Tag: MIRA

  • 04.01.2021 (mise à jour)

    04.01.2021 (mise à jour)

    Budget — Le cabinet de Bucarest se penche à compter de cette semaine sur le budget de l’Etat pour 2021. Selon le premier ministre libéral Florin Cîţu, ce budget, qui tablera sur un déficit de 7% du PIB, sera présenté devant le Parlement à la fin du mois. Cette valeur de 7% témoigne de l’engagement ferme du cabinet à assurer la consolidation fiscale du pays sans freiner l’économie, a précisé le premier ministre. Le futur budget prolongera jusqu’au 30 juin les mesures économiques mises en place dans le contexte de la pandémie afin de venir en aide aux personnes et aux compagnies en difficulté. Parmi elles : l’indemnité accordée aux salariés dont les contrats de travail ont été suspendus ou encore le soutien accordé aux employeurs pour se faire rembourser une partie du salaire brut des employés maintenus en poste. On prévoit aussi un schéma pour l’octroi d’une aide d’Etat pour le domaine de l’Hôtellerie et de la restauration et pour les agences de voyages. Il s’agit de 500 millions d’euros provenant de fonds européens. Et c’est toujours cette semaine que le gouvernement de Bucarest doit examiner l’acte normatif portant sur l’augmentation du salaire minimum, alors que tous les autres salaires du secteur public seront gelés à leur niveau de décembre 2020.



    Coronavirus — Plus de 3.100 nouveaux cas d’infection au nouveau coronavirus dépistés en 24h ont été rapportés lundi en Roumanie, sur près de 10.000 tests effectués. Depuis le début de la pandémie, près de 644.000 personnes ont été infectées par le nouveau coronavirus, dont plus de 577.000 ont été déclarées guéries. 78 décès dus à la Covid-19 ont également été rapportés ces dernières 24 heures, le bilan total des victimes s’élevant à 16. 057. 1.100 patients sont admis en réanimation-soins intensifs. Les autorités romaines sattendent à une nouvelle hausse du nombre de cas d’infection au Sars-COV2, après les vacances dhiver.


    Dans une interview pour Radio Roumanie, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a déclaré que, même si la campagne de vaccination avait démarré en Roumanie, le port du masque de protection, les gestes barrières et l’hygiène des mains restaient obligatoires. La campagne de vaccination anti-Covid s’étendra, à compter de ce lundi, à plus de 90% des 376 centres destinés à la vaccination des soignants et du personnel des centres médicaux et sociaux. Pendant la première semaine de la campagne, quelque 13.500 membres du personnel soignant de première ligne ont été vaccinés, les autorités souhaitant accélérer le rythme de l’immunisation. Dans la période à venir, environ 20.000 personnes devraient être vaccinées chaque jour, estime le chef de la Campagne nationale de vaccination, le médecin militaire Valeriu Gheorghita. A son avis, vers la mi-janvier on pourrait passer à la 2e étape, qui consiste à immuniser les quelque 40.000 personnes hébergées dans les maisons de retraite.



    Electricité – La Commission européenne a approuvé lundi le rachat par le fonds dinvestissement MIRA (Macquarie Infrastructure and Real Assets – division Europe) de certains actifs liés à la production et à la distribution délectricité en Roumanie, propriété du groupe tchèque CEZ, informe un communiqué de lExécutif communautaire. La Commission a conclu que cette acquisition ne soulevait pas de problèmes de concurrence, vu que les activités des entreprises ne se superposeraient pas, indique le communiqué. En octobre 2020, le Groupe CEZ a annoncé la vente de ses actifs en Roumanie à des fonds gérés par MIRA, le plus grand gestionnaire dinfrastructures au monde, qui fait partie du groupe Macquarie. Celui-ci compte parmi les 10 premières compagnies australiennes en termes de capitalisation boursière. Les actifs concernés par la transaction sont constitués de sept sociétés, y compris le réseau de distribution d’électricité, dapprovisionnement en électricité et le plus grand parc éolien terrestre dEurope situé à Fântânele — Cogealac, dans le sud-est de la Roumanie).



