Tag: musique

  • Le jeu du Festival international des Orchestres de radio, RadiRO

    Le jeu du Festival international des Orchestres de radio, RadiRO

    Chers amis, RRI vous invite à tenter votre chance à un nouveau jeu-concours consacré à la deuxième édition du “Festival international des Orchestres de radio, RadiRO”, avec des prix à la clé, bien sûr. Le concours porte sur un événement musical unique en Europe qui amènera sur la scène de la salle de concerts de la Radiodifusion roumaine et en direct, sur les chaînes de radio publiques, 5 orchestres célèbres accompagnés de solistes réputés et placés sous la baguette de grands noms de la musique mondiale.



    Fort du succès d’une première édition en 2012, le Festival débarquera dans la capitale roumaine, Bucarest, le 20 septembre, pour une deuxième édition organisée par Radio Roumanie, une radio placée au service de la musique classique depuis ses débuts sur les ondes, en 1928.



    Nous vous rappelons que lors de la première édition du Festival RadiRo, plusieurs orchestres célèbres se sont donnés rendez-vous à Bucarest, tels BBC Symphony Orchestra, l’Orchestre symphonique national de la RAI ou encore l’Orchestre Philharmonique de Radio France.



    Organisé une semaine durant, du 20 au 27 septembre, la deuxième édition du Festival accueillera cinq orchestres. Il s’agira de l’Orchestre symphonique de Radio Finlande, l’Orchestre symphonique de Radio Prague, l’Orchestre national de France, l’Orchestre symphonique de Radio Stuttgart et l’Orchestre National de la Radio placés sous la coordination de plusieurs chefs célèbres tels Joshua Weilerstein, Ondrej Lenárd, Stéphane Denève, Case Scaglione, Vassily Sinaisky, ou encore Tiberiu Soare et Cristian Mandeal.



    L’actuelle édition s’enorgueillira de la présence sur scène de plusieurs solistes réputés tels les pianistes Jonathan Biss et Jan Simon, le soprano Katarina Jovanovic, les violonistes Nikolaj Znaider et Vadim Gluzman et les artistes roumains la mezzo-soprano Ruxandra Donose, le pinaniste Horia Mihail et le violoniste, Alexandru Tomescu. Le directeur d’honneur de l’actuelle édition sera le chef d’orchestre roumain Cristian Mandeal.



    Nous vous invitons donc à écouter nos émissions, à visiter notre site et nos profils Facebook, Twitter et Google+ et à répondre ensuite à nos questions. Vous pouvez envoyer vos réponses jusqu’au 26 septembre 2014, le cachet de la poste faisant foi.



    Les prix consisteront notamment en plusieurs CD de musique symphonique roumaine et étrangère ou encore en des objets promotionels. Le concours est organisé en collaboration avec la Maison d’Edition Casa Radio et avec la Municipalité de Bucarest.



    Voici maintenant les questions :





    En quelle année a eu lieu la première édition du Festival International des Orchestres de radio?
    Qui est le directeur d’honneur de cette deuxième édition du Festival?
    Combien d’orchestres participeront à la deuxième édition du Festival?
    Nommez trois artistes roumains à l’affiche de l’actuelle édition du RadiRo.


    Nous vous prions aussi de nous écrire ce qui vous a poussé à participer à ce jeu et de nous indiquer pourquoi vous écoutez les émissions RRI ou nos programmes radiophoniques en ligne. Nos coordonnées, vous les connaissez bien:



    – Radio Roumanie Internationale, Service Français, 60-64 rue du Général Berthelot, Boîte Postale 111, secteur 1, Bucarest, Roumanie, code postal 010171.



    – numéro de fax 00.40.21.319.05.62;



    – email: fran@rri.ro, service_francais_rri@yahoo.fr .



    Nous attendons vos réponses jusquau 26 septembre 2014, le cachet de la poste faisant foi. Les noms des gagnants seront annoncés peu de temps après la fin du concours ! Bonne chance à toutes et à tous !

  • L’artiste Art Garfunkel

    L’artiste Art Garfunkel

    Art Garfunkel qui figure parmi les artistes les plus influents de tous les temps a des origines roumaines. Musicien, poète et acteur, Art Garfunkel est né le 5 novembre 1941, à Forest Hills, à proximité de New York.



