Tag: migration illégale

  • Schengen : l’Autriche ne s’oppose plus à l’admission de la Roumanie et de la Bulgarie

    Schengen : l’Autriche ne s’oppose plus à l’admission de la Roumanie et de la Bulgarie

    Une adhésion  bloquée par l’Autriche

     

    Le ministre autrichien de l’intérieur, Gerhard Karner, a fait savoir que son pays ne s’opposerait plus à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen par leurs frontières terrestres. Une décision en ce sens sera prise cette semaine lors d’une réunion des ministres de l’Intérieur et de la Justice de l’UE, à Bruxelles, où elle doit être adoptée à l’unanimité par les États-membres. Pour rappel, il y a deux ans,  l’Autriche s’était opposée à l’élargissement de l’espace Schengen, malgré une recommandation de la Commission européenne (CE) en faveur des deux pays, estimant que la frontière extérieure de l’UE en Roumanie et en Bulgarie n’était pas bien protégée contre l’immigration clandestine.

     

    La migration illégale a diminué

     

    Cette fois-ci, Gerhard Karner a expliqué que les exigences de l’Autriche en matière de lutte contre l’immigration clandestine avaient entraîné une baisse du nombre de migrants interceptés près de la frontière avec la Hongrie, la voie d’accès la plus courante pour les réfugiés dans son pays. « Cette réduction massive des franchissements illégaux de la frontière n’aurait pas eu lieu si nous n’avions pas résisté jusqu’à présent », a-t-il déclaré. « Nous avons eu 70 000 interceptions l’année dernière jusqu’au mois d’octobre et seulement 4 000 au cours de la même période cette année », a encore précisé M. Karner. Pourtant il n’est pas du tout certain que les migrants illégaux se rendaient en Autriche via la Roumanie.

     

    Mars 2024 – admission partielle à Schengen 

     

    En décembre 2023, le Conseil de l’UE a décidé d’admettre la Bulgarie et la Roumanie, les deux membres de l’UE depuis 2007, dans l’espace de libre circulation. Toutefois, les deux pays ont partiellement adhéré à l’accord de Schengen en mars 2024, les contrôles des passeports dans l’espace Schengen étant supprimés pour les personnes traversant la frontière par voie aérienne ou maritime. Les ministres de l’Intérieur de l’Autriche, de la Roumanie et de la Bulgarie, ainsi que la présidence hongroise du Conseil de l’UE, se sont récemment mis d’accord sur un nouveau paquet de mesures de sécurité aux frontières. Selon le document signé à Budapest, même après l’adhésion par voie terrestre, il y aura une période transitoire de six mois de contrôles aux frontières de la Roumanie avec la Hongrie et la Bulgarie, une condition imposée par l’Autriche. Ces contrôles seront pourtant supprimés à la frontière entre la Grèce et la Bulgarie.

     

    Le parcours de la Roumanie vers l’espace Schengen

     

    A noter que la Roumanie a fait l’objet de plusieurs rapports d’évaluation en vue de son adhésion à Schengen avant 2011, date de la première échéance de l’admission. Au fil des ans, des pays comme la France, l’Allemagne, la Belgique, la Suède, la Finlande, les Pays-Bas et l’Autriche se sont opposés à l’adhésion de la Roumanie, citant des problèmes liés à la corruption, au crime organisé, aux réformes judiciaires et à la migration.

     

    En mai 2022, la CE a renouvelé sa recommandation que la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie soient admises dans Schengen. Cette dernière, membre de l’UE depuis 2013, a rejoint à la fois l’espace de libre circulation et la zone euro le 1er janvier 2023, tandis que la Roumanie et la Bulgarie ont dû attendre plus longtemps.

     

    En octobre 2024, le Parlement européen a adopté une nouvelle résolution – la quatrième de ce type depuis 2011 – appelant à l’admission immédiate de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’espace de libre circulation européenne.

     

    Notons pour terminer que Schengen est le plus grand espace de libre circulation au monde. Il couvre actuellement plus de 4 millions de kilomètres carrés, compte près de 420 millions d’habitants et comprend 27 pays. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Dernière ligne droite vers l’espace Schengen

    Dernière ligne droite vers l’espace Schengen

    Enfin dans Schengen, mais pas tout à fait

     

    17 ans après l’adhésion du pays à l’UE, dans les 17 aéroports internationaux et les quatre ports que compte la Roumanie, les voyageurs à destination ou en provenance des autres Etats de l’espace Schengen ne sont plus soumis au contrôle des documents de voyage. Il s’agit d’un pas important, qui comprend aussi des nombreux bénéfices économiques.

