Tag: Mircea Kivu

  • Le télétravail : quel avenir sur le long terme ?

    Le télétravail : quel avenir sur le long terme ?

    Réglementé il y a deux ans, le télétravail a pris des galons ces derniers mois, remplissant l’objectif premier de la vie en pandémie : assurer la distanciation physique. Si le 16 mars, le jour de la déclaration de l’état d’urgence en Roumanie, 15 mille contrats de travail comprenaient déjà des clauses prévoyant du télétravail, deux mois plus tard ce nombre s’est vu tripler. Une étude réalisée par Colliers International dans les pays de la région, dont la Roumanie, a mis en évidence que, pour quelque 40% des répondants, faire du télétravail n’était pas commode. Les rencontres entre collègues semblent leur manquer le plus, alors que 67% des répondants accusent l’absence de frontière précise entre vie privée et vie professionnelle. Malgré tout, plus de la moitié des Roumains qui ont expérimenté le télétravail, apprécient avoir gardé la même productivité qu’en temps normal, alors que 23% pensent même avoir vu leur productivité augmenter.

    Cette nouvelle efficacité retrouvée n’a pas échappé aux chefs d’entreprises, qui ne rechigneraient pas devant l’idée de poursuivre l’expérience. Mais, serait-ce une option viable sur le long terme ? Carmen Avram, eurodéputée social-démocrate roumaine, a bien voulu se pencher sur la question, sur les ondes de Radio Roumanie.: « Je parie que le télétravail sera progressivement embrassé dans toute l’UE. On l’a vu, l’efficacité du travailleur augmente, chose a priori paradoxale. Et je crois qu’il faudrait approfondir davantage le sujet. Ce qui est certain, c’est que là où cela est possible, les gens qui font du télétravail se débrouillent très bien. Parlons un peu de la stratégie européenne. Le budget qui se dessine pour les sept années à venir sera centré sur la stratégie du Pacte vert. Qu’est-ce qu’il prévoit ? La réduction des émissions, la baisse de la pollution. Or, faire faire aux gens le même nombre de trajets domicile/travail et retour comme auparavant, cela serait impensable. Il faudrait donc revoir la copie, et essayer de poursuivre la pratique du télétravail, là où cela serait possible. On envisage ainsi de réduire les émissions, tout en gardant une productivité de haut niveau. Les gens respectent les dates butoir, ils arrivent à bien remplir leurs obligations professionnelles. Donc, du point de vue de ce Pacte, mais aussi du point de vue de l’employeur, il s’agit d’éléments très positifs. »

    Mis à part l’endroit choisi comme lieu de travail, le télétravail présuppose néanmoins l’existence d’une certaine infrastructure technologique et de communication. Ce n’est que de la sorte qu’un niveau de haute productivité puisse être garanti. Cela présuppose aussi la maîtrise de certaines habilités, ainsi que la capacité de changer les modèles habituels d’interaction professionnelle.

    Pour y voir plus clair dans ces domaines, écoutons l’avis d’un spécialiste en RH, Sorin Faur : « La réussite d’une telle entreprise relève moins des capacités technologiques dont l’on dispose, que de notre état d’esprit, de notre perspective. Quant au manager, en télétravail, en situation de communiquer à distance, son rôle devient encore plus essentiel qu’à l’accoutumée. Parce qu’il doit remplir des tâches nouvelles, des charges dont il n’avait pas l’habitude. Partager le même espace au travail, c’est différent. On se voit, on décode le langage non verbal de l’autre, on s’observe. Or, le travail à distance c’est une autre paire de manches. Prenez une équipe de 15 personnes. Chacune travaille depuis chez soi. Vous n’avez plus de contacts entre les gens, plus rien. Le rôle du manager change complètement. Il devient un nœud de communications. »

    Selon le sociologue Mircea Kivu, le télétravail apporte sans doute des facilités, mais aussi pas mal d’inconvénients :« L’homme est un être social par excellence. Il a besoin d’interactions. Et pas qu’au téléphone ou par Skype ; les gens ont besoin de cette proximité physique pour bâtir une équipe. Aboutir à former une équipe, cela confère des avantages, mis en évidence par les dizaines d’années d’études dans le domaine des ressources humaines. Transférer le travail à domicile, nous fait perdre ces avantages. Sachez qu’il y a eu des expériences qui ont été menées bien avant cette pandémie, lorsque de grandes entreprises avaient évalué la possibilité d’implémenter le télétravail, ne fut-ce que pour une partie de leur personnel. Pour ce qui est de l’infrastructure, cela s’est avéré bien évidemment possible. Mais l’on a constaté que les employés ressentaient très vite le besoin de se retrouver ensemble. Il faut donc trouver la parade, pour contrer les inconvénients du système qu’implique le travail à domicile. Et je pense surtout aux formations, censées développer l’esprit d’équipe, et qui soient organisées régulièrement au profit des ceux qui sont réduits à pratiquer le télétravail sur le long terme. »