    Enquête – Quatre Roumains sur dix parviennent à épargner pendant la pandémie, alors qu’auparavant les deux tiers des répondants réussissaient en un mois à faire des économies. Une étude commandée par lAssociation roumaine des banques et menée par lInstitut roumain dévaluation et de stratégie (IRES), montre également que lépargne de la population et des entreprises est réalisée pour deux tiers en monnaie nationale et pour un tiers en devises étrangères. La plupart des dépôts sont à court terme, soit moins dun an et 60% de l’épargne placée dans les banques proviennent de la population. Sils disposaient d’une grosse somme dargent et s’ils souhaitaient en mettre de côté, 28% des Roumains investiraient dans leur propre éducation ou celle des membres de leur famille, 23% déposeraient largent à la banque, 16% auraient des initiatives entrepreneuriales et 10% achèteraient des devises étrangères. Seulement 9% des sondés ont déclaré quils conserveraient largent liquide à la maison, révèle encore l’étude de lIRES. En ce qui concerne les dépôts bancaires, les trois quarts des clients préfèrent l’interaction directe avec l’employé de banque (78%), contre 14% qui souhaitent interagir en ligne. Pour 1% des Roumains la méthode dinteraction est indifférente, tandis que 7% répondent que ce n’est pas le cas. Le sondage dopinion a été réalisé en décembre 2020 sur un échantillon de 1479 répondants adultes, dont 1158 utilisateurs de services bancaires, avec une marge d’erreur de +/- 2,8%.



    Militaires – Un détachement formé daéronefs MQ-9 Reaper et denviron 90 militaires des Forces aériennes des Etats-Unis, sera déployé, les prochains mois, sur la 71e base aérienne « Général Emanoil Ionescu » de Câmpia Turzii (nord-ouest de la Roumanie). Selon le ministère de la Défense de Bucarest, les militaires américains effectueront des missions de renseignement, de surveillance et de recherche à lappui des opérations de lOTAN, tandis que les Forces aériennes roumaines fourniront le soutien technique, opérationnel et logistique nécessaire. La collaboration entre les Etats-Unis et la Roumanie contribue au renforcement de la capacité de défense collective et à laccroissement de la sécurité régionale, précise le ministère roumain de la Défense. Le MQ-9 Reaper est un avion piloté à distance, spécialement conçu pour des missions de surveillance et de reconnaissance, ainsi que pour trouver et neutraliser des cibles. Le drone a une vitesse maximale de 370 km/h et une autonomie de 1850 km.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera instable et chaud pour cette période de l’année. Les météorologues ont émis une alerte jaune aux pluies abondantes valable jusqu’à mardi matin et qui concerne le sud et le sud-ouest de la Roumanie. La quantité d’eau tombée pourra dépasser localement les 25 à 35 l/m2, voire même, 40 à 60 l/m2. Dans le même intervalle de temps, la région de montagne du centre est placée en vigilance orange. Des chutes de neiges abondantes sont attendues à plus de 1700 m d’altitude. Le vent soufflera fort, les rafales pouvant aller jusqu’à 110 km/h. Les températures maximales iront de 3° à 14°.


  • MIRA

    MIRA

    Cosmin Mihaiu, Alina Călin, Andrei Cantea et Liviu-Andrei Dascălu ont mis au point un logiciel qui peut contribuer de manière décisive à améliorer la qualité de vie des personnes à handicaps temporaires et qui subissent des thérapies de récupération. En 2011, lorsqu’ils étaient étudiants à la Faculté de Mathématiques de Cluj, les quatre jeunes s’étaient inscrits au concours organisé par Microsoft «Imagine Cup». « Imaginez un monde où la technologie aide à résoudre les plus gros problèmes », voilà le thème de cette compétition s’adressant à la jeunesse étudiante du monde entier.



