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  • Neuf ans depuis l’annexion illégale de Crimée

    Neuf ans depuis l’annexion illégale de Crimée


    Entourée par la Mer Noire à l’ouest et
    au sud, et par la Mer d’Azov à l’est, située à la frontière du monde occidental
    et de la steppe ponto-caspienne, la Crimée est un territoire disputé depuis des
    siècles. Parmi ceux qui, à travers les siècles, ont désiré contrôler cette
    péninsule, on trouve les Romains, les Goths, les Byzantins, les Coumans, ou les
    Slaves.


    En 2014, la Crimée, qui faisait partie du
    territoire de l’Ukraine, a été illégalement annexée par la Fédération de Russie.
    Huit ans plus tard, la Russie a lancé une invasion de vaste ampleur en Ukraine.


    Dans ce contexte, la Roumanie soutient
    inconditionnellement Kiev. C’est ainsi que le ministère des Affaires étrangères
    a réitéré sa condamnation « ferme » de l’annexion illégale de la
    République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol, et a réaffirmé que
    la Roumanie ne reconnaissait pas le nouveaux statut donné à cette région par la
    Russie.


    Le ministère a réaffirmé son soutien à l’indépendance,
    à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de l’Ukraine, à l’intérieur de
    ses frontières, reconnues au niveau international. Selon le ministère, cette annexion représente « une
    violation flagrante des principes du droit international, ainsi que des accords
    multilatéraux signés par la Russie, notamment la Charte des Nations Unies et l’Acte
    final de Helsinki ».


    Qui plus est, la diplomatie de Bucarest
    déclare que la Roumanie condamne le fait que les forces armées russes utilisent
    le territoire de Crimée dans la guerre d’agression lancée par Moscou, le 24
    février 2022, contre l’Ukraine. Dans un communiqué de presse, le ministère des
    Affaires étrangères réaffirme que la Roumanie ne reconnaît pas l’annexion
    illégale par la Fédération de Russie de quatre régions à l’est de l’Ukraine,
    c’est-à-dire de Lougansk, Donetsk, Kherson et Zaporijia. Selon la diplomatie de Bucarest, ces régions sont une partie inaliénable du territoire national de l’Ukraine,
    conformément au droit international.


    L’agence de presse espagnole EFE note en
    outre qu’avec l’annexion illégale de ces quatre régions en septembre dernier,
    la Russie a transformé la Mer Azov en une mer intérieure, qui assure la sécurité
    de la Crimée. Ainsi la Crimée est devenue une ligne de fortification.


    De son côté, l’Ukraine n’a cessé de
    déclarer que, tôt ou tard, elle libérerait ce territoire occupé. À partir de
    2020, Kiev célèbre la Journée de la résistance à l’occupation de la République
    autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol le 26 février. C’est la date à
    laquelle la plus grande manifestation de soutien à l’intégrité et à l’unité de
    l’État ukrainien a eu lieu en 2014, à Simferopol, le centre administratif de la
    péninsule de Crimée.


    Rappelons pour finir, qu’en août 2021,
    Kiev a lancé la Plate-forme de Crimée, afin d’attirer le soutien international pour
    récupérer la péninsule. L’année dernière, elle avait appelé la Russie à mettre
    immédiatement fin aux hostilités et à retirer ses troupes des territoires
    occupés en Ukraine. (Andra Juganaru)



  • 21/01/2022 (mise à jour)

    21/01/2022 (mise à jour)

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relative à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid — La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de Covid dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique s’est aussi alourdi de 49 décès. Le taux d’occupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer leur activité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas qu’en octobre, lorsqu’il y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a encore précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A l’heure où l’on parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.



