamnation est devenue définitive on compte l’ancien député du PNL Marin Anton — 5 années de prison ferme pour 5 millions d’euros de pots-de-vin, et l’homme d’affaires Nelu Iordache – 11 ans et 9 mois pour des fraudes aux fonds européens. L’ancien député Viorel Hrebenciuc, du PSD, a été condamné à 3 ans de prison ferme, l’ancien maire libéral de la ville de Piatra-Neamţ (nord-est) Gheorghe Ştefan — 4 ans et 6 mois de prison ferme et l’ancienne cheffe du Conseil national de l’audiovisuel Laura Georgescu — 4 ans et 4 mois de prison ferme. Tous les trois ont été condamnés dans un dossier visant l’attribution frauduleuse d’une licence d’émission pour une chaîne de télévision locale.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, ancien leader mondial, a grimpé d’une place par rapport à la semaine dernière, passant de la 19e à la 18e au classement mondial des joueuses professionnelles de tennis rendu public ce lundi. Aucun changement n’est intervenu dans les 10 premières places, l’Australienne Ashleigh Barty continue d’être en tête, suivie par la Bélarusse Arina Sabalenka et la Tchèque Karolina Pliskova. La Britannique Emma Răducanu, fille d’un Roumain, championne de l’US Open, a grimpé d’une place et se retrouve 23e. La Roumanie a quatre joueuses dans les cent premières du monde, les trois autres étant Sorana Cîrstea, 38e, Irina Begu, qui est descendue d’une place et elle est maintenant 57e, et Gabriela Ruse, 85e, après être descendue de deux échelons. Jacqueline Cristian (105e) et Ana Bogdan (106e) ne sont pas loin des cent premières. En double dames, après la finale jouée à Moscou, Raluca Olaru est montée d’une marche et elle est 36e. Les autres Roumaines du top 100 sont Monica Niculescu (39e) et Irina-Camelia Begu (65e). Elles sont loin du Tournoi des championnes individuellement, mais Raluca Olaru et Nadia Kicenok (Ukraine) ont une chance en tant que duo, et occupent présentement la 11e place au classement WTA Race après leur évolution à Moscou.

  • 24.10.2021

    24.10.2021

    Restrictions – De nouvelles restrictions entrent en vigueur ce lundi en Roumanie sur le fond d’un grand nombre d’infections au coronavirus et de décès des suites de la Covid 19. Durant les 30 prochains jours, le certificat vert, qui atteste la vaccination ou bien une infection au SARS CoV 2 par le passé est désormais obligatoire presque partout, à l’exception des magasins alimentaires et des pharmacies. Le port du masque est à nouveau obligatoire tant dans les espaces clos qu’en plein air. Les événements privés, tels les fêtes de mariage et de baptême ainsi que les concerts et les spectacles en plein air sont désormais interdits. A partir de ce lundi, les élèves et les lycéens des établissements d’enseignement publics et privés sont désormais en vacances pour deux semaines. Les centres d’enseignement d’école après école ne pourront pas fonctionner non plus. Seules les crèches restent ouvertes. L’accès aux institutions publiques est permis uniquement aux personnes qui peuvent présenter le certificat vert. La règle ne s’appliquera pourtant pas aux employés des institutions en question. Les compétitions sportives se dérouleront pourtant sans public. La circulation des personnes non-vaccinées à l’extérieur du domicile sera limitée durant la nuit. Aujourd’hui, les autorités ont rapporté 11 725 cas de contamination au virus SARS CoV 2 en 24 heures et 389 décès des suites de la Covid.

    Vaccination – Plus de 45 mille personnes se sont fait vacciner à Bucarest, depuis ce vendredi, dont près de la moitié dans le cadre d’une opération de vaccination – marathon, organisée dans la Capitale ce week-end. Au niveau national, quelque 127 000 doses ont été administrées ces dernières 24 heures dont plus de 91 000 constituent la première dose. La campagne de vaccination connait un retour en force en Roumanie, depuis quelques jours, sur la toile de fond d’une crise sans précédent provoquée par le grand nombre de cas d’infection. La crainte d’une limitation de l’accès des personnes non-vaccinées à toute une série d’activités contribue également à l’intérêt accru des Roumains pour la vaccination. Près de 5,9 millions de Roumains sont actuellement pleinement vaccinées. Une étude sur l’efficacité de la vaccination contre la Covid 19 effectuée parmi les personnes vaccinées en Roumanie illustre le fait que l’immunisation a réduit de plus de 5 fois le risque d’infection, de plus de 10 fois le risque d’hospitalisation, de près de 14 fois le risque d’hospitalisation en réanimation et enfin de plus de 20 fois le risque de décès des suites de la Covid 19.

    Politique – Le président du PNL et premier ministre par intérim, Florin Cîtu a déclaré aujourd’hui que suite à la nomination par les libéraux de Nicolae Ciuca aux fonctions de premier ministre, le moment était venu pour les partis ayant voté pour la motion de censure de faire preuve de responsabilité et de soutenir un gouvernement constitué par le Parti national libéral et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Il a nommé en ce sens le PSD et l’USR, l’ex partenaire de la coalition menée par les libéraux. Le PNL et l’UDMR ont continué à travailler à l’élaboration d’un programme de gouvernance et le premier ministre désigné a eu des consultations affin d’assurer l’appui politique à son gouvernement. Nicolae Ciuca a rencontré samedi des représentants des minorités nationales et le leader social-démocrate Marcel Ciolacu. Le PSD conditionné l’appui temporaire accordé au nouvel exécutif de l’introduction dans le programme de gouvernance de 10 mesures urgentes que proposent les sociaux-démocrates pour sortir de la crise sanitaire et énergétique. Rappelons-le, l’Union sauvez la Roumanie a quitté la coalition constituée l’année dernière aux côtés du PNL et l’UDMR à cause du conflit avec le premier ministre Florin Cîtu. Son cabinet a été destitué par une motion de censure, votée aussi par les élus de l’USR. Le libéral Nicolae Ciuca est la deuxième personne à être désignée premier ministre par le président Klaus Iohannis, après le leader de l’USR Dacian Ciolos, qui n’a pas réussi à obtenir le vote d’investiture du Législatif.

    Michel Ier – Ce lundi, la Roumanie marque le centenaire de la naissance du Roi Michel Ier de Roumanie, le dernier souverain du pays. A cette occasion, les chaines de la Radio publique roumaine diffuseront l’émission « La Roumanie a besoin d’art », réalisé en partenariat avec la Fondation royale Margareta de Roumanie au bénéfice du programme des Jeunes talents. Le musée national d’art de Roumanie ouvre lundi les espaces historiques du Palais Royal. Le public aura l’occasion de visiter le salon royal, l’escalier des Voïvodes et la Salle du trône ainsi que l’exposition « Fragments de mémoire – Portraits royaux » qui contient les œuvres d’art illustrant le Roi Michel Ier durant différentes périodes de sa vie. Le 25 octobre, c’est aussi la fête de l’armée roumaine et le Musée militaire national « Regele Ferdinand I » inaugure une exposition temporaire consacrée au roi Michel Ier, qui est décédé le 5 décembre 2017.

