Selon le recensement de 2021, en Roumanie il y a plus de 76 mille musulmans, qui comptent pour 0,4 % de la population du pays.
Pourtant, selon les estimations non-officielles qui reposent sur le nombre d’institutions de culte, d’écoles étrangères financées par des Etats à population musulmane et sur le nombre de demandes d’obtention de la nationalité et de la résidence roumaines, le nombre des musulmans s’élèverait à quelque 200 000, soit 1 % de la population.
Comme chaque année, les responsables politiques de Bucarest, dont le président Klaus Iohannis et le premier ministre Marcel Ciolacu ont publié des messages à l’intention de la communauté musulmane de Roumanie au début du Ramadan le 12 mars dernier.
« En ce début de Ramadan, je fais part de sincères veux de paix, prospérité et santé aux croyants musulmans qui font partie de différentes associations religieuses de notre pays », lit-on dans un communiqué du Premier ministre roumain.
« Présents sur ces lieux depuis des siècles, les musulmans turcs et tatares de Roumanie sont les promoteurs d’un islam modéré dans le cadre d’une communauté pleinement intégré dans le tissu de la société. La communauté musulmane contribue activement à la construction du bien commun et à la promotion du pluralisme religieux, à la création d’une Roumanie européenne, tout comme les autres communautés ethniques et religieuses de Roumanie » a déclaré Marcel Ciolacu dans son message.
Toujours selon les chiffres officiels, en Roumanie il existe 81 lieux de culte musulmans, dont certains sont des monuments historiques. Parmi eux, la mosquée centrale et la mosquée Hunchiar, les deux à Constanta sur la côte de la mer Noire, les mosquées Esmahan Sultan à Mangalia, dans le sud du littoral, ainsi que les mosquées des villes de Medgidia, Hârsova, Amzacea, Babadag et Tulcea. Probablement vous l’avez remarqué : la quasi-intégralité des mosquées de Roumanie est concentrée dans la région de Dobroudja, dans le sud-est de la Roumanie. Côté personnel clérical musulman, la Roumanie compte 35 imams. Ils dirigent une cinquantaine de communautés musulmanes. Côté soutien gouvernemental durant le Ramadan, aucune initiative gouvernementale n’a été annoncée.
