Tag: mobilité

  • Infrastructures pour les véhicules électriques en Roumanie

    Infrastructures pour les véhicules électriques en Roumanie

    L’Administration du fond pour l’environnement
    de Roumanie a inauguré, la semaine dernière, la nouvelle édition de son
    programme pour le développement des infrastructures permettant de recharger les
    véhicules électriques et hybrides. Un budget de 500 millions de lei (soit
    environ 100 millions d’euros) a été débloqué pour l’installation de nouvelles
    bornes électriques de puissance normale, comprise entre 3,7 Kw et 22Kw maximum.
    Les ventes de véhicules électriques et hybrides ont explosé en Roumanie. A
    l’heure actuelle, seules 2 500 bornes sont disponibles pour les usagers, ce qui
    rend la recharge difficile pour certaines voitures. On estime à 25 000 le
    nombre de voitures électriques qui seront en circulation dans le pays d’ici la
    fin de l’année. Dans le contexte actuel de hausse des
    prix de l’énergie, certains centres commerciaux proposent désormais à leur
    clients de recharger gratuitement leur véhicule pendant qu’ils font leurs
    courses. Le gouvernement roumain a proposé d’étendre le réseau d’ici à 2030,
    afin d’atteindre le nombre de 30 000 bornes disponibles, dont la moitié sera
    financée par le Plan national de relance et de résilience (PNRR). Le programme
    de l’Administration du fond pour l’environnement vient en complément de
    celui financé par le PNRR. Seront éligibles à ce programme les institutions
    publiques (y compris les établissements scolaires), les administrations
    territoriales et les subdivisions administratives de Bucarest, les communes
    considérées comme touristiques, et toute association de développement
    intercommunautaire ou à l’initiative de projets visant à protéger
    l’environnement.




    Le Président de l’Administration du fond pour l’environnement de
    Roumanie, Laurenţiu Nicolaescu, estime qu’à ce jour,
    le programme est plus avantageux pour les administrations publiques locales,
    comme il l’explique au micro de Radio Roumanie :




    « Le premier programme relatif à
    la garantie des infrastructures pour véhicules électriques a été inauguré
    l’année dernière. Il a été prolongé jusqu’au mois d’août de cette année et
    concerne les bornes à forte puissance de 75 Kw. Les bénéficiaires devaient
    disposer d’une puissance installée assez importante, ce qui a probablement
    généré des difficultés à assurer l’alimentation électrique nécessaire à ces
    bornes. Le programme initié par l’Administration du fond pour l’environnement concerne les bornes à petite
    puissance, entre 3,7 et 22 Kw maximum, qui ne nécessitent pas une alimentation
    en électricité importante.Cette
    fois-ci, l’Administration du Fonds pour l’environnement a décidé de couvrir les
    frais d’installation des bornes mais aussi leur raccordement au réseau
    électrique. »



    Un établissement
    scolaire peut obtenir une subvention d’un maximum de 80 000 euros, contre 200
    000 euros pour une commune, 400 000 pour une ville et 600 000 pour une
    destination touristique. En fonction du nombre d’habitants dans son département,
    un Conseil départemental peut obtenir jusqu’à 800 000 euros, et la capitale
    peut quant à elle demander jusqu’à 2 millions. Ces subventions sont accessibles
    jusqu’au 23 décembre prochain pour toutes institutions publiques et
    établissement scolaires désireux de mettre en place ces infrastructures.




  • 19.08.2021

    19.08.2021

    Coronavirus – Samedi, les autorités ont annoncé 5 388 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistées en 24 heures sur plus de 52 000 tests effectués. 97 décès des suites de la Covid-19 ont également été rapportés et 798 malades sont hospitalisés étaient en soins intensifs. L’Institut national de Santé publique s’attend à ce que l’actuelle vague d’infections soit plus grave que toutes les vagues précédentes, puisque le taux de croissance des nouveaux cas est beaucoup plus rapide que l’automne dernier. Les autorités sanitaires ont relancé les pourparlers avec les mairies des communes et des médecins sont déployés dans les localités où il existe des demandes pour la vaccination contre la SARS – CoV 2. Une centaine de localités du pays ont dépassé le seuil des trois cas de Covid 19 par mille habitants, et des restrictions supplémentaires ont été imposées afin de limiter la propagation du coronavirus. Le gouvernement de Bucarest a adopté, vendredi, une décision par laquelle le certificat vert deviendra obligatoire en Roumanie dans les localités ou le taux d’infection va de 3 à 6 cas par mille habitants. A partir de lundi, il sera nécessaire pour entrer dans les restaurants, les salles de sport, les piscines, mais aussi pour participer aux événements publics et privés.

    IMapp – Bucarest a accueilli samedi iMapp Bucharest – Winners League, le plus important événement consacré aux nouveaux médias et aux projections architecturales de Roumanie. Les œuvres artistiques de plusieurs équipes artistiques des Etats-Unis, Allemagne, Ukraine, Japon et Hongrie ont été projetées sur la plus grande surface du monde, à savoir la façade de 23 000 mètres carrés du Palais du Parlement de Roumanie. Avec pour thème « The Show Must Go On » / « Le spectacle doit continuer », cette VIIe édition d’iMapp Bucharest a célébré le retour des gens à la normale à travers des manifestations artistiques utilisant la lumière, la musique et les technologies.

    Mobilité – La capitale roumaine, Bucarest, s’inscrit parmi les 2900 localités de plus de 50 pays qui participent à « la Semaine européenne de la mobilité », organisée du 16 au 22 septembre. A cette occasion, le public de Roumanie sera invité à la Journée des portes ouvertes au dépôt de tramways de Dudesti. Dimanche, le centre attendra les curieux qui souhaitent admirer des trams de différentes époques. Initiative de la Commission européenne, la Semaine européenne de la mobilité (SEM) a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Pour sa 20e édition, la campagne met à l’honneur cette année les mobilités durables.