    Ses grands-parents paternels, Jacob Garfunkel, étaient des Juifs. Ils avaient émigré de la ville roumaine de Iasi sur le continent américain, plus précisément à Manhattan. Dès l’école primaire, Art manifestait un vif intérêt pour la musique des années ’50, étant fasciné par le célèbre duo The Everly Brothers. C’est toujours durant les années de l’adolescence qu’il fait la connaissance de Paul Simon, aux côtés duquel il allait devenir un des interprètes et compositeurs de musique folk les plus connus.



    Entre 1956 et 1962, les deux donnent des concerts aux fêtes de fin d’études de lycée, sous le nom de Tom & Jerry. Après une période fluctuante dans leur carrière, ponctuée de séparations temporaires et de réunions successives, Simon et Garfunkel parviennent à sortir en 1964 leur premier album, Wednesday Morning, 3 A.M.” La pièce intitulée The Sound of silence” allait remporter un succès fulminant. D’autres pièces à succès s’ensuivirent: Mrs. Robinson”, The Boxer” şi Bridge over Troubled Water”.


    Après 1970, Art Garfunkel entame une carrière solo. En 1981 il donne un concert au Central Park aux côtés de son ancien partenaire artistique, Paul Simon. Les moments les plus significatifs de la carrière de Simon et Garfunkel figurent depuis 1990 au « Musée et le Panthéon du Rock and Roll », à Cleveland.



    La musicienne Maria Balabas explique : « Les souvenirs personnels sont importants car en tant qu’enfant je ne savais pas qui était Simon and Garfunkel, je ne comprenais pas l’anglais ni ce que The Sound of Silence voulait dire. Ce qui est resté en ma mémoire affective est tout simplement le sentiment transmis par cette pièce, son début calme, très lumineux et son rythme. Elle est très facilement reconnaissable. Ce n’est qu’au bout de plusieurs années que l’on parvient à comprendre le parcours professionnel d’un artiste comme Art Garfunkel. Au moment du lancement de la pièce Sound of silence, créée sous l’emprise de la mort du président américain J.F Kennedy, ils percevaient le monde d’une manière différente. Les milieux qu’ils fréquentaient, avec l’avant-garde dont ils faisaient partie a entraîné l’apparition d’autres idées. La création folk de Garfunkel ne comprend pas des pièces dépourvues de substance. Hormis le message social, The Sound of Silence offre une autre perspective sur la musique et attire l’attention sur l’importance du silence ».



    Gagnant de 6 prix Grammy entre 1969 et 1998, nominé au Globe d’or pour son rôle dans « Carnal Knowledge » en 1971, bibliophile passionné et compositeur de pièces folk figurant parmi les plus belles de l’histoire de la musique, Art Garfunkel est un artiste complexe, ses albums ayant été vendus en grand nombre à l’échelle internationale. Les critiques musicaux le considèrent d’ailleurs comme un véritable symbole de la génération des années ’60-’70, un artiste dans la création duquel la musicalité représentative de l’époque et les paroles profondes vont de pair.

  • 02.05.2014 (mise à jour)

    02.05.2014 (mise à jour)

    Moldova — La crise en Ukraine et ses implications sur les pays de la région — la République de Moldova comprise, figureront à l’agenda des entretiens que le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, aura lundi à Chişinău. Il doit rencontrer notamment le président de la république, Nicolae Timofti, le premier ministre Iurie Leancă et la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration européenne, Natalia Gherman. Les chefs des diplomaties allemande et française, Frank-Walter Steinmeier et respectivement Laurent Fabius, ont fait récemment une visite commune dans la capitale moldave. Plusieurs responsables américains et ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE ont visité la République de Moldova depuis un mois, dans le contexte de la crise ukrainienne et du processus de rapprochement de Chişinău de l’Union.



    Presse – 2013 a été l’année la plus sombre de la dernière décennie pour la liberté de la presse — conclut un rapport de l’Organisation internationale de défense de la démocratie et des droits de la personne “Freedom House”. Le document fait savoir que seulement 14% de la population de la planète a accès à une presse libre, tandis que 44% vivent dans des zones où la liberté de la presse n’existe pas et autres 42% dans des régions où les médias sont partiellement libres. Sur les 197 Etats et territoires pris en compte, seulement dans 63 les médias s’expriment librement. Les Pays-Bas, la Norvège et la Suède se partagent le podium, alors que le Turkménistan, l’Ouzbékistan et la Corée du Nord occupent les dernière places. La Roumanie se trouve au milieu de ce classement, parmi les pays où la presse est partiellement libre.



