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  • Petrache Lupu

    Petrache Lupu

    Dans les années 1930, un berger du village de Maglavit, situé sur les rives du Danube dans le sud-ouest de la Roumanie, prétendait que Dieu lui avait apparu et parlé directement. Effrayé au début, mais gagnant ensuite du courage, le berger a raconté aux villageois le miracle dont il avait été le témoin et leur a transmis le message de Dieu. Cest ainsi que naquit le phénomène de Petrache Lupu, personnage mystique et guérisseur, qui allait faire la une des journaux et des magazines illustrés pendant longtemps. Il est rapidement devenu l’une des personnalités publiques les plus populaires, plutôt en raison de l’appétit de toute société pour le sensationnel que grâce à ses actions ou à sa personnalité.


    Petrache Lupu était un paysan quelconque, né au début du XXe siècle, en 1907. C’était l’année marquée par la dernière émeute paysanne d’Europe, une révolte qui allait apporter de nombreux changements législatifs et améliorer la vie rurale. Les valeurs modernes, que les Roumains avaient commencé à adopter depuis les années 1820, avaient mis du temps à atteindre aussi les villages, où elles avaient du mal à être considérées comme un mode de vie. Dans les campagnes, les superstitions restaient très fortes malgré une présence constante de l’Église, et dans ce contexte, la transformation de Petrache Lupu en sauveur ne fut pas une surprise.


    Orphelin dès l’âge de 5 ans, Lupu a été élevé dans plusieurs familles du village. Il n’a reçu aucune éducation scolaire, il ne savait ni lire ni écrire et son vocabulaire était basique. Le magazine hebdomadaire «Realitatea ilustrată/La réalité illustrée», qui, en juillet 1935, publiait un log article au soi-disant «miracle de Maglavit», notait que le berger avait des troubles de l’audition et de la parole, suite à la rougeole, quil avait contractée à un moment donné. Le jeune homme était décrit comme quelquun de réservé, sans être un solitaire. Il avait réussi à fonder une famille, à avoir une femme et deux enfants. Les 31 mai, 7 juin et 14 juin 1935, sur la route de la bergerie, Lupu aurait vu un vieil homme flotter au-dessus du sol. L’historien Roland Clark, qui étudie le phénomène religieux dans la Roumanie de l’entre-deux-guerres, travaille sur un volume dans lequel il analyse également le célèbre cas de Petrache Lupu, le héros de l’histoire de Maglavit : «Petrache Lupu était un berger qui a vu Dieu, en 1935. Il l’a vu 3 fois. La première fois, il a dit qu’il l’avait vu comme un vieil homme, qui sentait une certaine odeur. Il est allé raconter tout ça à son prêtre et, ensemble, ils ont établi que le vieil homme sentait lhuile sainte. Ses cheveux le couvraient de la tête aux pieds. Ce vieil homme a dit à Petrache Lupu qu’il était Dieu et qu’il voulait que Petrache exhorte les gens à se repentir, à aller à léglise, à ne plus jurer, à ne plus pratiquer lavortement, à faire sonner les cloches et à ne pas travailler les jours saints. »


    Petrache s’est rendu au village, où il a raconté au prêtre lextraordinaire apparition dont il avait été le témoin. Le pope l’a cru sur parole et, ensemble avec leur communauté, ils ont fait connaître leur village dans tout le pays. Roland Clark : «Lupu a reçu le soutien du pope du village et de l’évêque, ces deux derniers ayant gagné beaucoup d’argent. Des gens de tout le pays ont envoyé de l’argent à Maglavit, mais on ne sait pas combien en est arrivé à destination, ni combien sen est perdu en cours de route. Les gens ont découvert que Petrache Lupu avait le don de guérir certaines maladies, des paralysies, des troubles de la vue et du langage. On dit qu’il avait lui aussi un trouble du langage, mais selon certains il aurait été tout simplement muet. Des dizaines de milliers de personnes sont venues en pèlerinage dans ce petit village, ce qui a beaucoup inquiété les médecins. Le fait d’avoir beaucoup de malades dans un endroit serré, où il n’y avait pas beaucoup d’habitants, pouvait déclencher une crise sanitaire majeure. De plus, quelqu’un qui disait que l’on pouvait guérir par la foi pouvait influencer les gens à ne plus vouloir consulter un médecin. De toute façon, peu de gens chercher le conseil dun médecin, à l’époque. Ils faisaient plutôt confiance aux guérisseurs et à quiconque, sauf aux médecins. »