    Enescu – Poursuite à Bucarest de la 25e édition du Festival international « George Enescu ». L’orchestre Symphonique de Bucarest monte aujourd’hui sur la scène de Salle de spectacles de la Radio roumain, sous la baguette de John Axelrod. Avec un répertoire particulièrement divers, un programme novateur et un style charismatique d’interprétation, il a dirigé jusqu’ici plus de 175 orchestres du monde. Aujourd’hui également, à la Salle du Palais royal de Bucarest, l’orchestre Tonhalle de Zürich présente des ouvrages d’Enescu, Beethoven et Schuman. 3 500 musiciens roumains et étrangers montent sur les scènes du festival à Bucarest, Sibiu, Iaşi, Timişoara şi Constanţa. Plusieurs ouvrages d’Enescu seront présentés à cette édition du festival. La Société roumaine de radiodiffusion et ses orchestres est aux côtés de la Télévision publique roumaine co-producteur du Festival International George Enescu.

    Météo – Températures à la baisse en Roumanie, notamment sur le centre et le nord du pays. Le ciel est couvert sur la majorité des régions. Les maxima vont de 13 à 26 degrés. 23 degrés et un superbe soleil en ce moment à Bucarest.

    Tennis – Aujourd’hui la ville de Cluj, dans le centre-ouest, accueille le match entre les doubles Marius Copil/Horia Tecău (Roumanie) et Joao Sousa/Gastao Elias (Portugal), dans le cadre du premier groupe mondial de la Coupe Davis. Le match est suivi par deux autres parties de simple, Marius Copil – Joao Sousa, respectivement Filip Jianu – Gastao Elias. Les équipes masculines de tennis de la Roumanie et du Portugal sont à égalité 1 partout après les premiers matchs du simple qui ont eu lieu samedi.

    Tennis de table – La Roumanie a décroché l’or de l’épreuve de double mixte aux Championnats balkaniques de tennis de table à Albena en Bulgarie samedi. Le double Cristian Chiriţă/Andreea Dragoman, a disposé en finale des turcs Zihni Batuhan Şahin/Merve Ozturk, sur le score de 3 à 0. Alina Zaharia a remporté aussi le bronze aux côtés de Stefan Kostadinovic, qui se sont inclinés dans la demi-finale contre les turcs Şahin/Ozturk sur le score de 3-2. La Roumanie a également remporté à Albena l’or par l’équipe féminine et l’argent par celle masculine.

  • 19.09.2021 (mise à jour)

    19.09.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest a adopté, vendredi, une décision par laquelle le certificat vert deviendra obligatoire en Roumanie dans les localités ou le taux d’infection dépasse les 3 cas par mille habitants. Il sera nécessaire pour entrer dans les restaurants, les salles de sport, les piscines, mais aussi aux événements publics et privés. Le certificat vert est le document approuvé au niveau européen qui atteste la vaccination contre le Covid-19, le résultat négatif d’un test de dépistage récent de la maladie ou bien une infection au coronavirus par le passé. C’est le même certificat numérique introduit en début d’été pour faciliter les voyages entre les Etats de l’Union européenne. Samedi, les autorités ont annoncé près de 5388 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistées en 24 heures sur plus de 52 000 tests effectués. 97 décès des suites de la Covid-19 ont également été rapportés et 798 malades sont hospitalisés en soins intensifs. Bucarest a dépassé, vendredi, le seuil de 2 cas de Covid par millier d’habitants cumulé sur 14 jours. La capitale entre ainsi en zone jaune. D’autre part, jeudi, le Comité national pour les situations d’urgence a adopté la nouvelle liste des pays à risque épidémiologique qui entre en vigueur à partir du 19 septembre. Entre autres, la Bulgarie et la France sortent de la zone rouge et entrent dans la zone jaune, alors que l’Espagne revient en zone verte.

    Mobilité – La capitale roumaine, Bucarest, s’inscrit parmi les 2900 localités de plus de 50 pays qui participent à « la Semaine européenne de la mobilité », organisée du 16 au 22 septembre. A cette occasion, le public de Roumanie sera invité à la Journée des portes ouvertes au dépôt de Dudesti. Dimanche, le centre attendra les curieux qui souhaitent admirer des trams de différentes époques. Initiative de la Commission européenne, la Semaine européenne de la mobilité (SEM) a pour objectif d’inciter les citoyens et les collectivités dans de nombreux pays européens à opter pour des modes de déplacements plus respectueux de l’environnement. Pour sa 20e édition, la campagne met à l’honneur cette année les mobilités durables.

    Enescu – A l’agenda du Festival George Enescu, en ce samedi : le récital de la violoncelliste américaine Alisa Weilerstein sur la scène de l’Athénée roumain, de Bucarest, accompagné par l’orchestre de musique de chambre de la Radio roumaine sous la baguette de Tiberiu Soare. Ce samedi encore, la Salle du Palais de la capitale accueillera l’Orchestre de Zürich sous la baguette de Paavo Järvi et la Chorale d’enfants de la Radio roumaine. Présidée par le grand chef d’orchestre russe, Vladimir Jurowski, l’édition de cette année du festival marque les 140 ans écoulés depuis la naissance du grand compositeur roumain, George Enescu.


    Tennis – Les équipes roumaine et portugaise de tennis sont à égalité au sein du Groupe mondial de la Coupe Davis, après la victoire de Joao Sousa contre Filip Jianu et de celle de Marius Copil contre Gastao Elias samedi, à Cluj. Dimanche, Marius Copil/Horia Tecau rencontreront au tableau du concours de double les Portugais Joao Sousa/Gastao Elias, avant que le public assiste aux matchs de simple opposant Marius Copil à Joao Sousa et Filip Jianu à Gastao Elias.

