Tag: Musée national du Paysan roumain

  • Le Musée national du Paysan Roumain à la fin de l’année 2020

    Le Musée national du Paysan Roumain à la fin de l’année 2020

    Considéré comme l’un des musées les plus importants de la capitale roumaine, le Musée national du Paysan roumain a continué d’être présent dans la vie culturelle de la capitale, malgré l’actuel contexte pandémique. Pour plus de détails, on a invité au micro son directeur, le professeur docteur Virgil Nitulescu: Comme toutes les autres institutions culturelles de Roumanie, soient-elles publiques ou privées, le Musée national du Paysan roumain a été, lui aussi, affecté par la pandémie. Du coup, on a été obligé de réduire les horaires d’ouverture. On a également constaté qu’une partie de notre public fidèle a renoncé, ces derniers mois, à nous rendre visite. Les raisons possibles en sont multiples: la peur, la baisse de l’appétit culturel pour les événements déroulés en présentiel, parallèlement au développement des expositions virtuelles. Il faut mentionner que depuis 9 ou 10 mois, notre musée propose toute sorte de programmes virtuels très appréciés par notre public. Par ailleurs, on s’enorgueillit du fait que, lors de la dernière édition de la Nuit des Musées, notre institution a réuni le plus grand nombre de visiteurs, même s’il avait été inférieur à celui des années précédentes. Comparé aux autres, notre musée a reçu le nombre le plus élevé de visites virtuelles, ce qui nous a rendu confiants. On espère donc que, l’année prochaine, une fois de retour à la normalité, on arrivera à faire revenir le public dans nos salles.

    Le Musée national du Paysan roumain attirait de nombreux visiteurs, chaque fin d’année, à l’occasion des grands marchés de Noël organisés sur place. Ces événements proposaient non seulement une large variété d’objets traditionnels et de produits du terroir, mais aussi une incursion dans les coutumes roumaines spécifiques de cette période. Cette année, la fête de Noël sera marquée autrement, précise Virgil Nițulescu: Pour l’instant, on n’a prévu que deux foires hebdomadaires d’ici Noël. On ne se permet pas d’organiser des événements censés attirer un public nombreux, car on sait qu’à l’heure où l’on parle, les gens ont d’autres soucis. En revanche, on prépare des expositions pour la fin de l’hiver et le début du printemps, donc pour la période février- mars 2021. On a prévu pour ce moment-là un événement qui attirera, je l’espère bien, un public nombreux. Il s’agit d’une exposition réalisée avec des instruments multimédias, consacrée au grand sculpteur roumain Constantin Brancusi. C’est, si vous voulez, une exposition contemporaine, pour ainsi dire. A part cet événement que l’on compte organiser à l’occasion de la Journée nationale dédiée à Brancusi, né le 19 février, on organisera un spectacle, en ligne, sans public, pour célébrer la Journée de la culture roumaine. Ensuite, à partir de la mi-février, on espère renouer avec notre programme habituel et pouvoir présenter au public quelques expositions qu’il a fallu reporter en raison de la pandémie. Personnellement, j’espère avoir un agenda bien riche pour le printemps et l’été 2021, bien sûr, en admettant que l’on puisse bénéficier d’un financement adéquat. Car, en ce moment, on ignore le montant de l’enveloppe qu’on se verra attribuer en 2021: (trad. Ioana Stancescu)

  • “A l’autre bout de l’arc-en-ciel”…

    “A l’autre bout de l’arc-en-ciel”…

    Le Centre international dArt contemporain, le Musée national dArt contemporain, le Musée national du Paysan roumain – si vous vous amusez à unir dun trait ces trois institutions sur le plan de la ville de Bucarest, vous allez constater que cest une ligne courbe qui apparaît. Une trajectoire qui nest pas sans rappeler le projet qui rassemble ces trois pôles culturels de la capitale roumaine, très différents pour ce qui est de leur mission et public. “A lautre bout de larc-en-ciel” est le titre dune grande exposition qui se déploie dans tous ses trois espaces, permettant au public roumain de faire la connaissance dun maître européen de limage vue et ressentie – Sarkis. Pour en débattre, à lun des bouts de larc-en-ciel – lartiste lui-même, Sarkis ; Irina Cios, commissaire de lexposition directrice du Centre international dart contemporain de Bucarest; Stanislas Pierret, directeur de lInstitut français de Roumanie et conseiller pour laction culturelle; et notre hôte du jour, Virgil Nitulescu, directeur du Musée national du Paysan roumain.