Tag: mine de sel

  • La mine se sel de Târgu Ocna

    La mine se sel de Târgu Ocna

    Mais la ville de Târgu Ocna se vautre au beau milieu d’un paysage collinaire sauvage et magnifique. Pour parvenir à l’entrée de la mine, la route serpente à travers les forêts, et les aérosols salins font déjà sentir leur présence. Une descente de 240 m attend le visiteur désireux de pénétrer dans les entrailles de cette mine pas comme les autres. Dominic Bogdan, le directeur de la mine de sel de Târgu Ocna, précise : « A l’intérieur, la température est constante quelle que soit la saison, et se situe entre 13 et 13,5°. Enfin, en été l’on a 13,5°, alors qu’en hiver, la température « baisse » jusqu’à 13°. Mais ces différences de températures sont anecdotiques. Ce qui constitue le propre de la mine c’est la pureté de l’air. Exempt de bactéries, de virus et d’allergènes, il s’agit d’un air saturé en sel et en oligoéléments, qui soulage les personnes atteintes de maladies des voies respiratoires. Les espaces visitables de la mine sont impressionnants par leurs dimensions. De grandes salles, très hautes de plafond, bien éclairées, vous plongent dans l’univers méconnu des entrailles d’une mine de sel. Vous trouverez là la première église orthodoxe d’Europe taillée en sel, ouverte en 1992. Vous y trouverez également des espaces de jeux destinés aux enfants, le musée du Sel, des boutiques de souvenirs, et jusqu’à un terrain de sport, où l’on peut pratiquer le volleyball, le basketball, mais aussi du foot bien évidemment. L’on a également aménagé à côté un espace doté de tables de ping pong et un parcours de mini-golf. Quant aux plus petits, ils pourront profiter des toboggans gonflables, alors qu’une salle à part accueille un circuit de karting. »

    En 2014, l’administration de la mine a même aménagé une salle de spectacles, qui accueille régulièrement des productions de danse, théâtre, et divers autres événements. La boutique de souvenirs présente à l’entrée de la mine propose une gamme variée d’objets des plus inattendus, tous taillés en sel, telles des lampes de chevet, des cendriers et bien d’autres objets du quotidien. Dominic Bogdan, encore : « Une piscine remplie d’eau salée, très prisée par les visiteurs, et aux propriétés curatives bien connues, vous attend depuis la mi-juin et jusqu’à la mi-septembre. La grande concentration de sel dans l’eau, de 285 grammes de sel par litre d’eau, rend à cette eau des propriétés curatives indéniables, et elle s’avère capable de traiter efficacement un certain nombre d’affections. A proximité, vous trouverez un magasin alimentaire, un endroit où vous pourriez pique-niquer, et puis aussi des terrasses. »

    D’année en année, les investissements consentis par l’administration de la mine de sel aident à étoffer l’offre touristique du site. Dominic Bogdan, directeur de la mine de sel de Târgu Ocna : « Les touristes qui reviennent sont toujours épatés d’utiliser les nouvelles facilités. Mais ceux qui nous rendent visite pour la première fois en sont éblouis. Parce qu’il s’agit d’une expérience unique à proprement parler. Descendre dans les entrailles d’une mine de sel n’est pas une expérience commune, je vous assure. Ensuite, nous sommes situés au beau milieu d’une région magnifique, qui fait la joie des randonneurs et des amoureux de la nature. » Voilà qui est dit. A la prochaine alors, pour de nouvelles découvertes inédites. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Attractions touristiques du département de Vâlcea

    Dans l’édition d’aujourd’hui, nous nous
    arrêtons à Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, pour découvrir quelques-unes des
    attractions touristiques d’un comté où le tourisme religieux, monastique,
    récréatif mais aussi curatif peut être pratiqué. Le département de Vâlcea peut s’enorgueillir
    d’un grand nombre de lieux de culte – monuments historiques figurant au
    patrimoine national. La poterie de Horezu, faite à la roue traditionnelle du
    potier est, elle aussi, renommée. La plupart des objets en argile sont
    habilement peints par les épouses des maîtres potiers, qui utilisent des
    couleurs naturelles à 100 %.




    Monica Gheorghiu, coordinatrice du Centre national
    d’information et de promotion touristique du département de Vâlcea, affirme que
    notre destination se prête à toutes les formes de tourisme, mais que tous les
    itinéraires devraient commencer dans le chef-lieu du comté. C’est un important
    centre économique et culturel dont la première attestation documentaire remonte
    à 1388. Aujourd’hui, une ville moderne avec des bâtiments rénovés et de
    nombreux espaces de loisirs : « La
    ville de Râmnicu Vâlcea est très touristique. Pour une petite ville, nous avons
    un nombre impressionnant de sites touristiques : le Musée départemental
    d’histoire, la Maison musée Anton Pann, le Musée d’art Casa Simian, les vitraux
    de la Bibliothèque du comté, l’Archevêché de Râmnic, le Parc Zăvoi, où l’hymne
    d’État roumain a résonné pour la première fois, le Parc Mircea l’Ancien. Aussi,
    pour les loisirs, le plaisir et les promenades, nous recommandons le Zoo de
    Râmnicu Vâlcea. Des événements ont également commencé à avoir de nouveau lieu
    dans la ville. Le centre-ville a accueilli les Journées du Râmnic, une belle
    foire artisanale traditionnelle du comté de Vâlcea. La foire a été un périple à
    travers les traditions et les coutumes de la contrée. Plusieurs artisans y ont
    exposé leurs créations pendant deux jours. Les résidents et les visiteurs ont
    pu découvrir des pièces authentiques d’une grande beauté. Nous espérons qu’avec
    la levée des restrictions, la vie retrouve son cours normal et que des
    événements importants auront lieu comme avant. »




    Les itinéraires vers les sites du département
    peuvent être nombreux étant donné le potentiel touristique que nous évoquions.
    Dans le comté de Vâlcea, il y a trois des neuf stations balnéaires du pays reconnues à l’échelle nationale et internationale pour leur potentiel et leur
    valeur curative. Monica Gheorghiu précise : « Certes,
    les touristes sont attirés par les stations balnéaires et je voudrais
    mentionner comme exemples Băile Olănești, Călimănești-Căciulata, Băile Govora,
    Ocnele Mari,
    importantes à notre avis, compte tenu du facteur climatique. Parmi elles,
    Calimănești-Caciulata est, selon nous, une station qui a tout simplement fait
    peau neuve dans un laps de temps assez bref et elle est très prisée par les
    touristes surtout pendant la saison estivale. Nous attendons la levée totale
    des restrictions, afin que les gens aient également accès aux piscines de la
    station, recommandées à la fois pour la cure et la prévention. Je vous propose
    également de visiter les monastères de la région. Avec une histoire très riche,
    ils attirent aussi beaucoup de touristes. Dans le même temps, le Parc national
    de Cozia, à proximité de la station, avec ses sentiers et la beauté du paysage,
    est une joie pour les randonneurs. Ce ne sont que quelques éléments, et la
    liste peut continuer. »