    Météo – Un refroidissement se produira en Roumanie dans les 24 heures à venir. Au programme dimanche : des pluies sur les régions septentrionales et du vent presque partout. Les températures maximales iront de 13 à 26 degrés.

  • Laura Stan, coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud

    Laura Stan, coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud

    Laura Stan a 29 ans et elle est originaire de Costești, une petite ville du département d’Argeș, dans le sud de la Roumanie. Depuis décembre dernier, elle dirige la filiale Corée du Sud de la Ligue des étudiants roumains à l’étranger. Laura est arrivée en Corée du Sud en 2017, avec une bourse d’études du Gouvernement coréen. En Roumanie, elle est doublement diplômée : Langues étrangères français-coréen à l’Université de Bucarest et Relations internationales et études européennes à l’Université Nicolae Titulescu. A présent, elle fait un master en études coréennes à l’Université Hankuk de Seoul. Mais laissons Laura Stan nous raconter ce qui l’a poussé à aller en Corée du Sud :« C’est une histoire qui a commencé il y a dix ans. Un soir, je suis tombée sur une série historique coréenne et je suis tombée amoureuse de la langue, en premier lieu, de l’histoire, de la culture et de l’esthétique du pays. J’ai alors commencé à faire des recherches sur internet. Je voulais aller à la fac, étudier le français et le coréen, mais à ce moment-là l’Université de Bucarest ne proposait cette spécialité qu’un an sur deux. Alors j’ai dû faire quelque chose, je me suis mise à étudier seule, j’ai commencé à rencontrer d’autres gens intéressés par la Corée et sa culture. Quand j’ai appris l’existence de cette bourse du Gouvernement coréen, j’ai tout de suite postulé et j’ai été ravie d’avoir été acceptée du premier coup. »

    Laura raconte qu’en Corée du Sud elle a rencontré un peuple avec un sens civique très développé et des situations impossibles à vivre dans la Roumanie contemporaine. Mais le contact avec la civilisation coréenne ne l’a pas non plus déstabilisée, car elle connaissait déjà la langue et les coutumes. Laura Stan :« Je dois avouer que le choc culturel n’a pas été énorme justement parce qu’en Roumanie je fréquentais la communauté coréenne. Mais j’ai vécu différentes situations qui m’ont étonnées. J’ai été choquée par le fait qu’il n’y ait pas de poubelles dans les rues, mais que c’est propre partout. Pour moi, c’est une forme de responsabilité civique. J’ai aussi eu la chance de rencontrer beaucoup de gens accueillants. Mais les expériences peuvent être, je le crois, très différentes. La chose la plus importante pour avoir une expérience positive est de connaître un peu la langue. Le niveau de langue que j’avais en arrivant m’a permis d’éviter les situations désagréables apparues à cause des malentendus. »

    En décembre 2020, Laura Stan est devenue membre et coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud. Inactive depuis 2016, l’organisation a été ressuscitée et elle compte déjà sept membres. A en croire Laura, c’est le bon moment pour promouvoir la culture et les traditions roumaines, car les sud-coréens font preuve d’ouverture ces dernières années :« J’ai été très attirée par l’idée de réunir la communauté d’étudiants d’ici et d’organiser des projets qui, après coup, les aident à mieux s’intégrer. Promouvoir la culture roumaine ici, on le fait car les coréens connaissent très peu la Roumanie, mais dans le même temps je sens que nous avons la possibilité et peut-être le devoir de rendre notre pays plus connu. Nous sommes une toute petite communauté, très éparpillée dans le pays en plus, alors maintenant nous essayons de réunir tous les étudiants roumains. Dans une certaine mesure, nous avons déjà réussi à le faire. Les jeunes sont très contents de trouver un endroit où ils peuvent rencontrer d’autres étudiants, où ils peuvent s’exprimer, et où, éventuellement, on peut construire ensemble des projets qui nous aident aussi à l’avenir. »

    Cette année sera pour lors, même si la pandémie de Covid-19 est toujours bien présente, une année de reconstruction pour la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud. Laura Stan a des objectifs ambitieux, mais réalisables. Elle veut, parmi d’autres, rétablir les liens avec l’Ambassade de Roumanie à Seoul et créer un Guide de l’étudiant roumain en Corée du Sud. Ecoutons-là :« En 2021, nous voulons consolider l’équipe, travailler notre image en ligne et mettre en place des partenariats avec diverses institutions de Corée. Bien évidemment, nous voulons être en contact avec l’Ambassade roumaine, ensuite mon université à une département de langue roumaine et nous voulons aussi nous associer à eux. Après, nous pourrions collaborer avec plusieurs organisations ou institutions qui s’adressent aux étrangers ou aux étudiants étrangers. Pour ce qui est de notre premier projet, ça sera la création d’un Guide de l’étudiant roumain en Corée du Sud. Il n’existe rien de tel pour le moment, alors nous souhaitons rassembler dans une brochure, à l’intention des futurs étudiants, différentes informations utiles, sur le système d’enseignement, sur le système de santé ou sur les visas, jusqu’aux applications mobiles qu’ils pourraient utiliser pour rendre leur vie plus intéressante et plus facile. »

    « Corona nous a appris une choses précieuse, qu’il faut toujours être flexible et prêt à tout » – c’était la réponse de Laura à notre question de savoir si elle voulait revenir vivre en Roumanie. Et oui, elle aimerait rentrer pour enseigner la culture et la civilisation cornéennes aux jeunes. Laura Stan :« Sincèrement, je ne suis pas opposée à l’idée de rentrer en Roumanie, mais pour le moment je préfère me concentrer sur l’avenir proche, c’est à dire finir mes études ici. Je voudrais vraiment pouvoir travailler dans le milieu universitaire en Roumanie pour pouvoir partager ma passion pour la Corée du Sud. Mon espoir est que, dans un avenir proche ou lointain, je pourrai le faire. » (Trad. Elena Diaconu)

