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  • La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    La loi offshore a été adoptée par le Sénat

    Le plénum du Sénat de Bucarest a adopté la modification de la loi offshore. Longtemps reportée, elle réglemente les opérations relatives au développement et à l’exploitation des gisements de pétrole, à la fois dans les périmètres offshore, au large des eaux roumaines de la mer Noire, et sur terre, en profondeur. Le projet fixe la répartition des bénéfices obtenus à 40 % pour les investisseurs et 60 % pour l’État roumain, qui a le droit de préemption à l’achat du gaz.



    Au cours de la réunion, le ministre de l’Énergie, Virgil Popescu, a souligné que cette loi assurera la sécurité de l’approvisionnement du pays en cas de crise énergétique et que la Roumanie pourrait également devenir un fournisseur de sécurité énergétique régionale, après avoir produit plus qu’elle ne consomme. Il a également déclaré que les premières quantités de gaz de la mer Noire pourraient être extraites à partir du second semestre de l’année en cours. Dans le même temps, la nouvelle loi accroît le taux de déduction de l’investissement de 30 à 40 % de l’impôt total sur les revenus supplémentaires.



    Les sénateurs du PSD, du PNL, de l’UDMR et de l’USR ont voté en faveur du document. Au cours des débats en réunion plénière, le leader des sénateurs sociaux-démocrates, Radu Oprea, a déclaré que la loi était bonne et nécessaire pour tous les citoyens roumains, et que l’argent de l’exploitation de ce gaz irait aux communautés locales. Radu Oprea :



    « Nous avons une guerre à proximité de la Roumanie, nous avons besoin de gaz, nous avons besoin de la compagnie américaine Black Sea Oil & Gas, à partir du mois prochain, pour qu’elle puisse fournir du gaz aux citoyens roumains. C’est 10 % du gaz que d’autres dans cette salle souhaitent que nous importions. Ce n’est pas possible et ce n’est pas souhaitable pour l’économie, pour l’industrie roumaine et pour les citoyens roumains. »



    L’Alliance pour l’unité des Roumains est le seul parti qui s’est prononcé contre cette loi, qu’il qualifie d’antinationale, et a exigé que l’exploitation du gaz soit faite exclusivement par des entreprises roumaines. Rodica Boancă, sénatrice :



    « L’AUR a voté contre cette trahison nationale et contre cette dilapidation, qui conduira à l’exploitation et à la vente de ressources d’importance nationale et stratégique, notamment au moment d’une guerre économique qui sévit, et il est très clair que le prix du gaz ne baissera pas, et que nous n’aurons pas de marché énergétique libre non plus. »



    La production de gaz de la Roumanie a diminué ces dernières années, et 2021 a entraîné des prix de l’énergie élevés dans toute l’Europe. La zone économique roumaine de la mer Noire possède des réserves de plus de 200 milliards de mètres cubes, une quantité qui couvrirait la consommation nationale pour les 20 prochaines années. En 2019, en Roumanie, 79 % du gaz provenait de la production nationale, 8 % était importé de Russie et les 13 % restants d’autres pays. Et ce alors que la Finlande et la Macédoine sont totalement dépendantes du gaz de Russie ; en Lettonie, l’importation de Russie s’élève à 93 % de la consommation et en Estonie, elle est de 79 %. L’Allemagne, l’économie la plus puissante d’Europe, importe près de la moitié de son gaz également de Russie et l’autre moitié d’autres pays.


    (Trad. : Ligia)



  • La semaine du 11 au 15 avril 2022

    La semaine du 11 au 15 avril 2022

    Le programme « Soutien pour la Roumanie »



    La coalition PSD – PNL – UDMR, au pouvoir en Roumanie, a décidé dun paquet de mesures économiques et sociales censé prévenir les effets de la crise énergétique et compenser les majorations de prix. Une partie de ces mesures ont déjà été adoptées par le Parlement de Bucarest. Le plan « Soutien pour la Roumanie » est estimé à trois milliards et demi deuros, dont plus de la moitié de fonds européens. Parmi les décisions les plus importantes figure la majoration du salaire minimum dans lagriculture et dans lindustrie alimentaire, loctroi de bons d’achat aux personnes qui touchent des revenus réduits, ainsi que lintroduction dune série de subventions et daides aux PMEs et aux fermiers. 300 millions deuros seront alloués uniquement pour compenser la majoration des prix, alors que les PME se verront allouer des aides allant jusquà 400 mille euros par entreprise, pour faire des investissements. Les entreprises de transport pourront bénéficier dune subvention de 50 bani par litre de carburant alors que les fermiers pourront bénéficier de subventions. Dautres mesures visent une hausse exonérée dimpôts du salaire minimum et la majoration de la valeur des tickets restaurant. Le paquet a trois objectifs majeurs, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă : soutenir léconomie pour réaliser une croissance économique saine, réaliser la cohésion sociale et la solidarité entre les générations. Près de 12 millions de personnes devraient bénéficier des mesures sociales de ce programme gouvernemental, affirment les autorités. Entre temps, lInstitut national de la statistique a annoncé que le taux annuel dinflation a progressé au mois de mars à 10,15 %, un niveau record des 18 dernières années.



    Consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc oriental



    Le conflit en Ukraine et la consolidation de la présence de lOTAN sur son flanc est ont dominé les pourparlers mardi à Bucarest entre le président roumain, Klaus Iohannis, et le premier ministre belge Alexander de Croo. Il faut un nouveau concept stratégique de lOTAN, qui puisse reconfirmer la défense collective en tant que tâche fondamentale prioritaire de lAlliance et qui mentionne explicitement la Russie en tant que principale menace à ladresse de la sécurité, affirme le chef de lEtat. Il a annoncé quà partir de ce printemps, le Groupe de combat de lOTAN serait constitué sur le territoire de la Roumanie après la fin des négociations entre alliés. Pour sa part, le premier ministre belge a affirmé que lOTAN était une alliance puissante sur laquelle la Roumanie pouvait compter. « Vos frontières sont aussi les nôtres, que nous allons défendre », a déclaré Alexander De Croo. 300 militaires belges font partie de la Force de réaction de lOTAN, activée par le Conseil de lAtlantique Nord le 25 février, juste après le début de la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine. Ils ont rejoint en mars les 500 camarades français, déjà déployés sur la Base aérienne 57 de Mihail Kogalniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. C’est justement cet endroit que le premier ministre belge Alexander de Croo a visité mercredi, en compagnie du président et du premier ministre roumains. Ce dernier a souligné que les alliés devaient être prêts à gérer une crise de longue durée et même une escalade de cette crise jusquaux frontières de lOTAN.