    La mine de sel d’Ocnele Mari, qui s’étale sur
    plus de 20 000 mètres carrés, est la plus grande du pays. Les aérosols salins
    sont recommandés dans les affections respiratoires, les allergies et la fatigue
    chronique. À l’intérieur de la mine de sel, le microclimat est constant, la
    température étant d’environ 13 à 15º C, et l’humidité de l’air de quelque 50 %.
    Monica Gheorghiu, coordinatrice du Centre national d’information et de
    promotion touristique du département de Vâlcea, explique : « La
    mine de sel d’Ocnele Mari est attrayante tant pour la cure que pour sa beauté
    et sa richesse. Elle est assez grande et offre beaucoup d’activités pour les
    touristes. Là, vous pouvez déguster un plat au restaurant ou visiter l’église à
    l’intérieur de la mine et non seulement. Vous pouvez passer votre temps de
    manière très agréable par de petits jeux ou regarder un film. »




    Si vous êtes intéressé par l’artisanat et que
    vous souhaitiez voir les artisans chez eux, vous pouvez recevoir toutes les
    informations nécessaires au Centre d’information touristique. Notre
    interlocutrice revient au micro : « Dans
    la dépression de Horezu, un touriste peut découvrir le lien avec cette région à
    travers la poterie de Horezu, qui est inscrite au Patrimoine culturel
    immatériel de l’UNESCO. Vous avez le village d’Olari, car c’est de là que
    l’histoire de la céramique de Horezu a commencé. Vous pouvez y acquérir des
    objets traditionnels et autres. Si quelqu’un entre en contact avec nous, nous
    fournissons des informations et des coordonnées, les touristes pouvant acheter
    les objets d’artisanat directement auprès des producteurs. Chaque touriste qui
    entre dans le Centre d’information touristique obtient les informations requises.
    Nous avons eu différentes demandes tout au long du fonctionnement du Centre,
    allant des hébergements aux itinéraires ou aux zones d’intérêt. Selon les
    souhaits, nous fournissons les informations nécessaires et recommandons aux touristes,
    seuls ou en groupe organisé, des attractions et des zones à visiter selon leurs
    intérêts. »




    Actuellement, au niveau du département de
    Vâlcea, des travaux sont en cours pour mettre en œuvre un projet dont vous
    pourrez bientôt bénéficier. Détails avec Monica Gheorghiu, coordinatrice du
    Centre national d’information et de promotion touristique du département de
    Vâlcea : « Nous
    sommes en train d’installer des plaques contenant des codes QR aux sites touristiques
    appartenant au patrimoine national, en partenariat avec l’Association Călător
    prin România.
    Cela ouvrirait un peu l’horizon à la numérisation du tourisme. Accédant à ces
    codes, le visiteur disposera d’informations utiles et intéressantes. Nous
    espérons lancer le projet le plus vite possible et, dans les plus brefs délais,
    réussir à placer ces codes dans les sites appartenant au patrimoine et non
    seulement. »




    Le département de Vâlcea attire également les
    touristes par son offre culinaire. Monica Gheorghiu, du Centre national
    d’information et de promotion touristique, recommande la région de Vaideeni,
    pour les plats savoureux à base de viande de mouton qui y sont préparés, ainsi
    que le Pays de Loviştea et la région de la Vallée Lotrului. Là, il y a des gîtes
    mettant la cuisine traditionnelle à l’honneur, et qui collaborent avec des
    producteurs locaux. (trad. Ligia)

  • Attractions touristiques du département de Harghita

    Attractions touristiques du département de Harghita

    Madame, Monsieur, cette semaine on vous invite à partir à la découverte du comté de Harghita (centre), une destination étonnante tant par la beauté de la nature que par les activités touristiques inédites, pour toute la famille. Nous allons nous promener sur les bords des lacs Rouge et Sainte Anne, nous allons descendre dans les tréfonds de la terre lors d’une visite de la Mine de sel de Praid, nous allons faire le tour des monuments historiques, tout en profitant des eaux thermales aux propriétés curatives. Que vous planifiiez des vacances de quelques jours ou de quelques semaines, Harghita ne va pas vous décevoir. Pour plus de détails, écoutons Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita. « Le département de Harghita est une région montagneuse, d’une grande beauté, au climat montagnard continental et qui s’étend sur 6 600 km carrés. Ses paysages et ses attractions touristiques sont uniques en Europe. Et je pense notamment au lac Sainte Anne ou à la Mine de sel de Praid. S’y ajoutent le lac Rouge, les Gorges du Bicaz, la ville d’eaux de Băile Tuşnad, le lieu de pèlerinage catholique Şumuleu Ciuc, la station balnéaire de Borsec ou la commune de Corund, connue pour sa poterie. Autant de destinations très développées du point de vue touristique et qui accueillent chaque année des centaines de milliers de vacanciers. S’y ajoutent d’autres localités telles Toplița, Zetea ou Ordoheiu Secuiesc, entrées dernièrement dans le circuit touristique. »

    Surnommée la « Petite Suisse », la ville d’eaux de Băile Tuşnad attend les vacanciers qui peuvent bien profiter des bénéfices des eaux thermales riches en minéraux, de l’air pur de la montagne et de la beauté de la nature. Autant d’ingrédients qui servent à mieux soigner différentes affections cardiaques, digestives, intestinales, motrices ou endocriniennes. Pilbath Attila, manager de la destination d’écotourisme Băile Tuşnad, vous y invite :« Une fois arrivés à Băile Tuşnad, le vacancier devrait partir à la découverte du paysage magnifique et des aires protégées qui ont valu à la station l’obtention d’un certificat d’écotourisme. Nous lui recommandons de visiter également le lac Sainte Anne, le seul lac d’origine volcanique de toute l’Europe du sud-est. Les touristes pourront observer aussi la faune endémique, notamment les plantes insectivores qui aiguisent leur curiosité, emprunter des sentiers thématiques ou profiter des bénéfices des eaux thermales et des mofettes. Les possibilités d’hébergement sont multiples, tout comme les loisirs. Je mentionnerais à titre d’exemple la piscine méso thermale, récemment rénovée avec des fonds européens pour atteindre les normes internationales et pouvoir intégrer le circuit touristique. Pas très loin, un sentier thématique facilement accessible permet aux touristes de se rendre dans la Réserve naturelle de Tinovul Mohoș. A part tout ce que je viens de mentionner, Băile Tuşnad doit sa célébrité au nombre important d’ours qui vivent dans la région. Même si de temps en temps il arrive qu’un exemplaire rôde aux alentours de la station, le plus sûr est de les observer d’un observatoire lors d’une visite guidée. »


    Avant de quitter Tuşnad pour continuer notre périple au comté de Harghita, précisons qu’en hiver, la station propose aux skieurs débutants une piste de 500 mètres de long, dotée d’une remontée mécanique et de canons à neige. Ceci dit, redonnons la parole à Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita pour continuer notre tour. Première halte : la mine de sel de Praid. « La mine de sel de Praid attire chaque année cinq à six cent mille touristes. C’est toute une construction en sel. Pour vous faire une idée, imaginez que vous entrez dans une cathédrale longue de quelques centaines de mètres carrés, haute de cent mètres, et dont les murs et le plafond sont entièrement en sel. Une fois ressortis à la surface, on vous invite à découvrir le lac Rouge et les Gorges du Bicaz avec les rapides qui creusent les parois de la montagne. Pour une image plus complète de cette région, il convient de préciser que 82% de ses habitants sont d’origine magyare. On a donc affaire à une zone culturelle unique en Roumanie, qui propose des coutumes et des plats complètement différents de ce que l’on trouve dans le reste du pays. Pour les touristes passionnés d’histoire, il existe à Harghita de nombreux temples et églises, comme par exemple l’église fortifiée de Dârjiu, inscrite au patrimoine de l’UNESCO. Et puisqu’on parle religion, il convient de mentionner le lieu de pèlerinage de Șumuleu Ciuc qui a reçu en 2019 la visite du Pape François. Le département de Harghita recense quelque 600 structures d’hébergement classées qui en été s’avèrent parfois insuffisantes par rapport au nombre de vacanciers. »