    L’avenir du télétravail demeure sujet à caution. Ce que l’on sait en revanche de façon à peu près certaine, c’est que Bucarest est la meilleure ville au monde pour pratiquer le télétravail, selon les données qui ressortent de l’Indexe réalisée par les Britanniques de Broadband Deals. Ils ont analysé 50 grandes villes à travers le monde, en prenant comme principaux critères la vitesse moyenne des communications par internet, les services disponibles pour livrer des repas à domicile, le nombre disponible d’emplois à distance, le prix d’achat d’un ordinateur portable ou encore le coût de la vie. En lice, après Bucarest, on retrouve trois métropoles américaines, Huston, Las Vegas et Atlanta, suivies par Budapest.(Trad. Ionut Jugureanu)

  • Homeoffice: Ist Telearbeit eine langfristig tragfähige Lösung?

    Homeoffice: Ist Telearbeit eine langfristig tragfähige Lösung?

    15.000 Arbeitsverträge wiesen am 16. März, als in Rumänien der Ausnahmezustand ausgerufen wurde, die Telearbeitsklausel auf. Innerhalb von zwei Monaten verdreifachte sich die Zahl. Mit anderen Worten ist diese Art von Arbeit sowohl für Arbeitnehmer als auch für Arbeitgeber immer attraktiver geworden.



    Telearbeit kann allerdings nicht in jedem Bereich angewendet werden und sie stellt für viele Rumänen eine Herausforderung dar. Eine von Colliers International in Ländern der Region, darunter Rumänien, durchgeführte Studie zeigt, dass 40 Prozent der Befragten Schwierigkeiten haben, von zu Hause aus zu arbeiten. Spontane Treffen mit Kollegen fehlen ihnen am meisten, und für 67 Prozent ist es eine Herausforderung, dass es keine klare Abgrenzung zwischen Privat- und Berufsleben gibt. Trotz aller Unannehmlichkeiten ist mehr als die Hälfte der befragten Rumänen der Ansicht, dass sie genauso produktiv geblieben sind, während 23% sogar eine Steigerung ihrer Produktivität einschätzen. Diese Effizienzsteigerung wurde auch von den Managern bemerkt, weshalb die Möglichkeit der Beibehaltung dieser Art der Tätigkeit analysiert wird. Wie tragfähig ist diese Option auf lange Sicht? Es ist ein sehr interessantes Thema, sagt die rumänische sozialdemokratische Europaabgeordnete Carmen Avram, die bei Radio Rumänien unter anderem über die Vorteile der Telearbeit sprach:



    Ich denke, Telearbeit wird in der EU zur Gewohnheit werden. Es wurde paradoxerweise festgestellt, dass die Effizienz der Mitarbeiter in dieser Zeit sehr hoch war. Ich denke, dass mehr Studien in diesem Bereich notwendig sind, aber man hat gesehen, dass der Arbeitnehmer besser arbeitet, da, wo er von zu Hause aus arbeiten kann und darf. Nehmen wir den Fall der Europäischen Union. Der gesamte Haushalt für die nächsten sieben Jahre wird sich auf eine wirtschaftliche Erholung konzentrieren, die wiederum auf der Green-Deal-Strategie basiert. Was bedeutet nun der Grüne Pakt? Verringerung der Emissionen, Verringerung der Umweltverschmutzung. Ich denke, dass eine gleiche Anzahl von Arbeitnehmern in Bewegung wie vor der Coronavirus-Krise zu setzen, eines der Kriterien sein wird, die angesprochen werden, denn wenn wir zum Beispiel die Emissionen reduzieren wollen, und dann hätten wir einen sehr gro‎ßen Gewinn, wenn wir die Arbeitnehmer nach Möglichkeit zuhause behalten würden. Wir können die Emissionen auf diese Weise reduzieren. Wir können Mitarbeiter haben, die sehr gut arbeiten und die, ich wiederhole, in den Sektoren, in denen dies möglich ist, ihre vom Arbeitgeber erteilten Aufgaben erfüllen und die Fristen einhalten. Ich denke also, aus der Sicht des Green Deals wird es beispielsweise Gespräche geben, und man wird darauf bestehen, dass das geschieht, wo es möglich ist. Es ist auch für den Arbeitgeber sehr profitabel.“