    Visite de la commissaire européenne aux Transports à Bucarest



    La commissaire européenne aux Transports, la Roumaine Adina Vălean, a participé deux jours durant à Bucarest à une conférence sur lavenir de lEurope, organisée par la Représentation de la Commission européenne en Roumanie. Elle a également parlé par visioconférence aux ministres des Transports de Roumanie, de République de Moldova et dUkraine. Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et la commissaire européenne Adina Vălean ont décidé de collaborer étroitement afin de faciliter le transport par voie ferroviaire, routière, fluviale et maritime des marchandises dUkraine et de République de Moldova, voisines de la Roumanie. Nicolae Ciucă a loué linitiative de la commissaire Vălean de constituer un groupe de travail censé identifier des solutions pour faire croître le taux dabsorption par la Roumanie des fonds européens alloués aux projets dans le secteur de linfrastructure de transport.



    La loi de lexploitation des hydrocarbures en haute mer soumise aux débats du Parlement



    Le projet de modification de la loi portant exploitation des hydrocarbures en haute mer, qui vise les réserves de gaz en mer Noire, a été soumis au Parlement. Il y sera débattu en procédure durgence, quatre ans après lélaboration de sa première variante, qui na fait que dissuader les investisseurs potentiels. La coalition gouvernementale propose désormais une variante beaucoup plus équilibrée, qui devrait produire des avantages non seulement pour lEtat, mais aussi pour les entreprises qui exploiteront ces gisements. LEtat et les entreprises de Roumanie pourront acheter prioritairement le gaz exploité, et le surplus sera exporté. 60 % du bénéfice obtenu suite à lexploitation du gaz reviendra à lEtat, et 40 % aux investisseurs. Ce qui plus est, le document prévoit aussi déliminer certains impôts complémentaires sur les revenus des entreprises du secteur. Une autre modification, cest lélimination du seuil de déduction des investissements du calcul de limpôt sur le bénéfice. Les débats sur le projet se dérouleront en urgence en raison justement de la crise énergétique et des efforts déliminer toute dépendance du gaz russe. Selon les analystes économiques, la variante proposée réussira à donner une nouvelle impulsion aux investissements, mais lexploitation des réserves dhydrocarbures en mer Noire ne pourra se réaliser que dici plusieurs années.


    (Trad.: Alex Diaconescu)


  • Points de vue sur la loi de l’Education

    Points de vue sur la loi de l’Education

    Ceux qui avaient rêvé d’une cohabitation tranquille entre le président de droite et le gouvernement de gauche de Bucarest ont vu leurs espoirs s’en aller à vau-l’eau en 2018 aussi. Vu que 2019 est une année doublement électorale — avec les élections européennes, mais surtout la présidentielle — personne ne peut se faire au moins l’illusion que les hostilités cesseront, au contraire. Le premier épisode de confrontation entre les deux Palais a eu lieu les premiers jours de la nouvelle année. La conseillère d’Etat Ligia Deca a expliqué jeudi, au nom de M Iohannis, pourquoi le président avait décidé de renvoyer au parlement pour réexamen les modifications législatives stipulant la réduction du nombre d’heures de cours dispensées dans l’enseignement primaire et secondaire. En vertu de ces modifications, le nombre d’heures allouées aux disciplines dans les plans-cadre devrait être, en moyenne, de 20 par semaine dans l’enseignement primaire, de 25 au collège et de 30 heures hebdomadaires de cours au lycée. Selon la conseillère, l’acte réglementaire, adopté en l’absence d’une analyse d’impact, risque de produire des effets négatifs sur la communauté scolaire. Elle a fait état de la réduction du nombre d’heures « d’un coup de stylo », d’un processus « fait à la va-vite » et aussi de l’absence d’une stratégie et d’une vision sur le moyen et le long terme dans ce domaine essentiel pour l’avenir de la Roumanie. Ligia Deca :



    « Une réduction si importante du nombre d’heures de cours se traduira, le plus probablement, par une vague de licenciements dans le système d’enseignement. Plus exactement, le projet de loi modifie l’article 66 de la Loi de l’éducation nationale, sans évaluer son impact sur le personnel. Cette loi ne comporte pas non plus de dispositions finales censées éclaircir à quel moment la mise en application des modifications apportées à l’article 66 de la Loi de l’Education nationale est prévue. »



    Répondant aux critiques, la ministre de l’Education, Ecaterina Andronescu, a déclaré que le président était dans son droit de demander le réexamen de la loi. Elle a également précisé qu’il existe un ordre du ministre de la Santé qui recommande le nombre d’heures de cours, et que lorsque la loi de l’enseignement a été élaborée, il avait été tenu compte de la limite maximale, et pas de la limite minimale. Notons que, depuis des années déjà, l’Education fait l’objet de tentatives plus ou moins réussies de réforme de ceux qui ont assuré à tour de rôle la direction de ce secteur. En 2014, lorsqu’il est devenu président de la Roumanie, M Klaus Iohannis, lui-même professeur, avait promis une stratégie : « la Roumanie éduquée ». Le débat public à ce propos a été lancé à la fin de l’année dernière, soit après quatre années de mandat, pas avant de passer par les fourches caudines des critiques. Elle est si vague qu’elle ne donnera aucune solution concrète, ont avancé les critiques. Selon eux, la stratégie sera utilisée, en 2019, en tant que thème électoral, et de ce fait, elle sera extrêmement politisée. La Roumanie traverse un contexte plutôt plein de bruits que de solutions — ont conclu les critiques, qui dépeignent en fait l’environnement politique et social à chaque fois qu’il y a eu tentative de changer l’Enseignement pour le meilleur — des essais souvent infructueux.


    ( Trad.: Ligia)

  • 15.10.2018

    15.10.2018

    Justice – Le gouvernement de Bucarest a adopté ce lundi un décret d’urgence visant à modifier et à compléter plusieurs actes normatifs du domaine de la justice, a fait savoir le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Ce décret était nécessaire pour harmoniser les trois lois régissant le fonctionnement de la Justice, modifiées cette année, mais aussi pour y inclure des recommandations formulées par la Commission de Venise et des demandes du Conseil Supérieur de la Magistrature, a expliqué le ministre. Parmi les modifications opérées, mentionnons l’augmentation de 8 à 15 ans de l’ancienneté minimum au sein du la magistrature pour ceux qui aspirent à la fonction de procureur général du Parquet près la Haute Cour de Cassation et de Justice, de premier adjoint et adjoint du procureur général ainsi que pour les fauteuils de chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) et du Parquet anti-terrorisme. D’autres changements portent sur le détachement des procureurs ou encore sur le fait que les interviews des procureurs en chef seront désormais transmises en direct, archivées pour être accessibles à tous. Pour sa part, le ministre Tudorel Toader estime que ces modifications s’avéreront bénéfiques pour l’acte de la justice au service des citoyens. Par contre, le procureur général, Augustin Lazar, estime que les modifications ont été introduites à la va-vite et qu’elles affectent les grands dossiers.

