Tag: Moldova

  • La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a participé ce mercredi à une réunion des ambassadeursdes Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest. Sur toile de fond de la situation sécuritaire en Ukraine voisine et suite aux décisions des leaders politiques de l’UE, Emil Hurezeanu a rappelé le soutien de la Roumanie au renforcement de la politique de sécurité et de défense de l’Union. Le ministre a également souligné la nécessité que ces démarches soient menées aux côtés de l’OTAN. Et de réitérer l’importance d’un partenariat transatlantique solide, essentiel pour la sécurité et la prospérité européennes.

    Le ministre a rappelé que la Roumanie soutenait la poursuite de l’appui pluridimensionnel à l’Ukraine voisine. Et à lui de souligner la contribution de Bucarest à la réalisation d’une paix juste et durable, conformément aux principes du droit international.

    D’ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest a réitéré le soutien de la Roumanie à la poursuite du processus d’élargissement de l’UE. Et d’ajouter des remarques sur l’importance de l’adhésion à l’Union des partenaires des Balkans orientaux et occidentaux.

     

    Soutien à la République de Moldova

    En ce qui concerne la République de Moldova voisine, Emil Hurezeanu a évoqué les pas franchis par Chisinau dans son parcours européen et remarqué la nécessité d’un soutien continu de l’Union et des Etats membres aux efforts des autorités moldaves consacrés à l’intégration européenne.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a salué les récents développements au niveau du Parlement européen concernant l’octroi d’une aide à la République de Moldova.

    Emil Hurezeanu a souligné l’importance du développement de la compétitivité économique européenne, par la consolidation du marché unique, la promotion de l’innovation et de la connectivité. Le responsable roumain a également évoqué la nécessité pour le futur cadre financier pluriannuel de l’Union de répondre aux priorités convenues au niveau européen dans le cadre de l’Agenda stratégique 2024-2029. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie roumaine a illustré le rôle important de la politique de cohésion et de la politique agricole commune, en tant qu’instruments essentiels pour la mise en œuvre des politiques de compétitivité et pour parvenir à la convergence au niveau européen. Rappelons-le, le mois dernier, le président roumain par intérim Ilie Bolojan a également fait savoir aux ambassadeurs accrédités à Bucarest que les principales orientations de la politique étrangère roumaine restaient inchangées. Il a rappelé le partenariat stratégique de la Roumanie avec les Etats-Unis, mais aussi le statut du pays de membre de l’OTAN et de l’Union européenne. « Nous restons un Etat qui croit fermement en l’avenir de l’Union européenne. Nous restons pro-atlantiques et un Etat allié responsable », a assuré Ilie Bolojan.

  • Aide européenne pour la Moldavie

    Aide européenne pour la Moldavie

    Antonio Costa en visite à Chisinau

     

    Cette année, par le biais de la Facilité européenne pour la paix, l’UE accordera 60 millions d’euros à la République de Moldova, pour que cette petite république ex-soviétique roumanophone, voisine de la Roumanie et de l’Ukraine en guerre, puisse renforcer ses capacités de défense. L’annonce a été faite par le président du Conseil Européen, Antonio Costa, qui a effectué un visite à Chisinau, 3 ans après que la Moldavie ait déposé sa demande d’adhésion à l’UE. A l’époque, le même jour, la Géorgie et trois jours plus tard – l’Ukraine avaient déposé une demande similaire sur toile de fond de l’invasion russe en Ukraine.

     

    Depuis, Chisinau tente d’avoir des relations de plus en plus étroites avec l’UE, notamment en matière de sécurité et de défense, dans l’espoir d’être admis au sein du bloc communautaire à l’horizon 2030.

     

    « Ce qui se passe en Ukraine concerne l’ensemble de la sécurité de l’UE, pas seulement nos partenaires de l’Est, pas seulement la Moldova »

     

    La République de Moldova est le 2e bénéficiaire des fonds alloués dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix, créée spécialement pour renforcer les capacités de défense de différents pays, ayant déjà reçu 37 millions d’euros, a précisé Antonio Costa. Il a aussi apprécié les efforts des autorités moldaves de renforcer le parcours européen du pays face à « ceux qui cherchent à miner la voie vers le progrès, la prospérité et la stabilité par le chantage énergétique, les fausses nouvelles et les attaques hybrides ».  A son avis, il est inacceptable d’utiliser l’énergie en tant qu’arme, c’est pourquoi l’UE et ses Etats-membres continueront à appuyer la Moldavie à atteindre une indépendance énergétique totale face à tout type d’énergie ou fournisseur russe. « Ce qui se passe en Ukraine concerne l’ensemble de la sécurité de l’UE, pas seulement nos partenaires de l’Est, pas seulement la Moldova », a précisé le responsable de Bruxelles.

     

    Des pourparlers avec Maia Sandu

     

    A Chisinau encore, le président du Conseil Européen, Antonio Costa, s’est entretenu avec la présidente Maia Sandu. Celle-ci a souligné l’importance du soutien européen pour la sécurité de la région dans le contexte international actuel, marqué par des menaces hybrides, des attaques cybernétiques et des campagnes de désinformation. Maia Sandu a également réitéré l’engagement de son pays à renforcer la sécurité nationale et à rejoindre l’UE, se félicitant du fait que l’UE appuyait la Moldova par temps de crise.

     

    Pour rappel, en mai 2024, Chisinau a conclu un partenariat de sécurité et de défense avec l’UE, devenant le premier pays à avoir convenu d’un tel accord avec le bloc communautaire. Le gouvernement pro-européen de Chisinau a condamné l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022 et ses relations avec Moscou se sont considérablement détériorées. D’ailleurs, selon les autorités moldaves, des drones russes ont violé l’espace aérien moldave et des fragments de drone ont été même retrouvés sur le territoire de la république. Autant de défis pour un des pays les plus petits d’Europe. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • 04.03.2025

    04.03.2025

    Ukraine – Les leaders de Washington ont décidé de suspendre l’aide militaire à l’Ukraine suite au clash entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, ont confirmé des responsables de la Maison Blanche à Bloomberg, Fox News et CNN. L’administration Trump attend une preuve de bonne foi de la part de Kiev, selon des rapports de Bloomberg et Fox News. Toutes les livraisons d’équipements militaires américains ne se trouvant pas actuellement sur le territoire ukrainien seront suspendues, y compris les armes en transit par avion et par navire ou en attente dans les zones de transit en Pologne. Le président américain a adopté ces dernières semaines le point de vue du président russe Vladimir Poutine, affirmant à tort que l’Ukraine avait déclenché la guerre et accusant Volodymyr Zelensky d’être un dictateur. Pourtant, sa décision de cesser de fournir une aide militaire à l’Ukraine une pourrait avoir de réelles conséquences sur l’équilibre des forces dans le conflit et renforcer ainsi la position de Poutine, note CNN.

     

     

    Roumanie – OTAN – Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a eu ce lundi un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. L’occasion pour Monsieur Rutte de remercier la Roumanie pour sa contribution au niveau de l’Alliance, de saluer l’augmentation par Bucarest du budget de la défense et de réaffirmer l’engagement de l’OTAN et des Etats-Unis pour la défense collective et l’article 5, rapporte l’administration présidentielle. Le président Ilie Bolojan a déclaré pour sa part que l’OTAN demeurait le principal garant de la sécurité de la Roumanie et que l’article 5 était celui qui dissuaderait le plus efficacement les menaces et les attaques contre les alliés. Concernant la situation en Ukraine, il a souligné la nécessité d’une paix juste et durable, ainsi que l’importance de maintenir l’appui à ce pays.

     

    Chisinau – L’Union européenne va allouer, cette année, à la République de Moldova une aide supplémentaire de 60 millions d’euros pour renforcer ses capacités de défense, a annoncé le président du Conseil européen en visite à Chisinau. Aux dires d’Antonio Costa, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix, créée pour soutenir les capacités de défense de divers pays, la République de Moldova est le deuxième bénéficiaire, avec environ 37 millions d’euros alloués jusqu’à présent. Le président du Conseil européen s’est rendu à Chisinau à l’occasion du troisième anniversaire de la demande d’adhésion de la République de Moldova à l’Union européenne.