    En été, les amateurs de tourisme d’aventure pourront s’amuser à faire de la luge sur herbe sur deux pistes spécialement aménagées, l’une à Borsec et l’autre à Lunca de Sus. Pour vous faire une idée comment fonctionne une telle installation, mais aussi pour apprendre quoi faire d’autre une fois dans cette région, téléchargez l’application « Visit Harghita » ou rendez-vous sur le site homonyme. Szabó Károly, directeur exécutif de l’Association de développement intercommunautaire Harghita, explique : « On fait la promotion de la région par la marque Visit Harghita’ Visitez Harghita. Une fois sur notre site visitharghita.com, vous allez trouver tous les objectifs que nous considérons importants, auxquels s’ajoute une liste des maîtres artisans de la région. Ceux-ci continuent à faire vivre des métiers qui perdurent de nos jours encore, tels celui de maréchal-ferrant ou de potier. N’oublions pas les coups de cœur de la gastronomie locale, tels le kürtös kalács, sorte de rouleau de pâte briochée, enrobé de noix concassées et de cannelle. Même si normalement le département de Harghita est plutôt à l’abri du tumulte touristique, il arrive qu’au moins une fois par an, la région soit prise d’assaut par les trois ou quatre cent milles pèlerins qui se rendent à Şumuleu Ciuc. Un autre événement qui réunit de dizaines de milliers de touristes est le Festival d’été Tusványos. »

    Fondée par les communautés locales, l’Association de développement intercommunautaire Harghita a plusieurs projets d’avenir, comme l’indique Szabó Károly, son directeur exécutif, qui précise :« Sur la liste des membres de notre association figurent 45 mairies locales qui soutiennent toutes le tourisme. Malgré la période actuelle, on a lancé un projet de tourisme familial qui regroupe 52 structures d’hébergement et de restauration certifiées en ce sens. On voudrait aussi élargir la Via Maria, un trajet de pèlerinage de 1 400 kilomètres, au départ d’Autriche et qui arrive aussi bien à Şumuleu Ciuc qu’à Piatra Neamţ et en Bucovine. Par ailleurs, en l’absence de cars pleins de touristes et pour donner un coup de main aux guides sur place, on leur a proposé de télécharger leurs programmes touristiques sur notre site. Du coup, en deux clics, vous pouvez accéder à 96 programmes de visite, avec descriptifs, photos, tarifs et numéros de contact pour de prochains séjours. »

    On ne saurait quitter le comté de Harghita sans une visite au Parc de la Mini Transylvanie. Une occasion d’admirer, sur des maquettes, la diversité architecturale de la Transylvanie pluriculturelle. L’exposition renferme les maquettes des plus importants édifices architecturaux de la région, dont plusieurs font partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.

  • Voyage à Cluj

    Voyage à Cluj

    Nous voyageons aujourd’hui dans le centre-ouest de la Roumanie, plus précisément dans le chef-lieu du département de Cluj, la ville de Cluj-Napoca. Elle propose beaucoup d’attractions touristiques, de nombreux événements y ont lieu tout le long de l’année et la cuisine est toute particulière pour la Roumanie. Assez de raisons pour vous convaincre d’en faire une destination de vacances !

    Vous serez surpris par la multitude d’églises du centre-ville de Cluj et aussi par leur diversité : on y trouve dans la même rue des églises réformées, catholiques, unitariennes et gréco-catholiques. La ville est connue pour sa tolérance religieuse qui remonte au moment de l’apparition, au XVIème siècle, d’une nouvelle confession, l’unitarisme. C’est à Cluj aussi que vous rencontrerez beaucoup de styles architecturaux différents. Par exemple, le centre réunit des bâtiments construits à la fin du XVIIIème, typiques pour l’Empire austro-hongrois sous les Habsbourg.

    Marius Oprea, notre guide du Bureau d’information touristique de Cluj, nous donne plus de détails sur le centre historique de la ville : «On y trouve plusieurs monuments historiques, comme l’Eglise catholique Saint Michel, le Monument à Mathias Corvin, le Palais Bánffy, qui abrite le Musée d’art, la Cathédrale métropolitaine, le Théâtre national Lucian Blaga et, bien évidemment, la Place du Musée. Tous ces objectifs sont en plein centre-ville, il est donc très aisé de se déplacer à pied pour les visiter. D’autres attractions importantes sont à retrouver à proximité du centre, comme la Colline de la Cité, d’où un splendide panorama s’ouvre sur toute la ville, le Jardin botanique, un des lieux les plus populaires à Cluj, et le Parc ethnographique Romulus Vuia, le plus ancien de ce type de Roumanie. Cluj a toujours été et reste une ville très ouverte, qui peut être visitée à tout moment de l’année. Même à l’approche de l’hiver, quand les jours raccourcissent, beaucoup d’évènements continuent de rendre la ville attractive.»

    Cluj-Napoca est aussi un pôle d’événements au niveau national et international, estime Marius Oprea : « Untold est le festival de musique le plus important de cette partie de l’Europe. Il se déroule chaque année au début du mois d’août. Cluj accueille fin mai-début juin le Festival international de film Transilvania, le plus important de Roumanie. Nous organisons également la Fête de la ville et l’événement Jazz in the Park. Je peux aussi vous recommander Electric Castle, qui a lieu chaque année au Château Bánffy de Bonțida. Le marché de Noël débutera cette année le 23 novembre et à la fin du mois de novembre nous accueillerons aussi le Festival international de théâtre Interférences, qui a lieu tous les deux ans. »

    Marius Oprea nous invite à visiter aussi les attractions du département de Cluj : « La plupart des touristes qui viennent à Cluj-Napoca visitent aussi la Mine de sel de Turda, qui se trouve à seulement trente minutes de la ville. Cette mine est unique en Roumanie et peut-être même dans cette partie de l’Europe. Elle compte plusieurs étages. Restaurée grâce à des fonds européens, elle ressemble aujourd’hui à une ville souterraine. Elle offre plusieurs facilités de balnéothérapie et de loisirs. Il existe même un lac avec des bateaux. Dans les environs, nous recommandons aux touristes de visiter les Gorges de Turda et le Château Bánffy de Bonțida. Il y a aussi, bien sûr, la région montagneuse de Cluj, qui offre comme points d’attraction la cascade Răchițele et la région des lacs Beliș-Tarnița. »

    L’attestation documentaire de la Mine de sel de Turda remonte au 1er mai 1271, peu après la première attestation de la ville homonyme sous son nom actuel. Le sel y a été exploité pendant plusieurs siècles. C’est grâce à la richesse des gisements situés au nord de Turda que la ville s’est développée et a été le siège des Diètes transylvaines. C’est là qu’a été décidée la libéralisation des cultes religieux et que le Trésor impérial austro-hongrois s’est enrichi grâce aux exploitations. La mine a été modernisée en 2010 et, outre les balades en barque, l’offre de loisirs comprend un terrain de mini-golf, une grande roue, un ascenseur panoramique et des pistes de bowling. Si vous souhaitez vous attabler après toutes ces activités, vous serez sûrement impressionnés. Il existe beaucoup de plats typiques dans la région, et la gastronomie est importante pour les habitants de Cluj.

