Tag: ministres

  • 07.02.2018

    07.02.2018

    Justice – A Strasbourg, le plénum du Parlement Européen débat ce mercredi de la situation de l’Etat de droit et de la réforme du système judiciaire en Roumanie. Ce débat, programmé depuis le 18 janvier, fait suite aux modifications apportées aux lois de la Justice en fin d’année par la coalition Parti Social-Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) ; ces modifications ont été vivement critiquées par les associations des magistrats, par l’opposition politique et par l’UE elle-même. Le ministre roumain de la Justice, Tudorel Toader, qui se trouve depuis lundi à Strasbourg, a déjà discuté à ce sujet avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, et avec des membres du Groupe des socialistes européens. Après ces débats, le ministre roumain a conclu que l’UE n’avait pas été correctement informée au sujet des lois de la Justice.

    Corruption – « Le problème de la corruption en Roumanie ne pourra pas être résolu uniquement en arrêtant des gens, en envoyant des fonctionnaires publics devant la justice et en obtenant des condamnations », a déclaré, ce mercredi à Bucarest, la procureure en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA), Laura Codruta Kovesi. Elle a souligné que l’effort des procureurs d’instruire les affaires, devait être soutenu par des mesures de prévention et par une éducation anticorruption consistante. A son tour, le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a affirmé que maintenir la confiance dans la justice roumaine devait constituer une priorité pour ceux qui travaillaient dans le système. A son avis, toute initiative de modifier la législation pénale devrait se fonder sur des études d’impact.

    Loi – La Cour Constitutionnelle de Roumanie se penche aujourd’hui sur la saisine formulée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, au sujet de la modification d’une loi dans le sens de permettre aux parlementaires, ministres, maires, préfets et chefs de Conseils départementaux de pouvoir être aussi des auto-entrepreneurs. De l’avis du président, la procédure d’adoption de l’acte normatif n’avait pas été respectée, vu que le Sénat devait être la chambre décisionnelle dans ce cas. Klaus Iohannis estime que l’élimination de cette incompatibilité diminue les normes d’intégrité et porte atteinte à l’Etat de droit. Cette loi contrevient aux obligations internationales en matière d’intégrité assumées par la Roumanie, car elle contrevient à certaines dispositions constitutionnelles, explique encore la présidence de Bucarest.

    Environnement – Réuni en session plénière, à Strasbourg, le Parlement européen a adopté mardi une loi portant réduction des émissions de dioxyde de carbone dans l’industrie de l’UE, afin de démarrer la mise en œuvre des engagements de l’Accord de Paris sur les changements climatiques. La Roumanie et la Bulgarie bénéficient d’une dérogation à l’interdiction d’utiliser un fonds récemment créé dans le schéma communautaire de commercialisation des émissions, pour pouvoir moderniser leurs systèmes de chauffage centralisé aux combustibles fossiles. La nouvelle loi, déjà agréée de manière informelle par les ministres des Etats membres, est censée accélérer le retrait des certificats d’émission existant sur le soi-disant «marché du carbone », comptant pour environ 40% des émissions de gaz à effet de serre de l’UE. En même temps, deux nouveaux fonds seront créés dans le but d’accroître l’innovation dans le domaine et d’encourager la transition vers une économie où l’utilisation du carbone soit aussi réduite que possible. Par ailleurs, un fonds de modernisation aidera à mettre à jour les systèmes énergétiques des Etats membres aux faibles revenus, dont la Roumanie et la Bulgarie.

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie, sur la plupart du territoire. Le ciel est couvert et il pleut par endroits sur l’ouest. Des précipitations mixtes sont signalées en montagne à plus de 1500 m d’altitude, alors que le vent pourrait atteindre les 90, 100 km/h sur les crêtes des Carpates Méridionales. Les températures maximales de ce mercredi se situent entre 4 et 12 degrés. 5 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.

  • 02.02.2017

    02.02.2017

    Corruption – Le parquet auprès de la Haute Cour de Cassation et de Justice a annoncé aujourd’hui le fait qu’il avait identifié dès septembre dernier des irrégularités dans la manière dont le procureur de la Direction nationale anticorruption instruisait un célèbre dossier de corruption. Cette réaction est apparue suite aux critiques venues de la part de la société civile au sujet des solutions annoncées dans le dossier Microsoft. Six ex-ministres roumains échappent au bras de la Justice parce que les faits dont ils étaient accusés dans un grand dossier de corruption se sont prescrits. Les dignitaires, dont trois titulaires du portefeuille de l’Education et un des Finances, faisaient l’objet du dossier dit Microsoft, dans lequel le manque à gagner de l’Etat était estimé à 70 millions de dollars. Les procureurs ont accusé les 6 dignitaires d’avoir agi illégalement entre 2003 et 2004 pour conclure avec une société privée un contrat visant la location de licences informatiques Microsoft destinés aux écoles.

    Tourisme – Les Roumains ont quitté leur pays une vingtaine de millions de fois en 2017, soit une hausse de près de 25% par rapport à 2016, 7 départs sur 10 ayant eu lieu au volant d’une auto, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de la statistique. Selon celui-ci, le même taux de croissance a été enregistré dans le cas des arrivées des étrangers en Roumanie. Celles-ci ont dépassé les 12,5 millions de personnes l’année dernière. La majorité des visiteurs étrangers proviennent de pays européens. Sur le total des arrivées des visiteurs étrangers en Roumanie, un peu plus de la moitié proviennent d’Etats membres l’UE. Pour leur part, les Roumains ont voyagé l’année dernière notamment en Bulgarie, Hongrie, Italie et en Allemagne.


    Diplomatie – Le secrétaire d’Etat au ministère en charge des Roumains du monde, Ovidiu Iane, commence aujourd’hui une visite de travail de 4 jours aux Pays-Bas. L’agenda prévoit des réunions avec les membres du milieu associatif et d’affaires roumains, avec des représentants des églises orthodoxes, ainsi que des représentants des ONGs qui dispensent des cours en Roumain pendant les week-ends. Le responsable roumain participera aussi à un Forum des Roumains des Pays-Bas ainsi qu’à un festival des « Journées roumaines ». Le but de la visite est non seulement de connaitre directement le milieu associatif roumain des Pays-Bas, mais aussi d’accroitre la visibilité des membres de la communauté roumaine impliqués dans des projets visant à préserver l’identité nationale, à promouvoir les valeurs culturelles roumaines, à stimuler l’esprit associatif et à promouvoir une image moderne, européenne de la Roumanie aux Pays-Bas. Ovidiu Iane évoquera également des sujets d’intérêt pour les Roumains se trouvant à l’extérieur des frontières nationales, tels la réforme du Code fiscal roumain et la protection des travailleurs roumains dans leur relation avec les employeurs néerlandais.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Mihgai Fifor a visité aujourd’hui dans le port militaire de Constanta, la frégate Regele Ferdinand et le dragueur maritime Lt Lupu Dinescu et rencontrer leurs équipages. Il doit également rencontrer les équipages de bâtiments militaires britanniques et turcs, qui font partie de deux groupements navals permanents de l’OTAN, déployés ces jours-ci dans le port roumain de Constanta. Ces navires participent jusqu’au 17 février à des opérations de surveillance maritime, ainsi qu’à d’autres missions spécifiques dans les eaux nationales et internationales de la Mer Noire. Ils suivront le trafic maritime dans le bassin de la mer Noire jusqu’au 13 février.

    Tourisme – Les Roumains ont quitté leur pays une vingtaine de millions de fois en 2017, soit une hausse de près de 25% par rapport à 2016, 7 départs sur 10 ayant eu lieu au volant d’une auto, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de la statistique. Selon celui-ci, le même taux de croissance a été enregistré dans le cas des arrivées des étrangers en Roumanie. Celles-ci ont dépassé les 12,5 millions de personnes l’année dernière. La majorité des visiteurs étrangers proviennent de pays européens. Sur le total des arrivées des visiteurs étrangers en Roumanie, un peu plus de la moitié proviennent d’Etats membres l’UE. Pour leur part, les Roumains ont voyagé l’année dernière notamment en Bulgarie, Hongrie, Italie et en Allemagne.