     

    Investisseurs – Réduire la bureaucratie, améliorer l’efficacité administrative et créer un cadre fiscal durable – autant de réformes nécessaires à mettre en place en Roumanie, aux yeux des représentants des investisseurs étrangers, qui ont eu des discussions avec le président roumain par intérim Ilie Bolojan, rapporte l’Administration présidentielle. Egalement à l’agenda des pourparlers: la nécessité d’investissements stratégiques dans l’infrastructure, l’éducation, la santé et les secteurs à valeur ajoutée, tels les hubs technologiques, la production de bio-méthane et les centres de données. Les discussions ont porté sur les manières d’attirer et de développer en permanence des investissements dans l’économie nationale, compte tenu de l’importance de la stabilité politique, de la prédictibilité budgétaire et du maintien d’un climat favorable aux investisseurs. Le président Ilie Bolojan a réaffirmé l’engagement de la Roumanie pour une voie euro-atlantique ferme, soulignant que ce cadre offrait de la sécurité aux investisseurs et contribuait au développement de l’économie sur le long terme. Selon l’Administration présidentielle, le président par intérim estime que le développement économique de la Roumanie dépend des investissements attirés, de l’accès aux technologies modernes et de l’ouverture aux marchés internationaux.

     

    Enérgie – « L’énergie roumaine doit être sûre, accessible et propre », a déclaré le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, à Bruxelles, où il a discuté avec des responsables européens des termes de la renégociation du Plan National de Relance et de Résilience et de la prolongation de la période de transition pour les centrales à charbon. Dans une publication sur Facebook, il a assuré déposer tous les efforts nécessaires afin de garantir que la Roumanie ne perde ni un seul euro de cet argent, qui est une ressource indispensable pour les réformes et les investissements dans le secteur énergétique roumain.

     

    Pape François – Le pape François, qui a subi lundi après-midi deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, est « toujours resté alerte, orienté et coopératif », a annoncé le Vatican. Cela fait déjà 19 jours que le pape François, 88 ans, est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome, suite à un diagnostic de double pneumonie. Les médecins maintiennent un pronostic réservé, compte tenu de la complexité du tableau clinique. Des centaines de catholiques se sont rassemblés, place Saint-Pierre, pour la huitième soirée consécutive pour prier pour la santé du souverain pontife.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse aujourd’hui en Roumanie. Les maximas vont de 6 à 16 degrés. Il fait beau à Bucarest, avec 13 degrés et du soleil à midi.

  • 03.03.2025 (mise à jour)

    03.03.2025 (mise à jour)

    Bolojan – Le président par intérim de Roumanie, Ilie Bolojan, a affirmé que les garanties de sécurité qui seraient accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du Flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire et que celles-ci ne pourront pas être assurés sans le soutien des Etats-Unis. Dimanche à l’issue du sommet informel des leaders à Londres, il a aussi précisé que la réunion avait porté sur la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et d’une réunion le 7 mars, avec les leaders des Etats qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent avoir une approche de la solution de la guerre en Ukraine à même d’aboutir sur une paix sûre. Les leaders réunis à Londres ont décidé de maintenir le soutien financier et militaire à l’Ukraine, a encore précisé le chef de l’Etat roumain.

     

    Révocation– Le groupe parlementaire POT, le Parti de la jeunesse, a lancé une procédure pour obtenir le nombre de signatures nécessaires pour suspendre de ses fonctions le président roumain par intérim, Ilie Bolojan. La responsable du parti, Anamaria Gavrila accuse Bolojan d’outrepasser ses prérogatives, puisqu’il n’a pas consulté les Roumains au sujet d’une décision portant sur la majoration de l’enveloppe destinée à la défense. Pour déclencher la procédure de suspension, il faudrait qu’au moins un tiers des parlementaires, soit 117 sénateurs et députés, soutiennent la démarche. Le parti POT a rejoint deux autres formations parlementaires de l’opposition, AUR et SOS Roumanie dans leur décision de contester auprès de la Cour Constitutionnelle la loi permettant à l’Armée roumaine de neutraliser les drones qui pénètrent illégalement dans l’espace aérien national. Egalement en opposition, l’USR, par la voix de sa responsable, Elena Lasconi, a accusé les leaders des trois partis souverainistes de lutter contre les intérêts nationaux et de miner les capacités de la Roumanie de répliquer à des menaces réelles.

     

    Moldova –La République de Moldova se verra octroyer cette année de la part de Bruxelles 60 millions d’euros d’aides supplémentaires afin de renforcer ses capacités de défense, a annoncé  le président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite à Chisinau. Et lui d’ajouter qu’avec presque 137 millions d’euros alloués jusqu’à présent, la République de Moldova est le deuxième bénéficiaire au sein de la Facilité européenne pour la paix, mise en place afin d’accroître la capacité de l’Union à consolider les capacités de défenses de certains pays. Le chef du Conseil européen s’est rendu à Chisinau à l’occasion des trois ans écoulés depuis que le pays a fait la demande de son adhésion européenne. Lors d’un déplacement, ce weekend, dans la capitale moldave, le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a assuré du soutien que Bucarest demandera à Bruxelles pour son voisin moldave. Et Bolojan d’ajouter que le gouvernement roumain continuera à vendre à Chisinau de l’électricité aux tarifs plafonnés.

     

    Parquet européen – Le parquet européen ayant à sa tête la roumaine, Laura Codruta Kovesi a examiné en 2024 plus de 6500 signalements et plaintes, soit un nombre en augmentation de 50 % en un an. L’activité de 2024 porte le total des enquêtes actives à 2 666 procédures, pour un préjudice estimé à 24,8 milliards d’euros. La moitié des faits porte sur des fraudes transfrontalières à la TVA, suivies en deuxième position, par les fraudes aux fonds européens. Le même rapport montre qu’en 2024, le Parquet européen a gelé des biens d’un montant de presqu’un milliard d’euros. Plus de 70% des signalements ont été avancés par des représentants du milieu privé, 27% par des autorités nationales et seulement 1,7% par des institutions européennes. Ex cheffe de la Direction de lutte contre la corruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi demande un redimensionnement de l’institution qu’elle dirige pour qu’elle puisse traiter toutes les enquêtes en cours.

     

    Elections – Le nombre estimé de bulletins de vote nécessaires pour les bureaux de vote à l’étranger aux élections présidentielles de Roumanie s’élève à 3 600 000, pour chaque tour de scrutin, lit-on dans un document envoyé par le Bureau Electoral Central au Ministère des Affaires Etrangères. Rappelons-le, en Roumanie le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 4 mai et le second, le 18 mai prochain.

  • 31.01.2025 (mise à jour 2)

    31.01.2025 (mise à jour 2)

    Budget – Le gouvernement de Bucarest a finalisé toutes les procédures préliminaires afin d’adopter samedi le projet de budget de l’État pour 2025. Selon le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, cette information concernant la finalisation du budget a entraîné une baisse des taux d’intérêt auxquels le pays emprunte sur les marchés étrangers. Une fois le budget adopté par le Parlement, d’autres effets positifs suivront, a-t-il précisé. Le premier ministre roumain a aussi attiré l’attention sur les exportations qui, selon lui, augmenteront cette année de plus de 3 % grâce à la pleine intégration de la Roumanie dans l’espace Schengen. Et de souligner que le beau temps du mois de janvier a permis aux constructeurs de travailler intensément sur les chantiers, notamment sur les autoroutes. En conséquence, le budget des Transports a été majoré de près de 20 % par rapport à l’année dernière. L’une des priorités pour cette année est d’attirer les investissements étrangers, a ajouté Marcel Ciolacu. À cet égard, il a annoncé qu’une société étrangère avait exprimé son intention de délocaliser son usine de Bulgarie en Roumanie. Le premier ministre a également déclaré que des signes clairs prouvaient que le Partenariat stratégique avec les États-Unis entamait une nouvelle dimension économique et que la semaine prochaine il allait s’entretenir avec les dirigeants de certains grands fonds d’investissement américains.