    Cosmin se rappelle une époque pas très gaie de sa vie : s’étant cassé le bras, à 7 ans, il avait dû subir une longue période de récupération. Puisque le souvenir des exercices de kinésithérapie était encore vif et douloureux, Cosmin avait proposé à ses collègues de trouver ensemble une méthode susceptible de rendre plus facile et plus efficace cette expérience de récupération médicale, tant pour les patients que pour les médecins.



    Comment y parvenir ? En aidant le patient à ne plus penser à la douleur, à cibler son attention sur quelque chose d’autre, raconte Cosmin Mihaiu : «La récupération médicale se fait chaque jour. Ce que nous souhaitions faire, c’était offrir aux patients une meilleure expérience, plus agréable, plus facile à vivre. Les jeux vidéo semblaient être l’alternative la plus heureuse aux exercices traditionnels. Grâce à l’interactivité, le patient ne fait plus attention aux procédures médicales pour se concentrer en échange sur le jeu. Cela lui fait oublier le malaise ou les désagréments qui vont avec les exercices. Le grand problème dans la kinésithérapie, c’est que les patients ne font pas les exercices chez eux, à cause de la douleur ou de l’inconfort. Nous avons donc voulu leur offrir une récupération plus facile à supporter, et interactive de surcroît, de sorte qu’ils puissent faire les exercices recommandés par le médecin et se remettre plus vite».



    Le logiciel proposé par l’équipe formée des quatre jeunes a été baptisé MIRA: Medical Interactive Recovery Assistant. Leur projet a été retenu pour la finale du concours Imagine Cup et applaudi par les membres du jury. Ce moment précis les ayant convaincus que cela valait la peine d’investir dans ce projet, ils se sont mis à identifier les directions de développement. Comment le projet MIRA fonctionne-t-il? Concrètement, il s’agit de plusieurs jeux que les patients peuvent jouer par l’intermédiaire de la plate-forme Kinect. Piano, Catch It, Airplanes, Touch it, Kick it… Tous reposent sur le principe de la thérapie occupationnelle.



    En clair, cela suppose que le patient ait constamment un retour et que son évolution soit suivie et analysée. «Tandis que le patient joue, le programme enregistre chaque donnée nécessaire au kinésithérapeute ou au médecin pour observer son évolution. Ces données ont trait aux paramètres classiques, tels que vitesse, accélération, distance parcourue par un certain patient, voire même les points gagnés lors des jeux. Toutes ces données permettent au kinésithérapeute de se faire une idée très précise des progrès du patient. L’idée du jeu Touch it est née à la suggestion d’un spécialiste qui nous a proposé un jeu censé convaincre l’utilisateur qu’il peut toucher certaines zones de son corps, comme c’est le cas du visage, car, au quotidien, chaque individu est obligé de porter sa main à la bouche pour se nourrir ou pour les gestes d’hygiène. Grâce au dispositif Kinect on peut savoir si le patient est vraiment capable de le faire. Le format du jeu est bien simple. Un petit papillon vole autour du patient et se pose sur certaines zones du corps que le patient doit toucher».



    MIRA se décline en deux variantes: celle que l’on peut utiliser chez soi et celle destinée aux cliniques. Ce qui les distingue, ce sont les informations enregistrées par le logiciel. Cosmin Mihaiu : «MIRA Clinic comporte aussi bien les jeux que les auxiliaires mis à la disposition des personnels médicaux, médecins et kinésithérapeutes, afin de personnaliser les exercices de récupération. Il s’agit donc d’une application grâce à laquelle le spécialiste puisse créer sa propre série d’exercices destinés au patient. En outre, elle affiche tous les résultats des patients durant la récupération. La variante utilisable à domicile contient seulement les jeux. Pendant que les patients jouent chez eux, toutes les données stockées sont transmises au kinésithérapeute ou au médecin, qui en constatent les avancées. Nous procédons actuellement à des essais dans les cliniques et les institutions pour savoir ce qu’en pensent les spécialistes et les patients. Nous avons déjà un retour positif. Bien sûr que cette application est susceptible d’améliorations et nous nous avons déjà reçu pas mal de suggestions en ce sens, mais, dans les grandes lignes, tout le monde l’apprécie».



