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  • Le danger des feux de forêt

    Le danger des feux de forêt

    De graves incendies de forêt ont touché une grande partie de la Roumanie ces derniers jours, pour provoquer aussi des morts et des blessés. Des dizaines d’incendies violents se sont déclenchées depuis le début du mois dans des régions boisées de montagne à travers le pays pour se rapprocher même de certaines localités. Par conséquent, les autorités ont déployé des moyens impressionnants pour lutter contre les flammes. Les sapeurs-pompiers ont reçu l’aide d’autres structures de l’Etat pour éteindre les incendies, dont certains situées dans des zones difficiles d’accès. Les pompiers ont été déployés à grande échelle dans des dizaines de localités réparties dans sept départements.

    Des sauveteurs en montagne et des pilotes du ministère de l’Intérieur et de la Défense sont intervenus aux côtés des sapeurs-pompiers. Deux hélicoptères Black Hawk du ministère de l’Intérieur ont effectué des dizaines de missions au cours desquels ils ont utilisé plus de 77 tonnes d’eau pour éteindre les incendies. Les missions de reconnaissance ont été réalisées à l’aide d’un autre hélicoptère, et un avion cargo Spartan du ministère de la Défense nationale a également soutenu les forces d’intervention pour éteindre les incendies.

     

    Appel à responsabilité

    Les autorités appellent à la responsabilité et demandent aux citoyens d’arrêter de brûler des plantes sur les terrains agricoles. En effet, le printemps, les habitants des régions rurales ont l’habitude de nettoyer leurs terrains agricoles en brûlant les restes de végétation. Et souvent ces incendies s’étendent et deviennent incontrôlables. Les autorités attirent l’attention sur la gravité de la situation : 650 hectares ont brûlé en janvier, 4 400 hectares supplémentaires le mois dernier et ce mois-ci, au cours des huit premiers jours 4 600 hectares ont brûlé. En seulement trois jours, plus de 300 incendies se sont déclenchées.

    Selon le chef du Département des situations d’urgence, Raed Arafat, la population serait l’unique responsable de cette situation, puisque les incendies de forêt n’ont pas éclaté en raison de phénomènes météorologiques :

    Raed Arafat :« Il est clair, à ce stade, nous ne pouvons pas imputer ces incendies de forêt à l’augmentation des températures, ni à la foudre. Nous ne pouvons les attribuer qu’à des actions intentionnelles de personnes qui ont pris l’habitude de faire cela depuis longtemps, ou qui le font intentionnellement juste pour essayer de nettoyer des champs ou de mettre le feu à une zone où il y a de la végétation sèche. C’est pourquoi nous considérons que la plupart d’entre eux sont le résultat d’actions intentionnelles. »

    Raed Arafat a demandéaux autorités locales d’expliquer à la population le danger des incendies de forêt, notamment avec l’aide des prêtres. Prévenir ces incendies permet non seulement de protéger la nature, mais contribue également à la sécurité de la communauté, affirment les autorités.

    Les sapeurs-pompiers militaires rappellent aux citoyens que la loi interdit de brûler la végétation sèche. Le non-respect des dispositions légales constitue un délit et entraine des amendes pouvant aller jusqu’à 15 000 lei (soit environ 3 000 euros) pour les personnes physiques et jusqu’à 100 000 lei (soit environ 20 000 euros) pour les personnes morales.

    D’ailleurs, les agriculteurs qui ne respectent pas l’interdiction de brûlerles champs risquent de perdre les subventions directes ou annuelles auxquels ils ont droit. Dans certains cas, ils peuvent être même exclus du soutien financier pendant une ou plusieurs années consécutives.

  • 9/11/2024

    9/11/2024

    Espagne– Selon les autorités espagnoles, deux autres ressortissants roumains d’Espagne sont morts suite aux inondations ayant touché dernièrement la région de la Valence, informe le Ministère roumain des Affaires étrangères. Portés dans un premier temps comme disparus, les deux Roumains ont été identifiés par la suite comme décédés. Jusqu’à présent, quatre Roumains sont morts et sept autres sont toujours disparus suite aux phénomènes météorologiques extrêmes ayant touché l’Espagne. L’Ambassade roumaine à Madrid et le Consulat roumain de Castellon de Plana continue à vérifier les informations au sujet d’autres potentielles victimes roumaines, mais pour l’instant les autorités espagnoles n’ont pas confirmé d’autres décès.

     

    Visite – Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, visitera les 12 et 13 novembre, le Royaume Uni de la Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord pour des discussions avec son homologue Keir Starmer et pour participer au Forum économique Roumanie- Grande Bretagne, a annoncé le gouvernement de Bucarest. Le porte parole de l’Exécutif, Mihai Constantin, précisé que dans la perspective de la visite de M. Ciolacu à Londres, le gouvernement a adopté un mémorandum qui met à jour la Convention bilatérale dans le domaine des impôts et de la lutte contre l’évasion fiscale. Selon cette source, le nouveau document prend en considération les modifications apportées à la législation roumaine dans le courant de 2023, tout comme celles en rapport avec l’objectif de la Roumanie d’intégrer l’OCDE. Chef de file du PSD, Marcel Ciolacu se porte candidat aux prochaines élections présidentielles.

     

    Avertissement – Le ministère roumain des Affaires Etrangères prévient les citoyens qui envisagent de voyager en Italie qu’une grève du personnel aéroportuaire d’une durée de 4 heures est prévue le 12 novembre sur Fiumicino, à Rome et sur les aéroports de Pescara, Naples et Pérouse. Dans ce contexte, des possibles retards ou annulations de vol peuvent intervenir. Les Roumains peuvent demander de l’aide auprès de l’Ambassade roumaine en Italie qui les dirigera vers le Centre de contact et de support pour les citoyens roumains de l’étranger. Des numéros d’urgence sont également mis en fonction pour rejoindre le consulat roumain le plus vite possible.

     

    Rugby – L’équipe de rugby de Roumanie rencontre ce samedi, à Bucarest, la sélection du Royaume de Tonga, pour le premier test- match du mois de novembre. Les deux équipes se sont déjà confronté cinq fois dont la dernière en date a eu lieu l’année dernière, en France, lors de la Coupe du monde, quand la Roumanie a perdu face au Tonga, 24 à 45. Dans la série des matchs de préparation à la Coupe du Monde, la Roumanie rencontrera aussi le Canada, le 16 novembre et l’Uruguay, le 23 novembre. Pour accéder au tournoi final, la Roumanie doit se situer parmi les deux premières équipes de son groupe. Cela veut dire qu’elle devrait gagner au moins deux des trois matchs qui lui restent à jouer, à savoir contre l’Allemagne, la Belgique et le Portugal.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est qualifiée dans les demi-finales du tournoi WTA 125 de Cali, en Colombie, après une victoire contre l’Australienne Tina Smith. Deuxième favorite du tournoi, Irina Begu, 34 ans, a obtenu sa victoire au bout d’une heure et 12 minutes face à une adversaire de 22 ans. La Roumaine a décroché un chèque de 8000 dollars et 81 points dans le classement mondial. Irina Begu qui a surclassé dans les quarts de finale sa compatriote Anca Todoni jouera en finale contre la gagnante du match entre la Hongroise Panna Udvardy et la Slovène, Veronika Erjavec.

     

    Météo – Les températures ont chuté dans l’est et le sud de la Roumanie. Des pluies tombent sur la moitié sud et sur les sommets des Carpates. Dans le reste du territoire, les températures sont proches de la moyenne de la saison. Le vent souffle légèrement sur le relief et plus fort sur le sud-est où sa vitesse atteint 50 km/h. Les températures maximales de la journée vont de 4 à 12 degrés.