     

    Diplomatie – La Roumanie a été et elle restera aux côtés de la République de Moldova, pour l’aider à renforcer sa résilience énergétique et l’appuyer sur son parcours européen, a assuré, dans la capitale moldave, Chisinau, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu. Il a effectué vendredi sa première visite officielle au pays voisin, où il a été reçu par la cheffe d’Etat moldave, Maia Sandu et par son homologue moldave Mihai Popșoi. Lors de ses pourparlers avec Maia Sandu, Emil Hurezeanu a mis en exergue les manières de renforcer les liens économiques entre les deux pays et d’encourager les sociétés roumaines d’investir en Moldavie. Il a aussi été question de l’amélioration de l’infrastructure routières, y compris de la construction de nouveaux ponts sur la rivière de Prut qui sépare les deux Etats roumanophones, sans oublier la nécessité de rendre plus fluide le trafic routier aux frontières. En discutant avec d’autres responsables moldaves, le chef de la diplomatie roumaine a souligné que les Moldaves n’étaient pas seuls face aux défis et à la crise énergétique, pouvant compter sur l’appui de Bucarest et autres partenaires. « Les actions déstabilisatrices engendrées par la crise énergétique ont rendu nos relations encore plus étroites. Nous sommes contents que la Roumanie a réussi à fournir plus de 60 % de l’énergie nécessaire pour couvrir les besoins courants des citoyens (…). Nous avons été et nous resterons aux côtés de la République de Moldova », a conclu Emil Hurezeanu.

     

    Cambriolage – Le ministre roumain de la Justice, Radu Marinescu, a demandé à son homologue néerlandais, David van Weel, de poursuivre les efforts pour résoudre de manière efficace le vol des pièces du trésor dace de la Roumanie et a fait part de sa disponibilité pour offrir aux autorités néerlandaises tout le soutien nécessaire. Les deux hommes se sont entretenus en marge de la réunion informelle des ministres de la Justice des Etats membres de l’UE à Varsovie. Trois suspects ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire. Rappelons qu’à la fin de la semaine dernière, le musée néerlandais de Drenthe à Assen a été la cible d’un cambriolage. Les voleurs se sont emparés du casque d’or de Coţofeneşti et de trois bracelets daces en or, des pièces phare du patrimoine national de la Roumanie.

     

    Elections – L’Autorité électorale permanente de Roumanie (AEP) a annoncé que, jeudi, près de 1 400 électeurs domiciliés ou résidant à l’étranger avaient déposé une demande de vote par correspondance pour les élections présidentielles du 4 mai prochain. Selon un communiqué de presse de l’AEP, les électeurs peuvent voter dans n’importe quel bureau de vote à l’étranger pour les élections présidentielles roumaines. Selon le site internet de l’AEP, le plus grand nombre de demandes de vote par correspondance a été enregistré jusqu’à présent en Allemagne – 325, suivi de la Grande-Bretagne – 233, de la Suisse – 138, de la France – 87, de l’Espagne – 84 et des Etats-Unis – 77.

     

    Météo – Après quelques jours printaniers, dans les 24 prochaines heures les températures baisseront sur la plupart du territoire de la Roumanie pour approcher la normale saisonnière. Le ciel sera couvert et l’on attend de la pluie sur le centre, l’est est le sud-est, ainsi que des précipitations mixtes sur les sommets des montagnes. Les maxima de samedi iront de 4 à 16 degrés.

  • 15.01.2025

    15.01.2025

    Culture – En Roumanie, le 15 janvier est la Journée de la culture nationale, qui marque aussi la naissance du poète national Mihai Eminescu. L’édition de cette année est d’autant plus spéciale qu’elle marque les 175 ans de la naissance du plus grand poète roumain. De nombreux événements sont prévus à Bucarest et sur l’ensemble du pays – conférences, débats, concerts et expositions – et l’entrée dans de nombreux musées est libre aujourd’hui. Par exemple, l’Opéra national de Bucarest célèbre ce soir la Journée nationale de la culture par un gala mettant à l’honneur la spiritualité roumaine en tant que triade de la foi, de l’art et de l’identité. Le Théâtre lyrique d’Iasi (nord-est) propose un spectacle spécial, alors que le château de Corvins de Hunedoara (ouest) accueille l’exposition « Passé, présent et futur ». À l’occasion de la Journée nationale de la culture, Radio Roumanie Culture a invité une adolescente de Vâlcea (sud) au théâtre pour la première fois. Par ce geste symbolique, la seule radio nationale exclusivement consacrée à la culture exhorte les personnes et les institutions à faciliter l’accès à la culture des catégories vulnérables.

     

    Manif – En Roumanie, la Fédération nationale des syndicats de la culture et de la presse « CulturMedia » manifeste aujourd’hui, avec des banderoles blanches, afin d’attirer l’attention sur le sous-financement de la culture et les inégalités salariales dans les rangs des employés des musées, des bibliothèques et des centres culturels. La Fédération demande l’allocation de 1 % du PIB à la culture, que les salaires des employés des musées et des bibliothèques soient alignés sur la grille salariale appliquée aux mêmes professions dans la catégorie professionnelle de l’éducation, que les énormes disparités salariales entre les employés des institutions des arts du spectacle et les employés des musées et des bibliothèques publiques soient éliminées, que des primes salariales soient accordées pour le travail en fin de semaine et durant les jours fériés, sans oublier le paiement des heures supplémentaires. Les syndicalistes demandent également que des postes vacants soient débloqués et les schémas des fonctions de leurs institutions soient modifiés pour inclure davantage de postes afin de combler le déficit chronique de personnel dans le secteur culturel.

     

    BNR – Le Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie se réunit ce mercredi pour sa première session de l’année consacrée à la politique monétaire. La plupart des analystes financiers et des experts des banques commerciales estiment que la Banque Centrale maintiendra le taux directeur à 6,5 %. Selon les estimations, la BNR pourrait assouplir sa politique monétaire au cours du second semestre de l’année, dans l’attente de perspectives plus claires sur l’inflation et les mesures fiscales. En 2024, la Banque nationale a réduit le taux directeur à deux reprises, de 7 à 6,5 %.

     

    Descente des mineurs – L’ancien premier ministre roumain Petre Roman a comparu ce mercredi au Parquet général pour être auditionné dans l’affaire de la «Descente des mineurs sur Bucarest en juin 1990 », dans laquelle il est accusé d’avoir commis des crimes contre l’humanité. Petre Roman nie toute implication dans cette affaire. Le même dossier concerne également l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien directeur des renseignements intérieurs roumains, Virgil Măgureanu. Les procureurs n’ont pas encore rouvert l’enquête sur cette affaire, après que les preuves recueillies ont été annulées par le tribunal. Ion Iliescu a été initialement accusé de crimes contre l’humanité, ainsi que Petre Roman et Virgil Măgureanu. Mais en décembre 2020, la Haute Cour de Cassation et de Justice a décidé de renvoyer l’affaire au Tribunal militaire pour que l’enquête soit rouverte à partir de zéro. Selon les procureurs militaires, les 11 et 12 juin 1990, les autorités de l’État ont décidé de lancer une attaque violente contre les manifestants réunis place de l’Université de Bucarest, qui militaient pour la démocratie et demandaient destitution des anciens dignitaires communistes de leurs fonctions publiques. L’attaque aurait impliqué des forces du ministère de l’Intérieur, du ministère de la Défense, du Service roumain de renseignements et des milliers de mineurs venus des mines de la Vallée de Jiu. Les violences de juin 1990 ont fait 4 morts, des centaines de blessés, des arrestations illégales et causé de nombreux dégâts.

     

    Moldova – A Chisinau, la présidente Maia Sandu a accusé la Fédération de Russie de tenter de provoquer une crise politique en Moldavie en coupant les livraisons de gaz à la région séparatiste de Transnistrie. Mardi, la dirigeante moldave a convoqué le Conseil Suprême de Sécurité pour discuter de la situation dans le secteur de l’énergie.  Maia Sandu a attiré l’attention sur le fait que l’administration de la région séparatiste de Transnistrie, actuellement en proie à une crise humanitaire, a refusé l’aide offerte par Chisinau, en posant des conditions pour les solutions proposées.

     

    Météo – Il fait assez froid aujourd’hui en Roumanie, avec des températures qui tournent autour de la normale saisonnière et de maxima allant de -4 à 6 degrés. Le ciel est couvert sur l’ouest et le nord-ouest du territoire où il neige par endroit. Du soleil et pas plus de 5 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • Maia Sandu entame son deuxième mandat de présidente

    Maia Sandu entame son deuxième mandat de présidente

    Coup d’envoi au deuxième mandat de cheffe d’Etat pour Maia Sandu, fonction qu’elle a obtenue à l’issue des élections d’automne. Elle a prêté serment lors d’une réunion solennelle conjointe du Parlement et de la Cour constitutionnelle. Dans son discours d’investiture, elle a déclaré qu’elle acceptait son deuxième mandat « avant tout avec modestie et détermination » qui se donne pour missiond’intégrer « la Moldova dans l’Union européenne ». Et pourtant elle a averti que l’intégration européenne ne devait pas être considérée comme un « ticketen business class pour le paradis ».