    Handball – Le club champion de Roumanie au handball féminin, CSM Bucarest, rencontre aujourd’hui à domicile le club monténégrin de Buducnost Podgorica dans un match du groupe A de la Ligue des Champions. Durant le round précédent, le CSM a battu les allemandes de Borussia Dortmund. Les sportives bucarestoises occupent la 6e place dans leur groupe, mais pourraient passer en 4e position en cas de victoire. Les trois premières places sont occupées par Rostov sur le Don (Russie), FTC – Rail Cargo de Hongrie et Team Esbjerg (Danemark).

  • Repas à la cour royale de Roumanie

    Repas à la cour royale de Roumanie

    Comme toute dynastie royale, celle de Roumanie, qui a commencé par Carol Ier de Hohenzollern-Sigmaringen – sest distinguée par ses coutumes, ses festins – fastueux ou austères – et par un protocole plutôt strict au début, mais devenu plus nuancé sous les règnes des successeurs du roi Carol Ier : les rois Ferdinand, Carol II, Michel Ier.


    Lauteure du livre « Repas et menus royaux. Elégance, faste et bon goût », Ştefania Dinu, nous introduit dans latmosphère des repas au palais. « Cest le roi Carol Ier qui a institué le protocole de la Cour princière et ensuite royale de Roumanie. Et cest toujours lui qui a fixé la manière dont allaient se dérouler les repas et la fête de Noël à la Cour royale. Lexactitude et la sobriété du roi étaient proverbiales et le programme fixé devait être respecté comme tel, quels queussent été les invités. Dhabitude, quand ils se trouvaient au Palais de Peleş, à Sinaia, le roi et la reine se dirigeaient ensemble vers la salle à manger pour prendre le repas. Et, bien sûr, le protocole était très rigoureux. Les invités étaient prévenus à lavance et ils connaissaient déjà leurs places réservées à table – plus près ou plus loin du roi. Personne ne se levait de table si le roi ne donnait pas le signal et personne ne sasseyait sans son signal, non plus. Personne nentamait une conversation avant que le roi nait adressé lui-même la parole à ses invités. Au moment où le roi achevait le premier plat, les assiettes étaient levées, même celles des invités qui navaient pas achevé la leur. »



    Les menus royaux étaient imprimés sur du papier de luxe, orné de dessins ou de gravures réalisés par ses plasticiens et rehaussé par le chiffre royal. Les mets étaient préparés selon des recettes françaises ; pourtant, les repas comportaient aussi des menus dinspiration allemande, anglaise ou roumaine. Comme on pouvait sy attendre, le repas et les coutumes domestiques de Noël occupait une place importante dans le protocole royal. Ştefania Dinu. « Le premier sapin de Noël a fait son apparition au Palais royal de Bucarest en 1866. Il a été orné par le prince régnant Carol Ier, par son épouse, Elisabeta, et par les princesses invitées au palais. Pendant les trois jours de Noël, la famille se reposait : pas daudiences, pas de réceptions, cétaient tout simplement des jours de détente. Il arrivait que la famille royale aille à la patinoire, car le roi Carol Ier et la reine Elisabeta aimaient patiner. Lunique enfant du couple royal, la princesse Maria, est morte en 1874, à lâge de 4 ans. La reine na plus pu avoir denfant et le neveu de Carol fut désigné comme successeur au trône, devenant plus tard le roi Ferdinand. Après la fondation de la famille princière, par le mariage du prince Ferdinand avec la princesse Marie dEdimbourg, la famille royale constituée de Carol et Elisabeta a pris lhabitude de fêter Noël au Palais de Cotroceni, pour se trouver aux côtés de la jeune famille et de leurs enfants. Cette habitude devint la règle tant que le roi Carol et la reine Elisabeta sont restés sur le trône de Roumanie. Les archives ont conservé une description des préparatifs de Noël. La veille de Noël, à 18 h, Carol et Elisabeta se rendaient au Palais de Cotroceni. Le sapin était apporté de Sinaia. On apportait aussi du gibier et du gui des domaines royaux. Le sapin était orné dans le grand salon du palais, celui réservé aux réceptions. On distribuait les cadeaux, ensuite les dignitaires invités arrivaient au palais et le repas commençait. A 22h30 ou 23h au plus tard, les festivités sachevaient. Carol et Elisabeta se retiraient et cétait à la famille princière de continuer à animer la fête. »



    Un grand bal était organisé dhabitude au Palais Royal le 1er janvier. Y participaient plus de mille personnes soigneusement choisies par le roi Carol Ier en personne. Après la mort de celui-ci, en 1914, le roi Ferdinand et la reine Marie, mariés vers la fin de lannée 1893, allaient rendre le protocole moins strict et ces réceptions moins austères, organisant des repas plus fastueux et plus animés pour fêter Noël et le Nouvel an. Même les coutumes domestiques étaient plus détendues. La structure du petit déjeuner le prouve, dailleurs. Celui-ci commençait à 9h. Ştefania Dinu. « Il y avait deux sortes de petit déjeuner : un premier, avec au menu du thé, du café au lait, du beurre, des petites baguettes, de la marmelade. Le roi Ferdinand prenait aussi de la viande au barbecue ou une escalope accompagnée de frites, selon la tradition allemande. Une partie des enfants – princes et princesses – prenaient, comme leur père, de la viande au barbecue ou une escalope et une grande tasse de chocolat chaud. Le chef de la chancellerie du palais de Cotroceni lavait bien dit : « le ventre extra plat nétait pas à la mode à la Cour royale ». La tradition des fêtes de Noël fut poursuivie à la Cour du roi Ferdinand. Le roi Carol est mort en septembre 1914, donc pour Noël 1914, ce fut le roi Ferdinand qui prit la relève. Aux repas de Noël à la Cour, le menu était fixe, on servait toujours les mêmes plats. Dans ce menu, le pouding aux prunes fit son apparition pour y occuper une place à part, car la reine Marie aimait ce dessert spécifique des repas de Noël en Angleterre. La reine raconte dailleurs dans ses Mémoires que des membres de la Légation britannique étaient invités au repas de Noël au Palais royal pour se régaler de la tarte à la viande et du pouding aux prunes autochtones. »



    Sous les règnes de Carol II et de Michel Ier, les repas et les festins à la Cour royale se sont modernisés et ils sont devenus moins protocolaires et moins fastueux. (Trad. : Dominique)

  • 13.03.2016 (mise à jour)

    13.03.2016 (mise à jour)

    Conférence — Le président de la Chambre des députés du Parlement de Bucarest, Valeriu Zgonea, a participé, dimanche, à Berlin, à une conférence parlementaire internationale consacrée à la lutte contre l’antisémitisme. Y ont été présents des officiels allemands et de l’Union européenne. M. Zgonea a présidé la session intitulée « Réponses officielles et gouvernementales à l’antisémitisme ». Parmi les thèmes de la conférence, le discours antisémite disséminé sur Internet ou encore pratiques de lutte contre l’antisémitisme dans les communautés musulmanes. La semaine dernière, la Roumanie a repris la présidence de l’Alliance internationale pour la Mémoire de l’Holocauste.