  • 27.08.2023

    27.08.2023


    Explosions – Le Parquet auprès de la Haute Cour de
    Justice et de Cassation est désormais en charge de l’enquête lancée après les
    deux explosions intervenues samedi soir, à une station de gaz liquéfié (GPL) de
    Crevedia, près de Bucarest. Deux personnes sont mortes, l’une pour des raisons cardiaques,
    l’autre, des suites de ses blessures et une soixantaine, dont de nombreux
    pompiers, sont blessées. La première explosion s’est produite au moment où des
    salariés de la station de gaz essayaient de retirer le pétrole liquéfié d’une
    citerne pour le stocker dans une autre. La deuxième déflagrationest intervenue
    durant les opérations d’extinction du feu et du coup, elle a entraîné un nombre
    impressionnant de pompiers parmi les blessés. La station de GPL fonctionnait
    plutôt comme dépôt, après que l’Inspection générale pour les Situations d’urgence
    avait suspendu la commercialisation des carburants. Arrivé dimanche sur les
    lieux de la catastrophe, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a annoncé
    que des contrôles seront déclenchés à partir de lundi,dans toutes les stations de gaz liquéfiés de
    Roumanie. Par ailleurs, Bucarest a demandé assistance, via le mécanisme de
    protection civile de l’Union européenne, pour le traitement à l’étranger de
    plusieurs victimes grièvement brûlées. Deux avions ont déjà transportés des
    patients en Belgique et en Italie. Sur la totalité des victimes, 41 dont six en
    état grave sont actuellement hospitalisées en Roumanie.












    Moldavie – Dans un message transmis à l’occasion de la
    Journée nationale de la République de Moldavie, le chef de l’Etat roumain,
    Klaus Iohannis, a réitéré dimanche le soutien de Bucarest au parcours européen
    de Chisinau. Pour sa part, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a
    félicité les Moldaves à l’occasion de leur fête nationale. Suite à l’échec du
    coup d’Etat de 1991, le Parlement de Chisinau s’est réuni le 27 août pour
    décider de l’avenir de la République de Moldavie. Ce jour-là, le vote a été
    précédé de la plus grande Assemblée nationale durant laquelle les citoyens se
    sont prononcés en faveur de leur indépendance. Une Déclaration en ce sens a été
    votée avec 278 voix pour. Le 2 mars 1992, la République de Moldova devient
    membre à part entière de l’ONU.




    Canoë – Les Roumain
    Ilie Sprincean et Oleg Nuţă ont terminé en sixième position la finale A C2
    Hommes 500m aux Championnats du monde en eaux plates de canoë-kayak de
    Duisbourg en Allemagne. N’empêche, les deux ont obtenu la qualification aux JO
    de Paris, après avoir remporté samedi le bronze sur 1000 mètres. La Roumanie a
    dans son palmarès trois médailles, dont deux remportées par Catalin Chirila, une
    en or sur 500 mètres et une d’argent, sur 1000 mètres et celle de bronze obtenue
    dimanche par Ilie Sprincean et Oleg Nuţă. A l’heure où l’on parle, dix sportifs
    roumains sont déjà qualifiés aux JO de Paris.









    Festival – Coup
    d’envoi dimanche de la 26ème édition du Festival international George Enescu.
    29 jours durant, plus de 3500 se succéderont sur la scène du festival qui
    réunira à son affiche 90 concerts. Le directeur artistique de l’actuelle
    édition placée sous le signe de la « Générosité à travers la musique »
    est le grand chef d’orchestre, Cristian Macelaru. Parmi les orchestres qui participent
    au festival de Roumanie, notons l’Orchestre et la Chorale Maggio Musicale
    Fiorentino de l’Opéra de Florence, l’Orchestre symphonique de Londres,
    l’Orchestre national du Capitole de Toulouse ou l’Orchestre Philarmonique
    d’Israël.


    Météo -Une alerte orange à la grande chaleur
    et à l’inconfort thermique accentué est en vigueur presque partout en Roumanie,
    tandis que le reste du pays est placé en vigilance jaune à la canicule. Les
    températures se montent jusqu’à 39 degrés. Le ciel demeure variable, plutôt
    bleu dans la première partie de la journée. Les nuages risquent de faire leur
    apparition dans la soirée, notamment dans l’ouest et le sud-ouest. Dimanche,
    les températures vont de 35 à 39 degrés.



  • 09.02.2023 (mise à jour)

    09.02.2023 (mise à jour)

    Conseil européen – Le président du Conseil européen Charles Michel a estimé
    jeudi que les prochaines semaines seraient décisives pour l’issue
    de la guerre en Ukraine, appelant les 27 Etats membres de l’UE à répondre aux
    besoins d’armements de Kiev. Lors d’une réunion extraordinaire du Conseil
    européen, celui-ci a réclamé pour l’Ukraine des munitions, de
    l’artillerie, des missiles, des véhicules, des systèmes de défense. Pour
    sa part, la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen a
    estimé que l’Ukraine peut compter sur le soutien offert par l’UE « à
    présent et à l’avenir ». Et celle-ci d’annoncer que le futur paquet de
    sanctions visera plusieurs leaders militaires et politiques russes et
    comportera des embargos sur les exportations d’un montant de plus de 10
    milliards d’euros. Mme von der Leyen a également précisé que des discussions
    sont en cours quant à la mise en place d’un tribunal qui juge les crimes de
    guerre commis par la Russie. En marge de la réunion, les leaders européens, y
    compris celui de Roumanie, se sont engagés à soutenir l’Ukraine et les
    Ukrainiens. A part la guerre menée par Moscou contre l’Ukraine, deux autres
    sujets figurent en tête des pourparlers : la situation économique dans
    l’UE et la migration. Avant la réunion extraordinaire du Conseil,
    le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que la Roumanie n’était ni
    source de migration, ni pays de transition. Ce problème, a-t-il dit, reste
    européen et la Roumanie souhaite contribuer aux efforts censés le résoudre. On
    ne saurait confondre la migration avec l’adhésion à Schengen, a encore ajouté
    le leader roumain.









    OCDE – L’adhésion de la Roumanie à l’Organisation de
    coopération et de développement économiques (OCDE) est la prochaine étape sur
    la voie de la modernisation, du développement et de la prospérité du pays – a
    déclaré le Premier ministre Nicolae Ciucă, lors de la conférence organisée à
    Bucarest par le gouvernement sur les avantages dont bénéficient les pays
    membres de cette organisation. Cet événement marquait un an depuis le début du
    processus d’adhésion de la Roumanie à l’OCDE. L’adhésion de la Roumanie
    est devenue un objectif majeur de notre politique étrangère et un objectif
    stratégique pour notre pays, après l’adhésion à l’UE et à l’OTAN – a
    déclaré Nicolae Ciucă, rappelant que les états membres de l’OCDE contribuent à
    eux seuls à 70% du commerce mondial et environ 90 % de la valeur des
    investissements en capital. Par ailleurs, le Premier ministre roumain a rappelé
    qu’en 2022, le PIB de Roumanie a augmenté de près de 50 milliards d’euros par
    rapport à l’année précédente, soit 4,9%, ce qui représente une augmentation
    significative.






















    Santé – Plus de 99.500 cas
    d’infections respiratoires aigues ont été enregistrés en Roumanie entre le 30 janvier et le 5 février, dont la
    plupart à Bucarest et dans les départements de Cluj, Timis, Iasi et Buzau.
    Selon l’Institut national pour la Santé publique, 50 décès dus à la grippe ont
    été également confirmés. Presqu’un million 500 milles personnes se sont fait
    vacciner contre la grippe dans le cadre d’une campagne de vaccination gratuite
    mise en place par le Ministère de la Santé.