    1er Mai — Pour fêter le 1er Mai, les Roumains ont choisi les piques-niques en famille et entre amis, les kermesses populaires où des courts séjours touristiques. Le littoral de la Mer Noire est l’endroit le plus chaud, des dizaines de milliers de touristes l’ayant choisi pour y passer ce long week-end de fête. Dans le monde, la Fête du travail a été marquée par des manifs diverses. A Moscou, une centaine de milliers de Russes ont participé à un défilé dont les dimensions ont rappelé l’époque de l’URSS. A Istanbul, la police turque a recouru à du gaz lacrymogène et aux canons à eau pour disperser les protestataires qui voulaient braver l’interdiction de se rassembler place Taksim, haut lieu des manifestations anti-gouvernementales. Des marches et des rassemblements contre l’austérité ont également été organisés en France, Espagne, Italie ou Grèce.



    Réserves — Les réserves en devises fortes de la Roumanie ont augmenté en avril de 1,16 milliards d’euros pour totaliser maintenant 32,44 milliards — a annoncé vendredi la Banque Nationale. Selon cette source, les réserves internationales (devises + or) totalisaient, au 30 avril, 35,5 milliards d’euros par rapport aux 34,4 milliards, au 31 mars. La réserve d’or s’est maintenue à 103,7 tonnes et, dans les conditions de l’évolution des prix internationaux, la valeur de cette réserve se chiffre à 3,1 milliards d’euros. Les payements échéants en mai 2014 pour le compte de la dette publique directe ou garantie par le Ministère des Finances Publiques totalisent quelques 2,370 milliards.



    Musique — Le pianiste roumain Horia Mihail et son « piano voyageur » sont arrivés à New York. Ce projet initié par la Radio Publique de Bucarest sera présenté à l’Institut Culturel Roumain aux représentants des radios publiques européennes et américaines ainsi qu’au public des Etats-Unis. Arrivée à sa 4e édition, la tournée « Le piano voyageur » a eu pour point de départ l’idée de remettre en état un piano de la Radiodiffusion roumaine, voué à la casse, pour l’amener dans une aventure musicale à travers plusieurs villes du pays, pour être finalement offert à l’une d’entre elle. Après avoir parcouri4 mille km et traversé 15 villes de Roumanie et de la République de Moldova, Horia Mihail est arrivé à présent à New York. Ce dimanche, il donne un concert à la Klavierhaus, un magasin considéré comme le Paradis des pianistes et prévu d’un espace pour les récitals.

  • SONG – une chanson 20 ans après

    SONG – une chanson 20 ans après

    Lhistoire daujourdhui tourne autour d’un numéro magique: 20.


    20 comme 20 ans de voyages à travers le monde dun groupe de jeunes habillés en jeans et blouses traditionnelles roumaines en chantant des chansons que peu de gens ont eu le courage dinterpréter: du folklore roumain dans une nouvelle interprétation, du negro spiritual et des noëls dissimulés, de la musique internationale chantée en original au lieu du roumain. Tout cela entre les murs dune guerre froide qui isolait la Roumanie de “la décadence de lOccident”. En plus, 20 ans se sont écoulés depuis la disparition brutale du créateur et chef de direction de ce groupe de musiciens audacieux.



    En 1974, Ioan Luchian Mihalea réunissait sous le nom SONG (‘chanson’ en anglais) des étudiants du Conservatoire de musique de Bucarest, rejoints plus tard par les étudiants en Langues germaniques de l’Université de Bucarest. Ils ont fait leurs débuts en chantant de la musique de la Renaissance et des chants médiévaux anglais, pour enchaîner avec tournées, émissions enregistrées, films, concerts sur la scène de la Grande Salle du Palais de la capitale ou encore voyages à létranger. Une vie difficile à imaginer pour le reste des Roumains qui suivaient ce groupe avec admiration et envie à la fois.