    Royauté — La Princesse Margarita, gardienne de la Couronne de Roumanie, et le prince Radu sont de retour au pays où ils reprendront, lundi, leurs activités courantes, a informé la Maison royale. Les deux se sont rendus en Suisse, pour être aux côtés du roi Michel Ier, gravement malade, et de la reine Anne. L’ancien souverain de Roumanie est atteint de deux formes de cancer et il est dans une clinique de Lausanne, dans un état de grande faiblesse physique. Le roi Michel a confié à sa fille aînée, la Princesse Margarita, la mission de le représenter dans les actions publiques. Le 23 août 1944, pendant la Deuxième guerre mondiale, le roi a ordonné l’arrestation du dirigeant de facto de la Roumanie, le maréchal Ion Antonescu, le retrait de la Roumanie de l’alliance avec l’Allemagne et le retour aux côtés de ses alliés traditionnels, les Etats Unis et la Grande Bretagne. Selon les historiens, cette décision a écourté la guerre d’au moins six mois et a sauvé des centaines de milliers de vies. Trois années plus tard, lorsque le pays se trouvait pratiquement sous occupation militaire soviétique et était dirigé par un gouvernement communiste, le roi a été contraint à abdiquer et à s’exiler en Occident. Il n’a pu revenir au pays qu’après 1989.



    XXX — Un nouvel équipage roumain s’est joint aux missions de patrouille en Méditerranée, dans la lutte contre la migration illégale. Le ministère de l’Intérieur de Bucarest informe qu’un hélicoptère de type Eurocopter appartenant à l’Inspection générale de l’aviation, et un équipage de quatre pilotes, prendront part à l’opération conjointe « Poseidon Rapid Intervention », mise en place par l’Agence européenne FRONTEX, aux côtés d’autres équipages aériens, maritimes et terrestres, de 26 pays. Les Roumains seront présents sur l’île grecque de Samos, pour une période de deux semaines. La Roumanie a une contribution importante aux actions de sécurisation des frontières de l’UE organisées par FRONTEX ; elle prend part aux missions contre la migration illégale dans les eaux territoriales italiennes et hellènes et à la frontière entre la Serbie et l’ex-République yougoslave de Macédoine.



    Film — Le film hongrois « Le fils de Saul », dans lequel joue aussi l’acteur roumano-hongrois Levente Molnár et récemment récompensé de l’Oscar du meilleur film étranger, est en salle en Roumanie aussi. Le film raconte l’histoire de Saul, un prisonnier juif de Hongrie, forcé par les nazis à nettoyer les chambres à gaz d’Auschwitz, en 1944. Dans le film, Saul fait tout pour soustraire le corps dun adolescent, qu’il soupçonne être son fils, afin de lui offrir une sépulture décente. L’acteur Levente Molnár, de la troupe du Théâtre magyar d’Etat de Cluj-Napoca, y joue le rôle du meilleur ami de Saul.



    Météo — En Roumanie, les températures marqueront une baisse, surtout dans le nord, le centre et l’est du pays. Le ciel sera variable dans les régions intra-carpatiques, tandis que des nuages seront présents sur le reste du pays. Les précipitations seront faibles, mixtes par endroits dans l’est tandis que des pluies isolées seront signalées dans le sud. Par endroits, il neigera en montagne. Le vent soufflera dans l’est et le sud-est, mais aussi sur le relief, et les rafales dépasseront les 55-65 km/h. Les températures minimales iront de –7 à 5°, et les maximales, de 3 à 13°.



  • La semaine du 29 février au 5 mars 2016

    La semaine du 29 février au 5 mars 2016

    L’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, s’est retiré de la vie publique

    L’ancien roi de Roumanie Michel Ier, s’est retiré de la vie publique pour des raisons de santé et sera représenté par le Princesse Margarita – gardienne de la Couronne. Le roi Michel a récemment été opéré et il suit un traitement complexe, car il souffre de deux formes de cancer – précise le Bureau de presse de l’ancien souverain. La nouvelle sur l’état de santé du roi Michel a été reçue avec inquiétude, tant par le président Klaus Iohannis que par le premier ministre Dacian Cioloş. Dans ses messages sur Facebook, le chef de l’Etat souhaite que la Famille royale demeure le même repère d’espoir et de solidarité, alors que le chef du cabinet de Bucarest estime qu’au cours des décennies, l’ancien roi a fait don d’amour, d’espérance et de soutien au peuple.

    Présentation du bilan 2015 au ministère de la Défense

    Le ministère de la Défense a présenté son bilan d’activités 2015 – une année où le changement de l’environnement sécuritaire dans la région de la mer Noire a continué, ainsi que l’instabilité au voisinage sud de l’OTAN. Parmi les principales directions du ministère, l’on compte le rétablissement de la capacité opérationnelle de l’armée et l’engagement actif dans les structures euro atlantiques. L’armée roumaine a participé à plus de 400 exercices, dont une centaine à caractère multinational. Pour 2016, le principal enjeu est lié à la Stratégie nationale de défense, aux partenariats stratégiques de la Roumanie et aux engagements dans le cadre de l’OTAN et d’autres organismes. Pour 2016, l’Armée s’est vu allouer un budget de 50% plus important qu’en 2015.

    La commissaire européenne à la Justice a apprécié les réformes de la Roumanie dans ce domaine

    La commissaire européenne à la Justice, Věra Jourová, a fait, cette semaine, une visite à Bucarest, où elle a déclaré que la Roumanie et les Roumains avaient fait des efforts soutenus dans la lutte contre la corruption et pour protéger l’indépendance de la justice, et que les progrès enregistrés étaient encourageants. L’agenda européen et les projets que la Roumanie soutient ont également été discutés par la commissaire européenne avec le premier ministre Dacian Cioloş et la ministre de la Justice, Raluca Prună. Věra Jourová a précisé que la décision d’assurer un suivi des réformes de Roumanie et de conserver – ou non – le Mécanisme de Coopération et de vérification ou celle le remplacer par un autre instrument serait prise en 2017.

    Visite à Bucarest de la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu

    Cette même semaine, la commissaire européenne aux Politiques régionales, Corina Creţu, a lancé, en première à Bucarest, le projet « Régions moins développées ». Il se déroulera deux années durant, dans les zones nord-ouest et nord-est du pays et visera une meilleure utilisation des fonds européens. Corina Creţu a déclaré que Bruxelles essaiera de collaborer avec les autorités nationales mais aussi directement avec les pouvoirs locaux afin d’identifier les problèmes structurels qui empêchent ou ralentissent l’absorption des fonds européens. D’autre part, Mme Cretu a attiré l’attention du gouvernement de Bucarest qu’il n’avait pas encore envoyé à Bruxelles la documentation nécessaire au financement de la construction de trois hôpitaux régionaux à Cluj, Iaşi et Craiova, même si les projets avaient été lancés voici une année déjà.

    Délégation du FMI en Roumanie

    Une mission du FMI se trouve à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. La mission rencontre des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Après l’examen de la situation au niveau national, des recommandations générales sont formulées, relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne mène aucun accord avec le FMI.