    Une déferlante de personnes souffrantes sest ruée sur le village de Maglavit, qui leur donnait de l’espoir. On dit qu’environ 2 millions de personnes sont aller voir le «Saint de Maglavit», en quête de guérison. Roland Clark déclare que beaucoup y ont trouvé leur compte et que le berger mystique était un cas typique, montrant le niveau d’éducation de certains segments de la population à cette époque-là : «Cette affaire montre tout ce que les gens pensent de la religion et des superstitions, de la science, de la médecine et de la politique. Le Mouvement Légionnaire, dextrême droite, a lui aussi essayé de s’y infiltrer, de se rapprocher de Petrache Lupu, tout le monde en était impliqué dune certaine manière et avait quelque chose à dire sur cet homme. En regardant cet homme de plus près, nous pouvons mieux comprendre la culture rurale roumaine des années 1930. Le mouvement « Oastea Domnului / l’Armée du Seigneur » a beaucoup soutenu Petrache Lupu, les néo-protestants ont dit que ce n’était pas bien de faire cela, ils ne lui faisaient pas confiance, pour eux il n’était qu’un charlatan et un imbécile. Mais l’Église Orthodoxe l’a soutenu. »


    Petrache Lupu est décédé en 1994, dans son village natal, à l’âge de 87 ans. Il a laissé derrière lui une légende et un monastère ouvert en 2019. (Felicia Mitraşca)


  • Hörerpostsendung 22.6.2014

    Hörerpostsendung 22.6.2014

    Heute habe ich eine kleine Überraschung für Sie parat. Sie erinnern sich vielleicht, dass ich vor einigen Wochen von der Digitalisierung alter Tonbänder erzählt hatte. Anlass dafür war, dass in unserer Redaktion bald die Wände neugestrichen werden, und dabei haben wir im Vorfeld ein bisschen ausgemistet. Dabei haben wir auch in den alten Schränken etwas gestöbert, wobei einige Regale wohl seit Jahrzehnten nicht mehr angerührt worden waren. Zu unserer Überraschung haben wir unter einer gehörigen Portion Staub auch Tonbänder aus der Zeit vor der Wende entdeckt, die normalerweise im Archiv hätten landen müssen.



    Im Grunde bin ich froh darüber, dass einige Bänder doch in der Redaktion aufbewahrt wurden, denn — nach dem, was so im Radio gemunkelt wird — es sollen viele Bänder in den Spätachtzigern und auch noch in den Frühneunzigern einfach überspielt worden sein, weil Tonband Mangelware war. Wieviele historische Aufnahmen dabei verloren gingen, wei‎ß ich nicht. Und natürlich sind nicht alle Bänder von herausragendem historischem Wert, doch sie gehören nun mal zu unserer Geschichte, und es wäre schade gewesen, wenn wir nichts mehr hätten hinüberretten können.



    Das Ergebnis der bisherigen Digitalisierungsarbeit lässt sich bereits auf unserer Homepage einsehen. Die Nostalgieecke hat einen neuen Unterabschnitt namens Audioarchiv, dort gibt es bereits einen Artikel mit den sogen. Interaktiven Live-Sendungen aus den Jahren 2000 und 2001 zum Nachhören. Zu jeder Sendung gibt es auch ein paar erläuternde Worte zum Inhalt und eine Abbildung des jeweiligen Aufklebers auf der Tonbandschachtel. Damals luden wir deutschsprachige oder zumindest passabel Deutsch sprechende Gäste ins Studio, unterhielten uns mit ihnen zu einem einschlägigen Thema und die Hörer durften live während der Sendung anrufen und Fragen stellen oder ihre Meinung zum Thema sagen. Sechs Sendungen dieser Art gab es und unser Stammhörer Ralf Urbanczyk (aus Eisleben, Sachsen-Anhalt) entdeckte schon den neuen Homepage-Abschnitt und schrieb uns dazu:



    Einige Auszüge der Sendungen im neuen Audioarchiv im Rahmen der Nostalgieecke habe ich mir schon angehört. Gro‎ßartig! An diese interaktiven Sendungen aus den Jahren 2000/2001 kann ich mich noch erinnern, hätte sie allerdings noch weiter zurück in den 90er Jahren des letzten Jahrhunderts vermutet. So trügt mich meine Erinnerung. Auf jeden Fall waren diese interaktiven Sendungen Höhepunkte des Programms von Radio Rumänien International in der Nachwendezeit und läuteten in meiner Erinnerung eine konsequente Modernisierung des Formats der deutschen Sendungen von Radio Rumänien International ein, welche die Attraktivität des deutschen Programms von Radio Rumänien International für seine Hörer im Ausland ma‎ßgeblich steigerte.



