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  • Changement à la tête du ministère de la Santé

    Changement à la tête du ministère de la Santé

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a signé le décret de destitution du ministre de la Santé, Vlad Voiculescu. Difficile à dire si ce moment constitue la conclusion d’une situation compliquée à l’intérieur du cabinet de Bucarest ou s’il ne fait qu’aggraver la crise d’une formule gouvernementale assez sensible. Même si initialement Vlad Voiculescu semblait continuer à exercer ses fonctions, le premier ministre Florin Cîtu a décidé de demander au président de destituer le titulaire du portefeuille de la Santé.

    La goutte d’eau qui a fait déborder la vase semble avoir été l’élaboration et la publication de nouvelles réglementations relatives à la mise en quarantaine de plusieurs localités, sans aucune consultation préalable ni avec le premier ministre, ni avec le secrétaire d’Etat Raed Arafat, qui gère le Département des situations d’urgence. C’est ce dernier qui assure la coordination générale de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Aux côtés du ministre, la secrétaire d’Etat Andreea Moldovan quitte aussi le ministère. Son nom est lié à toute une série de controverses ces derniers temps. Ce qui plus est, c’est Mme Moldovan qui a signé l’ordre ministériel relatif aux nouveaux critères de quarantaine.

    La destitution de Vlad Voiculescu de ses fonctions de ministre de la Santé a été demandée ces derniers temps tant par l’opinion publique que par les responsables politiques. C’est l’alliance USR-Plus qui a proposé Vlad Voiculescu aux fonctions de ministre de la Santé, en vertu du fait que les deux partis constituent la deuxième force politique de la coalition gouvernementale après le Parti national libéral qui a donné le premier ministre Florin Cîtu. Issu des élections parlementaires de décembre dernier, le gouvernement de Florin Cîtu est soutenu et constitué par le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie – Plus, et l’Union démocrate magyare de Roumanie. Autrement dit, le gouvernement en place ne peut pas fonctionner en l’absence de l’appui de tous les élus de ces trois formations politiques. Au parlement, le cabinet bénéficie aussi du soutien du groupe des minorités nationales de Roumanie.

    Le mandat de ministre de Vlad Voiculescu s’est déroulé dans le contexte dramatique de la pandémie de Covid-19, dont la troisième vague semble atteindre son pic ces jours-même en Roumanie. Et ce n’est pas tout : ces 4 derniers mois, plusieurs accidents tragiques ont bouleversé l’opinion publique. Fin janvier, un incendie a ravagé l’unité qui soignait les cas les plus graves de Covid-19 de l’hôpital placé en première ligne dans la lutte contre la pandémie, l’Institut national de maladies infectieuses « Matei Bals » de Bucarest. Le bilan a été lourd : 5 malades sont morts sur place, alors que d’autres sont décédés dans les hôpitaux vers lesquels ils avaient été évacués.

    Vendredi dernier, le 9 avril, les télévisions d’informations transmettaient en direct des images dramatiques avec l’évacuation des malades de l’hôpital d’orthopédie Foisor de Bucarest qui soigne depuis exclusivement des malades de Covid-19. Cette opération, déroulée dans la nuit et le froid, ont suscité de fortes émotions. Les réactions des politiciens semblaient s’atténuer lundi, lorsque l’appui ferme de l’USR Plus pour son ministre a convaincu les autres membres de la coalition au pouvoir.

    Mardi, un nouvel accident tragique s’est produit dans un hôpital important dans la lutte contre la pandémie « L’hôpital clinique de maladies infectieuses et tropicales Dr Victor Babes ». Afin d’augmenter sa capacité à soigner les cas graves de Covid-19, les autorités avaient déployé une unité mobile de soins intensifs, installée dans un poids lourd. Et c’est justement suite à une défaillance technique de ces équipements que l’alimentation en oxygène du poids lourd a été coupée, provoquant la mort de trois malades graves de Covid-19. Un nouveau drame qui s’est donc ajouté au bilan meurtrier de la pandémie de coronavirus en Roumanie.

  • 16.06.2014

    16.06.2014

    Corruption – Les procureurs roumains anti-corruption ont effectué aujourdhui plusieurs perquisitions au Ministère de la Santé et dans trois hôpitaux de Bucarest. La Direction nationale anti-corruption soupçonne des irrégularités dans lachat déquipement médical pendant la période 2008 – 2011, via des programmes financés par des fonds publics et extérieurs. Le préjudice est estimé à 7 millions deuros. Les procureurs ont bénéficié de lappui de lOffice de Lutte anti-fraude de la Commission européenne et du Service roumain de renseignements. Le mois dernier deux autres cas de corruption dans le système médical ont été la cible de la Direction nationale anti-corruption. Dans le premier dossier, cinq médecins et une infirmière ont été accusés de réaliser des interventions chirurgicales esthétiques illégales. Dans le deuxième dossier, plusieurs médecins ont été mis en détention provisoire pour avoir émis de fausses prescriptions.