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, poursuit sa visite en Italie, la première d’un chef de l’Etat roumain ces 45 dernières années. Ce lundi il aura des pourparlers, à Rome, avec son homologue italien, Sergio Mattarella, sur des sujets tels le partenariat stratégique renforcé ou encore la coopération bilatérale au niveau européen et international. Les deux chefs d’Etat participeront également à l’inauguration d’une exposition consacrée à la commémoration des 2000 ans écoulés depuis la mort du poète latin Ovide. L’agenda de la visite comporte également : des rencontres avec le premier ministre italien et les présidents des deux chambres du Parlement italien. Dimanche, le président Iohannis, a participé, aux côtés des représentants de la communauté roumaine d’Italie, à un moment symbolique : l’illumination de la Colonne trajane aux couleurs du drapeau roumain. Et c’est toujours dimanche que le chef de l’Etat roumain a rencontré des représentants des cultes religieux orthodoxe, catholique et uniate, au siège de l’Evêché orthodoxe roumain d’Italie.

    Diplomatie – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, fera cette semaine une tournée dans les pays du Golfe. Avant, elle doit rencontrer ce lundi président turc Recep Tayyip Erdogan. Avant son départ, Mme Dancila, a mis en lumière le grand potentiel des pays en ce qui concerne le développement des relations économiques avec la Roumanie. D’ailleurs, les ministres qui l’accompagnent présenteront des projets importants dans les domaines de l’infrastructure routière, de la santé, du tourisme et de l’énergie et inviteront les investisseurs étrangers à les développer y compris dans des partenariats publics-privés.

    Motion – La motion simple intitulée « Le PSD enterre la Culture en l’année même de célébration du Centenaire », à l’initiative du Parti National Libéral (PNL), d’opposition, doit être débattue ce lundi à la Chambre des députés de Bucarest, pour être ensuite votée mercredi. Les libéraux dénoncent dans la motion la situation « grave » du système culturel roumain, soulignant la nécessité de solutionner d’urgence les problèmes du secteur. Selon les libéraux, le ministre de la Culture, George Ivaşcu, « n’a réussi à prendre aucune mesure » pour protéger le patrimoine national, vu que, selon les statistiques, la Roumanie a « le taux le plus grand de destruction et de négligence du patrimoine de toute l’Europe ». Selon les parlementaires libéraux, il est « inacceptable » qu’il existe, à la fin 2018, des dizaines de maisons-musée laissées pour compte, que les monuments aux héros continuent de ne pas être restaurés, qu’il n’y ait pas de Musée du Centenaire ou de Musée de la résistance anticommuniste.

    Crédits – A compter d’aujourd’hui les Roumains âgés de 16 à 55 ans pourront accéder des crédits dont le taux d’intérêt sera couvert du budget de l’Etat, à condition de remplir certains critères. Le programme s’intitule « Investis en toi-même » et il a été créé notamment pour aider les jeunes à se développer au niveau personnel et professionnel. Il les aidera à financer leurs besoins matière d’études, de santé, de culture et de sport. Plus concrètement, les jeunes pourront se servir de cet argent pour couvrir leurs fournitures scolaires, des cours de formation, spécialisation ou de qualification, les taxes d’études approfondies, master, doctorat ou MBA. Le crédit peut être utilisé aussi pour payer son loyer et ses utilités, les places d’hébergement dans les foyers estudiantins ou pour moderniser son habitation.

    Simulation – Ce la troisième journée de l’exercice SEISM 2018, le plus ample exercice de ces 20 dernières années de simulation d’intervention en cas d’un séisme majeur dans l’UE. Y participent toutes les structures responsables en cas de séisme majeur, aux victimes multiples qui toucherait la capitale roumaine, Bucarest. Les équipes de sauvetage doivent résoudre des situations critiques, comportant des milliers de morts, des blessés et des sans-abri. L’exercice dure jusqu’au 18 octobre. Cinq jours durant, différentes simulations d’actions ont lieu aussi bien dans la journée que pendant la nuit, avec la participation d’organismes internationaux. Des blessés sont retirés des décombres, les véhicules d’intervention circulent avec tous les feux allumés ou des aéronefs militaires étrangers viendront aider au transport des blessés. L’exercice « Séisme 2018 » a lieu en présence d’observateurs de la Commission européenne, de structures spécialisées américaines, de représentants de l’OMS et de l’OTAN et de nombreux journalistes étrangers.

    Handball – L’équipe roumaine SCM Râmnicu Vâlcea (sud) a fait un pas important vers la qualification au 3e tour des préliminaires de la Coupe EHF de handball féminin. Dimanche soir, les Roumaines ont vaincu à domicile les Turques de Kastamonu Belediyesi GSK sur le score de 35 buts à 26. Leur prochain aller est prévu le 21 octobre en Turquie. Dimanche encore, l’équipe roumaine CSM Bucarest, championne de Roumanie, s’est inclinée devant les Allemandes de SG BBM Bietigheim, score 30 – 28, dans un match comptant pour le Groupe D de la Ligue des Champions de handball féminin. Le 21 octobre les Roumaines affronteront les Norvégiennes de Vipers Kristiansand. Enfin, Dinamo Bucarest a vaincu sur son propre terrain l’équipe danoise Orlen Wisla Plock, score 24-21, s’adjugeant la première place du Groupe D de la Lige des Champions de handball masculin. Le 3 novembre Dinamo Bucarest jouera contre les Plonais de Wisla.

    Météo – Nous avons du beau temps en ce début de semaine en Roumanie. Le ciel est variable uniquement sur le nord-ouest, alors que le vent est plus fort sur le sud-ouest, sur les montagnes et sur le littoral. Les températures maximales de la journée iront de 17 à 25 degrés. 20 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine ce 05.10.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 05.10.2018

    Vous lavez compris, ce mot est « référendum ».

  • Tensions politiques et préparatifs européens

    Tensions politiques et préparatifs européens

    Membre de l’UE depuis 2007, la Roumanie se prépare pour assurer au début de l’année prochaine son premier mandat à la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne. Un mandat que Bucarest souhaite remplir avec succès. C’est justement pourquoi, dans son discours, la première ministre roumaine a appelé à l’Unité.

    La cheffe de l’exécutif roumain a présenté mercredi devant le Parlement l’état des préparatifs et les principaux thèmes que la Roumanie se propose d’aborder durant son mandat. Il s’agit de quelques objectifs majeurs : assurer un développement durable et équitable pour tous les Etats membres par le biais d’un niveau élevé de cohésion, innovation et numérisation, maintenir une Europe en sécurité, consolider le rôle mondial de l’Union et ses valeurs communes. Les citoyens des Etats membres se trouveront au coeur de tous ces projets, a affirmé Viorica Dancila. Elle a également évoqué le contexte dans lequel se déroulera le mandat de la Roumanie.

