Tag: Musée Astra

  • Le musée ASTRA de Sibiu

    Le musée ASTRA de Sibiu

    Ce n’est pas une simple visite qui vous attend, mais une véritable occasion de vous immerger dans un monde que vous auriez cru révolu depuis belle lurette. Plongez-y !

    Le musée en plein air occupe 132 ha et il présente plus de 400 maisons et autres, nous a dit Mirela Iancu, directrice de marketing culturel de l’institution : « Il ne s’agit pas seulement de moulins et d’autres installations techniques, mais de ménages tout entiers qui reproduisent un mode de vie et de travail que nous avons encore la chance de trouver dans certains villages de Roumanie. Les tours guidés sont à prévoir à l’avance ; il suffit de nous contacter, nos coordonnées sont à retrouver sur le site ou sur notre page Facebook Muzeul Astra. L’itinéraire peut être parcouru à pied ou en charrette tirée par des chevaux. En hiver, les charrettes sont remplacées par des traîneaux. Il existe deux restaurants traditionnels sur le territoire du musée, où vous trouverez des menus appropriés à la thématique de ce dernier. »

    Le Musée Astra s’est réinventé et s’est modernisé au fil des ans, et il assure maintenant aux touristes une expérience tout à fait à part. Et les coopérations internationales sont de plus en plus diverses et très nombreuses ? Mirela Iancu : « Nous avons un partenariat stratégique avec la Norvège. Nous avons mené à bonne fin deux projets importants qui ont grandement développé le musée en plein air. Il s’agit du Centre Astra pour le patrimoine. C’est la zone de laboratoires et d’entrepôts en plein air. Ensuite, le Pavillon muséal multiculturel, la porte d’entrée au musée en plein air. C’est un bâtiment neuf, qui abrite plusieurs facilités d’accueil du public, mais aussi des expositions permanentes du Musée de la civilisation transylvaine, des expositions temporaires, des salles de conférence et d’éducation muséale ainsi que les galeries d’art traditionnel – l’espace où tous les artisans du pays ont l’occasion de vendre leurs produits. »

    Le livre d’impressions du musée est ouvert dans le hall principal. Des appréciations fusent tant sur TripAdvisor que sur la page Facebook du Musée ASTRA. Les touristes sont plus qu’étonnés de découvrir un musée si riche en histoire.

    Mirela Iancu : « Le musée en plein air a été créé dans les années ’60, se fondant sur une recherche qui avait commencé plus d’une dizaine d’années auparavant. Il a été créé par l’ethnographe et muséologue Cornel Irimie, le disciple le plus connu de Dimitrie Gusti, le fondateur du Musée du village de Bucarest. Il a été créé comme un musée de la technique traditionnelle dans une tentative de mettre en valeur le caractère ingénieux du monde rural et de sauvegarder le patrimoine préindustriel de Roumanie. Dans les années ’50, plus de 5000 installations techniques ont été répertoriées sur le territoire de la Roumanie. Parmi elles, une commission nationale formée d’ethnographes a sélectionné, tour à tour, des moulins, des scies, des mortiers, toute sorte de démonstrations de technique ingénieuse et les a transférés au musée à compter de 1961. »

    La fête de la récolte, la Nuit des recherches, le Marketing et l’éducation dans les musées, Culture et gastronomie locale, Histoire de la laine ou encore le Festival des fanfares ne sont que quelques-uns des événements organisés dans courant du mois de septembre au Musée Astra. Outre les nombreux événements organisés là, vous pouvez visiter les expositions temporaires ou permanentes du musée. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • 23.09.2019 (mise à jour)

    23.09.2019 (mise à jour)

    Candidatures – En
    Roumanie, la liste officielle des candidats en lice pour l’élection présidentielle du 10 novembre sera annoncée
    mardi. Le délai de dépôt des candidatures a pris fin dimanche à minuit. Les
    éventuelles contestations peuvent être déposées jusqu’à mercredi à Cour
    Constitutionnelle. Celle-ci examinera les saisines jusqu’à vendredi, 27
    septembre, puis elle fournira la liste finale des candidats. Parmi ceux qui ont
    déposé leur candidature figurent le président sortant, Klaus Iohannis, et la
    première ministre sociale-démocrate, Viorica Dăncilă.

    ONU – Le président Klaus Iohannis représente la
    Roumanie, à New York, à l’Assemblée générale de l’ONU. Parmi les thèmes
    centraux de cette 74-e réunion internationale mentionnons le
    renforcement des efforts multilatéraux de lutte contre la pauvreté, l’éducation
    de qualité, l’action pour le climat et l’inclusion sociale. A cette occasion,
    le chef de l’Etat roumain prononcera la déclaration nationale au plénum de
    l’assemblée générale de l’ONU. Il doit aussi participer au Forum politique de
    haut niveau sur la mise en œuvre de l’agenda 2030 en matière de développement
    durable. Adopté il y a 4 ans, « L’agenda 2030 » est un programme
    d’action globale qui fait la promotion de l’équilibre dans les domaines
    économique, social et environnemental. Zéro pauvreté et famine, bonne santé et
    bien-être, accès à l’eau propre et à un travail décent sans oublier la
    croissance économique – ce ne sont que quelques-uns des objectifs que les
    leaders mondiaux se proposent d’atteindre à l’horizon 2030. En marge de cette
    assemblée, le président roumain Klaus Iohannis aura aussi plusieurs entretiens
    bilatéraux et participera à la réception organisée à cette occasion par le
    président américain Dondald Trump.






    Visite -
    La première ministre roumaine, Viorica Dăncilă, a entamé dimanche une visite de
    travail d’une semaine aux Etats-Unis. Elle y est accompagnée par le ministre de
    la Défense, Gabriel Leş, et par celui des Finances, Eugen Teodorovici. La
    cheffe de l’Exécutif de Bucarest a annoncé que l’agenda de cette visite
    comprend un entretien avec le vice-président américain Mike Pence, la
    participation à une réunion consacrée à la lutte contre le terrorisme. Elle a
    également mentionné la signature d’un mémorandum concernant l’énergie et d’un
    document relatif au domaine de la santé avec la Banque mondiale. Le programme
    comprend aussi une rencontre avec des hommes d’affaires, visant notamment à
    présenter les avantages des investissements en Roumanie. La première ministre
    Viorica Dăncilă a aussi précisé qu’elle avait l’intention de rencontrer des
    représentants des communautés roumaines des Etats-Unis.

    Prix
    – Le Complexe national muséal « Astra » de Sibiu (centre de la
    Roumanie) s’est vu attribuer, par l’Académie européenne des musées, le Prix
    « Luigi Micheletti », qui récompense l’implication dans la mise en
    lumière des minorités et de leurs histoires, y compris à travers des festivals,
    spectacles et ateliers pratiques. Le jury européen a notamment apprécié le
    projet « Patrimoine Ouvert », mise en œuvre ces dernières années par
    le Musée Astra. Dix-neuf institutions muséales européennes, dont trois de
    Roumanie, étaient candidates à l’édition 2019 des prix de l’Académie
    européenne des musées, la performance enregistrée par le Complexe national
    muséal « Astra » de Sibiu étant une première pour la Roumanie. La
    cérémonie de remise des prix a eu lieu dans la capitale slovène, Ljubljana, à
    la fin de la semaine dernière.





    Météo – Dans les prochaines 24 heures, le ciel sera couvert
    et la pluie arrosera localement l’ouest et le sud de la Roumanie. Mardi, les
    températures de l’après-midi se situeront entre 18° et 25°

  • La contrée des moulins à eau

    La contrée des moulins à eau

    Il figure au patrimoine mondial de l’UNESCO et a été restauré au début des années 2000 par le Musée Astra de Sibiu, avec des fonds européens.

    L’histoire de ces moulins à eau est très riche et s’étend sur des centaines d’années. Comme les moulins fonctionnent toujours, les tableaux avec la programmation pour moudre les grains y est affichée pour chaque famille. Quelques-uns ont les portes fermées, mais dans d’autres les touristes peuvent entrer pour admirer leur système de fonctionnement.

    Ion Voinea, membre du Service de promotion du tourisme au cadre de la Direction du patrimoine du département de Caraş Severin, affirme que chaque moulin a son nom. Donc, vous pouvez vous immortaliser dans une photo à côté de la « Rétive d’entre les rivières », de « Frizoanea » ou du « Moulin du tunnel ». Leurs noms proviennent des sobriquets des familles du village ou ont été inspirés par les légendes de l’endroit.

    Ion Voinea raconte : « La contrée des moulins à eau est un site très intéressant de la Vallée de la rivière Almăj, dans le département de Caraş Severin. La construction de ces moulins a commencé dans la Vallée Rudariei depuis 1241. En 1772, huit étaient déjà enregistrés et en 1874, 51. À cause des inondations à travers le temps, aujourd’hui il n’en reste plus que 22. Ils sont construits en bois, ont des dimensions réduites et ont comme but de moudre les céréales récoltés par les habitants de la commune Eftimie Murgu. Ils fonctionnent toujours et donnent environ 130-140 kg de farine en 24 heures. Les habitants ont exploité au maximum les avantages du terrain, corrigeant les aspects désavantageux en creusant des tunnels dans le rocher et en créant des accumulations d’eau derrière des barrages. L’installation des moulins a été faite sur les deux rives du ruisseau Rudăria. Le nom de « Rudăria » provient de l’occupation des habitants: le travail du bois. En roumain, « rudar » était autrefois le nom des gitans qui travaillaient le bois en faisant des objets comme des cuillères, des auges ou des fuseaux. Les gens d’ici sont des travailleurs du bois depuis des siècles. »

    Malheureusement, dans la Vallée de l’Almăj il y a peu de pensions. Les places sont limitées, alors si vous souhaitez loger à la proximité des moulins, il faudra réserver bien à l’avance. Toutefois, cela vaut la peine, selon Ion Voinea, notre interlocuteur qui travaille au Service de promotion du tourisme à la Direction du patrimoine du département de Caraş Severin.

    Ion Voinea : « La Vallée de l’Almăj est une zone extraordinaire du point de vue touristique. Elle fait le lien avec les Gorges de Nera. Ce sont les gorges les plus longues et les plus sauvages de Roumanie, avec une longueur de 22 km. En venant d’Anina et en suivant les Gorges du Miniş, on peut arriver à la Cascade de Bigăr. Elle a été déclarée une des cascades les plus belles du monde. Concernant la gastronomie, chaque localité propose quelque chose de traditionnel. Dans la zone de l’Almăj , ce sera de la polenta avec du fromage. Pas n’importe quel fromage, mais une variété qui existe seulement dans notre région. De même, les gens de l’endroit préparent des plats extraordinaires cuits dans un chaudron. La Vallée de l’Almăj peut être visitée tout au long de l’année. A présent, les routes sont excellentes. On entre dans la Vallée de l’Almăj en suivant la route européenne E70 vers la localité de Bozovici et en parcourant environ 70 km, ou bien en venant d’Anina-Oraviţa, sur la route nationale DN57B, vers la commune d’Eftimie Murgu. »

    Si vous êtes dans la zone, ne ratez pas un voyage en train, sur le chemin de fer de montagne le plus ancien qui se trouve sur le territoire de la Roumanie, la deuxième voie ferrée d’Europe. Le trajet est appelé « Le Semmering du Banat » à cause de sa ressemblance avec la voie ferrée Semmering d’Autriche. Elle a été inaugurée en 1863 et l’itinéraire a une longueur de 34 km, une différence de niveau de 337 m, 14 tunnels et 10 viaducs.

    Beaucoup de choses à voir, donc, et à faire dans cette belle zone de la Vallée de l’Almaj. (Trad. Nadine Vladescu)