    Site – Le site officiel de présentation de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE prévue pour le premier semestre de l’année prochaine a officiellement été lancé à Bucarest. Le portail interactif www.romania2019.eu contient des informations sur la présidence du Conseil, sur les préparatifs en vue de ce mandat, sur le forum d’idées pour la présidence, ainsi que sur les opportunités de bénévolat durant le projet. Selon le ministre en charge des Affaires Européennes, Victor Negrescu, la présidence roumaine du Conseil de l’UE sera transparente et entièrement consacrée aux citoyens de l’Union.

    Météo – Températures très élevées pour cette période de l’année en Roumanie. Ciel variable avec quelques nuages sur l’ouest et le sud-ouest où des pluies à verse seront signalées. Des précipitations mixtes pluie/neige sont attendues en montagne. Les températures vont de 6 à 15 degrés. 12 degrés à Bucarest.

  • 26.01.2018

    26.01.2018

    Gouvernement – Les représentants de la coalition gouvernementale Parti Social Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE) ont annoncé ce vendredi la composition finale du nouveau cabinet de Bucarest. Parmi les ministres sociaux-démocrates qui gardent leur portefeuille mentionnons : Mihai Fifor – ministre de la Défense, Carmen Dan – ministre de l’Intérieur, Olguţa Vasilescu – ministre du Travail et Petre Daea – ministre de l’Agriculture. Plusieurs ministères se verront changer de chef. Les Finances seront à nouveau à la charge d’Eugen Teodorovici, la docteur Sorina Pintea a été nommé au ministère de la Santé, l’acteur George Ivașcu devrait diriger le ministère de la Culture, alors que l’Education devrait passer au professeur Valentin Popa. Le ministère chargé de la relation avec les Roumains de la diaspora aura lui aussi un nouveau titulaire, en la personne de Mme Natalia Intotero. Pour sa part, l’indépendant Tudorel Toader, soutenu par l’ALDE, reste à la tête du ministère de la Justice. Plusieurs ministres libéraux-démocrates gardent eux aussi leurs portefeuilles, à savoir : Grațiela Gavrilescu reste vice-première ministre et ministre de l’Environnement, Teodor Meleșcanu – chef de la diplomatie roumaine et Viorel Ilie – ministère chargé de la relation avec le Parlement. Enfin, l’Energie aura un nouveau titulaire : le député Anton Anton occupera le poste laissé vacant par Toma Petcu, qui a démissionné. Lundi, les sénateurs et députés de Bucarest donneront leur vote de confiance au cabinet de Viorica Dăncilă et à son programme de gouvernance. L’opposition libérale est en train de consulter les autres partis politiques afin de bloquer l’investiture du nouvel Exécutif, le troisième en l’espace d’une année.

    Rapport – La Roumanie occupe la première place du point de vue du nombre de requêtes introduites par les citoyens contre l’Etat à la Cour européenne des droits de l’homme, la plupart à cause des conditions de détention dans les prisons, selon le rapport de la Cour pour 2017, présenté jeudi. La Cour a enregistré 9900 cas de violation des droits de l’homme en Roumanie jusqu’à la fin de l’année dernière. Selon son président, Guido Raimondi, la plupart portent sur le surpeuplement carcéral et les conditions de détention. D’ailleurs, en 2017, la Cour a donné gain de cause aux requérants dans 20 affaires et a condamné la Roumanie pour des traitements inhumains ou dégradants. Le président de la Cour a précisé, dans sa conférence de presse, avoir eu la semaine dernière une rencontre avec le ministre roumain de la Justice, qui lui a présenté un plan de mesures par lequel la Roumanie s’engage à solutionner les problèmes dans les établissements pénitentiaires jusqu’en 2024.

    Culture – Personnalités du monde culturel, académique et politique de Roumanie déplorent la disparition de Neagu Djuvara – historien, diplomate et philosophe qui est décédé jeudi soir à l’âge de 101 ans. Selon un communiqué du ministère des AE de Bucarest, Neagu Djuvara restera un symbole de l’élite roumaine et un modèle pour les générations futures. En 2016, lors de son 100e anniversaire, l’historien avait été décoré Chevalier de l’Ordre l’Etoile de la Roumanie, soit la distinction la plus haute offerte par l’Etat roumain. Licencié ès histoire à la Sorbonne en 1937, docteur en droit (1940) et titulaire d’un doctorat d’Etat supervisé par le grand philosophe français Raymond Aron à Paris (1972), Neagu Djuvara a été un témoin actif de plusieurs moments cruciaux de l’histoire roumaine contemporaine et de la scène historique et diplomatique européenne. Il fut envoyé diplomatique à Stockholm, où il a travaillé en tant que secrétaire de légation jusqu’à 1947. Suite à l’installation de la dictature communiste en Roumanie, par les troupes soviétiques d’occupation, Neagu Djuvara est devenu un des militants les plus actifs de l’exile roumain anticommuniste. En 1961 il est parti pour l’Afrique, où il a passé 23 en tant que conseiller diplomatique et juridique du ministère des Affaires Etrangères de Niger. Après la chute du communisme en Roumanie, en décembre 1989, Neagu Djuvara est revenu à Bucarest, où il a été professeur des universités. Il signe également de nombreux livres d’histoire et de mémoires.

    Agriculture – La Roumanie n’est pas d’accord avec le plafonnement des paiements dans le cadre de la future Politique Agricole Commune, estimant qu’une telle mesure pourrait mettre en danger la source de sécurité alimentaire et les grandes fermes, essentielles à notre agriculture – a déclaré le ministre roumain de Agriculture Petre Daea, lors d’un entretien avec l’ambassadrice de France à Bucarest, Michèle Ramis. A son tour, Mme Ramis a affirmé que Paris était proche des objectifs présentés par la Roumanie dans le domaine, insistant sur le fait que la future PAC devrait répondre aux défis liés à la sécurité alimentaire et aux changements climatiques, le secteur agricole devant renforcer sa résistance face aux différentes crises. Précisons que la Politique Agricole Commune et le carde financier pluriannuel ont figuré récemment à l’agenda d’une réunion à Budapest des ministres de l’Agriculture des pays du groupe de Vishegrad, ayant aussi pour invités des représentants de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Croatie et de la Slovénie, ainsi que le commissaire européens à l’Agriculture Phil Hogan.

    Justice – La Commission Européenne suit de près la situation en Roumanie où les citoyens protestent contre la récente réforme judiciaire et contre la corruption, a déclaré ce vendredi à Sofia, la commissaire européenne à la Justice Vera Jurova, avant une réunion informelle des ministres de la Justice et de l’Intérieur de l’UE. Selon la responsable européenne, l’Exécutif communautaire souhaite des réformes qui garantissent une plus grande indépendance, un meilleur fonctionnement ainsi que davantage de confiance de la part de l’opinion publique. Mme Vera Jurova a également ajouté que les évolutions de Roumanie n’étaient pas sur la bonne voie, ce qui pourrait causer de l’inquiétude, et que l’UE recommandait le dialogue. L’idée que les Etats membres devraient prouver avoir une justice indépendante afin de bénéficier de financement de fonds communautaires après 2020 – sera débattue au cours de la présidence de l’Autriche de l’UE, au second semestre de 2018, a encore précisé la commissaire européenne.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep n° 1 mondiale, s’est qualifiée jeudi pour la première fois en finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Elle a battu en demi-finale l’Allemande Angelique Kerber (16e WTA et ex leader du classement du tennis professionnel féminin) sur le score 6-3, 4-6, 9-7. Selon les commentateurs, ce fut un des meilleures performances de la carrière de Simona Halep, qui s’est imposée après un match dramatique, avec plusieurs renversements de situation, qui a duré deux heures et demie. Principale favorite à Melbourne, la Roumaine doit affronter en finale la Danoise Caroline Wozniacki, numéro deux mondiale. C’est la troisième finale d’un tournoi du Grand Chelem que Simona Halep joue après celles qu’elle a perdues à Roland Garros en 2014 et 2017. Même cas de figure pour Wozniacki qui n’a gagné aucune des deux finales d’un tournoi d’une telle envergure qu’elle a disputées.