     

    En effet, « le passage à cette nouvelle étape contribue à stimuler les échanges commerciaux entre la Roumanie et les autres Etats membres et favorise l’industrie du tourisme au sein de l’Union et dans les relations avec les pays tiers », a souligné à l’occasion la patronne de la diplomatie de Bucarest, Luminita Odobescu.

     

    Des efforts considérables déposés par Bucarest

     

    Invité sur Radio Roumanie, le ministre de l’Intérieur Cătălin Predoiu détaille les efforts considérables consentis par Bucarest depuis plus d’une décennie pour y parvenir :

    « La Roumanie est en effet préparée à adhérer à l’espace Schengen depuis 2010. Depuis lors, elle avait pris des mesures pour réorganiser ses contrôles aux frontières, pour lutter contre l’immigration clandestine, pour renforcer la coopération policière internationale, pour appliquer pleinement la législation européenne, en adhérant au système d’échange d’informations Schengen, ainsi qu’au système EURODAC, destiné au contrôle du transit des migrants. Des centaines de millions d’euros ont été investis dans ces outils, dans des systèmes parfaitement exploitables et fonctionnels. En outre, huit visites d’évaluation ont été effectuées au cours de ces années pour vérifier le respect des critères Schengen et toutes ces visites ont confirmé le fait que nous remplissons les critères techniques d’adhésion. Eh bien, grâce aux efforts déployés ces dernières années par le ministère roumain de l’Intérieur pour établir une relation de confiance, non seulement avec le ministère autrichien de l’Intérieur, mais également avec les autres ministères de l’Intérieur des États membres de l’Union européenne, avec la Commission européenne, avec le commissaire européen aux Affaires intérieures, avec les autres partenaires de la Roumanie nous y sommes arrivés. (…) Sachez aussi que nous exportons déjà notre expertise en matière de lutte contre l’immigration clandestine, tout comme dans le domaine de l’adaptation de la législation en matière d’asile. »

     

    Ce n’est que le premier pas

     

    À partir de ce moment, le processus d’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, en ce y compris avec ses frontières terrestres, semble irréversible, bien que la date exacte de la matérialisation de ces desiderata dépend également de facteurs qui ne relèvent pas de la seule intervention diplomatique de Bucarest, mais plutôt des conjonctures politiques extérieures, a déclaré le ministre de l’Intérieur Cătălin Predoiu.

     

    « L’adhésion de la Roumanie avec ses frontières maritimes et aériennes à l’espace Schengen ne représente que le premier pas du processus. En fonction du résultat des élections prévues en automne en Autriche, seul pays encore opposé à l’adhésion de la Roumanie avec ses frontières terrestres à l’espace Schengen, je pense que nous pourrions franchir la dernière étape d’une adhésion complète à cet espace », estime pour sa part le politologue Cristian Pârvulescu.

     

    Comment expliquer le véto de l’Autriche ?

     

    Cristian Pârvulescu : « J’ai eu l’occasion de m’entretenir avec nombre de responsables autrichiens, toutes couleurs politiques confondues. Ils se sentent gênés lorsque l’on aborde la question du véto de leur pays en la matière. La position du gouvernement autrichien représente une injustice faite tant à la Roumanie qu’à l’Autriche. Et si je comprends très bien le contexte politique interne de l’Autriche, je ne puis que constater qu’en fait ils n’ont même pas réussi à atteindre leurs objectifs, car au final, cette situation n’a fait qu’augmenter le poids électoral de l’extrême droite, du Parti de la liberté, et non du Parti populaire du chancelier Nehammer. En conséquence, il est possible que vers la fin de cette année les négociations s’accélèrent, mais cela dépendra également de la présidence hongroise et de la composition de la nouvelle Commission européenne. Il y a donc beaucoup d’impondérables qui, cependant, dans des contextes que l’on peut espérer favorables, pourraient conduire à une résolution favorable de ce problème qui traîne depuis 13 années. »

     

    10 milliards d’euros par an pour la Roumanie

     

    En termes financiers, l’adhésion de la Roumanie avec ses frontières terrestres à l’espace Schengen apportera un bénéfice de 10 milliards d’euros par an.