    Bourse – L’appel d’offre de la vente de 51% des actions appartenant au distributeur roumain d’électricité, Electrica, se déroule à partir de ce lundi, 16 juin, jusquau 25 juin. Le gouvernement roumain a décidé de noter en Bourse la compagnie, souhaitant obtenir au moins 435 millions d’euros pour le paquet mentionné. Le distributeur roumain d’électricité Electrica met en vente 177 millions d’actions aux bourses de Bucarest et de Londres.



    Radio – Feu vert ce lundi à la 2e édition du Festival International de Théâtre Radiophonique Grand Prix Nova. Une quarantaine de productions de 21 pays seront présentées au public de Bucarest jusquau 22 juin. Sy ajoutent des débats avec les membres du jury et des créateurs des pièces de théâtre radiophonique inscrites dans le festival. Lévénement est organisé par Radio Roumanie sous le haut patronage de Son Altesse Royale, la Princesse Margarita de Roumanie.



    Handball – Léquipe nationale féminine de handball de Roumanie sest qualifiée dimanche au Championnat Européen qui aura lieu en décembre prochain, après avoir vaincu sur son propre terrain, à Baia Mare (ville du nord-ouest du pays) léquipe du Bélarus, simposant 32 à 20. Gagnantes du match aller, par 30 buts à 28, après les matches préliminaires, les Roumaines occupent la deuxième place dans leur groupe, étant devancées par la Norvège. Et cest toujours dimanche que léquipe masculine de handball de Roumanie a raté la qualification au Championnat Mondial de lannée prochaine, étant vaincue dans le match aller par la Suède, par 21 buts à 27.



    Météo – Temps instable et plutôt frisquet en Roumanie. Des pluies et orages sont signalées dans le sud et le sud-est du pays et sur le relief. Les quantités deau pourraient dépasser les 25 litres par mètre carré. Les températures vont de 17 à 27 degrés. 15 degrés à midi à Bucarest.

  • Réglementations médicales

    Réglementations médicales


    Une série de projets lancés fin 2013 devraient changer le système médical de Roumanie, 2014 étant, selon le ministère de la Santé, l’année de la réforme dans ce domaine. Les mesures envisagées se donnent pour but de mettre de l’ordre dans le système. Elles prévoient entre autres la mise en place d’un paquet de base de services médicaux et d’un paquet minimum. Lesquels devraient bientôt entrer en vigueur. Le paquet de base de services médicaux s’adressera aux personnes ayant une assurance maladie, alors que le paquet minimum concerne les seuls non-assurés. Ce dernier comprend services d’urgence, dépistage de certaines maladies, surveillance de la grossesse et des femmes qui viennent d’accoucher, conseils de planning familial, services de prévention et accompagnement.



    Le nouveau système sera mis en œuvre dans le contexte où, selon les statistiques de la Caisse Nationale d’Assurance maladie, seuls 2 millions de personnes ne bénéficient pas d’une assurance maladie sur une population totale de 20 millions de personnes. Même les bénéficiaires d’une assurance maladie verront diminuer leur nombre de visites chez le médecin. Ce qui plus est, ceux-ci devront payer pour certains services qui à présent sont gratuits, tels la césarienne sur demande ou se faire inscrire sur une liste d’attente pour traiter des affections qui ne sont pas considérées comme des urgences. Par contre, une série d’interventions dentaires seront gratuites pour les assurés.



    Par ailleurs, la liste des médicaments remboursables et gratuits sera elle aussi remise à jour, après 6 ans. La nouvelle liste lancée par le Ministère de la Santé fera l’objet d’un débat public jusqu’à la fin mars. Elle comprend au total 1.320 noms communs internationaux — substances actives, dont 140 sont des molécules nouvelles ou dont la recommandation thérapeutique à été élargie à d’autres maladies. 300 substances actives sont prévues pour les programmes nationaux, dont environ un tiers pour l’oncologie. S’y ajoutent le diabète, les maladies cardiovasculaires, les troubles psychiques, les hépatites chroniques et les maladies rares. Et c’est toujours en 2014 que les Roumains devraient entrer en possession d’une carte de santé. Celle-ci deviendra indispensable à partir de 2015, au plus tard, au remboursement des services médicaux.



    Enfin, une nouvelle loi de mauvaise pratique apportera des modifications importantes visant à simplifier les procédures. Si, à présent, une personne doit attendre quelques années pour avoir un verdict, après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi le délai sera réduit à 6 mois…(trad.: Alexandra Pop)