Tag: musique classique

  • La tournée du « Chemin de la liberté » entre dans le Guiness des records

    La tournée du « Chemin de la liberté » entre dans le Guiness des records

    Un long chemin vers la gloire

     

    Célébrant les 35 ans de la Révolution anticommuniste roumaine de décembre 1989, la violoniste Diana Jipa et le pianiste Ştefan Doniga ont réalisé une tournée appelée « Le chemin de la liberté ». Considérée déjà comme l’une des plus amples promotions de la culture roumaine dans le monde, leur initiative a décroché le Record mondial de la tournée la plus rapide sur tous les continents. Les deux musiciens ont été, en effet, les premiers à chanter en moins de 100 jours sur tous les continents de la Planète et notamment en Antarctique, où les concerts de musique classique se font rares.

     

    Ştefan Doniga revient pour Radio Roumanie sur cette incroyable expérience.

    « Cette tournée est née de notre amour de la musique roumaine. Nous avons voulu montrer aux plus de gens possibles, même à des personnes qui habitent à l’autre bout du monde, la richesse et la diversité et, finalement, tout ce que nous avons de beau dans la musique roumaine. C’est quelque chose qui a muri au fil du temps, au cours de mes 7 années de collaboration avec Diana Jipa. On a commencé avec des projets locaux, adressés à des Roumains et surtout aux jeunes et aux enfants, ce que nous avons à cœur de continuer à faire. Sur la base de cette expérience accumulée, nous avons élargi notre aire d’expression. Et finalement, en 2023, nous avons été les premiers Roumains à faire le tour du monde en une seule tournée de concerts. Nous nous sommes aperçus que nous en étions capables, que nous pouvions supporter de longs déplacements, une logistique complexe etc. C’est comme ça que nous en sommes arrivés à la conclusion que nous pouvions réaliser un record mondial pour le livre des record Guiness qui est très connu et donc représente un bon vecteur de publicité. A notre avis, c’était un bon moyen d’attirer l’attention sur la musique roumaine, autrement qu’en montant sur scène ».

     

     Chanter autour du monde en 98 jours et 22h

     

     Diana Jipa qui a monté cette tournée avec Ştefan Doniga nous raconte son expérience :

     « Nous avons voulu faire quelque chose de marquant pour célébrer les 35 ans de la Révolution, c’est pourquoi la tournée s’appelle « Le chemin de la liberté ». Nous avions déjà l’expérience de notre tournée antérieure autour du monde, que nous avons été les premiers musiciens de Roumanie, à réaliser. Nous étions donc préparés à quelque chose de plus grand, de plus important, de plus exigeant, comme cette tournée au cours de laquelle nous avons parcouru tous les continents, les six premiers en 21 jours. Il nous restait l’Antarctique, de sorte que nous avons totalisé 98 jours et 22 heures, comme le précise le Guinness. Imaginez toutes ces années où nous avons travaillé si dur pour devenir de vrais artistes ! Ce n’est qu’à des moments comme celui-ci que nous réalisons que nous pouvons dire que nous laissons quelque chose derrière nous, quelque chose qui inspire les autres, en particulier les jeunes, à réaliser que si l’on travaille, si l’on se soucie de ses rêves, ils peuvent devenir réalité ».

     

    Le public a accueilli cette tournée avec énormément d’enthousiasme

     

    Et le public a accueilli cette tournée avec énormément d’enthousiasme, comme le raconte Diana Jipa :

     « Le fait d’avoir exclusivement de la musique roumaine dans notre répertoire, a constitué plutôt un risque. Mais la musique roumaine est très variée, et c’est exactement ce sur quoi nous nous concentrions. Chaque compositeur était d’une ethnie différente, de sorte que la variété, pour incarner l’idée de liberté, a très bien servi cette approche et le public l’a appréciée. Ils ont été fascinés par quelque chose d’aussi exotique, surtout sur les continents plus éloignés. »

     

    Inspirés par Metallica

     

    En 2013, c’était le groupe Metallica qui obtenait le premier record Guiness pour une tournée sur tous les continents. Ce précédent a-t-il inspiré nos deux artistes ?

     

    Ştefan Doniga nous répond.

     « Je suis un grand fan de Metallica, j’ai grandi avec leur musique, je suis un consommateur de musique classique et de heavy metal, il était donc impossible de se soustraire à l’influence, à la magie de Metallica et je savais qu’ils avaient joué en Antarctique en 2013. J’ai été vraiment inspiré par leur courage. Lorsque nous nous sommes envolés pour l’Antarctique, avec Diana Jipa, nous avons évidemment volé avec la seule compagnie de vols antarctiques qui relie Puntarenas, la ville où nous étions basés, aux stations scientifiques de l’Antarctique. Et dans l’équipage de l’avion, il y avait des gens qui avaient travaillé avec Metallica  il y a 11 ans.  Nous nous sommes même fait photographier avec des T-shirts de Metallica et je ne vous cache pas que nous avons l’intention de communiquer cela aux musiciens américains, parce qu’ils nous ont vraiment inspirés. En fait, ils ont inspiré des générations de différentes manières et dans différentes directions ».

     

    Au-delà des défis relevés, comme celui de transporter le piano et le violon à travers le monde entier ou de trouver le bon moment pour atterrir en Antarctique, la tournée a aussi apporté des surprises excitantes. Ainsi nos deux musiciens ont-ils été accueillis en Antarctique par des gens portant des habits aux couleurs de la Roumanie.

     

    Autant dire que tout rêve peut devenir réalité. Les Roumains l’ont prouvé encore une fois. (trad. Clémence Lheureux)

  • Préparatifs pour le Festival George Enescu 2025

    Préparatifs pour le Festival George Enescu 2025

    Le Festival International « George Enescu » sera l’évènement le plus important consacré cette année à la musique classique en Roumanie. L’édition de 2025 se déroulera du 24 août au 21 septembre et sera très spéciale, puisqu’elle commémorera le 70ème anniversaire depuis la mort du grand compositeur roumain. « Chaque festival ainsi que la création du festival en elle-même avaient pour objectif de mettre la musique et le génie d’Enescu à l’honneur en la rendant plus visible sur la scène internationale, et nous poursuivons cet objectif. Cette année, nous avons de nombreuses compositions d’Enesco. Certaines des nouveautés seront présentées au festival à partir des compositions d’Enescu », a souligné le chef d’orchestre Cristian Măcelaru, directeur artistique du festival. Selon lui, la 27ème édition accorde une importance particulière aux événements culturels et aux concerts, aussi nombreux que possible partout dans la Roumanie et pour tous les Roumains. Par ailleurs, une édition d’anniversaires et de commémorations est annoncée : il s’agit des 50 ans de la mort de Chostakovitch, des 150 ans de la naissance de Maurice Ravel, des 100 ans de la naissance du chef d’orchestre Marin Constantin, créateur du chœur Madrigal, des 100 ans d’activité de l’Orchestre Symphonique National du Danemark, des 45 ans depuis la fondation de l’Orchestre Philharmonique de Chambre de Brême et des 70 ans depuis la fondation de l’Orchestre Philharmonique de Transylvanie à Cluj-Napoca.