    Vielleicht könnten Sie solche interaktiven Sendungen in Zukunft bei bestimmten Ereignissen auch wieder möglich machen, zum Beispiel zu den Präsidentschaftswahlen im Dezember oder der kommenden Berliner Tourismusbörse im März nächsten Jahres.“




    Vielen Dank für Ihre Zeilen, lieber Herr Urbanczyk. Ihre Erinnerung trügt Sie nicht: Wir hatten auch schon ab Mitte der 1990er Jahre Live-Sendungen mit Hörerbeteiligung, nur waren die im Rahmen des Hörertags am ersten Novembersonntag eines jeden Jahrs. Die entsprechenden Tonbänder von 1996 bis einschlie‎ßlich 2005 sind sichergestellt, bereits digitalisiert und ein entsprechender Artikel ist in Arbeit. Soweit ich es mit meinen anderen Aufgaben zeitlich unter einen Hut bringen kann, dürfte auch dieser neue Artikel in etwa 1-2 Wochen auch online gehen. Geplant sind auch weitere Artikel, darunter mit Sendungen aus der Zeit vor der Wende, als wir noch Radio Bukarest hie‎ßen, oder mit Programmen des Ferienfunks in deutscher Sprache. Dies dürfte allerdings noch etwas dauern, denn bei vielen Aufnahmen muss man eine regelrechte Archäologen-Arbeit leisten, um in Erfahrung zu bringen, wem die Stimme gehört, wann das Band gesendet wurde, wer die Interviewten sind u.a.m.



    Ob wir in nächster Zeit wieder Live-Sendungen mit Telefonaten produzieren können, ist ungewiss. Zum einen waren wir damals viel zahlreicher in der Redaktion, so dass einige Redakteure von ihrer tagtäglichen Routinearbeit entbunden werden konnten, um die Live-Sendung vorzubereiten. Zum anderen stand uns auch das Sendestudio mit Möglichkeit zum Live-Telefonieren jederzeit zur Verfügung, was heute nicht mehr so selbstverständlich ist, da der Auslandsrundfunk zunehmend zum Waisenkind geworden ist. Ich möchte es aber auch nicht ganz ausschlie‎ßen, dass wir zu relevanten Anlässen wieder live auf Sendung gehen.



    Und jetzt die anfangs angekündigte Überraschung. Aus der Sendung zum Hörertag 1996 hören Sie nun einen fünfminütigen Zusammenschnitt, in dem zwei unserer Stammhörer per Telefon zu Wort kamen. Die Namen verrate ich nicht vorab, denn es sollte ja eine Überraschung sein.



    [Hörertag 1996, Audio-Fragment]



    Das war ein kurzer Zusammenschnitt aus der Sendung zum Hörertag 1996, samt Schwankungen in der Audioqualität und Störgeräuschen in der Telefonleitung, die ich nicht ganz wegfiltern konnte. Ich hoffe, Herr Georg Schafheitle (Singen am Hohentwiel) und Herr Harald Süss (Wien) haben zugehört und haben sich gefreut. Auf jeden Fall grü‎ße ich sie ganz herzlich. Sämtliche Sendungen zum Hörertag von 1996 bis 2005 werden bald auf unserer Homepage im neuen Unterabschnitt der Nostalgieecke namens Audioarchiv nachzuhören sein.




    Und jetzt ist noch Zeit für eine Hörerzuschrift. Herr Frank Bresonik (aus Gladbeck, NRW) schrieb in seinem Postbrief von Anfang Juni:



    Hallo liebe Freunde in Bukarest!



    Leider entspricht es nicht der Regel, dass ich zurzeit die Deutschsendungen der noch verbliebenen Radiostationen der internationalen Kurzwelle in einer brauchbaren Hörqualität empfangen kann und umso mehr freue ich mich darüber, dass RRI hierzulande nach wie vor gut zu hören ist.



    Der Eurovision Song Contest in Dänemark ist nun auch wieder Geschichte, doch der wunderbare musikalische Beitrag Miracle“, interpretiert von Paula Seling und Ovi, liegt mir immer noch in den Ohren. Aus diesem Grund wäre es sehr schön und ich würde mich darüber sehr, sehr freuen, wenn Sie mir dieses Lied in Ihrem Hörerpostprogramm spielten könnten, vielen Dank!



    Meine Telefonstimme ging — wie Sie sich denken können — bei diesem Festival nach Rumänien.