    Handball – Le club champion de Roumanie de handball CSM Bucarest affronte ce vendredi à domicile l’équipa hongroise de Gyor Audi Eto KC, dans son premier match de l’étape des groupes principaux de la Ligue des Champions de handball féminin. Rappelons-le, en 2016, l’équipe roumaine a remporté le trophée de la Ligue des Champions, alors que Gyor en est la championne en titre. Dans le même groupe l’on retrouve le Russes de Rostov-Don (Rusia), les Slovènes de Krim Ljubljana, et les Danoises de NF Nykobing et FC Midtjylland.

    Météo – Il continuera à faire froid dans le sud-est de la Roumanie, alors que sur le reste du territoire les températures dépassent largement la normale saisonnière. Les maximales de ce vendredi iront de -3 à 12 degrés. Une belle journée ensoleillée et 3 degrés à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine le 23.01.2018

    A la Une de la presse roumaine le 23.01.2018

    Le gouvernement avec des personnes poursuivies au pénal et
    la Cour constitutionnelle, saisie au sujet des lois de la Justice font les
    choux gras de la presse roumaine du jour. Simona Halep, n° 1 mondiale du tennis
    féminin, y figure en bonne place aussi.

  • 10.01.2018 (mise à jour)

    10.01.2018 (mise à jour)

    Coopération – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, rencontrera jeudi, à Cernauti, dans l’ouest de l’Ukraine, son homologue de Kiev, Pavlo Klimkin. Selon le ministère ukrainien des Affaires étrangères, les deux responsables politiques examineront des questions de coopération bilatérale. Les pourparlers seront dominés notamment par les droits éducationnels de la minorité roumaine d’Ukraine et par l’inclusion des conclusions de la Commission de Venise dans la nouvelle loi ukrainienne de l’Education publique. Egalement à l’agenda des deux ministres – des entrevues avec les chefs de l’administration régionale et du Conseil local de Cernauti, tout comme avec des représentants de la communauté roumaine de la région. Rappelons que selon la version de la Loi de l’éducation adoptée par le Parlement de Kiev et promulguée en septembre 2017 par le président Petro Porochenko, la minorité roumaine d’Ukraine – forte d’environ 500.000 personnes -se voit limiter l’accès à l’enseignement en langue maternelle.


    Police – Le premier ministre roumain Mihai Tudose a annoncé aujourd’hui avoir accordé un délai d’une semaine au chef de la police roumaine Bogdan Despescu pour qu’il lui présente un rapport sur les mesures adoptées dans le cas de l’agent de police accusé de pédophilie. M Tudose a ajourné ainsi la décision de la ministre de l’Intérieur Carmen Dan de destituer M Despescu. Le premier ministre s’est entretenu aujourd’hui avec le chef de la police roumaine afin d’apprendre aussi le point de vue de celui-ci dans ce dossier. La ministre de l’intérieur a accusé la direction de la police d’avoir réagi trop lentement et de ne pas avoir offert suffisamment d’explications publiques au sujet de ce scandale. Mercredi, l’agent de police accusé d’avoir agressé sexuellement deux mineurs a été place en détention provisoire pour 30 jours. Le dossier est désormais instruit par le Parquet général qui analyse aussi plusieurs autres dossiers visant de possibles agressions sexuelles commises par le même policier dès 2009. Révolté, l’opinion publique soupçonne ses supérieurs d’avoir essayé de couvrir les faits.

    Ambassadeurs – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu s’est entretenu aujourd’hui avec les ambassadeurs des pays arabes à Bucarest. A cette occasion, M Melescanu a déclaré qu’une des priorités de la politique étrangère roumaine était justement le développement des relations politiques et économiques avec le groupe des pays arabes. En même temps, le ministre roumain a souligné le besoin d’une résolution du conflit israélo-palestinien par la mise en œuvre de la solution des deux Etats Israël et Palestine, qui puissent coexister en paix et sécurité. Pour leur part, les représentants des pays arabes ont apprécié le rôle de la Roumanie de promouvoir activement la solution pacifique des conflits et l’appui constant que Bucarest accorde à une politique ciblée sur le dialogue et la négociation.

    Handball – La sélection nationale masculine de handball de Roumanie rencontre ce jeudi à Bolzano, en Italie, la sélection du pays hôte dans le troisième groupe des préliminaires du Championnat du monde 2019. Vendredi les handballeurs roumains affrontent les Iles Féroé alors que samedi ils affronteront l’Ukraine. Seules les gagnantes des six groupes préliminaires joueront en juin 2018 dans le play-off du tournoi final d’Allemagne et du Danemark. Lundi, c’est le coup d’envoi de l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année ; la Roumaine Simona Halep, 1e du monde, est la principale favorite.

    Chişinău – Les sept nouveaux ministres désignés du gouvernement de Chisinau ont prêté ce mercredi serment d’investiture. Les décrets de nomination ont été signés par le chef de l’exécutif Adrian Candu qui exerce les fonctions de président par intérim après la suspension de ses fonctions de chef de l’Etat du pro-russe Igor Dodon, suite à son refus d’exercer ses attributions constitutionnelles. Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu s’est entretenu par téléphone avec son nouvel homologue moldave, Tudor Ulianovschi, soulignant l’appui constant et soutenu de Bucarest au parcours européen de la République de Moldova. Le chef de la diplomatie roumaine a souligné le besoin d’intensifier le processus de réforme de l’Etat voisin et invité Tudor Ulianovschi d’effectuer une visite en Roumanie, invitation que le responsable moldave à accepté. Mercredi également, le chef du législatif de Chisinau, Adrian Candu a promulgué une loi anti-propagande, qui prévoit entre autres des restrictions à la rediffusion en République de Moldova de programmes à caractère politique réalisés par des chaines de télévision russes.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu a vaincu aujourd’hui 6 -4, 6 -2 Varvara Lepchenko des Etats-Unis dans les huitièmes de finale du tournoi de Hobart en Australie. Lundi, c’est le coup d’envoi de l’Open d’Australie, premier tournoi de Grand Chelem de l’année ; la Roumaine Simona Halep, 1e du monde, est la principale favorite.

    Météo – Dans les prochaines 24 heures les températures demeureront supérieures aux moyennes pluriannuelles et iront de 2 à 9 degrés. Ciel plutôt couvert avec quelques pluies sur le sud. Précipitations mixtes sur le relief qui augmenteront le risque de verglas sur les routes de montagne. Des chutes de neige sont également attendues en haute montagne.

  • 17.10.2017 (mise à jour)

    17.10.2017 (mise à jour)

    Gouvernement — Les trois nouveaux ministres du cabinet de Bucarest, proposés par les sociaux-démocrates, ont prêté serment mardi, en présence du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Paul Stănescu prendra la tête du ministère du Développement régional, Felix Stroe sera le nouveau titulaire du portefeuille des Transports, tandis que Marius Nica sera le nouveau ministre en charge des Fonds européens. Ils remplacent les ministres démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption, tandis que Răzvan Cuc s’est vu reprocher le manque de résultats à la tête du ministère des Transports. L’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne retirait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice dans une affaire de trafic d’influence.



    Justice — La Chambre des députés de Bucarest a rejeté mardi, par vote secret, la demande de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre Rovana Plumb, députée et ancienne ministre déléguée aux Fonds européens, qui est concernée par une affaire de corruption. 99 de ses collègues ont voté pour la levée de son immunité parlementaire, tandis que 183 ont vote contre. Rovana Plumb, ancienne ministre de l’Environnement, est soupçonnée de complicité d’abus de fonctions, aux côtés de Sevil Shhaideh, ancienne titulaire du portefeuille du Développement régional. Le dossier les concernant a trait au transfert illégal, en 2013, de morceaux de l’île Belina et du bras Pavel, situés dans le lit mineur du Danube, de l’administration d’Etat à celle du Conseil départemental de Teleorman (sud de la Roumanie). De l’avis des procureurs, les deux sites font partie du domaine public de l’Etat et, par conséquent, leur transfert ne pouvait pas faire l’objet d’un décret gouvernemental, mais uniquement d’une loi approuvée par le Parlement.