    BNR – La Banque centrale de Roumanie a décidé de conserver le taux
    directeur annuel à 7%, après l’avoir majoré onze fois de suite. La BNR a
    conservé aussi les niveaux actuels des taux des réserves minimales obligatoires
    sur les passifs en lei et en devises des établissements de crédit,
    c’est-à-dire, ces sommes que les banques commerciales sont obligées à détenir
    dans les comptes ouverts auprès de la BNR. Le taux annuel de l’inflation a
    enregistré une légère baisse en décembre dernier, en dépassant d’un peu les 16%.
    Du coup, la Banque centrale s’attende à ce qu’il atteigne un montant d’un seul
    chiffre au troisième trimestre de l’année, dans le contexte d’une prolongation
    du plafonnement des tarifs énergétiques.




















    Turquie – Le bilan du séisme qui a frappé lundi la Turquie et la Syrie
    a fait presque 20.000 morts selon un dernier bilan communiqué jeudi par les
    autorités dans les deux pays, alors que les recherches se poursuivent pour
    tenter de retrouver des rescapés dans le froid.Les 72 premières heures sont cruciales pour retrouver des
    survivants, plus de 90% des rescapés étant secourus au cours de cette fenêtre. L’accès
    à Twitter a été rétabli jeudi dans le pays après avoir été bloqué pendant une
    douzaine d’heures sur les principaux fournisseurs de téléphonie mobile, sur
    fond de multiplication des critiques visant la réponse du gouvernement au
    séisme. Au pouvoir depuis 2003 et candidat pour un nouveau mandat présidentiel
    aux élections du mois de mai, Recep Tayyip Erdogan a annoncé la distribution de
    10 000 livres turques (494 euros) à chaque famille sinistrée. La Roumanie a dépêché une deuxième équipe de sauveteurs
    dans les zones de Turquie dévastées par les violents tremblements de terre de
    ce début de semaine. Près de 120 sauveteurs roumains se trouvent actuellement sur
    le terrain, accompagnés de chiens, d’équipements et de véhicules spécialisés.
    Bucarest a aussi décidé d’envoyer de l’aide humanitaire en Syrie, pays
    également touché par les séismes. D’autre part, 26 ressortissants roumains résidant
    sur place ont été rapatriés. Selon le ministère des Affaires étrangères, aucun
    citoyen roumain ne figure parmi les victimes du tremblement de terre en
    Turquie.








    Météo – En Roumanie, la vague de grand froid persistera, notamment au
    petit matin et pendant la nuit. Le ciel sera variable dans les régions du
    nord-ouest et du nord et plutôt bleu dans le reste du territoire. Le vent
    soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude. Les températures
    maximales iront vendredi entre -6 et 5 degrés. Une alerte jaune au grand froid
    et au gel est en vigueur jusqu’à samedi dans plusieurs départements du nord,
    nord-est et centre de la Roumanie. Dans ces régions, les températures minimales
    iront de -25 à -18 degrés.



  • 05.01.2023 (mise à jour)

    05.01.2023 (mise à jour)

    Fonds
    européens
    – La Roumanie a absorbé en 2022, 11,3 milliards d’euros de fonds
    structurels, soit le niveau le plus élevé jamais atteint par la Roumanie, a
    annoncé le premier ministre roumain Nicolae Ciuca. Pour l’année 2023, le
    gouvernement compte maintenir le même niveau, voir même le dépasser et pour
    cela, il a besoin de solidarité, d’un bon dialogue avec les partenaires
    sociaux, d’une meilleure coordination entre les ministères et de la stabilité
    politique.














    Grippe – La grippe a tué deux personnes en Roumanie, a
    fait savoir jeudi, le Centre national pour la surveillance et le contrôle des
    maladies transmissibles. Antérieurement, le ministre roumain de la Santé,
    Alexandru Rafila a dressé lors d’un point de presse, le bilan des cas d’infections
    respiratoires déclarés dans le courant de la semaine dernière, au niveau
    national. Malgré les cas à la hausse, la Roumanie ne se confronte pas encore à
    une épidémie, ont fait savoir les autorités. Selon le responsable de la Santé,
    en ce moment, le taux de positivité est de 37% et le pic est attendu entre le
    15 janvier et le 10 février, après quoi, le nombre des cas diminuera. Le
    Ministère de l’Education a précisé que malgré la recrudescence des cas de
    grippe, les cours reprendront à partir du 9 janvier, comme prévu.


    CSM
    – Le chef de l’Etat roumain a participé jeudi à la réunion de constitution du
    Conseil supérieur de la Magistrature. «Je vous encourage à prendre attitude à
    chaque fois que l’indépendance de la justice est mise en danger suite à des immixtions
    politiques » a transmis Klaus Iohannis aux nouveaux membres du
    Conseil. La société roumaine a besoin « de transparence, d’intégrité et de
    professionnalisme » de la part des magistrats, a précisé le président
    roumain. Dans son discours, M. Iohannis a parlé de la levée du Mécanisme de
    coopération et de vérification, comme d’un véritable « succès pour la
    Roumanie, mais aussi comme d’une motivation pour que le pays poursuive les
    réformes afin de se doter d’une justice performante et indépendante ». Le Conseil
    Supérieur de la Magistrature réunit 9 juges et 5 procureurs élus par les
    magistrats, 2 représentants de la société civile élus par le Sénat auxquels
    s’ajoutent le ministre de la Justice, le président de la Haute Cour de
    Cassation et de Justice et le procureur général de la Roumanie. Le mandat des
    membres du CSM est de 6 ans, sans aucune possibilité de prolongement.





































    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est
    qualifiée jeudi dans les quarts de finale du tournoi d’Adelaïde d’Australie,
    suite à une victoire contre la Lettone, Jelena Ostapenko. Le prochain match,
    Begu le disputera contre la Russe, Veronika Kudermetova. Jeudi encore, une
    autre roumaine, Sorana Cîrstea, a perdu dans les quarts de finale face à la
    Tunisienne, Ons Jabeur, favorite du tournoi.
















    Météo
    – Les températures chuteront dans les 24 prochaines heures, notamment dans le
    nord, le centre et le nord-est de la Roumanie, tout en continuant à se situer
    au-delà de la moyenne de température saisonnière. Quelques flocons de neige
    tomberont sur les sommets des Carpates, tandis que les pluies toucheront les
    régions de plaine. Une alerte jaune au vent très fort et aux tempêtes de neige
    est en vigueur jusqu’à vendredi, à midi, notamment en altitude, à plus de 1700
    mètres. Les températures iront vendredi de 2 à 13 degrés.

  • 08/04/2022 (mise à jour)

    08/04/2022 (mise à jour)

    Ukraine — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a adopté une décision qui établit la manière dont les citoyens roumains qui accueillent des refugiés d’Ukraine peuvent être rémunérés. Durant les trois premiers jours ouvrables de chaque mois, ils doivent déposer une demande aux autorités publiques locales, précisant le nombre de personnes accueillies, leurs nom et prénom, les localités d’où elles déclarent provenir et la période de temps pour laquelle le remboursement des dépenses est demandé. L’argent sera transféré au cours des 10 jours ouvrés suivant la réception des chiffres centralisés. Les Roumains qui accueillent des réfugiés d’Ukraine peuvent toucher quelque 14 euros par personne accueillie par jour. Depuis le début de l’invasion de la Russie au pays voisin, plus de 650 000 ressortissants ukrainiens sont entrés en Roumanie.