  • Etudier en France

    Etudier en France

    Aujourd’hui nous parlons jeunesse et mobilité. Dans un contexte mondial
    marqué par la crise sanitaire et le ralentissement de la mobilité étudiante, la
    France réaffirme son ambition d’accueillir des étudiants internationaux. Campus
    France, l’opérateur pour la mobilité étudiante, a lancé en Roumanie un appel à
    candidatures national. D’ici le 1er mars 2021, étudiants et chercheurs roumains
    peuvent déposer leur dossier de candidature pour s’inscrire dans une université
    française ou bien pour bénéficier des
    bourses offertes par le gouvernement français. Une véritable opportunité de
    formation et de spécialisation dans une multitude de domaines au sein des
    écoles les plus prestigieuses de France. Pour nous en parler, nous avons invité au micro de RRI Andreea Palcu, la Coordinatrice
    Campus France Roumanie, et Kévin Breuil, responsable de mission pour la coopération universitaire à Institut français de Roumanie.

  • 30.01.2020 (mise à jour)

    30.01.2020 (mise à jour)

    Politique – Le Parti social-démocrate (PSD), en opposition, a déposé, ce jeudi, la première motion de censure contre le gouvernement libéral dirigé par Ludovic Orban. La démarche des sociaux – démocrates fait suite à la décision du cabinet Orban dengager sa responsabilité pour modifier la loi électorale et revenir à deux tours de scrutin pour lélection des maires, environ six mois avant les élections prévues cet été. Le texte de la motion intitulée « Le gouvernement Orban/Parti national libéral – la privatisation de la démocratie roumaine » montre quil faut renvoyer lactuel Exécutif parce qu’il envisage de changer le système électoral peu avant les élections, ce qui enfreint les normes européennes et à cause de la manière dadopter cette modification législative, sans consultations ni débat. Selon Marcel Ciolacu, président de la Chambre des députés et président par intérim du PSD, on assiste à la plus grave crise dabus de pouvoir. Pour leur part, les libéraux affirment que l’élection des maires à deux tours de scrutin leur confère plus de légitimité et de représentativité. Les sociaux-démocrates ont déclaré jeudi compter sur un nombre suffisant de voix pour faire passer la motion de censure. En réplique, le premier ministre, Ludovic Orban, a dit attendre le résultat du vote avec sérénité et rappelé ses objectifs, à savoir une gouvernance stable et la victoire aux élections législatives et municipales.



    Justice – La direction du Conseil supérieur de la magistrature a échangé avec le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, au sujet de la suppression du régime spécial de retraite des magistrats, suite au vote exprimé par le Parlement le 28 janvier. Lors de cet entretien, on a évoqué aussi les décisions de la Cour Constitutionnelle concernant ces droits et les réglementations internationales en la matière. Le Conseil supérieur de la magistrature avait transmis mardi que la suppression du régime spécial de retraite touche à lindépendance et au statut des magistrats, lesquels ont d’ailleurs lancé des mouvements de protestation. Initié par le Parti national libéral, lacte normatif en question supprime les régimes spéciaux des pensions de retraite, à lexception de ceux des anciens militaires, policiers et officiers de renseignement. Les rentes viagères accordées aux sportifs, ainsi que les indemnisations des anciens journalistes restent, elles aussi, en vigueur. La Cour constitutionnelle de Roumanie devrait examiner, le 18 mars, les saisines formulées par la Cour suprême et par le Défenseur des droits, au sujet de ladite loi.



    Grippe En Roumanie, dix personnes sont décédées à cause de la grippe saisonnière, a fait savoir jeudi le Centre national de veille et de contrôle des maladies transmissibles. La dernière victime, un enfant de 12 ans de Bucarest, n’était pas vaccinée contre la grippe. Les spécialistes ont annoncé que l’intervalle compris entre le 20 et le 26 janvier était la première semaine de l’épidémie de grippe de cette saison. Plus de 4000 élèves sont affectés par la suspension ou l’interruption partielle des cours dans plusieurs écoles de la capitale et du pays.



    Mobilité — La Roumanie est le pays membre qui envoie dans l’UE le plus grand nombre de personnes actives. C’est ce que révèle le rapport annuel sur la mobilité de la main d’oeuvre, rendu public par la Commisison européenne, qui constate une progression de 7% en 2018 de ce nombre. La Pologne, qui se situe en deuxième position, a enregistré une baisse de 6% en 2018 par rapport à l’année précédente. Viennent ensuite l’Italie, le Portugal et la Bulgarie. Selon le document mentionné, plus de 4% de la population totale de l’UE vit dans un autre pays membre que celui d’origine.



    Brexit — Après le feu vert formel des Etats membres à l’accord sur le Brexit, le Royaume-Uni quittera l’UE le 31 janvier 2020, 47 ans après son adhésion. Pendant la période de transition, qui va durer 11 mois, les deux parties se pencheront sur leur futur partenariat. A compter du vendredi 31 janvier, à minuit, le Royaume-Uni deviendra un pays tiers par rapport à l’UE. A Bucarest, lors dune réunion avec les représentants du milieu daffaires britannique basé en Roumanie, le premier ministre, Ludovic Orban, a déclaré soutenir les négociations sur des relations futures plus approfondies entre Londres et Bruxelles.