    Réunion — Le Conseil suprême de défense de Roumanie, réuni mardi à Bucarest, sous la direction du chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a approuvé la participation du pays à l’initiative de l’UE dans le domaine de la Défense. Selon l’Administration présidentielle, la Roumanie envisage de collaborer à 10 projets du programme PESCO de renforcement de la défense commune des Etats membres de l’Union européenne et de l’industrie européenne de défense. La réunion du Conseil suprême de défense a eu lieu deux jours avant le Conseil européen de Bruxelles, où il sera aussi question de la défense commune.



    Economie — La Roumanie a besoin d’une économie saine si elle veut intégrer la zone euro dans des conditions favorables, a déclaré mardi le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu. L’adhésion à cette zone est une cible stratégique pour Bucarest, même si l’Europe est confrontée à des défis relevant de la structure et du fonctionnement de cette union économique, a-t-il précisé. Et lui d’ajouter que la Roumanie doit s’impliquer dans les efforts visant à définir l’avenir de la construction européenne.



    Automobile — L’industrie automobile de Roumanie, qui compte pour un quart du volume des exportations du pays, demande au gouvernement de faire preuve de transparence. Lors d’une conférence organisée à Bucarest, Dragoş Anastasiu, président de la Chambre roumano-allemande de Commerce et d’Industrie, a déclaré que les mesures fiscales et économiques insuffisamment préparées étaient dommageables à ce domaine, dans lequel sont actives près de 600 compagnies qui emploient quelque 200 mille personnes. A son tour, le conseiller gouvernemental Florin Vodiţă a fait savoir que l’Exécutif continuait d’encourager le secteur automobile roumain. Le gouvernement, a-t-il souligné, a pris des mesures censées stimuler les activités d’innovation, de recherche et de développement, en exemptant les compagnies du secteur du paiement de l’impôt sur les bénéfices durant les dix premières années d’activité.



    Conférence — La cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi, a participé, mardi, à Bruxelles, à une conférence organisée par le Parlement européen. Elle a déclaré à cette occasion que les actions des procureurs anti-corruption ne sauraient produire des effets durables que si elles étaient complétées par des activités de prévention menées par les institutions habilitées. Laura Codruta Kovesi a également présenté les caractéristiques du Parquet national anticorruption et les résultats obtenus ces dix dernières années dans la lutte contre la haute corruption. La Direction nationale anticorruption de Roumanie figure parmi les cinq exemples de bonne pratique au niveau de l’UE, a-t-elle souligné, lors de la conférence intitulée “Leçons à tirer de l’expérience roumaine: échange de bonnes pratiques entre les autorités anticorruption de Roumanie et d’Ukraine”.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera plus chaud qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Les températures maximales iront jusqu’à 27 degrés.

  • 17.10.2017

    17.10.2017

    Réunion – Le
    Conseil suprême de défense de Roumanie se réunit aujourd’hui à Bucarest pour
    examiner le programme PESCO de renforcement de la défense commune des Etats
    membres de l’Union européenne et de l’industrie européenne de défense. Le
    Conseil se penchera également sur les dernières évolutions concernant
    l’activation de ce mécanisme, ses effets sur la Roumanie et la décision
    politique sur une possible implication de Bucarest dans la Coopération
    structurée permanente de l’UE. La réunion du Conseil suprême de défense a lieu
    deux jours avant le Conseil européen de Bruxelles, où il sera aussi question de
    la défense commune.






    Kiev – Les
    leaders des associations culturelles roumaines de la région de Cernauti, à
    l’ouest de l’Ukraine, se rassembleront aujourd’hui devant le siège de
    l’Autorité régionale pour organiser ce qu’ils appellent les funérailles de la
    langue roumaine et protester ainsi contre la nouvelle loi ukrainienne de
    l’éducation, qui limite sévèrement le droit des minorités nationales à un
    enseignement en langue maternelle. Le document réglementaire stipule que les
    enfants appartenant à des ethnies minoritaires pour étudier en langue
    maternelle uniquement à la maternelle et dans le cycle primaire ; ensuite,
    la formation scolaire se déroulera en ukrainien. Environ un demi-million
    d’ethniques roumains vivent en Ukraine voisine, la plupart d’entre eux sur des
    territoires roumains orientaux annexés en 1940 par l’Union soviétique, suite à
    un ultimatum, et entrés dans la composition de l’Ukraine, en tant qu’Etat
    successeur, en 1991.


    Gouvernement -
    Le président roumain Klaus Iohannis doit analyser aujourd’hui les candidatures
    de ministres avancées lundi par le chef du gouvernement Mihai Tudose – Paul Stănescu au ministère du Développement régional, Felix Stroe aux
    Transports et Marius Nica aux Fonds européens. Les trois ont été désignés
    par la direction du Parti social-démocrate, principale formation politique de
    la coalition au pouvoir à Bucarest. Ils devraient remplacer les ministres
    démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de
    quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes
    Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption, tandis que
    Răzvan Cuc s’est vu reprocher le manque de résultats à la tête du ministère des
    transports. L’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti
    social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne
    retirait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de
    la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice
    dans une affaire de trafic d’influence.






















    Justice – La Chambre des députés de
    Bucarest doit se prononcer aujourd’hui par vote secret sur la demande de la
    Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre
    Rovana Plumb, membre du Parlement et ancienne ministre déléguée aux Fonds
    européens, qui est concernée par une affaire de corruption. Rovana Plumb,
    ancienne ministre de l’Environnement, est soupçonnée de complicité d’abus de
    fonctions, aux côtés de Sevil Shhaideh, ancienne titulaire du portefeuille du
    Développement régional. Le dossier les concernant a trait au transfert illégal,
    en 2013, de morceaux de l’île Belina et du bras Pavel, situés dans le lit
    mineur du Danube, de l’administration d’Etat à celle du Conseil départemental
    de Teleorman (sud de la Roumanie). De l’avis des procureurs, les deux sites
    font partie du domaine public de l’Etat et, par conséquent, leur transfert ne
    pouvait pas faire l’objet d’un décret gouvernemental, mais uniquement d’une loi
    approuvée par le Parlement.


















    Avertissements
    Le ministère des affaires étrangères de Bucarest a émis des alertes de voyage
    à l’intention des ressortissants roumains qui se trouvent ou qui souhaitent se
    rendre au Portugal et en Espagne, les deux pays étant fortement touchés par des
    incendies de végétation, mais aussi en Irlande, qui subit des effets de
    l’ouragan Ophélia. Le Portugal a décrété trois jours de deuil national en hommage
    à la quarantaine de victimes des flammes. Dans le nord-ouest de l’Espagne,
    trois personnes ont perdu la vie à cause du feu, et trois autres sont décédées
    en Irlande, pendant le passage d’Ophélia.














    Météo – Il
    fait beau et chaud partout en Roumanie, sous un ciel bien dégagé. Les maximales
    de la journée vont de 20 à 28°. A Bucarest, à midi, il y avait du soleil et
    20°.

  • 16.10.2017 (mise à jour)

    16.10.2017 (mise à jour)

    Gouvernement — L’Administration présidentielle de Bucarest a annoncé lundi avoir reçu de la part du premier ministre, Mihai Tudose, les propositions de nouveaux ministres du cabinet: Paul Stănescu au ministère du Développement régional, Felix Stroe aux Transports et Marius Nica aux Fonds européens. Les trois ont été désignés par la direction du Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir à Bucarest. Ils devraient remplacer les ministres démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption, tandis que Răzvan Cuc s’est vu reprocher le manque de résultats à la tête du ministère des transports. L’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne retirait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice dans une affaire de trafic d’influence.



    Justice — La Commission juridique de la Chambre des députés de Bucarest a rejeté lundi la demande de la Direction nationale anti corruption de lancer des poursuites pénales contre Rovana Plumb, membre du Parlement et ministre déléguée aux Fonds européens, qui est concernée par une affaire de corruption. La décision finale sera prise mardi au plénum de la Chambre des députés, ces derniers devant se prononcer par vote secret. Rovana Plumb, ancienne ministre de l’Environnement, est soupçonnée de complicité d’abus de fonctions, aux côtés de Sevil Shhaideh, actuelle vice première ministre et ex secrétaire d’Etat au ministère du Développement régional. Le dossier les concernant a trait au transfert illégal, en 2013, de morceaux de l’île Belina et du bras Pavel, situés dans le lit mineur du Danube, dans l’administration du Conseil départemental de Teleorman (sud de la Roumanie).