    Comme tout jeu vidéo qui se respecte, ceux de MIRA supposent des points engrangés, des classements et des récompenses. La meilleure des récompenses, c’est celle que l’esprit du patient se laisse entraîner par le jeu et qu’il commande au corps d’exécuter les mouvements dont il a tant besoin pour recouvrer totalement sa fonctionnalité.



    L’idée de ce logiciel a été appréciée aussi par les organisateurs de l’incubateur de projets médicaux, HealthBox Europe de Londres, précise Cosmin Mihaiu : «C’est un programme intensif de trois mois, qui passe par le mentorat, les exercices et l’introduction à l’industrie médicale. Comme le programme se trouvait à Londres, nous avons décidé de monter là notre propre affaire. Mes collègues sont ici en Roumanie et s’occupent du volet technique et des relations à développer. Le but que je poursuis au Royaume-Uni, c’est de développer l’affaire avec nos partenaires d’ici. MIRA est déjà utilisé dans un des plus grands hôpitaux de Londres, mais aussi à Manchester. Notre application est parvenue à l’étape de finalisation. Nous espérons que dans la première moitié de l’année nous aurons aussi des clients payants pour les deux variantes. Nous ambitionnons de porter ce logiciel au stade où patients, utilisateurs ou spécialistes puissent en tirer le maximum de profit».



    Sachez aussi que, dans un proche avenir, MIRA proposera également des jeux utilisables en séances de logopédie. Toutes les informations sur cette application sont à retrouver sur le site www.mirarehab.com. (trad. Mariana Tudose)

  • MIRA, o poveste de succes  (reluare)

    MIRA, o poveste de succes (reluare)

    Cosmin Mihaiu, Alina Călin, Andrei Cantea şi Liviu-Andrei Dascălu sunt autorii unui software ce poate contribui decisiv la îmbunătăţirea calităţii vieţii celor ce suferă de dizabilităţi temporare şi se află într-o perioada de recuperare. În 2011, pe vremea când erau studenţi la Facultatea de Matematică din Cluj, cei patru s-au înscris la concursul organizat de Microsoft Imagine Cup”. Imaginează-ţi o lume în care tehnologia ajută la rezolvarea celor mai grele probleme” a fost tema acestei competiţii adresate studenţilor din întreaga lume. Cosmin şi-a amintit de o perioadă nu foarte veselă din viaţa lui: la 7 ani şi-a fracturat braţul şi a trecut printr-o lungă şi chinuitoare perioadă de recuperare.



    Cu amintirea încă vie şi dureroasă a exerciţiilor de kinetoterapie, Cosmin le-a propus colegilor săi să găsească împreună o metodă de a face toată această experienţă a recuperării medicale una mai uşoară şi mai eficientă atât pentru pacienţi cât şi pentru medici. Cum poţi face asta? Ajutându-l pe pacient să nu se mai gândească la durere, concentrându-i atenţia pe altceva, povesteşte Cosmin Mihaiu:


    Recuperarea medicală se face în fiecare zi. Ce voiam noi să facem era să le oferim pacienţilor o experienţă mai bună, mai plăcută, mai uşoară, atunci când trebuie să treacă prin exerciţiile de recuperare. Jocurile video păreau să fie cea mai bună alternativă la exerciţiile tradiţionale. Datorită interactivităţii acestora, pacientul nu se concentrează neapărat asupra recuperării, ci pe scopul impus de joc şi astfel poate uita de durerea sau de lucrurile neplăcute datorită exerciţiilor prin care trece. Problema cea mai mare în kinetoterapie e că pacienţii nu îşi fac exerciţiile acasă, din cauza durerii sau disconfortului impus de acele exerciţii. Noi am vrut să le oferim o recuperare mai uşoară şi interactivă ca ei să se conformeze exerciţiilor prescrise de către doctor şi astfel să se recuperez mai repede.”