     

    Cristian Pârvulescu : « Évidemment, l’on nous scrute de près pour voir la manière dont nous nous débrouillons après avoir intégré l’espace Schengen avec nos frontières maritimes et aériennes. Forcément, toute erreur de gestion de ces frontières risque de se voir spéculer par les Autrichiens qui pourraient être tentés de retarder encore les choses, pour justifier leur position antérieure. Bien entendu, nous savons pertinemment que leurs arguments concernant la migration illégale ne tiennent pas debout. Les institutions de l’Union européenne, Frontex en premier lieu, ont d’ores et déjà démonté les supputations autrichiennes. A l’envers de la Roumanie, la Croatie, dont l’entrée dans l’espace Schengen a été autorisée en 2023, se trouve bien davantage exposée que la Bulgarie et la Roumanie face à la route migratoire des Balkans. »

     

    La migration asiatique ne cesse de croître en Roumanie

     

    Il n’en reste pas moins que la Roumanie doit faire de plus en plus face à l’immigration légale en provenance du continent asiatique, en augmentation exponentielle ces dernières années, estime le politologue Cristian Pârvulescu.

     

    En effet, si la Roumanie avait accueilli 100 000 travailleurs extracommunautaires dans les années 2022 et 2023, elle devrait en accueillir un quart de million cette année pour faire face à la pénurie de main d’œuvre interne.

     

    Cristian Pârvulescu : « Ces gens se trouvent légalement en Roumanie, mais l’on doit faire attention, car ils peuvent monter à tout moment dans un avion à destination d’un autre Etat membre de l’espace Schengen. S’ils échappaient aux contrôles diligentés dans les aéroports roumains, nous pourrions avoir un gros souci. Ces travailleurs asiatiques viennent en Roumanie pour trouver un meilleur travail, mais certains caressent sans doute l’espoir de pouvoir aller plus loin, vers l’Europe de l’Ouest, ce que, dans le contexte de la suppression des contrôles aux frontières aériennes, devient parfaitement réalisable. »

     

     Malgré tout, les autorités roumaines assurent que même après l’adhésion des frontières aériennes de la Roumanie à l’espace Schengen, les contrôles n’ont pas disparu du jour au lendemain. (Trad Ionut Jugureanu)

  • 27.08.2017

    27.08.2017

    Manifestations — De nouvelles manifestations antigouvernementales sont prévues aujourd’hui à Bucarest à l’appel de la société civile. Selon les organisateurs, les récentes propositions de modification des lois régissant le système judiciaire de Roumanie, présentées par le ministre de la justice, Tudorel Toader, sont une nouvelle tentative de fragiliser la lutte anticorruption. Vivement critiqué par l’opposition politique et par les médias, ce projet élimine, par exemple, la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme, place l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la justice, ou encore introduit une ancienneté dans la profession supérieure à celle en vigueur pour le parcours de carrière des magistrats. En début d’année, la tentative du gouvernement de modifier, par décret d’urgence, les codes pénal et civil, a fait descendre dans la rue, au pays et à l’étranger, des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.



    Migration illégale — Les policiers roumains aux frontières ont intercepté 6 ressortissants irakiens qui tentaient de franchir illégalement la frontière avec la Hongrie. Demandeurs d’asile en Roumanie, les personnes en question ont déclaré vouloir se rendre en Europe occidentale. L’Inspection territoriale de la police aux frontières a indiqué que la migration illégale s’était intensifiée dernièrement à la frontière ouest de la Roumanie. Cette semaine, une centaine de migrants, dont 42 enfants, avaient été interpellés dans une maison d’hôtes de la ville de Timisoara. La plupart d’entre eux venaient de Serbie et avaient l’intention de passer en Hongrie, en route vers l’Europe occidentale.



    Célébration — La République de Moldova fête aujourd’hui 26 ans d’indépendance. Le 27 août 1991, après l’échec du putsch de Moscou contre Mikhaïl Gorbatchev, le parlement moldave, devant lequel manifestaient des centaines de milliers de personnes, a voté l’indépendance envers l’Union soviétique de la république soviétique constituée sur les territoires roumains orientaux annexés par Staline en 1940. La Roumanie était le premier Etat à reconnaître, le même jour — le 27 août 1991, l’indépendance de son nouveau voisin. Bucarest a été, depuis, le partisan le plus ferme de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’intégration européenne de la République de Moldova. En 2014, Chisinau signait des accords d’association et de libre-échange avec l’Union européenne. Actuellement, le gouvernement de coalition du premier ministre Pavel Filip, reste l’adepte du rapprochement avec l’UE, tandis que le président socialiste philo-russe Igor Dodon souhaite le retour du pays sous la houlette de Moscou.



    Canoë-kayak — Les sportifs roumains Victor Mihalachi et Leonid Carp ont terminé sur la 5e place, aujourd’hui, en finale du C2 1000 m, aux Championnats du monde de course en ligne de Racice (République tchèque). Victor Mihalachi et Leonid Carp ont décroché l’argent, samedi, à lépreuve du C2 500 m.