    Commerce – Le plus grand événement de promotion commerciale organisé annuellement par le Département américain du Commerce – Trade Winds – réunira du 18 au 20 octobre à Bucarest une centaine de compagnies américaines, qui entreront en contact avec une cinquantaine de sociétés roumaines. Parmi les compagnies américaines présentes à lévénement figurent des marques consacrées, telles IBM, le producteur de missiles Patriot – Raytheon, Kestral, Harris Corporation (space intelligence), le producteur de logiels SAS Institute ou encore le producteur déquipements médicaux Perry Baromedical Corporation. Sy ajoutent des PME des Etats-Unis qui sintéressent vivement à la Roumanie, notamment à la perspective du transfert de savoir-faire et à linnovation. Plusieurs ministres et le premier ministre roumain Mihai Tudose seront présents à lévénement. Selon un communiqué de lExécutif de Bucarest, linitiative du Département américain du Commerce dograniser la 10e édition de Trade Winds en Roumanie et dans 4 autres pays de lEurope du Sud-Est – la Bulgarie, la Croatie, la Grèce et la Serbie – témoigne de limportance de cette région, et notamment de Bucarest, pour lAdministration américaine.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mihai Fifor, a eu une entrevue, lundi, à Bucarest, avec Steve Russell et Matt Cartwright, membres du Congrès américain. Les discussions ont porté sur la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire, ainsi que sur le développement du partenariat entre la Roumanie et les Etats-Unis dans le domaine de la Défense. Mihai Fifor a souligné l’importance d’une approche unitaire de l’ensemble du flanc oriental de l’OTAN, un accent particulier étant mis sur le rôle de Bucarest en tant qu’allié prédictible et solide quand il s’agit d’assurer la stabilité et la sécurité euro-atlantique. Les discussions ont également mis en exergue l’excellent niveau de la coopération entre les forces armées roumaines et américaines tant sur les théâtres d’opérations que pendant les différents exercices interalliés.



    Diplomatie — Les chef de diplomatie des pays membres de l’UE ont adopté lundi, à Luxembourg, lors de la réunion du Conseil Affaires étrangères, de nouvelles sanctions contre la Corée du Nord, en réponse à son essai nucléaire, début septembre. Ces sanctions prévoient entre autres l’interdiction des exportations de pétrole et de tous les investissements en Corée du Nord pour les entreprises de lUE, ainsi quune réduction des mandats dargent liquide pouvant être envoyés au pays depuis lUE (à 5.000 euros, contre 15.000 actuellement). La Roumanie a été représentée à la réunion par son ministre des Affaires étrangères, Teodor Melescanu. A l’agenda de la réunion ont également figuré des sujets d’actualité, tels l’accord sur le nucléaire iranien et la situation en Turquie.



    Statistiques — En 2016, plus d’un tiers de la population était menacée de pauvreté ou d’exclusion sociale dans trois États membres de l’UE, à savoir la Bulgarie (40,4%), la Roumanie (38,8%) et la Grèce (35,6%). C’est ce que révèlent les données rendues publiques par Eurostat, l’Office statistique de l’UE, à l’occasion de la Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté, célébrée le 17 octobre. À l’autre extrémité de l’échelle, les taux les plus faibles de personnes en risque de pauvreté ou d’exclusion sociale ont été enregistrés en République tchèque (13,3%), en Finlande (16,6%), au Danemark (16,7%) et aux Pays-Bas (16,8%), précise Eurostat. Le taux de risque de pauvreté ou d’exclusion sociale a augmenté par rapport à 2008 dans dix États membres, les plus fortes hausses ayant été enregistrées en Grèce, à Chypre, en Espagne et en Suède. À l’inverse, la baisse la plus marquée a été observée en Pologne, en Lettonie et en Roumanie. Cette dernière dénombrait en 2008 plus de 9 millions de personnes exposées au risque de pauvreté et d’exclusion sociale, contre 7,69 millions en 2016.



    Rapatriement — Les deux marins roumains qui se trouvaient à bord d’un navire retenu dans le port libyen de Tobrouk ont été rapatriés, a fait savoir la diplomatie de Bucarest. L’ambassade de Roumanie en Libye, relocalisée à Tunis, a entrepris de nombreuses démarches auprès des autorités locales et de l’armateur, afin de clarifier la situation des deux personnes. Les représentants de la mission diplomatique ont été en contact permanent avec le capitaine du bateau, ainsi qu’avec les deux matelots roumains et leurs proches. Afin d’éviter que de telles situations ne se répètent, le ministère des Affaires étrangères de Roumanie recommande aux navigateurs roumains désireux de travailler sur des navires appartenant à des propriétaires ou armateurs étrangers de s’informer, au préalable, de la situation de ces bateaux et de se faire embaucher par l’intermédiaire d’agences spécialisées, accréditées par l’Autorité navale roumaine.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud et beau. Les températures maximales iront de 19 à 27 degrés.



  • 16.10.2017

    16.10.2017

    Gouvernement – Le premier ministre roumain Mihai Tudose doit présenter ce lundi au chef de l’Etat Klaus Iohannis les trois propositions de nouveaux ministres du cabinet – Paul Stănescu au ministère du Développement régional, Felix Stroe aux Transports et Marius Nica aux Fonds européens. Les trois ont été désignés par la direction du Parti social-démocrate, principale formation politique de la coalition au pouvoir à Bucarest; ils devraient remplacer les ministres démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption, tandis que Răzvan Cuc s’est vu reprocher le manque de résultats à la tête du ministère des transports. L’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne retirait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice dans une affaire de trafic d’influence.

    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine Teodor Melescanu est présent ce lundi au Conseil Affaires étrangères de l’Union européenne, qui se réunit à Luxembourg. A l’agenda des discussions – des sujets d’actualité dont les relations des 27 avec l’Iran, l’action de la Corée du Nord, les droits de l’homme. La Turquie et la situation régionale seront abordées au cours d’un déjeuner de travail.

    Commerce – Le plus grand événement de promotion commerciale organisé annuellement par le Département américain du Commerce – Trade Winds – réunira du 18 au 20 octobre à Bucarest une centaine de compagnies américaines, qui entreront en contact avec une cinquantaine de sociétés roumaines. Parmi les compagnies américaines présentes à l’événement figurent des marques consacrées, telles IBM, le producteur de missiles Patriot – Raytheon, Kestral, Harris Corporation (space intelligence), le producteur de logiels SAS Institute ou encore le producteur d’équipements médicaux Perry Baromedical Corporation. S’y ajoutent des PME des Etats-Unis qui s’intéressent vivement à la Roumanie, notamment de la perspective du transfert de savoir-faire et de l’innovation. Plusieurs ministres et le premier ministre roumain Mihai Tudose seront présents à l’événement. Selon un communiqué de l’Exécutif de Bucarest, l’initiative du Département américain du Commerce d’ograniser la 10e édition de Trade Winds en Roumanie et dans 4 autres pays de l’Europe du Sud-Est – la Bulgarie, la Croatie, la Grèce et la Serbie – témoigne de l’importance de cette région, et notamme de Bucarest, pour l’Administration américaine.

    Météo – Il fait chaud en ce début de
    semaine en Roumanie, sous un ciel plutôt clair. Les maximales de l’air de ce
    lundi se situeront entre 17 et 26°. 19 degrés et du soleil à midi à
    Bucarest.