    Grève — La capitale de la Roumanie a été paralysée, vendredi, par une grève des syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) qui ont décidé de continuer la grève générale, même si le Tribunal de grande instance a statué qu’elle était illégale et a ordonné que l’activité reprenne immédiatement. C’est le second jour de suite où aucun bus, trolleybus et tram n’a circulé dans la ville. Les syndicalistes n’ont respecté ni la décision de justice de vendredi, qui est exécutoire, ni celle de jeudi, ordonnant la suspension de la grève. Les salariés de la STB qui protestent exigent la démission du directeur de la compagnie, mais aussi des majorations salariales. Ils affirment qu’ils ne renonceront pas à la grève tant que leurs revendications ne sont pas solutionnées. Le maire de Bucarest, Nicuşor Dan, considère que la protestation est de nature politique et demande que la loi soit respectée. Il a demandé au parquet de prendre d’urgence des mesures contre les organisateurs de la grève. Le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu, met en garde qu’il est très grave et inadmissible d’ignorer une décision de justice.



    Tennis — Le duo roumano-allemand Jacqueline Cristian/Andrea Petkovic s’est qualifié ce vendredi au 2e round de l’épreuve de double dames de l’Open d’Australie, premier du grand Chelem de l’année. Il a battu le couple roumain Simona Halep/Gabriela Ruse en deux sets. Une autre Roumaine, Raluca Olaru, et sa partenaire, l’Allemande Anna Lena Friedsman, se sont inclinées devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang.


  • 21/01/2022

    21/01/2022

    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères rejette les déclarations du ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie relatives à la présence militaire alliée sur le Flanc est de l’OTAN, qu’il considère « inopportunes et dépourvues de tout fondement ». Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest rappelle, dans un communiqué, que la présence de l’OTAN dans les Etats alliés, qui est le résultat des décisions adoptées au sommet par les leaders alliés et mises en œuvre par les structures alliées politiques et militaires responsables en la matière, est une réaction strictement défensive au comportement de plus en plus agressif de la Fédération de Russie dans le Voisinage oriental. Et ce surtout à compter de 2014, lorsque la Crimée, territoire ukrainien, a été illégalement occupée par la Russie. « Ce comportement continue de s’intensifier présentement, en dépit des tentatives de l’OTAN de s’engager dans un dialogue constructif », ajoute le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. La Russie a exigé, vendredi, le retrait des troupes de l’OTAN de Roumanie et de Bulgarie, comme partie des soi-disant garanties de sécurité qu’elle sollicite de l’Occident. Le ministère des Affaires étrangères de Moscou soutient qu’il souhaite le retrait des troupes qu’il appelle étrangères, des équipements militaires et des armements des anciens pays communistes qui n’étaient pas membres de l’Alliance de l’Atlantique Nord en 1997. C’est le cas de la Roumanie et de la Bulgarie — indique la diplomatie russe, bien que, selon les analystes, de telles prétentions peuvent viser aussi la Pologne ou les Etats baltes.



    Etats-Unis vs Russie — Le secrétaire d’Etat des États-Unis, Antony Blinken, a déclaré vendredi que le dialogue avec Moscou se poursuivrait, mais a demandé à la Russie de retirer ses troupes massées à la frontière avec l’Ukraine. Après des discussions qu’il a qualifiées de « sincères et substantielles », qui ont eu lieu à Genève avec le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, Antony Blinken a affirmé que la semaine prochaine, Washington présenterait à Moscou « des idées » revêtant la forme de réponses écrites. A son tour, Lavrov a confirmé que les Etats-Unis avaient promis une réponse écrite aux demandes de Moscou relatives à l’architecture de sécurité européenne. Par la suite, une nouvelle rencontre au même niveau aura lieu. Jeudi, le président roumain, Klaus Iohannis, a salué l’annonce faite la veille par son homologue américain, Joe Biden, relatif à l’accroissement de la présence militaire américaine en Roumanie, sur le Flanc est de l’OTAN, si la situation sécuritaire se détériorait. Il a déclaré par la même voie que le Partenariat stratégique roumano-français serait renforcé dans la région de la mer Noire, après l’annonce de son homologue, Emmanuel Macron, que la France était disposée à envoyer des troupes en Roumanie dans le cadre des missions de l’Alliance. La Russie a massé plus de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne, mais nie prévoir une invasion.