     

    Réalisations et nouveaux objectifs

    Maia Sandu a aussi fait le point sur les réalisations de son premier mandat, soulignant que la République de Moldova avait réussi à devenir plus indépendante d’un point de vue énergétique et respectée par les dirigeants occidentaux. La cheffe de l’Etat moldave a appelé la société à se mobilisertout entière en vue du processus d’adhésion à l’UE. Selon Maia Sandu, la République de Moldovaest respectée par les leaders occidentaux justement en raison des succès de son précédent mandat.

    Maia Sandu : « La Moldova est plus respectée que jamais. Le monde nous regarde avec admiration et intérêt et nous soutient dans notre rêve. Le reste dépend de nous. Nous avons commencé à nous libérer de la dépendance énergétique. Même si les prix restent élevés, personne ne peut plus nous obliger à rien. Nous avons réussi à ouvrir largement la porte vers l’UE, chose non négligeablepour le plan et le projet national. Il nous reste encore beaucoup à faire, mais nous sommes dans la bonne voie. Je vous exhorte à avancer avec confiance. »

    Pour son 2e mandat, la présidente moldave se propose de continuer à insister sur la réforme de la Justice, qui, à son avis, est « attendue depuis des décennies ». « Le gouvernement aura en moi un partenaire sérieux et dévoué, mais aussi un critique sévère en cas de mauvaise performance », a précisé Maia Sandu.

    La Roumanie et la République de Moldova continueront à œuvrer pour le bien-être, la stabilité, les valeurs européennes, la résilience et la démocratie, a déclaré, pour sa part, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, qui a félicité la présidente du pays voisin pour avoir entamé son deuxième mandat.

    A noter aussi que Maia Sandu est la première femme cheffe d’État et le sixième président de la République de Moldova. Elle a obtenu son deuxième mandatsuite à uneélection directe, ce qui est une première pour la politique de Chisinau, à l’issue du second tour de l’élection présidentielle du 3 novembre dernier. C’est surtout grâce à la diaspora moldave qu’elle a réuni plus de 940 000 voix contre son adversaire soutenu par les socialistes, AlexandrStoianoglo, qui a obtenu un peu plus de 750 000 voix. Bien qu’elle ait remporté les élections dans leur ensemble, MaiaSandu a perdu à petite distance dans les circonscriptions du pays face à Monsieur Stoianoglo, ancien procureur général.

    Rappelons-le, parallèlement à l’élection présidentielle, la Moldova a aussi organisé un référendum national au sujetde l’adhésion à l’UE en tant que objectif stratégique à inscrire dans la Constitution. Un referendum qui a été adopté avec un score de 51,4 % de voix favorables.

     

    Guerre hybride menée par la Russie

    L’année 2024 a été importante pour la République de Moldova, qui a consolidé son parcours européen grâce au référendum et aux élections présidentielles. Elle a pourtant mis une fois de plus en lumière la profonde polarisation de sa société, car les deux exercices électoraux se sont terminés sur des scores serrés. Durant la campagne électorale, les autorités et la société civile ont dévoilé plusieurs ingérences de la Russie, soit une véritable guerre hybride, orchestrée et financée par le groupe d’Ilan Şor, l’oligarque moldave qui a fui à Moscou pour échapper à la prison. Les autorités de Chisinau ont découvert plusieurs stratagèmes visant à organiser et acheter des voix, ainsi que de véritables campagnes de dénigrement et de propagation de fausses nouvelles. Autant de défis à relever par ce petit pays qui tente de se frayer un chemin au sein de l’Europe.

  • 24.12.2024 (mise à jour)

    24.12.2024 (mise à jour)

    Gouvernement – L’investiture du nouveau Cabinet de Bucarest, formé du Parti Social-Démocrate (PSD), du Parti National Libéral (PNL) et de l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR) a transmis un signal positif aux hommes d’affaires roumains et aux investisseurs étrangers, selon le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu. Lundi soir, lors de la première réunion de son Cabinet, celui-ci a déclaré que les taux d’intérêt sur les prêts extérieurs de la Roumanie avaient déjà commencé à baisser. Par ailleurs, une des priorités du nouvel Exécutif de Bucarest est d’adopter la nouvelle construction budgétaire 2025 dont le principal défi reste la baisse des dépenses publiques. Le nouveau budget est construit au terme d’u décret d’urgence comportant des mesures fiscales et budgétaires, dont certaines sont considérées comme non populaires, mais que le gouvernement doit mettre en œuvre afin de faire diminuer le déficit excessif.

     

     Minorité roumaine – Les responsables de la communauté roumaine de la région ukrainienne de Tchernivtsi (Cernauti), près de la frontière avec la Roumanie, se disent inquiets après que Bucarest a suspendu le versement des 400 euros accordés aux élèves et enseignants des écoles et lycées en langue roumaine de la zone, apprend-on d’un envoyé spécial de l’agence de presse publique AGERPRES. Cette aide était accordée par le gouvernement roumain via le Département pour les Roumains de la Diaspora afin d’encourager l’apprentissage de la langue roumaine dans cette partie de l’Ukraine. L’année dernière, plus de 5 500 élèves et 1 200 enseignants des écoles roumaines de cette région en ont bénéficié. A noter que plus de 400 000 ethniques roumains vivent en Ukraine, la plupart dans le nord de la Bucovine, mais aussi dans le nord et le sud de la Bessarabie, au Pays de Hertza, autant de territoires roumains annexés en 1940, par l’Union Soviétique stalinienne suite à un ultimatum et repris en 1991 par l’Ukraine, en tant qu’état successeur.

     

    Moldova – La Roumanie et la République de Moldova continueront à œuvrer ensemble pour leur bien-être, la stabilité et les valeurs européennes, a déclaré le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, tout en félicitant son homologue, Maia Sandu, fraichement investie à la tête de la Moldavie pour un deuxième mandat. Dans son discours, elle a montré que l’intégration européenne et la réforme de la justice restent ses principaux objectifs. Mme Sandu a également averti que l’adhésion à l’UE n’est pas une solution miraculeuse aux problèmes auxquels la Moldavie se confronte. Pourtant, le pays est arrivé à défendre sa démocratie face aux menaces externes. Maia Sandu est la première femme président de la Moldavie et la seule élue par vote direct ayant obtenu deux mandats.

     

    Avion – Un avion de la compagnie aérienne suisse Swiss, assurant la liaison entre Bucarest et Zurich a dû atterrir d’urgence lundi à Graz en Autriche à cause de fumée dans l’appareil, a indiqué un communiqué de la compagnie. Selon la même source, deux membres de l’équipage étaient toujours hospitalisés ce mardi, le lendemain de l’atterrissage forcé. Les passagers qui ont nécessité des soins médicaux ont déjà quitté l’hôpital. Au total, 74 passagers et 5 membres de l’équipage, se trouvaient à bord de l’avion.

     

    Portugal – Le ministère des affaires étrangères de Bucarest informe les ressortissants roumains se trouvant,  transitant ou ayant l’intention de voyager au Portugal, de l’existence de dysfonctions logistiques concernant la gestion des bagages sur les aéroports de Lisbonne, Porto, Faro, Funchal et Porto Santo, en raison d’une grève des agents d’assistance au sol qui a lieu du 24 décembre au 1er janvier. Dans ce contexte, la diplomatie de Bucarest recommande aux Roumains qui voyagent en cette période dans cette zone d’utiliser dans la mesure du possible, des bagages à main, afin d’éviter les éventuels retards ou autre contraintes causées par l’indisponibilité des services de gestion des bagages en soute. Les citoyens roumains peuvent demander de l’assistance consulaire par téléphone aux numéros de l’ambassade de Roumanie à Lisbonne, leurs appels étant redirigés vers le Centre de contact et de support des citoyens roumains de l’étranger et repris par les opérateurs du call-center en régime de permanence.