  • La mobilité électrique

    La mobilité électrique

    La Salon de l’automobile de Bucarest a réuni cet automne les professionnels, ainsi que les passionnés des quatre roues aux pavillons d’exposition Romexpo de Bucarest. Même s’il s’agit seulement d’un événement local, réunissant une série de concessionnaires de Roumanie et seulement quelques marques d’automobiles, surtout des marques de prestige, le Salon de l’automobile de Bucarest a proposé de nombreuses nouveautés pour le marché roumain. A présent, le marché de l’automobile demeure dominé par les véhicules d’occasion, avec des ventes de voitures neuves assez modestes. Cela explique l’absence notable du salon de certaines marques, notamment de celle du Groupe Renault. Hormis les toutes dernières, luxueuses et performantes Mercedes, Bentley, Lamborghini et Land Rover, les visiteurs du Salon ont également pu découvrir l’offre de producteurs généralistes tels Fiat, Toyota, Hyundai, PSA. Le Salon de l’automobile de Bucarest s’est également déroulé sous le signe de l’écologie avec des voitures électriques et hybrides présentes sur presque tous les stands. Et ce n’est pas tout, l’offre de véhicules électriques à deux roues était elle aussi riche, tout comme celle d’accessoires.



  • Bucarest à trottinette

    Bucarest à trottinette

    Au mois de septembre, le leader mondial de la micro- mobilité actif en Roumanie a fait savoir que ses utilisateurs avaient dépassé les 100 millions de déplacements à trottinette, ce qui est une première absolue pour une telle plateforme. Le résultat est d’autant plus impressionnant que ce seuil a été atteint moins de 6 mois après les 50 millions de déplacements enregistrés en avril dernier. Utiliser une trottinette électrique en libre service à laquelle on accède via une application mobile – car c’est de cela qu’il s’agit – fait partie de la vie urbaine de l’Europe, de Paris à Berlin, à présent en passant par Bucarest.

    Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité nous explique comment cette idée lui est venue. « Elle a été lancée en 2019, à San Francisco, par les fondateurs Toby Sun et Brad Bao, qui ont pensé à une méthode de révolutionner le transport urbain et ont proposé ce concept de micro-mobilité. Nous avons aussi d’autres produits, pourtant, le produit essentiel est cette trottinette électrique, que l’on voit en Roumanie aussi. Cette initiative a fortune dans les quelque 120 villes où elle a été lancée. Il est donc évident que cette industrie se développe et que la micro-mobilité est une solution viable aux problèmes du transport urbain. Bucarest, tout le monde le sait, a un gros problème de trafic routier, figurant parmi les villes les plus engorgées d’Europe et du monde. Nous pouvions donc nous douter du succès de cette initiative. »

    Luca Mateescu nous explique en quoi consiste cette initiative : « Nous utilisons un modèle sans borne d’attache, ce qui fait que l’on peut trouver une trottinette presque n’importe où en ville, à 500 mètres au maximum, disons, du lieu où l’on se trouve à un moment donné. Pour louer un tel véhicule, les utilisateurs doivent nécessairement avoir plus de 18 ans. Le procédé est simple : on ouvre l’application IOS téléchargée sur Android, on s’enregistre et on débloque la trottinette. Il suffit de scanner le code de la trottinette et ensuite presser un bouton et la trottinette se met à rouler, à quelque 24 km à l’heure, tout au plus. C’est un moyen de transport très simple et écologique. »

    Vous vous demandez peut-être quelles règles de circulation il faut observer quand on roule en trottinette. Luca Mateescu : «Il y a des règles internationales que nous conseillons aux utilisateurs de respecter. En tant que moyen de transport, une trottinette électrique est plus qu’un vélo. Les règles de circulation sont les mêmes. On doit rouler du côté droit. Nous exigeons seulement que les utilisateurs garent leur trottinette sur le trottoir et qu’ils le fassent de manière à ne pas créer de difficultés aux piétons. Nous leur recommandons également de porter un casque. 80% des accidents sont plus légers si l’utilisateur porte un casque. C’est un moyen de transport sûr ; si les usagers sont attentifs et prennent des précautions, le nombre d’accidents est très bas, mais il faut adopter un certain comportement, que nous conseillons. Nous distribuons des casques, bientôt nous ferons également des cours et quand l’utilisateur s’enregistre, notre application lui offre, par des messages interactifs, les règles de conduite à respecter pour un emploi correct de ce genre de véhicule. »

    Les statistiques indiquent qu’un déplacement en trottinette sur quatre remplace un déplacement en voiture et que les utilisateurs ont évité ainsi de parcourir en voiture 40 millions de km. Luca Mateescu: « C’est une solution que les Bucarestois apprécient. 150 mille sur le total des déplacements en trottinette enregistrés ont remplacé des déplacements en voiture. 150 mille déplacements de moins en voiture à Bucarest, c’est extraordinaire pour la ville. » Et puisqu’il s’agit d’une compagnie internationale, son activité est fondée sur les bonnes pratiques observées partout dans le monde, ce qui est un grand avantage. Luca Mateescu: « Nous faisons des échanges de bonnes pratiques entre les pays. Une fois qu’une bonne pratique est consolidée quelque part, elle est appliquée au niveau international. En Roumanie, nos services sont offerts par une compagnie roumaine. Pourquoi ? Pour mieux les adapter au marché roumain. Néanmoins, pour tout ce qui concerne les logiciels, les essais et autres particularités, nous utilisons le groupe de support international. Quand on arrive à un bon résultat dans un de ces domaines, on l’applique aussi à Bucarest. »