    Marius Oprea, du Centre d’information touristique : « Ces derniers temps, beaucoup de monde cherche exclusivement les restaurants à cuisine du terroir ou traditionnelle. Nous sommes fiers d’avoir le plus ancien livre de cuisine de Transylvanie, paru à la fin du XVème. Lukács József, un professeur de Cluj-Napoca, l’a traduit et a contribué à sa réédition. De plus en plus de restaurants commencent à utiliser cette réédition pour remettre au goût du jour certaines recettes. Les recettes réalisées de nos jours ne sont pas à 100% précises, car une partie des ingrédients n’existent plus. Mais elles gardent néanmoins en grande proportion le spécifique de la région. »

    Le nombre de touristes est en augmentation constante à Cluj. Marius Oprea nous donne quelques chiffres : « Nous avons 20.000 touristes du monde entier qui viennent chaque année au Centre d’information touristique. Nous leur offrons du matériel de promotion dans plus de neuf langues. La plupart sont impressionnés par les régions des environs de Cluj et par la ville elle-même. Le nombre de touristes croît, la progression annuelle étant de 30%, le double de la moyenne nationale. Ce sont sûrement les événements ainsi que les objectifs touristiques qui rendent cette destination de plus en plus attrayante. »

    L’invitation est lancée ! A la prochaine fois pour une nouvelle destination ! (Trad. Elena Diaconu)

  • “Salinate”

    “Salinate”

    En dehors dêtre un pays haut en couleurs, la Roumanie est aussi un pays de goûts et de saveurs. Découverte dun produit roumain naturel, dans la maturation duquel intervient un élément inédit. A table !



  • L’or blanc des Carpates

    L’or blanc des Carpates

    Ses utilisations multiples l’ont transformé en une marchandise extrêmement convoitée, sa valeur étant reflétée aussi par l’appellation « d’or blanc » sous laquelle elle fut connue. Les régions les plus riches en réserves de sel ont également acquis une importance spécifique proportionnelle à la valeur du sel. C’est également le cas de l’espace roumain, considéré depuis toujours comme ayant les gisements de sel les plus riches d’Europe. C’est pourquoi ces gisements ont été exploités dès l’antiquité, non seulement comme condiment dans l’alimentation, mais aussi comme médicament et conservateur naturel.

    Radu Lungu, auteur du livre « L’histoire du sel des Carpates » publié par la maison d’éditions Paideia, en sait davantage sur les utilisations du sel par le passé. Radu Lungu :« Le sel rendait possible le transport de la viande, du poisson, des fruits et légumes, des fromages. C’est de là que dérive aussi l’intérêt extraordinaire pour le sel de l’Humanité. C’est un des éléments constitutifs de la civilisation. Utilisé comme condiment pour amplifier l’arôme de la nourriture, le sel a également servi chez les Egyptiens dans le processus de momification. Pour ce qui est de l’espace délimité par les Carpates, le Danube et la mer Noire, là, le sel a été exploité même avant l’époque des Daces. Mais ce furent les Daces qui l’ont fait par des excavations à Harghita et sur la Valée de l’Olt. La véritable exploitation soi-disant industrielle a démarré avec la conquête de la Dacie par les Romains. Les exploitations les plus importantes de l’époque de l’occupation romaine de la Dacie étaient celles de Potaissa (la ville de Turda d’aujourd’hui), Salinae (Ocna Mures d’aujourd’hui) ainsi que celles des localités actuelles de Praid et d’Ocnele Mari.

    Durant les époques médiévale et moderne, toutes les exploitations de sel des trois provinces roumaines étaient des monopoles princiers, c’est-à-dire que l’extraction et la vente étaient organisées par le pouvoir central. En Transylvanie, l’intérêt pour l’« or blanc » a augmenté avec l’installation de l’administration autrichienne à la fin du 18e siècle. Là, à l’intérieur de l’arc des Carpates, il y a encore des mines de sel à Ocna Dej, dans le comté de Cluj, à Ocna Mures, au comté d’Alba et à Praid, dans le département de Harghita. A l’extérieur de l’arc des Carpates, par exemple, en Valachie, dès le 17e siècle on peut recenser sept mines de sel parmi lesquelles Ocnele Mari, Slănic Prahova et Teişani. En Moldavie, les mines de sel les plus connues étaient celles de Cacica, du côté de Suceava, et Tg Ocna, sur la rivière Trotus, dans le département de Bacau. Le sel qui y était exploité était transporté à travers de véritables « routes du sel », des voies qui s’étendaient tant sur l’eau que sur la terre ferme.

    Radu Lungu revient au micro. « Les voies terrestres étaient généralement associées aux voies pastorales, c’est-à-dire aux sentiers battus par les bergers durant la transhumance. Les bergers emmenaient avec leurs troupeaux des ânes chargés de sacs de sel. Certains descendaient les vallées des rivières Olt, Ialomita, Arges pour s’arrêter dans la région de la grande île de Braila et continuer ensuite vers la mer Noire. En route vers la Dobroudja, les bergers s’arrêtaient aux foires de laine, pour tondre les moutons et transformer la laine. Par exemple, une voie du sel partait de Telega dans le comté de Prahova vers le sud jusqu’aux villes de Giurgiu, Oltenita, Calarasi et Braila pour arriver au Danube, d’où le sel continuait son chemin vers l’Empire ottoman, notamment au Moyen Age.

    L’itinéraire fluvial le plus important commençait à Ocna Mures, dans le département d’Alba, pour descendre sur la rivière Mures traversant Alba Iulia, Deva, Lipova, Arad et de là le sel empruntait la rivière Tisa. C’était le chemin le plus important car il alimentait en sel la Plaine pannonienne et le Royaume de Hongrie. De nos jours, les mines de sel où la production a été arrêtée, mais aussi celles qui fonctionnent toujours ont été transformées en lieux de cure pour différentes maladies dont asthme, rhumatismes, affections gynécologiques, neurologiques et de l’appareil locomoteur.

  • La mine de sel de Târgu Ocna

    La mine de sel de Târgu Ocna

    Sise au cœur d’un paysage magnifique, la localité doit sa renommée à la mine de sel ouverte vers 1967. Pourtant, il a fallu attendre une cinquantaine d’années avant que Targu Ocna ne figure sur la liste des destinations touristiques. Plus précisément, ce fut en 2005 que le tourisme commence à s’y épanouir au moment où les autorités locales décident de mettre en valeur l’église souterraine consacrée à Sainte Barbe.