    Les premiers réfugiés sont arrivés en Roumanie

    15 réfugiés sont arrivés, jeudi, en Roumanie, en provenance de Grèce. Ils seront accueillis au Centre pour demandeurs d’asile de Galaţi (est) et suivront ensuite les procédures pour l’asile ; les 15 personnes bénéficieront, dans ce Centre, d’assistance médicale, matérielle et psychologique. C’est la première opération de relogement des réfugiés en Roumanie, selon les quotas fixés par l’Union européenne. La Roumanie devrait recevoir plus de 6000 réfugiés.

    Le chef de la diplomatie de Bucarest a fait une visite en Iran

    La sécurité aux frontières de l’Union européenne dépend de solutions négociées et conformes au droit international – a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Lazăr Comănescu. Se trouvant en début de semaine en visite à Téhéran, le chef de la diplomatie roumaine a convenu avec les officiels iraniens de rechercher des solutions pour les crises de Syrie, du Yémen et de Libye par l’intermédiaire de consultations au niveau des deux ministères des Affaires étrangères. Bucarest et Téhéran ont convenu, d’autre part, de former des groupes de travail sectoriels pour préparer la Commission mixte économique, qui doit se réunir à Bucarest cette année. Les domaines de coopération sont les transports, l’énergie, la pétrochimie, le pétrole et le gaz. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 03.03.2016 (mise à jour)

    03.03.2016 (mise à jour)

    Roi – De nombreuses personnalités politiques et culturelles roumaines ont exprimé leur inquiétude, après lannonce dune détérioration de létat de santé du dernier souverain de Roumanie Michel Ier (1940 – 1947). Récemment opéré dun cancer, le Roi a annoncé son retrait de la vie publique et décidé que sa fille aînée, la Princesse Margarita, la gardienne de la couronne, le représentera et mettra en œuvre ses actions publiques.


    Armée — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré jeudi à Bucarest que l’Armée est un des piliers de l’Etat, une institution fondamentale, que les citoyens considèrent avec respect et fierté. J’investis l’Armée roumaine de toute ma confiance, a ajouté le chef de l’Etat, lors de la présentation du bilan du ministère de la Défense 2015. Egalement présent à l’événement, le premier ministre technocrate Dacian Ciolos a estimé que la Roumanie continuerait à être un fournisseur de sécurité à la frontière est de l’OTAN et de l’UE, dans un contexte géopolitique compliqué. Il a souligné qu’à cet effet, l’augmentation du budget de la Défense à au moins 2% du PIB en 2017 était déterminante, et le maintien de ce niveau au moins pour la prochaine dizaine d’années aussi.



    Sommet — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, représentera pour la deuxième fois la Roumanie au sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’UE, a annoncé l’administration présidentielle dans un communiqué. Dacian Cioloş participera également à une réunion conjointe — UE/Turquie, pays qui joue un rôle essentiel dans la maîtrise de l’afflux de réfugiés vers l’Europe. Le président roumain Klaus Iohannis avait délégué le premier ministre technocrate Dacian Cioloş à participer à la réunion du Conseil européen, tenue à la fin de l’année dernière.



    Projets — La commissaire européenne à la Politique régionale, Corina Creţu, a exprimé, jeudi, l’inquiétude de l’exécutif communautaire face au rythme lent de la Roumanie à ouvrir la session de projets pour l’exercice financier 2014-2020. L’officiel européen a averti les autorités que la Roumanie court le risque de perdre 3 à 4 milliards d’euros, sur le court terme, si rien n’est fait. A son tour, le vice premier ministre Vasile Dâncu a estimé que, ces dernières années, la Roumanie aurait pu avoir un taux d’absorption bien meilleur. Il a encore ajouté qu’en raison du système d’attribution des marchés publics, de la coopération inter-institutionnelle et du manque d’expérience, la Roumanie a enregistré un taux faible quant à attirer les fonds européens.



    FMI – Une mission du FMI a commencé jeudi une visite à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. Jusquau 15 mars, la mission dirigée par le nouveau chef du FMI chargé de la Roumanie, Reza Baquir, doit rencontrer des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie, conformément à l’article IV des statuts du Fonds, est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Son but est d’examiner la situation financière et économique au niveau national et de formuler des recommandations générales relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord avec le FMI.



    Infection — Les autorités du comté d’Arges, dans le sud de la Roumanie, ont qualifié d’irresponsables les déclarations du ministre roumain de l’Agriculture Achim Irimescu relatives à l’infection à la bactérie E.Coli d’un lot de fromage produit par un fabricant local, en l’absence de vérifications rigoureuses. Le fromage provenant de cette société serait à l’origine de l’apparition du syndrome hémolytique urémique chez plusieurs dizaines de bébés dont trois sont décédés. Pour l’instant, les autorités ne savent pas comment la bactérie est arrivée dans le fromage produit par cette fabrique qui a été temporairement fermée. Les fermiers souhaitent également attaquer en justice le ministre Irimescu qui a déclaré que le lait utilisé en tant que matière première serait à l’origine de la contamination du fromage. Ils contestent l’opinion du ministre et affirment que ses déclarations avaient semé la panique sur le marché, ce qui a eu pour résultat la réduction des ventes de moitié. D’autre part, l’Autorité nationale sanitaire vétérinaire et pour la sûreté des aliments a annoncé, jeudi, que les premiers résultats des analyses du lait provenant des fermes des comtés d’Argeş et Dolj (sud) étaient négatifs. Selon l’institution, le lait peut être transformé sans aucun problème.



    Partenariat — La Roumanie est un partenaire économique stratégique pour la Hongrie voisine, dans la mesure où les échanges commerciaux bilatéraux se sont montés, l’année dernière, à 7,3 milliards d’euros. La déclaration a été faite jeudi, à Budapest, par le secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, Szabó László, lors d’un forum économique. Selon lui, les domaines de collaboration les plus importants sont l’industrie énergétique, les transports et le tourisme. A son tour, le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, Alexandru Micula, a affirmé qu’en 2015, les échanges commerciaux bilatéraux avaient atteint un niveau record. Les compagnies roumaines ont investi près de 200 millions d’euros en Hongrie, où 7000 PMEs roumaines fonctionnent, a précisé M Micula.



    Alpinisme — L’alpiniste roumain Alex Găvan est parti dans une nouvelle expédition dans l’Himalaya, pour escalader sans réserves supplémentaires d’oxygène le sommet Annapurna (8091 mètres). L’expédition a commencé le 26 février et elle doit durer une soixantaine de jours, l’ascension finale étant prévue pour le 15 avril. L’Annapurna est, de l’avis des spécialistes, le mont le plus dangereux, et le dixième sommet le plus haut au monde. Avant les années ’90, le taux de mortalité parmi les alpinistes qui s’y aventuraient était de 66%. L’alpiniste Alex Gavan a conquis six sommets de plus de 8 mille mètres, sans réserves supplémentaires d’oxygène. C’est la première expédition à très haute altitude organisée par Alex Gavan après le tremblement de terre d’avril 2015, qui l’a surpris dans le camp de base sur l’Everest.