  • 13.10.2017 (mise à jour)

    13.10.2017 (mise à jour)

    Gouvernement — La direction du Parti social-démocrate de Roumanie, principale formation politique de la coalition au pouvoir, a approuvé vendredi les trois propositions de nouveaux ministres. Ainsi, Paul Stănescu sera-t-il le nouveau vice-premier ministre et ministre du développement, Felix Stroe deviendra le nouveau titulaire du portefeuille des Transports, tandis que Marius Nica prendra la tête du ministère des Fonds européens. Le premier ministre, Mihai Tudose, a fait savoir qu’il allait soumettre lundi ces propositions au président du pays. Les trois nouveaux ministres devraient remplacer les démissionnaires Sevil Shhaideh, Rovana Plumb et Răzvan Cuc, qui ont décidé de quitter leurs fonctions pour ne pas affecter l’activité du gouvernement. Mmes Shhaideh et Plumb sont poursuivies dans une affaire de corruption. Toujours vendredi, l’Alliance des libéraux et des démocrates, partenaire du Parti social-démocrate au sein de la coalition gouvernementale, a annoncé qu’elle ne retirerait pas son appui à son représentant, Viorel Ilie, ministre en charge de la relation avec le Parlement qui a, lui aussi, des démêlés avec la justice.



    Visite – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu vendredi le président du Conseil européen, Donald Tusk. Ce dernier mène une série de consultations des membres du Conseil en vue de l’élaboration d’un document comportant les pas à suivre dans le processus de consolidation de l’UE. Le président roumain a réaffirmé la position de Bucarest, qui n’accepte pas de propositions menant à une Europe à deux ou plusieurs vitesses ou encore à l’Europe des cercles concentriques. De telles options ne feraient qu’accentuer les divergences de points de vue entre les Etats membres, est-il dit dans un communiqué de l’Administration présidentielle de Bucarest. M. Iohannis a plaidé en faveur d’une Europe unie, forte, cohésive et cohérente, plus proche de ses citoyens et plus visible à l’échelle mondiale.



    Loi – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Melescanu, a réaffirmé vendredi que Bucarest comprenait bien la préoccupation et le mécontentement de la communauté roumaine vivant en Ukraine, engendrés par la nouvelle loi de l’Education adoptée par Kiev. Nous maintenons le dialogue avec les autorités ukrainiennes et comptons sur leur disponibilité à adopter les décisions nécessaires pour régler la situation, a précisé le ministre roumain à l’issue de son entrevue à Bucarest avec son homologue ukrainien, Pavlo Klimkin. Ce dernier a reconnu le fait que le gouvernement de Kiev devait discuter aussi bien avec l’Etat roumain qu’avec les minorités ethniques au sujet de cette loi qui limite de manière drastique le droit à léducation en langue maternelle. Une loi vivement critiquée, d’ailleurs, dans une résolution adoptée jeudi par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera généralement beau et le thermomètre affichera des valeurs proches de la normale de saison. Le ciel sera variable, plutôt couvert dans l’est du pays et dans les régions de montagne. Les températures maximales iront de 13 à 23 degrés.





  • 11.10.2017

    11.10.2017

    Réunion – Le ministre roumain des Affaires étrangères, Teodor Meleşcanu, participe, ce mercredi, à Budapest, aux côtés de ses homologues bulgare, slovène et estonien, en tant qu’invités, à une réunion des chefs des diplomaties des Etats membres du groupe de Vichégrad et des Balkans occidentaux. Mardi, lors d’une conférence internationale accueillie par Timisoara, ville de l’ouest de la Roumanie, M Meleşcanu a réaffirmé la disponibilité de Bucarest à poursuivre son appui aux efforts des Etats des Balkans occidentaux visant à intégrer l’UE et l’OTAN, en respectant les critères politiques d’adhésion. Récemment, à l’occasion d’une entrevue avec son homologue hongrois Peter Szijjarto, à Cluj (nord-ouest), le chef de la diplomatie roumaine a déclaré que Bucarest était intéressé à collaborer avec les pays du groupe de Vichégrad, à savoir la Hongrie, la République Tchèque, la Pologne et la Slovaquie.

    Justice – La vice première ministre et ministre du Développement régional, Sevil Shhaideh, est auditionnée de nouveau aujourd’hui par la Direction nationale anticorruption, dans une affaire pénale où elle est poursuivie aux côtés de la ministre déléguée aux Fonds Européens, Rovana Plumb. Leurs noms sont les plus véhiculés ces jours-ci à propos d’un éventuel remaniement gouvernemental, annoncé par le premier ministre Mihai Tudose. Mardi, celui-ci s’est entretenu à ce sujet avec le président roumain Klaus Iohannis et avec le leader social – démocrate, Liviu Dragnea. La direction du PSD se réunira jeudi pour décider des ministres à remplacer.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté aujourd’hui une motion simple sur portant sur le système sanitaire de Roumanie, initiée par des parlementaires de l’opposition de droite, formée par le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti du mouvement populaire. Le document a été débattu hier au plénum de la Chambre, les signataires demandant la démission du ministre de la Santé, Florian Bodog et des solutions rapides pour les problèmes du système sanitaire. L’opposition dénonce entre autres la crise des vaccins et l’abandon de plusieurs projets d’infrastructure, notamment la construction d’hôpitaux, sans oublier les salaires très bas dans le secteur. Pour sa part, le ministre Bodog affirme qu’il est impossible de résoudre aussi vite des problèmes qui traînent depuis des années, bien que des pas importants vers l’amélioration de la situation aient déjà été faits.

    Protestations – Les syndicalistes de la Fédération nationale « Ambulanţa » (L’ambulance) de Roumanie protestent aujourd’hui devant les sièges des ministères du Travail, de la Santé et des Finances de Bucarest. Ils dénoncent entre autres la diminution des revenus mensuels du personnel du système sanitaire, y compris des employés des services d’ambulance, à compter du 1er janvier 2018, en cas d’application d’un nouveau règlement visant les bonus. Ils demandent en même temps au gouvernement de renoncer à l’idée de transférer les taxes sociales à la charge des employés, une mesure controversée, vivement critiquée ces dernières semaines par les syndicats du secteur public. Et pas en dernier lieu, les protestataires demandent l’allocation de fonds pour accélérer le processus d’acquisition de nouvelles ambulances.

    Ukraine – L’agression de la Russie en Ukraine est un des sujets sur lesquels se penchera aujourd’hui le président ukrainien, Petro Porochenko, dans un discours à Strasbourg devant l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe. Il devrait également y présenter la position de Kiev à l’égard de la controversée loi de l’Education, un document déjà critiqué par la Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Hongrie pour les mesures qui limitent l’accès des minorités à l’éducation en langue maternelle. Selon le correspondant de Radio Roumanie à Strasbourg, un débat à ce sujet figure à l’agenda de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, suite aux demandes de la délégation roumaine, aux côtés de 5 autres délégations nationales. Rappelons-le, fin septembre, le président ukrainien a promulgué l’acte normatif qui renforce l’enseignement en langue urkainienne dans les collèges et les lycées de son pays, au détriment de l’enseignement en langue maternelle pour les minorités. Notons aussi que la minorité roumaine d’Ukraine compte environ 500.000 personnes.

    Handball – L’équipe championne de handball féminin de Roumanie, CSM Bucarest, rencontre aujourd’hui les Polonaises de Vistal Gdynia, dans son 2e mantch du groupe A de la Ligue des Champions. Au premier match, disputé samedi à domicile, les Roumaines ont vaincu les Slovènes de Krim Mercator Ljubljana, sur le score de 30 buts à 18. Rappelons-le, CSM Bucarest a remporté le trophée de la Ligue des Champions en 2016. Cette jeune équipe compte parmi les favorites de l’édition de cette année.

    Météo – Le temps s’améliore en Roumanie, les températures sont à la hausse dans la plupart des régions. Le ciel sera temporairement couvert sur le nord et le centre, où l’on attend de la pluie. Les maximales de la journée iront de 13 à 23 degrés. 15 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Possible remaniement gouvernemental à Bucarest

    Possible remaniement gouvernemental à Bucarest

    Investi fin juin dernier, le gouvernement du Parti Social Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates de Bucarest a déjà fait l’objet d’un premier remaniement à la mi-septembre. L’ancien ministre de l’Economie, Mihai Fifor, reprenait alors le portefeuille de la Défense d’Adrian Ţuţuianu, et le député Gheorghe Şimon remplaçait M Fifor au ministère de l’Economie. Mardi, le premier ministre Mihai Tudose a annoncé un nouveau remaniement mais il a précisé que les noms des ministres visés ne seraient révélés que jeudi, après la réunion de la direction sociale-démocrate. M Tudose a précisé que les rapports entre le gouvernement et le parti seraient également discutés au Comité exécutif.