    Viorica Dancila : « Ce mandat doit prendre en compte les procès actuels d’envergure qui sont en train de modeler l’Union Européenne, parmi lesquels la réflexion sur l’avenir de l’UE, le Brexit, la transition vers un nouveau cycle législatif suite aux élections européennes et implicitement la fin du mandat de la Commission européenne et du parlement européen. »

    La première ministre roumaine a également insisté sur le besoin d’assurer la sécurité des frontières extérieures de l’UE : Viorica Dancila : « La mise en œuvre du mécanisme d’évaluation Schengen, des systèmes informatiques développés au niveau de l’UE et leur interopérabilité seront des sujets extrêmement importants à notre agenda. Nous essayerons d’explorer de nouvelles approches de ce thème. C’est pourquoi, une gestion cohérente et unitaire des flux migratoires demeurera un sujet important ».

    Si le désir d’avoir un mandat européen à succès est unanime au niveau de la société roumaine, à travers le pays, les mécontentements au sujet de la situation interne se poursuivent. L’opposition a déposé une motion de censure contre l’exécutif de gauche de la coalition Parti Social Démocrate (PSD) – Alliance des Libéraux et des Démocrates (ALDE). Ses initiateurs, des membres du Parti National Libéral (PNL), de l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et du Parti du Mouvement Populaire (PMP) affirment que, par les mesures récemment adoptées, l’actuel cabinet par a causé l’écroulement de l’économie et a détruit la Justice.

    Des milliers de personnes sont descendues à nouveau dans les rues de Bucarest et des grandes villes du pays, mais aussi à l’étranger, à Paris, par exemple, pour protester contre la modification des Codes Pénaux, une mesure dangereuse, leur avis, et susceptible de freiner la lutte contre la corruption. La modification ders codes pénaux a entraîné des réactions aussi à Bruxelles, les autorités européennes ayant promis d’examiner avec attention toutes les modifications opérées par la coalition au pouvoir dans le système judiciaire roumain. (Trad. Alex Diaconescu)

  • L’UE sur les lois roumaines de la justice

    L’UE sur les lois roumaines de la justice

    Le président Klaus Iohannis a discuté, mercredi, avec les responsables communautaires notamment du fonctionnement de l’Etat de droit, un thème qui préoccupe la classe politique et l’opinion publique roumaine. L’indépendance de la justice est intangible — a martelé le chef de l’Etat. A l’issue de sa rencontre avec le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, il a déclaré que les problèmes ayant trait aux lois de la justice et aux Codes pénaux devaient être résolus par la Roumanie, sans qu’elle attende des solutions de l’extérieur. Klaus Iohannis:



    « Je suis décidé et convaincu que je réussirai à faire en sorte que ces discussions s’achèvent par des lois, qui seront dans leur variante la meilleure, des lois qui puissent être utilisées en pratique. Mon objectif le plus important reste le même : l’indépendance de la justice roumaine est intangible, c’est une question pour laquelle je m’investirai à fond et je ferai tout, absolument tout ce qu’un président peut faire pour maintenir les choses ainsi. »



    A son tour, le chef de l’exécutif communautaire a estimé que le système judiciaire de Roumanie fonctionne et que l’on ne peut pas dire que Bucarest ignorerait l’Etat de droit tant que les décisions de la Cour constitutionnelle sont respectées. Mais il est inacceptable que la Roumanie fasse des pas en arrière dans cette voie, a mis en garde l’officiel européen. Et de répéter que la levée du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) par lequel Bruxelles suit les progrès et les arriérés en matière de justice dès l’admission de la Roumanie à l’UE en 2007 ainsi que l’acceptation à l’espace Schengen, que Bucarest s’est vu refuser par des chancelleries occidentales influentes, qui accusent justement la corruption persistante de l’administration roumaine, dépendent du respect de ces principes. « Les Roumains ne méritent pas d’être traités comme des Européens de second rang. Pour moi, la Roumanie et les Roumains sont au centre de la vie européenne et je continuerai de faire tous les efforts pour atteindre ce but », a conclu M Juncker. Ses déclarations interviennent après que les ambassades de sept membres occidentaux de l’Union, tout comme la Commission elle-même, eurent exprimé leur préoccupation vis-à-vis de la modification des lois de la justice. Ces modifications ont été contestées de manière virulente au parlement de Bucarest, par l’opposition de droite, et dans la rue, pendant un an, par des centaines de milliers de manifestants. Ces derniers craignent que les gouvernants PSD-ALDE tentent de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption. En réplique, les représentants de la coalition au pouvoir affirment que les modifications alignent les lois de la justice sur les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme, souvent saisie contre la Roumanie pour les erreurs judiciaires et les abus enregistrés dans les prisons. Et aussi sur la jurisprudence de la Cour constitutionnelle de la Roumanie. Pourtant, en janvier, saisis par la Haute Cour de cassation et de justice et par les libéraux, d’opposition, ce sont justement les juges constitutionnels qui ont tempéré l’élan réformateur du Pouvoir et ont décidé que certaines modifications apportées à l’organisation judiciaire et au statut des magistrats étaient anticonstitutionnelles.

  • 30.01.2018 (mise à jour)

    30.01.2018 (mise à jour)

    Message – Le président du Conseil Européen, Donald Tusk, a envoyé une lettre de félicitation à la nouvelle première ministre de Bucarest, Viorica Dancila. L’occasion pour le responsable européen de souligner que l’Etat de droit et le progrès irréversible dans la lutte contre la corruption, conformément aux exigences de la société roumaine, étaient cruciaux pour que les gens puissent bénéficier pleinement de toutes les opportunités offertes par l’appartenance à l’UE. L’importante responsabilité du gouvernement roumain c’est de soutenir les valeurs européennes, sur lesquelles se fonderont la prospérité, la stabilité et la sécurité de la Roumanie et de l’Union, a encore précisé Donald Tusk.

    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que plusieurs modifications opérées dans la Loi visant le statut des juges et des procureurs sont non constitutionnelles, a fait savoir le président de la Cour, Valer Dorneanu. Mardi encore, la Cour constitutionnelle de Roumanie a reporté au 13 février les débats sur les saisines liées aux changements visant la Loi sur l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature. Rappelons-le, les saisines au sujet de l’aspect non constitutionnel de ces actes normatifs ont été formulées par Haute Cour de cassation et de Justice et par le Parti national libéral (PNL), d’opposition, au sujet des initiatives de la coalition gouvernementale de modifier les lois de la Justice. Il y a une semaine, le plenum de la Cour constitutionnelle adoptait à l’unanimité les objections d’inconstitutionnalité visant quelques articles de la loi sur l’organisation judiciaire, mais rejetait d’autres saisines déposées par les libéraux. La modification des lois de la Justice a provoqué de vives préoccupations de la part des partenaires occidentaux de la Roumanie et du président Klaus Iohannis. Elle a été contestée dans la rue par des centaines de milliers de protestataires qui accusent le pouvoir d’essayer de se subordonner les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption. Par ailleurs, les représentants du pouvoir affirment que les modifications mettent en accord les lois de la Justice avec d’autres décisions de la Cour constitutionnelle et avec des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme.