    Softul propus de echipa celor patru a fost botezat MIRA: Medical Interactive Recovery Assistent. Proiectul lor a fost selectat pentru finala Imagine Cup şi primit cu aplauze de juriul competiţiei. Abia acest lucru le-a întărit convingerea că merită să investească în acest proiect şi au început să caute direcţiile de dezvoltare. Cum funcţionează MIRA? Sunt câteva jocuri pe care pacienţii le joacă prin intermediul platformei Kinect. Piano, Catch It, Airplanes, Touch it, Kick it… Toate se bazează pe principiul terapiei ocupaţionale, potrivit căreia, pacientul trebuie să primească feedback constant şi evoluţia sa să fie monitorizată şi analizată.



    Atunci când pacientul se joacă, programul înregistrează fiecare dată necesară kinetoterapeutului sau doctorului, să observe evoluţia pacienţilor în cadrul recuperării. Aceste date pleacă de la măsurători clasice, viteză, acceleraţie, distanţa parcursă de un anumit pacient cu un membru sau chiar şi punctele în jocuri. Toate aceste date îi dau kinetoterapeutului o viziune foarte clară despre evoluţia pacientului în cadrul recuperării. Spre exemplu, Touch it a venit la sugestia unui specialist care ne-a propus un joc prin care să-l convingem pe utilizator să îşi poată atinge anumite zone ale corpului, de exemplu zona capului, pentru că în viaţa de zi cu zi fiecare om trebuie să poată să îşi ducă mâna la gură, pentru a se hrăni sau pentru igienă. Cu ajutorul dispozitivului Kinect putem detecta dacă într-adevăr utilizatorul poate ajunge acolo cu mâna. Jocul este într-un format foarte simplu: un fluturaş care zboară în jurul pacientului şi se aşează pe anumite zone ale corpului pacientului iar pacientul trebuie să atingă zona respectivă.”



    MIRA există în două variante: cea pentru acasă şi cea pentru clinici, diferenţele fiind strict legate de informaţiile înregistrate în timpul utilizării softului. MIRA Clinic conţine atât jocurile dezvoltate cât şi ustensilele adiţionale pe care le oferim doctorilor şi kinetoterapeuţilor pentru a putea personaliza tratamentul pacientului. Asta înseamnă o aplicaţie prin care specialistul poate crea propriile serii de exerciţii prin care pacientul să treacă. Mai mult, aplicaţia afişează şi toate rezultatele pacienţilor în cadrul recuperării. Varianta pentru acasă conţine doar jocurile. Nu are atât de multe informaţii de care doar specialiştii au nevoie şi în timp ce pacienţii se joacă acasă toate datele stocate şi înregistrate sunt transmise kinetoterapeutului sau doctorului pentru ca acesta să vadă evoluţia pacientului. Momentan rulăm testări în clinici şi în instituţii pentru a vedea care este părerea specialiştilor dar şi a pacienţilor. Feedback-ul este foarte bun. Evident, e o aplicaţie în dezvoltare şi am primit sfaturi foarte bune despre cum o putem îmbunătăţi şi cum putem oferi experienţe mai plăcute însă în general toată lumea are o părere foarte bună despre cum arată şi cum funcţionează aplicaţia.”



    Ca orice joc video care se respectă şi jocurile din MIRA au punctaje, clasamente, recompense. Dar recompensa cea mai bună este aceea că mintea pacientului se lasă antrenată în joc şi dictează corpului să facă acele mişcări de care are atâta nevoie pentru a-şi recupera total funcţionalitatea. Ideea acestui soft a fost considerată valoroasă şi de organizatorii unui Incubator pentru proiecte medicale, HealthBox Europe din Londra, povesteşte Cosmin Mihaiu: Este un program intensiv de 3 luni în cadrul căruia se trece prin mentorat, exerciţii şi, evident, introduceri în industria medicală. Cum programul se afla la Londra, am decis să deschidem aici afacerea noastră. Colegii mei se află în România şi se ocupă de dezvoltarea tehnică şi de relaţiile din România. Scopul meu în Anglia este să dezvolt afacerea cu partenerii noştri de aici. MIRA este folosită deja într-unul dintre cele mai mari spitale din Londra cât şi în afara Londrei, în Manchester. Se află într-un stadiu de finalizare aplicaţia noastră şi ne propunem ca în prima jumătate a anului să avem şi clienţi plătitori pentru ambele variante. Vrem să aducem acest soft în stagiul în care pacienţii, utilizatorii sau specialiştii să beneficieze cât mai mult de el.