    Transports — En Roumanie, les transports de marchandises seront suivis par un nouveau système numérique, censé tant réduire le risque de l’évasion fiscale, mais aussi la bureaucratie pour les opérateurs de ce secteur. Le gouvernement a approuvé une ordonnance d’urgence qui introduit le système intégré RO e-Transport, également connu sous le nom de radar des marchandises. Des modules informatiques de gestion généreront des codes uniques d’enregistrement pour chaque transport. En plus, la plate-forme sera interconnectée avec des dispositifs spécifiques de surveillance du trafic routier comme par exemple les caméras, et les données seront analysées de manière intégrée. Le système vise les transports de marchandises à risque fiscal élevé, comme les boissons alcoolisées ou les aliments.



    Statistique — La Roumanie a enregistré l’année dernière une croissance économique de 5,9 % par rapport à 2020, selon les chiffres provisoires les plus récents de l’Institut national de la statistique. Ils font état d’une contribution moindre des investissements à la croissance économique de 2021, qui passe de 0,9 % à 0,6 %. Les chiffres annoncés par l’INS indiquent aussi une baisse de 0,1 % au dernier trimestre de 2021 par rapport aux 3 mois antérieurs.



    Roms — L’émancipation civique, sociale et économique des Roms de Roumanie est un objectif commun, de grande importance, a affirmé le président Klaus Iohannis dans un message transmis ce vendredi, à l’occasion de la Journée internationale des Roms. Le chef de l’Etat a salué, par la même voie, les efforts de cette communauté de faire connaître son passé et ses coutumes, de faire entendre sa voix et apprécier sa contribution au développement de la société. Le premier ministre Nicolae Ciucă a transmis un message similaire. Le chef du cabinet de Bucarest a mis en exergue le fait que les Roms de Roumanie ont apporté au fil du temps des valeurs culturelles et économiques là où ils ont vécu. La Journée internationale des Roms est une occasion de réfléchir sur la persistance, au niveau mondial, des attitudes racistes et discriminatoires, des stéréotypes, du discours de haine et de l’instigation à des actes hostiles ou à des violences à motif ethnique, qui affectent la communauté rom de manière disproportionnée, estime aussi le ministère des Affaires étrangères. La Roumanie a fait des pas importants pour condamner et éliminer toutes les formes de discrimination contre les Roms, y compris par l’adoption d’une ample législation en la matière, note le ministère des Affaires étrangères.



    Covid — Plus de 1 700 nouveaux cas de Covid-19 ont été rapportés vendredi en Roumanie, un chiffre à la baisse par rapport à jeudi. 23 000 tests de dépistage ont été effectués. Le plus grand nombre de cas d’infection a été rapporté à Bucarest. Les autorités ont également annoncé 9 décès des suites de la Covid-19. A présent, plus de 2 100 malades sont hospitalisés, dont 227 en soins intensifs. Par ailleurs, le nombre de cas de grippe dépisté par le biais de tests spécifiques est à la hausse, mettent en garde les médecins. Dans certaines situations, des malades atteints de grippe ont été même hospitalisés.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Irina Bara (27 ans, 118e WTA) s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA 250 de Bogota, en Colombie, après sa victoire contre la sportive néerlandaise Suzan Lamens 6-0, 0-6, 6-4. Par ailleurs, Irina Begu (31 ans, 66e WTA) s’est arrêtée dans les huitièmes de finale du tournoi WTA de Charleston, aux Etats-Unis. Elle s’est inclinée en deux sets, 6-3, 6-2, devant la Tunisienne Ons Jabeur.



  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef de la diplomatie de l’UE Josep Borrell, qui se sont déplacés vendredi à Kiev, ont condamné fermement l’attaque « horrible » et « dépourvue de discernement » de l’armée russe contre les civils qui se trouvaient dans la gare de Kramatorsk. Les dignitaires européens ont également annoncé une nouvelle aide militaire de 500 millions d’euros pour l’Ukraine. Ils ont annoncé par la même voie le retour de la mission de l’UE à Kiev. Le premier ministre slovaque, Eduard Heger, a également fait partie de la délégation européenne. Deux missiles russes ont frappé une gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, faisant au moins une cinquantaine de morts, dont des enfants, et une centaine de blessés. La gare, où se trouvaient des milliers de personnes, était utilisée pour l’évacuation des zones bombardées par les forces russes. Le président Volodymyr Zelensky affirme que les destructions de Borodyanka, cette ville au nord-ouest de Kiev récemment reprise par les Ukrainiens sont « beaucoup plus atroces » que celles de Boutcha, où des massacres ont été commis. Moscou nie que ses forces auraient tué des civils. Ce vendredi, l’UE a approuvé un cinquième paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un embargo sur le charbon et la fermeture des ports européens aux navires russes. Ce paquet élargit encore plus la liste noire, affectant les revenus de plusieurs centaines d’oligarques et de responsables politiques de Russie, du Belarus et des régions séparatistes prorusses de Lougansk et de Donetsk d’Ukraine.

  • 01.03.2022 (mise à jour)

    01.03.2022 (mise à jour)

    Défense
    – A l’issue de la réunion du Conseil suprême de Défense de la Roumanie, le chef
    de l’Etat roumain a condamné de nouveau mardi, « l’attaque brutale de la
    Russie contre un pays souverain et indépendant ». Et Klaus Iohannis
    d’ajouter qu’il est inacceptable que la carte de l’Europe soit redessinée par
    la violence ». Selon le président roumain, l’agression de Moscou a
    provoqué une réaction de solidarité sans précédent et l’appartenance de la
    Roumanie à l’UE et à l’Otan, tout comme le partenariat stratégique avec
    Washington s’avèrent les succès les plus importants enregistrés par Bucarest
    ses trente dernières années. Le chef de l’Etat roumain a plaidé pour la
    nécessité d’accroître les capacités de défense du pays et de majorer de 2 à
    2,5% le pourcentage du PIB réservé à la Défense. Le Conseil suprême de Défense
    de la Roumanie a également décidé mardi d’un renforcement significatif de la
    posture de dissuasion et de défense sur le flanc Est de l’Otan, à travers le
    déploiement de contingents alliés et la création accélérée du Groupe de combat
    de Roumanie. Une séance du conseil qui réunit le président, le premier ministre
    et les chefs des principales institutions en charge de la sécurité nationale a
    eu lieu jeudi dernier aussi. Le président Klaus Iohannis affirmait que la
    Roumanie ne serait pas attirée dans le conflit militaire en Ukraine et les
    Roumains ne devraient pas s’inquiéter quant à leur sécurité. Il a également
    souligné que la Roumanie était prête à faire face à toute conséquence
    économique et humanitaire qu’un éventuel conflit de longue durée entre la
    Russie et l’Ukraine pourrait générer.

    Bilan -
    L’Ambassade d’Ukraine à Bucarest a annoncé que depuis dimanche et jusqu’à
    mardi, 1 mars, 352 citoyens ukrainiens dont 14 enfants ont été tuées dans le
    conflit russo-ukrainien. Dans un communiqué de presse de la mission
    diplomatique, plus de 1680 Ukrainiens ont été blessés dont 116 enfants. L’ambassade
    ukrainienne en Roumanie rappelle que 16 enfants ont perdu la vie depuis le
    début de l’invasion russe, le 24 février. Selon la même source, du 24 au 28
    février, l’armée russe a perdu 5300 militaires, 29 avions, 29 hélicoptères, 191
    chars, 816 blindés, 5 drones et 2 bâtiments de guerre ont été endommagés.




    Services
    secrets
    – Le chef du Service roumain des Renseignements extérieurs, Gabriel
    Vlase, a présenté mardi à la Commission parlementaire chargée du contrôle des
    activités des services secrets roumains, la situation sécuritaire en Roumanie.
    Selon un communiqué, la réunion a réitéré le fait que le statut de membre de
    l’UE et de l’Otan confère à la Roumanie les meilleures garanties de sécurité.
    Les Services roumains de renseignements extérieurs ont également affirmé
    surveiller en permanence les évolutions actuelles à la frontière
    roumano-ukrainienne et les implications que le conflit pourrait avoir sur la
    Roumanie.
