    Le directeur de la mine de sel, Ilie Ion, nous en parle: « L’église date de 1992 et elle doit son existence à un projet conçu par les salariés de la mine de sel et mis en place en six mois seulement. A l’époque de sa construction, l’église était un monument unique aussi bien en Europe qu’en Roumanie. Pour la visiter, le touriste est censé faire une descente de 240 mètres à l’intérieur de la terre. Une fois sur place, il sera surpris de se retrouver en plein aire de loisirs: terrains de foot, de basket-ball et de tennis, un lac salé, une chute d’eau, un espace de jeux pour les enfants avec toboggans et balançoires, des tables de billard et des mini vélos. Cela s’étale sur 13 milles mètres carrés. Et puis, ce n’est pas tout puisque l’on souhaite faire construire aussi des pistes de skateboard et de rollers ».

    Une fois arrivé dans les tréfonds de la terre, le touriste visitera la Musée du sel, l’occasion de découvrir toute l’importance que pouvait avoir l’or blanc autrefois.

    Ilie Ion: « Le musée propose un périple à travers l’histoire de l’exploitation du sel dans la région. L’occasion de faire connaître au public ses effets thérapeutiques, et d’admirer des objets intéressants rappelant les débuts des exploitations du sel dans la région, datant de 1380. Nos touristes sont issus des quatre coins du monde et tous se disent impressionnés par notre mine, surtout que pour bon nombre d’entre eux c’est l’unique montagne de sel jamais visitée. Du coup, ils sont très enthousiastes à l’idée de descendre au cœur de la terre. Je me rappelle, une fois, avoir discuté avec un groupe de Japonais qui se sont dits fort émus par l’expérience vécue. Même si je ne comprenais pas leur langue, l’émotion dans leurs regards était évidente ».

    La première base de loisirs aménagée dans la mine de sel de Targu Ocna date de 1974. Après, en 1992, ce fut la première église orthodoxe souterraine jamais construite dans une mine de sel d’Europe que l’on a fait dresser au neuvième niveau sous la terre, à 240 mètres de profondeur. L’église est patronnée par Sainte Barbe, protectrice des mineurs.

    Et puisque l’on parle églises, sachez qu’une fois dans la région, vous pourriez en profiter pour une visite au couvent de Magura Ocnei. Construit entre 1750 et 1757 et célèbre pour la beauté de ses fresques extérieures, l’édifice se dresse à une altitude de 505 mètres, au cœur d’une forêt. Raison de plus d’inscrire la station de Targu Ocna sur la liste de vos prochaines destinations de vacances en Roumanie. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Slanic Prahova

    Slanic Prahova

    A une centaine de kilomètres de la capitale roumaine, Bucarest, les touristes sont invités à découvrir la station de Slanic Prahova, un incontournable pour ceux en quête d’une cure balnéaire aux eaux minérales, utilisées dans la région depuis 1885. Les visiteurs ont à leur disposition plusieurs lacs salés tels le Lac Vert, le Bain Rouge ou encore celui dit des Cochons et ils peuvent bénéficier également de toute sorte de procédures de traitement comme par exemple des bains aux eaux minérales naturelles, chaudes ou froides, des bains de boue ou encore de l’électrothérapie.

    A part les eaux minérales de source, la station de Slanic Prahova doit sa renommée à la mine de sel et au musée qui lui est consacré. Du coup, c’est une destination de vacances pour tous les âges et tous les goûts, sachant qu’elle se trouve au cœur d’un paysage magnifique, à proximité d’autres repères touristiques de Roumanie telles les stations de Valenii de Munte ou de Cheia et la ville de Brasov. Que ce soit pour la cure ou pour les loisirs, Slanic attend les vacanciers surtout en été quand le grand soleil leur permet de profiter des piscines aux eaux minéralisées aménagées en plein air.

    Edi Visinoiu, responsable de ventes : « Si vous êtes en quête de repos et de tranquillité, la station de Slanic est faite pour vous. C’est une petite localité de charme, avec une mine de sel qui se visite et un complexe hôtelier qui propose hébergement, repas, loisirs, piscines thermales, aires de jeux, location de quads, bref, des services complets. Vous pourriez, par exemple, vous déplacer en quad à travers aussi bien la station elle-même qu’à travers la forêt ou bien jusqu’à la station de montagne de Cheia ».

    Exploitée jusqu’en 1972, la montagne de sel de Slanic Prahova fait la renommée de la station. Destinée actuellement au tourisme, cette mine de 271 mètres de profondeur et d’une superficie totale de 80.000 mètres carrés, se visite chaque jour sauf les lundis. Les salles hautes de 70 mètres s’organisent autour d’un pilier central qui soutient la mine. La température ne dépasse pas les 12 degrés et l’air très pur et fortement ionisé est bénéfique pour les troubles respiratoires. Dans l’une des 14 salles de la mine, dite de la Genèse, le sculpteur Justin Nastase a aménagé un musée proposant aux visiteurs une galerie de sculptures en sel dont les bustes du roi dace Décébale et de l’empereur romain Trajan, celui du poète Mihai Eminescu ou encore un bas-relief représentant le prince régnant Michel le Brave. Un terrain de football et un autre de volley-ball sont aménagés dans la mine et servent aussi bien à y organiser des matchs que différentes compétitions sportives, entraînements et même soirées cinéma. Cette mine est vraiment impressionnante.

    Ouvert tout près de la mine, le Musée du sel propose aux visiteurs une incursion à travers les différentes méthodes d’exploitation du sel depuis ses débuts et jusqu’à l’heure actuelle. Inauguré le 13 mai 2003, le musée expose également des documents sur l’exploitation du sel, tout comme une collection d’outils et de cristaux de sel. Autant de raisons de l’inscrire sur la liste des incontournables une fois sur place. (Trad. Ioana Stancescu)

  • La mine de sel de Turda

    La mine de sel de Turda

    Déclarée la mine de sel d’Europe la plus efficace pour le traitement des maladies respiratoires, par l’Association internationale des balnéologues, la Mine de sel de Turda a subi une modernisation spectaculaire, il y a cinq ans.

    Adrian Soporan, directeur de marketing, affirme que celle-ci est devenue une véritable marque internationale et encourage les touristes à s’y rendre non seulement en été, mais tout le long de l’année : « La Transylvanie est au top des destinations touristiques recommandées par Lonely Planet qui a également nominé la mine de sel de Turda. Ces cinq dernières années, cinq millions de touristes nous ont visités. Hormis les randonnées et les voyages en canot sur le lac souterrain, le minigolf, la grande roue panoramique, un ascenseur panoramique et le bowling, les touristes peuvent s’adonner à tout un éventail d’activités. Mais ce qui est le plus important peut-être, c’est qu’en été, les touristes peuvent échapper à la chaleur torride de l’extérieur. A l’intérieur de la mine de sel, la température est constante et elle tourne autour des 10 à 12 degrés. »

    Le plus ancien document qui atteste l’existence de la mine de sel de Turda date du 1er mai 1271, juste après la première attestation documentaire de la ville de Turda. L’exploitation du sel s’est étendue sur plusieurs siècles et c’est aussi en raison de la richesse des gisements de sel que la ville de Turda s’est développée pour devenir ensuite le siège des Diètes transylvaines. Ce fut l’endroit où a été proclamée la libéralisation des cultes religieux, d’où provenaient des entrées importantes aux caisses de l’Empire Austro-Hongrois.