    Météo — Il fait beau et chaud partout en Roumanie. Juste quelques pluies éparses sont signalées sur le nord, le nord-est et le centre. Les températures vont de 29 à 36°, avec 30° à midi à Bucarest.

  • 21.08.2016

    21.08.2016

    Migration — La migration illégale aux frontières de la Roumanie a connu une baisse importante, de plus de 40%, sur les sept premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2015, indique la Police aux frontières. Environ 600 ressortissants étrangers ont tenté d’entrer illégalement en Roumanie, depuis le début de cette année, alors qu’ils étaient plus de mille l’année dernière. Une centaine d’entre eux ont été refoulés vers les Etats voisins, conformément aux accords et protocoles de réadmission. La plupart des migrants illégaux étaient organisés en groupes, accompagnés d’une trentaine de passeurs, citoyens roumains et étrangers, interpellés eux aussi par les policiers aux frontières. Les pays d’origine de ces personnes sont divers – Pakistan, Afghanistan, Irak, Soudan, mais aussi République de Moldova, Russie, Turquie ou encore Albanie. Dans la plupart des cas, les migrants se cachent dans des moyens de transports, utilisent de faux papiers d’identité ou essaient de passer en force la frontière verte.



    Corruption — Les juges de la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest décideront lundi s’ils prolongent ou non la détention provisoire de l’ancien vice-gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Bogdan Olteanu. Celui-ci fait l’objet d’une enquête de la Direction nationale anti-corruption qui l’accuse de trafic d’influence dans une affaire qui remonte à 2008 ; président de la Chambre des députés à l’époque, Bogdan Olteanu aurait demandé et reçu un million d’euros de la part d’un homme d’affaires roumains pour influer sur la désignation du gouverneur du delta du Danube. M. Olteanu est le premier responsable de la Banque centrale à faire l’objet d’une telle démarche des procureurs, mais l’enquête porte sur son activité antérieure.



    Cinéma — « Dogs » (Chiens), le thriller roumain le plus attendu de l’année, du réalisateur Bogdan Mirică, a été doublement récompensé au Festival du film de Sarajevo, un des plus importants événements du genre en Europe. La production a reçu la Mention spéciale du jury, tandis que le comédien Gheorghe Visu s’est vu décerner le trophée Heart of Sarajevo (Le cœur de Sarajevo), du meilleur acteur. La revue française Télérama compare Gheorghe Visu, interprète d’une quarantaine de rôles dans le cinéma roumain, aux stars du western classique américain. « Dogs » (Chiens) rencontrera son public roumain à partir du 23 septembre et sera projeté, dans les mois à venir, à des festivals du Canada, Danemark, Espagne, Israël, Italie, Portugal et Suède.



    Jeux Olympiques — Les marathoniens Marius Ionescu et Nicolae Soare et le lutteur Albert Saritov sont les représentants de la Roumanie dans les compétitions du dernier jour des Jeux Olympiques de Rio de Janeiro. Au classement des médailles, la Roumanie est 45e, avec une médaille d’or remportée par l’équipe féminine d’épée, une médaille d’argent remportée par le double Florin Mergea et Horia Tecău en tennis, et deux médailles de bronze ramassées par l’haltérophile Gabriel et par l’équipage de 8 avec barreuse, en aviron. Ces résultats bien modestes ont poussé le président du Comité olympique et sportif roumain, Alin Petrache, a annoncé sa décision de déposer son mandat. Au bilan brésilien décevant s’ajoute un scandale de corruption, en Roumanie, où la police enquête sur l’activité de la firme qui a fourni les tenues officielles de la délégation olympique roumaine. Les sportifs se sont plaints de la qualité des pièces vestimentaires qui se sont déchirées au bout de seulement quelques jours d’utilisation et dont la couleur s’est imprimée sur la peau. La firme Pax Creative, fournisseur des tenues officielles pour les JO de Rio, a été créée par l’ancien président du Comité olympique et sportif roumain, Octavian Morariu, à présent membre du CIO, et par le secrétaire général du COSR, Ioan Dobrescu.



    Tennis — Le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer affrontent aujourd’hui Ivan Dodig (Croatie) et Marcelo Melo (Brésil), dans la finale de double messieurs du tournoi de tennis de Cincinnati, aux Etats Unis. En demi-finale, Tecău et Rojer ont éliminé les frères américains Bob et Mike Bryan, grâce à une victoire en deux sets (6-3, 7-6). Egalement à Cincinnati, dans l’une des demi-finales du simple dames, la Roumaine Simona Halep s’est inclinée (6-3, 6-4) devant l’Allemande Angelique Kerber. A cause de cette défaite, Simona Halep perd une place au classement WTA, et sera 5e dans la hiérarchie mondiale. Angélique Kerber a besoin d’une seule victoire pour devenir la nouvelle numéro 1 mondiale.