    Internet — Le sénateur américain Bernie Sanders, participant à la course pour la nomination d’un candidat démocrate aux présidentielles américaines, a critiqué mercredi la vitesse réduite des connexions Internet aux Etats-Unis, déclarant qu’elle serait inférieure même à celle de Roumanie. Conformément à un classement international réalisé avec des données recueillies en décembre 2014, la Roumanie occupe la 4e place dans le top des pays possédant la vitesse d’Internet la plus élevée au monde, avec un débit de téléchargement de 60,2 mégabits par seconde. Ce qui plus est, Bucarest est la ville roumaine avec la connexion la plus rapide, la capitale roumaine arrivant 14e sur les 158 centres urbains pris en compte.



  • 03.03.2016

    03.03.2016

    Roi – De nombreuses personnalités politiques et culturelles roumaines ont exprimé leur inquiétude, après l’annonce d’une détérioration de l’état de santé du dernier souverain de Roumanie Michel I (1940 – 1947). Récemment opéré d’un cancer, le Roi a annoncé son retrait de la vie publique et décidé que sa fille aînée, la Princesse Margarita, la dépositaire de la couronne, le représentera et mettra en œuvre ses actions publiques.

    Sommet – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos représentera pour la deuxième fois la Roumanie au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, a annoncé l’administration présidentielle dans un communique. Dacian Ciolos participera également à une réunion conjointe – UE/Turquie, pays qui joue un rôle essentiel dans la maîtrise de l’afflux de réfugiés vers l’Europe. Le président roumain Klaus Iohannis avait délégué le premier ministre technocrate Dacian Ciolos à participer à la réunion du Conseil européen, tenue à la fin de l’année dernière.

    Infection – Les autorités du comté d’Arges, dans le sud de la Roumanie, ont qualifié d’irresponsables les déclarations du ministre roumain de l’agriculture Achim Irimescu relatives à l’infection à la bactérie E Coli d’un lot de fromage produit par un fabricant local, en l’absence de vérifications rigoureuses. Le fromage provenant de cette société serait à l’origine de l’apparition du syndrome hémolytique et urémique chez plusieurs dizaines de bébés dont trois sont décédés. Pour l’instant, les autorités ne savent pas comment la bactérie est arrivée dans le fromage produit par cette fabrique qui a été temporairement fermée. Les fermiers souhaitent également attaquer en justice le ministre Irimescu qui a déclaré que le lait utilisé en tant que matière première serait à l’origine de la contamination du fromage. Ils contestent l’opinion du ministre et affirment que ses déclarations avaient semé la panique sur le marché, ce qui a eu pour résultat la réduction de moitié des ventes.

    Internet – Le sénateur américain Bernie Sanders, participant à la course pour la nomination d’un candidat démocrate aux présidentielles américaines a critiqué mercredi la vitesse réduite des connexions Internet aux Etats-Unis, déclarant qu’elle serait inférieure même à celle de Roumanie. Conformément à un classement international réalisé avec des données recueillies en décembre 2014, la Roumanie occupe la 4e place dans le top des pays possédant la vitesse d’Internet la plus élevée au monde, avec un débit de téléchargement de 60,2 mégabits par seconde. Ce qui plus est, Bucarest est la ville roumaine avec la connexion la plus rapide, la capitale roumaine arrivant 14e sur les 158 centres urbains pris en compte.

    Crédit – La Roumanie empruntera 48 millions d’euros de la part de la Banque internationale de reconstruction et de développement pour financer un projet relatif au contrôle intégré de la pollution par les nutriments, selon un communiqué du gouvernement. La mesure est une sorte de suivi du besoin de s’aligner sur les demandes de la directive de l’UE concernant les nitrites, de protection de la qualité de l’eau par la prévention de la pollution des eaux souterraines. L’argent sera investi tant au niveau des communautés locales pour réduire ce genre de pollution que dans des mesures de consolidation de la capacité institutionnelle du pays. Au niveau des communautés locales, le programme vise à optimiser la gestion des déchets animaux et ménagers, la création de forêts de protection contre le déversement de nutriments, l’assainissement et le traitement des eaux usées, lit-on dans le documents du gouvernement de Bucarest. Le projet sera mis en oeuvre par le ministère de l’Environnement, des eaux et des forêts pour une période 6 ans. La dernière tranche du crédit sera accordée à la fin mars 2022.

    FMI – Une mission du FMI entame aujourd’hui une visite à Bucarest pour réaliser une évaluation annuelle de l’économie roumaine. Jusqu’au 15 mars, la mission dirigée par le nouveau chef du FMI chargé de la Roumanie, Reza Baquir, doit rencontrer des représentants des autorités centrales, des partis politiques, des syndicats, du milieu des affaires, du milieu académique et du système bancaire. L’évaluation de l’économie, conformément à l’article IV du statut du Fond, est un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Son but est d’examiner la situation financière et économique au niveau national et de formuler des recommandations générales relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive de l’économie. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord avec le FMI.

    Régions – Le projet « Régions moins développées » à la gestion des fonds européens est lancé aujourd’hui en présence de la Commissaire européenne aux politiques régionales Corina Cretu. Par le biais de cette initiative, la Commission européenne fournit des analyses et du conseil aux autorités, afin d’identifier les blocages et de maximiser l’impact des investissements communautaires. Aujourd’hui également, la Commissaire européenne participera à une conférence d’évaluation de l’impact de l’actuel programme opérationnel. Selon Eurostat, le Bureau de statistique de la Commission européenne, plusieurs régions roumaines comptent parmi les plus pauvres d’Union européenne. Même si elle est touchée par la pauvreté, la Roumanie risque de perdre des fonds européens parce qu’elle n’a pas réussi à respecter les conditions établies avec la Commission européenne. Selon les chiffres du Ministère des fonds européens, la Roumanie occupe la dernière place parmi les 28 en matière d’absorption des fonds européens.

    Alpinisme – L’alpiniste roumain Alex Găvan est parti dans une nouvelle expédition dans l’Himalaya, pour escalader sans réserves supplémentaires d’oxygène le sommet Annapurna (8091 mètres). L’expédition a commencé le 26 février et elle doit durer une soixantaine de jours, l’ascension finale étant prévue pour le 15 avril. Annapurna est, de l’avis des spécialistes le mont le plus dangereux, et le dixième sommet le plus haut au monde. Avant les années ’90, le taux de mortalité parmi les alpinistes qui s’y aventuraient était de 66%. L’alpiniste Alex Gavan a conquis six sommets de plus de 8 mille mètres, sans réserves supplémentaires d’oxygène. C’est la première expédition à très haute altitude organisée par Alex Gavan après le tremblement de terre d’avril 2015, qui l’a surpris dans le camp de base sur l’Everest.

    Meteo – Les températures sont plutôt élevées pour cette période de l’année sur presque tout le territoire national, à l’exception de la côte, où elles sont proches des moyennes pluriannuelles. Il pleut sur la moitié sud et le ciel est variable sur le reste du pays. Les températures vont de 9 à 17 degrés. 10 degrés à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 03.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 03.03.2016

    Beaucoup de sujets intéressants dans la presse roumaine ce jeudi. Le débat sur la source de l’infection des bébés du département d’Arges se poursuit : le fromage n’en est pas la cause. Une autre nouvelle fait le tour de la presse : le roi Michel Ier, souffrant, se retire de la vie publique. Par ailleurs selon la Commission nationale des prévisions, en 2016 : « les salaires vont augmenter, mais les prix ne baisseront plus ». En même temps, les prix des appartements ont atteint leur plus haut niveau depuis 4 ans. Selon une récente enquête plus de 20% des jeunes roumains âgés de 18 à 24 ans souhaitent devenir entrepreneurs. Enfin un un Eurobaromètre constate que seuls 59% des Roumains estiment qu’il est important de connaîtreune langue étrangère.


  • 24.12.2015 (mise à jour)

    24.12.2015 (mise à jour)

    Gouvernement – 2016 ne sera pas en Roumanie une année daustérité, accompagnée de licenciements, et le déficit approchera les prévisions, a déclaré le premier ministre roumain Dacian Ciolos dans une interview télévisée. Le chef du cabinet de Bucarest a pourtant évoqué le besoin de réformer certaines institutions gouvernementales, dans les secteurs de ladministration, des transports, de la santé et de léducation. Ces réformes sont nécessaires afin de ne pas déstabiliser à long terme le pays et léconomie, en raison des mesures (sociales et dallègement fiscal) adoptées par le précédent gouvernement, a précisé Dacian Ciolos. Pour ce qui est de la relation de la Roumanie avec lUE, le premier ministre roumain a précisé quil souhaitait que Bucarest soit plus proactif au niveau gouvernemental. Dacian Ciolos doit visiter trois Etats membres de lUE au début de lannée prochaine. La première visite est prévue pour le 7 janvier à Berlin, à linvitation de la chancelière allemande Angela Merkel, avant de se rendre ensuite en France et aux Pays-Bas.



    Corruption — Les procureurs de la Direction nationale anti-corruption ont placé sous contrôle judiciaire par caution l’ancien chef de la Compagnie nationale d’autoroutes et de routes nationales de Roumanie, Narcis Neaga, dans une affaire ayant trait à l’autoroute Sibiu-Orastie, dans l’ouest du pays, fait savoir l’agence Mediafax. Il est accusé d’abus de fonctions qui auraient favorisé le constructeur de l’autoroute, lorsque les superviseurs du chantier avaient constaté des déficiences d’exécution et l’utilisation de matériaux non conformes. Rappelons-le, cette autoroute inaugurée en novembre 2014 a été fermée au trafic en septembre 2015. Un secteur de 200 mètres sera complètement démoli et refait en raison des infiltrations d’eau qui avaient produit d’amples fissures dans le bitume.



    Message — L’ancien souverain de Roumanie Michel Ier a adressé un message de Noël aux Roumains du monde. Ses pensées vont tant vers la génération jeune, il affirme sa confiance en l’avenir, mais aussi vers les personnes âgées — certains seuls, d’autres malades — qui nous donnent une leçon de courage et de dignité. Le roi Michel a transmis ses encouragements à ceux qui travaillent dans les hôpitaux et sauvent des vies, et a eu des appréciations pour les enseignants de toutes les écoles. L’ancien souverain assure ceux qui ont les cœurs en deuil et ceux qui sont inquiets par l’étant de santé des êtres chers de toute son affection et sa compassion. Il s’est également adressé aux militaires qui font leur devoir avec honneur, parfois au prix de leur vie, évoquant leur professionnalisme et leur application.



    Discothèque — L’actionnaire majoritaire de la discothèque bucarestoise dans laquelle la tragédie du 30 octobre a eu lieu restera placé en détention provisoire. La décision est définitive et a été prise jeudi par le Tribunal de grande instance de Bucarest. Lundi, les deux autres actionnaires du club ont été libérés de la détention provisoire et assignés à résidence. Les trois sont accusés d’homicide par imprudence et de blessures par imprudence. 63 personnes sont mortes suite à l’incendie dévastateur, et 150 autres ont été blessées. Des dizaines de patients continuent d’être internés dans des hôpitaux bucarestois et étrangers.



  • 08.11.2015 (mise à jour)

    08.11.2015 (mise à jour)

    Incendie — Le bilan de lincendie survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest s’alourdit à 45 morts. Une trentaine de blessés admis dans les hôpitaux de Bucarest sont toujours dans un état grave ou critique, en raison des brûlures internes et externes. Ces derniers jours, des dizaines de blessés ont été transférés dans des cliniques de l’étranger, certains d’entre eux ayant été transportés à bord d’un avion de l’OTAN, sollicité par les autorités de Bucarest. Rappelons qu’à l’origine de cette tragédie, qui a eu lieu pendant un concert de hard rock, s’est trouvé un show pyrotechnique. Les responsables de la société ayant fourni le matériel pyrotechnique sont placés en détention provisoire, étant accusés entre autres de tentative de destruction de preuves. Les patrons du club, accusés de négligence grave sont également retenus, ainsi que le maire du 4e arrondissement de Bucarest et deux de ses employés. Selon les procureurs, le maire aurait délivré l’autorisation de fonctionnement alors que la discothèque en question ne remplissait pas les exigences requises. Le drame du club bucarestois a suscité l’émotion et la révolte de la société civile. Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent depuis quelques jours dans la capitale et dans d’autres villes du pays. Les manifestants dénoncent la corruption de l’administration centrale et locale et demandent le changement radical des institutions de l’Etat. Les Roumains manifestent aussi dans plusieurs villes d’Europe. Le cabinet de gauche de Victor Ponta a démissionné sur la toile de fond de ce mouvement de protestation. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui a eu cette semaine des consultations avec les partis parlementaires et avec les représentants de la société civile, en vue de désigner la personne qui sera chargée de former un nouvel Exécutif, s’est rendu dimanche soir au milieu des manifestants de Bucarest.



    Message — “Le bon fonctionnement des institutions de l’Etat est la condition de la liberté et de la stabilité. Ces institutions ne peuvent pas fonctionner en l’absence du respect de la loi, de la compétence et de l’éthique”, affirme le roi Michel Ier, ancien souverain de Roumanie, dans un message adressé ce dimanche à l’occasion de la fête des Saints archanges Michel et Gabriel. L’ancien souverain a également rappelé le fait que les jeunes roumains, qui depuis quelques jours manifestent à Bucarest et dans d’autres villes du pays, exigent une réforme profonde des institutions et de la classe politique, ainsi que l’éradication de la corruption. Selon lui, la législation la plus avancée et l’attitude civique ne suffisent pas pour obtenir et garantir une vie institutionnelle solide. “Je suis certain que la jeune génération saura trouver, dans sa Roumanie, le juste milieu entre l’attitude civique et les institutions de l’Etat. Sur les 150 ans de royauté, j’en ai vécu près de 100. Voilà qui m’autorise à dire à nos jeunes: Le temps de votre Roumanie a commencé!”, a encore affirmé le roi Michel Ier dans son message.



    Défense – Le destroyer américain HMS Duncan se trouvera jusqu’au 11 novembre dans le port maritime de Constanta (sud-est de la Roumanie). Les militaires roumains et britanniques devraient travailler sur une formation conjointe, pour convenir des procédures à mettre en œuvre à loccasion des exercices communs prévus se dérouler prochainement dans les eaux territoriales de la Roumanie, ainsi que dans les eaux internationales de la mer Noire. HMS Duncan est équipé de radars et d’un système antiaérien de dernière génération. Les missions courantes des navires de ce type visent la lutte contre la piraterie et le trafic de drogues, mais aussi laide humanitaire à apporter aux populations affectées par des catastrophes naturelles.



    Chisinau — A Chişinău, plusieurs centaines d’adeptes de l’union de la République de Moldova avec la Roumanie ont participé dimanche à une marche organisée sur l’initiative du Bloc de l’unité nationale et du Conseil de l’Union. Le drame du club bucarestois « Colectiv » montre nettement que la Roumanie a besoin d’un changement radical de la classe politique. D’autre part, la situation désastreuse d’un point de vue social et économique de la République de Moldova prouve que l’Etat moldave tout entier doit être réorganisé. A Bucarest comme à Chişinău, nous avons la chance de franchir un pas crucial qui nous permette, à nous tous, de vivre dans une Roumanie meilleure, celui d’un gouvernement commun des deux Etats roumains”, a déclaré Constantin Codreanu, représentant du Bloc de l’Unité nationale, formé de 22 entités non-gouvernementales.



  • 08.11.2015

    08.11.2015

    Incendie — Un dernier bilan de lincendie meurtrier survenu le 30 octobre dans une discothèque de Bucarest, fait état de 44 morts. Trois personnes ont succombé dimanche à leurs blessures, 9 autres samedi. Le pronostic vital dune cinquantaine dautres blessés reste engagé. Une vingtaine de blessés ont été transférés dans des cliniques de l’étranger. Rappelons qu’à l’origine de cette tragédie, qui a eu lieu pendant un concert de hard rock, s’est trouvé un show pyrotechnique. Les responsables de la société ayant fourni le matériel pyrotechnique sont placés en détention provisoire, étant accusés entre autres de tentative de destruction de preuves. Les patrons du club, accusés de négligence grave, sont également retenus, ainsi que le maire du 4e arrondissement de Bucarest et deux de ses employés. Selon les procureurs, le maire aurait délivré l’autorisation de fonctionnement, alors que la discothèque en question ne remplissait pas les exigences requises. Le drame du club bucarestois a suscité l’émotion et la révolte de la société civile. Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent depuis quelques jours dans la capitale et dans d’autres villes du pays. Les manifestants dénoncent la corruption de l’administration centrale et locale et demandent le changement radical des institutions de l’Etat. Le cabinet de gauche de Victor Ponta a démissionné, sur la toile de fond de ces manifestations populaires.



    Message — “Le bon fonctionnement des institutions de l’Etat est la condition de la liberté et de la stabilité. Ces institutions ne peuvent pas fonctionner en l’absence du respect de la loi, de la compétence et de l’éthique”, affirme le roi Michel Ier, ancien souverain de Roumanie, dans un message adressé ce dimanche à l’occasion de la fête des Saints archanges Michel et Gabriel. L’ancien souverain a également rappelé le fait que les jeunes roumains, qui depuis quelques jours manifestent à Bucarest et dans d’autres villes du pays, exigent une réforme profonde des institutions et de la classe politique, ainsi que l’éradication de la corruption. Selon lui, la législation la plus avancée et l’attitude civique ne suffisent pas pour obtenir et garantir une vie institutionnelle solide. “Je suis certain que la jeune génération saura trouver, dans sa Roumanie, le juste milieu entre l’attitude civique et les institutions de l’Etat. Sur les 150 ans de royauté, j’en ai vécu une centaine. Voilà qui m’autorise à dire à nos jeunes: Le temps de votre Roumanie a commencé!”, a encore affirmé le roi Michel Ier dans son message.



    Rapatriement – 140 touristes roumains rapatriés des stations égyptiennes de Charm el-Cheikh et Hurghada sont arrivés à Bucarest, a fait savoir le ministère romain des Affaires étrangères. Le rapatriement a été organisé par le ministère des Transports et la diplomatie de Bucarest et les touristes ont bénéficié d’aide et de protection consulaire, est-il précisé dans un communiqué. Suite aux informations selon lesquelles une bombe aurait été à l’origine du crash, il y a 8 jours, dans la Péninsule du Sinaï, d’un avion russe avec 224 personnes à bord, plusieurs pays ont décidé de rapatrier leurs ressortissants et de mettre en place des restrictions de voyage dans la zone. Puisque 78.000 touristes russes et près de 20.000 britanniques se trouvaient en Egypte, Moscou et Londres ont organisé des ponts aériens pour les évacuer le plus tôt possible. Les équipes russo-égyptiennes qui mènent l’enquête ont détecté une explosion à bord, mais affirment qu’il serait prématuré de se prononcer sur les causes de l’accident. Un groupe de djihadistes égyptiens a revendiqué la responsabilité dans le crash de l’avion russe.



    Statistique — La Roumanie s’est située en 2014 en tête du classement européen en ce qui concerne le poids de la population occupée dans lagriculture, indique l’Institut national de la statistique. Avec un taux de 25,4%, la Roumanie devance de beaucoup les pays qui la suivent dans ce classement, à savoir la Grèce (13,%) et la Pologne (11,2%). Pour ce qui est de la population occupée dans l’industrie, ce sont la République Tchèque et la Slovaquie qui se situent sur les premières places, avec 38,3% et respectivement 35,5%. Dans le secteur tertiaire, le Luxembourg et les Pays-Bas ont enregistré les taux les plus élevés, respectivement 87,6% et 81,5%. Selon la même source, en 2014, le poids de la population de Roumanie occupée dans l’industrie était de 30,1%, tandis que dans le secteur des services on enregistrait 44,5%.



    Sport — Le CSM Bucarest, champion de Roumanie de handball féminin, rencontre ce soir en déplacement Buducnost Podgorica, du Monténégro, dans un match comptant pour le groupe D de la Ligue des Champions. La semaine dernière, les Roumaines ont perdu à domicile, sur le score de 28 à 22. CSM Bucarest est 2e de son groupe. Dans le groupe A de la même compétition, le vice – champion de Roumanie, HCM Baia Mare (nord-ouest), a essuyé sa troisième défaite consécutive, en déplacement (score 26-27), devant les handballeuses russes de Rostov.



  • 25.10.2015

    25.10.2015

    SommetLe président roumain, Klaus Iohannis, participe, aujourdhui, à Bruxelles, à un sommet extraordinaire des chefs dEtats ou de gouvernements convoqué par la Commission européenne sur la migration dans la région des Balkans de lOuest. Des leaders de 10 Etats communautaires centre et est-européens ont été invités, ainsi que la Serbie, lAlbanie et la Macédoine. Les discussions portent sur comment reloger 160.000 réfugiés, une question tranchée voici quelques mois, mais toujours non solutionnée, et aussi la contribution financière des Etats communautaires à la crise des migrants. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Bruxelles, qui cite des sources européennes, le projet daccord du sommet prévoit, entre autres, que les pays participants ne laissent plus, à lavenir, les migrants passer dans un pays voisin, sans un accord préalable.



    Fête de larmée – Des cérémonies militaires et religieuses, des moments artistiques, des expositions de technique militaire et des compétitions sportives ont lieu ce dimanche en Roumanie à loccasion de la Fête de larmée. Certaines des institutions de profil ont choisi dorganiser des journées portes ouvertes. Une délégation formée de représentants des ministères de la Défense et des Affaires étrangères de Bucarest participe, dans la localité russe de Rossochka, à linauguration du premier cimetière des militaires roumains tombés au champ dhonneur à Stalingrad, sur le territoire de lancienne URSS, durant la Seconde guerre mondiale. Dans la bataille de Stalingrad, larmée roumaine a connu les plus lourdes pertes de toute son histoire : 155.000 morts, blessés et disparus. Le nombre total des morts na pas été établi à ce jour.




    Anniversaire – Lancien souverain de Roumanie, Michel Ier, célèbre aujourdhui son 94e anniversaire. A loccasion, la 8e édition dun concert de bienfaisance sera organisée en soirée par la Fondation Princesse Margarita. Rappelons que Michel Ier est le dernier roi de Roumanie et le seul chef dEtat en vie de la période de la Seconde guerre mondiale. Il a régné à deux reprises, de 1927 à 1930 et de 1940 à 1947. Forcé par les communistes à abdiquer le 30 décembre 1947, lancien souverain a vécu en exil. Après les événements de 1989, il est revenu en Roumanie.



    Heure dhiver – La nuit dernière, la Roumanie est passée à lheure dhiver. 4 h est devenu 3h. La Roumanie applique le changement dheure depuis 1931.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep a bien débuté, ce dimanche, au Tournoi des championnes de Singapour. Elle a dépassé Flavia Pennetta en deux sets (6-0, 6-3), dans le Groupe rouge de la compétition. La Roumaine, principale favorite, sest imposée après une heure et dix minutes devant lItalienne, tête de série n° 7. Elle a pris sa revanche après la défaite devant Pennetta (33 ans, n° 8 mondiale) le mois dernier, dans les demi-finales de lUS Open. Simona Halep jouera dans le groupe où se retrouvent la Russe Maria Sharapova et la Polonaise Agnieszka Radwanska. Lautre groupe voit évoluer Garbine Muguruza (Espagne), Petra Kvitova (République tchèque), Angelique Kerber (Allemagne) et Lucie Safarova (République tchèque). Les eux premières classées de chaque groupe joueront dans les demi-finales.



    Météo – En Roumanie, le temps est beau avec des températures normales pour la saison. Ainsi, les maximales du jour vont de 12 à 19°. 14° et du soleil en ce moment à Bucarest.




  • 30.12.2014 (mise à jour)

    30.12.2014 (mise à jour)

    Réunion — Le président roumain, Klaus Iohannis a reçu à Bucarest le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, pour parler de sujets de politique internationale ainsi que du déroulement du vote de la diaspora lors du scrutin présidentiel de ce novembre. M Iohannis avait également rencontré les ministres de l’Intérieur et de la Défense, Gabriel Oprea et Mircea Dusa, respectivement au sujet des domaines qui tiennent de la responsabilité directe du chef de l’Etat. Rappelons-le, Klaus Iohannis s’était entretenu avec le premier ministre Victor Ponta sur le budget de l’Etat et sur une allocation supplémentaire de 0,3% du PIB au ministère de la Défense.



    Budget — Le président roumain Klaus Iohannis a promulgué lundi soir, les lois du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale pour l’année 2015. Cette démarche intervient alors que la Cour constitutionnelle avait décidé que la Loi du budget était conforme à la Constitution. La Cour a rejeté ainsi une saisine déposée par l’opposition de centre-droit. La construction budgétaire pour l’année prochaine repose sur un déficit estimé à 1,8% du PIB, une inflation estimée à 2,2% et une estimation de croissance économique de 2,5%.



    Message — Le président Klaus Iohannis a transmis un message pour les 67 années écoulées depuis l’abdication du roi Michel Ier de Roumanie, dans lequel il affirme que ce dernier « demeure un modèle de dignité et de générosité ». Le chef de l’Etat roumain rappelle que, le 30 décembre 1947, le roi Michel « était forcé par les communistes et leurs alliés à abdiquer, sous la menace des armes ». Si aujourd’hui, Sa Majesté est considérée avec autant de respect et d’admiration par son peuple, c’est ce que la société roumaine a gagné ces 25 dernières années. Je vous exhorte à adresser, chacun, une pensée au Roi, qui demeure, pour nous tous, un modèle de dignité et de générosité », écrit Klaus Iohannis dans son message diffusé mardi par l’Administration présidentielle.



    Education — Lors de la dernière réunion gouvernementale de cette année, le cabinet roumain a introduit dans la Loi de l’éducation, le concept « d’enseignement dual » ou en alternance, qui prévoit non seulement une formation théorique, mais aussi pratique des élèves. Une autre modification vise le régime des titres scientifiques. Désormais, renoncer à un titre scientifique implique l’annulation non seulement du diplôme, mais aussi de la période d’études. Cette modification intervient moins de deux semaines après l’annonce faite par le premier ministre roumain Victor Ponta de vouloir renoncer à son titre de docteur en droit, vu que sa thèse de doctorat avait fait l’objet d’un scandale de plagiat.



    Salaire — En Roumanie, le salaire minimum passera, au 1er janvier 2015, de 900 lei (200 euros) actuellement à 975 lei (220 euros). La seconde majoration se produira à partir du 1er juillet, lorsqu’il passera de 975 à 1050 lei (235 euros). Près de 1 million et demie de salariés bénéficieront de ces hausses. Les autorités de Bucarest ont annoncé qu’en 2015 les retraites seraient aussi revalorisées de 5%, ce qui portera la retraite minimale à 400 lei (90 euros). Rappelons que le SMIC roumain est le deuxième le plus bas de la région, après celui de Bulgarie, soit environ la moitié de ce qu’il est dans d’autres Etats émergents de l’UE, tels que la Croatie, la Pologne ou la Slovaquie.



    Météo — Le temps en Roumanie sera particulièrement froid, avec un froid intense dans le centre, le sud et l’est du pays. Le ciel sera variable, nuageux sur le sud et l’est. Les températures maximales iront de –12 à 4°. Plus d’un millier de personnes ont été secourues de différentes situations extrêmes, provoquées par les chutes abondantes de neige et le blizzard qui ont affecté la moitié des départements du sud et de l’est de la Roumanie. Le trafic aérien a lieu dans des conditions caractéristiques à la saison. Le mauvais temps a Le mauvais temps a créé des problèmes, dailleurs, dans plusieurs pays européens.