     

    Message – « Noël est une fête de la générosité et de la compassion, de l’espoir en un meilleur avenir » a fait savoir le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message sur les réseaux sociaux. « N’oublions pas dans nos prières et nos pensées les Roumains qui se trouvent loin de leurs familles et leur pays » a précisé à son tour, le patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, dans la pastorale liturgique à la veille de Noël. Pour sa part, le cardinal Lucian, archevêque majeur de l’Eglise roumaine grecque et catholique a encouragé les fidèles à vivre en harmonie  et en communion et à contribuer à la paix et à la liberté, tout en se rappelant les leçons de l’histoire. Lors du dernier recensement de la population roumaine, de 2021, sur les 16 millions de Roumains ayant fait part de leur confession, 85,3% ont affirmé être orthodoxes et 0,7% catholiques. 0,9% des Roumains ont déclaré être agnostiques ou athées.

     

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, le ciel sera plutôt couvert dans l’ouest, le nord-ouest et le centre de la Roumanie. Des pluies tomberont sur le sud et le sud-est, tandis qu’une nouvelle couche de neige se formera sur les sommets des Carpates méridionales. Les températures maximales iront d’1 à 9 degrés.

  • La Moldova, engagée sur son parcours euro-atlantique et européen

    La Moldova, engagée sur son parcours euro-atlantique et européen

    Les relations OTAN- Molodva se renforcent

     

    Au fil du temps, l’évolution des relations entre l’OTAN et la Moldova, ce petit pays majoritairement roumanophone, a connu plusieurs étapes, marquées par les changements politiques régionaux et internationaux. A présent, les relations entre Chisinau et l’Alliance de l’Atlantique Nord se sont intensifiées et ne cessent de se développer en tant qu’effet de l’invasion russe en Ukraine voisine.

     

    En visite à Bruxelles, au siège de l’Alliance, la présidente moldave, Maia Sandu a réaffirmé l’engagement de son pays pour la paix et la sécurité régionales. Le Partenariat pour la Paix entre la République de Moldova et l’OTAN « a aidé à créer un milieu plus sûr pour nos citoyens, à renforcer les capacité de défense de notre armée et la résilience de notre société dans son ensemble », a déclaré Mme Sandu lors de pourparlers avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, fait savoir un communiqué de presse de la présidence moldave.

     

    La sécurité régionale, au premier plan

     

    Les discussions ont porté notamment sur la sécurité régionale, sur les menaces hybrides, y compris sur l’immixtion dans les élections moldaves et sur la corruption électorale, sans oublier de mentionner la nécessité de mener des actions communes pour protéger les démocraties de la zone. En s’adressant au Conseil de l’Atlantique-Nord, la principale structure de décision de l’OTAN qui réunit les représentants des 32 Etat-membres de l’Alliance, Maia Sandu a mis en avant les efforts de son pays de maintenir la paix et la stabilité malgré la guerre à ses frontières et de consolider sa résilience face aux menaces hybrides.

     

    Chisinau, engagé sur son parcours

     

    Elle a aussi mis en garde contre les tactiques d’immixtion extérieure dans les processus démocratiques, telles le financement illicite des partis et la manipulation des informations, des actions qui minent la démocratie et la confiance des citoyens. La présidente moldave a parlé aussi de l’importance d’avoir une coopération internationale pour la protection des démocraties du monde et pour promouvoir la paix. A son avis, cette visite au siège de l’OTAN de Bruxelles, témoigne de l’engagement de Chisinau de coopérer avec les pays partenaires afin d’assurer la sécurité de ses citoyens, de protéger les processus démocratiques en Moldavie et de consolider son rôle de partenaire de confiance en matière de sécurité régionale.

     

    Aide financière de la part de l’UE

     

    Cette visite de la présidente moldave à Bruxelles a eu lieu après la confirmation du parcours européen de la République de Moldova lors d’un référendum par lequel les habitants moldaves ont été d’accord que l’adhésion à l’UE figure en tant qu’objectif stratégique du pays dans le texte de la Constitution. Cette visite a lieu aussi peu après de début du mandat de la nouvelle Commission européenne, afin de souligner aussi la continuité des relations et de renforcer les relations déjà étroites entre la Moldova et l’UE. L’occasion donc pour la cheffe d’Etat de Chisinau, Maia Sandu, de s’entretenir la présidente de la CE, Ursula von der Leyen, qui a annoncé mardi un soutien financier de 60 millions d’euros pour que la République de Moldova puisse réformer son système de Justice et renforcer sa stabilité économique. (trad. Valentina Beleavski)

     

  • Orheiul Vechi et son musée archéologique

    Orheiul Vechi et son musée archéologique

    Orheiul Vechi, le site culturel moldave le plus important

     

    Le complexe muséal Orheiul Vechi se trouve dans la vallée de la rivière Răut, un affluent sur la droite du Dniestr, sur le territoire de la République de Moldova. La réserve culturelle et de la nature Orheiul Vechi bénéficie d’un statut spécial et représente le site culturel moldave le plus important. Il est aussi candidat à être inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le site inclut plusieurs dizaine d’hectares de terrain de l’ancienne ville médiévale d’Orhei (agglomération humaine datant des XIIIème–XVIème siècles), plus tard appelée Orheiul Vechi / le Vieux Orhei (après l’abandon de l’agglomération initiale et la fondation d’une autre ville portant le même nom – l’actuelle Orhei, sise dans le « raion »/département d’Orhei de la  République de Moldova).

     

    Le complexe est composé de deux grands promontoires (Peștere et Butuceni), trois promontoires adjacents de moindres dimensions (Potarca, Selitra et Scoc), sur lesquels se trouvent des ruines de fortifications, d’habitations, de bains et de lieux de culte (y compris de monastères rupestres) datant de la période tatare-mongole (XIIIème et XIVème siècles) et de la période moldave (XVème et XVIème siècles).

     

    Témoignage de l’histoire des lieux

     

    Le complexe Orheiul Vechi représente un système composé d’éléments culturels et naturels: paysage naturel archaïque, biodiversité, cadre archéologique exceptionnel, diversité historico-architecturale, habitat rural traditionnel et originalité ethnographique. L’agglomération médiévale d’Orheiul Vechi a traversé plusieurs périodes de développement: du XIIème au XIVème siècle, la période précédant l’invasion tatare-mongole, avec le début du développement de la communauté, lorsque la forteresse en bois et terre battue semble avoir été construite ; la période dite de l’« Horde d’Or » au XIVème siècle, quand la forteresse en pierre a été érigée. Entre les XIVème et XVIème siècle, la colonie a été incluse dans l’Etat moldave ; ce fut une période de transformation du bourg oriental en bourg moldave. La forteresse en pierre a été réparée et fortifiée à l’époque du prince Etienne le Grand (1438-1504). Les années 60 du XVème siècle ont vu se dresser la forteresse d’Orhei, un point de défense des frontières orientales du pays contre les invasions tatares.

     

    Les invasions et incursions des Tatares à l’été 1469 ont poussé le prince Etienne le Grand à prendre des mesures pour consolider la capacité défensive du pays le long du fleuve Dniestr, démarrant ainsi d’importants travaux de constructions d’une forteresse avec des fortifications à Orhei. Les fouilles archéologiques, qui ont mis au jour les fondations de la forteresse, et des documents d’époque parlent de ces événements. Ainsi, le document signé par Etienne le Grand le 1er avril 1470 mentionne pour la première fois un « pârcălab », c’est-à-dire un commandant militaire de la forteresse d’Orhei, qui remplissait des fonctions militaires et administratives, selon les coutumes de l’époque ; le déclin s’amorce au milieu du XVIème siècle jusqu’au début du XVIIème, lorsque les habitants abandonnent Orheiul Vechi pour s’établir dans la nouvelle bourgade d’Orhei, que nous connaissons aujourd’hui ; la forteresse en pierre est détruite.

     

    Conserver le patrimoine moldave

     

    Ștefan Chelban, chef du Service Archéologie et Ethnographie de la Réserve, a parlé de l’histoire du Vieux Orhei:

     « Orheiul Vechi est une réserve culturelle et de la nature créée en 1968, qui a connu plusieurs restructurations et réorganisations à travers le temps. La réserve contient sept localités, son but étant de conserver les patrimoines naturel et culturel des lieux. Ce fut, d’ailleurs, une des raisons essentielles de la création de la réserve, s’agissant d’une des zones les plus denses en matière d’objectifs du patrimoine archéologique, ethnographique et immatériel, et ainsi de suite. C’est une zone où le patrimoine culturel est encore bien préservé. »

     

    Des monastères rupestres

     

    Les monastères rupestres d’Orheiul Vechi représentent un ensemble de vestiges rupestres localisés dans les rochers de calcaire de la vallée de la rivière Răut. Cet ensemble particulièrement attractif pour les touristes contient environ 350 vestiges rupestres, dont une centaine représente des salles creusées par des mains humaines, celles qui restent étant en réalité des formations karstiques, regroupées dans six complexes. On y trouve des monastères bien définis, des églises souterraines, des galeries et des cellules monastiques.

