Et l’hiver, comment ça se passe chez vous ? En Roumanie c’est déjà la 3e semaine d’hiver avec tous ses éléments: blizzard, gel, neige, trafic bloqué, écoles fermées, trains et vols annulés etc. Les responsables, bien qu’ils aient dit être préparés avant l’arrivée des intempéries, ont eu du mal à gérer la situation, à déblayer les rues, à assurer une circulation normale dans la capitale… En plus, le sens civique n’est pas vraiment le point fort des Bucarestois, qui se sont contentés de nettoyer leurs propres voitures tout au plus, sans trop se soucier des trottoirs entourant leurs immeubles. Les rues secondaires de la ville sont donc restées quasi impraticables. Mais bon, ce type d’hiver ne dure pas trop en Roumanie. Depuis environ deux décennies déjà on s’est habitué à avoir deux ou trois semaines de neige tout au plus et des températures de +20 degrés en février… donc ça va passer… jusqu’à janvier prochain lorsque tout le monde sera à nouveau surpris par la neige.
Et maintenant lisons quelques lettres envoyées par nos chers auditeurs malgré les tempêtes, le froid ou la canicule… Et je commence par un email de Christian Ghibaudo de France, qui nous écrivait il y a un certain temps : « Grâce à l’une de vos chroniques j’ai découvert la tradition roumaine de la nuit des « Sânziene ». J’ignorais tout de ces festivités, à la fois païennes mais bien dans la foi chrétienne ». Effectivement, les traditions roumaines ont refait surface ces dernières années pour contrecarrer les nombreuses fêtes américaines importées dans les années 90, comme la St Valentin et Halloween. Il existe donc à présent un courant très fort de promotion des fêtes roumaines anciennes, qu’elles soient religieuses ou pas. Le Dragobete est par exemple la fête roumaine des amoureux, célébrée le 24 février. Oubliée pendant des décennies, elle a été « ressuscitée » pour s’opposer à la Saint Valentin. Suit la fête du Martisor – ce porte-bonheur attaché à un fil tressé rouge et blanc qui annonce l’arrivée du printemps et qui est célébré le 1er mars. De même, la nuit des Sanziene, dont parlait notre auditeur, est marquée la nuit du 23 au 24 juin. C’est une fête liée au culte de la végétation et de la fécondité, un mélange fascinant d’éléments chrétiens, païens et magiques. Les Sânziene sont de jeunes filles habillées en vêtements de fête, qui portaient des couronnes de fleurs sur leurs têtes et dansaient en ronde, un rituel censé marquer le renouvellement de la nature. Davantage de détails sur cette tradition roumaine, sur notre site, à la rubrique Fêtes et traditions.
Dans le même email, Christian Ghibaudo a mentionné le fait que depuis le 1er juillet 2016 exactement, les sacs en plastique ne sont plus donnés ou vendus dans les supermarchés. « Quelle est la situation à ce sujet en Roumanie ? », nous demande-t-il.
Découvrez la réponse ici :
http://rri.ro/fr_fr/christian_ghibaudo_france_quelle_est_la_situation_des_sacs_en_plastique_en_roumanie-2558488
Direction l’Algérie maintenant, pour saluer Mohamed Bouzeboudja qui nous dit : « je tiens à vous féliciter des services rendus aux auditeurs par RRI concernant l’information dans tous les domaines sur la ROUMANIE ». De même, Osamu Aikawa du Japon nous dit « mon cœur est de plus en bonne santé. » Voilà une bonne nouvelle, cher ami ! Je salue également M Abdur Razzak du Bangladesh, président fondateur du Club international d’auditeurs de Sarak.
Et nous arrivons à l’Ile de la Réunion, d’où nous écrit René Grondin qui nous dit : «Un petit coucou de l’Océan Indien, je vous écoute souvent et c’est vrai, pas trop le temps d’écrire… Continuez à nous informer sur la Roumanie, un pays que j’aimerais visiter.»
C’est aux Etats-Unis, plus précisément en Alaska, que nous écoute Paul Walker. Il travaille comme directeur de programmes pour une radio locale dans le petit village de Galena, qui a 500 habitants. M Walker nous dit aussi avoir entendu une multitude de transmissions de RRI lorsqu’il vivait au centre de la côte ouest des Etats-Unis ainsi que dans le sud-est du pays, avec un signal très fort. Par contre, la réception en Alaska est plutôt rare et le signal – plus faible. Par conséquent « it is a treat to hear RRI on shortwave even if I do not understand the language. » « C’est un véritable plaisir d’écouter RRI en OC même si je ne comprends pas la langue », avoue Paul Walker. Et je luis dis tout simplement « Thank you for listening ! » Merci de nous écouter. I hope you liked our QSL card. J’espère que vous avez aimé notre carte QSL. Bye-bye !
Retour en France pour saluer Gilles Gautier nous écrivait il y a quelque temps: « Je devais envoyer une carte, mais des évènements indépendants de ma volonté sont venus contrarier mes plans: je dois faire la nounou trois semaines! Que du bonheur!!! En Roumanie les grands-parents aident aussi les enfants pour la garde des petits enfants au moment des vacances, de maladie ou pour d’autres raisons? » nous demande Gilles Gautier. La réponse est « oui, absolument ». En fait il est très difficile d’élever un enfant sans l’aide de tiers. Il y a évidemment des cas où les grands – parents vivent dans d’autres villes et alors les jeunes parents doivent faire appel à une nounou s’ils ne peuvent pas se débrouiller tout seuls. En milieu urbain, les mères roumaines n’ont pas l’habitude de renoncer complètement au travail, souvent elles ne se le permettent même pas. Il est donc bien difficile de gérer travail, foyer et bébé à la fois, surtout que les premières années de la vie d’un enfant sont très imprévisibles. En plus, les parents roumains travaillent de longues heures normalement et ne peuvent pas avoir de journées de récupération à chaque fois que l’enfant a un besoin. L’entrée à la maternelle est parsemée de rhumes, puis il y a toute sorte de vacances et de jours fériés, que toutes les compagnies ne respectent pas. On est donc tenus de faire appel à d’autres personnes… et ces personnes, ce sont les grands-parents. Il y a de nombreuses familles où les trois générations vivent ensemble pour des raisons financières bien évidemment. Si les grands-parents sont trop loin, on cherche une nounou, mais ça coûte cher et ce n’est pas toujours rentable de verser presque tout son salaire à une baby-sitter. Et puis, il y a aussi une question de mentalité : on a du mal à laisser entrer une personne de l’extérieur dans sa vie, dans son foyer. On est donc quasi dépendants des grands-parents et on espère tout le temps pouvoir rendre le même service à nos enfants quand ils deviendront parents à leur tour. Voilà !
Merci pour les rapports d’écoute : Farid Boumechaal (Algérie), Monsieur Galea, Philippe Marsan, Gilles Gautier (France), Dmitriy Kutuzov (Russie). Merci pour vos voeux pour la Nouvelle Année, chers Roger Roussel et Jean-François Meile, Felix Guilbaud et Paul Jamet. Vos cartes postales sont vraiment très belles!