    Météo
    – Le temps demeure froid presque partout en Roumanie, à l’exception de l’est du
    territoire où les températures seront mercredi, légèrement à la hausse. Le ciel
    sera couvert et des précipitations toucheront le nord-est et l’est du
    territoire. Le vent soufflera légèrement sur l’ensemble du relief et plus fort
    en altitude et sur la côte roumaine à la Mer Noire. Mercredi, les températures
    maximales iront de 0 à 9 degrés et celles minimales de -6 à 0 degrés.





  • 01.10.2021

    01.10.2021

    Incendie – Un incendie s’est déclaré vendredi dans l’unité de
    Soins critiques de l’Hôpital de Maladies Infectieuses de Constanta. Selon des
    sources du Ministère roumain de l’Intérieur citées par la presse, 9 personnes
    ont été tuées par les flammes. Tout l’hôpital a été évacué et les unités
    sanitaires du département sont en état d’alerte pour prendre en charge les
    patients. C’est le dixième incendie déclaré en moins de douze mois dans un
    hôpital de Roumanie. Des incidents similaires ont eu lieu à la fin de l’année
    dernière, à l’Hôpital départemental de Piatra Neamt ou en début d’année, à
    l’Hôpital Matei Bals de Bucarest. A chaque fois, des personnes hospitalisées en
    raison de la Covid ont décédées. Des contrôles effectués dans les
    établissements sanitaires de Roumanie ont montré que souvent, les hôpitaux
    fonctionnent en l’absence de tout document de sécurité incendies.

    Coronavirus – La Roumanie a enregistré jeudi plus de 12000 nouveaux cas de contamination au coronavirus, soit un nouveau record négatif. Sur les 176 personnes décédées des suites de la Covid en 24 heures, la plupart n’étaient pas vaccinées et deux avaient moins de 9 ans. Parallèlement, le nombre de personnes hospitalisées augmente lui aussi, en dépassant la barre de 12000, soit de 5000 de plus que la semaine dernière. 1364 malades contaminés sont hospitalisés dans des unités de Soins critiques.

    Restrictions – En Roumanie, le port du masque deviendra obligatoire dans tous les espaces publics à partir du moment où l’incidence cumulée sur 14 jours par mille habitants dépasse six. En revanche, suite à une décision commune des Ministères de la Santé et de l’Education, le taux d’incidence n’entraînera pas automatiquement la fermeture des écoles. Par ailleurs, là où l’incidence sera de plus de 6 cas par mille habitants, les commerces fermeront leurs portes à 22h00 en weekend. Cette mesure sera mise en place en semaine aussi si le taux de contamination dépasse 7,5, a fait savoir le Comité national pour les Situations d’Urgence. A partir du moment où l’incidence de contamination devient supérieur à 6 cas par mille habitants, les restaurants, les salles de spectacle et de gym seront obligés de fonctionner à 50% de leur capacité d’accueil et seules les personnes vaccinées ou immunisées suite à une contamination antérieure se verront autoriser l’accès. Cette mesure sera respectée aussi dans le cas des événements privés ou publiques, comme par exemple les mariages ou les baptêmes.

    Réunion – Le gouvernement de Bucarest se réunit ce vendredi pour discuter du mécanisme de compensation d’une partie de factures énergétiques des Roumains et de la vaccination obligatoire de certaines catégories de salariés. En fait, les autorités souhaitent adopter un projet de loi pour obliger les personnels non vaccinés de l’Education, de la Santé et de la Sécurité sociale à se faire tester périodiquement, à leurs propres frais. Le gouvernement voudrait aussi adopter, à partir du moment où il aura tous les avis nécessaires, deux ordonnances d’urgence censées offrir du soutien aux salariés touchés par la pandémie. Il s’agit d’un acte permettant aux salariés placés en activité partielle de pouvoir se voir prolonger la période de chômage jusqu’à la fin de l’année. Et puis, d’un autre au terme duquel les parents censés garder leurs enfants qui suivent les cours en ligne se verront offrir des indemnités.

    Passeports – La carte d’identité ne sera plus utilisable à partir d’aujourd’hui pour rentrer au Royaume-Uni. Le pays exige désormais des citoyens européens ou suisses qu’ils présentent un passeport. Seules exceptions : les ressortissants irlandais et les citoyens européens ou suisses disposant d’un statut (provisoire ou non) de résident au Royaume-Uni. Ils pourront eux continuer à utiliser leur carte d’identité jusqu’au 31 décembre 2025. Sur les 6 millions de citoyens européens qui se trouvaient en Grande Bretagne le 31 décembre 2020 et qui ont eu droit de faire une demande de résidence, 90% l’ont déjà reçue. Le nouveau système mis en place par la Grande Bretagne suppose des contrôles renforcés à la frontière, puisque les Européens ne bénéficient plus de la liberté de mouvement. Selon la publication britannique « The Guardian », durant les six premiers mois de l’année, 7249 citoyens européens ont été arrêté à la frontière et 60% d”entre eux étaient de Roumanie.

    Football – Le club de foot champion de Roumanie, CFR Cluj, dans le nord-ouest a fait match nul jeudi, à Cluj, contre les Danois de Randers FC, dans le cadre d’un nouveau match du Groupe D de la nouvellement créée ligue Europa Conférence. L’autre match au sein du même groupe a opposé les Hollandais de AZ Alkmaar aux Tchèques de Jablonec et s’est terminé sur la victoire 1 à 0 du club néerlandais. En dernière position au sein du groupe D, le CFR, la seule équipe roumaine de l’actuelle édition des coupes européennes de foot rencontrera AZ Alkmaaar à Cluj, le 21 octobre.

    Météo – En Roumanie, il fait frais ce vendredi. Le ciel est variable et partiellement couvert. Des pluies éparses tombent sur l’ouest et le nord-ouest du territoire. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du pays et plus fort sur la côté roumaine à la Mer Noire et sur la partie occidentale du territoire. 19 degrés à midi, à Bucarest

  • Enquête d’un nouvel accident dans un hôpital roumain. Le ministre de la Santé destitué.

    Enquête d’un nouvel accident dans un hôpital roumain. Le ministre de la Santé destitué.

    Poursuite de l’enquête pénale dans le cas de la tragédie produite à l’Hôpital des maladies infectieuses et tropicales Victor Babes où une défaillance de l’installation d’alimentation en oxygène a tué trois patientes infectées au nouveau coronavirus. Les enquêteurs ne peuvent pas encore se prononcer s’il s’agit d’une erreur humaine ou d’une défaillance technique. Selon les premiers éléments, tous les ventilateurs installés dans l’unité mobile de soins intensifs se sont arrêtés d’un coup en raison d’une hausse brusque de pression de l’oxygène dans le réseau d’alimentation. Une enquête sur place est en cours, a précisé le chef de la Brigade criminelle de la Police de Bucarest, Marian Mihoci :« Jusqu’à présent, on a entendu une quinzaine de personnes, membres du corps médical et technique. On a collecté des preuves, comme par exemple les images surprises par les caméras de surveillance à l’intérieur de l’hôpital. Bien évidemment, il reste à retracer le fil des événements, en corrélant les déclarations avec les données techniques dont nous disposons en ce moment, avec celles que l’on obtiendra et avec les rapports de constat. »

    Huit patients étaient hospitalisés dans cette unité mobile de soins intensifs au moment où la tragédie s’est produite. Cinq d’entre eux ont été sauvés grâce à l’intervention du personnel soignant et transférés par la suite dans d’autres hôpitaux. Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour les sauver, a déclaré le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, en ajoutant que la priorité avait été donnée au transfert des patients. L’avis de bon fonctionnement dont l’unité mobile de soins intensifs disposait certifiait le respect de toutes les normes de sécurité, a fait savoir le responsable de la Santé. Pour l’instant, aucune preuve n’indique une possible défaillance du réducteur de pression à l’intérieur ou à l’extérieur de l’unité, a-t-il ajouté. « Nous savons qu’il y a eu un problème de pression de l’oxygène et nous supposons que c’est ce qui explique l’arrêt soudain de tous les ventilateurs. L’entreprise qui a effectué les travaux de mise en place de l’unité de soins intensifs a utilisé dans un premier temps un tuyau d’un certain diamètre que l’entreprise qui a mené les travaux à terme a fini par remplacer. On parle d’une installation spécialement réalisée pour cette unité mobile ».

