Tag: Mihai Pelin

  • Les prix Radio Roumanie Culture

    Les prix Radio Roumanie Culture


    Radio Roumanie Culture a récompensé lundi, au Théâtre Odéon de Bucarest, les réussites de l’année 2012 en matière de poésie, prose, théâtre, film, beaux arts, musique, science et éducation. Organisé dans un décor unique et somptueux, véritable régal de musique et de couleurs, le gala a bénéficié de la présence de plusieurs personnalités de la vie culturelle et artistique.


    Spectateurs, téléspectateurs, auditeurs des chaînes publiques de radio et de télévision, ils ont tous pu admirer leurs artistes préférés. Par les prix accordés, les organisateurs ont voulu rendre une image aussi fidèle que possible du monde culturel roumain. Parmi les lauréats de l’événement a aussi figuré le directeur du Théâtre National I.L. Caragiale de Bucarest, le comédien Ion Caramitru, distingué du prix « Théâtre » pour le programme « Le centenaire Caragiale ».


    Ion Caramitru:/ « Une seule personne ne suffit pas pour mettre en place un programme ambitieux qui se donne pour but de ramener sur le devant de la scène publique un auteur si important que I.L. Caragiale. Ce prix appartient à toute l’équipe du Théâtre National et à tous ceux ayant contribué à ces spectacles. »/


    Côté « Prose, » c’est Florina Ilis, qui s’est imposée avec « Les vies parallèles », alors que le prix de « Poésie » a été attribué à Dan Sociu pour son volume « Poésies naïves et sentimentales ».


    Le peintre Gheorghe Anghel a été récompensé dans la section consacrée aux Beaux-Arts alors que le Musée national d’histoire naturelle Grigore Antipa a obtenu le prix « Education », pour son programme déroulé en 2012 et intitulé « Ecole d’été à Antipa ». Le Professeur Nicolae Zamfir, directeur de l’Institut national de physique et d’ingénierie nucléaire « Horia Hulubei », s’est quant à lui vu récompenser de la distinction « Sciences ». Le professeur Zamfir a le mérite d’avoir amené en Roumanie le plus important projet international de recherche scientifique dans le domaine des lasers.


    A noter aussi parmi les lauréats du gala Radio Roumanie Culture, le chef d’orchestre, Tiberiu Soare, et le réalisateur Cristian Mungiu, pour son long-métrage « Au delà des collines », prix du scénario et double prix d’interprétation féminine au festival de Cannes. Les organisateurs des « Prix Radio Roumanie Culture » ont aussi attribué plusieurs distinctions spéciales. Celle appelée « Lux Mundi » a été accordée au metteur en scène Andrei Serban.


    Pour sa part, Serban Foarta, poète, prosateur, dramaturge, traducteur et professeur des universités a reçu «un prix d’excellence ».


    Le prix « In memoriam Iosif Sava » a été remis au ténor Bogdan Mihai, celui des « Projets culturels » au Centre de projets culturels de la Municipalité de Bucarest — ArCuB. Enfin, le prix « Radio Roumanie 85 » a été accordé à la Foire Internationale du Livre « Gaudeamus ».( trad.: Alexandra Pop)

  • Modifications dans le système de santé


    La santé représente le bien le plus précieux de l’homme mais, le plus souvent, on ne conscientise son importance que lorsqu’elle manque. Les reformes tentées dans ce domaine par chaque gouvernement roumain ces 20 dernières années ont échoué. Récemment, le ministre de ce portefeuille, le libéral Eugen Nicolàescu, a annoncé un nouveau processus de réorganisation de la santé publique qui, dit-il, apporterait des économies de 50 millions d’euros au budget. Le débat publique de ce projet a été lancé à la fin de la semaine dernière, le terme butoir jusqu’auquel des propositions peuvent être exprimées étant 25 mars.


    La nouvelle réforme va réduire la bureaucratie au bénéfice du citoyen — dit Nicolàescu qui explique que les actuelles directions territoriales départementales seront ré-organisées en huit autorités régionales avec 34 offices départementaux de santé publique. On préconise, également, la restructuration des services départementaux d’ambulances en huit services régionaux comptant 33 stations départementales. Ce plan de réformes est conforme à la réorganisation territoriale-administrative de la Roumanie proposé par l’Union Social Libérale (au gouvernement) qui, ainsi, tente d’offrir l’autonomie administrative et les chances concrètes de développement aux communautés dans le cadre des 8 régions. Par ailleurs, la nouvelle réforme de la santé publique envisage, également, la réorganisation des Caisses Départementales de Santé. Pendant l’année courante, on pourrait instituer le Centre National pour les Programmes de Santé et l’Agence Nationale d’Acquisitions et Investissements de la Santé.


    L’Institut National de Santé et l’Institut de Médecine Légale seront, aussi, réorganisés, le Ministère de la Santé, à son tour, étant sujet de changements, licenciements compris, selon le ministre Nicolàescu : « Pour le Ministère de la Santé, il y a la proposition de réduire le personnel propre de l’appareil central de 290 postes à 250 postes( quelques 14%) mais , à cette occasion, on va procéder à une série de transferts d’activités et de personnel vers des institutions directement subordonnées au ministère. »


    Cette restructuration va générer, en tout, une réduction de quelques 4000 postes mais, sur la base d’une évaluation professionnelle, ces personnes seront redistribuées dans le système sanitaire. Le ministre de la Santé a garanti que les personnes licenciées bénéficieront de payements compensatoires : « Le personnel moins qualifié, probablement, pourra être disponibilisé mais on essaye de le protéger le plus possible par l’effet de la loi et, de ce point de vue, nous discutons avec le Ministère de l’Emploi pour trouver toutes les circonstances pour que ces gens souffrent le moins possible. »


    Une reforme « chemin faisant » est préférable à une législation qui pourrait en retarder de quelques années les effets — apprécie, également, le ministre. La réforme de la Santé ne peut plus être ajournée et 2013 sera l’année des changements radicaux dans ce système — a conquis Nicolàescu. Il reste à voir ce qui se passera effectivement.

  • Législation concernent la rétrocession des propriétés

    Législation concernent la rétrocession des propriétés


    Sans une solution capable de le clore définitivement, ce problème de restitution des propriétés étatisées revient à l’attention des autorités de Bucarest.






    Le gouvernement discute à présent un nouveau projet de loi pour trouver une nouvelle solution : les anciens propriétaires des maisons confisquées par le régime communiste qui ne peuvent pas être dédommagés en nature toucheront des points d’un leu en valeur nominale selon la valeur de la maison, points avec lesquels ils peuvent acquérir aux enchères des immeubles et des terrains agricoles vendus par l’Etat.






    Au bout de trois années depuis la décision de compensation, les points qui n’ont pas été valorisés, en dépit de la participation à, au moins, trois enchères, ces points seront transformés en argent jusqu’à la limite de 10% par an du montant total — stipule-t-on dans le projet de la nouvelle loi. Le premier ministre Victor Ponta veut que l’exécutif assume sa responsabilité devant le Parlement à l’égard du futur projet de loi et, ainsi, résoudre un problème apparu depuis 1991 déjà: « Nous voulons clore le 19 mars ce chapitre de l’histoire roumaine et j’espère le faire de la manière la plus équitable possible. Ce n’est pas la première fois que j’utilise cet instrument constitutionnel et je n(ai pas l’intention de l’utiliser encore dans l’immédiat. Je veux que vous sachiez que j’ai voulu une décision assumée par toutes les forces politiques responsables. »





    Après 1991, les gouvernements successifs ont adopté une longue série d’actes normatifs, sans cohérence et sans être fondés sur une stratégie à long terme. Dans la plupart des cas, la législation était défaillante au chapitre des normes d’application, les éléments essentiels manquaient et, donc, elle était modifiée. Le prix de la mauvaise gestion des rétrocessions est paye par les citoyens qui continuent d’exiger leurs droits légitimes.




    Selon les estimations officielles, l’Etat doit, encore, dédommager des dizaines de milliers de personnes, le montant que ces personnes devraient toucher s’élevant à quelques 16 milliards d’euros. Selon l’exécutif, la Roumanie a, déjà, procédé à des dédommagements d’un montant de cinq milliards d’euros sous forme d’actions au fond PROPRIETATEA qui compte des participations significatives des plus importantes compagnies stratégiques du domaine de l’énergie.




    Néanmoins, il y a , actuellement, des milliers de plaintes devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) qui a fixé à la Roumanie un terme jusqu’au début du mois d’avril prochain pour en proposer une législation unitaire.




    Au cas contraire, CEDH a annoncé le jugement en série de ces cas et imposer à l’Etat roumain des dédommagements énormes. Tout cela , tandis que des hommes d’affaire influents, des interlopes et, même, des politiciens, ont « confisqué » le processus de dédommagement s’enrichissant à la suite des transactions des droits litigieux et d’actions au fond PROPRIETATEA. Le processus de restitution des propriétés est devenu, de loin, le plus inefficace et le plus cher de l’Europe de l’Est, la Roumanie étant le seul pays ex-communiste à ne pas l’avoir achevé…(trad. : Costin Grigore)

  • L’actualité du partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie

    L’actualité du partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie


    Le ministre hongrois des affaires étrangères, János Martonyi, qui effectue une visite officielle à Bucarest, s’est entretenu avec son homologue roumain Titus Corlăţean au sujet du stade et des priorités de la coopération au sein du Partenariat stratégique roumano-hongrois. Ainsi, ont-ils notamment évoqué les modalités concrètes visant à faire avancer les projets communs, y compris celui qui concerne la protection des minorités nationales vivant dans les deux pays. Au menu des discussions ont également figuré des thèmes d’actualité, dont la coopération entre la Roumanie et la Hongrie aux niveaux régional, européen et international.


    Le ministre roumain des affaires étrangères a regretté que certains hommes politiques traitent de manière superficielle le partenariat avec la Hongrie. Lors de la conférence conjointe marquant les 10 ans écoulés depuis la signature de la déclaration sur la coopération et le partenariat stratégique entre les deux Etats, l’officiel de Bucarest a souligné que l’on n’est pas assez reconnaissants envers les générations successives qui ont édifié les relations avec le pays voisin. Titus Corlăţean : « A mon avis, le partenariat stratégique entre la Roumanie et la Hongrie est le résultat naturel de la relation de bon voisinage et de coopération qui existe entre les deux Etats. »


    Lechef de la diplomatie de Bucarest a par ailleurs souligné que le fait d’assumer l’identité d’une minorité nationale ne doit pas violer la loi de l’Etat sur le territoire duquel elle vit.


    Son homologue hongrois a, de son coté, affirmé que les divergences existantes seront réglées par voie diplomatique et assuré que pas une force politique de Hongrie ne considère la Roumanie comme étant «son ennemi». Tout en estimant que les rapports des deux pays passent à présent par des «moments plus difficiles», János Martonyi a appelé les deux parties à faire preuve de «prudence». Selon lui, la Roumanie devrait autoriser que des symboles étrangers soient arborés sur les bâtiments publics.


    La visite à Bucarest de János Martonyi intervient après les tensions engendrées par la multiplication des déclarations officielles émanant de Budapest au sujet de l’interdiction par les autorités de Bucarest de l’exhibition sur les bâtiments publics du drapeau des Sicules. Il s’agit de l’emblème du Pays des Sicules, qui regroupe trois comtés du centre de la Roumanie à population majoritaire hongroise. Les autorités hongroises ont récemment montré leur soutien à cette minorité ethnique de Roumanie en hissant cette bannière sur l’édifice du Parlement de Budapest.

  • Les relations roumano-françaises : amitié et partenariat

    Les relations roumano-françaises : amitié et partenariat


    La feuille de route pour relancer le partenariat stratégique entre la Roumanie et la France a été signée à Paris par les premiers ministres français, Jean-Marc Ayrault, et roumain Victor Ponta. Le document comporte des projets politiques, économiques et sociaux, avec, comme priorités: la relance de l’emploi par une augmentation des investissements, la gestion des fonds structurels européens, l’inclusion des Roms — aussi bien en France qu’en Roumanie, l’agriculture, la santé et la défense.


    Lors de sa visite officielle à Paris — la première depuis les législatives de décembre dernier — Victor Ponta a mis en exergue la composante économique du partenariat roumano-français et les opportunités que la Roumanie peut offrir. Il a souligné que certains projets étaient profitables aux deux pays.


    Je suis persuadé que, dans les prochaines années, le partenariat stratégique aura le succès dont les deux Etats ont besoin”— déclarait le premier ministre roumain. A son avis, le nombre des investisseurs français doit augmenter en Roumanie. Selon Victor Ponta, l’énergie, l’agriculture et l’infrastructures sont les principaux domaines qui pourraient bénéficier d’un capital provenant de l’Hexagone.


    Le premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, a qualifié d’excellentes les relations d’amitié et de rapprochement culturel qui lient les deux pays. Il a précisé que le partenariat stratégique avec la Roumanie offrait une structure à ces relations. Le nouvel accord, conclu pour une période de 5 ans, touche d’importantes questions économiques, mais aussi sécuritaires, concernant notamment la défense de l’Europe. La France soutient l’idée de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen, d’une manière et selon un calendrier qui seront discutés avec les partenaires européens en mars prochain — a aussi déclaré le responsable français.


    Par ailleurs, Jean-Marc Ayrault a remercié la Roumanie pour le soutien accordé à l’intervention française au Mali et s’est félicité de la coopération efficace avec les autorités de Bucarest dans le scandale de la viande de cheval en Europe. La Roumanie a été injustement accusée — a-t-il précisé — et la justice doit tirer au clair cette affaire.


    Lors de sa visite à Paris, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a été reçu par le président français, François Hollande. Le responsable de Bucarest a réaffirmé, à cette occasion, que des relations privilégiées unissaient les deux pays, ce qui rendait possible des projets communs importants — aussi bien bilatéraux qu’au sein de l’UE. La Roumanie n’est pas seulement le meilleur partenaire, mais aussi le meilleur ami que la France a dans le sud-est du continent et l’axe Paris-Bucarest est bénéfique aux deux pays — a souligné Victor Ponta.


    Lors de sa visite en France, le premier ministre roumain a également rencontré des représentants des plus importantes compagnies françaises qui souhaitent investir en Roumanie. (trad.: Dominique)

  • Comment applique-t-on «  le timbre d’environnement » ?

    Comment applique-t-on « le timbre d’environnement » ?


    Imposée par les autorités roumaines en 2007 afin de procéder au renouveau du parc auto, la taxe de première immatriculation, de pollution ou d’environnement — comme a-t-elle été appelée successivement – a souffert plusieurs modifications jusqu’à présent. La dernière version de celle-ci est apparue ce mardi dernier, après l’aval du gouvernement roumain, qui introduit le timbre d’environnement pour les voitures ayant tout au plus 8+1 places, taxe qui entrera en vigueur le 15 mars prochain. Pour les autres catégories de véhicules, les règles actuelles demeurent valables.


    La nouveauté vis-à-vis du projet présenté il y a un mois est que cette taxe augmente pour les voitures à moteur diesel Euro 3 et Euro 4, les autorités estimant que les émissions polluantes y sont plus élevées. Ceux qui ont déjà payé la taxe d’environnement sous ses différentes formes n’en sont pas affectés car ils sont exempts de payer le timbre d’environnement. Quant aux voitures immatriculées avant 2007, le timbre d’environnement ne sera payé qu’en cas de vente. La nouvelle formule de calcul ne prend pas essentiellement en compte la capacité cylindrique du moteur mais les émissions de dioxyde de carbonne. Selon les données présentées par le Ministère de l’Environnement, le montant à payer diminue de 60% pour les voitures Euro 2, de 80% pour celles Euro 1 et de quelques 90% pour les non-Euro, comme détaille la ministre Rovana Plumb : « On tient compte, aussi, de l’élément de dépréciation, respectivement les années de fonctionnement. Plus une voiture est ancienne, plus le restant de sa vie est plus court et, donc, elle pollue moins, compte tenu du fait que le timbre d’environnement n’est payé qu’une fois et couvre toute la durée de vie de la voiture. »


    Selon la ministre, si les taxes demeuraient au même niveau pour les véhicules non-Euro, Euro 1 et Euro 2, un blocage aurait été crée pour leur vente. Le timbre d’environnement observe le principe que le pollueur paye, dit Rovana Plumb, et que celui-ci frappe assez fort le motorisations Euro 3 et euro 4 qui forment la plupart des voitures d’occasion achetées par les Roumains. Dans leur cas, la taxe augmente de 10% à 15%, même si, selon les spécialistes, leur moteurs sont moins polluants que les non-Euro ou Euro 1 et 2. La nouvelle taxe facilite l’acquisition de voitures très anciennes et n’encouragent point le renouveau du parc auto – affirment les producteurs .


    Le nouveau timbre d’environnement porte, également, atteinte aux voitures à moteur diesel qui payeront une taxe accrue vis-à-vis de celles à essence. Dans le cas de voitures anciennes de 7-8 ans, la différence de cette taxe peut s’élever, même, à 50%. La nouveauté est que celui qui immatricule une voiture électrique touche une prime, un euro ticket de 2500 euros. Néanmoins , les spécialistes attirent l’attention sur le fait que cette mesure n’aura pas un gros impacte sur le marché, dans les circonstances où les prix en sont assez élevés et, plus que cela, il est difficile d’alimenter ces voitures électriques. En janvier 2012, il n’y avaient que 10 voitures électriques en Roumanie. (trad.: Costin Grigore)

  • La semaine du 4 au 10 février 2013

    La semaine du 4 au 10 février 2013


    Feu vert du Parlement roumain au budget de l’Etat et à celui de la sécurité sociale 2013




    Après plusieurs journées de disputes entre pouvoir et opposition, le Parlement de Bucarest a adopté jeudi les projets de loi du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013. Le budget prend en compte une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation annuel moyen de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Le Premier ministre roumain, Victor Ponta affirme qu’il s’agit du meilleur budget possible alors que l’opposition dénonce un budget de la pauvreté. Selon les prévisions des spécialistes de la Banque Nationale de Roumanie, en 2013 la croissance économique du pays sera d’environ 1,5%, une estimation qui coïncide avec celle du FMI. La Banque centrale met en garde contre le fait que la monnaie nationale dépend dans la prochaine période de l’évolution de la monnaie unique européenne, de la production agricole et des réformes structurelles; selon le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Israescu, celles-ci continueront à être toutefois dominées par l’incertitude entourées d’incertitude en raison des problèmes sociaux, politiques et techniques qu’elles entraînent.







    Priorités législatives pour 2013




    Le Parlement de Bucarest a entamé sa première session ordinaire de l’année. Parmi les priorités : la révision de la Constitution, la réorganisation territoriale et l’adoption du statut des parlementaires. La modification de la loi fondamentale de l’Etat devrait, entre autres, tirer au clair les attributions du président et celles de la Cour Constitutionnelle. Pour ce qui est du statut des parlementaires, les débats ont été reportés d’une semaine. Ils ont buté sur l’article stipulant que les parlementaires déclarés incompatibles par l’Agence Nationale d’Intégrité peuvent perdre leur mandat s’ils ne contestent pas la décision en justice dans un délai de 15 jours. Le chef de l’Etat, Traian Basescu a renvoyé ce projet au Législatif à cause des confusions liées à l’incompatibilité ou au conflit d’intérêts. La loi la plus controversée s’annonce celle de la réorganisation territoriale. La version de l’Union Sociale Libérale, au pouvoir, prévoit la mise en place de 8 régions de développement, alors que le PDL, en opposition, se prononce pour la transformation des 41 départements actuels en 8 plus grands.







    Reprise des paiements vers la Roumanie dans le cadre du POSDRU




    Les représentants de l’UE ont décidé de débloquer le Programme opérationnel sectoriel de développement des ressources humaines (POSDRU). La décision a été prise suite à une récente mission d’audit en Roumanie. Ces paiements avaient été suspendus l’été dernier à cause d’irrégularités identifiées dans la mise en œuvre de plusieurs projets. La Commission européenne reprendra les paiements vers la Roumanie pour les demandes de remboursement envoyées en décembre 2012 et se montant à 148 millions d’euros. 5 ans après son adhésion à l’UE, la Roumanie se classe dernière parmi les 27 Etats membres pour ce qui est du taux d’absorption des fonds européens. Jusqu’à la fin janvier 2013, Bucarest avait attiré des fonds d’un montant de 2,2 milliards d’euros sur un total de 19,2 milliards alloués à la Roumanie, dans l’exercice budgétaire 2007-2013.







    Le gouvernement roumain avalise la privatisation de la compagnie ferroviaire de fret « CFR Marfa »




    Le cabinet de Bucarest a donné son feu vert à la stratégie de privatisation de la société de fret ferroviaire « CFR Marfa », approuvée auparavant par le Conseil suprême de défense de la Roumanie. Le ministre des Transports, Relu Fenechiu a expliqué que le processus visait à attirer un investisseur stratégique, qui devrait garantir sa participation à l’appel d’offres avec 10 millions d’euros, soit l’équivalent de 17% de la valeur des actions de la société ferroviaire. Le ministre Fenechiu a également précisé que le payement sans retard des salaires des personnels de la compagnie ainsi que sa rentabilisation étaient les priorités visées. CFR Marfa a accumulé des dettes et des pertes chiffrées à plusieurs centaines de millions d’euros. La privatisation de la compagnie fait partie des engagements assumés par le cabinet de Bucarest, dans le cadre de l’accord préventif conclu avec le FMI en 2011.







    Controverse diplomatique entre Bucarest et Budapest




    La dispute visant le drapeau des Sicules, enseigne d’une partie de la communauté de souche hongroise de Roumanie, a provoqué un échange tendu entre la Bucarest et Budapest. La situation a été calmée jeudi, lors d’une conversation téléphonique, par les chefs des diplomaties roumaine et hongroise, Titus Corlatean et Janos Martonyi. Pour améliorer la coopération bilatérale, l’escalade des prises de position et des déclarations publiques dans les deux pays devrait être évitée, ont convenu les deux hommes. La controverse est apparue après que Zsolt Nemeth, secrétaire d’Etat au ministère hongrois des Affaires étrangères, a appelé les autorités locales sur l’ensemble du territoire du pays voisin à se montrer solidaires avec la communauté magyare de Roumanie, en arborant le drapeau de la Contrée des Sicules, une région couvrant plusieurs départements du centre de la Roumanie. Bucarest avait auparavant interdit que cette bannière soit hissée sur les sièges des institutions publiques de cette région. Les propos du responsable hongrois en faveur de l’autonomie territoriale de la minorité magyare, de même qu’une prise de position similaire de l’ambassadeur de Budapest en Roumanie, ont été vivement critiqués par les autorités roumaines.







    Participation des forces de l’armée roumaine à des missions et opérations en dehors des frontières roumaines




    Le Conseil Suprême de Défense de la Roumanie a approuvé la participation de plus de 2000 militaires roumains à des missions et des opérations à l’extérieur des frontières nationales. En même temps, le Conseil a décidé de l’envoi d’un contingent de 10 militaires, formateurs et personnel d’Etat major, à la mission de l’UE de formation au Mali…. (trad. : Alexandra Pop, Andrei Popov)