     

    Ștefan Chelban donne davantage de détails: « Ceci est probablement le point central pour un grand nombre de gens, mais il faut savoir que la réserve offre beaucoup d’autres choses. Par exemple, les ruines de la ville tatare du XIVème siècle, qui méritent d’être visitées ; cela inclut aussi les ruines de la plus grande, comme superficie, mosquée d’Europe du Sud-Est de l’époque. »

     

    Un modèle d’architecture

     

    Aux dires de Ștefan Chelban, le Musée d’ethnographie d’Orheiul Vechi est un modèle d’architecture traditionnelle de la fin du XIXème siècle et du début du XXème dans la région centrale de la République de Moldova. La rénovation du bâtiment, réalisée avec des fonds européens, a uniquement employé des techniques et des matériaux traditionnels. Ștefan Chelban a enfin ajouté que le monastère était habité par douze moines, car il y a douze cellules individuelles. L’année précise de sa construction n’est pas connue, mais cela aurait eu lieu entre le XIVème siècle et XVème siècle. (Trad. Ileana Ţăroi)

     

  • Un nouveau pas vers l’intégration européenne de la République de Moldova

    Un nouveau pas vers l’intégration européenne de la République de Moldova

    Elections présidentielles en Moldavie : un premier tour très tendu

     

    Le 20 octobre passé les Moldaves se sont prononcés par référendum en faveur d’une modification de la constitution moldave, permettant à la petite république roumanophone, située entre la Roumanie et l’Ukraine, l’adhésion à terme de leur pays à l’UE, et envoyant du coup, le même jour, en finale de l’élection présidentielle la candidate pro-occidentale Maia Sandu face au candidat pro-russe, le socialiste Alexandr Stoianoglo. Un second tour qui a été finalement gagné haut la main par la première, avec plus de 55% des voix exprimées.

     

    Sandu accuse Stoianolgo

     

    Lors du seul débat électoral télévisé qui a précédé la finale de l’élection présidentielle du 3 novembre, Maia Sandu n’a pas hésité à accuser son adversaire d’être l’homme de Moscou et le cheval de Troie du Kremlin. Stoianoglo, ancien procureur général demis de ses fonctions en 2021 par Maia Sandu pour suspicions de corruption, a par ailleurs été chargé par la présidente en exercice de n’avoir pas envoyé devant la justice les grands noms de la corruption moldave: Igor Dodon, Viaceslav Platon et Ilan Şor. Mais Maia Sandu reprocha aussi à son opposant  sa position ambiguë à l’égard de l’adhésion de son pays à l’UE, position traduite par le refus d’Alexandr Stoianoglo d’exprimer son vote au référendum, alors qu’il avait malgré tout soutenu le parcours européen de son pays lors de sa campagne électorale. En effet, Stoianoglo entend consolider les relations de la république de Moldova avec l’UE tout en maintenant de bonnes relations avec la Russie et la Chine qu’il appelle « des partenaires de développement de la république de Moldova, tout comme l’UE ».

     

    Chisinau dénonce l’immixtion russe dans la campagne électorale

     

    Tout au long de la campagne, Chişinău a dénoncé l’immixtion des services russes dans le processus électoral, des allégations vivement démenties par Moscou. Maia Sandu fit même état, à l’issu du premier tour de l’élection présidentielle, de détenir de s« preuves irréfutables » que des groupes de nature criminelle, soutenus par « des forces hostiles à l’intérêt national », ont tenté de corrompre 300.000 voix, soit 20% de l’électorat moldave. Quoi qu’il en soit, à l’issue de ce premier tour de scrutin, Sandu obtient près de 43% des voix exprimées, alors qu’Alexandr Stoianoglo n’en obtient que 26%.

     

    Un référendum qui passe de justesse

     

    Quant aux résultats enregistrés lors du référendum, plus de 750.000 votes se sont exprimés en faveur de la modification constitutionnelle permettant à la République de Moldova de rejoindre l’UE, soit une avance de seulement 12.000 votes du camp pro-européen, obtenue grâce notamment au vote de la diaspora moldave. Même scénario lors du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Alexandr Stoianoglo s’imposer dans les préférences des Moldaves résidant au pays, alors que la présidente en exercice Maia Sandu a pu faire finalement incliner la balance en sa faveur grâce au vote de la diaspora, où son nom fut plébiscité par 83% des 328.855 votes exprimés à l’étranger. Avec une présence aux urnes qui s’est élevée à 54,31%, près de 1.700.000 Moldaves ont choisi de prendre part à l’issue de cette lutte électorale dont la mise en catimini était le rattachement à terme de leur pays à l’UE ou le maintien du statu quo actuel, favorable à Moscou. Maia Sandu, première personnalité politique qui ait pu emporter deux élections présidentielles successives déroulées au suffrage universel, entre ainsi par la grande porte dans l’histoire de la jeune république.

     

    Les enjeux de ces élections

     

    Quant à l’importance de cette issue électorale, l’analyste politique et militaire Radu Tudor explique :

    « La république de Moldova compte malheureusement sur son sol, dans la région de Transnistrie, des troupes russes d’occupation. Cette région se trouve depuis 34 ou 35 ans sous le contrôle de Moscou. N’oublions pas qu’en 1992, 300 Moldaves roumanophones ont été tués par ces troupes simplement parce qu’ils revendiquaient le droit d’utiliser leur langue natale, la langue roumaine, dans les écoles que fréquentaient leurs enfants. Or cette menace russe, on la ressent davantage encore depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais cette menace peut être contournée avec le courage, avec la détermination d’une Maia Sandu et avec le soutien occidental. Car c’est bien la liberté de cette nation moldave qui est la véritable mise. La Roumanie a tout intérêt à ce qu’elle compte autour de ses frontières des Etats stables, pacifiques et démocratiques. Une présence militaire menaçante qui se trouve aux portes de la Roumanie et de l’OTAN est à éviter à tout prix ».  

     

    Aussi, il va de l’intérêt de la Roumanie d’épauler son voisin, la république de Moldova, pour qu’elle poursuive dans sa voie démocratique et européenne, car ce n’est qu’ainsi que nous pourrions tenir à distance ce facteur de déstabilisation que constitue la Russie d’aujourd’hui, conclut Radu Tudor.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La République de Moldova peut poursuivre sa progression sur la voie européenne

    La République de Moldova peut poursuivre sa progression sur la voie européenne

    La présidente pro-occidentale de République de Moldova, Maia Sandu, a été réélue pour un nouveau mandat de quatre ans. Lors du second tour des élections présidentielles de dimanche, elle a obtenu plus de 55 % des voix. Son rival, l’ancien procureur général Alexandr Stoianoglo, accusé d’être soutenu par les socialistes pro-russes, a recueilli moins de 45 % des voix – selon la commission électorale centrale de Chisinau. Après avoir voté, la cheffe de l’Etat moldave a déclaré qu’elle espérait que les électeurs se rendraient massivement aux urnes pour anéantir ce qu’elle a appelé « les voleurs (qui) veulent acheter » la république.

     

    Le camp majoritaire dénonce de nombreuses attaques à la démocratie

    Pour sa part, le Premier ministre Dorin Recean, qui dirige un gouvernement formé par le parti présidentiel Action et Solidarité (PAS), a déclaré que le ministère de l’Intérieur et d’autres institutions publiques travaillaient à empêcher une attaque contre la démocratie en Moldavie. Il a dénoncé les tentatives de fraude électorale orchestrées par la Russie et a déclaré « nous subissons actuellement des attaques de la part de groupes criminels, qui ont acheté beaucoup de voix, et c’est pourquoi il est très important de se mobiliser, de voter, parce que c’est notre mobilisation qui fera échouer la fraude ». Dorin Recean a ajouté que les citoyens moldaves devaient élire « le dirigeant qui nous mènera à la prospérité, à l’Union européenne ». Dimanche également, Alexandr Stoianoglo, qui a été accusé de s’exprimer difficilement en roumain, a affirmé que la maîtrise de la langue officielle de la république n’était pas une condition préalable pour un candidat à la présidence.