    Raluca Alina Hurduca a fait partie du groupe Song pendant les années 80, la décennie la plus sombre de lhistoire récente de la Roumanie. Cette expérience a marqué non seulement sa jeunesse mais aussi tout son parcours ultérieur, avoue-t-elle: « A ce moment-là je ne réalisais pas toutes ses implications. Premièrement je pouvais faire quelque chose que jaimais aux côtés de jeunes considérés comme lélite des étudiants, car le groupe Song était formé uniquement délèves et détudiants. Cétait aussi un moyen déchapper à la réalité devenue un véritable cauchemar à la moitié des années 80. Cétait de la pure joie, comme une bulle dorée qui nous entourait. Et je suis persuadée que mes collègues seraient daccord avec moi. Certes, le style, lénergie et cet état desprit étaient transmis par notre chef de chorale. Sy ajoutait le fait dêtre une équipe jeune, car de nouveaux étudiants venaient en permanence nous rejoindre et cela marquait aussi la manière dont les chansons étaient interprétées. »



    Le groupe Song était une grande famille, racontent ses anciens membres. Parmi eux, Carmen Săndulescu, aujourdhui journaliste à RRI, qui n’oubliera jamais les répétitions aux côtés des jeunes du Song: « Les répétitions étaient des moments tout à fait à part, qui se sont à jamais imprimés dans ma mémoire notamment parce quelles étaient très sévères. On samusait pendant une dizaine de minutes, comme si on était entre amis, ou en famille, puis on se mettait au travail. Un travail très dur. On répétait 3 notes à linfini, les entrées en scène, des choses qui se sont avérées très utiles aux enregistrements pour la télévision. Pour 3 chansons interprétées à la télé nous avons répété toute une nuit. Nous étions tellement absorbés par létude et par la musique. Nous nous rendions compte que nous étions différents parce que les autres nous le disaient. »



    Raluca Alina Hurduc raconte comment se déroulaient les concerts de la chorale SONG dans le pays: «Nous chantions des chansons du folklore roumain, mais aussi des negro spirituals et même des cantiques de Noël dont les paroles avaient été changées. C’est que, de temps à autre, Mihalea bricolait des vers qui allaient avec la mélodie des cantiques et nous les chantions sur scène, dans les années ’80. Le public vibrait d’enthousiasme lorsqu’il reconnaissait les cantiques ainsi déguisées. Il chantait avec nous, il applaudissait. La chose la plus importante que nous avons comprise grâce à ces concerts, c’était que nous pouvions faire des choses et les partager avec les autres, que nous pouvions créer une communion et que cela nous rendait heureux. Ça valait la peine de consacrer du temps à ces choses-là et sortir du quotidien, pour être plus heureux. »



    En pleine révolution culturelle communiste, lorsque les artistes n’avaient presque aucune liberté d’expression, comment quelque chose de si différent, comme le groupe SONG, a-t-il pu exister ? Par un « ballet » très subtil, dont très peu étaient conscients — affirme Carmen Săndulescu : « A ce que j’aie compris, dans les années ’80, lorsque les autorités communistes ont exigé une explication concernant le nom de la chorale, la réponse avait été la suivante : SONG ne venait pas du mot anglais qui signifie chanson, c’était un acronyme voulant dire « Suntem Oamenii Noii Generatii » (« nous sommes les gens de la nouvelle génération »). C’était donc une sorte de ballet entre ce qu’il y avait à l’intérieur du groupe et ce qu’il fallait voir de l’extérieur. Je ne sais pas si tous les membres de la chorale en étaient conscients. Je me suis rendu compte de la réalité extérieure au moment où s’est posé le problème de notre participation au festival de la Havane, à Cuba. Cette participation a explicité les choses, pour ainsi dire : sur les 40 dossiers avancés pour ce départ, 18 seulement ont reçu un avis positif. »



    L’âme du groupe SONG, le chef de chorale Ioan Luchian Mihalea, adoré par tous ses jeunes chanteurs, fut sauvagement assassiné dans sa propre maison, en novembre 1993. Quelques semaines plus tard, la chorale a donné son dernier concert, à la mémoire de Ioan Luchian Mihalea. Début mars de cette année, 20 ans après, SONG s’est réuni de nouveau, pour un spectacle diffusé en direct par la télévision publique.