    Mihai Tudose : « Partant de la prémisse que le gouvernement est un gouvernement politique, mais qu’au niveau d’implication de certaines structures du parti en matière d’activité gouvernementale, les choses doivent être tirées au clair, nous avons déterminé ensemble la zone à remanier, les personnes qui pourraient faire l’objet de ce remaniement – non, nous n’allons pas vous rendre heureux maintenant avec les noms et les propositions et les portefeuilles, mais après le Comité exécutif. »

    Le chef du gouvernement a déjà discuté du remaniement avec l’homme fort de la coalition, le leader du PSD, Liviu Dragnea. La discussion a eu lieu après que M Tudose lui-même avait reconnu que ses relations avec M Dragnea n’étaient pas tout à fait heureuses. Le contrôle strict des chefs du PSD sur le gouvernement, le fait de flanquer le premier ministre avec des ministres loyaux plutôt à M Dragnea ainsi que l’écart, souvent dramatique, entre les promesses exubérantes avec lesquelles le parti a gagné les élections, d’une part, et les rigueurs de l’acte gouvernemental, de l’autre, seraient – selon la presse – les raisons de la froideur entre les deux. Pourtant, le président du PSD a déclaré que les mesures présentées par le premier ministre étaient nécessaires et solidement argumentées.

    Liviu Dragnea: « Nous avons eu une rencontre positive et nécessaire, selon moi, une discussion assez éclaircissante. Le premier ministre m’a présenté quelques mesures qui doivent être prises pour qu’il n’y ait pas de problèmes dans la mise en œuvre du programme de gouvernance. Nous discuterons de ces aspects au Comité exécutif et je crois que si les arguments présentés lors de cette rencontre informelle sont également présentés au Comité, il n’y aura pas de problèmes. »

    Le premier ministre a rencontré, toujours pour discuter du remaniement, le président Klaus Iohannis, qui a réitéré sa conviction que les personnes qui ont des démêlés avec la justice devraient démissionner ou être destituées du gouvernement. S’il en est ainsi, la presse se déclare convaincue que les personnes suivantes pourraient faire l’objet d’un remaniement : la vice première ministre Sevil Shhaideh, qualifiée par les commentateurs comme la favorite de M Dragnea, la ministre déléguée pour les Fonds européens, Rovana Plumb, et celui pour la relation avec le Parlement, Viorel Ilie, faisant tous trois l’objet de poursuites pénales dans des affaires de corruption. Quelques ministres avec des problèmes d’image pourraient les rejoindre. Le parti le plus important de l’opposition de droite, le PNL, a déjà annoncé que si le premier ministre Tudose n’écarte pas tous les ministres avec des problèmes pénaux, il chercherait appui pour une éventuelle motion de censure à l’adresse du gouvernement. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Quelle justice pour les dignitaires ?

    Quelle justice pour les dignitaires ?

    A compter de ce vendredi, la vice-première ministre roumaine Sevil Shhaideh, qui est également ministre du Développement régional et la ministre en charge des Fonds européens, Rovana Plumb, sont poursuivies dans un dossier pénal pour des faits de corruption. Selon la Direction nationale anticorruption, Sevil Shhaideh, qui était à l’époque des faits secrétaire d’Etat au ministère du Développement régional, est poursuivie pour abus de fonctions, alors que Rovana Plumb, ancienne ministre de l’Environnement, est accusée de complicité d’abus de fonctions.

    Les procureurs anti-corruption affirment qu’en 2013, suite à l’action concertée de plusieurs personnes qui occupaient des fonctions publiques, plusieurs parties de l’île de Belina et du Bras Pavel situés dans le lit du Danube ont été illégalement transférés au Conseil départemental de Teleorman, fief de l’actuel leader social-démocrate Liviu Dragnea. Après quelques jours de gestion par les autorités de ce comté du sud de la Roumanie, les deux propriétés ont été louées, toujours de manière illégale, à une société privée. L’île et le bras font partie du domaine public de l’Etat, donc, de l’avis des procureurs, les deux propriétés ne pouvaient pas être transférées à un conseil départemental par décision du gouvernement, mais uniquement suite à l’adoption d’une loi.

    Le Parquet anticorruption a demandé à la Chambre des députés de lui permettre de lancer les poursuites pénales dans le cas de Rovana Plumb qui est également membre du Parlement, alors que la presse, la société civile et l’opposition ont demandé la démission des deux ministres. La direction du PSD a pourtant décidé de leur accorder ce qu’elle a appelé « un appui total » et leur a explicitement demandé de ne pas démissionner, puisque ce geste pourrait constituer un précédent dangereux.

    L’homme fort social-démocrate, Liviu Dragnea déclare : « Plusieurs collègues ont affirmé qu’il était inacceptable et dangereux de poser le problème d’un préjudice porté à l’Etat dans le cas d’un transfert qui se fait du public au public. Cela veut dire que tous les transferts qui ont eu lieu jusqu’ici constituaient des préjudices portés à l’Etat roumain

    Pour
    sa part, le président roumain Klaus Iohannis a exprimé des propos plus
    tranchants : « Les ministres visées par l’enquête du Parquet
    anticorruption auraient dû présenter leur démission, sinon elles auraient dû
    être destituées. Les personnes qui font l’objet de poursuites pénales ou qui
    ont été condamnées ne devraient pas se trouver à la tête de l’Etat », a
    conclu le chef de l’Etat.

    Klaus Iohannis : « Les deux ministres auraient dû démissionner. Une deuxième variante acceptable aurait pu être le retrait de l’appui politique. Le fait que le PSD défend les deux responsables n’est pas du tout réjouissant. Je ne sais pas si les deux ministres sont coupables ou non, ce n’est pas mon devoir, ni celui du PSD, d’établir cela. La culpabilité est décidée par les juges. »

    Les commentateurs politiques remarquent pourtant le manque de volonté de la majorité gouvernementale PSD-ALDE de nettoyer ses propres rangs. Mardi, la Commission juridique du Sénat a rejeté par sept voix à quatre la demande du Parquet anticorruption de démarrer les poursuites pénales à l’encontre du ministre en charge de la Relation avec le Parlement, le libéral-démocrate Viorel Ilie, accusé d’être intervenu dans l’organisation d’un concours d’embauche de plusieurs fonctionnaires ministériels. (trad. Alex Diaconescu)

  • Changements au sein du cabinet de Bucarest

    Changements au sein du cabinet de Bucarest

    A peine investi, fin juillet, le gouvernement de la coalition au pouvoir, formée par le Parti social-démocrate et l’Alliance des libéraux et des démocrates, a déjà subi un premier remaniement. L’ex ministre de l’Economie, Mihai Fifor, succède à Adrian Ţuţuianu, à la tête du ministère de la Défense, le fauteuil de ministre de l’économie étant désormais occupé par le député social-démocrate Gheorghe Şimon.



    Le principal critère pris en compte pour la nomination de Mihai Fifor à la tête du ministère de la Défense, affirment les leaders sociaux-démocrates, a été la responsabilité dont il a fait preuve lorsqu’il était ministre de l’Economie. A son tour, Mihai Fifor, estime que son atout est l’expérience acquise en matière de programmes d’équipement de l’armée grâce à la collaboration entre le ministère de l’Economie et celui de la Défense. Mihai Fifor : « Je suis familiarisé avec les problèmes de ce secteur. D’autre part, j’espère qu’on va se mettre au travail et qu’on va mener à bon port les objectifs fixés, avec comme priorité l’équipement de l’Armée roumaine, en partenariat avec le ministère de l’Economie et l’industrie de défense, une industrie performante, qui doit être le principal fournisseur de notre armée. »



    C’est toujours l’argument de l’expérience qui a pesé en faveur du nouveau ministre de l’Economie, Gheorghe Şimon, ancien vice-président de la Commission pour la politique économique, la réforme et la privatisation au sein de la Chambre des députés : « Au ministère de l’Economie, nous menons des discussions sur les futures lois des mines et des eaux minérales ou encore sur la question des redevances. »



    A propos de l’expérience, la presse bucarestoise note que Şimon est l’actionnaire majoritaire d’une fabrique de sa contrée natale, le Maramureş (dans le nord-ouest du pays). Un petit bémol, cependant : cette fabrique, très moderne autrefois, fait actuellement l’objet d’une procédure de faillite.