    Environnement – Neuf Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, ont 10 jours à disposition pour présenter leurs mesures censées améliorer la qualité de l’air. En cas contraire, les pays en question sont visés par une procédure d’infraction à la législation communautaire. La République tchèque, la France, l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l’Espagne, la Hongrie et la Roumanie sont accusés de ne pas respecter les normes de qualité de l’air. Une directive européenne adoptée il y a 10 ans établit les limites de qualité de l’air qui ne peuvent pas être dépassées à travers l’espace communautaire et oblige les Etats membres à limiter l’exposition des citoyens aux substances polluantes de l’air. Malgré cette obligation, les normes de qualité de l’air sont toujours dépassés dans plus de 130 villes d’Europe, avertit l’exécutif communautaire.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Irina Begu (37e WTA) a vaincu mardi l’Allemande Adrea Petkovic (98e WTA) au premier tour du tournoi de Saint-Pétersbourg, en Russie. Pour sa part, la Roumaine Sorana Cârstea (36e WTA) doit affronter la Slovaque Dominika Cibulkova. La principale favorite du tournoi est la Danoise Caroline Wozniacki, devenue numéro 1 mondiale après avoir vaincu la Roumaine Simona Halep, qui détenait cette position, dans la finale de l’Open d’Australie, premier tournoi du Grand Chelem de l’année. Halep a décidé de ne plus participer au tournoi de Russie. Mardi encore, au tournoi de Taipei, à Taiwan, la Roumaine Ana Bogdan a vaincu la Chinoise Shuai Peng, principale favorite de la compétition. La deuxième Roumaine présente à Taipei est Monica Niculescu s’est qualifiée dans l’étape suivante de la compétition suite à l’abandon de la Tunisienne Ons Jabeur.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures seront à la baisse en Roumanie, mais elles resteront néanmoins au-dessus de la normale saisonnière. Le ciel sera couvert sur le nord – ouest. Les températures maximales iront jusqu’à 12 degrés.

  • 21.12.2017

    21.12.2017

    Révolution — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a transmis aujourd’hui un message à l’occasion des 28 années depuis la révolution roumaine. Il y indique qu’en 1989, les Roumains ont scandé « A bas le communisme! », et que ce cri se fait entendre même à présent, ce qui est un signal donné aux politiciens qui font preuve, ces jours-ci, qu’ils « ne veulent pas se détacher des déficiences du passé ». La défense des idéaux de la révolution roumaine, c’est la défense des institutions de l’Etat de droit, la défense des valeurs de la liberté et de la démocratie ainsi que le respect pour le citoyen », a écrit le chef de l’Etat sur un des réseaux sociaux. Il a souligné que les investigations dans le dossier de la Révolution doivent être finalisées, et que les crimes et les abus de décembre 1989 doivent être punis. Le parlement de Bucarest se réunit aujourd’hui en séance solennelle consacrée à la révolution roumaine. Après quatre journées de protestations, entamées à Timişoara, ville de l’ouest de la Roumanie, le 16 décembre 1989 et qui se sont soldées par des dizaines de morts et de blessés, l’armée a rejoint la population, et les révolutionnaires ont jeté les fondements de la première plate-forme politique démocratique. Déclenchée par lopposition des habitants de la ville à une décision abusive du pouvoir local, la révolution sest rapidement répandue dans toute la Roumanie, culminant, le 22 décembre 1989, par la fuite du dictateur Nicolae Ceauşescu. Un millier de personnes ont perdu la vie et quelque 3.400 ont été blessées entre le 16 et le 25 décembre 1989. La Roumanie a été le seul pays de lancien bloc communiste où le renversement du régime a été ensanglanté et où les dirigeants communistes ont été exécutés.



    Justice – Le Sénat roumain, en sa qualité de chambre décisionnelle, se prononce aujourd’hui sur le projet de loi de modification de la Loi d’organisation et de fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. C’est le dernier acte réglementaire du paquet des trois lois de la justice sur lesquelles les sénateurs sont appelés à trancher, après celles sur lorganisation judiciaire et le statut des magistrats. Les changements que la coalition au pouvoir souhaite apporter aux lois de la Justice sont sévèrement critiquées par l’opposition de droite et par l’opinion publique. En plus, des centaines de magistrats se sont rassemblés devant les tribunaux de Bucarest et de plusieurs grandes villes à travers le pays, en signe de protestation face à ce processus quils considèrent comme dépourvu de transparence.



    Budget – Le Parlement de Bucarest réuni en séance plénière poursuit ses débats sur les annexes au projet de budget de lEtat 2018. Les fonds destinés aux ministères et aux principaux donneurs d’ordres y sont établis. Les budgets de certaines des institutions les plus importantes sont passés presque sans modifications par rapport à la variante proposée par le gouvernement, alors que les amendements déposés par l’opposition n’ont pas reçu l’accord de la majorité. Le futur budget repose sur une croissance économique de 5,5%, sur un taux de change moyen de 4,55 lei pour un euro, un salaire mensuel moyen de 2.614 lei (565 euros) et sur un déficit du budget estimé à 2,97% du PIB. En 2018, la Santé, lEducation et lInfrastructure seront les domaines prioritaires. Lopposition parlementaire de droite a critiqué les mesures de la coalition au pouvoir, considérant que cette construction budgétaire est risquée et qu’elle accroîtra la dette publique.



    Météo — Temps froid aujourd’hui en Roumanie. Ce soir, il neigera sur l’ouest, le centre et le nord. Les maximales iront de –4 à 5°. 2 petits degrés sous le soleil à Bucarest.



  • Législation modifiée pour l’Agence nationale d’intégrité

    Législation modifiée pour l’Agence nationale d’intégrité

    Le Sénat de Bucarest, qui a le pouvoir décisionnel dans ce cas, a adopté la proposition de modification de la loi régissant lactivité de lAgence nationale dintégrité (ANI). Les interdictions dont font lobjet des parlementaires qui navaient pas respecté les dispositions légales concernant le conflit dintérêts entre 2007 – 2013 cessent ainsi de droit. Avant lentrée en vigueur de la loi du statut des sénateurs et des députés, le conflit dintérêts nétait pas réglementé en droit civil dans le cas des élus nationaux, conformément à une décision de la Cour constitutionnelle. Lopposition a vivement critiqué lactuel projet législatif et affirmé quil fallait avoir une approche unitaire du conflit dintérêt et de lintégrité des élus.