    Neben der Heimarbeit hat die Telearbeit als spezifisches Element den technologischen Faktor, d.h. sie erfolgt über elektronische Kommunikationsmittel, sie erfordert eine leistungsfähige Infrastruktur, die eine höhere Produktivität ermöglicht. Gleichzeitig bedarf es bestimmter Fähigkeiten und einer Neuorientierung, auch der Art und Weise, wie wir interagieren, sowie neuer Rollen. Humanressourcen-Experte Sorin Faur dazu:



    Es geht nicht um Technologie, es geht um Denkweise und Perspektive. Apropos Management: Die Rolle des Managements in der Fernkommunikation nimmt stark zu. Ich meine, es gibt einige zusätzliche Aufgaben, die wir bisher nicht hatten, weil sie implizit mit dem Zusammensein zu tun hatten — wir sind zusammen, einen Meter voneinander entfernt, wir arbeiten im selben Büro, in einem gemeinsamen Raum, wir sehen einander, wir haben eine nonverbale Kommunikation, wir beobachten einander. Stattdessen nehmen wir bei der Telearbeit ein Team von 15 Personen, sagen wir, jeder arbeitet von zu Hause aus, es gibt keinen Kontakt, es gibt nichts. Die Rolle des Managers ändert sich grundlegend. Er wird zu einer Drehscheibe der Kommunikation.“




    Nach Meinung des Soziologen Mircea Kivu gibt es Vorteile, aber auch Nachteile, und wir müssen wissen, wie wir uns gegen letztere wehren können:



    Menschen sind soziale Wesen. Sie müssen interagieren. Sie können nicht nur am Telefon oder per Skype interagieren, sie müssen nahe beieinander sein, um ein sogenanntes Team zu bilden. Es gibt einige Vorteile der Teamarbeit, die in jahrzehntelangen Studien über Humanressourcen hervorgehoben wurden. Und leider gehen durch die Verlagerung des grö‎ßten Teils der Arbeit nach Hause viele dieser Vorteile verloren. Kurz vor dieser Pandemie gab es Experimente, als gro‎ße Unternehmen dachten, sie könnten zumindest einen beträchtlichen Teil ihrer Arbeit in die Wohnungen der Mitarbeiter verlagern. Physisch ist das möglich, bestimmte Vorgänge können durchgeführt werden, aber es hat sich herausgestellt, dass die Mitarbeiter nach einer Weile das Bedürfnis verspüren, zusammen zu sein. Und dann, denke ich, müssen wir darüber nachdenken, wie wir uns vor den Nachteilen dieses Systems schützen können. Ich denke, dass Arbeitgeber, die ihre Mitarbeiter wochenlang zu Hause behalten, von Zeit zu Zeit eine Art Teambuilding organisieren sollten.“




    Es bleibt abzuwarten, was passieren wird. Bekannt ist jedoch, dass Bukarest die beste Stadt der Welt ist, um von zu Hause oder aus der Ferne zu arbeiten, so der Remote Working Index, der von Broadband Deals in Gro‎ßbritannien erstellt wurde. 50 Gro‎ßstädte in der Welt wurden unter Berücksichtigung mehrerer Faktoren analysiert: die durchschnittliche Geschwindigkeit des Internets, Lebensmittelzustelldienste, die Anzahl der verfügbaren Remote“-Arbeitsplätze, der Preis eines Laptops und die monatlichen Lebenskosten. Auf den folgenden Plätzen befinden sich drei Städte in den Vereinigten Staaten: Huston, Las Vegas und Atlanta, gefolgt von Budapest.

  • Can telework be a viable long-term solution?

    Can telework be a viable long-term solution?

    Introduced in
    Romania two years ago, telework has gained a lot of traction in recent months,
    being one of the solutions identified to ensure social distancing norms imposed
    by the pandemic. 15,000 people had a telework clause already stipulated into
    their employment agreements when a state of emergency was declared in Romania
    on March 16. Over the next two months, their number tripled. In other words,
    telework became more and more the solution, both for employees and employers.
    Telework does not suit any field of activity, however. Actually, it’s turned
    out to be a challenge for many Romanians. A study conducted by Colliers
    International in Romania and nearby countries reveals that 40% of respondents
    are experiencing difficulties working from home. Spontaneous encounters with
    colleagues have been flagged as one the things employees seem to miss the most.
    67% of participants say there is no clear boundary between personal and professional
    life. Despite these shortcomings, more than half of Romanians who took part in
    the survey claim their productivity has not fallen short. 23% actually say they
    have been more effective working from home. Company managers too seem to have
    taken notice of this boost in efficiency, which is why they are considering making telework a regular part of
    their companies’ activity.