    Où va-t-on ? « Puisque cette industrie est si nouvelle, tout le monde cherche à apprendre et à comprendre l’utilisation des trottinettes – non seulement les trottinettistes actuels et potentiels, mais aussi les chauffeurs, pour lesquels les trottinettes sont une nouveauté dans le trafic routier. Comme vous le savez déjà, Bucarest ne dispose pas d’une bonne infrastructure cyclable, que les trottinettistes utiliseraient normalement. Alors trottinettistes et chauffeurs participent au trafic sur un pied d’égalité, ils se partagent les rues et roulent dans les mêmes conditions. Nous leur recommandons à tous beaucoup de prudence. Nous attirons également l’attention des utilisateurs sur la façon de garer leur trottinette et, peu à peu, ils apprendront comment le faire. Nous souhaitons être très flexibles de ce point de vue et leur laisser presque l’entière liberté. La trottinette est adoptée de plus en plus, les gens apprennent à l’utiliser et notre application est de plus en plus simple. Si, il y a trois mois, la trottinette électrique était une nouveauté, à présent tout le monde sait ce qu’on doit faire pour louer une trottinette électrique et l’utiliser. C’est une industrie en pleine évolution », a précisé Luca Mateescu, manager des opérations de la plateforme de micro-mobilité.On peut, en effet, parler d’une nouvelle culture de la micro-mobilité et d’une nouvelle façon – agréable, facile et écologique – de parcourir la ville. (Trad. : Dominique)

  • Le plan d’action pour assurer la mobilité militaire au sein de l’UE

    Le plan d’action pour assurer la mobilité militaire au sein de l’UE

    Conformément aux engagements pris par le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, de construire une véritable Union de la défense européenne d’ici à 2025, la Commission et la Haute représentante aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini, ont présenté, fin mars, un plan d’actions qui vise l’amélioration de la mobilité militaire à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de l’Union européenne.

    Selon Bruxelles, l’accroissement des capacités de manœuvre des moyens militaires est un élément essentiel pour bâtir une Europe de la défense efficace, aux capacités intégrées, dotée de bons moyens de réaction et en mesure d’assurer la sécurité de ses citoyens. Le document propose des pistes pour faire sauter les barrières de différents types (physiques, procédurales et normatives), alors que la collaboration étroite entre les Etats membres demeure la pierre angulaire pour la mise en œuvre du projet. Le plan d’actions a à la base la feuille de route sur la mobilité militaire, document élaboré au sein de l’Agence européenne de défense. Mais à quoi servirait tout ce remue-ménage ?

    Selon la commissaire européenne aux Transports, Violeta Bulc, « améliorer la mobilité militaire est l’un des pas essentiels afin de fonder une Union de la défense d’ici 2025. Ensuite, nous devrions être en mesure de déployer nos troupes rapidement, où que ce soit, et de pouvoir déployer nos opérations également en dehors des frontières de l’Union européenne. A cet effet, nous avons besoin d’infrastructures adaptées. L’UE continue néanmoins à se confronter à des obstacles physiques, procéduraux et législatifs, et c’est bien pour cette raison que l’on se retrouve aujourd’hui ici ».

    Il n’est pas aisé de deviner de quoi l’avenir sera fait en politique internationale, mais, comme on l’avait annoncé, l’Union appelle à une vision commune et à une meilleure coordination des activités entreprises, a encore déclaré la commissaire européenne. « Promouvoir la paix et garantir la sécurité des citoyens européens constituent les principales priorités de l’UE », a réaffirmé la Haute représentante aux affaires étrangères et à la politique de sécurité de l’UE, Federica Mogherini. « Faciliter la mobilité militaire à l’intérieur de l’UE nous permettra d’agir avec une efficacité accrue pour prévenir les crises, pour accroître l’efficacité de nos missions et cela nous permettra de réagir de manière rapide lorsqu’on serait confronté à certains problèmes. Nous agissons ainsi résolument pour approfondir notre coopération au sein de l’UE, y compris la coopération permanente récemment initiée de façon officielle, ainsi qu’avec nos partenaires, à commencer par l’OTAN. Pour nous, en tant qu’Union, la coopération demeure la seule modalité d’agir efficacement face aux défis soulevés par le monde d’aujourd’hui ».

    L’exécutif communautaire s’est donné pour objectif de réaliser une analyse des réseaux routier et ferroviaire en Europe afin d’identifier les meilleures voies qui se prêtent au transport militaire. Cette analyse est d’autant plus nécessaire que de nombreux ponts et passages à niveau n’ont pas été conçus pour supporter le poids ou les dimensions des véhicules militaires surdimensionnés. D’autre part, l’infrastructure ferroviaire ne dispose pas d’une capacité suffisante de chargement à usage militaire. Une liste de projets prioritaires sera par la suite élaborée ainsi que le soutien financier adéquat là où les besoins se feront sentir. Mais de quelle manière ce plan serait-il mis en œuvre ?

    Selon la commissaire européenne Violeta Bulc: « nous agissons de deux manières. Premièrement, à l’égard de l’infrastructure de transport. Là, on prend pour objectif d’utiliser le réseau de transport aussi bien à des fins civiles que militaires. Dans le passé, l’un des principaux objectifs du réseau, c’était d’assurer le transport des troupes. Aujourd’hui, on met l’accent sur l’usage civil du réseau. Mais, évidemment, il faudrait pouvoir assurer les deux et optimiser ainsi les investissements consentis. Donc, voilà le plan : avant l’été, les Etats membres sont invités à se mettre d’accord pour présenter une liste détaillée des besoins en termes militaires. Ensuite, nous comparerons les besoins avec les capacités de l’infrastructure de transport existante et avec les exigences techniques auxquelles l’ensemble du réseau et les moyens de transport nécessaires devront correspondre. Pour conclure, sur la base de ces deux éléments, nous rédigerons une liste de projets prioritaires visant la double utilisation – militaire et civile – du réseau. Ces éléments devront être prêts avant 2019 ».