     

    Les candidat rival fustigé pour son mauvais niveau de langue roumaine

    Certains commentateurs estiment que cette déclaration, qui a offensé la majorité roumanophone des Moldaves, a encore réduit la part électorale du candidat de gauche. Les Gagaouzes, ethnie dont le candidat est issu, sont une population turque de confession chrétienne orthodoxe. Ils ont été colonisés dans le sud de l’actuelle république par le régime tsariste, qui les a fait venir de l’est de la Bulgarie il y a deux siècles. Les linguistes affirment qu’après la Seconde Guerre mondiale, les Gagaouzes ont été soumis à une russification forcée par les occupants soviétiques, combinée à un isolement par rapport aux Roumains, si bien qu’aujourd’hui, certains d’entre eux ne connaissent non seulement pas le roumain, mais ne parlent plus leur propre idiome turc.

     

    L’UE salue la victoire du camp pro-européen

    L’Europe a salué la victoire de Maia Sandu, avec des messages de félicitations de la part de la présidente de la Commission européenne, du chancelier allemand et des présidents français, ukrainien et roumain. La présidente réélue a promis qu’au cours de son prochain mandat, elle chercherait à « améliorer l’action du gouvernement », car elle sait que certains citoyens sont « mécontents de la situation » dans le pays. L’analyste roumain Armand Goșu, spécialiste de l’ancien espace soviétique, rappelle que dans quelques mois se tiendront à Chisinau des élections législatives, tout aussi importantes que les élections présidentielles, sinon plus, étant donné que la République de Moldova est une république semi-présidentielle dans laquelle le président a des pouvoirs limités.

  • 02.11.2024

    02.11.2024

    Elections en Moldavie – Les Moldaves sont appelés aux urnes ce dimanche, 3 novembre pour élire leur futur président.  Au second tour du scrutin présidentiel, la pro-européenne Maia Sandu, candidate à sa propre succession, affronte Alexandr Stoianoglo, ancien procureur général, soutenu par les Socialistes pro-russes. Pour rappel, le premier tour du scrutin présidentiel a été organisé le 20 octobre dernier en même temps avec le référendum sur l’adhésion européenne de la République de Moldova. Il a été précédé par une campagne électorale marquée par des tentatives massives de fraude soutenues par la Russie et l’oligarque fugitif Ilan Sor. Il s’agit notamment de tentatives de rachat de voix. De son côté le candidat socialiste, Alexandr Stoianoglo, affirme souhaiter mettre fin aux divisions au sein du pays et de créer un modèle européen authentique, où l’Etat est au service des citoyens. Il exhorte donc l’électorat à faire preuve de solidarité au nom de la justice et du progrès. Par ailleurs, Maia Sandu accuse son rival d’être « l’homme de Moscou » et d’être contrôlé par l’oligarque Ilan Sor. Ce second tour du scrutin présidentiel moldave se tient ce dimanche toujours sur toile de fond d’une campagne électorale tumultueuse.

     

    Bucarest-Chisinau – A Bucarest, la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminiţa Odobescu a souligné dans une interview pour Radio Roumanie l’importance des élections présidentielle en République de Moldova voisine, tant de la perspective de ses habitants que du souhait de Bucarest d’avoir un partenaire de dialogue de confiance à Chişinău. Selon la ministre roumaine, les Moldaves devraient voter non seulement avec le cœur, mais aussi avec la raison, pour leur avenir, pour un avenir meilleur, pour ramener leur pays au sein de l’UE, où il a sa place. En Roumanie 16 bureaux de vote seront ouverts ce dimanche pour les électeurs moldaves, tout comme au premier tour du scrutin. Concrètement il aura 3 bureaux à Bucarest, la capitale, et deux à Cluj-Napoca (centre-ouest) et respectivement à Iaşi (est), et un bureau dans plusieurs autres villes : Braşov, Sibiu, Timişoara, Craiova, Oradea, Suceava, Bacău, Galaţi et Constanţa. Les ressortissants moldaves se trouvant en Roumanie pourront voter en présentant leur carte d’identité valable ou leur passeport, dans les bureaux mentionnés, dimanche, entre 7 h et 21h.

     

    Espagne – En Espagne, les sauveteurs n’épargnent aucun effort pour atteindre les zones encore bloquées par les inondations catastrophiques de cette semaine. Une morgue provisoire a été ouverte, étant donné que le bilan mortel est passé à 205 personnes. Parmi elles, 4 Roumains : l’un confirmé par les autorités de Bucarest et une famille avec un enfant d’un autre quartier de Valence, annoncés par la presse espagnole. En même temps, 16 Roumains sont portés disparus et le ministère des Affaires étrangères de Bucarest vérifie les informations les concernant. L’ambassade de Roumanie à Madrid et le consulat de Castellón de la Plana sont en contact permanent avec les autorités espagnoles. On le sait très bien la région de Valence, dans le sud-est de l’Espagne, a été frappée par des inondations dévastatrices, considérées par les spécialistes comme « sans précédent » et suite auxquelles l’Espagne a déclaré trois jours de deuil national.

     

    Commissaires – Les auditions des commissaires européens désignés démarreront lundi dans les commissions spécialisées du Parlement européen. À cette occasion, les eurodéputés évalueront dans quelle mesure les futurs membres du Collège des commissaires possèdent les compétences, l’indépendance et l’attachement aux valeurs européennes, éléments nécessaires pour servir en tant que membres de la nouvelle Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen. Selon le calendrier annoncé par le PE, les auditions des commissaires désignés se termineront le 12 novembre, jour où ce sera le tour des six vice-présidents exécutifs de la future Commission, dont la Roumaine Roxana Mînzatu, qui sera en charge du portefeuille « Personnes, compétences et formation », de répondre aux questions. L’ensemble de la Commission européenne doit recevoir l’approbation du Parlement européen, le vote étant prévu pour la session plénière prévue du 25 au 28 novembre à Strasbourg. Une fois confirmée par le Parlement, la Commission européenne doit être officiellement nommée par le Conseil européen, par un vote à la majorité qualifiée (vote favorable de 55 % des États membres, représentant au moins 65 % de la population de l’UE).

     

    Devises – Les réserves en devises de la Banque Nationale de Roumanie approchaient, fin octobre, les 63 milliards d’euros, en baisse de plus de 4 % par rapport au niveau de septembre dernier. Selon un communiqué de la Banque Centrale, en octobre, il y a eu des entrées de plus de 2,8 millions de lei, mais les sorties ont atteint les 5,7 millions de lei. Il s’agit, entre autres, de paiements de taux et d’intérêts au titre de la dette publique ou des paiements au compte de la Commission européenne. Toujours fin octobre, le niveau des réserves d’or est resté à 103,6 tonnes, précise également la BNR.

     

    Météo – Ciel variable ce samedi en Roumanie. Des pluies éparses sont signalées sur la plupart des régions, alors que sur les crêtes des montagnes les précipitations sont sous forme de giboulée et de neige et le vent y est assez fort aussi, avec des rafales allant par endroits jusqu’à 70-90 km/h. Les maxima de la journée vont de 12 à 22 degrés. Il fait beau à Bucarest avec 18 degrés et du soleil à midi.

  • Scrutin décisif en Moldavie

    Scrutin décisif en Moldavie

    Maia Sandu et Alexandr Stoianoglo s’affrontent au second tour du scrutin présidentiel moldave

     

    Le dimanche 3 novembre, les citoyens de la République de Moldavie sont appelés aux urnes pour élire leur futur chef d’État. Ils ont le choix entre la pro-européenne Maia Sandu, candidate à sa propre succession, et le pro-russe Alexandr Stoianoglo, soutenu par les socialistes. Maia Sandu, favorite des chancelleries occidentales, a remporté le premier tour du scrutin du 20 octobre dernier avec plus de 42 % des voix, alors que son rival a réuni 26 % des suffrages. Selon la plupart des analystes, le vote de ce dimanche est crucial, en fait c’est tout ou rien. Et pour cause : la guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine a causé de multiples crises dans ce petit pays situé entre l’Ukraine et la Roumanie : une crise énergétique, une autre économique et pas en dernier lieu, une profonde crise de sécurité. De l’avis des analyses il n’y a plus de place pour faire des erreurs, si la Moldavie souhaite vraiment rompre définitivement avec son passé de vassalité par rapport à Moscou et rejoindre finalement la famille européenne.

     

    Les risques d’une victoire pro-russe

     

    De son côté, Oleksii Arestovici, ancien conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky, mettait en garde récemment contre le fait que la République de Moldova serait attirée dans cette guerre russo-ukrainienne, si l’élection présidentielle de cette année était remportée par le candidat pro-russe. Plus encore, ce petit pays pourrait se transformer en un avant -poste russe à utiliser pour attaquer l’Ukraine et la Roumanie. Tout cela en cas du succès d’une gouvernance proche de la Russie. C’est pourquoi le responsable ukrainien a exhorté les Moldaves à donner leur vote à la candidate pro-européenne.

     

    Dimanche dernier Maia Sandu c’est confrontée avec Alexandr Stoianoglo dans le cadre d’un débat télévisé, l’occasion pour celle-ci d’accuser son rival d’être l’homme de Moscou et d’avoir permis à plusieurs oligarques moldaves de fuir le pays, lorsqu’il occupait la fonction de procureur général de la République de Molodva. D’ailleurs, c’est Maia Sandu elle-même qui avait destitué Stoianoglo de ces fonctions.

     

    Des immixtions extérieures majeures dans la campagne électorale 

     

    Après le premier tour de l’élection présidentielle et le référendum sur l’intégration européenne qui a été validé de justesse, contrairement aux attentes optimistes, Maia Sandu a dénoncé l’immixtion des groupes criminels dans le processus électoral, qui auraient agi aux côtés de forces étrangères hostiles aux intérêts de son pays. « Les élections présidentielles et le référendum ont été bien organisés, mais la campagne électorale a été marquée par des ingérences étrangères et par la désinformation », lit-on également dans un rapport de l’OSCE. De même, la mission d’observation de l’Institut International Républicain une ONG américaine, met en lumière des ingérences étrangères considérables dans le processus électoral moldave, qui se sont manifestées entre autres par le rachat de voix, par la manipulation en masse, la propagande etc.

     

    De son côté, Moscou a nié catégoriquement toute immixtion dans les élections présidentielle et le référendum moldaves.

     

    La position des candidats éliminés est essentielle

     

    Pour ce scrutin décisif du 3 novembre, il est important de voir comment se positionneront les candidats éliminés au premier tour. Par exemple, le leader du parti populiste Notre Parti, Renato Usatîi, arrivé en troisième position au premier tour du scrutin présidentiel a fait savoir qu’il n’allait soutenir aucun des deux candidats. Chose prévisible, la partie pro-russe a exhorté son électorat à voter contre Maia Sandu, durant le mandat de laquelle la Moldavie a reçu le statut de pays candidat à l’Union européenne et a ouvert les négociations d’adhésion.

  • 23.10.2024

    23.10.2024

    Monténégro – Le président roumain, Klaus Iohannis, entame aujourd’hui une visite officielle au Monténégro, à l’invitation de son homologue Jakov Milatović. C’est la première visite d’un chef d’Etat depuis le début des relations diplomatiques entre les deux Etats. Au programme des pourparlers : la coopération politique et diplomatique, la défense et le soutien au parcours européen du Monténégro. Egalement à l’agenda : les opportunités de développer les investissements et les échanges commerciaux, la stimulation des contacts dans les domaines de l’énergie, du tourisme, de l’agriculture, des affaire intérieures, de la recherche, la culture et l’éducation.

     

    Washington – Les Etats-Unis se sont inquiétés mardi d’une ingérence russe pour le second tour de la présidentielle en Moldavie, qui s’annonce serré, annonce l’AFP. “A l’approche du second tour de l’élection présidentielle en Moldavie, le 3 novembre, les Etats-Unis craignent que la Russie ne tente a nouveau d’empêcher les Moldaves d’exercer leur droit souverain à choisir leurs propres dirigeants”, a déclaré le secrétaire d’Etat Antony Blinken dans un communiqué. Les Etats-Unis avaient déjà dénoncé le fait que la Russie ait “fait tout ce qui était en son pouvoir pour perturber les élections et le référendum afin de saper la démocratie moldave, notamment par le biais d’un financement illicite, de l’achat de voix, de la désinformation et d’activités cybernétiques malveillantes”. Les Moldaves ont approuvé de justesse dimanche le principe d’une adhésion a l’Union européenne, mais le résultat extrêmement serré sonne comme un camouflet pour la présidente pro-européenne Maia Sandu. La candidate de 52 ans est arrivée en tête du premier tour de la présidentielle avec 42,45% des voix, mais se prépare a un second tour difficile contre le représentant du Parti socialiste,  Alexandr Stoianoglo, qui a décroché 25,98% des voix au premier tour.

     

    Salaires – La Chambre des députés a adopté, mardi, en tant que chambre décisionnelle, un projet de loi visant à assurer un nouveau mécanisme pour établir le niveau du salaire minimum, conformément aux dispositions d’une directive européenne en la matière. Selon le projet, le salaire de base minimum brut garanti au niveau national est fixé annuellement par une décision du gouvernement et s’applique à partir du 1er janvier de l’année suivante, avec une mise à jour périodique une fois par an, après consultation avec les confédérations syndicales et patronales représentatives au niveau national.

     

    Budget – Le Parlement européen doit se prononcer aujourd’hui sur le budget de l’année prochaine, dans une version différente de celle proposée par la Commission et de celle négociée au Conseil, ce qui préfigure des négociations supplémentaires. Initialement, la Commission européenne avait envisagé un budget d’environ 200 milliards d’euros, qu’elle a proposé au Conseil et au Parlement. Le Conseil a réduit de 8 milliards d’euros cette proposition, tandis que le Parlement l’a augmenté d’un milliard supplémentaire. L’un des deux négociateurs en chef du Parlement, l’eurodéputé roumain Victor Negrescu, affirme que la version du Parlement, de 201 milliards d’euros, serait la bonne, tant pour ce qui est de la programmation budgétaire pluriannuelle que de la nécessité de financer les politiques communes de l’Union. Le Parlement européen est d’accord avec l’augmentation du budget pour la sécurité des frontières, la défense et les actions extérieures, mais estime que le gros problème réside dans l’économie et dans le secteur social – des domaines pour lesquels davantage d’argent serait nécessaire, selon Victor Negrescu.

     

    Météo – Le temps en Roumanie est généralement beau et les températures sont supérieures aux moyennes de la saison. Le ciel est variable et ce n’est que le matin que les nuages ou brouillard ont signalés, éventuellement associés à de la bruine ou de légères pluies. Les températures maximales vont généralement de 16 à 23 degrés.

     

    Enfant – Les autorités de Bucarest annoncent une série de mesures en vue de l’Année de l’enfant en Roumanie, qui aura lieu en 2025. L’objectif est de soutenir les enfants et de promouvoir leurs droits, en particulier de ceux issus de milieux défavorisés. La loi selon laquelle 2025 sera l’Année de l’enfant en Roumanie a été adoptée par le Parlement au début de ce mois.

     

    Paris – Un garçon roumain âgé d’onze ans, originaire de la ville d’Oradea, dans l’ouest de la Roumanie a été invité à exposer ses toiles au siège de l’UNESCO à Paris, dans le cadre d’une soirée internationale appelée « Arts et traditions du monde ». L’événement a réuni des artistes de pays tels le Japon, la Chine, la France, le Portugal et le Liban. L’artiste roumain est l’unique enfant invité à exposer ses œuvres aux côtés d’artistes consacrés. Il a été invité par l’UNESCO après avoir impressionné le public et les participants au Salon international d’art contemporain « Art – Shopping », déroulé du 18 au 20 octobre au Carrousel du Louvre à Paris. Le jeune peintre y a exposé une cinquantaine de toiles en couleurs acryliques.

     

    Luxembourg – Sept pays européens, dont la Roumanie, demandent l’égalisation complète des paiements directs aux agriculteurs des États membres de l’Union européenne. Ce fut le ministre bulgare de l’Agriculture par intérim, Gheorghi Tahov qui a présenté la demande au Luxembourg dans le cadre du Conseil de l’agriculture et de la pêche. Selon lui, les différences entre les ubventions conduisent actuellement à des inégalités sur le marché. Parallèlement, la Bulgarie a soutenu la demande de la Roumanie visant à augmenter le plafond individuel pour les agriculteurs concernés par les importations de céréales en provenance d’Ukraine et à prolonger la période temporaire d’octroi de cette aide d’État au moins jusqu’à l’été prochain.