     

    La culture roumaine sur le devant de la scène internationale

    « Le Festival International « George Enescu » est une référence internationale en matière d’excellence artistique », a déclaré à son tour la ministre de la Culture, Natalia Intotero. Selon elle le Festival « George Enescu » est bien plus qu’un simple événement artistique, c’est un symbole de la valeur culturelle roumaine, une occasion de célébrer l’héritage d’un génie de la musique classique, George Enescu. La Ministre de la Culture s’est déclaré satisfaite du soutien apporté aux activités éducatives destinées aux étudiants, élèves et jeunes artistes, à travers des programmes de stage, des sessions de formation et des masterclasses, également organisés dans le cadre de l’édition de cette année.

    Le maire de la capitale, Nicuşor Dan, a déclaré que c’était une grande joie pour Bucarest d’accueillir ce festival. « Encourager les événements culturels, académiques et sportifs, afin que Bucarest devienne une marque pour ce type d’événements continue d’être l’une de nos priorités. »

    « Le Festival « George Enescu » est nécessaire dans le paysage culturel roumain parce qu’il impose un standard et oblige, en se rapportant à ce standard, les autres opérateurs culturels”, a également déclaré le maire de la capitale.

     

    A l’affiche cette année

    La 27e édition du Festival « George Enescu » promet d’offrir au public tout une série d’événements : 80 concerts symphoniques, de chambre, chorales, ensembles d’instruments de deux à dix musiciens, provenant de 28 pays, viendront à Bucarest et dans les autres villes du pays. 18 d’entre eux proviennent de Roumanie, 9 d’Allemagne, 6 sont des ensembles de projets européens, suivis d’ensembles de France, Grande-Bretagne, Italie, Suisse, Espagne, Pologne, Autriche, Danemark, Estonie, Lituanie ou Lettonie.  Une cinquantaine de concerts et récitals auront également lieu dans le pays dans le cadre du festival.

  • « Spectrosthesia » : quand l’art visuel est inspiré par la musique classique

    « Spectrosthesia » : quand l’art visuel est inspiré par la musique classique

    Une peintre connu pour ses créations interactives, un mélange de matériaux et de techniques

     

    La peintre d’origine roumaine Elena Nicoleta Albu, née dans l’ancienne ville-port danubienne de Brăila (à l’Est de la Roumanie), a présenté au début de cet été une exposition personnelle à Chişinău, capitale de la République de Moldova. Intitulée « Spectrosthesia », elle était accueillie par le Musée national d’art de l’État voisin. Elena Nicoleta Albu est connue pour ses créations interactives – dessins, peintures, objets et installations d’art, dans lesquels elle emploie un mélange de matériaux et de techniques. Ses ouvrages ont été exposés dans des musées et des galeries d’art à travers la Roumanie et le monde ou  se retrouvent dans des collections privées de plusieurs pays.

     

    « Spectrosthesia », sa nouvelle exposition arrive à Chisinau

     

    « Spectrosthesia » est un mot inventé par l’artiste pour désigner une association d’éléments environnants – architecture, ombres et lumières, rythmes et couleurs – qui expliquent l’analyse visuelle de compositions musicales dont elle réinterprète les spectrogrammes dans des compositions également visuelles.

     

    Elena Nicoleta Albu a expliqué le concept de l’exposition de Chişinău : « J’ai exposé cinquante-six ouvrages, rassemblés sous le générique « Spectrosthesia », ce mot que j’ai inventé pour partager avec le public mes expériences de synesthésie. Il évoque l’association visuelle des éléments qui nous entourent avec les spectrogrammes des sons. Je vous donne un exemple : l’architecture des bâtiments, avec leurs lumières et leurs ombres, avec les rythmes, les couleurs et les formes rencontrés en tant qu’éléments de langage, dans l’art visuel mais aussi en musique. Le dictionnaire définit le spectrogramme comme une représentation visuelle du spectre de fréquences d’un son, rapporté au temps ou à d’autres variables. »

     

    Des compositions musicales réinterprétées visuellement

     

    Comment Elena Nicoleta Albu a-t-elle analysé les compositions musicales réinterprétées visuellement dans « Spectrosthesia », avec quel résultat artistique ? Voici sa réponse :

    « Dans ma démarche artistique, j’ai analysé la fréquence, le tempo et la hauteur des sons des compositions et j’y ai ajouté une touche personnelle, exprimée visuellement, à travers des gestes, des couleurs et des matériaux différents… J’aime expérimenter avec des matériaux, mais aussi avec des techniques qui me rapprochent de ma perception de ce qui se passe autour de moi et surtout dans moi-même… L’exposition a mis en lumière plusieurs approches artistiques : des toiles peintes dans mon atelier alors que j’écoutais de la musique et que mes gestes suivaient mes sentiments. J’en ai réalisé d’autres pendant que des amis musiciens jouaient du violon ou du piano. C’est fascinant de voir qu’ils sont capables de reconnaître les rythmes de leur musique interprétés visuellement dans mes créations. Même si, bien souvent, ce ne fut qu’une improvisation d’un instant. »

     

    Un art inspiré des grands noms de la musique classique 

     

    Elena Nicoleta Albu ajoute aussi les sources d’inspiration de son exposition :

     « La plupart des ouvrages exposés je les ai réalisés d’après des compositions musicales des grands classiques. Mais j’ai été curieuse de découvrir les différences entre les styles musicaux de périodes historiques différentes. Je suis donc passée de Bach, Vivaldi et Beethoven à la musique atonale de Schönberg, Alban Berg et John Cage. ». (Trad. Ileana Ţăroi)

  • 31.08.2024

    31.08.2024

    République de Moldova –  Le président Klaus Iohannis effectue ce samedi une visite officielle à Chisinau, alors que la Roumanie et la République de Moldova célèbrent la Journée de la langue roumaine, a informé l’administration présidentielle. Au cours de cette visite, qui a lieu sur invitation de la présidente moldave Maia Sandu, le chef de l’État roumain transmettra « un message fort de soutien et d’encouragement aux autorités et citoyens de la République de Moldova dans leurs efforts de réforme, de démocratisation, de mise en œuvre irréversible des principes de l’État de droit et de sécurisation de la voie européenne ». M. Iohannis appellera également tous les partenaires internationaux à continuer à fournir une assistance « globale », « prévisible » et « soutenue » à la République de Moldova à tous les niveaux, en particulier dans le contexte de la guerre en Ukraine et de tous les risques découlant de cette situation complexe en matière de sécurité. Les deux chef d’Etat signent une déclaration commune sur la coopération bilatérale visant à renforcer la résilience de la République de Moldova, qui « définit et renforce la coopération bilatérale dans ce domaine vital pour la consolidation et la sauvegarde de la démocratie et de la stabilité » du pays voisin.

     

    Journée de la langue roumaine  – La Journée de la langue roumaine est célébrée ce samedi, en Roumanie aussi bien que chez sa voisine la République de Moldova, où cette fête a été instituée à l’origine pour marquer le retour, en 1989, à la langue roumaine comme langue officiel du pays, et à l’alphabet latin. Des événements sont organisés sur les deux rives du Prut. Dans un message prononcé à cette occasion, le président Klaus Iohannis a déclaré que la langue roumaine n’est pas seulement un lexique, mais un moyen de transmission du patrimoine culturel et un héritage inestimable que nous laissons aux générations futures pour qu’elles le chérissent et l’enrichissent. La langue roumaine est une langue officielle en République de Moldova depuis l’année dernière, avec la promulgation de la loi remplaçant l’expression « langue moldave » par « langue roumaine » par la présidente Maia Sandu. Cette mesure était essentielle pour rétablir la vérité scientifique selon laquelle les Roumains des deux côtés du Prut partagent une communauté de langue, de culture et d’histoire, a souligné M. Iohannis. La langue roumaine est étudiée dans 59 universités de 37 pays à travers le monde. Une série de lectures publiques, d’expositions d’art, de projections de films, de concerts et de débats littéraires seront organisés par les instituts culturels roumains du monde entier à l’occasion de la Journée de la langue roumaine.