    Le deuxième objectif vise le volet de réglementation, le volet procédural, affirme encore la commissaire européenne. Nous aborderons dans ce cadre des matières telles les formalités de douane, la TVA, la réglementation qui a trait au transport des matières dangereuses, les transports transfrontaliers ou encore des aspects qui relèvent des menaces hybrides. Dans la pratique, il s’agit d’harmoniser des législations nationales divergentes, de simplifier les procédures, pour réduire la charge administrative et les frais, tous ces éléments qui réduisent la mobilité militaire et retardent nos capacités de réagir de manière adéquate. Bruxelles considère qu’en améliorant la mobilité, l’Union européenne sera plus à même de prévenir l’apparition des crises et de réagir de manière correcte et efficace aux défis à venir. (Trad Ionut Jugureanu)

  • Emplois et jeunesse

    Emplois et jeunesse

    Ils sont plus de 4,8 millions de jeunes entre 15 et 34 ans à vivre actuellement en Roumanie, selon une enquête menée par l’Institut national de la statistique au deuxième trimestre de l’année dernière. Sur ce total, plus de 50% gagnaient leur vie, en travaillant au moins une heure par semaine, tandis que 74,6% étaient salariés dont la plupart en CDI. L’étude relève que 28% des jeunes qui travaillent le font dans le domaine des services, 28% dans celui de l’Industrie et du Bâtiment et 21% dans l’Agriculture. Pour cette dernière catégorie, la situation est loin d’être heureuse.

    Aux dires de Vladimir Alexandrescu, porte parole de l’Institut national de la statistique: « Etre actif dans un domaine tel l’agriculture implique un travail mené généralement sur des exploitations agricoles sous-développées. Malgré la modernisation intervenue ces dernières décennies, la vie rurale continue à s’organiser autour de la famille et les travaux agricoles sont censés avant tout satisfaire aux besoins familiaux. A en croire les statistiques, tous ceux qui font de l’agriculture, ne serait-ce que de temps en temps, sont considérés comme des personnes qui travaillent. Mais, à regarder de plus près, on finit par se rendre compte que leur occupation a un impact social et économique en dessous de celui qu’ils auraient provoqué en travaillant dans des entreprises agricoles modernisées à l’instar des fermes occidentales ou nord-américaines. »

    En même temps, plus de 2,3 millions de jeunes roumains restent inactifs. Sur leur total, quelque 270.000 sont au chômage, le reste se trouvant dans différentes étapes de scolarité. Tous ces chiffres mis à part, il reste encore presque un million de jeunes NEET, soit 19,9% des sujets questionnés et 28% du total des jeunes roumains qui ne sont ni à l’emploi, ni en études, ni en formation.

    C’est une véritable tragédie! s’alarme Mihai Dragos, à la tête du Conseil pour la jeunesse de Roumanie: « Des études indiquent qu’il suffit de quatre mois d’inactivité pour qu’un jeune commence à voir son futur parcours professionnel se dégrader. Par la suite, il risquera davantage à décrocher des emplois moins stables, à prolonger ses périodes d’inactivité, à avancer trop lentement dans sa carrière, en acceptant de petits salaires. »

    Si le décrochage scolaire frappe généralement les personnes issues des milieux défavorisés, il reste quand même un pourcentage important de jeunes – 53% – qui choisissent de mettre un terme à leurs études à la fin de la scolarité obligatoire. Deux jeunes roumains sur cinq se contentent d’un diplôme de baccalauréat et n’envisagent pas de faire des études universitaires, bien que celles-ci leur permettent de trouver plus facilement du travail.

    Parmi les méthodes à succès pour réussir à trouver rapidement un emploi, notons la prise de contact direct avec l’employeur (49% des jeunes ont obtenu leur poste après avoir envoyé leur CV directement dans la boîte aux lettres de l’entreprise visée) ou encore l’intervention de la famille, des parents ou des amis (28%). Se voir recommander par un proche, c’est tout à fait naturel, affirme Vladimir Alexandrescu.

    Et Mihai Dragos d’ajouter: « A parler des modalités de recrutement pratiquées par les employeurs, il est important de préciser que 30% des candidats finissent par se faire embaucher suite à l’intervention d’un proche – soit-il ami ou membre de la famille. Ce n’est pas une méthode à la roumaine. Cette technique fonctionne à l’étranger aussi. Car il s’avère toujours utile de créer son propre réseau de professionnels dans différents domaines, surtout que parmi eux il y a toujours de potentiels employeurs. »

    Dès qu’ils ont un emploi rémunéré, les jeunes roumains ne sont plus intéressés à faire des déplacements professionnels pour améliorer leur situation financière. Sur leur ensemble, il n’y a que 3,8% prêts à changer de domicile pour des raisons de travail, dont la plupart entre 25 et 29 ans. Quant aux jeunes sans emploi, seulement 20% d’entre eux se disent disposés à changer de ville pour trouver un emploi.

    Vladimir Alexandrescu: « La mobilité professionnelle peut revêtir deux formes: d’une part, elle concerne les salariés qui se voient proposer un poste dans une autre région, et de l’autre, elle vise tous ceux en quête d’un emploi ailleurs que dans la localité qu’ils habitent. Le fait que nombre de jeunes roumains sont prêts à voyager jusqu’au bout du monde à la recherche d’un travail contredit les statistiques les accusant de sédentarisme. Il suffit d’être actif et avec une formation solide pour qu’un jeune se dise prêt à se déplacer à des fins professionnelles. S’il trouve un emploi à un millier de kilomètres plus loin, hé bien, il fera le déplacement. »

    Comment les jeunes perçoivent-ils le sédentarisme invoqué par les statistiques? Mihai Dragos est jeune et du coup, il essaie de fournir une explication: « Nous, les jeunes, on est plutôt réticents quand il faut changer de ville à la recherche d’un lieu de travail. La raison? Hé bien, les mauvaises politiques de logement de l’Etat. Franchement, qu’est-ce que les autorités roumaines font pour nous aider à louer un appartement une fois installés ailleurs? La plupart d’entre nous, on touche de petits salaires et du coup, on ne peut pas débourser 150 à 200 euros par mois pour un loyer si nos fiches de paie ne se montent qu’à 350 euros. Effectivement, il ne sert à rien de se déplacer si le salaire n’est pas consistant. »