    La sénatrice, Alina Gorghiu, du Parti national libéral (dopposition) a insisté sur le fait que la nouvelle mouture de la loi de lANI blanchissait le passé de certains parlementaires, sans éclairer lavenir: « La solution pour lavenir serait un Code qui rassemble les plus de 270 lois contenant des dispositions sur lincompatibilité et le conflit dintérêts. Il ny a aucune perspective de réglementation unitaire. Nous continuerons à avoir des problèmes liés à des cas dintégrité. Cest une anomalie législative comme je nen ai jamais vu. »



    A son tour, le sénateur Vlad Alexandrescu, de lUnion « Sauvez la Roumanie » (USR), également dopposition, a affirmé que « les parlementaires étaient « pressés deffacer, par un réflexe du criminel, les traces sur les lieux du crime ». « Vous vous précipitez à effacer les effets des incompatibilités et des conflits dintérêts pour des centaines de parlementaires, de maires, de présidents de conseils départementaux et de conseillers locaux », a ajouté le sénateur Vlad Alexandrescu.



    La majorité parlementaire a répliqué par la voix du sénateur social-démocrate Claudiu Manda: « Je suis daccord avec vous que cest une anomalie législative, surtout car nous savons quentre 2007-2013, il y a eu des cas où les sénateurs ont enfreint une loi entrée en vigueur en 2013. Cest de ça quil sagit. Et ce sont des rapports de lANI. »



    De lavis des commentateurs, la décision du Sénat est une victoire détape importante de la majorité Parti social-démocrate-Alliance des libéraux et des démocrates, dans lassaut donné contre la justice et qui est sans précédent au cours de la décennie écoulée depuis ladhésion de la Roumanie à lUnion européenne. Par ailleurs, les analystes considèrent que ladoption de ce projet de loi fait le passage vers une amputation sévère des prérogatives de lANI. Une institution qui, aux côtés du Parquet anti-corruption, est constamment appréciée dans les rapports du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV) – linstrument par lequel la Commission européenne suit de près lévolution de la justice roumaine, dès ladhésion de la Roumanie à lUnion. (Trad. Trad. Ileana Ţăroi)


  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine

    Le Conseil de
    l’Europe demande des explications et procèdera à une évaluation en laquelle les
    contestataires placent tous leurs espoirs. Et 2018 ne s’annonce pas meilleur.

  • La semaine du 28 août au 02 septembre 2017

    La semaine du 28 août au 02 septembre 2017

    Réunion annuelle de la diplomatie roumaine

    Le
    président Klaus Iohannis a présenté les objectifs de la politique étrangère
    roumaine aux chefs de missions diplomatiques et aux consuls généraux de
    Roumanie participants à la réunion annuelle de la diplomatie roumaine, accueille par Bucarest du mardi 29 août au vendredi 1er
    septembre. Il leur a transmis qu’ils étaient les mieux placés pour appuyer la
    relation transatlantique et souligné que la Roumanie devait avoir aussi une
    approche unitaire dans sa relation avec la Russie. Les défis et les menaces
    venant de l’Est, tout comme les risques dans le voisinage sud se maintiennent,
    a déclaré le président Klaus Iohannis devant les représentants de la diplomatie
    roumaine, auxquels il a demandé de s’impliquer de manière rapide, responsable
    et novatrice. Le chef de l’Etat a également mis en exergue la nécessité de
    faire preuve du même engagement pour ce qui est des défis internes qui se
    posent devant l’UE, à savoir le Brexit et la relance du projet européen. La
    Roumanie se doit de contribuer activement au processus de réflexion sur
    l’avenir de l’UE, estime le chef de l’Etat roumain, en ajoutant que l’on a
    besoin d’une Europe forte, plus proche de ses citoyens et plus visible sur le
    plan mondial.


    Klaus Iohannis : « Nous
    devons rester près des Etats membres qui oeuvrent à la consolidation de
    l’Union. Plus nous approchons ce noyau, plus nous comptons dans le processus de
    prise de décision et plus les chances de nous développer sont grandes. Afin de
    relever les défis actuels, l’Europe nécessite une capacité d’adaptation aussi
    grande que possible. Les instruments d’une telle adaptation doivent être conçus
    de manière à éviter l’accroissement des écarts entre les Etats membres. »







    Selon le ministre des Affaires étrangères de Bucarest, Teodor
    Meleşcanu, les préparatifs en vue du centenaire de la Grande Union, la future
    présidence roumaine du Conseil de l’UE, en 2019 et la candidature du pays pour
    un siège de membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU sont les
    principaux repères dans l’activité de la diplomatie roumaine. La Roumanie
    devrait prendre des responsabilités plus grandes en
    matière de diplomatie économique et valoriser
    davantage son potentiel, a déclaré le chef de la diplomatie de Bucarest. Il
    faut diversifier les relations commerciales du pays, se réorienter vers des régions émergentes, reconquérir les marchés traditionnes et en ouvrir
    d’autres, a-t-il précisé.

    Mécontentements suscités par les propositions de modifications des lois régissant
    la Justice







    Réactions
    dures de la part de nombreuses institutions et nouvelles protestations de rue à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays, suite
    aux propositions de modification des lois de la Justice. Les procureurs de la
    Direction nationale anticorruption ont mis en garde contre le fait que
    certaines propositions de modification des lois de la Justice, avancées par le
    ministre de tutelle, affecteraient l’indépendance et le bon fonctionnement des
    institutions du domaine et constitueraient une forme de pression sur l’activité
    des enquêteurs. Leurs mécontentements sont notamment liés à l’éventuelle
    politisation du judiciaire et à la diminution des prérogatives de la Direction
    nationale anticorruption. Parmi les propositions à avoir suscité de vives
    réactions figure aussi celle qui élimine la participation du chef de l’Etat à la procédure de
    désignation du procureur général et des procureurs chefs des Parquets
    anticorruption et antiterrorisme. Face aux réactions nettement
    défavorables des spécialistes et de l’opinion publique, le premier ministre
    Mihai Tudose a promis que lorsqu’il serait question d’adopter le document, on
    tiendrait compte aussi bien de l’avis du Conseil supérieur de la magistrature,
    que de la position des protestataires. Entre temps, l’opposition prépare une
    série d’actions au plan parlementaire. L’Union Sauvez
    la Roumanie a fait savoir son intention de déposer une motion simple contre le
    ministre de la Justice. Les libéraux envisagent même de déposer une motion de
    censure, mais ils attendent le moment où une telle démarche aurait les plus grandes chances de réussite.






