Tag: motion simple

  • 07.07.2020

    07.07.2020


    Coronavirus – La liste
    verte des pays considérés sûrs par les autorités roumaines
    s’allonge. En tout, les vols vers et depuis 32 Etats européens et 12 Etats d’autres
    continents ont repris. Ainsi, il n’y a pas d’obligation
    à la quatorzaine si vous arrivez en Roumanie depuis
    un des pays suivants : Algérie, Allemagne, Andorre, Australie, Autriche,
    Belgique, Bulgarie, Canada, Chypre, Corée du Sud, Croatie, Danemark, Espagne,
    Estonie, Finlande, France, Géorgie, Grèce,
    Hongrie, Îles Féroé, Irlande, Islande, Italie, Japon, Lettonie, Liechtenstein,
    Lituanie, Malte, Maroc, Monaco, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Pologne, République
    Thèque, Royaume-Uni, Rwanda, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Thaïlande, Tunisie, Uruguay
    et Vatican. Cette liste est mise à jour chaque
    semaine par le Comité national pour les situations d’urgence en fonction du
    nombre de nouveaux cas de contamination au coronavirus pour 100.000 habitants.
    Côté chiffres, le nombre de personnes contaminées au Sars-Cov-2 jusqu’à présent
    approche les 30.000. 1.799 personnes sont décédées des suites de l’infection, soit
    environ 6% du nombre de personnes testées positives.




    Elections
    locales
    – Les sénateurs roumains se réunissent aujourd’hui en session
    extraordinaire pour débattre deux projets de loi – un initié par l’Union
    démocrate magyare de Roumanie et l’autre par le gouvernement – tous les deux relatifs
    à l’organisation d’élections locales le 27 septembre prochain. Les deux
    documents ont reçu hier l’avis de la Commission pour l’administration publique
    du Sénat, sans amendements. Ainsi, les élections locales qui devraient avoir
    lieu le dimanche 27 septembre se dérouleraient dans des conditions spéciales.
    On prévoit même d’installer des bureaux de vote dans des constructions
    temporaires ou des conteneurs.




    Politique – Les députés de Bucarest débattent
    une autre motion simple contre un des membres du cabinet libéral. Cette
    fois-ci c’est au tour du ministre du Développement Ion Ştefan, accusé par l’opposition
    social-démocrate d’incompétence et de faux en écritures publiques. La motion avait
    été inscrite par le Parti social-démocrate à l’ordre du jour de la Chambre des
    députés depuis le mois dernier, mais n’a pas été débattue jusqu’à présent pour raisons
    de santé invoquées par Ion Ştefan. Selon les initiateurs du document, le manque
    d’intégrité du ministre n’est pas seulement visible dans sa déclaration de patrimoine,
    mais a été élevé au rang de politique publique. Pour preuve, les réductions d’effectifs
    et du budget anticorruption au sein du ministère du Développement, estime le
    Parti social-démocrate. Le vote de la motion simple aura également lieu aujourd’hui.
    Rappelons que la Chambre des députés est réunie en session extraordinaire jusqu’au
    15 juillet.




    Corruption – Le phénomène de la corruption est
    universel, il ne se manifeste pas seulement dans les pays membres de l’Union
    européenne et son ampleur dépend du niveau d’implication des autorités locales,
    a déclaré la procureure en chef européenne, Laura Codruța Kövesi, pour la
    chaîne d’information Euronews. L’ancienne cheffe de la Direction nationale
    anticorruption de Roumanie (DNA) a détaillé les nouvelles compétences du
    Parquet européen antifraude dans la lutte contre la corruption et a précisé, qu’une
    fois opérationnel, le Parquet aura le pouvoir d’enquêter et d’engager des
    poursuites pour des fraudes liées au budget européen. Pour le moment, l’activité
    de l’institution est bloquée par Malte, estime Mme. Kövesi, car la petite île méditerranéenne
    ne propose pas suffisamment de candidats éligibles pour l’institution
    européenne. Questionnée sur la situation de la corruption en Roumanie, Laura Codruța
    Kövesi a précisé qu’il était difficile pour elle de commenter l’activité du
    parquet roumain anticorruption deux ans après avoir été révoquée de la tête de
    l’institution, mais que, « au cours des trois dernières années, la justice roumaine
    était attaquée en permanence. L’indépendance de la justice a été constamment
    affectée à travers des attaques et des changements législatifs. » Rappelons
    qu’en 2018, Laura Codruța Kövesi a été limogée de sa fonction de procureure en
    chef de la DNA suite à une décision de la Cour constitutionnelle. Récemment,
    elle a gagné le procès intenté contre l’Etat roumain auprès de la Cour
    européenne des droits de l’homme (CEDH). En effet, dans cet arrêt, la CEDH juge
    que la révocation Mme. Kövesi a violé sa liberté d’expression et son libre
    accès à la justice. Les juges de la CEDH estiment que la procureure a été limogée
    de ses fonctions par l’ex-ministre de la Justice Tudorel Toader, du précédent
    gouvernement social-démocrate, et qu’elle n’a disposé d’aucun moyen effectif d’attaquer
    en justice sa révocation.




    Economie – Le PIB réel de la Roumanie pour les trois premiers mois de l’année a
    été de 0,3% supérieur à celui du quatrième trimestre 2019, a fait savoir l’Institut
    national de la statistique. De son côté, la Commission européenne vient de présenter
    ses dernières prévisions sur l’évolution de l’économie de l’Union et de la zone
    euro pour 2020 et 2021 et les estimations qui concernent la Roumanie sont plutôt
    sombres. L’économie roumaine devrait enregistrer une contraction de 6% en 2020,
    un niveau similaire aux estimations du mois de mai de la Commission, et une
    hausse de 4% de son PIB en 2021, contre les 4,2% prévus en mai. En plus, les
    perspectives de croissances pourraient encore être revues à la baisse, avertit
    l’exécutif européen. Par ailleurs, le taux d’inflation devrait s’établir à 2,5%
    cette année et à 2,8% l’année prochaine, montrent encore les prévisions économiques de l’été 2020 ce la
    Commission. Quant à l’économie communautaire, l’institution signale que « la
    pandémie de coronavirus plongera cette année l’économie de l’Union dans une
    récession profonde, en dépit d’une réponse politique rapide et complète tant au
    niveau de l’Union que des États membres. »






    Météo – Temps instable et températures en
    légère baisse en Roumanie. Dans le centre, le sud et le sud-est du pays on
    attend des averses orageuses, du vent fort et des chutes de grêle. Les
    températures maximales iront de 17 à 34 degrés et dans la capitale, Bucarest,
    il fait déjà 32° à midi.

  • La semaine du 09 au 15 décembre 2019

    La semaine du 09 au 15 décembre 2019

    Le cabinet libéral engage sa responsabilité politique

    Le gouvernement libéral de Bucarest, minoritaire, a décidé d’engager sa responsabilité politique sur plusieurs mesures, en contournant ainsi le classique débat parlementaire. Cette semaine, l’exécutif libéral, arrivé au pouvoir en octobre suite à une motion de censure contre l’ancien gouvernement social-démocrate, a engagé sa responsabilité sur trois projets législatifs visant la modification des lois de la Justice, le transport routier interdépartemental gratuit pour les écoliers, les retraités et les personnes en situation de handicap, ainsi que les plafonds budgétaires pour l’année prochaine. Presqu’au même moment, le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, a approuvé une partie des mesures relatives à la Justice – le report de deux ans de l’entrée en vigueur de la retraite anticipée des magistrats et le report d’un an du passage aux formations collégiales de trois juges au lieu de deux, actuellement. Le gouvernement a alors décidé d’engager sa responsabilité uniquement sur le report de la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature, pour ce qui est des lois de la Justice. Selon la loi roumaine, si aucune motion de censure n’est déposée dans un délai de trois jours, les projets ainsi promus par le gouvernement sont promulgués par le président. En invoquant une décision de la Cour constitutionnelle qui statuait en 2009 que le gouvernement pouvait engager sa responsabilité politique uniquement si la procédure parlementaire était bloquée, le PSD, maintenant en opposition, a déclaré qu’il saisirait la Cour constitutionnelle concernant deux projets de loi sur lesquels le gouvernement Orban avait engagé sa responsabilité, mais qu’il ne comptait pas déposer une motion de censure. Les sociaux-démocrates estiment que tant le report de la majoration de l’ancienneté nécessaire à l’entrée dans la magistrature, que les lois concernant le transport de personnes étaient, déjà, dans un stade avancé du débat parlementaire. Par ailleurs, le gouvernement Orban envisage aussi d’engager sa responsabilité sur l’abrogation de plusieurs articles du décret d’urgence 114, connu dans la presse sous le nom du «décret de la cupidité ». Il y a un an, le document en question, passé par l’exécutif social démocrate, imposait des taxes fiscales aux banques et des tarifs maximales du gaz et de l’électricité pour les utilisateurs domestiques. Mécontents des effets de ce décret, les libéraux souhaitent désormais le modifier.

    Motion simple contre le ministre libéral des Finances

    Le Sénat de Bucarest a adopté cette semaine la motion simple déposée par le Parti social-démocrate contre le ministre libéral des Finances, Florin Cîţu. 59 sénateurs ont voté pour, 56 contre et 2 se sont abstenus. Selon la Constitution, l’adoption d’une motion simple contre un membre du gouvernement n’attire pas automatiquement la démission du ministre en question. Néanmoins, beaucoup de voix ont réclamé sa démission, rappelant par la même occasion que Florin Cîţu n’avait pas reçu un avis favorable de la part de la Commission des finances du Parlement. Durant les débats sur cette motion simple, le Parti social-démocrate a reproché au ministre des Finances d’avoir tenu des propos hasardeux et irresponsables qui auraient entraîné la dépréciation de la monnaie nationale, le leu, par rapport à l’euro et au dollar, dépréciation qui aurait des conséquences dans l’économie. Les sociaux-démocrates ont aussi mentionné « la confusion » du gouvernement et du ministre des Finances concernant le salaire minimum ou le déficit budgétaire. La démarche du PSD est entièrement politique – c’était la réponse de Florin Cîţu, qui estime que les sociaux-démocrates essayaient ainsi de masquer la situation économique désastreuse de la Roumanie après leurs trois années au pouvoir, « désastre » que M. Cîţu déclare avoir aussi trouvé au ministère des Finances. Selon les libéraux, c’est toujours la faute du PSD si l’agence de notation Standard&Poor’s a récemment baissé son qualificatif pour la Roumanie de stable à négatif. D’après le Parti national-libéral, cette baisse est le résultat du dérapage budgétaire dont se rend responsable le précédent gouvernement social-démocrate par les dépenses excessives egagées. « Comment s’attendre à ce que Standard&Poor’s ne baisse pas notre note si le matin le déficit est à 3,7% du PIB, à midi il est à 4,1%, le soir à 4,3% et dans les documents officiels l’on fait apparaître le chiffre de 4,4% du PIB ? », a répondu quant à lui le professeur Cristian Socol. L’ancien stratège économique du PSD fait référence aux chiffres communiqués par les libéraux au moment des discussions sur le collectif budgétaire qui devrait avoir lieu en fin d’année. « Comment s’attendre à ce que Standard&Poor’s ne baisse pas notre note, si hier soir le poids de la dette gouvernementale pour 2020 représentait 45% du PIB, pour atteindre 40% ce matin ? », a renchérit Socol. Pour 2020, l’exécutif souhaite un déficit de 3,6%, des dépenses de personnel qui ne dépassent pas les 9,7% et le maintien de la croissance économique à 4%.

    Le président roumain au Conseil européen

    Présent en cette fin de semaine à Bruxelles, au Conseil européen, le président roumain Klaus Iohannis a annoncé que les leaders européens avaient décidé de transférer la responsabilité de la préparation du budget pluriannuel de l’Union européenne de la présidence tournante du Conseil de l’Union, détenue actuellement par la Finlande, à la Présidence du Conseil européen. Quant à l’objectif de la neutralité climatique d’ici 2050 proposé par la nouvelle Commission européenne, Klaus Iohannis estime que, pour le moins dans la perspective de 2030, la Roumanie est plutôt bien lotie pour atteindre les objectifs fixés. Pour finir, le président roumain a exprimé sa satisfaction quant aux résultats du scrutin parlementaire qui vient d’avoir lieu au Royaume Uni. Klaus Iohannis a déclaré espérer que les conservateurs, qui ont remporté une nette majorité, mettent en œuvre un Brexit avec accord. (Trad. Elena Diaconu)

  • 09.12.2019

    09.12.2019

    Anti-corruption – Le fléau
    de la corruption sape la démocratie et l’Etat de droit, soutient les réseaux de
    crime organisé, finissant par baisser la qualité de vie des gens, affirme le
    président roumain Klaus Iohannis, dans un message à l’occasion de la Journée internationale
    contre la corruption. Trente ans après la chute du communisme, la Roumanie a
    fait « d’immenses progrès » dans la lutte contre la corruption de
    haut niveau et dans la société, ajoute le chef de l’Etat, qui attire aussi l’attention
    sur le fait que c’est un processus en déroulement, accompagné d’un changement
    des mentalités, d’esprit de suite et d’un paquet de principes inextricables. A
    son tour, le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que la lutte contre le phénomène
    de la corruption était un souhait partagé par les Roumains de tous les âges. Il
    a réaffirmé l’engagement et la détermination du gouvernement de soutenir
    infatigablement cette démarche. Adoptée en 2003 par l’Organisation des Nations
    unies, la Journée de lutte contre la corruption est marquée chaque année, le 9
    décembre.


















    Motion – Le
    Sénat de la Roumanie examine pour voter aujourd’hui la première motion simple
    déposée contre un membre de l’équipe gouvernementale du premier ministre
    libéral Ludovic Orban. La motion, initiée par le Parti social-démocrate, d’opposition,
    vise le ministre des finances Florin Cîţu, qui est accusé d’avoir fait des
    affirmations hasardeuses sur l’état des finances publiques, avec, pour conséquence,
    la dévalorisation de la monnaie nationale, le leu. De l’avis des libéraux, le
    débat au Sénat sera une nouvelle occasion de présenter dans le détail ce qu’ils
    décrivent comme le désastre laissé par les sociaux-démocrates dans le cas du budget
    de l’Etat. La motion déposée par le PSD est aussi un premier test pour la
    majorité fragile sur laquelle s’appuie le gouvernement du PNL, ainsi que pour
    la force parlementaire actuelle des sociaux-démocrates.




    Procès – Les
    juges ont reporté au 16 décembre le prononcé dans le procès de l’affaire de la
    boîte de nuit bucarestoise Colectiv, détruite en octobre 2015 par un incendie
    qui a fait 65 morts et plusieurs centaines de blessés. La sentence n’est pas
    définitive. Aucun des inculpés – les patrons de la boîte de nuit, l’ancien
    maire de l’arrondissement où se trouvait
    la discothèque, les représentants du fournisseur/installateur des feux d’artifices
    – ne s’est déclaré coupable des faits dont ils sont accusés. Les procureurs ont
    requis des peines de plus de 12 ans de prison contre chacun des accusés. Les
    familles des victimes et des blessés, constituées en parties civiles, ont
    demandé plusieurs centaines de millions d’euros de dommages et intérêts, à être
    payés en solidaire par les accusés et des institutions publiques dont la mairie
    du 4-e arrondissement de la capitale roumaine.


    Diplomatie – Le ministre roumain des affaires étrangères,
    Bogdan Aurescu, participe à la réunion du Conseil Affaires étrangères de l’Union
    européenne, qui se tient aujourd’hui à Bruxelles. C’est la première réunion des
    chefs des diplomaties de l’UE présidée par le nouveau Haut Représentant pour
    les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la
    Commission européenne, Josep Borrell. A l’agenda du Conseil, notamment, les
    relations UE -Afrique et la situation des droits humains dans le monde. Le
    ministre roumain Bogdan Aurescu participera aussi à un petit-déjeuner de
    travail, organisé par son homologue grec et dont les invités spéciaux sont les
    chefs des diplomaties de la Macédoine du Nord et de l’Albanie.












    Handball – Au
    Championnat du monde de handball féminin, organisé au Japon, la Roumanie
    affrontera mardi la Suède, dans un match comptant pour le Groupe 2 du tour principal.
    En perdant, samedi, contre la Russie, les Roumaines ont perdu toute chance de
    se qualifier pour les demi-finales. Elles visent à présent la quatrième place
    du groupe, afin de s’assurer la présence aux tournois préolympiques. Le dernier
    match des tricolores sera contre le Japon.




    Météo – Il fait beau et les températures sont
    supérieures aux normales de saison en Roumanie, notamment dans l’ouest, le sud
    et l’est. Les maximales de la journée se situent entre 4° et 12°. A Bucarest, à
    midi, il y avait 9°.

  • 06.03.2019

    06.03.2019

    Budget – La Cour Constitutionnelle de Roumanie a rejeté ce mercredi la saisine formulée par le président Klaus Iohannis au sujet de la Loi du budget d’Etat 2019, a fait savoir l’agence de presse Agerpres. Selon le chef de l’Etat, le texte normatif avait été adopté tout en transgressant le rôle et les attributions du Conseil Fiscal, qui aurait dû émettre une opinion sur tous les amendements admis pendant les débats parlementaires. Klaus Iohannis estimait en même temps que le document avait été adopté sans respecter la Loi fondamentale du pays, selon laquelle, depuis l’adhésion de la Roumanie à l’UE, tous les traités constitutifs de l’Union et toutes les autres réglementations communautaires à caractère obligatoire sont prioritaires par rapport aux dispositions contraires figurant dans les lois internes, dans le respect de l’acte d’adhésion. Enfin, le rapport sur la situation macro-économique en 2019 et ses prévisions pour 2020 – 2022 sont fondés sur une situation qui ne tient pas compte des évolutions de l’économie mondiale et européenne, constatait aussi le président Iohannis. Ce sont quelques raisons pour lesquelles il considère le budget 2019 comme non réaliste.

    Motion – La Chambre des députés de Bucarest devait voter aujourd’hui la motion simple, initiée par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Roumanie, les deux d’opposition contre le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Toutefois, la séance a été suspendu pour absence de quorum. L’obédience face au parti au pouvoir, le mensonge, l’irresponsabilité et la mauvaise foi sont à l’origine de l’assujettissement de la Justice, affirment les signataires de la motion. Ils accusent également le ministre Toader de maintenir le surpeuplement des prisons, ce qui mènera, à leur avis, à la libération des détenus avant la date d’expiration de leur peine, ce qui mettra en danger la vie, l’intégrité et la santé des citoyens ainsi que la sécurité de leurs biens. Ministre indépendant, soutenu par l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE), partenaire au pouvoir du Parti Social – Démocrate (PSD), Tudorel Toader fait également l’objet des critiques des sociaux-démocrates, et de l’Union démocrate-magyare de Roumanie (UDMR). Même si la motion reçoit un vote favorable de la part de la Chambre des députés, c’est la première ministre qui décide si M Toader doit – oui ou non – quitter son poste.

    UE – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, effectue ces mercredi et jeudi une visite de travail à Bruxelles, où elle rencontrera plusieurs représentants des institutions européennes. Aujourd’hui elle doit s’entretenir avec le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, sur les récentes modifications opérées dans le paquet des lois visant le domaine de la justice de Roumanie. La première ministre rencontrera également le négociateur en chef de la Commission pour le Brexit, Michel Barnier, dans le contexte de la date butoir du Brexit qui approche. L’occasion pour Mme Dancila et pour M Barnier de débattre de la protection des droits des citoyens européens. Lors de sa visite à Bruxelles, Mme Dancila participera également à deux événements consacrés à l’égalité des chances et à la promotion des droits des femmes. Notons aussi que l’édition de cette année du Conseil Européen des femmes se déroule en partenariat avec la présidence roumaine du Conseil de l’UE et avec le Parlement Européen. Au centre des débats cette fois-ci : une meilleure représentation des femmes dans la politique et la promotion des femmes aux postes de direction.

    Militaires – Deux bâtiments de guerre roumains participent cette semaine à des exercices aux côtés de deux navires militaires turcs dans le cadre Mavi Vatan19, le plus grand exercice multinational organisé par les Forces navales turques en Mer Noire, Mer Marmara, Méditerranée et Egée. Selon l’Etat-major des forces navales roumaines, les deux navires effectueront des exercices de découragement des menaces asymétriques dans les eaux territoriales roumaines et dans les eaux internationales. Cette action s’inscrit dans les mesures prévues dans le Partenariat stratégique conclut par la Roumanie et la Turquie en 2011 ; elle vise à développer les capacités d’assurer la stabilité et la sécurité dans la région de la Mer Noire. De même, les actions bilatérales d’instruction auxquelles participent les marins roumains font partie des mesures de découragement des risques et des menaces à la sécurité des Etats membres de l’OTAN, adoptées lors du sommet de l’Alliance, en 2018.

    Météo – Il fait chaud aujourd’hui en Roumanie, voire trop chaud pour cette période de l’année, notamment dans le sud. Toutefois les températures sont légèrement à la baisse par rapport aux journées précédentes, avec des maxima allant de 5 à 18 degrés. Le ciel est couvert et il pleut par endroits sur le centre, l’est et le sud-est du pays, alors qu’en montagne des précipitations mixtes sont signalées. Le vent est assez fort sur les sommets. 16 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La semaine du 18 au 24 février

    La semaine du 18 au 24 février

    Le président saisit la Cour constitutionnelle de la Roumanie au sujet du budget de lEtat



    Le président Klaus Iohannis a décidé de saisir la Cour constitutionnelle au sujet du budget de lEtat 2019, récemment envoyé pour promulgation. Selon lui, la construction budgétaire élaborée par la coalition au pouvoir formée par le Parti social-démocrate et par lAlliance des libéraux et des démocrates, met en danger léconomie roumaine et comporte des éléments qui contreviennent nettement à la Constitution, ce qui empêche la Roumanie de remplir certaines obligations assumées devant lUE. De lavis du chef de lEtat, ce budget est irréaliste, surévalué et arrive tard, puisque, aux termes de la loi, il aurait dû être soumis au Parlement le 15 novembre 2018. Et lui dajouter que cest ridicule de considérer que ce budget est dédié aux investissements, comme laffirme la première ministre, Viorica Dăncilă. Et ce parce que, dit-il, à en regarder les chiffres, on dirait plutôt un budget daustérité, caractérisé par des financements de subsistance, par labsence dinvestissements dans certains domaines et qui met en évidence la nécessité dune modernisation, voire même de licenciements déterminés par le manque de fonds destinés aux dépenses courantes. Le président a accusé le pouvoir davoir alloué des sommes importantes aux partis, notamment au Parti social-démocrate, principale formation politique au sein de la coalition au pouvoir, alors que largent pour les investissements lui fait défaut. En réplique, Călin Popescu Tăriceanu, président du Sénat et leader de lAlliance des libéraux et des démocrates, a affirmé que le geste du président était inopportun.



    Les lois de la justice, à nouveau modifiées. Réactions à Bucarest et à Bruxelles.



    Le ministre de la justice, Tudorel Toader, a avalisé par décret durgence, plusieurs modifications aux lois de la Justice. Parmi elles, la nomination des procureurs de haut niveau. Selon le ministre, ces fonctions peuvent être désormais occupées aussi par des procureurs qui ont été juges auparavant. Les titulaires actuels resteront en place encore 45 jours seulement. Les réactions nont pas tardé. La Direction Nationale Anticorruption (DNA) estime quil nexiste aucune situation extraordinaire qui justifie ladoption par décret durgence de mesures portant sur la révocation des magistrats ou sur la réorganisation des Parquets. A leur tour, les procureurs de la Direction dinvestigation des infractions liées au crime organsiné et au terrorise (DIICOT) dénoncent le décret, car à leur avis, les nouvelles mesures sont contraires à larchitecture constitutionnelle et mettent le Ministère public dans limpossibilité de remplir ses attributions. Même le Conseil supérieur de la magistrature, par la voix de la Section pour les procureurs, attire lattention sur le fait que les changements envisagés par le gouvernement pourraient affecter sévèrement lactivité des Parquets.


    Les réactions internationales nont pas tardé non plus. Par la voix de son porte – parole, Margaritis Schinas, la Commission Européenne affirme suivre avec grande inquiétude les récentes évolutions liées à lEtat de droit en Roumanie, aussi bien en ce qui concerne le contenu des lois, que la procédure par laquelle elles ont été adoptées, à savoir par décrets durgence, sans consultations avec les parties directement cocernées. Toutes ces modifications sont en contradiction directe avec les recommandations formulées dans le MCV et soutenues par tous les autres Etats membres de lUnion, a encore précisé le porte – parole de la Commission Européenne. Enfin, mentionnons aussi que les principaux partis de lopposition politique de Bucarest – le Parti national libéral (PNL) et lUnion Sauvez la Roumanie (USR) – ont déposé une motion simple sur le fonctionnement de la justice roumaine. Le chef de lEtat la lancé lui aussi des critiques dures au sujet des modifications opérées dans le domaine de la Justice. Entre temps, de nombreux magistrats protestent à travers le pays affirmant que les nouvelles lois limitent lindépendance du système judiciaire.



    Deux nouveaux ministres en Roumanie



    Le chef de lEtat roumain a signé jeudi, le decrét de nomination de Vasile Daniel Suciu et de Razvan Cuc à la tête du Ministère du Développement régional et respectivement de celui des Transports. La première ministre, Viorica Dancila, a affirmé avoir fait ces nominations pour débloquer lactivité de son gouvernement après que la période dintérim de ces deux institutions approchait à sa fin. “Le Développement régional et les Transports sont des domaines clé qui se verront allouer le financement public nécessaire à la mise en place des projets dont la Roumanie a besoin. Mais, pour que ces idées se concrétisent, il faut que la coordination soit exercée par des ministres à part entière” a affirmé Mme Dancila. Rappelons-le, avant que le chef de lEtat naccepte Messieurs Suciu et Cuc à la tête du Ministère du Développement et respectivement des Transports, il a rejetté, à plusieurs reprises, Lia Olguta Vasilescu et Mircea Draghici jusquà ce quils aient renoncé à se porter candidats.



    Réunion, à Bucarest, des ministres du Commerce des pays communataires



    La commissaire européenne en charge du Commerce, Cecilia Malmström et le chef de lOMC, Roberto Azevedo, ont participé cette semaine, à Bucarest, à la réunion informelle des ministres européens de tutelle. Déroulé dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de lUnion, lévénement a porté sur la modernisation de lOMC et sur les relations économiques de lUE avec ses partenaires américains. Cette semaine encore, lors de la réunion du Comité des représentants permanents, les Etats membres ont validé laccord politique que la Roumanie a dégagé auprès du Parlement européen pour la Directive européenne sur le droit dauteur à lère numérique. La nouvelle Directive renforcera la position des détenteurs des droits dauteur, en leur assurant une rémunération correcte et en prenant en compte les intérêts des usagers privés. Le document aura un impact positif sur une large catégorie de bénéficiaires, tels éditeurs, presse, institutions culturelles, établissemnts denseignement, artistes, créateurs ou professionnels de la culture. (Trad. Mariana Tudose, Valentina Beleavschi, Ioana Stancescu)


  • 22.10.2018 (mise à jour)

    22.10.2018 (mise à jour)

    Justice — La Commission européenne a demandé au gouvernement roumain de prendre en considération les recommandations de la Commission de Venise relatives au Codes pénaux et aux lois de la Justice. L’Exécutif communautaire a précisé qu’il allait présenter, au mois de novembre, sa propre analyse dans son prochain rapport sur le Mécanisme de Coopération et de Vérification. La Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l’Europe en matière de Justice, estime que les modifications apportées au Code pénal, au Code de procédure pénale et aux lois de la Justice affaiblissent la lutte contre la corruption et le crime organisé. Elle recommande aux autorités roumaines d’organiser une consultation publique ample et réelle, afin d’obtenir une changement législatif solide et cohérent, avec l’appui de la société civile et en conformité avec les décisions de la Cour constitutionnelle. Suite au rapport dressé par la Commission de Venise, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a invité les partis parlementaires à des consultations, prévues pour mercredi. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté dimanche à Bucarest et dans d’autres grandes villes à travers le pays contre les politiques gouvernementales dans le domaine de la Justice. Le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie, principales formations politiques d’opposition, ont déposé lundi une motion simple contre le ministre de tutelle, Tudorel Toader.



    Sécurité — La Roumanie accueillera, en février 2019, un Conseil informel Justice et Affaires intérieures, auquel participeront les ministres européens de tutelle, a fait savoir lundi la ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan. L’annonce a été faite à l’issue de sa rencontre à Bucarest avec Julian King, commissaire européen chargé de l’Union de la Sécurité. L’officiel européen a souligné le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre 2019, à savoir les gros défis qui se posent devant le bloc communautaire, dont le terrorisme, les cyberattaques et le crime organisé. A l’agenda des discussions ont également figuré l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen et la gestion des frontières extérieures de l’UE.



    Santé — La ministre roumaine de la Santé, Sorina Pintea, a rencontré lundi, à Bucarest, son homologue moldave, Silvia Radu. Selon la responsable roumaine, les discussions ont porté sur le plan bilatéral dans les domaines des sciences médicales et de la technologie, ainsi que sur la coopération en matière de transplantation et de médicaments. A son tour, la ministre moldave a remercié la partie roumaine pour son appui en ce qui concerne la mise en place des réformes dans le secteur de la Santé.



    Décoration à titre posthume — Ilie Balaci, le grand international du football roumain, décédé dimanche à l’âge de 62 ans, des suites d’une attaque cérébrale, a été décoré, à titre posthume, par le président Klaus Iohannis, de l’Ordre national « Le service loyal » en grade de chevalier. Cette distinction consacre une carrière remarquable de sportif de haut niveau, le talent avec lequel Ilie Balaci a servi, pendant plusieurs décennies, le sport roi, ainsi que l’esprit de fair-play qui l’a caractérisé tout au long de sa glorieuse carrière sportive et qu’il a promu dans les rangs des jeunes générations. Surnommé la « merveille blonde », Balaci a débuté en 1973 à l’Université de Craiova, équipe avec laquelle il a gagné trois titres de Champion de Roumanie et quatre Coupes nationales. Présent à 65 reprises dans la sélection roumaine, Ilie Balaci a été élu meilleur footballeur roumain en 1981 et 1982. Reconverti en entraîneur, il a remporté maints succès, notamment dans des clubs des pays du Golfe.



    Météo — Les normales saisonnières sont de mise sur la période en Roumanie, à l’exception des régions du sud et du sud-est, où le mercure grimpera dans les thermomètres. Les températures minimales descendront jusqu’à 2°, alors que les maxima ne dépasseront pas les 21°C.

  • 02.10.2018 (mise à jour)

    02.10.2018 (mise à jour)

    Brexit – Le chef de lEtat roumain, Klaus Iohannis, a déclaré mardi que la Roumanie penchait pour une coopération étroite post Brexit entre lUE et le Royaume-Uni, Bucarest étant directement intéressé par un accord dans le domaine de la sécurité externe. Au sujet du Brexit, La Roumanie soutient fermement un accord ambitieux dans le domaine de la mobilité des personnes, citoyens européens et britanniques, dans le respect du principe de la réciprocité et de la non-discrimination, a encore précisé le président roumain. Ces déclarations viennent dans le contexte de la rencontre de Klaus Iohannis avec le négociateur en chef de lUE pour le Brexit, Michel Barnier. Ce dernier a apprécié le rôle important que la Roumanie devra tenir lorsquelle prendra la tête du Conseil de lUE, le 1er janvier prochain. La Roumanie devra assurer le cadre institutionnel nécessaire pour faciliter un retrait ordonné de la Grande-Bretagne de lUE, mais aussi dorganiser le déroulement des futures négociations entre lUE et le Royaume-Uni, une fois le divorce consommé. Mardi toujours, Michel Barnier a rencontré la Première ministre roumaine Viorica Dancila, qui a affirmé plaider pour que tous les Roumains qui résident actuellement en Grande-Bretagne puissent y rester après le Brexit, y travailler ou étudier, dans les mêmes conditions quavant le Brexit.



    Débat – La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, accompagnée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, participent, mercredi, à Strasbourg, au débat organisé au Parlement européen relatif à lEtat de droit en Roumanie. Lundi, à la Commission pour les libertés civiles, des députés européens de différents groupes politiques ont procédé à un échange dopinions avec le premier vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, sur la situation de Roumanie, y compris sur lindépendance de la justice. Ce dernier a déclaré que les initiatives des autorités de Bucarest en la matière avaient créé de la préoccupation non seulement pour certains Roumains, qui sont sortis protester dans la rue, mais aussi au niveau de lUnion européenne. Frans Timmermans a précisé que si la conclusion est que les règles européennes sont enfreintes, la Commission nhésitera pas à assigner le gouvernement roumain en justice. Le ministre Tudorel Toader a répliqué quil demanderait au premier vice-président de la Commission, à Strasbourg, que létape des inquiétudes soit dépassée à la faveur dune discussion ponctuelle.



    Loi off-shore – En Roumanie, les commissions chargées des industries, du budget et de ladministration de la Chambre des Députés, réunies en séance commune, ont adopté mardi, plusieurs amendements du projet de la loi portant sur la mise en œuvre des opérations pétrolières dans le cadre des périmètres off-shore. Le projet sera soumis prochainement au plénum de la Chambre des députés, Chambre décisionnelle en la matière. Le projet de loi aurait dû être débattu dans les commissions de spécialité et être soumis au vote en séance plénière encore la semaine passée, aussitôt après avoir été avalé par le Sénat, en première lecture.



    Motion – Le Sénat de Bucarest a rejeté mardi la motion simple déposée par le Parti National Libéral et lUnion Sauvez la Roumanie, les principaux partis dopposition, à lencontre du ministre des Transports Lucian Sova. La motion reprochait au ministre la manière dont il gère les infrastructures routières et ferroviaires. Une démarche libérale similaire sera mise au vote de la Chambre des députés cette fois, mardi, contre le ministre des Finances, Eugen Teodorovici qui devrait, selon les initiateurs de la motion, tirer les conséquences de léchec de la stratégie fiscale et budgétaire menée.



    TVA – La Commission Européenne soutiendra la Roumanie dans sa lutte contre la fraude dans le domaine de la TVA, vu que le pays a un déficit de collecte de 36%, a fait savoir mardi le ministre des Finances de Bucarest, Eugen Teodorovici. Il a fait cette déclaration à Luxembourg, à lissue de pourparlers avec Pierre Moscovici Commissaire aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière. Loccasion pour le ministre roumain dassurer que pendant son mandat à la tête du Conseil de lUE, dans la première moitié de lannée prochaine, la Roumanie œuvrerait pour faire avancer les dossiers dans le domaine des taxes, en mettant laccent sur la réforme de taux de la TVA. Pour sa part, le commissaire Pierre Moscovici a accepté linvitation du ministre Teodorovici de visiter la Roumanie en novembre prochain.



    Education – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis a signé mardi le décret qui permet à la ministre des Fonds Européens, Mme Rovana Plumb, dêtre aussi ministre par intérim de lEducation. Rappelons-le, lancien titulaire du portefeuille de lEducation, Valentin Popa, a démissionné la semaine dernière, suite à une entrevue avec le leader du Parti Social Démocrate, Liviu Dragnea. Auparavant, un autre ministre avait quitté le cabinet de Mme Viorica Dancila, à savoir le ministre de la recherche, Nicolae Burnete, fin août dernier.



    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps dans le sud et le sud-est de la Roumanie dans les 24 prochaines heures, avec des températures approchant la normale saisonnière. Sur le reste du territoire il fera plus frais, alors que le ciel sera couvert, notamment sur le nord et le nord-ouest. Les températures maximales iront jusquà 23 degrés.



  • 11.09.2018 (mise à jour)

    11.09.2018 (mise à jour)

    Visite — En visite à Bucarest, le premier ministre slovaque, Peter Pellegrini, s’est entretenu mardi avec la cheffe du gouvernement roumain, Viorica Dancila. Elle a déclaré que durant son mandat à la tête du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, la Roumanie prêterait une attention particulière à l’avancée des pourparlers au sujet du futur cadre financier pluriannuel 2021-2027. Mme Viorica Dancila a également précisé qu’une autre priorité de ce mandat serait le renforcement de la sécurité interne de l’Union. A son tour, le premier ministre slovaque, Peter Pellegrini, a affirmé que son pays soutient l’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen et que l’élargissement de celui-ci est nécessaire pour une meilleur protection de l’UE. Les deux officiels ont également discuté de la consolidation des relations et de la coopération bilatérales, un accent particulier étant mis sur les domaines de la Défense et de l’Energie. Les deux parties ont signé un protocole de coopération dans le domaine de l’inspection du travail, dont bénéficieront les ressortissants roumains qui travaillent en Slovaquie, ainsi qu’un programme visant à élargir la coopération dans le secteur de l’Education. Toujours mardi, le premier ministre slovaque a été reçu par le président roumain, Klaus Iohannis, avec qui il s’est entretenu sur des sujets d’actualité.



    Motion — La Chambre des députés de Bucarest a débattu mardi d’une motion simple avancée par le PNL, d’opposition, contre la ministre de l’Intérieur, Carmen Dan. Appelée suggestivement « les coups de bâton du PSD au visage de la démocratie roumaine », la motion sera soumise au vote mercredi. Les libéraux accusent Mme Dan d’avoir coordonné les représailles contre les participants à la manifestation anti-gouvernementale du 10 août dernier. Lundi, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à nouveau Place de la Victoire pour réclamer la démission du cabinet Dancila et des responsables de l’intervention en force de la gendarmerie, soldée par plus de 400 blessés. Présente au Parquet général, dans le cadre des audiences au sujet de cette affaire, l’édile de la capitale, Mme Gabriela Firea a réclamé la démission de la ministre de l’Intérieur, qu’elle accuse d’avoir transféré la responsabilité des actions des gendarmes au préfet de la capitale. 770 plaintes pénales ont été déposées jusqu’à présent par des protestataires blessés lors des événements du 10 août. Des auditions au sujet de ces événements ont également eu lieu dans la Commission de Défense au sein du Sénat de Bucarest.



    Référendum — Le Sénat roumain, en sa qualité d’assemblée décisionnelle, a adopté mardi la proposition de révision de la Constitution, censée redéfinir le concept de famille. 107 sénateurs ont voté « pour », alors que 13 s’y sont opposés. Liviu Dragnea, chef de file des sociaux-démocrates et président de la Chambre des députés, avait récemment annoncé que le « référendum sur la famille », tel qu’il est appelé par les médias, serait organisé le 7 octobre. Plusieurs ONG, réunies au sein de la « Coalition pour la famille » ont réussi à recueillir environ trois millions de signatures exigeant l’organisation de la consultation populaire, censée empêcher le mariage pour tous. A présent, la Constitution prévoit que la famille est fondée par le mariage librement consenti entre les époux, sans mention du genre. La Coalition pour la famille voudrait inscrire dans la Constitution la définition restrictive de la famille, fondée sur le mariage entre un homme et une femme.



    Trilatérale – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a reçu mardi les ministres polonais et turc des Affaires étrangères, respectivement Jacek Czaputowicz et Mevlut Cavuşoglu, accompagnés pour l’occasion par leur homologue roumain, Teodor Meleşcanu. Les chefs de diplomatie turc et polonais ont participé à la réunion informelle de sécurité de la Trilatérale Roumanie-Pologne-Turquie qui a lieu ces jours-ci à Bucarest. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, les échanges ont porté sur les principales modalités de coopération dans le cadre de ce format, lancé en 2012 à l’initiative de la Roumanie, pour faire avancer les principaux sujets de sécurité régionale et internationale, à partir des conclusions du Sommet de l’OTAN de juillet. Les ministres polonais et turc ont mis en évidence le rôle de la Roumanie, allié et partenaire de confiance, et avec laquelle leurs pays partagent des visions communes en matière de sécurité. La réunion trilatérale est la cinquième qui a lieu en ce format, la précédante ayant été accueillie par Varsovie, en 2017.



    Bucarest — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, doit recevoir mercredi, à Bucarest, le premier ministre néerlandais, Mark Rutte. Selon un communiqué de l’Administration présidentielle, les discussions porteront sur les relations bilatérales et sur certains sujets figurant à l’agenda européen, tels la présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 2019, le futur cadre financier pluriannuel 2021-2027, la gestion de la migration et le Brexit.



    Météo — Il fera beau, mais le ciel sera couvert sur l’est, le sud-est et dans les régions de montagne, où l’on attend des pluies à verse. Le mercure grimpera jusqu’à 31°.

  • 18.10.2016 (mise à jour)

    18.10.2016 (mise à jour)

    Justice — Les députés roumains ont adopté ce mardi la motion simple intitulée « Le mensonge peut également tuer », déposée par les élus du Parti social-démocrate à l’encontre de la ministre de la Justice, Raluca Pruna. Les élus libéraux et ceux des minorités nationales n’ont pas voté. Dans le document, les sociaux-démocrates demandaient la démission de la ministre de la Justice en raison de plusieurs déclarations faites, le 6 octobre, à une réunion du Conseil supérieur de la magistrature. La responsable roumaine y a avoué avoir menti à la Cour européenne des droits de l’homme au sujet des fonds alloués aux prisons roumaines. Avant le vote, la ministre de la Justice a affirmé que son mandat n’avait d’enjeu de politique partisane. Elle a assumé ses déclarations, affirmant que personne ne pouvait lui enlever la liberté de signaler les problèmes auxquels se confronte la justice, dont le sous-financement. Même adoptée, la motion n’entraîne pas la démission de la responsable.



    Corruption — Les parlementaires roumains ont approuvé ce mardi la demande de la Direction nationale anti-corruption (DNA) de lancer une poursuite pénale à l’encontre de la députée Elena Udrea, accusée d’incitation à la prise de pots-de-vin. Les faits remonteraient à la campagne électorale de la présidentielle de 2009, Elena Udrea se trouvant à l’époque à la tête du ministère du développement régional et du tourisme. Ce mardi également, la DNA a décidé de mettre en examen, pour trafic d’influence, l’ancien président de la Chambre des députés Bogdan Olteanu. Entre juillet et novembre 2008, il aurait reçu un million d’euros de la part d’un homme d’affaires roumain pour intervenir dans la désignation du gouverneur du Delta du Danube.



    Tennis — Dans le premier tour du tournoi de tennis d’Anvers, le joueur roumain Marius Copil a réussi à éliminer, en trois sets, le Portugais Joao Sousa. Son prochain adversaire sera décidé par la rencontre Steve Darcis (Belgique) — Benoît Paire (France). Au tournoi féminin de Luxembourg, la joueuse roumaine Sorana Cârstea a été éliminée dès le premier tour par la Tchèque Tereza Smitkova, au bout de deux sets. En revanche, une autre Roumaine, Monica Niculescu, a vaincu la Belge Kirsten Flipkens et s’est qualifiée au deuxième tour.



    Météo — Les températures restent en dessous des normales de saison en Roumanie, surtout dans sud-ouest, le sud et l’est du pays. Mercredi, le ciel sera couvert et des pluies éparses seront signalées dans le sud-ouest et l’ouest. Le thermomètre ne grimpera pas au-delà de 14°, mercredi après-midi.

  • 10.10.2016 (mise à jour)

    10.10.2016 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis et son homologue slovaque, Andrej Kiska, ont discuté, ce lundi à Bucarest, de la consolidation de la relation bilatérale au plan politique, culturel et économique, ainsi que des thèmes de l’agenda européen, vu que la Slovaquie assure la présidence du Conseil de l’UE au second semestre de cette année. Les deux chefs d’Etat ont abordé la politique de l’UE en matière d’élargissement et le voisinage oriental, mais aussi l’avenir de l’Europe, une réflexion lancée au sommet informel accueilli, le mois dernier, par la capitale slovaque, Bratislava. Pour ce qui est de la coopération au sein de l’OTAN, le président Iohannis a réitéré l’importance accordée par la Roumanie au renforcement de la capacité de l’Alliance de répondre aux défis sécuritaires actuels, dans le contexte des évolutions dans la région de la mer Noire. Par ailleurs, Klaus Iohannis et Andrej Kiska ont souligné le fait que la minorité slovaque de Roumanie et la minorité roumaine de Slovaquie avaient une contribution substantielle au développement des relations entre les deux pays.



    Commémoration — Les Juifs et les Roms tués pendant l’Holocauste en Roumanie et dans le monde ont été commémorés ce lundi au Mémorial des victimes de l’Holocauste de Bucarest. Le 9 octobre est marquée la Journée nationale de commémoration des victimes de l’Holocauste en Roumanie. A cette occasion, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a souligné, dans un message, que l’hommage rendu aux victimes de l’Holocauste était un devoir d’honneur de l’Etat roumain. A son tour, le premier ministre, Dacian Ciolos, a affirmé que la commémoration des victimes de l’Holocauste était un moment de réflexion sur les épisodes sombres de l’histoire nationale, d’assimilation des leçons du passé pour que de telles tragédies ne se reproduisent. C’est le 9 octobre 1941 que fut déclenchée la déportation des Juifs de l’est de la Roumanie dans les territoires soviétiques occupés. L’Holocauste a été reconnu par les autorités roumaines en 2004, sur la base des conclusions formulées par une commission dirigée par Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix.



    Motion — En Roumanie, le Parti social-démocrate a déposé, ce lundi, à la Chambre des députés, une motion simple contre la ministre de la justice, Raluca Prună, suite aux affirmations de celle-ci qu’elle avait menti à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), au sujet des dons alloués aux pénitenciers. Les élus sociaux-démocrates signataires du document demandent la démission de la ministre. Raluca Prună affirmé, la semaine dernière, au Conseil supérieur de la magistrature, qu’elle avait menti quand elle avait dit, à la CEDH, que la Roumanie allouait un budget de près d’un milliard d’euros à sept pénitenciers. La ministre a expliqué que l’information présentée aux juges européens était extraite de documents officiels, mais, mais qu’en réalité l’enveloppe ne se retrouvait pas dans le budget. Selon le Règlement de la Chambre des députés, si la motion simple est approuvée par les élus, le gouvernement n’est pas obligé à démettre la ministre.



    Commissaire — Le commissaire européen à la recherche, la science et l’innovation, Carlos Moedas, fera une visite officielle à Bucarest, ce mardi. A l’agenda, des rencontres avec le chef du gouvernement roumain, Dacian Ciolos, avec le ministre de l’éducation, Mircea Dumitru, avec le président de l’Autorité nationale pour la recherche scientifique et l’innovation, Mihai Robert Dima, et avec le président de l’Académie roumaine, Ionel Valentin Vlad. Le commissaire européen se rendra également à Magurele, dans la proche banlieue de Bucarest, pour visiter le site du laser ELI-NP.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, commencera ce mardi une tournée de 4 jours en Asie. Au programme, une visite officielle en Indonésie, consacrée à l’intensification du dialogue politique et diplomatique bilatéral et à la consolidation de la coopération économique entre la Roumanie et l’Indonésie. Jeudi et vendredi, le ministre roumain des affaires étrangères participera, à Bangkok, en Thaïlande, à la 21e réunion ministérielle Union européenne — Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). En marge de cette réunion, Lazăr Comănescu aura des entretiens avec des homologues des pays membres de l’ASEAN.



    Météo — Le mauvais temps est de retour partout en Roumanie ; mardi, il pleuvra et les températures seront en dessous des normales de saison, se situant entre 6 et 18° en milieu de journée.


  • 02.12.2013

    02.12.2013

    Gaz de schiste – Environ 200 gendarmes sont intervenus ce matin contre les activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Ce matin la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont retenu plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées ce matin.



    Décentralisation – La Chambre des députés doit débattre aujourd’hui de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engané sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Budget – Le plénum du Parlement de Bucarest débat à partir d’aujourd’hui les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Accord – Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, et son homologue moldave Vitalie Marinuţă ont signé aujourd’hui à Bucarest un accord sur la protection des informations secrètes et conclu un protocole de collaboration dans le domaine de l’enseignement militaire. Mircea Duşa a rappelé qu’en 2013, des soldats roumains avaient participé en République de Moldova à des exercices conjoints de formation et que leurs homologues moldaves avaient également pris part à des exercices en Roumanie. Les deux responsables ont également évoqué l’adhésion de la République de Moldova à l’UE et le début des négociations d’adhésion à l’OTAN.



    Eurosur – Le système européen de surveillance des frontières, Eurosur, est désormais opérationnel. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR a impliqué plusieurs étapes et à partir d’aujourd’hui le système inclut les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen.



    Festival – Le festival du film estudiantin, CineMAiubit commence aujourd’hui à Bucarest. Quatre jours durant, les spectateurs auront l’occasion de suivre un ample panel de visions cinématographiques provenant de différentes zones culturelles du monde. Le jury international du festival réunit des personnalités du monde du cinéma tant roumains qu’étrangers. Avec trois sections : « fiction », « documentaire » et « animation /expérimentation », Cinemaiubit est le plus important festival international du film estudiantin de Roumanie.


  • 29.10.2013 (mise à jour)

    29.10.2013 (mise à jour)

    Radio – Poursuite ce mardi de la série d’événements consacrés au 85e anniversaire de radiophonie roumaine. Le 1er novembre, on célébrera les 85 ans d’existence de la Radio publique roumaine, mais aussi des Orchestres et des Chœurs de la Radio. En effet, l’Orchestre national de la Radio a été créé toujours en 1928, à l’initiative et sous la houlette du compositeur Mihail Jora. Précisons que la Radio publique figure parmi les quelques compagnies roumaines dont l’existence s’étale sur plusieurs décennies. Les premières émissions pour l’étranger remontent aux années ’30.



    Code — La Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé mardi que l’ordonnance gouvernementale d’urgence portant sur le code de l’insolvabilité est inconstitutionnelle. Les juges ont constaté la violation de certaines dispositions de la loi fondamentale, précisant que l’adoption en urgence dudit texte n’est pas justifiée et que le gouvernement ne peut pas adopter de textes qui touchent au régime des institutions fondamentales de l’Etat. L’opposition estime que le nouveau code est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse et du milieu des affaires. De son côté, l’Exécutif soutient que l’acte normatif en question est censé combattre de manière plus efficace l’évasion fiscale et le non-paiement des contributions au budget de l’Etat.



    Motion – Les députés de Bucarest ont rejeté mardi la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandaient au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-examiner toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Justice – Plusieurs personnes ont été retenues dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale dont le préjudice est estimé à plus de 50 de millions d’euros. Aux dires des procureurs, les suspects dirigeaient un réseau qui se proposait d’exercer le monopole sur la production et la commercialisation des produits de viande à travers des sociétés fantômes. Parmi les personnes impliquées figure aussi le sénateur social-démocrate Nicolae Badalau (PSD, majorité) inculpé de « trafic dinfluence ». Une procureure de haut rang, Angela Nicolae, chef du bureau des relations internationales au parquet général, est également visée par cette enquête.



    Grève – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale ont poursuivi mardi leur grève japonaise déclenchée la veille. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’Enseignement à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine, permettant la majoration de 50% des traitements des enseignants débutants et de 15% dans le cas des autres catégories. Le 6 novembre, les syndicalistes ont prévu un meeting de grande ampleur, suivi d’une marche de protestation.



    Stratégie – La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a besoin de ressources, aussi bien pendant l’actuel exercice budgétaire communautaire, que dans le cadre financier pluriannuel 2014 — 2020. C’est ce qu’a déclaré ce mardi à Bucarest le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, le Roumain Dacian Ciolos, lors du Forum annuel de ladite stratégie. L’officiel européen a également souligné que les 14 pays riverains du Danube partagent les mêmes préoccupations et ont la capacité de trouver des solutions communes. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube, un projet lancé par la Roumanie et l’Autriche, a été adoptée par le Conseil européen en avril 2011.



    Inauguration – La Roumanie et la Turquie ont accompli un geste de réconciliation avec l’histoire et assumé leur passé commun, a déclaré mardi, à Istanbul, le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il a dévoilé, au Musée Yedikule, une plaque commémorative en hommage à Constantin Brancovan, prince régnant de la Principauté roumaine de Valachie (actuel territoire du sud de la Roumanie), ainsi qu’à ses quatre fils. Tous les cinq ont été exécutés en 1714, à Istanbul, à l’époque de l’empire Ottoman. Le chef du gouvernement roumain a rappelé à cette occasion que le règne de Constantin Brancovan est lié entre autres à l’apparition d’un nouveau style culturel et architectural, qui porte d’ailleurs son nom, ainsi qu’à des réformes remarquables de l’économie. Lors de la visite en Turquie, effectuée à l’invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, le premier ministre roumain a assisté à la cérémonie d’inauguration du premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore.



    Distinction – L’Université Alexandru Ioan Cuza de Iaşi (dans l’est de la Roumanie) a accordé mardi le titre de Docteur Honoris Causa au professeur américain Kenneth Arrow, Nobel d’économie. La direction de l’Université a motivé sa décision par la brillante activité du professeur Arrow (92 ans), créateur de modèles économiques. Kenneth Arrow, dont la mère a été d’origine roumaine, a reçu le Prix Nobel en 1972, à l’âge de 51 ans. Il est jusqu’à présent le plus jeune lauréat du Nobel d’économie.

  • 29.10.2013

    29.10.2013

    Radio – Poursuite ce mardi de la série d’événements consacrés au 85e anniversaire de radiophonie roumaine. Le 1er novembre prochain, on célébrera les 85 ans d’existence de la Radio publique roumaine, mais aussi des Orchestres et des Chœurs de la Radio. En effet, l’Orchestre national de la Radio a été créé toujours en 1928, à l’initiative et sous la houlette du compositeur Mihail Jora. Précisons que la Radio publique figure parmi les quelques compagnies roumaines dont l’existence s’étale sur plusieurs décennies. Les premières émissions pour l’étranger remontent aux années ’30.



    Motion – Les députés de Bucarest doivent se prononcer aujourd’hui sur la motion simple déposée par les principaux partis de l’opposition, le Parti démocrate-libéral de centre droit et le Parti du peuple Dan Diaconescu, populiste, au sujet de la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa. Les initiateurs de la motion demandent au cabinet de Bucarest de démarrer une enquête censée identifier les causes et les responsables de l’échec de cette privatisation. Cet objectif stratégique du gouvernement compte aussi parmi les engagements assumés par la Roumanie, conformément aux accords conclus avec le FMI et l’UE en 2011 et 2013. Le gouvernement et la délégation du FMI à Bucarest ont décidé de ré-examiner toutes les étapes de la procédure de privatisation de CFR Marfa, afin d’identifier les raisons de son échec.



    Stratégie – Le commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, le Roumain Dacian Ciolos, participe aujourd’hui au Forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la région du Danube. Le forum de la stratégie accueilli par Bucarest réunit des officiels des 14 pays riverains du Danube, dont 9 membres de l’UE et 5 se trouvant en dehors de l’espace communautaire. Les pourparlers visent entre autres le rôle que la stratégie pour la région du Danube joue dans la relance économique, la création de nouveaux emplois, l’état du développement économique en relation avec l’écologie et la maîtrise des risques environnementaux. La Stratégie de l’UE pour la région du Danube a été lancée en avril 2011 sur l’initiative de la Roumanie et de l’Autriche.



    Inauguration – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, participe ce mardi, à Istanbul, à l’inauguration du premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore, reliant la partie européenne à celle asiatique de la métropole turque. Ce méga projet urbain dont le coût total est évalué à 3 milliards deuros est financé par la Banque Européenne d’investissements et la Banque du Japon. Le tunnel ferroviaire mesure 13,6 km de long, dont 1,4 km sous le Bosphore. Il devrait résoudre une partie des problèmes de trafic de cette ville à 15 millions d’habitants. La prochaine étape est la construction d’ici 2015 d’un tunnel pour le trafic routier.



    Justice – Plusieurs personnes ont été retenues dans un dossier de corruption et d’évasion fiscale dont le préjudice est estimé à plus de 50 de millions d’euros. Aux dires des procureurs, les suspects dirigeaient un réseau qui se proposait d’exercer le monopole sur la production et la commercialisation des produits de viande à travers des sociétés fantômes. Parmi les personnes impliquées figure aussi le sénateur social-démocrate Nicolae Badalau (PSD, majorité) inculpé de « trafic dinfluence ». Une procureure de haut rang, Angela Nicolae, chef du bureau des relations internationales au parquet général, est également visée par cette enquête.



    Grève – Les syndicalistes roumains de l’éducation nationale poursuivent aujourd’hui leur grève japonaise déclenchée lundi. Parmi leurs demandes : l’allocation d’un budget d’au moins 6% du PIB à l’Enseignement à partir de 2014, la modification de la loi de l’éducation et l’adoption d’une nouvelle loi des salaires dans le domaine, permettant la majoration de 50% des traitements des enseignants débutants et de 15% dans le cas des autres catégories. Le 6 novembre, les syndicalistes ont prévu un meeting de grande ampleur, suivi d’une marche de protestation.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (14ème à la WTA) a été désignée tête de série au Masters de Sofia doté de prix de 750.000 dollars. Elle rencontrera aujourd’hui la Russe Anastasia Pavliucenkova, sixième mondiale. Le tournoi de Sofia réunit les six meilleures joueuses au classement WTA ayant remporté au moins un tournoi cette saison, mais non qualifiées pour le Masters dIstanbul, plus deux joueuses invitées.

  • 05.03.2013

    05.03.2013


    Schengen – L’entrée de la Roumanie dans Schengen, reportée depuis deux ans – fait l’objet des discussions ce mardi entre le président roumain, Traian Basescu, le premier ministre, Victor Ponta, le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlàtean et le ministre de l’Intérieur, Radu Stroe. Les autorités de Bucarest envisagent un changement de stratégie dans ce domaine, dans le contexte de l’opposition exprimée par certains Etats européens à l’entrée de la Roumanie dans l’espace de libre circulation.






    Visite – En visite officielle en Roumanie, le chef de la diplomatie hongroise, Janos Martonyi, doit rencontrer ce mardi le premier ministre roumain, Victor Ponta, et les présidents des deux Chambres du parlement de Bucarest. La Roumanie et la Hongrie sont intéressées par le maintien du partenariat stratégique entre les deux pays. C’est ce qu’a déclaré lundi, le ministre hongrois des Affaires étrangères, à l’issue de ses entretiens avec son homologue roumain, Titus Corlatean. Pour sa part, le chef de la diplomatie roumaine a estimé que le partenariat stratégique reflétait les relations de bon voisinage et de coopération entre les deux pays.




    Entretiens – La ministre roumaine de l’Environnement, Rovana Plumb, s’entretient ce mardi à Bruxelles avec 4 commissaires européens. A l’ordre du jour : le schéma de commercialisation des certificats d’émissions de gaz à effet de serre et les politiques concernant les changements climatiques et l’énergie. La ministre roumaine doit rencontrer le Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural, Dacian Ciolos, le commissaire à l’Environnement, Janez Potocnik, la commissaire au Changement climatique, Connie Hedegaard et celui à la Politique régionale, Johannes Hahn. Les pourparlers prévus ce mardi porteront aussi sur la stratégie de développement du Delta du Danube.






    Motion – La motion simple lancée par l’opposition démocrate-libérale est soumise ce mardi au vote de la Chambre des Députés de Bucarest. Le document critique le gouvernement pour la situation des Usines chimiques Oltchim Râmnicu Valcea, dans le sud de la Roumanie, comptant parmi les plus importantes en Europe de l’Est. Les signataires de la motion réclament la démission des ministres des Finances, Daniel Chitoiu, et de l’Economie, Varujan Vosganian, qu’ils tiennent pour responsables de l’insolvabilité de ces usines et de la stagnation du processus de privatisation. Les Usines chimiques ont accumulé des dettes de plusieurs centaines de millions d’euros. Le gouvernement a essayé l’automne dernier à vendre le paquet majoritaire d’actions, mais la privatisation a échoué.






    Automobile – Le constructeur automobile Dacia, détenu par le groupe français Renault, a lancé ce mardi, à Genève, la nouvelle Logan MCV et la série limitée Duster Aventure. La Logan MCV a 5 places, un coffre de 573 litres, de nouveaux moteurs essence TCe 90 et diesel. Le Duster Aventure est équipé d’une rampe de feux amovibles sur le toit et d’un GPS Garmin. Il sera commercialisé dans 16 pays, à partir du mois d’avril. En 2012, Dacia a lancé les nouvelles Logan, Sandero et Sandero Stepway.

  • 26.02.2013

    26.02.2013


    Motion – A Bucarest, les parlementaires du Parti Démocrate Libéral (d’opposition) ont déposé ce mardi à la Chambre des députés une motion simple intitulée « Le cabinet Ponta – l’usine à chômeurs ». Le texte pointe du doit l’Exécutif au sujet de la situation du combinat chimique Oltchim du sud du pays. Les démocrates-libéraux exigent des ministres des Finances et de l’Economie d’endosser la responsabilité pour l’état actuel de cette entreprise et demandent au premier ministre de présenter des excuses publiques pour cette même raison. Submergées par d’énormes dettes, les usines chimiques d’Oltchim, qui comptent parmi les plus grandes d’Europe de l’Est, ont déclaré l’insolvabilité. Le gouvernement avait essayé de les privatiser en 2012 mais sa tentative a échoué.


    Visite – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, entreprend aujourd’hui une visite officielle au Danemark. Il doit s’entretenir avec le chef du gouvernement de Copenhague, Madame Helle Thorning-Schmidt, avec le Prince héritier Frederick du Danemark, ainsi qu’avec les représentants du milieu des affaires danois. Le gouvernement roumain souhaite mettre en place un partenariat bilatéral, censé intensifier la coopération économique, relever le niveau des investissements et permettre de démarrer des projets et programmes communs de recherche dans le domaine des technologies écologiques. Précisons qu’en 2012, le volume total des échanges commerciaux roumano-danois se chiffrait à quelque 210 millions d’euros.


    Entretiens – En visite officielle au Japon, le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlăţean, discute avec son homologue nippon Fumio Kishida de la coopération économique bilatérale dans des domaines d’intérêt mutuel ainsi que des relations entre l’UE et le Japon. Les deux ministres doivent signer la «Déclaration commune concernant le partenariat renouvelé entre la Roumanie et le Japon». Les deux pays ont marqué l’année dernière les 10 ans écoulés depuis la signature de la Déclaration conjointe d’amitié, de coopération et de partenariat. Titus Corlăţean doit également s’entretenir avec le ministre nippon de la de la Justice, Sadakazu Tanigaki, ainsi qu’avec d’autres officiels de Tokyo.


    Visite – Le président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, Jean-Claude Mignon, qui effectue une visite officielle en Roumanie, doit s’entretenir ce mardi avec le président de la République, Traian Băsescu,et avec le chef du Sénat, Crin Antonescu. L’officiel européen a tenu lundi un discours devant le plénum du Parlement de Bucarest, réuni en séance solennelle pour marquer le 20e anniversaire de l’admission de la Roumanie au Conseil de l’Europe. Jean-Claude Mignon s’est félicité des évolutions positives enregistrées après la crise politique roumaine de l’été dernier, engendrée par le référendum sur la destitution du président. Il a par ailleurs déclaré soutenir l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.