    C’est la raison pour laquelle les représentants des organisations pour la jeunesse plaident en faveur d’une amélioration des politiques publiques à l’intention des jeunes. Ils revendiquent notamment une mise en correspondance du système d’éducation et du marché de l’emploi, des mesures censées encourager la mobilité et des stages de formation dans des entreprises publiques et privées. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Erasmus – une histoire de 30 ans

    Erasmus – une histoire de 30 ans

    Aujourd’hui nous parlons d’Erasmus : le programme intitulé European
    Action Scheme for the Mobility of University Students. Adopté en 1987, ce
    fameux programme de mobilité des étudiants et des enseignants au sein de l’UE
    et à travers le monde fête cette année son 30e anniversaire. Nous profitons
    donc de cette occasion pour en dresser le bilan et pour connaître plus à fond,
    d’un point de vue personnel cette expérience. Pour nous aider, nous avons
    invité au mico deux stagiaires de RRI : Anna Baghdasarian d’Arménie et
    Kristina Sekacova de Slovaquie.

    Partir pour
    étudier à l’étranger, se former en entreprise, se confronter aux langues et aux
    cultures étrangères, rencontrer et échanger avec d’autres citoyens du
    monde : il y a déjà 30 ans que tout ça est devenu possible grâce à
    ERASMUS, programme européen d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les
    universités, les grandes écoles européennes et des établissements
    d’enseignement à travers le monde entier. Détails, dans un reportage d’Anna Baghdasarian.

    A quoi ressemble l’expérience
    Erasmus ? Quelles émotions ? Quelles leçons de vie ? Nous en
    parlons dans les minutes suivantes avec Kristina Sekacova de Slovaquie.

  • A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    A la Une de la presse roumaine – 28.07.2017

    C’est toujours la vaccination qui fait la une des quotidiens roumains. Le premier ministre roumain lance des avertissements aux responsables de la santé sur toile de fond de crise des vaccins. Entre temps, les élus nationaux tentent d’adoucir la législation anti-tabac et la mairie de la Capitale offre des vouchers à l’achat de vélos. Enfin, la presse parle aussi de la ville des caravanes qui apparaît chaque été sur une pittoresque vallée des Carpates.




  • A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    A la Une de la presse roumaine 26.07.2017

    Envie de consommer du gaz ou de l’électricité ? La Roumanie semble être le bon endroit pour cela, puisque les prix y sont plus qu’intéressants dans l’absolu, mais sans prendre en compte le pouvoir d’achat des gens, explique la presse roumaine. Les journalistes bucarestois expliquent aussi pourquoi neuf Roumains quittent définitivement le pays toutes les heures et qu’est-ce qui fait la différence entre les modèles d’administration des villes de Bucarest et de Cluj, tandis que cette dernière devient un des pôles urbains d’attraction pour la mobilité des Roumains à l’intérieur du pays.








  • Formation universitaire à l’étranger

    Formation universitaire à l’étranger

    Sans être une panacée pour tous les maux actuels de l’humanité, l’éducation est vue, aujourd’hui plus qu’à d’autres époques et par une large majorité de sociologues et psychologues comme un des éléments clé de la guérison souhaitée de notre société. Le 21e siècle a poussé au premier plan une caractéristique historique de l’éducation, lui donnant une dimension mondiale : la mobilité des étudiants. Pour les jeunes de notre époque, aller à l’autre bout du monde pour faire un ou des diplômes, pour se spécialiser dans un domaine ou un autre ne pose plus vraiment de problèmes. Certains y vont par leurs propres moyens ; d’autres trouvent appui dans des programmes de mobilité internationaux, l’européen « Erasmus » étant peut-être un des plus connus et des plus cités ; mais il y en a aussi où une composante bilatérale est ouverte aux jeunes intéressés. C’est le cas d’un programme de mobilité, formation et insertion professionnelle des jeunes francophones de Roumanie, qui n’est pas à sa première édition. Qui le propose ? Comment est-il structuré ? Quels sont les résultats des éditions antérieures ? Nous aborderons ces questions et bien d’autres encore avec nos invités, Christophe Gigaudaut, directeur de l’Institut français de Roumanie et Dragos Preda, de la Ligue des étudiants roumains à l’étranger dans RRI Spécial, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité.



  • Les étudiants roumains et l’Ecole Polytechnique de France

    Les étudiants roumains et l’Ecole Polytechnique de France

    Aujourd’hui nous parlons mobilité. S’il y a une dizaine d’années faire des cours à l’étranger était un rêve uniquement accessible à ceux qui se le permettaient, les choses ont beaucoup changé depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE. A ce moment-là, les portes de l’Europe se sont ouvertes aux étudiants roumains, les partenariats entre les différentes universités se sont considérablement multipliés, tout comme les bourses accordées par les Etats membres. Les étudiants roumains ont immédiatement profité de cette occasion. Si bien qu’ils sont 5000 actuellement à poursuivre leur formation en France. C’est dans ce contexte de mobilité et de coopération universitaire que Mathieu Le Traon, directeur des relations internationales à l’Ecole Polytechnique de France, s’est rendu en Roumanie. Il a visité les principaux centres universitaires du pays dans une tentative de mettre à jour les relations avec les établissements universitaires roumains et de passer en revue les perspectives des étudiants roumains qui souhaitent étudier à l’Ecole Polytechnique de France. Voici Mathieu Le Traon au micro d’Ileana Taroi.



    Première partie:





    Deuxième partie: