Tag: Mihaela Vetan

  • Demografie şi schimbări climatice

    Demografie şi schimbări climatice

    Populația planetei crește punând presiune asupra mediului, prin emisiile tot mai ridicate de dioxid de carbon. La nivelul statelor Uniunii Europene se constată o îmbătrânire a populației, un aspect îngrijorător întrucât generațiile în vârstă sunt cel mai puțin dispuse să își modifice comportamentul de consum.



    Reducerea emisiilor poate fi obținută prin înlocuirea surselor convenționale de energie cu altele nepoluante. În ce mod această tranziție se poate face prin costuri sociale suportabile ne spune europarlamentarul Cristian Bușoi, președintele Comisiei Comisia pentru industrie, cercetare și energie din Parlamentul European.



    Presiunea demografică, susținută de migrație, afectează mediul de viață și atrage după sine greutăți în a hrăni populația care crește în ritm susținut, spune Spas Tashev, coordonatorul Departamentului de Demografie de la Institutul pentru Studii de Populație și Umane din cadrul Academiei bulgare de științe.



    Un model de consum sustenabil îl reprezintă agricultura susținută de comunitate, model pus în practică de Centrul de Resurse pentru Iniţiative Etice şi Solidare din Timișoara. Președintele CRIES, Mihaela Vețan, mai spune că modificarea comportamentelor de consum poate fi imprimat generațiilor rezistente la schimbare și prin intermediul copiilor. Între timp Europa are o țintă, reducerea cu 60% a emisiilor de carbon până în 2030 comparativ cu anul 1990.



  • Saveurs et patrimoine à Timişoara

    Saveurs et patrimoine à Timişoara

    Peu le savent, mais le 18 juin a été décrété par l’ONU « Journée
    de la gastronomie durable ». Pourtant, cela fait 5 ans déjà que dans l’ouest de
    la Roumanie, à Timişoara, a lieu le programme « La pas » (A pas),
    qui vise à mettre en valeur le patrimoine gastronomique de la région dans le
    strict respect des principes de la restauration lente, le slow-food. Ce programme
    a été lancé par l’Association CRIES (Le centre des ressources pour des
    initiatives éthiques et solidaires) dès 2018 en perspective de la future
    Capitale européenne de la culture. Eh bien, le moment est venu, Timişoara est
    cette année Capitale européenne de la culture et c’est l’occasion ou jamais de
    parler plus en détail des différentes thématiques de ce programme intitulé
    « Le goût comme patrimoine » avec Mihaela Veţan, la présidente de
    l’Association CRIES :




    « Le goût en tant que
    patrimoine » fait partie du programme « La pas » (A pas), un des
    événements de la Capitale européenne de la culture 2023. C’est l’élément par
    lequel nous souhaitons mettre en avant l’idée que la nourriture fait partie de
    notre patrimoine culturel immatériel. Lors des éditions précédentes, nous avons
    exploré cette thématique à l’aide de différentes activités. Par exemple, en
    2018, nous avons organisé un concours de recettes traditionnelles. Puis, nous
    avons réalisé des vidéos avec des vloggueurs sur les recettes traditionnelles
    de la région du Banat (ouest), alors que l’édition de l’année dernière a été
    consacrée à la guerre en Ukraine, avec plusieurs activités liées au bortch
    ukrainien qui a été inclus au Patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO.
    »




    Cette année les organisateurs ont décidé d’attirer l’attention sur un
    élément très important : l’impact de la nourriture sur l’environnement.
    Mihaela Veţan explique :






    « Nous avons imaginé
    une série de 5 ateliers gastronomiques avec pour invités des chefs cuisiniers,
    des vloggueurs culinaires et des passionnés de cuisine qui ont tous utilisé des
    ingrédients de saison provenant de sources locales. On a commencé en février
    par un atelier ayant pour vedette les légumes-racines. Puis un atelier
    végétalien mettant l’accent sur les herbes utilisées dans les plats. Nous avons
    continué avec ce type d’ateliers tout au long de cet été. En automne, nous
    privilégierons les aliments de saison. Si bien qu’à la fin de l’année, les
    participants auront une meilleure vision de la diversité des recettes à
    cuisiner chez soi, avec des ingrédients spécifiques à chaque saison.
    »




    Comme nous venons de le mentionner, toutes ces activités reposent aussi sur
    les principes de la restauration lente – le slow-food – à savoir : c’est
    bon, c’est propre, c’est éthique. Histoire de développer les compétences des
    jeunes en matière de consommation responsable, de promouvoir les pratiques
    durables pour l’organisation d’événements culturels et d’encourager les
    politiques publiques qui favorisent les modèles de développement durable. Bref,
    sensibiliser la population à la culture de la durabilité. Mihaela Veţan,
    présidente de l’Association CRIES, explique en quoi consiste concrètement cette
    idée de durabilité dans le cas des ateliers prévus cette année :




    « Nous voulons mettre
    les projecteurs sur trois éléments importants. Premièrement : l’aspect
    saisonnier – c’est-à-dire prendre conscience du fait que certains légumes sont
    disponibles à un certain moment de l’année et que c’est alors qu’il faut les
    consommer et non pas hors saison. Deuxièmement : nous rapprocher des
    producteurs locaux et des ingrédients locaux. Troisièmement : inspirer les
    gens à cuisiner davantage à la maison, une pratique qui est aujourd’hui en
    déclin. Les gens cuisinent de moins en moins et s’orientent vers les produits
    semi-élaborés ou le fast-food.
    »




    Et puisque tout cela se passe dans l’ouest de la Roumanie, à Timişoara,
    nous avons voulu savoir quelles étaient les saveurs phare de cette ville qui
    est cette année Capitale européenne de la culture. Mihaela Veţan
    répond :


    « Nous, on a plutôt
    mis l’accent sur les spécificités de la région du Banat, qui est une zone de
    confluences. Dans notre approche de cet aspect traditionnel et local, nous
    avons mis en avant une association plutôt inattendue, spécifique de la région :
    le sucré-salé ou bien l’aigre-doux. Pour vous donner un exemple :
    traditionnellement, dans le Banat, on mange le rôti avec de la compote de
    griottes ou de prunes. D’ailleurs, ici, on a à faire à un mélange de cuisine
    serbe, allemande, souabe, et même magyare -c’est donc très difficile de dire quel
    est le goût spécifique de la région. A mon avis, c’est ce mélange de goûts et
    cette alternance inattendue. Bref, on pourrait dire que les saveurs du Banat
    sont pour le moins surprenantes.
    »




    Et ce n’est pas tout. Aux ateliers de cuisine locale dont nous venons de
    parler, s’ajoutent cet automne des activités similaires dans les écoles, comme
    nous le raconte notre invitée, Mihaela Veţan :




    « Le programme «
    La pas / A pas » comporte en fait un ample projet éducationnel. Nous
    mettrons en place de nombreuses activités dans les écoles, nous y impliquerons
    plus de 650 élèves et leurs familles. Et bien sûr, automne oblige, pour ce mois
    d’octobre nous préparons la 3e édition du Festival « La
    pas / A Pas », qui est un festival de gastronomie artisanale. »




    Bref, tous les amateurs de produits du terroir et d’art culinaire sont attendus
    cet automne à Timişoara qui est non seulement Capitale européenne de la culture
    2023, mais aussi une ville qui met à l’honneur son patrimoine gastronomique et
    ses communautés locales – le tout sous le signe d’un développement durable.
    Rendez-vous donc à Timişoara pour découvrir les saveurs et les recettes du
    Banat. (Trad. Valentina Beleavski)

  • ”LA PAS – slowing down”

    ”LA PAS – slowing down”

    În toamna anului 2020, LA PAS – slowing down
    (program de dezvoltare comunitară) s-a
    conformat condițiilor actuale și a trecut în mediul online.




    Eu cred că ne-am adaptat cu multă creativitate,
    pentru că valorile pe care doream să le transmitem prin ceea ce facem,
    dezbaterile pe care le generăm au rămas, iar programul a căpătat anul acesta șapte dimensiuni. Noi
    spunem că a devenit și mai ofertant decât era gândit inițial, în varianta face
    to face –
    afirmă Mihaela Vețan,
    președinte al Asociației CRIES (Centrul de Resurse pentru Inițiative
    Etice și Solidare) de la Timișoara.




    Prima degustare de bere artizanală online, ateliere
    pentru producători și consumatori, rețete tradiționale, filme, discuții pe
    marginea unor cărți, regândirea și refacerea unor fântâni publice ale orașului
    – sunt câteva dintre acțiunile culturale și educative prezentate între 24
    octombrie- 30 noiembrie, prin acest program al Asociației CRIES, în
    parteneriat cu Asociația Timișoara 2023 – Capitală Europeană a Culturii.


    Sigur că cine vrea să afle, punct cu punct, care
    sunt cele șapte dimensiuni și cum s-au concretizat ele, poate intra pe site-ul
    CRIES sau pe site-ul viitoarei Capitale Europene a Culturii. Noi vă propunem -
    o degustare a calității programului,
    punctată de cuvintele unei persoane
    implicate, de câțiva ani
    buni, într-o activitate prea puțin cunoscută de publicul larg. Și un pic de
    hrană pentru gânduri, consumate responsabil.




    Mihaela Vețan punctează: Cu berea
    artizanală am și început pentru că Timișoara ultimilor ani a cunoscut o
    dinamică foarte frumoasă a acestui produs. Momentan, avem cinci berării
    artizanale care produc bere de proximitate și patru dintre ele au fost prezente
    cu diferite beri, spre degustare. A fost un eveniment extrem de savuros și am
    reușit să discutăm și despre problemele acestui sector – prețul berii
    artizanale, educația consumatorului, ce tip de consumator ar putea aprecia
    asemenea produse. Este un eveniment care se dorește repetat, vedem în ce
    variantă vom putea să-l facem pe viitor, tot în zilele de weekend.

    Degustările de produse artizanale – pâine, cafea miere,
    brânză, bere și cidru – au fost însoțite de discuții, în zilele de joi, pe
    parcursul a cinci săptămâni. Am pus astfel industriile fast food, fast travel
    și fast fashion față în față cu produsele artizanale locale, produse
    sustenabile. Adică am aplicat logoul – slow down – abordând aspecte ale acestui
    îndemn, în gastronomie, modă și călătorii. Sperăm că lucrurile se vor așeza
    anul viitor, că vom reuși să călătorim din nou. Mesajul nostru este clar: se
    poate călători altfel, responsabil, acordându-ne timp să descoperim specificul
    locului în care ne ducem. Nu doar să bifăm o listă de așezări și să avem un
    impact foarte mare asupra mediului din zonă, de exemplu.





    Au fost și componente date peste cap, cum spun
    organizatorii, de creșterea răspândirii comunitare a virusului și urmările ei.
    Un asemenea punct, foarte important, este programul educațional pentru
    promovarea consumului responsabil. Echipa timișoreană lucrează la el de peste
    10 ani și – Pentru ediția 2020, planurile inițiale
    prevedeau proiecte atractive în toate
    școlile implicate. Au reușit să transmită mesajele în alte forme și au dat
    start unui concurs de proiecte pe această temă. Toate ideile creative reieșite
    din concurs vor fi puse în practică în viitorul cât mai apropiat (sperăm), când
    se va reveni la activitatea pedagogică obișnuită.




    Programul conține și o campanie pentru promovarea
    consumului responsabil de apă din rețeaua publică. Mulți dintre noi ne îngrozim
    când vedem documentare cu bătrâni sau copii ai lumii care se clatină sub povara
    unor găleți cu apă, aduse cu greu în gospodării, de la distanțe
    mari.Timișorenii au norocul unei rețele destul de generoase de fântâni publice
    cu apă potabilă. Anul acesta, organizatorii programului LA PAS – slowing down
    colaborează cu trei echipe de artiști. Trei fântâni publice din Timișoara sunt
    regândite din punct de vedere artistic și recondiționate. Harta orașului,
    diversitatea frunzelor din Parcul Botanic și straturile pământului sunt cele
    trei idei de la care cei 12 artiști au pornit transformarea fântânilor.




    Vom putea descoperi și noi multe dintre aceste
    proiecte în anul 2023, când Timișoara va fi unul dintre cele trei orașe
    europene cu titlul de Capitală Europeană a Culturii




    Mihaela Vețan, președinte CRIES (Centrul de Resurse
    pentru Inițiative Etice și Solidare):


    Practic, toată filosofia
    programului LA PAS este să începem cu pași mici, dar siguri. Am pornit primele
    activități în 2018 și dorim să le creștem constant. Astfel încât, în primul
    rând, să avem o comunitate închegată în jurul ideii de consum și producție
    responsabile. Și, dacă vorbim despre programul educațional, mă gândesc aici la
    elevi implicați, la profesori și părinți – în număr cât mai mare – la
    producători artizanali bine promovați, care să poată colabora consecvent cu cei
    din rețeaua de hoteluri, restaurante, pensiuni și case de vacanță. Cred că este
    foarte important ca, pe lângă folosirea unor rețete tradiționale de succes, să
    folosești ingrediente locale de calitate, de exemplu. Dorim ca toate aceste
    componente să se dezvolte de la an la an și, firește, să ne bucurăm de ele și
    după 2023.





    Este aproape decembrie și este zi de mare
    sărbătoare pentru creștin ortodocși. Dincolo de toate încercările, avem liber
    la haruri, daruri și visare. Poate că zilele în care ne vom bucura cu toții
    sunt mai aproape decât ne gândim noi acum.



  • „Slowing Down“: Kulinarischer Wettbewerb zur Förderung Banater Spezialitäten

    „Slowing Down“: Kulinarischer Wettbewerb zur Förderung Banater Spezialitäten

    Anfang September startete in Temeswar (rum. Timişoara) ein Wettbewerb traditioneller Kochrezepte, bekannt unter dem Namen Der Geschmack als nationales Kulturvermögen“. Es war die erste Veranstaltung im Rahmen des Projekts Slowing down“, eingeleitet vom Verein Timişoara, Capitală Culturală Europeană“ (dt. Europäische Kulturhauptstadt Temeswar) in Zusammenarbeit mit dem Verein CRIES, dem Ressourcenzentrum für Ethische und Solidarische Initiativen. Die Teilnehmer haben die Möglichkeit, ihre Kochrezepte im Zeitraum vom 6. zum 30. September anzumelden.



    Mihaela Veţan leitet den Verein CRIES. Sie erzählte uns, wer sich an der Veranstaltung beteiligen kann:



    Am Wettbewerb können alle Personen teilnehmen, die gerne kochen. Unser diesjähriges Thema ist die Banater Küche, also wäre es angebracht, sich dafür zu interessieren. Die Teilnehmer, die die Kochrezepte vorschlagen, müssen nicht unbedingt im Banat leben oder von dort kommen. Es können vielfältige Gerichte angemeldet werden: Beilagen, Nachspeisen, Getränke — was immer die Teilnehmer wünschen.“




    Das Vorhaben nimmt sich vor, alte, authentische Kochrezepte aus dem Banat wieder zum Leben zu bringen. Diesbezüglich wollten wir von Mihaela Veţan erfahren, was für Kriterien angewandt werden, um die Authentizität der teilnehmenden Kochrezepte zu prüfen:



    Es gibt eine Jury, die die Herkunft der Kochrezepte prüft. Die Teilnehmer müssen die Region nennen, aus der das von ihnen vorgeschlagene Kochrezept stammt. Es gibt gewisse Grundsätze, die immer wieder in den Banater Rezepten vorkommen, wie z.B. der sü‎ß-salzige Geschmack. Es ist wohl bekannt, dass wir im Banat den Braten mit Sauerkirschen- oder Pflaumenkompott kombinieren. Darüber hinaus haben wir den Teilnehmern vorgeschlagen, lediglich natürliche Zutaten zu verwenden. Das Kochrezept sollte au‎ßerdem einer bestimmten Volksgruppe aus der betreffenden Region zugesprochen werden. Denn die Gastronomie wird von den verschiedenen Volksgruppen, die vor Ort zusammenleben, beeinflusst. Wir haben uns vorgenommen, Kochrezepte vorzuschlagen, die für diese Volksgruppen spezifisch sind.“




    Das Preisausschreiben ist Teil eines umfangreicheren Projekts, das sich vornimmt, die örtliche traditionelle Küche zu fördern, so unsere Gesprächspartnerin. Die örtlichen Speisen seien sehr lecker, fügte sie noch hinzu:



    Ich habe mir einige Rezepte aufgeschrieben, die ich besonders mag: Kürbiskuchen, Tomatensuppe, Pflaumenklö‎ße. Sie werden nach traditioneller Art zubereitet und sind einfach köstlich.“




    Mihaela Veţan erklärte uns, inwiefern der Geschmack ein Teil unseres Kulturvermögens sein kann:



    Der Geschmack, das Essen — denn darum geht es jetzt — sagt viel aus über die Art und Weise, in der die Menschen damals in einer bestimmten Region lebten. Indem wir ihre Koch- und Essgewohnheiten untersuchen, verstehen wir, zu welchen Ressourcen sie Zugang hatten, welche Einstellung sie zu den Lebensmitteln hatten, wie der Tauschhandel zustande kam. Wir erfahren einiges über die Bedeutung mancher Tage im Jahr oder unter der Woche. Ich kann mich noch erinnern, zu Zeiten meiner Gro‎ßeltern a‎ß man Kuchen nur sonntags. Der betreffende Wochentag wurde dadurch hervorgehoben. Das alles steht mit unserer Kultur in Verbindung, sagt etwas über die Art und Weise aus, in dem wir das Leben wahrnehmen. Eben das ist unser Ziel: Die vorgestellten Kochrezepte sollen vergangene Alltagsgewohnheiten aufdecken. Au‎ßerdem wird Temeswar 2021 Europäische Kulturhauptstadt sein. Die Touristen, die nach Temeswar reisen, werden mit Sicherheit auch echte kulinarische Erfahrungen erleben wollen. Deshalb wünschen wir uns, dass die Restaurants ihr Angebot an das lokale Spezifikum anpassen.“




    Am 10. Oktober wird der Tag der rumänischen Lebensmittel gefeiert. Die Jury soll drei Gewinner auszeichnen. Darüber hinaus werden drei Köche-Mannschaften die ausgewählten Kochrezepte zubereiten. Die Veranstalter setzen darauf, dass die Gemeinschaften im ländlichen Raum örtliche Kochrezepte am Wettbewerb anmelden werden. Das Projekt Slowing down“ fördert ein verantwortungsbewussteres Konsum- und Produktionsverhalten. Angesprochen werden alle Altersgruppen, Hauptsache sie interessieren sich für unser gastronomisches Kulturvermögen.

  • Taste as Heritage

    Taste as Heritage

    In the first week of September, the city of Timisoara hosted the launch of the “Taste as Heritage Traditional Recipe Competition. This is the first event in the project called “Slowing Down, a collaboration between the Timisoara European Culture Capital Association and the CRIES Association, standing for the Resource Center for Ethics and Solidarity. Participants can register recipes between 6 and 30 September. Mihaela Vetan, president of the CRIES Association, told us who can participate:



    This competition is for everyone who is passionate about cooking, but who is particularly interested in Banat cooking, because that is the theme: old recipes from the area of Banat. The participants don’t have to be indigenous to Banat, and the recipes can be anything: side dishes, desserts, drinks, anything they want.



    Since the competition is centered on old time recipes, we asked Mihaela Vetan how they check the authenticity of the recipes that get registered as traditional:



    We will have a jury that will look at the area where the recipe comes from, because the competitors have to specify where they got the recipe, they look at whether the recipe complies with principles for recipes from that area, such as the sweet and salty principle. It is well known that in Banat we eat steak with sour cherry compote or plum compote. Another criterion we are considering and have proposed is the use of natural ingredients specific to a certain ethnic community in the area. That is because over here gastronomy is influenced by the ethnic groups inhabiting this place together, and we wanted to emphasize recipes that are important for them.



    This competition is part of a project that wants to promote traditional local cuisine, according to our interlocutor:



    I wrote down some recipes that are dear to me, such as a local pumpkin pie, local tomato soup, plum filled dumplings, and another very old recipe made of turnip. And because these vegetables are not grown a lot, this recipe is not often found in our diet.



    Mihaela Vetan also explained why taste can be a heritage:



    Taste, and food in itself, because we are talking about eating, can tell us a lot about the way of life of a people in a given area, the way in which they related to food, the importance of certain days of the week or of the year. For instance, I remember that my grandparents ate cake only on Sundays, that day was special. And all these things are part of our culture, the way in which we relate to life. By looking at these recipes we would like to bring to light aspects of day to day life in days gone by. Also, as you know, Timisoara will be European Culture Capital. Cultural tourists who come here will definitely be interested in having authentic experiences, including those related to food. Which is why we would like to have restaurants adapt their offer, to find on menus of restaurants dishes that use or reinvent older recipes, using local ingredients.



    On October 10, declared Romanian Foodstuffs Day, three winners will be selected by a jury, and three teams of cooks will prepare the winning recipes. The organizers are confident that villages, especially more remote communities, will contribute the most important recipes, as they conserve traditions the most. “Slowing Down organizers want to promote a responsible consumption and production model, especially among young people and small scale producers, organizers of cultural events, and restaurants and cafés interested in introducing local products on their menus. The target public is complex, trans-generational, made up of people interested in our cultural heritage.


    (Translated by C. Cotoiu)