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  • Des étoiles Michelin pour l’art et l’ethnographie roumaine

    Des étoiles Michelin pour l’art et l’ethnographie roumaine

    Le groupe Michelin a rendu possible la parution, cette année, d’un guide consacré à la Roumanie. Sous le titre « La Roumanie, 500 paysages, destinations et expériences », l’ouvrage invite les lecteurs à connaître les merveilles culturelles, architecturelles, ethnographiques ou encore gastronomiques de notre pays. Sorti pour marquer les 20 ans d’existence du Groupe Michelin en Roumanie, le guide s’est penché sur plusieurs institutions culturelles faisant la fierté de notre pays. Parmi celles-ci, le Musée ASTRA de Sibiu, primé pour la deuxième fois de suite, de trois étoiles Michelin. En fait, le Musée ASTRA et celui du Paysan roumain de Bucarest sont les seuls musées roumains ayant décroché le maximum de points accordés par Michelin. La liste des institutions roumaines étoilées se complète par le Musée ethnographique de la Transylvanie et par le Musée d’Art, les deux de Cluj, deux étoiles Michelin chacun.

    Tudor Sălăgean, à la tête du Musée Ethnographique de la Transylvanie, de Cluj, déclare :
    « Cette reconnaissance nous rend honneur, surtout qu’il s’agit, en fait, de trois étoiles, non pas de deux. Aux deux étoiles attribuées à notre exposition permanente « Le Musée au cœur de la ville » s’ajoute une troisième reçue par le Parc Ethnographique Romulus Vuia, la section en plein air de notre institution. Notre joie est d’autant plus grande qu’elle succède à une série d’investissements déroulés récemment dont une partie s’est concrétisée et l’autre ne tardera pas de le faire. Et je pense, par exemple, à un projet de rénovation de l’enveloppe extérieure du Palais Reduta, siège central de notre musée ou encore au projet d’élargissement du Parc Ethnographique. Voilà pourquoi on espère que pour ses prochaines éditions, le guide Michelin améliorera ses notes et que les étoiles partagées actuellement entre les deux sections de notre musée se transformeront en trois étoiles véritables accordées ne serait-ce qu’à l’une de nos sections, sinon à toutes les deux, comme c’est le cas d’autres musées de Roumanie ».

    Aux dires de Tudor Sălăgean, directeur du Musée Ethnographique de la Transylvanie, de Cluj, l’institution qu’il dirige mérite pleinement la reconnaissance Michelin.
    « Je pense que le point fort de notre musée est représenté par l’exposition permanente, structurée en fonction des principes classiques de l’ethnographie auxquels l’institution est restée fidèle depuis sa création, il y a 99 ans. Cela veut dire que notre exposition permanente n’a jamais cédé la place aux tendances artistiques actuelles, en préférant préserver une structure capable aussi bien d’instruire le visiteur que de l’émerveiller. Sur l’ensemble de nos collections, la plus impressionnante reste, probablement, celle de costumes populaires qui s’est vu consacrer toute une salle particulièrement appréciée par le public. Après, des collections d’objets culturels sont périodiquement présentés aux visiteurs à l’occasion de nos expositions temporaires. A tout cela s’ajoute également notre agenda de manifestations culturelles. Je voudrais ajouter aussi que le Musée Ethnographique de Cluj est le premier musée de Roumanie à avoir mis en place une exposition permanente tactile, destinée principalement aux personnes mal voyantes, mais pas que. Je pense d’ailleurs que cette initiative a contribué d’une certaine manière à la classification que Michelin nous a accordée. On ne saurait parler de notre musée sans mentionner aussi notre Parc Ethnographique National, Romulus Vuia, qui réunit une cinquantaine de monuments d’architecture paysanne dont certains, tels l’Eglise de Horea, sont d’une grande valeur. Construite dans un premier temps dans la localité de Ciser, au Pays de Salaj, cette église se trouve chez nous depuis 1968 ».

    L’historien Lucian Nastasă-Kovacs, membre de l’Académie roumaine et à la tête du Musée d’Art de Cluj, se dit très fier de la reconnaissance par Michelin de l’institution qu’il dirige :
    « Je voudrais préciser dès le départ que cela fait plus de trois ans que notre musée figure dans le guide Michelin. C’est un guide périodiquement mis à jour, pour y faire place à d’autres institutions aussi. C’est un statut difficile à obtenir et facile à perdre. Voilà pourquoi, tout statut reconfirmé mérite d’être salué. Par ailleurs, toutes nos activités des six, sept, voire huit dernières années ont contribué au prestigieux classement Michelin. Il y a toute une série de critères que Michelin a pris en considération en ce qui nous concerne. D’abord l’édifice qui abrite le musée, le Palais Banffy, un monument d’architecture baroque pure de l’Europe centrale, un palais qui parle de soi et dont l’histoire est très riche. Après, il convient de préciser que le Musée d’Art de Cluj n’est pas très vieux, il a juste 70 ans d’existence, mais cela ne l’empêche pas d’avoir un patrimoine exceptionnel, mondialement reconnu ».