    Les spéculations sont beaucoup plus nombreuses autour de l’autre remaniement ministériel qui concerne la Défense. Depuis l’opposition, le leader du Parti national libéral, Ludovic Orban, a accusé le gouvernement de ne pas vouloir tenir son engagement d’allouer 2% du PIB à l’Armée.



    L’ancien titulaire du portefeuille de la Défense, Adrian Ţuţuianu, a démissionné il y a une semaine, son chef, le premier ministre Mihai Tudose, lui ayant reproché la mauvaise communication au sujet du payement des salaires des personnels militaires et civils de l’Armée. Le ministère de la Défense avait annoncé qu’en septembre ses employés allaient recevoir les salaires sans les indemnités de repas et que les contributions à la Sécurité sociale et l’impôt sur le revenu ne seraient pas versées aux institutions en charge. Cette annonce a été infirmée aussi bien par le premier ministre que par le ministre des finances publiques, qui ont déclaré que le payement des droits salariaux ne rencontrait pas de difficultés.



    Aux yeux de certains commentateurs politiques, la démission de Ţuţuianu est en fait un règlement de compte à l’intérieur du Parti social-démocrate, où deux pôles de pouvoir se seraient créés, l’un autour du premier ministre, l’autre autour du chef du parti, Liviu Dragnea. Pour leur part, les analystes économiques craignent que le malentendu au sein du ministère de la Défense ne soit le symptôme d’une réelle pénurie de fonds et qu’en dépit d’une croissance record de l’économie le gouvernement ne se retrouve dans l’impossibilité d’honorer les promesses très généreuses qui lui ont valu la victoire électorale. (trad. : Mariana Tudose)

  • La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    La semaine du 26 juin au 1er juillet 2017

    Nouvel Exécutif à Bucarest

    Le nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose et appuyé par la coalition formée par le PSD et par l’ALDE a reçu jeudi le vote du Parlement de Bucarest avant de prêter serment d’investiture devant le président du pays, Klaus Iohannis. La Roumanie a besoin d’un gouvernement en état d’alerte, préoccupé par la performance et la nouvelle équipe gouvernementale devrait récupérer les retards du précédent gouvernement, afin de respecter les objectifs assumés dans le cadre du programme de gouvernance, a déclaré Mihai Tudose : « La Roumanie connait une période faste du point de vue économique. Nous avons une croissance économique et un essor industriel, une évolution à la hausse des revenus et de la consommation. Ce qui nous manque, c’est une croissance vigoureuse des investissements et une progression des recettes budgétaires. »

    Le président Klaus Iohannis n’a pas hésité à critiquer la coalition gouvernementale qui, exprimant son mécontentement au sujet de l’ancien gouvernement, a décidé de le renverser par motion de censure moins de six mois après son investiture, lui reprochant le manque des résultats dans l’application du programme de gouvernance grâce auquel les sociaux-démocrates avaient remporté le scrutin législatif en décembre 2016. Le chef de l’Etat a remarqué que suite à la nomination d’un nouveau gouvernement, le PSD et l’ALDE, soutenus par l’Union démocrate magyare de Roumanie par un protocole de collaboration parlementaire, ont modifié leur programme économique.

    Klaus Iohannis : « En six mois, nous passons de la réduction des taxes à leur réintroduction, nous remplaçons les majorations salariales par des taxes de solidarité. Un tel comportement ne n’est pas compatible avec ce que l’on appelle la prédictibilité fiscale et budgétaire. Honorables membres du PSD, de l’ALDE de l’Union démocrate magyare de Roumanie, au nom des Roumains, je vous prie d’en finir avec ce sautillage fiscal et budgétaire ».

    Le président Iohannis a demandé au nouveau gouvernement dirigé par Mihai Tudose d’être solidaire avec les Roumains et de gouverner d’une manière responsable, afin de ne pas dépasser le seuil du déficit budgétaire de 3% du PIB, de défendre et de promouvoir l’Etat de droit et de respecter son engagement envers l’OTAN d’allouer 2% du PIB à la défense.

    La loi de la grille unique des salaires a été promulguée.

    En raison de la récente crise politique de Bucarest, les commentateurs politiques craignent que la loi de la grille unique des salaires dans le système public ne soit placée sous un cône d’ombre et son application remise à plus tard. Ce qui plus est, le départ du précédent cabinet social-démocrate dirigé par Sorin Grindeanu, artisan de cet acte normatif, et la perspective d’un possible remplacement par un gouvernement d’une autre couleur politique a déterminé les commentateurs les plus pessimistes à évoquer la possibilité de renoncer à cette loi qui propose des bénéfices majeurs pour nombre de Roumains. Ces craintes ont été éliminées après la promulgation par le président Klaus Iohannis. Dans un communiqué de l’Administration présidentielle, celui-ci souligne que le chef de l’Etat appuyait le besoin d’accroître les revenus du personnel payé par des fonds publics d’une manière soutenable afin d’améliorer son niveau de vie. Il souligne aussi que le PSD et l’ALDE ont la responsabilité d’assurer un développement équilibré et de concilier l’objectif de majoration des revenus avec le maintien de la stabilité macroéconomique et budgétaire de la Roumanie. La loi des salaires dans le secteur public prévoit la majoration des revenus mensuels de plus de 50% les cinq années à venir. Ce document est pourtant critiqué tant par le patronat du secteur privé que par les syndicats.

    Le dossier de la présidentielle de 2009

    Le Parquet général a classé sans suite le dossier de l’élection présidentielle de décembre 2009, lorsque le sénateur populaire d’aujourd’hui Traian Băsescu s’est adjugé le second mandat de président de la Roumanie, après avoir vaincu le leader du PSD de l’époque, Mircea Geoană. Les procureurs ont précisé qu’ils n’avaient pas identifié de faits présumés illégaux tels que l’abus de fonctions ou la falsification des documents et des statistiques électorales. Le dossier avait été ouvert après que le journaliste controversé Dan Andronic a affirmé qu’au soir du second tour de la présidentielle d’il y a 8 ans, il avait rencontré, dans un cadre informel, la procureure générale Laura Codruţa Kövesi, à présent cheffe du Parquet national anticorruption, l’ancien directeur du SRI, George Maior, maintenant ambassadeur à Washington, et son premier adjoint, Florian Coldea. Il lui avait semblé assister à la réunion d’une cellule de crise, surtout que tous ces officiels auraient été destitués en cas de victoire de Geoană. Plusieurs hommes politiques, qui détenaient en 2009 des fonctions publiques, ont été auditionnés par les procureurs du Parquet général. Ceux-ci ont également examiné toute une série de documents produits par l’Autorité électorale permanente et par le Service de télécommunications spéciales. Le scrutin présidentiel de 2009 fait pourtant l’objet d’une enquête parlementaire.

    La Roumanie, assiégée par la canicule.

    Cela fait déjà une semaine que la canicule sévit en Europe et la Roumanie n’en fait pas exception. Une vague de chaleur traverse le pays, à compter de mercredi. 12 départements de l’ouest, du sud et du centre du pays ont été placés dès mercredi en alerte jaune en raison des températures élevées allant de 33 à 36 degrés. A compter de jeudi, nombre de départements font l’objet d’une alerte orange, puisque le mercure des thermomètres a frôlé les 40 degrés. Pour samedi, les météorologues ont émis même une vigilance rouge, car les températures devraient s’élever à 44 degrés à l’ombre. Plus d’un millier d’ambulances sont prêtes à intervenir à travers le pays si besoin est. Bucarest souffre lui aussi sous le grand soleil. Selon le modèle de l’année dernière, la mairie a installé une vingtaine de tentes anti-canicule prévues de clim, où le personnel médical peut soigner les éventuels coups de chaleur des Bucarestois. (Trad. Alex Diaconescu)