    Yet how viable exactly is telework? It’s a very
    interesting topic, Romanian Social-Democrat MEP Carmen Avram says. She told us more
    about the benefits of telework:

    I believe
    telework will become commonplace across the EU. It’s been proven, and I
    personally find this to be a paradox, that employees’ efficiency has gone up
    during this period. More studies are still needed, but the evidence shows that
    people work better whenever it’s possible for them to work from home. Let’s
    look at the European Union. The entire budget for the next seven years will
    focus on economic recovery, in turn based on the Green Deal. What is this Green
    Deal about? It seeks to reduce carbon gas emissions and pollution overall. I
    think getting working people out of their homes and out in the streets in
    numbers similar to those prior to the coronavirus crisis will be one of the
    criteria taken under advisement. If we want, for example, to curb emissions, we
    would have a lot to gain from keeping our employees working from home, whenever
    this is possible. This would lower emissions and make employees deliver better
    and faster in sectors where this is possible, employees who stick to deadlines
    and complete their assignments. So, in terms of the Green Deal, this will be
    one of the options on the table. It’s equally profitable for employers too.

    Apart from
    working from home, telework also relies heavily on technology, meaning it is
    being carried out through electronic means of communication. It requires
    state-of-the-art hardware, so as to improve productivity. At the same time,
    people require certain skills, having to rethink their interaction and take up
    new roles. We’ve spoken to human resources expert Sorin Faur:

    This isn’t
    about technology, it’s about mindset, perspective. Speaking of management, its
    role in remote communication is critical. There are additional tasks to manage,
    which were previously implicit, because we were together, sitting close to each
    other, often sharing the same office, a common area. We could see each other
    and read our non-verbal language, we were aware of our peers. Conversely, a
    team of say 15 people who each works from their home will have zero contact. It
    is here that the manager’s role changes fundamentally. He becomes a
    communication hub.

    Sociologist
    Mircea Kivu believes there are pros and cons to telework, and we need to be on
    our guard with respect to the latter:


    People are
    social beings. They crave interaction. The need to interact not just on Skype
    or on their smartphones. They need to be close to other people to be a team.
    There are benefits to teamwork that have been underpinned by HR studies over
    the course of decades. Unfortunately, by shifting most of the workload to
    people’s homes, many of these benefits are lost. There’ve been experiments,
    even prior to this pandemic, when large enterprises thought of getting at least
    part of their employees to work from home. While this was physically possible,
    and the business kept operational, they noticed that after a while the workers
    felt the need to work together. So I think we need to consider how to defend
    ourselves against the downsides of this system. And I’m thinking those managers
    who keep their employees at home for weeks should maybe organize team-buildings
    or other activities every once in a while.

    The future is
    uncertain. What we do know, however, is that Bucharest is the best-suited city
    in the world to work from home, according to the Remote Working Index compiled
    by Broadband Deals in the UK. 50 of the world’s largest cities have been under
    scrutiny for this survey, factoring in aspects such as average Internet speed,
    availability of food delivery, the number of remote working jobs available, the
    price of a laptop and the cost of living.
    Huston, Las Vegas and Atlanta in the United States and Budapest in
    Hungary follow Bucharest in the ranking of cities deemed optimal for remote
    working.


    (Translated by
    V. Palcu)





  • Telemunca – o soluție viabilă pe termen lung?

    Telemunca – o soluție viabilă pe termen lung?

    Reglementată în România încă de acum doi ani, telemunca a câștigat teren în ultimele luni, numărându-se între soluțiile identificate pentru asigurarea normelor de distanțare socială impuse de pandemie. 15 mii de contracte de muncă aveau prevăzută clauza de telemuncă pe 16 martie, când în România a fost decretată starea de urgență. În două luni, numărul s-a triplat. Altfel spus, acest tip de muncă a devenit din ce în ce mai atractiv atât pentru salariați, cât și pentru angajatori. Nu poate fi aplicat, însă, în orice domeniu și, pe de altă parte, reprezintă o provocare pentru mulți români.

    Un studiu realizat de Colliers International în ţările din regiune, inclusiv în România, arată că 40 la sută dintre respondenţi întâmpină dificultăţi să lucreze de acasă. Întâlnirile spontane cu colegii le lipsesc cel mai mult, iar pentru 67% reprezintă o provocare faptul că nu există o delimitare clară între viaţa personală şi cea profesională. Cu toate inconvenientele, mai mult de jumătate dintre românii chestionaţi consideră că au rămas la fel de productivi, în timp ce 23% apreciază chiar că productivitatea lor a crescut. Această eficiență sporită a fost remarcată și de manageri, motiv pentru care se analizează posibilitatea permanentizării acestui mod de desfășurare a activității.