    Avec un patrimoine riche de plus de 15.000 objets, le Musée d’Art de Cluj est un véritable exemple de dynamisme culturel. Lucian Nastasă-Kovacs ajoute:
    « Nous continuons à organiser toute sorte d’événements, en dépit de la pandémie. Le musée est une sorte d’organisme vivant, alors on y organise nombre d’expositions temporaires, lancements de livres, conférences, concerts de chambre. D’ailleurs, quel endroit de Cluj s’apprêterait à mieux accueillir des récitals de musique classique ou baroque sinon un palais comme le nôtre ? L’acoustique est extraordinaire et c’est une fierté pour les musiciens de jouer là où Liszt ou Firedemann Bach l’ont déjà fait par le passé. La pandémie a quand même porté atteinte à nos projets, mais j’espère que l’année prochaine, les choses se remettent complètement en marche ».

    En attendant, on salue le succès remporté par quelques-unes des institutions culturelles les plus importantes de Roumanie et on reste confiant quant à leur avenir. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Evoluţia industriei auto româneşti

    Evoluţia industriei auto româneşti

    Industria auto din România se află de ani buni pe un trend
    ascendent, după preluarea companiei Automobile Dacia de la Mioveni de
    grupul francez Renault şi investiţia
    americanilor de la Ford în uzina de
    la Craiova. Dacă în 2014 cifra de afaceri a acestui sector a fost de
    circa 18 miliarde de euro, în 2015 a depăşit 20 de miliarde, pentru ca în 2016
    să atingă 22 de miliarde de euro.În prezent 13 la sută
    din Produsul Intern Brut al României este asigurat de acest domeniu, care generează aproape un sfert
    din exportul ţării.În jurul celor două
    platforme industriale din ţară, dar şi în câteva mari oraşe din România s-au dezvoltat şi companiile din industria
    conexă, care furnizează echipamente şi altor constructori auto din întreaga
    lume. Motoarele, cutiile de viteze şi alte subansamble fabricate la Mioveni
    sunt expediate la mai multe uzine ale grupului Renault-Nissan echipând
    automobile produse de aceştia.

    La fel se întâmplă şi cu propulsoarele ecoboost
    de la Craiova, care ajung până în Brazilia şi China. Gabriel Sicoe,
    preşedintele Adunarii Generale a Asociaţiei Constructorilor de Automobile din
    România, confirmă trendul bun pe care se află această industrie.
    Exportul se ridică la 13 miliarde de euro,
    ceea ce înseamnă un sfert din exportul naţional. Piaţa vehiculelor noi din
    România, piaţa locală a reînceput creşterea. Avem trei ani de creştere, cu o
    medie de 19%. Rămâne în continuare, totuşi, aproape de trei ori mai mică decât
    cea dinainte de criză.

    Marea problemă pentru piaţa autohtonă rămâne însă
    importul de automobile uzate, pentru care statul român nu are niciun beneficiu,
    nici financiar şi nici din punct de vedere ecologic. În schimb, pentru o maşină
    nouă produsă în România, statul încasează la buget 3.500 de euro. Din nou, Gabriel
    Sicoe: Anul trecut se înmatriculau în
    România trei maşini de ocazie din import la o maşină nouă, înmatriculată. După
    eliminarea timbrului de mediu din luna februarie, raportul s-a dublat. Impactul
    este dezastruos pentru vânzările de maşini noi în România. Urmează ca în partea
    a doua a anului să propunem ceva pe linia fiscalizării maşinilor de ocazie din
    import, care vin pe persoană fizică şi statul român nu beneficiază de nimic şi
    pe linia reglementărilor tehnice.

    În ciuda acestor probleme, marile
    companii continuă să investească în România. Michelin a anunţat investiţii de peste 33 de milioane de euro la
    fabrica de anvelope din Zalău, iar japonezii de la Calsonic vor începe anul viitor
    construcţia unei noi fabrici de componente auto, undeva lângă Ploieşti, cu o producţie destinată atât pieţei interne, cât şi
    exportului.

  • Un survol de l’industrie automobile roumaine

    Un survol de l’industrie automobile roumaine

    Les investisseurs français et notamment le groupe Renault occupent une place à part dans ce secteur de l’industrie automobile domaine qui à son tour constitue un contribuable majeur au PIB national. Michelin et Total sont deux autres géants de l’industrie automobile mondiale présents avec des sites de production en Roumanie. Donc, du point de vue des investissements étrangers directs, la France occupe sans aucun doute la première place, avec un écart considérable face à la deuxième place.