    Météo — Il fait beau partout en Roumanie et les températures sont à la hausse. Des pluies à verse tombent localement, dans les régions de collines et en montagne. Les maximales de ce dimanche vont de 27 à 35°. 31° et du soleil à Bucarest, à midi.

  • 23.04.2015 (mise à jour)

    23.04.2015 (mise à jour)

    Réfugiés — Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE se sont réunis jeudi à Bruxelles pour trouver des solutions au problème des réfugiés qui tentent de gagner le Vieux Continent en traversant la Méditerranée. La réunion a été convoquée par le président du Conseil Européen, Donald Tusk, suite aux tragédies en Mer Méditerranée qui ont fait à la fin de la semaine dernière plus d’un millier de morts. Les leaders européens se sont penchés sur 10 mesures proposées récemment par la Commission européenne. Parmi elles : doubler de moyens pour la mission de surveillance maritime Triton ou encore capturer et détruire les bateaux utilisés par les trafiquants. Plusieurs Etats membres ont annoncé leur intention de participer aux opérations censées décourager la migration illégale. Les discussions ont également porté sur les modalités d’accueillir des immigrants mettant en lumière la solidarité des pays devant cette vague de réfugiés. Par ailleurs, un problème souligné par le président roumain Klaus Iohannis à Bruxelles porte sur la nécessité d’adopter des mesures crédibles à même de soutenir le développement économique des pays d’origine de ces réfugiés. C’est là une solution à long terme pour prévenir la migration illégale.



    Sécurité — Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a participé jeudi à Bucarest à un débat sur «La contribution de la Roumanie à la modernisation de la Politique Européenne de Voisinage et l’approche de l’UE visant le Partenariat Oriental». L’occasion pour le ministre roumain de mettre en évidence l’importance de ce moment où l’UE re — examine ses relations avec ses voisins. Vu que l’UE est entourée par un espace hétérogène, pour relever les défis auxquels l’Union est actuellement confrontée la Roumanie propose un nouveau modèle de coopération : les security trustus, à savoir des plate-formes politiques destinées au dialogue sur des sujets liés à la sécurité. Ces plate-formes ne comportent pas de dimension militaire, mais des formats de dialogue avec les acteurs de la région.



    Diaspora — La Chambre des Députés de Bucarest a voté jeudi un projet de loi selon lequel la Journée des Roumains du Monde entier sera célébrée chaque année le dernier dimanche du mois de mai. La loi a été modifiée suite aux nombreuses demandes formulées par les communautés des Roumains vivant à l’étranger. Cette journée sera l’occasion d’organiser des activités culturelles, spectacles et actions diverses consacrées aux Romains vivant en dehors de la Roumanie.



    Voleurs — Les procureurs roumain ont démantelé un réseau de cambrioleurs de bijoux qui visaient les magasins de luxe de plusieurs Etats membres de l’UE. Les cambriolages ne duraient que 60 secondes. Le réseau comptait une centaine de membres qui activaient en Grande Bretagne, Italie, France, Autriche, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et Andorre. L’argent et la marchandise étaient par la suite investis en Roumanie.



    Europol — Il faut moderniser les capacités dont disposent les forces de police, a déclaré jeudi à Bucarest le directeur d’Europol, Rob Wainwright. Il s’exprimait à l’issue des consultations avec les responsables roumains sur les principaux risques engendrés par la migration illégale de Grande Bretagne. Et Rob Wainwright d’ajouter que le volume des échanges de renseignements entre l’Europol et les services spécialisés de Roumanie avait doublé ces 4 dernières années. Ce qui plus est, 20% des experts travaillant dans le domaine de la cybersécurité sont Roumains, a encore affirmé le directeur d’Europol.



    OTAN — L’OTAN est prêt à soutenir l’intégrité territoriale de la République de Moldova et de l’Ukraine et à contribuer à maintenir la stabilité dans la région. C’est ce qu’a déclaré jeudi à Chisinau le commandant adjoint de lAlliance atlantique en Europe, le général Adrian Bradshaw. Et lui de réaffirmer que l’OTAN désapprouvait les actions de la Russie en Ukraine. Selon la Constitution, la République de Moldova est un Etat neutre d’un point de vue militaire.