    Quelle est l’image d’aujourd’hui de la mine de sel de Turda ? Réponse avec Adrian Soporan, directeur de marketing : «En descendant quelque 120 mètres dans les profondeurs de la terre, où se trouvent les mines Rudolf et Terezia, cette dernière étant connue sous le nom de la mine de sel au lac et aux canots, nous arrivons à un lac d’une profondeur de huit mètres. Personne n’a réussi à atteindre son fond. Les touristes peuvent utiliser les 10 à 15 canots disponibles. Puis ils prennent un ascenseur panoramique pour descendre vers la mine Rudolf, qui s’étale sur 3 mille mètres carrés. C’est là que se trouve un amphithéâtre, une grande roue panoramique qui s’élève jusqu’à 80 mètres au-dessus du plancher de la mine. Les familles avec enfants peuvent jouer au mini-golf, au tennis de table et au bowling. »

    La mine de sel de Turda vient d’inaugurer son propre espace d’hébergement. La mine et son hôtel emploient à présent 140 personnes, dont la plupart des jeunes qui parlent plusieurs langues étrangères, mais aussi des salariés saisonniers, dont un Luxembourgeois, locuteur de pas moins de neuf langues. Les administrateurs du site affirment que Turda peut être au moins une destination de city break. Hormis la mine de sel, toute visite de la région doit absolument inclure en été une journée passée à la piscine de Durgau, ainsi que plusieurs autres destinations environnantes.

    A noter aussi la présence des touristes étrangers dont le taux de 35 à 40% cette année a progressé par rapport à l’année dernière, affirme Adrian Soporan, directeur de marketing : « Le pays d’où proviennent la majorité des touristes c’est la Hongrie, suivie par la France et par l’Allemagne. L’Italie et les Etats-Unis nous envoient également des touristes. Israël vient d’accéder au top et le nombre de touristes provenant de ce pays est à la hausse. En 2016, nous estimons que ce pays arrivera en quatrième position dans le classement des pays d’où proviennent nos visiteurs. Et il ne faut pas non plus ignorer les touristes asiatiques, dont le nombre est également à la hausse. Je fais souvent des voyages dans la mine de sel et j’essaie d’entrer en contact avec ces gens pour découvrir leurs réactions. Tous les touristes étrangers sont émerveillés, ils restent muets, ils prennent beaucoup de photos qu’ils partagent sur les réseaux sociaux.»

    Voici donc autant de raisons de visiter la ville de Turda et sa fameuse mine de sel. Depuis Bucarest vous pouvez y arriver soit par train soit par voie routière mais sachez aussi qu’à Cluj, à une trentaine de km seulement, il y a un aéroport international connecté à de nombreuses villes européennes. (Trad. Alex Diaconescu)

  • 30.01.2016 (mise à jour)

    30.01.2016 (mise à jour)

    Réformes — Le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, a envoyé samedi à son homologue de République de Moldova, Pavel Filip, une lettre détaillant les réformes que Chisinau doit adopter au plus vite. Celles-ci conditionnent le déblocage de la première tranche de 60 millions d’euros du crédit non-remboursable accordé par la Roumanie et dont le montant total se chiffre à 150 millions d’euros. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, il s’agit de sept mesures, dont la mise en place de l’agenda de l’Accord d’association UE – République de Moldova, l’adoption d’un paquet législatif visant à l’amélioration du milieu des affaires, l’établissement d’une feuille de route, qui permette de parvenir, dans les plus brefs délais, à un accord avec le FMI, l’analyse des vulnérabilités du système bancaire, la nomination du gouverneur de la Banque nationale, l’adoption d’un paquet de lois anti-corruption. Le nouveau chef du gouvernement moldave s’est trouvé mardi à Bucarest, lors de sa première visite à l’étranger.



    Elections – L’Union nationale pour le progrès de la Roumanie se présentera seule aux élections locales de cette année et se donne comme objectif stratégique de recueillir au moins 10% des suffrages, a déclaré samedi à Braşov,(au centre de la Roumanie), le président du parti, Gabriel Oprea, à l’issue de la séance du Comité national exécutif. Oprea a pourtant fait savoir que sa formation politique se présenterait en alliance avec le Parti social-démocrate aux législatives de 2016. Il a également précisé que, si les organisations le souhaitaient, une telle alliance pourrait être réalisée même aux élections locales. Par ailleurs, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie a déclaré soutenir fermement, tout comme le Parti social-démocrate et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie, l’élection des maires en un seul tour, alors que le Parti national libéral sollicite un scrutin à deux tours. Les sociaux-démocrates s’opposent catégoriquement à la modification de la loi électorale. En ce qui le concerne, le Parti national libéral met en avant l’argument que le scrutin à deux tours donne aux petits partis aussi ou encore aux formations politiques nouvellement créées la chance d’obtenir des sièges au niveau local. A part les libéraux, seul le Mouvement Populaire s’est nettement prononcé en faveur du scrutin à deux tours. La tenue des élections locales est prévue début juin. 2016 est aussi l’année des élections législatives en Roumanie.



    Vote — Le ministre délégué à la Relation avec les Roumains de létranger, Dan Stoenescu, a appelé samedi les ressortissants roumains à se faire inscrire au Registre électoral, leur conseillant d’opter pour le vote par correspondance, comme alternative au vote classique. Il leur a également fait savoir, via sa page officielle sur Facebook, que s’ils n’envoyaient pas les papiers nécessaires à l’inscription ou qu’ils changent de domicile ou de résidence après la date limite d’inscription, ils ne pourraient voter qu’aux bureaux ouverts auprès des missions diplomatiques, des offices consulaires de Roumanie ou des antennes de l’Institut cultuel roumain dans les pays respectifs. L’inscription au Registre électoral commence le 1er avril et s’achève deux jours avant le lancement de la campagne électorale.



    Visite — Le président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, (BERD), Suma Chakrabarti, effectuera une visite en Roumanie, lundi et mardi prochains. Il sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et s’entretiendra aussi avec le premier ministre Dacian Ciolos, avec la ministre des Finances, Anca Paliu Dragu et avec le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu. Suma Chakrabarti aura également des entrevues avec des représentants du milieu des affaires, pour discuter du climat de l’investissement, du rythme des réformes et de la situation économique en général. Selon les estimations de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Roumanie devrait connaître en 2016 un rythme de croissance figurant parmi les plus rapides en Europe. La BERD est un des investisseurs institutionnels les plus importants en Roumanie. Cette institution financière a jusqu’ici investi plus de 7 milliards d’euros et mobilisé plus de 14 milliards d’euros provenant d’autres sources de financement. En 2015, elle a adopté la nouvelle stratégie pour la Roumanie, qui établit les priorités d’investissement pour les 4 ans à venir, à savoir un meilleur accès au financement, la réduction des disparités régionales grâce à l’amélioration de l’infrastructure et l’accroissement de la compétitivité dans le secteur privé.



    Mine de sel — Le célèbre photographe britannique Richard John Seymour, titulaire de plusieurs prix, a récemment visité la saline de Turda, au centre de la Roumanie, dans le cadre d’un projet qui se propose d’immortaliser les paysages anthropiques les plus spectaculaires. Dans un matériel publié sur le site internet thespaces.com et repris par CNN, la mine de sel de Turda est présentée comme une attraction touristique à part. Chaque année, plusieurs milliers de touristes s’y rendent, soit pour profiter des vertus curatives de la saline, surtout dans les maladies du système respiratoire, soit pour se détendre, en jouant au mini-golf, au bowling ou en faisant des promenades en barque sur le lac intérieur. En 2014, la mine de sel de Turda a été déclarée par la publication Business Insider comme l’endroit souterrain le plus spectaculaire au monde. Selon la même publication, la saline de Turda occupe également la 22e place parmi les destinations de voyage incroyables dans le monde.