    Majoration des accises sur les carburants







    Les transporteurs roumains ont
    critiqué jeudi la décision du gouvernement de Bucarest de majorer l’accise sur
    les carburants, estimant que le secteur allait entrer dans une « étape
    noire » de son existence. La Fédération des opérateurs roumains des
    transports routiers a fait savoir que toute centime d’euro de plus dans le prix
    de l’essence et du diesel se répercuterait sur la compétitivité des compagnies
    roumaines spécialisées et amènerait les transporteurs
    internationaux à faire le plein dans les pays voisins de la Roumanie. Le
    gouvernement de Bucarest a décidé mercredi de majorer, en deux temps, la taxe
    sur les carburants, le 15 septembre et respectivement le 1er
    octobre. Cet échelonnement est nécessaire afin de ne pas impacter la consommation, la majoration pouvant engendrer des hausses des
    prix et donc une baisse de la consommation qui se répercuterait sur le budget
    de l’Etat, a expliqué le ministre des Finances, Ionut Misa.






    Début de la nouvelle session parlementaire







    Le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest ont commencé,
    vendredi, la seconde session de l’année. La première journée de travaux a été
    consacrée aux questions administratives, les débats sur les initiatives
    législatives étant prévus à partir de la semaine prochaine. A l’agenda du
    Législatif figurent, en premier lieu, les décrets d’urgence visant la majoration des retraites pour les mandats exercés, en fonction du taux d’inflation, le plafonnement des indemnités parentales
    mensuelles à 8500 lei (environ 1850 euros) ou encore la hausse des salaires des
    policiers. Le projet de loi sur la vaccination obligatoire et les modifications
    des lois régissant la Justice se trouvent aussi sur la table des
    parlementaires. (trad. Mariana Tudose, Valentina
    Beleavschi)





  • 29.08.2017

    29.08.2017

    Justice – Les procureurs anticorruption de Roumanie ont rejeté la plupart des propositions de modification des lois de la Justice formulées par le ministre Tudorel Toader, les considérant comme une forme de pression sur l’activité professionnelle des procureurs de la Direction nationale anticorruption. Vivement critiqué par l’opposition politique et par les médias, ce projet élimine, par exemple, la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme, place l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la Justice ou encore introduit une ancienneté dans la profession supérieure à celle en vigueur pour le parcours de carrière des magistrats. Dans ce contexte, dimanche soir, quelques milliers de personnes ont protesté dans la capitale roumaine et dans plusieurs grandes villes du pays, contre les modifications proposées par le ministre de la Justice, l’accusant de tenter de fragiliser la lutte anticorruption. Ils ont donc demandé la démission du ministre Tudorel Toader et annoncé de nouvelles protestations pour le dimanche suivant. Rappelons-le, en début d’année, la tentative du gouvernement de modifier, par décret d’urgence, les codes pénaux, a fait descendre dans la rue, au pays et à l’étranger, des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.

    Diplomatie – A Bucarest se déroule de mardi jusqu’à vendredi la Réunion Annuelle de la Diplomatie Roumaine. L’occasion de dresser le bilan de l’activité du ministère des Affaires Etrangères et de réfléchir sur les priorités futures de la diplomatie roumaine, dans le contexte des évolutions régionales, européennes et globales. Cette réunion est également l’occasion de se pencher sur des sujets d’actualité, dont l’avenir de l’UE, l’agenda de la Roumanie au niveau européen, la présidence tournante de l’Union que la Roumanie assumera en 2019, la sécurité internationale ou encore les manières de dynamiser la coopération régionale et la diplomatie économique. Les invités spéciaux de cette réunion sont le chef de la diplomatie d’Egypte, Sameh Shoukry, celui du Grand-Duché du Luxembourg, Jean Asselborn, et le ministre hongrois des AE et du commerce extérieur, Péter Szijjártó.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, s’est inclinée devant la Russe Maria Sharapova, lundi au premier round de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Deux autres Roumaines ont été éliminées de la compétition – Irina Begu et Mihaela Buzărnescu, par Katerina Kozlova d’Ukraine et respectivement par Caroline Wozniacki du Danemark. Aujourd’hui, la Roumanie Monica Niculescu (58e WTA) rencontrera au premier tour la Française, Kristina Mladenovic (14e WTA). De même, Ana Bogdan (127 WTA) joue contre l’Américaine Taylor Townsend, alors que Sorana Cârstea aura pour adversaire la Néerlandaise Lesley Kerkhove, Enfin, dans la compétition masculine, le Roumain Marius Copil, qui participait pour la première fois à l’US Open, a été éliminé par le Français Jo-Wilfried Tsonga.

    Météo – Les températures sont toujours à la baisse en Roumanie, approchant la normale saisonnière. Le ciel est couvert sur le sud, l’est et partiellement sur le centre du pays. Les températures maximales de la journée iront de 19 à 28 degrés. 18 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • 28.08.2017

    28.08.2017

    Protestations – Quelques milliers de personnes ont protesté dimanche soir dans la capitale roumaine et dans plusieurs grandes villes du pays, contre les modifications que le ministre de la Justice souhaite opérer dans le domaine. Selon les manifestants, les récentes propositions de modification des lois régissant le système judiciaire de Roumanie sont une nouvelle tentative de fragiliser la lutte anticorruption. Ils ont demandé donc la démission du ministre Tudorel Toader et annoncé de nouvelles protestations pour le dimanche suivant. Pour sa part, Liviu Dragnea, le chef du principal parti au pouvoir, le Parti Social Démocrate, a expliqué que le projet en question n’était qu’une proposition et qu’il fallait avoir un débat sérieux à ce sujet. Vivement critiqué par l’opposition politique et par les médias, ce projet élimine, par exemple, la participation du chef de l’Etat à la procédure de désignation des procureurs chefs des Parquets anticorruption et antiterrorisme, place l’Inspection judiciaire sous la tutelle du ministère de la justice, ou encore introduit une ancienneté dans la profession supérieure à celle en vigueur pour le parcours de carrière des magistrats. Rappelons-le, en début d’année, la tentative du gouvernement de modifier, par décret d’urgence, les codes pénal et civil, a fait descendre dans la rue, au pays et à l’étranger, des centaines de milliers de Roumains qui ont accusé le pouvoir de vouloir exonérer de responsabilité pénale des personnages politiques et de l’administration, accusés de corruption.

    Education – Le premier ministre roumain Mihai Tudose doit s’entretenir aujourd’hui avec les représentants des syndicats de l’Education sur les problèmes majeurs du domaine. Parmi les sujets à aborder figurent l’élaboration d’une Loi de l’éducation nationale, les programmes scolaires obsolètes, le sous – financement du système et les injustices auxquelles se heurtent les employés de l’éducation. Pour leur part, les syndicats ont averti qu’en l’absence de solutions à leurs problèmes, la rentrée scolaire risquait de se dérouler dans le contexte d’un ample conflit.