    Vielen Dank, lieber Herr Bresonik, ich bin von Ihrer Rumänien-Verbundenheit beeindruckt und selbstverständlich spielen wir das Lied für Sie, doch zuvor muss ich noch ganz geschwind die Posteingangsliste verlesen.



    Postbriefe erhielten wir von: Wolfgang Waldl und Paul Gager (beide aus Österreich, Ihnen beide danke für die beigelegten Zeitungsartikel), Sandro Blatter (CH), Hannu Kiiski (SF) sowie von Johann Ruff (auch Ihnen danke für den Artikel aus der Frankfurter Rundschau über die Kirchenburgen in Siebenbürgen), Joachim Verhees, Heiner Finkhaus, Monika und Horst Kuhn, Frank Bresonik, Georg Schafheitle, Hans Peter Themann (alle aus Deutschland).



    Faxe erhielten wir von: Günter Spiegelberg, Heinz Günter Hessenbruch (der uns über die ihm fehlenden QSL-Karten Nummer 3 und 4 unterrichtet) und Günther Schmidt (alle drei Hörer aus Deutschland).



    E-Mails erhielten wir bis einschlie‎ßlich Sonntagmittag von Josef Robl (A), Anna, Bernd und Willi Seiser, Dieter Feltes, Heinrich Eusterbrock, Siegbert Gerhard, Andreas Pawelczyk, Herbert Jörger, Fritz Andorf, Martina Pohl, Ralf Urbanczyk, Michael Reiffenstein und Helmut Matt (alle aus D).



    Das Internetformular nutzten Paul Gager und Frank Miehlich (beide aus A).




    Audiobeitrag hören:






    Paula Seling & Ovi, “Miracle”, Video vom Eurovision Song Contest:




  • Nachrichten 10.05.2014

    Nachrichten 10.05.2014

    Bukarest: In Bukarest hat die Eröffnungssitzung der Parlamentsversammlung des südosteuropäischen Kooperationsprozesses begonnen. Die rumänische Legislative hat bis Monat Juni die Präsidentschaft der Parlamentsversammlung inne. Im Mittelpunkt der Beratungen, die am Sonntag zu Ende gehen steht das Thema “zukünftige Rolle der Parlamentsversammlung im europäischen Kontext“. Am Schluss der Gespräche soll eine gemeinsame Erklärung verabschiedet werden. Teilnehmerstaaten sind Albanien, Bulgarien, Griechenland, die ehemalige jugoslawische Republik Mazedonien, Rumänien, Serbien, die Türkei als Gründerstaaten der Parlamentsversammlung, Bosnien und Herzegowina, Kroatien, Republik Moldau, Montenegro und Slowenien.






    Bukarest: In Rumänien wird am 10. Mai der Königstag gefeiert. Das Pogramm der Veranstaltungen wurde mit dem Königlichen Marathonlauf” eröffnet und die Familie des letzten Königs Rumäniens, Mihai I, hat einen Blumenkranz an der Statue des Königs Karl des I niedergelegt. Auf dem Programm der Veranstaltungen steht zudem das traditionsreiche Fest im Garten des Bukarester Elisabeta Palastes. Am 10. Mai 1866 legte Karl I von Hohenzollern Sigmaringen seinen Eid vor dem Bukarester Parlament ab und wurde zum Herrscher Carol I proklamiert. 11 Jahre später erklärte Carol I von Rumänien die Unabhängigkeit des Landes.






    Madrid: Die rumänische Tennisspielerin Simona Halep, Nummer fünf der Welt hat den Einstieg ins Finale des WTA-Turniers in Madrid geschafft. Halep gewann im Viertelfinale gegen die Serbin Ana Ivanovic in zwei Sätzen mit 6 zu 2, 6 zu 2 und im Halbfinale gegen die Tschechin Petra Kvitova, Nummer 6 in der WTA-Rangliste mit 6 zu 7, 6 zu 3, 6 zu 2.





    Kopenhagen: Die Sänger Paula Seling und Ovi sind die rumänischen Vertreter im Finale des Eurovision Song Contest in Kopenhagen mit dem Song Miracle. Paula Seling und Ovi vertreten bereits zum zweiten Mal Rumänien beim europäischen Eurovision Song Contest. 2010 belegten sich im Finale den dritten Platz mit dem Song Playing with Fire. Dieses Jahr treten sie im ersten Teil der Final-Show an. Seit 2009 wird die Vergabe der Punkte jedes einzelnen Landes zu 50% durch ein Televoting-System und zu 50% durch eine Jury bestimmt.