    Tennis — La joueuse allemande de tennis Angelique Kerber s’est adjugé samedi l’Open d’Australie face à Serena Williams (6-4, 3-6, 6-4). Ce premier titre de sa carrière en Grand Chelem, va propulser Kerber, numéro 6 mondiale, en 2e position au classement WTA, devant la Roumaine Simona Halep. Par ailleurs le duo formé par le Roumain Horia Tecău et lAméricaine Coco Vandeweghe rencontrera dimanche la paire russo-brésilienne Elena Vesnina/Bruno Soares, tête de série nr.5, dans la finale de l’épreuve de double mixte à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Horia Tecău et Coco Vandeweghe ont dépassé en deux manches le binôme Andreja Klepac (Slovénie)/Treat Huey (Philippines), sur le score de 6-4, 6-4. Notons quen 2012, Horia Tecău a remporté le titre de l’épreuve de double mixte aux côtés de lEtasunienne Bethanie Mattek-Sands.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures se maintiendront en – dessus des normales de saison, les maxima devant s’étaler entre 5 et 11 degrés. Il pleuvra sur l’ouest, le centre et le nord du territoire, tandis qu’en haute montagne il neigera et le vent soufflera fort. D’ailleurs, les zones de montagne sont concernées par une alerte aux chutes de neige et au blizzard, en vigueur jusqu’à lundi après-midi.


  • 30.01.2016

    30.01.2016

    Elections – L’Union nationale pour le progrès de la Roumanie n’exclut pas une éventuelle collaboration avec n’importe quelle autre formation politique, dans la perspective des élections locales de 2016. La politique d’alliances devrait être définie ce samedi, pendant la séance de son Comité national exécutif. Par ailleurs, le Parti social-démocrate déclare s’opposer fermement au changement de la Loi électorale et soutient le maintien de l’actuelle formule, qui prévoit l’élection des maires en un seul tour de scrutin. Les sociaux-démocrates rejettent le scrutin à deux tours, sollicité par leurs adversaires politiques, les libéraux. Le Parti national libéral met en avant l’argument que le scrutin à deux tours donne aux petits partis aussi ou encore aux formations politiques nouvellement créées la chance d’obtenir des sièges au niveau local. La tenue des élections locales est prévue début juin. 2016 est aussi l’année des élections législatives en Roumanie.



    Mine de sel — Le célèbre photographe britannique Richard John Seymour, titulaire de plusieurs prix, a récemment visité la saline de Turda, au centre de la Roumanie, dans le cadre d’un projet qui se propose d’immortaliser les paysages anthropiques les plus spectaculaires. Dans un matériel publié sur le site internet thespaces.com et repris par CNN, la mine de sel de Turda est présentée comme une attraction touristique à part. Chaque année, plusieurs milliers de touristes s’y rendent, soit pour profiter des vertus curatives de la saline, surtout dans les maladies du système respiratoire, soit pour se détendre, en jouant au mini-golf, au bowling ou en faisant des promenades en barque sur le lac intérieur. En 2014, la mine de sel de Turda a été déclarée par la publication Business Insider comme l’endroit souterrain le plus spectaculaire au monde. Selon la même publication, la saline de Turda occupe également la 22e place parmi les destinations de voyage incroyables dans le monde.



    Tennis – Le duo formé par le Roumain Horia Tecău et lAméricaine Coco Vandeweghe rencontrera dimanche la paire russo-brésilienne Elena Vesnina/Bruno Soares, tête de série nr.5, dans la finale de l’épreuve de double mixte à l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année. Horia Tecău et Coco Vandeweghe ont dépassé en deux manches le binôme Andreja Klepac (Slovénie)/Treat Huey (Philippines), sur le score de 6-4, 6-4. Notons quen 2012, Horia Tecău a remporté le titre de l’épreuve de double mixte aux côtés de lEtasunienne Bethanie Mattek-Sands.



    Météo — Nouvelle journée avec des températures plus élevées que les normales de saison, car le mercure grimpera jusqu’à 12 degrés. Il faisait 3 degrés à midi, dans la capitale, Bucarest.

  • Tourisme balnéaire, monacal et alpin

    Tourisme balnéaire, monacal et alpin

    Un endroit où trois formes de tourisme se donnent, dailleurs, la main pour le plaisir dun public aussi large que possible – les tourismes thermal, monacal et alpin. Une combinaison parfaite, selon Mihai Mateescu, maire de Govora: “Nous nous sommes lancés dans le tourisme médical, afin dattirer plus de ressortissants étrangers et nous travaillons étroitement en ce sens avec des municipalités italiennes et suisses. Nous souhaitons dynamiser dailleurs tout ce qui se passe dans cette station, et je pense que la récente visite à Govora dune cinquantaine dambassadeurs et de consuls étrangers a été un tournant en ce sens. On a vu ainsi, en Roumanie et à létranger, que dans cette station se passent des choses. Nous avons lintention dattirer davantage lattention de nos hôtes sur la dimension culturelle de Govora – notre musée thermal, lhôtel Palace, le fleuron de notre ville, qui est monument historique et a été récemment restauré. Nous allons bientôt rénover aussi le cinéma, érigé en 1929 daprès les plans de la première femme architecte dEurope, Virginia Haret Andreescu. La dimension culturelle en combinaison avec le microclimat unique en Europe, rendent Govora une destination qui mérite largement leffort dêtre explorée. Venez vous convaincre!”



    Andreea Sârbu est experte en tourisme et dirige un important hôtel bucarestois. Elle sest récemment rendue à Govora, un endroit quelle na plus visité depuis son enfance. Maintenant, elle a essayé dy superposer le regard du spécialiste: “Jai tout dabord retrouvé le parc avec ses écureuils et ses biches et son ambiance na pas beaucoup changé et cest tant mieux. Jai été très impressionnée par lhôtel Palace, récemment remis à neuf avec des fonds européens. Lédifice est exceptionnel et vous devez absolument le voir, même si vous choisissez de ne pas rester dans la station et de vous loger dans les environs, à Ocnele Mari, la commune avec une grande mine de sel, ou encore dans la ville de Râmnicu Vâlcea. Lhôtel Palace a une équipe de gens très compétents et accueillants qui veillent de près sur la qualité des services proposés à lhébergement ou au centre de traitement. Quel que soit le but de votre voyage à Govora – la cure ou tout simplement la détente – je dirais que lhôtel Palace est vraiment un choix intéressant”.



    La mine de sel de Ocnele Mari est, justement, située à une vingtaine de kilomètres de Govora. Cest une destination à ne pas rater tant pour ceux dentre vous qui souhaitent passer quelques heures loin du soleil torride de lété que pour les touristes en quête de cures pour les maladies respiratoires. A 170 mètres sous terre vous attend un grand espace de détente conçu pour des activités aussi diverses que possible.