    Les cinq survivants de la tragédie ont été transférés vers d’autres hôpitaux et à l’heure où l’on parle, leur état est stable. Rappelons-le, novembre dernier, un incendie a ravagé l’unité de réanimation consacré aux malades de Covid-19 de l’hôpital départemental des urgences de Piatra Neamt, dans le nord-est, puis en janvier, à Bucarest, le feu a détruit plusieurs salons d’un des pavillons de l’hôpital des maladies infectieuses les plus modernes de Roumanie, « Matei Bals ». Plusieurs malades sont décédés au cours de ces deux drames, dont certains ont fini carbonisés sur leurs lits de réanimation.En attendant que l’enquête prenne fin, la direction de la Chambre des députés a décidé que la nouvelle motion simple avancée par le PSD contre le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, soit débattue lundi et soumise au vote du Parlement mercredi prochain. Les sociaux-démocrates reprochent à Vlad Voiculescu son incapacité à mettre en place un programme cohérent de dépistage et à accroître la capacité d’accueil en soins intensifs.

    Il y a quelques minutes, le premier ministre roumain a décidé de destituer le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu et la secrétaire d’Etat au sein du Ministère de la Santé, Andreea Moldovan. (Trad. Ioana Stancescu)

  • 17/09/2020

    17/09/2020

    Covid- La Roumanie a enregistré mercredi 1.679 nouveaux cas de Covid, un nouveau record de contamination depuis le début de la pandémie. Du coup, le pays dépasse actuellement les 106 mille cas. Sur les presque 7000 personnes hospitalisées au niveau national, 460 malades sont en soins intensifs. Le nombre de décès dus au Covid se monte à 4.312. Les autorités ont appelé une fois de plus la population à respecter les mesures de protection sanitaire. Le chef de l’Etat a affirmé qu’à l’approche de la saison froide, il faudrait que la population fasse preuve de prudence, car le système sanitaire n’arrive pas à gérer une double épidémie : de Covid et de la grippe saisonnière. Face à la recrudescence des cas, Klaus Iohannis a appelé les autorités locales à soutenir les directions des établissements scolaires afin que les cours se déroulent en sécurité. Quelques jours seulement après la rentrée scolaire, plusieurs institutions d’enseignement de Roumanie sont entrées dans un scénario rouge de déroulement des cours, vu que plusieurs enseignants et autres salariés ont été dépistés positifs au coronavirus.

    Bilan – Le bilan mondial de Covid a passé le cap des 30 millions de cas de contamination et de 945 milles décès. Sur l’ensemble des pays, ce sont les Etats-Unis qui se retrouvent les plus touchés, en recensant à eux tous seuls, plus de 6 millions 800 milles cas positifs et plus de 200 milles décès. En Europe, c’est la Grande Bretagne qui détient le record négatif des décès – plus de 41 milles et le gouvernement a annoncé que les tests de dépistage ne pourront plus se faire sur demande. La liste des pays sévèrement touchés par la pandémie se complète par l’Espagne, 600.000 cas et 30.000 morts. Depuis vendredi dernier, Israël est devenu le premier pays du monde à se confiner entièrement, une deuxième fois, vue la recrudescence des cas de Covid-19.

    Centrale – Le gouvernement roumain a conclu un accord avec une société chinoise pour la construction des réacteurs 3 et 4 de la Centrale nucléaire de Cernavoda, a fait savoir le ministre roumain de l’Economie, de l’Energie et du Milieu des Affaires, Virgil Popescu. Et lui de préciser qu’à l’heure actuelle, la Roumanie cherche des partenaires pour ce projet aussi bien au sein de l’UE que de l’OTAN. La Centrale de Cernavoda est la seule de Roumanie à produire de l’électricité nucléaire. A présent, il n’y que deux réacteurs opérationnels qui ensemble, assurent 20% de la consommation totale d’électricité du pays.

    Tourisme – Présent à Tbilisi, en Géorgie, au Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du Tourisme, OMT, le secrétaire d’Etat au Ministère de l’Economie de Bucarest, Emil- Razvan Pîrjol, a plaidé pour l’adoption d’une série de mesures censées préserver la qualité des services de tourisme offerts une fois arrivés à la destination. Selon les données fournies par l’OMT, à l’heure où l’on parle, les arrivées de touristes ont chuté de 65% par rapport à la même période de l’année précédente. Le secrétaire général de l’Organisation, Zurab Pololikashvili, a accepté l’invitation lancée par la Roumanie de se rendre à Bucarest, cet automne, pour examiner différentes propositions de projets de collaboration. La Roumanie est membre à pleins droits de l’OMT depuis 1975.

    Musique – 13 jeunes pianistes parmi les 55 concurrents inscrits dans la Section Piano à la première étape du Concours International de Musique, George Enescu, se sont qualifiés à l’étape suivante qui aura lieu du 17 au 19 septembre, en ligne. Les pianistes sont originaires de Chine, Corée du Sud, Hong Kong, Royaume Uni, Pologne, Roumanie, Russie, Turquie et Serbie. Les enregistrements sont disponibles en ligne, gratuitement, à partir de ce jeudi matin. C’est pour la première fois dans l’histoire de ce concours que ces deux étapes se déroulent sur Internet, un compromis censé permettre au concours d’avoir lieu cette année aussi, malgré la pandémie. Considéré un des cinq concours de musique classiques les plus importants du monde, le Concours International de Musique, George Enescu, comporte quatre sections : violon, violoncelle, piano et composition.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, 77ème dans le classement mondial, joue ce jeudi au second tour du tournoi de tennis de Rome contre la Britannique, Johanna Konta, 13ème mondiale. Ce jeudi encore, les Roumaines Simona Halep et Monica Niculescu rencontreront dans les huitièmes de finale les Japonaises, Shuko Aoyama si Ena Shibahara. Mercredi, Simona Halep a battu l’Italienne Jasmine Paolini (99 WTA). Dans les huitièmes de finale de la compétition de double, la Roumaine Raluca Olaru et l’Allemande Anna-Lena Friedsam ont battu le double Miyu Kato (Japon) et Sabrina Santamari (Etats-Unis). Le tournoi de Rome se déroule sans spectateurs et les sportifs doivent respecter les règles strictes visant à prévenir l’infection au SARS-Cov 2.

    Météo – Le beau temps, le soleil et la chaleur persistent ce jeudi encore, en Roumanie. Le ciel est variable dans le nord, le centre et le nord-est du pays et des phénomènes orageux et des averses de pluie sont signalés dans les régions de montagne. Le vent souffle légèrement sur l’est et l’ouest du pays. Les températures maximales vont de 24 à 32 degrés.