    Cât de viabilă este pe termen lung această variantă? Este un subiect foarte interesant, spune europarlamentarul social+democrat român Carmen Avram, care a vorbit la Radio România inclusiv despre avantajele telemuncii: Telemunca cred că va deveni o obişnuinţă în UE. S-a constatat, în mod paradoxal aş spune, că eficienţa angajatului a fost foarte mare în această perioadă. Cred că mai trebuie studii în acest domeniu, dar s-a constatat că angajatul funcţionează mai bine, acolo unde se poate şi e posibil să rămână să lucreze de acasă, se descurcă foarte bine în aceste condiţii.

    Să luăm cazul Uniunii Europene. Tot bugetul pe următorii şapte ani se va axa pe o redresare economică, bazată la rândul ei pe strategia Green Deal. Acum, ce înseamnă Pactul Verde? Reducerea emisiilor, reducerea poluării. Cred că a pune pe drumuri un număr egal de angajaţi cu cel dinaintea crizei coronavirus va fi unul dintre criteriile care se vor aborda, pentru că dacă ne propunem să reducem emisiile, de exemplu, am avea un câştig foarte mare din a păstra angajaţii, acolo unde se poate, acasă la ei.

    Putem reduce astfel emisiile şi putem avea nişte angajaţi care funcţionează foarte bine şi care livrează, repet, în sectoarele în care asta este posibil, care livrează angajatorului şi care respectă termenele şi care îşi duc la îndeplinire sarcinile. Deci, cred că din punctul de vedere al Green Deal, de exemplu, se va vorbi şi se va insista ca acolo unde este posibil acest lucru să se producă. Este foarte profitabil şi pentru angajator.


    Pe lângă desfășurarea de acasă, telemunca are ca element specific factorul tehnologic, adică se face prin mijloace electronice de comunicare, necesită o infrastructură performantă, care să permită o productivitate superioară. Este nevoie, în același timp, de anumite abilități și de o resetare inclusiv a modului de interacționare, despre roluri noi. Expertul în resurse umane Sorin Faur:

    Nu este despre tehnologie, cât este despre mindset și despre perspectivă. Apropos de management, rolul managementului în comunicarea la distanță crește foarte mult. Adică apar niște sarcini în plus pe care până acum nu le aveam pentru că erau implicite, apropos de faptul de a fi împreună – suntem împreună, la un metru distanță, lucrăm la același birou, înt-un spațiu comun, ne vedem, citim limbajul non-verbal, ne observăm unii pe alții. Pe când, la distanță, am o echipă de 15 oameni, să zicem, fiecare lucrează de acasă de la el, nu există contact, nu există nimic. Rolul managerului se schimbă fundamental. El devine un hub de comunicare.


    În opinia sociologului Mircea Kivu, există avantaje, dar și dezavantaje, iar de acestea din urmă trebuie să știm cum să ne apărăm: Oamenii sunt niște ființe sociale. Ei au nevoie să interacționeze. Au nevoie să interacționeze nu numai la telefon sau prin skype, au nevoie să fie unii aproape de alții pentru a forma ceea ce se cheamă echipa. Există niște avantaje ale muncii de echipă care au fost evidențiate de-a lungul multor zeci de ani de studii de resurse umane. Și, din păcate, prin mutarea celei mai mari părți a muncii la domiciliu, multe dintre aceste avantaje se pierd.

    Au fost experimente chiar înainte de această pandemie când întreprinderi mari s-au gândit că pot să mute cel puțin o parte importantă din muncă la domiciliul angajaților. Fizic se poate, operațiunile se pot face, numai că s-a constatat că angajații după un timp simt nevoia să fie împreună. Și atunci, cred că trebuie să ne gândim cum să ne apărăm și de dezavantajele acestui sistem. Mă gândesc că patronii care își țin angajații cu săptămânile acasă poate ar trebui ca, din când în când, să organizeze un fel de team building-uri.


    Rămâne de văzut ce se va întâmpla. Ceea ce se știe, însă, este că Bucureștiul este cel mai bun oraș din lume pentru munca de acasă sau de la distanță, potrivit Indexului Remote Working, realizat de Broadband Deals din UK. 50 de mari orașe ale lumii au fost analizate luând în calcul mai mulți factori: viteza medie a internetului, serviciile de livrare de mâncare, numărul de joburi la distanță disponibile, prețul unui laptop și costurile cu traiul de zi cu zi. Pe locurile următoare se situează trei orașe din Statele Unite: Huston, Las Vegas și Atlanta, urmate de Budapesta.