    Cantacuzino – L’Institut Cantacuzino de Bucarest, dont le rôle stratégique est de garantir l’indépendance de la Roumanie dans la production de vaccins, doit redevenir fonctionnel. Pour s’assurer que cela arrive, il sera transformé en unité militaire. Cette déclaration a été faite par le premier ministre roumain Mihai Tudose, qui a demandé aux ministres de la Défense et de la Santé d’élaborer, d’ici un mois, un projet d’acte normatif visant à subordonner l’Institut Cantacuzino au ministère de la Défense. Créé en 1921, l’institut est une marque roumaine riche d’une historie de presqu’un siècle et de nombreuses performances. Avant 1990, l’Institut Cantacuzino avait un portefeuille consistant côté production de vaccins. Par la suite, l’absence de financements, une gestion inadéquate et le non-respect des normes imposées par l’Organisation Mondiale de a Santé – tout cela a entraîné l’arrêt de la production, tour à tour, de chaque vaccin.

    Avocat – Un avocat d’origine roumaine de Californie a été nommé par le président américain Donald Trump au poste de sous-secrétaire du Département du Commerce, en charge de la propriété intellectuelle et au poste de directeur de l’Office des Brevets et des Marques. Andrei Iancu est à présent avocat au sein de la société américaine Irell & Manella LLP, où son activité est ciblée sur des questions de propriété intellectuelle, lit-on dans un communiqué de la Maison Blanche. Il a défendu des clients d’industries variées et a plaidé entre autres devant l’Office des Brevets et des Marques et devant la Commission internationale pour le commerce des Etats-Unis. Selon le même communiqué, Andrei Iancu a rédigé et tenu des discours sur des sujets liés au domaine de la propriété intellectuelle et a enseigné le droit des brevets à l’UCLA (L’université de Californie à Los Angeles).

    Football – La sélection nationale de football de la Roumanie s’est réunie aujourd’hui à Bucarest pour préparer le match de vendredi, à domicile, contre l’Arménie, et celui contre le Monténégro, lundi prochain, dans les cadre du Groupe E des préliminaires de la Coupe du Monde 2018. La Pologne est leader sans équivoque du groupe, avec 16 points, suivie par le Monténégro et le Danemark, avec 10 points. La Roumanie et l’Arménie ont 6 points. Enfin, le Kazakhstan a 2 points seulement.

    Tennis – La Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondiale, affrontera la Russe Maria Sharapova, au premier round de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année, qui s’ouvre ce lundi à Flushing Meadows, New York. Deuxième favorite du tournoi, Simona Halep compte à son palmarès une demi-finale à New York, en 2015. L’année dernière elle a quitté cette compétition dans les quarts de finale. Par ailleurs, la Roumanie Monica Niculescu (58e WTA) rencontrera au premier tour la Française, Kristina Mladenovic (14e WTA). A son tour, Ana Bogdan (127 WTA) jouera contre l’Américaine Taylor Townsend, Sorana Cârstea aura pour adversaires la Néerlandaise Lesley Kerkhove, alors qu’Irina Begu affrontera Katerina Kozlova d’Ukraine. Une autre Roumanie, qualifiée en première à un tournoi du Grand Chelem, Mihaela Buzărnescu, jouera contre Caroline Wozniacki du Danemark. Enfin, dans la compétition masculine, le Roumain Marius Copil, participe pour la première fois à l’US Open et rencontre le Français Jo-Wilfried Tsonga.

    Météo – Les températures sont légèrement à la baisse en Roumanie en début de cette semaine, le ciel est plutôt couvert sur le centre, le nord-est, le sud et le sud-est où l’on signale de la pluie. Les températures maximales de la journée iront de 22 à 35 degrés. 30 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • Réforme judiciaire controversée

    Réforme judiciaire controversée

    Le projet de réforme en profondeur du système judiciaire roumain présenté mercredi par le ministre de tutelle, Tudorel Toader, a suscité une levée de boucliers à travers le pays. Le président Klaus Iohannis n’a pas mâché ses mots – pour lui, il s’agit tout simplement « d’une attaque contre l’Etat de droit ».

    Ce projet fait surface seulement six mois après une tentative du gouvernement de centre-gauche de la coalition PSD-ALDE d’adoucir les lois anti-corruption. Entre autres, il enlève une partie des compétences au Parquet anticorruption, qui ne peut plus enquêter les juges. Les changements envisagés sont multiples, allant de la manière dont sont nommés les procureurs en chef des principaux parquets et jusqu’à la création d’une unité spéciale d’investigation des délits des magistrats.

    « Si ce mélange de mesures est adopté par le gouvernement et avalisé par le Parlement, les efforts faits par la Roumanie durant ces dix dernières années seront pratiquement effacés et la justice roumaine retournera à l’époque où elle était soumise au politique », a martelé le président Iohannis. Aux termes des lois en vigueur, le chef de l’Etat désigne les procureurs en chef sur la proposition du ministre de la Justice et avec l’avis consultatif du Conseil supérieur de la magistrature, l’organisme qui veille à l’indépendance du secteur. Les nouvelles propositions écartent le président de ce processus.

    Dans le même temps, Tudorel Toader propose que le ministre de la Justice, dont la fonction est politique, reprenne du Conseil supérieur de la magistrature la tutelle de l’Inspection judiciaire, organisme de contrôle des magistrats. Ces derniers, de même que les analystes, tirent la sonnette d’alarme mettant en garde contre d’éventuelles ingérences du politique en justice. Pour sa part, le Parquet général s’est dit préoccupé par ces propositions, indiquant que les procureurs n’avaient pas été consultés lors de l’élaboration des textes.

    Même contrariété du côté politique aussi. Le Parti national libéral, principale formation d’opposition, qualifie ce projet d’anticonstitutionnel, estimant que les partis au pouvoir tentent de se faire assujettir la justice, en méprisant aussi bien la volonté des centaines de milliers de Roumains descendus dans le rue en début d’année, que les engagements internationaux assumés par le pays. Condamnation ferme de cette réforme par l’Union Sauvez la Roumanie aussi – elle a annoncé qu’elle préparait une motion simple contre le ministre de la Justice.

    En revanche, les eurodéputés roumains semblent divisés sur la question. L’ancienne ministre de la justice, Norica Nicolai (ALDE), affirme que ce projet est un bon point de départ, l’adoption rapide des actes réglementaires en question permettant de les appliquer dès 2018, ce qui aura pour effet, selon elle, la levée du Mécanisme de coopération et de vérification. Par contre, une autre ancienne ministre de la justice, Monica Macovei (centre-droit), considère que le projet du ministre Tudorel Toader propose « des modifications fatales pour la justice et pour le pays ». (trad. : Andrei Popov)