  • La chute du communisme en Roumanie et ses victimes sans auteur

    La chute du communisme en Roumanie et ses victimes sans auteur

    Instauré
    de la même façon dans tous les pays de l’Europe centrale et de l’Est, le
    communisme a été renversé différemment, selon les pays. L’on peut ainsi
    facilement différencier, d’une part, la Pologne, la Hongrie et la
    Tchécoslovaquie, où le régime est renversé presque pacifiquement, et sans faire
    des victimes. La RDA et la Bulgarie ont connu, elles, des scènes de violence,
    plutôt contenue et limitée néanmoins. Enfin, d’amples violences, soldées par
    1142 morts, 3138 blessés et 760 arrestations endeuillèrent la chute du
    communisme en Roumanie. Enfin, le cas de la Yougoslavie demeure une page plus
    noire encore de ce que l’on peut appeler la chute des régimes communiste en
    Europe centrale et de l’Est.

    Depuis lors, 30 années se sont écoulées. Des
    années pendant lesquelles les chercheurs et les historiens se sont efforcés de
    comprendre le particularisme roumain, les sources et les raisons de cette
    violence qui a fauché tant de vies. L’historien Dragoș Petrescu, professeur à
    la Faculté des Sciences politiques et administratives de l’Université de
    Bucarest, précise au micro de Radio Roumanie : « Il
    est forcément bien plus aisé d’analyser les tenants et les aboutissants du
    moment a posteriori. Un élément ressort pourtant très vite et de manière
    évidente : le passage s’est fait pacifiquement dans les Etats communistes
    qui se trouvaient dans le giron de
    Moscou. Plus les régimes locaux s’étaient éloignés de la politique moscovite, et
    d’autant plus violente fut leur chute. Il y a, certes, la Roumanie, mais aussi
    l’Albanie et la Yougoslavie. La Yougoslavie a terriblement souffert, car la
    chute du communisme s’est accompagnée d’une guerre civile et d’un processus
    d’épuration ethnique, des choses vraiment effrayantes. »

    Il faut dire aussi que la violence a été
    l’élément constitutif caractérisé de tous les régimes communistes. Cela a été
    notamment le cas du régime communiste roumain de Nicolae Ceausescu, qui a pu
    exercer son pouvoir absolu et discrétionnaire sur la société roumaine. Le
    professeur Dragoș Petrescu croit comprendre ce qui s’était passé en Roumanie,
    fin 1989. « Je pense qu’il existe deux
    raisons à cette sortie du communisme par la violence en Roumanie, mais
    également en Albanie et en Yougoslavie. Pour la Roumanie, il y a eu la
    solidarité de l’élite communiste, léguée à faire barrage aux revendications
    populaires, et à maintenir le statu quo. Au mois de novembre 1989, lors du
    dernier congrès du parti communiste roumain, Ceausescu s’était fait réélire à
    l’unanimité, ne l’oublions pas. A l’époque, le régime communiste avait déjà
    cédé en Pologne, en Hongrie, en Allemagne de l’Est, et il était très mal en
    point en Tchécoslovaquie. Malgré tout, les communistes roumains, par peur, par
    opportunisme, par servilisme, misent toujours sur Ceaușescu. Cela montre à
    l’évidence l’inexistence de la moindre faction réformiste au sein du parti.
    C’était pire qu’en Bulgarie voisine, où tout de suite après la chute du Mur de
    Berlin, Todor Jivkov se voit remplacer par son ancien ministre aux Affaires
    étrangères, Petar Mladenov, un gorbatchéviste modéré. »


    La deuxième explication tient à la
    politique d’indépendance menée par certains régimes satellites par rapport à la
    politique moscovite. Des leaders locaux, à l’instar de Ceaușescu, prenaient
    leurs distances par rapport au pouvoir soviétique. Pour ce qui est de
    Ceausescu, il marque le coup le 21 août 1968, lorsqu’il condamne l’invasion de
    la Tchécoslovaquie par les troupes du Pacte de Varsovie, raconte Dragoș Petrescu. « Cette politique d’indépendance
    cultivée par Ceausescu et par l’élite dirigeante roumaine à compter du 21 août
    1968 a représenté leur moment de grâce. Ce fut un coup de maître. Car, en faisant
    cela, ils sont arrivés à retrouver une légitimité aux yeux de la nation, à ce
    moment. C’était une période faste aussi sur le plan économique, il y avait un
    certain relâchement du dogme communiste, les voyages à l’étranger ont été
    permis à compter de 1967, l’Année internationale du tourisme, lorsque la
    législation qui régissait le voyage à l’étranger a été assouplie. Le régime
    roumain se distingue par nombre de ses particularismes, ce qui a sans doute eu
    des conséquences sur la manière dont le régime a fini. »


    Le tournant vers l’autonomie politique
    pris par Bucarest à l’égard de Moscou, autonomie devenue un véritable mantra de
    la politique étrangère de Ceausescu, a isolé de fait la Roumanie. Cette
    dernière se voit alors forcée de réorienter son attention vers le Tiers monde,
    et se fermer au plan interne, dans les années 80, allant de plus en plus vers
    un régime flairant le stalinisme des années 50. Un stalinisme paralysant qui,
    en s’éloignant de la politique réformiste menée au même moment par Mikhaïl
    Gorbatchev, avait un effet paralysant au plan intérieur, explique Dragoș Petrescu : « L’indépendance de Bucarest par
    rapport à la politique soviétique et la dépendance de l’élite communiste
    roumaine face à la personne du secrétaire général du parti a laissé croire à
    Ceausescu qu’il pouvait régner en maître autocrate. Et c’est ce qu’il a fait
    lorsque la révolte de décembre 1989 a débuté dans la ville de Timisoara. Il a
    donné l’ordre de tirer, avec des balles réelles, sur la foule. Puis il a
    ordonné de faire disparaître les cadavres des victimes. Et, en effet, les
    dépouilles ont été transportées à Bucarest, incinérées et jetées aux égouts.
    C’était inouï, mais cela montre à profusion que la séparation de la Roumanie de
    la dictature communiste n’allait pas pouvoir s’accomplir sans effusion de
    sang. »


    Au mois de décembre 1989, le régime
    communiste roumain mené par Nicolae Ceaușescu s’écroule avec fracas, dans une
    débauche de violence. Mais les coupables des morts enregistrées après le 22
    décembre 1989 n’ont toujours pas été traduits en justice, 30 années après la
    chute du communisme. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Les Roumains ont commémoré les victimes de la Révolution anticommuniste de 1989.

    Les Roumains ont commémoré les victimes de la Révolution anticommuniste de 1989.

    Des milliers de Bucarestois sont descendus dimanche soir, dans les rues, pour rendre hommage à leurs compatriotes tués pendant les jours de la révolte anticommuniste d’il y a trente ans. Une marche à laquelle se sont joints aussi le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et le premier ministre, Ludovic Orban, a traversé les grands boulevards de Bucarest, scène de combats des événements de 1989. Lors d’une cérémonie déroulée devant le siège de l’ancien comité central du Parti communiste, les ambassadeurs américain, Adrian Zuckerman et britannique, Andrew Noble ont figuré parmi ceux ayant passé en revue les noms des ceux tués pendant les événements de ce décembre sanglant. Rappelons-le, le 22 décembre 1989, sous la pression des centaines de milliers de protestataires réunis au centre ville, devant justement le Comité central du Parti communiste, le dictateur Nicolae Ceausescu, a pris la fuite à bord d’un hélicoptère.

    Capturé, jugé à la hâte et exécuté le 25 décembre, dans une caserne de Targoviste, dans le sud du pays, il laissait derrière un pays appauvri et ensanglanté et des tas de questions encore non élucidés. 1142 personnes ont perdu la vie durant les journées de la révolution, tandis que 3000 autres ont été grièvement blessées et quelques centaines ont été retenues abusivement et torturées. La plupart des morts et des blessés ont été enregistrés après la fuite de Ceausescu et selon les rumeurs de l’époque, toutes ces victimes étaient attribuées aux soi-disant terroristes, fidèles à l’ancien régime et dont l’identité est restée à jamais méconnue. Pourtant, les procureurs militaires en charge du dossier de la révolution accuse Ion Iliescu et ses collaborateurs de se faire responsable de cette psychose ayant contribué à la perte des vies humaines.