    Cinéma, boutique, chapelle, terrains de jeux et ainsi de suite – tout est là pour passer un bon moment dans lair ionisé de la mine de sel, précise Anca Maria Perţ, guide touristique du site: « La salle de cinéma a une capacité de 40 places et elle est très convoitée par les enfants qui regardent des dessins animés. Il existe aussi un espace de détente, où les touristes peuvent voir un film, boire un thé chaud et inhaler les aérosols salins, recommandés dans le traitement des nombreuses maladies respiratoires. La mine de sel de Ocnele Mari se fait remarquer par l’alternance des couches de sel qui est due aux conditions climatiques au moment où le gisement a été formé. Le spectacle offert par l’alternance de ces couches est unique en Roumanie. La mine de sel Ocnele Mari a aussi un magasin de souvenirs, un lieu de culte, soit la plus grande église souterraine de Roumanie, un espace de loisirs où les visiteurs peuvent pratiquer différents sports et une salle de fitness. Dans le centre de notre restaurant à spécifique roumain se trouve une merveilleuse artésienne, formée de blocs de sel. Hormis les loisirs, les touristes peuvent faire de véritable cures d’aérosols. Ce traitement dans le souterrain qui s’appelle spéléothérapie est basé sur le dosage de l’effort physique et la stimulation des voies respiratoires. Les ions de la mine de sel sont indiqués pour l’apaisement de la toux, ayant des effets anti-inflammatoire et broncho-dilatateur. »



    Près de Govora les bains se trouve aussi la localité de Horezu, renommé pour ses artisans potiers qui produisent de véritables merveilles en céramique noire. Mais Horezu est une destination importante pour les amateurs du tourisme de montagne. En effet, la localité constitue le point de départ de plusieurs itinéraires superbes, mais aussi rigoureusement signalés à travers le massif Capatânii. Stefan Racheru, consultant touristique affirmé qu’à partir de Horezu on peut facilement arriver à de nombreux sites touristiques de la région : « A 5 ou 6 km tout au plus, on peut visiter plusieurs monastères superbes, tels le monastère de Arnota, bâtie par les soins du prince régnant Matei Basarab, qui y a été d’ailleurs enterré. En descendant six kilomètres le long de la rivière se trouve un autre monastère, celui de Bistrita, qui est en style gothique. C’est un des quelques lieux de cultes de Roumanie dont les fresques ont été réalisés par le grand peintre roumain Gheorghe Tatarescu. Et c’est également dans la région de Horezu, en fait derrière le monastère de Bistrita que se trouvent les plus étroites gorges de Roumanie, elles ont une largeur de quatre mètres et demi seulement. Le musée des concrétions, appelés aussi pierres qui grossissent se trouve également dans notre région. Enfin, la poterie de Horezu est peut-être la plus belle de Roumanie. Les artisans potiers transmettent ce métier de père en fils depuis des siècles. A mon sens, ils sont de véritables artistes. »



    Voici donc autant de raisons pour choisir Govora les bains comme destination inédite de vacances.

  • La mine de sel de Turda, « une merveille de science-fiction »

    La mine de sel de Turda, « une merveille de science-fiction »

    Une ancienne mine de sel reconvertie en un monde de science-fiction et qui a tout pour étonner. Les publications étrangères ne tarissent plus d’éloges. Cela mérite à coup sûr le déplacement.


  • Evénements culturels dans les mines de sel de Roumanie

    Evénements culturels dans les mines de sel de Roumanie


    Aménagée et ouverte au public en septembre 2009, la mine de sel d’Ocnele Mari compte déjà parmi les plus importantes et les plus visitées de Roumanie. Avec une superficie de 25 mille mètres carrés, elle dispose d’aires de jeux pour les enfants, de magasins de souvenirs, d’une salle de cinéma, d’un mini-terrain de basket et d’une piste de karting. La mine d’Ocnele Mari accueille aussi la plus grande église souterraine de Roumanie, ainsi qu’un musée du sel.


    Rodica Tanasie dirige l’office de Tourisme de cette mine. Elle présente l’église située à l’intérieur de la mine: « L’histoire de cette église commence par l’ouverture de cette attraction touristique en septembre 2009, après la fin de l’exploitation proprement dite du sel. C’est ici qu’a été inaugurée cette église qui est devenue par la suite la plus grande église orthodoxe souterraine de Roumanie, consacrée aux Saints Georges et à la Sainte Barbe, la protectrice des mineurs, des architectes et des constructeurs. Cette église a été aménagée par l’Exploitation minière de Râmnicu Vâlcea et par le paroissien. A commencer par 2009 et jusqu’à l’heure actuelle, la mine a accueilli différents évènements. En 2011 les reliques de sainte Barbe provenant de Grèce y ont été déposées. Un pèlerinage de deux jours a été organisé à l’occasion. A travers le temps nous avons organisé des concerts de musique religieuse, dont un tenu par Felix Goldbach, un clarinettiste très connu. C’est pendant la même soirée musicale qu’a eu lieu un concert de la Chorale de la Cathédrale Archiépiscopale. »


    C’est en raison de l’état excellent de conservation des travaux miniers et des outillages utilisés pour transporter le sel que la mine de Turda est devenue un véritable musée d’histoire de l’exploitation du sel. La mine est actuellement une destination touristique importante pour ceux qui se rendent à Turda, dans le département de Cluj. L’exploitation du sel à Turda a été un élément important pour l’évolution prospère de la ville vu que cette mine date du 17e siècle. Ceux qui étaient présents à l’inauguration de l’attraction touristique il y a deux ans ont été surpris de trouver dans ces espaces une salle de traitement, des terrains de sport et un amphithéâtre. Et les évènements se sont enchaînés jusqu’à nos jours.


    Felicia Ràceanu, directrice de la Maison de la Culture de Turda passe en revue les événements que la mine s’apprête à accueillir: «L’agenda des événements est très riche cette année. La Maison de la Culture de Turda se charge de leur organisation en collaboration avec la mine et d’autres institutions, histoire de rendre les activités plus agréables et d’attirer un nombre plus grand de touristes. Dans le cadre du Printemps culturel à Turda, qui s’ouvre au mois de mars et qui est arrivé à un nombre respectable d’éditions, il y aura une Journée consacrée aux Arts, dont le coup d’envoi sera donné dans la mine même. La mine de sel de Turda accueillera également un concert de musique avec comme protagonistes les groupes musicaux d’enfants et des jeunes de la localité, ainsi qu’une exposition spéciale, lors des fêtes pascales. L’occasion aussi de mettre en place une exposition d’art culinaire. A noter aussi les deux ateliers que la Maison de la Culture de Turda va organiser cet été, dont un en partenariat avec la Société culturelle Filarmonia Turda et l’autre en partenariat avec l’Ecole Populaire d’art Tudor Jarda de Cluj. Nous avons aussi été très contents d’apprendre que la Société « La culture sans frontières » a annoncé sa participation à nos programmes. Les artistes ayant exposé l’année dernière dans notre mine ont connu un grand succès ».


    Et c’est toujours en 2012 que la mine de Turda a accueilli entre autres un spectacle inédit du Théâtre du Silence, d’Italie, lors de la 5e édition du Festival International du Théâtre expérimental MAN.in.FEST organisée par l’Association « Le Théâtre impossible ». L’édition 2012 a réuni des artistes de renommée internationale issus de 6 pays; l’événement a surpris par l’organisation des événements dans des espaces non-conventionnels, tels la Mine de Turda…(trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)