    Covid – La Roumanie a rapporté vendredi 19 649 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24 heures, soit un nouveau record absolu. Le bilan pandémique sest aussi alourdi de 49 décès. Le taux doccupation des lits destinés aux malades de Covid est de 22 %, les écoles peuvent donc continuer lactivité en présentiel. A préciser que selon les nouvelles normes en vigueur, les cours commencent à être dispensés en ligne au moment où plus de 70 % des lits pour les malades de Covid sont occupés dans un département. Pour sa part, le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, affirme que le taux de mortalité est à présent dix fois plus bas quen octobre, lorsquil y avait un nombre similaire de cas quotidiens. Un traitement antiviral innovateur sera bientôt disponible, a enocre précisé le responsable roumain de la Santé. Par ailleurs, le nombre de Roumains ayant reçu au moins une dose de vaccin dépasse les 8 millions, dont plus de la moitié, à savoir 56 %, sont âgés de 50 à 59 ans. A lheure où lon parle, la couverture vaccinale affichée par la Roumanie est de 47,5 % de la population éligible, âgée de plus de 12 ans. A partir du 26 janvier, le pays commencera à faire vacciner aussi les enfants de 5 à 11 ans.




    Grèves – La grève déclenchée jeudi par les syndicalistes de la Société de transport public de Bucarest (STB) se poursuit aujourdhui. Bien que le Tribunal de grande instance de Bucarest ait suspendu la grève jeudi, les bus, le trolleybus et les trams ne circulent toujours pas dans la capitale roumaine. Les juges doivent statuer ce vendredi si cette protestation est ou non légale. Le leader des syndicalistes du transport public de surface de Bucarest, Vasile Petrariu, affirme que la grève continuera tant que le directeur de la compagnie ne démissionne pas et tant que les salariés ne reçoivent pas une majoration salariale de 10 %. En réplique, le directeur de Société de transport public de Bucarest, Adrian Criţă, déclare avoir invité le syndicat à négocier la Convention collective de travail dès le début de lannée, une invitation restée sans réponse. La réaction du maire de la capitale, Nicusor Dan, na pas tardé. Il estime que cette grève est de nature politique et demande que la loi soit respectée.



    Ce vendredi encore, les syndicalistes de lindustrie de laluminium organisent une manif de protestation devant le siège du gouvernement de Bucarest. Ils dénoncent la gravité de la situation de leur secteur, notamment suite à la flambée des prix de lélectricité et du gaz. La réduction de la production daluminium entraînera des licenciements de personnel dans le domaine et le chômage technique pour des milliers de salariés du secteur, mais aussi pour des dizaines de milliers de personnes travaillant dans les compagnies qui dépendent directement ou indirectement de cette industrie, mettent en garde les protestataires.



    Tennis – Le duo roumain formé de la Roumaine Jacqueline Cristian et de lAllemande Andrea Petkovic sest qualifié ce vendredi au 2e round de lépreuve de double dames à lOpen dAustralie, après avoir battu la paire formée des Roumaines Simona Halep et Gabriela Ruse. De même, le couple Raluca Olaru (Roumanie) – Anna Lena Friedsman (Allemagne) sest incliné devant les Chinoises Yifan Xu – Zhaoxuan Yang. Dans la compétition de simple dames, les seules Roumaines qui continuent leur parcours à lOpen dAustralie sont Simona Halep et Sorana Cîrstea.



    Météo – Les températures sont à la baisse en Roumanie, ce vendredi et lon signale de la neige sur le nord, le nord-ouest et sur les montagnes. Il y a des précipitations mixtes sur le sud-est. Les maxima de la journée iront de -5 à 6 degrés. 5 degrés à midi à Bucarest.