    Ancien ministre de Nicolae Ceausescu dans les années 70, tombé par la suite en disgrâce, Ion Iliescu a été considéré en 1989 comme la figure principale du changement de régime politique. Le massacre astucieusement orchestré censé lui conférer de la légitimité a porté ses fruits. En mai 1990, lors du premier scrutin électoral démocratique, Ion Iliescu a remporté haut la main les élections, avec 85% des suffrages, tandis que son parti – le Front du salut national – mélange de révolutionnaires et d’anciens communistes, s’attribuait deux tiers des sièges au sein du Parlement. Aux dires des procureurs, l’équipe d’Ion Iliescu s’est constituée en tant que groupe dissident dont le but était d’écarter du pouvoir Nicolae Ceausescu, tout en maintenant le pays dans la sphère d’influence soviétique.

    A l’occasion de la marche de dimanche soir, l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis a réitéré la nécessité que tous ceux qui se rendent coupable de la mort des Roumains pendant les événements d’il y a 30 ans, doivent être déférés à la justice. Et Iohannis de lancer un appel vers tous les Roumains pour qu’ils s’expriment librement sur la révolte de décembre 1989, car, dit-il, le meilleur remède contre l’oubli, c’est d’évoquer les faits. Samedi, peu de temps après avoir prêté serment pour se voir reconduire à la tête du pays, Klaus Iohannis a décoré des associations de révolutionnaires, d’anciens détenus politiques anticommunistes et de victimes du communisme. L’occasion pour le président roumain de s’engager à continuer ses efforts pour préserver la mémoire nationale, pour rendre hommage aux héros roumains et pour défendre les valeurs de la démocratie et de l’Etat de droit.

  • Les premières sentences dans le procès de l’affaire Colectiv

    Les premières sentences dans le procès de l’affaire Colectiv

    Quatre ans après l’incendie qui a consommé la discothèque Colectiv, en tuant 64 personnes et en blessant des centaines d’autres, le Tribunal Bucarest a condamné à la prison ferme plusieurs inculpés. Ainsi, l’ancien maire du 4e arrondissement, Cristian Popescu-Piedone, fut-il condamné à 8 ans et 6 mois de prison ferme, les trois patrons de la boîte de nuit devront purger 11 ans et 8 mois de prison ferme, les patrons de la compagnie d’artifices ont été condamnés à 12 ans et 8 mois de prison ferme, respectivement 3 ans et 6 mois de prison, et deux pyrotechniciens – à 9 ans et 8 mois, et respectivement à 10 années de prison ferme. Deux sapeurs pompiers de l’Inspection pour les situations d’urgence de Bucarest qui ont vérifié la discothèque Colectiv sans prendre les mesures légales pour faire respecter les normes ont été condamnés à des peines de 9 ans et 2 mois ferme.

    Plusieurs centaines de millions d’euros de dommages et intérêts devront être payés en solidaire par les accusés et les institutions publiques dont la mairie du 4-e arrondissement aux familles des victimes et des blessés, constituées en parties civiles. Le jugement n’est pas définitif. Le procès sur la tragédie du club Colectiv a démarré en 2016. Après deux ans d’ajournements pour de raisons de procédure, le magistrat en charge du dossier est parti à la retraite et fut remplacé, en octobre 2018, par un nouveau juge qui s’est engagé à accélérer les procédures. Depuis, il a auditionné chaque semaine des dizaines de témoins et de victimes. Le club Colectiv fonctionnait dans une ancienne fabrique et l’incendie s’est déclenché en raison des effets pyrotechniques qui accompagnaient le concert d’un groupe rock. Les instruments pyrotechniques du groupe, composés de petits feux d’artifices, ont enflammé la mousse acoustique en polyuréthane du club et le feu s’est rapidement propagé dans la boîte qui n’avait qu’une seule sortie.

    Durant l’incendie, des dizaines de personnes sont mortes sur le coup, d’autres ont succombé à leurs brûlures sur le corps, mais surtout au niveau de la trachée et des poumons. Enfin, d’autres personnes ont été blessées après être tombées au sol et avoir été piétinées. Du fait du grand nombre de blessés, une quarantaine d’entre eux ont été transférés dans d’autres pays.

  • Les hôpitaux de neuropsychiatrie, sous la loupe des autorités

    Les hôpitaux de neuropsychiatrie, sous la loupe des autorités

    La longue série d’erreurs humaines et la non observation des dispositions de la fiche d’attributions — précise la ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea – sont à l’origine de la tragédie survenue dans l’hôpital de neuropsychiatrie près du chef — lieu de Buzău (sud-est).



    Dans la nuit de samedi à dimanche, 5 personnes ont trouvé la mort et 8 autres ont été blessées suite à l’attaque par un patient interné volontairement pour une cure de désintoxication. Ces violences, qui ont choqué l’opinion publique, mettent au jour de nouveaux dysfonctionnements du système de santé, déjà confronté à toute sorte de problèmes, dont le plus grave reste, sans doute, le sous-financement.



    Dans ce cas précis, la ministre de tutelle pointe du doigt les managers de l’hôpital, précisant qu’il ne s’agit pas d’une faille du système de santé, mais d’un manque de vigilance de la part des personnes chargées de coordonner le personnel: “Vous n’allez pas me dire que tout le monde ignorait le contenu de la fiche d’attribution. C’est à l’infirmière en chef d’instruire périodiquement ses subordonnés, de porter à leur connaissance les procédures et protocoles prévus par cette fiche. Croyez-vous que cela ait été fait ? Eh bien non, jamais. ”



    Tous les hôpitaux de neuropsychiatrie du pays seront vérifiés, a fait savoir la ministre, Sorina Pintea, qui a d’ailleurs précisé que 80% des managers hospitaliers ne devraient pas avoir leur place dans le système de santé. Sorina Pintea a également annoncé que les indicateurs de performance en gestion hospitalière seraient bientôt modifiés. “Nous avons achevé l’enquête autour de ce cas. Le contrôle ne fait que commencer et il va se poursuivre dans les hôpitaux psychiatriques, qu’ils disposent ou non de structures de sécurité. Le ministre de la santé ne peut pas se rendre dans chaque hôpital du pays. En revanche, les Directions de santé publique ont des représentants au sein des Conseils d’administration, mais il paraît que ceux-ci sont plutôt des figurants. C’est précisément à ces Conseils qu’il incombe d’approuver les budgets et les projets d’acquisitions. Nous allons mener des discussions sur les modifications à apporter à la Loi sur la santé mentale, car il y a là des inadvertances. Ensuite, il faudra l’harmoniser avec les directives européennes, tout en nous pliant à nos réalités à nous.”



    Les managers hospitaliers pensent que le ministère de la santé devrait décider de la modernisation complète des hôpitaux psychiatriques, où l’on travaille avec des équipements et des circuits de soins vieux de plus de 30 ans. Pour leur part, les syndicalistes de l’hôpital de Săpoca dénoncent le nombre insuffisant d’auxiliaires médicaux et jugent inadmissible qu’en fin de semaine il n’y aient qu’une infirmière, un moniteur et une aide – soignante à surveiller 70 patients souffrant de troubles psychiques. Ils précisent aussi que l’indemnité qu’ils recevaient pour travail dangereux a été diminuée, passant de de 75% à 50%, en raison du manque d’argent. (Trad. Mariana Tudose)