    Mai rămâne să vă spunem că MIRA va conţine în viitor şi jocuri centrate pe logopedie şi că vă urăm să nu aveţi nevoie de acest soft, dar dacă veţi avea nevoie, să ştiţi că există şi puteţi afla mai multe despre el pe site-ul www.mirarehab.com

  • MIRA, o poveste de succes

    MIRA, o poveste de succes

    Cosmin Mihaiu, Alina Călin, Andrei Cantea şi Liviu-Andrei Dascălu sunt autorii unui software ce poate contribui decisiv la îmbunătăţirea calităţii vieţii celor ce suferă de dizabilităţi temporare şi se află într-o perioada de recuperare. În 2011, pe vremea când erau studenţi la Facultatea de Matematică din Cluj, cei patru s-au înscris la concursul organizat de Microsoft Imagine Cup”. Imaginează-ţi o lume în care tehnologia ajută la rezolvarea celor mai grele probleme” a fost tema acestei competiţii adresate studenţilor din întreaga lume. Cosmin şi-a amintit de o perioadă nu foarte veselă din viaţa lui: la 7 ani şi-a fracturat braţul şi a trecut printr-o lungă şi chinuitoare perioadă de recuperare. Cu amintirea încă vie şi dureroasă a exerciţiilor de kinetoterapie, Cosmin le-a propus colegilor săi să găsească împreună o metodă de a face toată această experienţă a recuperării medicale una mai uşoară şi mai eficientă atât pentru pacienţi cât şi pentru medici. Cum poţi face asta? Ajutându-l pe pacient să nu se mai gândească la durere, concentrându-i atenţia pe altceva, povesteşte Cosmin Mihaiu: Recuperarea medicală se face în fiecare zi. Ce voiam noi să facem era să le oferim pacienţilor o experienţă mai bună, mai plăcută, mai uşoară, atunci când trebuie să treacă prin exerciţiile de recuperare. Jocurile video păreau să fie cea mai bună alternativă la exerciţiile tradiţionale. Datorită interactivităţii acestora, pacientul nu se concentrează neapărat asupra recuperării, ci pe scopul impus de joc şi astfel poate uita de durerea sau de lucrurile neplăcute datorită exerciţiilor prin care trece. Problema cea mai mare în kinetoterapie e că pacienţii nu îşi fac exerciţiile acasă, din cauza durerii sau disconfortului impus de acele exerciţii. Noi am vrut să le oferim o recuperare mai uşoară şi interactivă ca ei să se conformeze exerciţiilor prescrise de către doctor şi astfel să se recuperez mai repede.”



    Softul propus de echipa celor patru a fost botezat MIRA: Medical Interactive Recovery Assistent. Proiectul lor a fost selectat pentru finala Imagine Cup şi primit cu aplauze de juriul competiţiei. Abia acest lucru le-a întărit convingerea că merită să investească în acest proiect şi au început să caute direcţiile de dezvoltare. Cum funcţionează MIRA? Sunt câteva jocuri pe care pacienţii le joacă prin intermediul platformei Kinect. Piano, Catch It, Airplanes, Touch it, Kick it… Toate se bazează pe principiul terapiei ocupaţionale, potrivit căreia, pacientul trebuie să primească feedback constant şi evoluţia sa să fie monitorizată şi analizată.



    Atunci când pacientul se joacă, programul înregistrează fiecare dată necesară kinetoterapeutului sau doctorului, să observe evoluţia pacienţilor în cadrul recuperării. Aceste date pleacă de la măsurători clasice, viteză, acceleraţie, distanţa parcursă de un anumit pacient cu un membru sau chiar şi punctele în jocuri. Toate aceste date îi dau kinetoterapeutului o viziune foarte clară despre evoluţia pacientului în cadrul recuperării. Spre exemplu, Touch it a venit la sugestia unui specialist care ne-a propus un joc prin care să-l convingem pe utilizator să îşi poată atinge anumite zone ale corpului, de exemplu zona capului, pentru că în viaţa de zi cu zi fiecare om trebuie să poată să îşi ducă mâna la gură, pentru a se hrăni sau pentru igienă. Cu ajutorul dispozitivului Kinect putem detecta dacă într-adevăr utilizatorul poate ajunge acolo cu mâna. Jocul este într-un format foarte simplu: un fluturaş care zboară în jurul pacientului şi se aşează pe anumite zone ale corpului pacientului iar pacientul trebuie să atingă zona respectivă.”



    MIRA există în două variante: cea pentru acasă şi cea pentru clinici, diferenţele fiind strict legate de informaţiile înregistrate în timpul utilizării softului. MIRA Clinic conţine atât jocurile dezvoltate cât şi ustensilele adiţionale pe care le oferim doctorilor şi kinetoterapeuţilor pentru a putea personaliza tratamentul pacientului. Asta înseamnă o aplicaţie prin care specialistul poate crea propriile serii de exerciţii prin care pacientul să treacă. Mai mult, aplicaţia afişează şi toate rezultatele pacienţilor în cadrul recuperării. Varianta pentru acasă conţine doar jocurile. Nu are atât de multe informaţii de care doar specialiştii au nevoie şi în timp ce pacienţii se joacă acasă toate datele stocate şi înregistrate sunt transmise kinetoterapeutului sau doctorului pentru ca acesta să vadă evoluţia pacientului. Momentan rulăm testări în clinici şi în instituţii pentru a vedea care este părerea specialiştilor dar şi a pacienţilor. Feedback-ul este foarte bun. Evident, e o aplicaţie în dezvoltare şi am primit sfaturi foarte bune despre cum o putem îmbunătăţi şi cum putem oferi experienţe mai plăcute însă în general toată lumea are o părere foarte bună despre cum arată şi cum funcţionează aplicaţia.”



    Ca orice joc video care se respectă şi jocurile din MIRA au punctaje, clasamente, recompense. Dar recompensa cea mai bună este aceea că mintea pacientului se lasă antrenată în joc şi dictează corpului să facă acele mişcări de care are atâta nevoie pentru a-şi recupera total funcţionalitatea. Ideea acestui soft a fost considerată valoroasă şi de organizatorii unui Incubator pentru proiecte medicale, HealthBox Europe din Londra, povesteşte Cosmin Mihaiu: Este un program intensiv de 3 luni în cadrul căruia se trece prin mentorat, exerciţii şi, evident, introduceri în industria medicală. Cum programul se afla la Londra, am decis să deschidem aici afacerea noastră. Colegii mei se află în România şi se ocupă de dezvoltarea tehnică şi de relaţiile din România. Scopul meu în Anglia este să dezvolt afacerea cu partenerii noştri de aici. MIRA este folosită deja într-unul dintre cele mai mari spitale din Londra cât şi în afara Londrei, în Manchester. Se află într-un stadiu de finalizare aplicaţia noastră şi ne propunem ca în prima jumătate a anului să avem şi clienţi plătitori pentru ambele variante. Vrem să aducem acest soft în stagiul în care pacienţii, utilizatorii sau specialiştii să beneficieze cât mai mult de el.



    Mai rămâne să vă spunem că MIRA va conţine în viitor şi jocuri centrate pe logopedie şi că vă urăm să nu aveţi nevoie de acest soft, dar dacă veţi avea nevoie, să ştiţi că există şi puteţi afla mai multe despre el pe site-ul www.mirarehab.com