      

    Dette publique – L’agence de notation Fitch a reconfirmé vendredi la note  triple B (BBB-/F3)  de la dette publique à long terme et à court terme en monnaie étrangère de la Roumanie et la perspective stable, rapporte le ministère roumain des Finances. Selon la source citée, la décision de reconfirmer la notation souveraine et de maintenir la perspective stable est soutenue, selon l’agence, par les entrées de capitaux de l’Union européenne, qui soutiennent la convergence réelle des revenus, des finances extérieures et de la stabilité macroéconomique du pays, ainsi que par l’évolution positive du PIB par habitant et des indicateurs de gouvernance et de développement humain, qui sont à des niveaux plus élevés que les pays de la même catégorie de notation (‘BBB’). La décision de l’agence de notation Fitch confirme la confiance dans les mesures adoptées par le gouvernement roumain pour assurer la viabilité des finances publiques, a déclaré le ministre des finances Marcel Bolos. D’autre part, les points forts qui ont conduit au maintien de cette notation sont contrebalancés par le niveau des déficits du budget de l’État et des comptes courants par rapport aux États souverains ayant une notation similaire, par le niveau élevé de rigidité budgétaire et par la position de la dette extérieure nette. L’agence s’attend à ce que l’économie roumaine connaisse une croissance de 2,5 % en 2024.

     

    Concours Enescu – La 19e édition du concours international George Enescu, l’un des événements les plus célèbres et les plus prestigieux du monde de la musique classique au niveau international, s’ouvre ce samedi à l’Athénée roumain de Bucarest, l’une des salle de concert les plus prestigieuses du pays. Le concours réunit, jusqu’au 27 septembre, des interprètes de renom, ainsi que des artistes et des orchestres à fort potentiel en début de carrière. Trois concours seront organisés : violoncelle, violon et piano. La nouveauté de cette année réside dans les masterclasses, qui consistent en des ateliers de direction d’orchestre, de violon, de piano et de violoncelle, et qui seront coordonnées par le maestro Cristian Măcelaru. Le célèbre artiste roumain est largement reconnu et apprécié sur la scène international : il est, entre autres, directeur musical de l’Orchestre national de France et de l’Orchestre symphonique de Cincinnati. Le concert d’ouverture, les trois finales avec l’orchestre, les cinq récitals des membres des jurys et des lauréats des éditions précédentes, ainsi que le concert de clôture seront retransmis en direct sur Radio Romania Muzical. À la suggestion de Radio Romania Muzical, le concert d’ouverture du concours fait également partie de la saison d’été Euroradio, l’un des projets les plus importants de l’Union européenne de radio-télévision. Le concours George Enescu a débuté en septembre 1958. Le concours musical, qui alterne avec le festival international du même nom, est rapidement devenu l’un des événements européens les plus importants de son genre et, depuis 2002, il est membre de la Fédération mondiale des concours internationaux de musique.

     

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse s’est inclinée face à  l’Espagnole Paula Badosa en trois sets vendredi au troisième tour de l’US Open, le dernier tournoi du Grand Chelem de l’année. Issue des qualifications, Ruse était la seule représentante de la Roumanie en simple. Elle poursuivra en double, dans discipline dans laquelle sa compatriote Jaqueline Cristian s’est déjà qualifiée pour les huitièmes de finale aux côtés de l’Italienne Angelica Moratelli.

     

    Météo – Températures légèrement à la hausse en Roumanie qui marquent un retour de la canicule dans certaines régions, notamment s’ouest et le sud-ouest du pays. Le ciel reste variable, avec des nuages, des averses et des orages occasionnels attendus sur les reliefs, dans le sud-est et l’est. Les températures maximales seront comprises entre 26 et 36 degrés. 33 degrés et un ciel couvert à Bucarest

  • « Un Stradivarius dans les écoles »

    « Un Stradivarius dans les écoles »

    La musique classique vient à la rencontre des jeunes roumains à travers le projet éducationnel national « Un Stradivarius dans les écoles », composante d’un projet plus ample, initié par la fondation culturelle « Gaudium Animae » et intitulé « La musique nous inspire ». Le très apprécié musicien Răzvan Stoica et son violon Stradivarius, fabriqué en 1729, accompagnés par la pianiste Andreea Stoica,  se sont rendus dans des établissements scolaires des villes de Iași, Piatra Neamț, Suceava, Bucarest, Deva et Hunedoara. Cette tournée inhabituelle inclut vingt-sept récitals égrenés jusqu’à la fin de l’année, qui faciliteront la rencontre de plus de cinq mille personnes avec la musique classique. Élu meilleur violoniste européen de l’année 2013, Răzvan Stoica a offert au public venu l’écouter des morceaux de compositeurs emblématiques tels que Händel, Bach, Haydn, Mozart, Paganini, Ravel, Stravinski et Ciprian Porumbescu. Răzvan Stoica:

     

    « L’atmosphère des concerts a été fantastique et j’avoue que cette attention des enfants nous a beaucoup impressionnés, Andreea et moi. Ils ont vraiment participé à ce que nous leur avons proposé, ce qui compte énormément pour nous tous, puisque le projet « Un Stradivarius dans les écoles » a pour but de ramener la musique classique et le violon Stradivarius au plus près des élèves. Je vais vous raconter la naissance de ce projet, imaginé par la Fondation culturelle « Gaudium Animae ». Cătălina Pârvu, directrice de la Fondation, s’est appuyée sur le très bon retour des tournées habituelles, comme la Baroque Tour, durant lesquelles nous offrons 20% de la capacité de la salle et des billets gratuits pour les jeunes. Compte tenu des retours très encourageants, nous avons souhaité rencontrer des élèves intéressés par la musique classique. Car nous espérons les voir dans un avenir proche remplir les salles de concert pour se régaler de cette musique. »

     

    Une approche non-conventionnelle de la musique

     

    « Un Stradivarius dans les écoles » propose une approche non conventionnelle de la musique classique par le biais du contact direct avec le public jeune. Dans ses interviews, le violoniste Răzvan Stoica parle de l’importance de la compréhension, de la construction d’un lien intime avec la musique, or le projet « Un Stradivarius dans les écoles » exprime justement ce type d’ouverture à un domaine considéré comme moins accessible. Răzvan Stoica.

     

    « Je crois qu’en tant qu’artistes, nous avons l’obligation morale de faciliter l’accès des jeunes à cette musique. Je me souviens combien il était important pour moi, quand j’étais élève au Collège national de musique « George Enescu » de Bucarest, de pouvoir assister aux concerts grâce à l’accès gratuit à l’Athénée roumain et à la Salle de concerts de Radio Roumanie. Je crois que cela a fortement contribué à ma formation artistique. Or c’est ce que souhaitons offrir à ces jeunes et c’est un devoir pour nous, en tant qu’artistes, d’imaginer et de mettre en œuvre de tels projets. De plus, la joie que nous éprouvons à la fin d’un projet est unique. Je le dis très sincèrement, notre satisfaction est sans égal. »

    Le projet « Un Stradivarius dans les écoles » se poursuivra dans les années à venir. Mais il vient aussi d’être décliné dans une variante pour les universités, « Un Stradivarius dans les universités », également à l’initiative de la Fondation culturelle « Gaudium Animae ». (Trad. Ileana Ţăroi)

  • Tombée de rideau du festival international de musique classique «  George Enescu »

    Tombée de rideau du festival international de musique classique « George Enescu »

    Le festival international de musique
    classique « George Enescu » a été créé en 1958, à la mémoire du plus
    grand compositeur roumain et violoniste, George Enescu (1881-1955). Connu
    surtout comme virtuose du violon, celui-ci affirmait pourtant :
    « Dans le monde de la musique, moi, je suis 5 en 1 : compositeur,
    chef d’orchestre, violoniste, pianiste et professeur. Ce que je tiens à cœur le
    plus, c’est le don de composer de la musique, car aucun mortel ne peut avoir
    une plus grande joie. »


    Organisé tous les 2 ans, sans
    interruption, depuis 1958, le festival « George Enescu » est
    aujourd’hui l’évènement musical le plus prestigieux de Roumanie et il s’enorgueillit
    d’une renommée et d’une appréciation internationale de plus en plus large. Démarrée
    le 27 août dernier, sa 26e édition touche à sa fin : le
    rideau tombera ce dimanche, 24 septembre. Un mois durant, les plus grands
    orchestres du monde sont montés sur les scènes roumaines. Parmi eux :
    l’orchestre symphonique de Londres, celui de Göteborg, l’Orchestre et le Choeur
    del Maggio Musicale Fiorentino,l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich ou encore
    l’orchestre philharmonique de Vienne.


    Au total, plus de 3 500 des meilleurs
    artistes du monde et une quarantaine d’orchestres de 16 pays ont donné 90
    concerts. Parmi les thématiques de cette édition mentionnons la section
    consacrée aux grands orchestres du monde, celle des récitals, celle des
    orchestres roumains et on ne saurait oublier non plus la section consacrée aux
    familles et au très jeune public. Les concerts gratuits en plein air, tenus
    Place du Festival, devant l’Athénée roumain de Bucarest sont revenus à
    l’affiche de cette édition, après plusieurs années de pause. Des musiciens
    célèbres de Roumanie et de la République de Moldova voisine y sont montés sur
    scène chaque soir.


    Autre
    nouveauté de cette 26e édition : le directeur artistique et
    exécutif du festival George Enescu est désormais le chef d’orchestre roumain
    Cristian Măcelaru qui dirige l’Orchestre national de France. En prenant
    officiellement son mandat, celui-ci a déclaré : « Le mot le plus
    important, qui a défini mon concept du festival de cette année est
    « balance », une balance parfaite, parce qu’il est nécessaire que le
    festival ouvre ses portes à un très large public et il est tout aussi
    nécessaire qu’il continue la tradition ».



    A
    noter aussi, que Bucarest, la capitale, n’est pas la seule ville où le festival
    se tient. Des concerts ont été prévus aussi à Sinaia, Arad, Cluj-Napoca, Ploieşti
    et même à Timisoara dans le cadre du programme de la Capitale européenne de la
    culture 2023. Qui plus est, la maison mémoriale de George Enescu de Liveni, sa
    localité d’origine, a accueilli un concert symphonique réunissant plusieurs
    chefs-d’œuvre du grand compositeur, tels « La rhapsodie roumaine »
    n°1 et n°2. (trad. Valentina Beleavski)

  • La semaine du 28 août au 3 septembre 2023

    La semaine du 28 août au 3 septembre 2023

    Une nouvelle tragédie roumaine


    La commune de
    Crevedia, près de la capitale roumaine, se trouve depuis une semaine sur la
    carte des tragédies nationales que l’on aurait pu éviter. Les explosions
    dévastatrices produites à une station de gaz liquéfié ont fait des morts et des
    dizaines de blessés, des pompiers pour la plupart. Même si les circonstances
    diffèrent, la catastrophe nous fait penser à l’affaire Colectiv, quand plus de
    60 jeunes sont morts dans l’incendie déclaré dans une boîte de nuit de
    Bucarest. Dans les deux situations, les enquêtes confirment des abus et des
    irrégularités ayant conduit au désastre. La station de GPL continuait à
    fonctionner, même si le certificat de fonctionnement lui avait été retiré en
    2020. Quatre enquêtes ont été déclenchées: l’une du Parquet général qui porte sur
    la cause des explosions, une deuxième du Parquet militaire qui vise
    l’intervention des pompiers et deux autres de la Direction générale de lutte
    contre la corruption qui examine de potentiels abus de fonction des
    fonctionnaires publiques. Suite aux deux déflagrations, les autorités roumaines
    se sont mobilisées et des contrôles sont en cours dans les stations-service à
    travers la Roumanie. Parallèlement, la presse a appris que l’un des
    actionnaires de la société qui détenait la station GPL de Crevedia est le fils
    d’un maire du Parti Social-Démocrate d’un autre département, qui finançait avec
    générosité le parti. D’ailleurs, en dix ans de fonctionnement, le chiffre
    d’affaires de la société en question a 500 fois augmenté.






    Le remaniement de la Police roumaine


    Les chefs de la
    Police de Constanţa, dans le sud-est de la Roumanie, ont démissionné après
    qu’un chauffeur de 19 ans, drogué, a perdu le contrôle du volant, tuant deux
    personnes et blessant trois autres. Les commissaires de police ont déposé leur
    lettre de démission au moment où le ministre des Affaires Intérieures, Cătălin
    Predoiu, a présenté les conclusions du rapport mené par le Corps de contrôle
    dans le cas de l’accident. Le responsable roumain s’est engagé à réorganiser
    toutes les structures de la Police à commencer par l’Inspection de la Police de
    Constanţa qui depuis quelques années, perd constamment la lutte contre la
    criminalité. Rappelons-le, un soir, un jeune de 19 ans drogué a tué deux jeunes
    et blessé trois autres dans la commune de 2 Mai, au bord de la mer Noire. Trois
    heures avant cet accident, un équipage de police alerté par un coup de fil avait
    arrêté le chauffeur de 19 ans et l’a soumis à un test d’alcoolémie dont le
    résultat fut négatif. Les policiers ont décidé de relâcher le jeune. Le
    ministre Predoiu a annoncé que plusieurs officiers impliqués dans le cas du
    chauffeur drogué sont actuellement enquêtés pour négligence professionnelle. Le
    ministre prévoit des modifications de la législation routière, une
    militarisation des institutions d’enseignement auprès du Ministère des Affaires
    intérieures et une réforme de l’Agence nationale de lutte contre la drogue, en
    rapport avec une hausse de la consommation de substances illicites en Roumanie.
    Dans ce contexte, la ministre de la Justice, Alina Gorghiu, a déclaré que la
    lutte contre les stupéfiants nécessitait un effort commun. Or, le nombre de
    procureurs en charge de tels dossiers est très réduit. Depuis le début de
    l’année, les 14 procureurs anti-drogue de Roumanie ont solutionné presque 4 700
    dossiers relatifs aux substances illicites.


    La réunion annuelle de la diplomatie
    roumaine


    Organisée
    traditionnellement à l’approche de la Journée de la Diplomatie, célébrée le 1er
    septembre, la réunion de la Diplomatie Roumanie de cette année a eu pour
    thématique la gestion des défis dans la zone de la mer Noire et la maximisation
    des opportunités. La Roumanie continuera à appuyer l’Ukraine tant que cela sera
    nécessaire et restera aux côtés de la République de Moldova en lui accordant de
    l’assistance financière, de l’expertise et du soutien politique en vue d’un
    parcours européen irréversible et de la construction d’un Etat sûr et prospère
    – a assuré le président roumain Klaus Iohannis devant les chefs des missions
    diplomatiques, ceux des bureaux consulaires et des directeurs des Instituts culturels
    roumains. Par ailleurs, c’est toujours un devoir de la Roumanie de rester un
    fournisseur authentique de sécurité et de prospérité dans la région, de sorte
    que la mer Noire devienne une région où la paix et la prospérité ne sont plus
    menacées – a encore souligné le président roumain. Objectif pas encore accompli
    dans le processus d’intégration totale dans l’Union européenne, l’adhésion de
    la Roumanie à l’espace Schengen reste une priorité pour la période à venir, a
    assuré le président roumain Klaus Iohannis. Par ailleurs, aux dires de la ministre
    roumaine des AE, Luminiţa Odobescu, la Réunion annuelle de la diplomatie
    roumaine est une occasion de mettre à jour les priorités dans un contexte
    dominé par la guerre d’agression menée par la Fédération de Russie en Ukraine,
    une menace sans précédent à l’adresse de la paix, de la sécurité et de l’ordre
    international fondé sur des règles. La ministre a aussi déclaré que les
    démarches censées renforcer l’image de la Roumanie au sein de l’UE, de l’OTAN
    et au niveau international seraient intensifiées.


    Le Festival international de musique
    classique « George Enescu » – à la 26e édition


    Jusqu’au 24
    septembre, Bucarest est la capitale musicale du Vieux continent. 3 500 artistes
    invités se succéderont sur la scène du Festival international de musique
    classique « George Enescu » qui réunira à l’affiche 90 concerts. Arrivé
    à sa 26e édition, il se déroule sous le slogan « La générosité
    à travers la musique ». L’édition de 2023 a un nouveau directeur
    artistique, le maître chef d’orchestre Cristian Măcelaru, qui dirige
    l’Orchestre national de France. En ouverture du festival celui-ci a
    dédié la Rhapsodie no. 2 du compositeur roumain George Enescu ; à tous
    ceux qui ont besoin de réconfort spirituel suite à la tragédie de Crevedia (à
    savoir les explosions et l’incendie produits à une station de gaz liquéfié du
    sud du pays qui ont fait de nombreux blessés). Parmi les orchestres importants
    qui participent à l’édition de cette année notons l’orchestre de la Philharmonie
    de Vienne, l’Orchestre Royal du Concertgebouw d’Amsterdam, l’Orchestre National
    de France, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’orchestre symphonique de Londres
    et l’Orchestre de la Philharmonie tchèque. Des chefs d’orchestre de premier
    rang monteront sur la scène du festival, dont Cristian Măcelaru, Zubin Mehta,
    Sir Simon Rattle, Wilson Hermanto, Paavo Järvi, Delyana Lazarova, Lawrence
    Foster, Vladimir Jurowski. Parmi les 6 ensembles musicaux de Radio Roumanie,
    quatre ont été invités sur la scène du Festival. Il s’agit de l’Orchestre National
    de la Radio publique roumaine, l’Orchestre de Chambre de Radio Roumanie, la
    Chorale Académique de Radio Roumanie et la Chorale d’enfants de Radio Roumanie.

  • Le Festival Classix d’Iași

    Le Festival Classix d’Iași

    Le Classix Festival a rassemblé concerts, lancements de livres et de disques, débats et expositions, en un format hybride enligne et en présentiel, en accord avec les temps que nous vivons. Anca Spiridon, attaché de presse du Classix Festival, a parlé de la structure de l’événement et des surprises à l’intention du public : Le « Classix Festival » est, pour nous, « une aventure classique contemporaine », lancée à Iași en 2020, qui se propose d’attirer un nouveau public vers la musique classique, grâce au programme choisi, aux lieux peu conventionnels qui l’accueillent et aux événements connexes. La troisième édition, déroulée du 13 au 19 février, aussi bien en présentiel qu’enligne, a inclus 8 concerts de musique classique, tenus dans des salles plus spéciales, au Palais de la culture, au Théâtre national « Vasile Alecsandri », à la Bibliothèque centrale universitaire « Mihai Eminescu », à la Maison Balș, ou encore au Musée de la littérature. L’affiche a été complétée par des événements connexes, tels que dix master-class, une exposition d’illustrations, une table ronde et une conférence, sept séances de projections de films, le tout ouvert aux explorateurs de l’aventure classique contemporaine. Le programme a réuni une bonne soixantaine d’artistes originaires de treize pays. Cette troisième édition du festival s’est proposé de mettre en lumière la beauté sous une forme féminine et mystique, pleine de force, ce qui a été visible dans notre programmation, grâce à des interprètes femmes, grâce aussi à des compositrices de musique classique et contemporaine. Le format hybride utilisé en 2021 a été de mise cette année aussi, ce qui s’est traduit par des événements organisés dans des salles remplies à 30% de leur capacité, ainsi que par la diffusion enligne de tous les huit concerts sur la page Facebook du festival et de nos partenaires, accessibles durant un mois après la fin du festival. »

    Quelles ont été les défis que les organisateurs du festival Classix ont dû relever? Quels ont été les artistes à y avoir participé? Quelle a été la thématique du Classix Festival en 2022? En voici les réponses de Anca Spiridon, attaché de presse de l’événement: « Les défis de Classix 2022 ont été, avant tout, l’allongement de la durée, sept jours au lieu de cinq, et la complexité du programme. Et puis, les plus de soixante artistes invités, leur accueil à un événement où seulement 30% du public a pu profiter des salles de concert, cela peut s’avérer un immense défi. Mais en même temps, nous sommes conscients de l’impact enligne, où des dizaines de milliers d’internautes ont pu se régaler du programme de musique classique de cette édition. En fin de compte, nous pouvons dire que cela a valu la peine. Parmi la soixantaine d’artistes de treize pays, qui se sont produits dans le cadre de Classix 2022, je mentionnerais l’Auner Quartet d’Autriche, le violoncelliste allemand Gustav Rivinius, le pianiste norvégien Håvard Gimse, ou encore le violoniste également norvégien Bjarne Magnus Jensen. Les thématiques abordées ont mis l’accent sur le féminisme dans la musique classique, sur l’authentique et le viscéral, sur des vécus humains authentiques. Et la beauté s’est présentée sous une forme féminine mystique, puissante et impressionnante à travers les détails, tandis que l’instinct primordial nous a amené à un abandon temporaire de la mélodie et du rythme. »

    À la fin de notre entretien, Anca Spiridon a parlé du rapprochement du public jeune à la musique classique par le biais de cet événement : « À propos de la musique classique, une idée particulièrement intéressante, que j’ai apprise lors d’un lancement de livre en 2021, dit que pour beaucoup d’entre nous la musique classique est un train que nous n’avons pas pu prendre à temps. Nous avons rarement l’éducation et l’ouverture d’esprit qui nous aident à l’approfondir. Nous constatons avec joie que le public jeune nous rejoint à chaque édition de Classix, pour le plaisir de l’expérience, d’écouter la musique sans aucun background musical de haut niveau, sans avoir écouté des séries de compositeurs ou d’interprètes. Le public nombreux, de tous les âges, nous montrent que nous faisons un bon travail. Dans le monde numérisé dans lequel nous vivons, les sentiments et les idées que nous insuffle la musique sont importants et nous inspirent à continuer à travailler le mieux possible. », a conclu Anca Spiridon, attaché de presse du Classix Festival 2022

  • 15.09.2020

    15.09.2020

    Etat d’alerte – Ce mardi, le gouvernement de Bucarest a prolongé de 30 jours l’état d’alerte en Roumanie. Le document prévoit des mesures visant le déroulement de la campagne électorale pour les élections locales, la journée effective du vote et les normes qui permettent le déroulement des meetings et des rassemblements dans la limite de 100 personnes, avec le respect de toutes les règles sanitaires. Les citoyens qui se présentent aux urnes le 27 septembre doivent se désinfecter tant à l’entrée qu’à la sortie des bureaux de vote. Pour ce qui est des urnes mobiles, elles se déplaceront d’abord aux personnes saines, qui ne peuvent pas se déplacer aux bureaux de vote, avant de se rendre aux personnes en isolement ou en quarantaine.

    Rentrée – En Roumanie, près de 3 millions d’élèves ont commencé une nouvelle année scolaire ce lundi. Dans quelque 12.500 écoles de Roumanie, les enfants se rendent aux cours en présentiel, dans près de 5000 écoles, les cours se déroulent dans un système hybride, avec des cours en présentiel et en distanciel alors que les élèves de 260 écoles les cours participeront à des cours exclusivement enligne. Avec le début de l’année scolaire dans le contexte de la pandémie de Covid 19, plus de la moitié des parents du milieu urbain, soit 55%, souhaitent que l’activité scolaire se déroule physiquement et les enfants se rendent à l’école, selon une étude récemment publiée et représentative pour le milieu urbain. Une bonne partie des parents, soit 61% affirment que les écoles ne pourront pas dérouler les activités éducationnelles dans des conditions de sécurité. C’est pourquoi, 66% de personnes interviewées affirment que les élèves devraient porter le masque dans les salles de classe.

    Métro – La ligne de Métro Drumul Taberei – Eroilor, qui relie l’ouest au centre de Bucarest, a été inaugurée aujourd’hui. Les autorités ont assuré que les systèmes étaient fonctionnels afin d’assurer aux voyageurs toute la sécurité et le confort nécessaires. C’est la première ligne de métro entièrement projetée et construite après la chute du communisme, en décembre 1989. Elle s’étend sur 7 kilomètres et a 10 stations. Ce chantier qui aurait du s’achever en 2015 a couté plus de 700 millions d’euros, provenant notamment de fonds européens, mais aussi du budget de la Roumanie. Par l’inauguration de cette ligne, la Capitale de la Roumanie dispose désormais d’un réseau de métro à 63 stations qui s’étend sur 78 kilomètres.

    Campagne électorale – La campagne électorale pour les élections locales du 27 septembre se poursuit en Roumanie dans des conditions censées prévenir l’infection au nouveau coronavirus. Selon le ministère de l’Intérieur, le port du masque est obligatoire et toutes les personnes qui participent à des événements et à des réunions électorales seront soumises à un triage sanitaire observationnel et à la désinfection obligatoire des mains. Les règles d’accès et de protection individuelle seront affichées dans des endroits visibles. Une distance physique d’au moins un mètre entre les participants sera maintenue, y compris dans le cas des actions déroulées dans la rue et porte à porte. Dans le cas des évènements et des réunions déroulées en plein air, les organisateurs devraient limiter le nombre des participants à une centaine tout au plus. Lors de ce scrutin, les Roumains devraient élire 41 présidents de Conseils départementaux, quelque 3200 maires, plus de 1300 conseillers départementaux et 40 mille conseillers locaux. Les élections municipales étaient prévues pour le mois de juin, mais elles ont été ajournées à cause de la pandémie, les mandats des élus locaux étant prolongés de six mois.

    Vote – Les Roumains de la diaspora pourraient voter aux élections parlementaires de décembre deux jours durant, samedi et dimanche, alors que le nombre de signatures nécessaires au dépôt des candidatures a été rabaissé à moitié, ont décidé les députés de Bucarest, modifiant ainsi la législation relative au scrutin parlementaire. En tant que chambre décisionnelle, la Chambre des Députés de Bucarest a décidé que les électeurs se trouvant devant les bureaux de vote où qui se trouvent dans une file d’attente peuvent voter jusqu’à 24 heures. Le ministère roumain des Affaires Etrangères recommandent aux citoyens roumains domiciliés ou résidants à l’étranger d’opter pour le vote par correspondance à l’occasion de ce scrutin. C’est un moyen sur et simple qui permet d’exercer dans des conditions de sécurité sanitaire ce droit constitutionnel, dans le contexte généré par la pandémie de Covid 19. Le ministère des Affaires Etrangères précise que plusieurs Etats de l’UE mais aussi à l’extérieur de l’espace communautaire interdiront la création de bureaux physiques de vote.

    Festival
    Dans le cadre du concours International de musique classique George Enescu,
    aujourd’hui c’est la fin d’une série de 55 mini-récitals donnés par des
    pianistes du monde et diffusés sur le site www.festivalenescu.ro. Le jury
    évaluera les performances de musiciens et les résultats seront rendus publics
    mercredi. Seuls 12 compétiteurs sur 55 accéderont à la deuxième étape. Le
    compétiteur le plus jeune a 15 ans alors que le plus âgé à 33 ans. Le festival
    George Enescu, l’événement culturel international le plus important organisé en
    Roumanie a quatre sections du concours : piano, violoncelle, piano et
    composition et se situe parmi les cinq première compétitions de musique
    classique au monde.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu (77e au classement WTA) affronte aujourd’hui l’Italienne Elisabetta Cocciaretto (numéro 128 WTA), dans le premier tour du tournoi de Rome. Aujourd’hui également, dans la compétition de double, la paire roumaine Simona Halep/Monica Niculescu affrontera les ukrainiennes Elina Svitolina/Dayana Yastremska. Mercredi, dans la compétition de simple, Simona Halep, 2e mondiale et principale favorite du tournoi, affrontera une autre italienne, Jasmine Paolini, (numéro 99 WTA) dans le deuxième tour de la compétition. Le tournoi de Rome fait partie de la catégorie Premier 5 et se déroulera sans public avec le respect des règles strictes de prévention de l’infection au virus Sars Cov 2.

    Météo – Il fait beau en Roumanie avec des températures assez élevées pour cette période de l’année, notamment sur l’ouest et le sud du pays. Le ciel est variable et une légère brise est signalée sur le sud. Les températures vont de 24 à 32 degrés. 26 degrés et du soleil à Bucarest.

  • 30.08.2020 (mise à jour)

    30.08.2020 (mise à jour)

    Pandémie – Le dernier bilan national rapporté par la Roumanie est
    de 952 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 dépistés ces dernières 24 heures,
    a informé le Groupe de communication stratégique, aujourd’hui. Le nombre total
    des malades s’élève ainsi à 86.785. Le nombre des décès est actuellement de
    3.578, après les 39 annoncés également aujourd’hui. 7.213 malades de
    COVID-19 sont actuellement hospitalisés, dont 492 en soins intensifs, selon la
    même source. En Roumanie, 9.132 personnes infectées par le nouveau coronavirus
    sont isolées à domicile et 5.839 sont placées en isolement institutionnalisé.
    Par ailleurs, 32.955 personnes sont mises en quarantaine à domicile et 71 en
    quarantaine institutionnalisée. Parmi les Roumains de l’étranger, 6.589 ont été
    dépistés positifs au nouveau coronavirus, dont 126 ont perdu la vie.


    Dans le monde, le bilan actuel de la pandémie de Covid-19
    s’élève à plus de 25 millions de malades et à plus de 840.000 décès. Près
    de 40% des cas ont été rapportés par les Etats-Unis, qui ont enregistré 182.000
    morts, et par le Brésil, où il y a plus de 120.000 décès. Ce matin, l’Inde a
    confirmé la forte hausse du nombre d’infections dépistées en 24 heures, avec
    plus de 78.000 nouveaux cas. En Europe, la Hongrie, pays voisin de la Roumanie,
    a décidé de refermer ses frontières à partir du 1-er septembre, pour
    endiguer la propagation du SARS-CoV-2. Le ministre roumain des affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, hier, une conversation téléphonique avec son
    homologue de Budapest, Péter Szijjártó, qui lui a confirmé le fait que cette
    mesure n’affecterait ni les voyageurs roumains qui devraient transiter le
    territoire hongrois ni les travailleurs transfrontaliers roumains. Les
    conditions de transit de la Hongrie restent inchangées, tout comme les points
    de passage de la frontière et les routes établies. La Pologne interdira, elle
    aussi, les connexions aériennes avec 46 pays, dont la Roumanie, à partir du 2
    septembre, tandis que l’Ukraine, autre pays voisin de la Roumanie, a interdit
    l’accès des ressortissants étrangers sur son territoires, avec certaines
    exceptions.

    Motion – Le Parlement bicaméral de Bucarest examinera et votera
    lundi la motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate contre le
    gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate accuse le Cabinet Ludovic Orban
    d’avoir mal géré la crise engendrée par la pandémie de COVID-19. De son côté,
    l’Exécutif a contesté à la Cour constitutionnelle le dépôt d’une motion de
    censure pendant les vacances parlementaires. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis,
    ancien leader du Parti national libéral et qui est favorable au gouvernement,
    affirme que le PSD essaie de générer de l’instabilité politique à des fins
    électorales.




    Elections – La campagne électorale pour le scrutin local du 27
    septembre se poursuit en Roumanie. Les autorités ont annoncé les règles à
    respecter par les candidats et par leurs équipes de campagne afin de prévenir
    les contaminations au nouveau coronavirus. Le port du masque et la désinfection
    des mains sont, ainsi, obligatoires et les participants à des réunions ou des événements
    électoraux feront l’objet d’un tri observationnel. Les règles d’accès et de
    protection individuelle seront affichées de manière visible. Une distance
    physique d’au moins un mètre sera assurée entre les participants, y compris
    pour les actions déroulées en plein air ou pour le porte-à-porte. Les
    événements et les réunions organisés dans des espaces clos auront une durée
    maximale de deux heures et rassembleront jusqu’à 50 personnes, tandis que pour
    ceux en plein air, le nombre des participants ne dépassera pas cent personnes.





    Musique -
    L’édition 2020 du prestigieux concours international de musique classique
    ‘George Enescu’ continue à Bucarest. Y sont inscrits 205 jeunes musiciens de 39
    pays, dont 184 se disputent les prix mis en jeu pour trois instruments: violon,
    violoncelle et piano, et 21 participent à la section composition. Les prix de
    cette édition, qui se déroule quasi entièrement en ligne en raison de la
    pandémie, s’élèvent à 100.000 euro.










    Célébrations – Des manifestations, organisées en Roumanie, en République
    de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger, marqueront la
    Journée de la Langue roumaine, célébrée le lundi 31 août. Instituée en 2013 par
    le Parlement de Bucarest, cette Journée, qui est célébrée à la même date que la
    Fête nationale de la République de Moldova, est un hommage rendu au mouvement
    d’éveil national de l’Etat voisin, majoritairement roumanophone. Le 31 août
    1989, en plein régime soviétique, le parlement de Chişinău, autour duquel
    environ 750.000 personnes s’étaient rassemblées, soit un sixième de la
    population du pays, avait déclaré la langue roumaine langue d’Etat de la
    République de Moldova. Les élus avaient également décidé que l’alphabet latin
    remplacerait celui cyrillique, imposé par l’occupant soviétique après
    l’annexion de 1940.




    Transport aérien -
    En Roumanie, le transport aérien de passagers a chuté de près de 62% au premier
    trimestre de cette année, le nombre d’usagers baissant de 10,7 millions à un
    peu plus de 4 millions, indique l’Institut national de la statistique. Les
    aéroports les plus fréquentés ont été Henri Coandă à Bucarest (sud), Avram
    Iancu à Cluj-Napoca (nord – ouest) et Traian Vuia à Timişoara (ouest). Le
    Royaume Uni, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne et la France ont été les principaux
    pays de destination.

    Etudiants – En 2018, 5% des étudiants de Roumanie avaient fait des études universitaires à l’étranger, indique Eurostat Selon la même source, à l’échelle de l’Union européenne, 8% des étudiants étaient inscrits à des universités d’un pays différent de celui où ils avaient suivi le lycée. Le Luxembourg était en tête avec 48%, suivi par Chypre avec 24%. La Croatie et la Grèce se trouvaient en bas du classement avec 3%, l’Espagne et la Pologne enregistraient 4%, la Lituanie et la Roumanie 5%. Selon le ministère de l’éducation de Bucarest, en 2018, quelque 408.000 étudiants fréquentaient les facultés publiques et privées de Roumanie, 6% d’entre eux étant de nationalité étrangère.

    Météo – Il fera chaud, lundi, en
    Roumanie, où la canicule sera présente notamment dans le sud, l’est et
    localement le centre. Les températures de la mi-journée se situeront entre 27° et 38°.

  • 30.08.2020

    30.08.2020

    Motion – Le Parlement bicaméral de Bucarest examinera et votera lundi la
    motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate contre le
    gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate accuse le Cabinet Ludovic Orban d’avoir mal géré
    la crise engendrée par la pandémie de COVID-19. De son côté, l’Exécutif a contesté
    à la Cour constitutionnelle le dépôt d’une motion de censure pendant les
    vacances parlementaires. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, ancien leader du
    Parti national libéral et qui est favorable au gouvernement, affirme que le PSD essaie de générer
    de l’instabilité politique à des fins électorales.








    Elections – La campagne électorale pour le scrutin local du 27 septembre se
    poursuit en Roumanie. Les autorités ont annoncé les règles à respecter par les
    candidats et par leurs équipes de campagne afin de prévenir les contaminations
    au nouveau coronavirus. Le port du masque et la désinfection des mains sont,
    ainsi, obligatoires et les participants à des réunions ou des événements
    électoraux feront l’objet d’un tri observationnel. Les règles d’accès et de
    protection individuelle seront affichées de manière visible. Une distance
    physique d’au moins un mètre sera assurée entre les participants, y compris
    pour les actions déroulées en plein air ou pour le porte-à-porte. Les
    événements et les réunions organisés dans des espaces clos auront une durée
    maximale de deux heures et rassembleront jusqu’à 50 personnes, tandis que pour
    ceux en plein air, le nombre des participants ne dépassera pas cent personnes.


    Musique – L’édition
    2020 du prestigieux concours international de musique classique ‘George Enescu’
    continue à Bucarest. Y sont inscrits 205 jeunes musiciens de 39 pays, dont 184 se
    disputent les prix mis en jeu pour trois instruments: violon, violoncelle et
    piano, et 21 participent à la section composition. Les prix de cette édition,
    qui se déroule quasi entièrement en ligne en raison de la pandémie, s’élèvent à
    100.000 euro.










    Pandémie – Le dernier
    bilan national rapporté par la Roumanie est de 952 nouveaux cas d’infection au
    SARS-CoV-2 dépistés ces dernières 24 heures, a informé le Groupe de
    communication stratégique, aujourd’hui. Le nombre total des malades s’élève
    ainsi à 86.785. Le nombre des
    décès est actuellement de 3.578, après les 39 annoncés également aujourd’hui. 7.213
    malades de COVID-19 sont actuellement hospitalisés, dont 492 en soins
    intensifs, selon la même source. En Roumanie, 9.132 personnes infectées par le
    nouveau coronavirus sont isolées à domicile et 5.839 sont placées en isolement
    institutionnalisé. Par ailleurs, 32.955 personnes sont mises en quarantaine à
    domicile et 71 en quarantaine institutionnalisée. Parmi les Roumains de l’étranger,
    6.589 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, dont 126 ont perdu la
    vie.


    Dans le monde, le bilan actuel de la pandémie de Covid-19 s’élève
    à plus de 25 millions de malades et à
    plus de 840.000 décès. Près de 40% des cas ont été rapportés par les
    Etats-Unis, qui ont enregistré 182.000 morts, et par le Brésil, où il y a plus
    de 120.000 décès. Ce matin, l’Inde a confirmé la forte hausse du nombre d’infections dépistées en 24 heures, avec plus de 78.000 nouveaux cas. En Europe, la Hongrie, pays
    voisin de la Roumanie, a décidé de refermer ses frontières à partir du 1-er
    septembre, pour endiguer la propagation du SARS-CoV-2. Le ministre roumain des affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, hier, une conversation téléphonique avec son
    homologue de Budapest, Péter Szijjártó, qui lui a confirmé le fait que cette
    mesure n’affecterait ni les voyageurs roumains qui devraient transiter le
    territoire hongrois ni les travailleurs transfrontaliers roumains. Les conditions de
    transit de la Hongrie restent inchangées, tout comme les points de passage de
    la frontière et les routes établies. La Pologne interdira, elle aussi, les
    connexions aériennes avec 46 pays, dont la Roumanie, à partir du 2 septembre,
    tandis que l’Ukraine, autre pays voisin de la Roumanie, a interdit l’accès des
    ressortissants étrangers sur son territoires, avec certaines exceptions.
















    Bélarus – Une nouvelle manifestation est attendue aujourd’hui à Minsk, où
    les gens continuent à descendre dans la rue pour demander la démission du
    leader autoritaire bélarusse, Alexandr Loukachenko. Les protestations ont
    commencé le 9 août dernier, après le scrutin présidentiel remporté par Lukaşenko
    avec 80% des voix, ce résultat étant considéré comme faussé, aussi bien au Bélarus que dans les capitales occidentales. Hier, au moins 17 journalistes se
    sont vu retirer les accréditations de presse, délivrées par le ministère des
    affaires étrangères de Minsk. Parmi eux, les correspondants des agences de presse
    internationales Reuters et France Presse, ainsi que ceux de la BBC, de la Deutsche
    Welle et de Radio Free Europe. Aleksandr Loukachenko est considéré comme le
    dernier dictateur d’Europe, et, selon les observateurs étrangers, aucun scrutin, organisé depuis son arrivée au pouvoir en 1994, n’a été libre et démocratique. Le
    ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a demandé la libération des détenus politiques et des milliers de personnes arrêtées, suite aux
    manifestions au Belarus. Il a aussi souligné le besoin d’une politique ferme et
    cohérente de l’Union européenne dans la relation avec la Russie, qui soutient
    le régime de Minsk.














    Etudiants – En 2018, 5% des étudiants de Roumanie avaient fait des études
    universitaires à l’étranger, indique Eurostat Selon la même source, à l’échelle
    de l’Union européenne, 8% des étudiants étaient inscrits à des universités d’un
    pays différent de celui où ils avaient suivi le lycée. Le Luxembourg était en
    tête avec 48%, suivi par Chypre avec 24%. La Croatie et la Grèce se trouvaient
    en bas du classement avec 3%, l’Espagne et la Pologne enregistraient 4%, la
    Lituanie et la Roumanie 5%. Selon le ministère de l’éducation de Bucarest, en
    2018, quelque 408.000 étudiants fréquentaient les facultés publiques et privées
    de Roumanie, 6% d’entre eux étant de nationalité étrangère.








    Célébrations – Des manifestations, organisées en Roumanie, en République
    de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger, marqueront la Journée de
    la Langue roumaine, célébrée le lundi 31 août. Instituée en 2013 par le
    Parlement de Bucarest, cette Journée, qui est célébrée à la même date que la
    Fête nationale de la République de Moldova, est un hommage rendu au mouvement d’éveil
    national de l’Etat voisin, majoritairement roumanophone. Le 31 août 1989, en plein
    régime soviétique, le parlement de Chişinău, autour duquel environ 750.000 personnes s’étaient rassemblées, soit un sixième de la population du
    pays, avait déclaré la langue roumaine langue d’Etat de la République de Moldova.
    Les élus avaient également décidé que l’alphabet latin remplacerait celui cyrillique,
    imposé par l’occupant soviétique après l’annexion de 1940.


    Handball – L’équipe roumaine de handball masculin HC Dobrogea Sud
    Constanta a vaincu, hier soir, à domicile, l’équipe russe HC Victor Stavropol,
    au score final de 26 à 18, dans le match-aller du premier tour préliminaire de
    l’EHF European League. Jouant également à domicile, l’autre représentante de la
    Roumanie dans la compétition, l’AHC Potaissa Turda s’est inclinée devant les
    Croates de HRK Gorica, au score de 24 à 26. Les matchs-retour auront lieu en
    déplacement, la semaine prochaine. Le champion de handball masculin de Roumanie, le Dinamo Bucarest, a été
    accepté directement dans la phase des groupes de l’EHF European League, qui débutera en octobre.


    Météo – C’est un dimanche chaud partout
    en Roumanie, et même caniculaire dans les régions de plaine et sur les plateaux.
    Les températures de la journée vont de 30° et 37°. Une vigilance jaune à la canicule est en vigueur
    sur la plupart du territoire, à l’exception des zones de montagne. A Bucarest,
    il y avait 29° à midi.

  • A la Une de la presse roumaine 02.09.2015

    A la Une de la presse roumaine 02.09.2015

    Dans la presse en ligne de ce mercredi : la crise
    des réfugiés vue depuis Bruxelles et depuis Bucarest, nouvelle disposition
    légale dans le BTP en Roumanie, l’avenir des régimes de retraite, musique
    classique et tennis.