    Selon Raluca Alina Hurduc, l’émotion s’est propagée bien au-delà du petit écran : « En moins d’un mois, nous avons réussi à nous mobiliser et à nous réunir de tous les coins du pays — et même de l’Europe. Nous avons pu faire une dizaine de répétitions, car cette émission est venue en quelque sorte d’en haut… Ce fut un réussite au-delà de toute attente. Nous nous sommes mobilisés et nous avons chanté comme jadis — certes, d’une manière pas nécessairement parfaite, mais c’était inespéré, très beau. Le fait d’être de nouveau ensemble et de chanter nous a énormément réjouis et je pense que cette joie est passée au-delà du petit écran, si l’on juge d’après les impressions recueillies après le concert et les appels téléphoniques que nous avons reçus. »



    Le groupe SONG s’est réuni sous la baguette d’un chef de chorale jeune, Daniel Jinga : « J’avais entendu parler d’eux, j’ai grandi avec cette chorale et à présent je suis heureux que cette rencontre ait eu lieu. Nous avons chanté ensemble, nous nous sommes réjouis. Tout a été empreint d’allégresse et de nostalgie. On m’a demandé à plusieurs reprises, ces dernières années, de créer une chorale similaire. Le fait que certaines personnes, qui perçoivent le désire du public, m’ont demandé de mettre sur pied ce genre de projet prouve que les gens souhaitaient réécouter la chorale SONG. Et ce n’est guère surprenant, des générations entières ont écouté cette musique, qui sera certainement aimée par la jeune génération actuelle. »



    La chorale SONG chantera-t-elle de nouveau ? Seul le temps pourra nous donner une réponse. (trad. : Valentina Beleavski, Dominique)

  • Un après-midi avec Ismael Lô

    Un après-midi avec Ismael Lô

    Si l’on s’intéresse tant à la musique africaine, dans le monde, c’est grâce aussi à lui, au Sénégalais Ismael Lô. Depuis qu’il s’est installé sur le firmament des stars, le Bob Dylan africain, comme on l’appelle parfois, met dans l’oreille de la planète des harmonies et des textes d’une profondeur intellectuelle hors les sentiers battus. L’homme Ismael Lô est tout aussi séduisant que sa musique, d’une modestie que seuls les véritables gens d’esprit savent cultiver. RRI a eu la chance de le rencontrer en exclusivité. Voici des pépites d’un après-midi avec Ismael Lô.


    Un programme réalisé avec le soutien de lAmbassade de Roumanie à Dakar.


  • A la Une de la presse roumaine du 18.09.2013

    A la Une de la presse roumaine du 18.09.2013

    Aujourd’hui, dans la presse bucarestoise : fonctionnement de la coalition au pouvoir à Bucarest, protestations des utilisateurs de vélos à venir dans la capitale roumaine, privatisation de compagnies à capitale majoritaire d’Etat envisagée par le ministère de l’Economie, « la guerre du vin » entre la Russie et la République de Moldova, musique et théâtre.


  • Le son de la nouvelle génération – le Festival “Innersound”

    Le son de la nouvelle génération – le Festival “Innersound”

    Le festival « Innersound » – le son de l’intérieur – distille de petits mystères musicaux dans les oreilles des mélomanes. Lévénement, qui se déroule à Bucarest, est un des rendez-vous musicaux les plus originaux de lété. Incursion dans les coulisses avec Diana Rotaru, directrice artistique de “Innersound”.


  • 21.06.2013

    21.06.2013

    Déficit – Estimant que le déficit public de Bucarest continuera à baisser entre 2013 et 2014, après qu’en 2012 il n’a pas dépassé le seuil de 3%, Bruxelles propose que la Roumanie sorte de la procédure dinfraction pour déficit excessif. Une mesure similaire a été adoptée dans le cas de 4 autres pays : l’Italie, la Lettonie, la Hongrie, la Lituanie ce qui a entraîné une baisse du nombre des pays européens frappés par une telle procédure à 16 sur l’ensemble de 27. La plupart des procédures d’infraction pour déficit excessif ont été adoptées suite à la crise financière. La Commission Européenne estime que le déficit budgétaire de la Roumanie diminuera dans le courant de l’année à 2,6% du PIB pour se fixer à 2,4% en 2014.



    Réunion – Le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolàescu, participe ce vendredi au Luxembourg, aux côtés de ses homologues de l’UE, à la réunion du Conseil Emploi, Politique sociale, Santé et Consommateurs (EPSCO). Le principal thème de la réunion est la législation de l’UE sur la fabrication, la présentation et la vente du tabac. Jeudi, l’EPSCO a réuni les ministres européens de l’Emploi. L’occasion pour la ministre roumaine Mariana Câmpeanu et de son homologue néerlandais de signer, en marge de la réunion, une déclaration commune sur le bon fonctionnement du marché de l’emploi entre les deux pays, en luttant contre l’exploitation des ouvriers et le travail illégal.



    Chômage – Au premier trimestre 2013, le taux de chômage en Roumanie s’est élevé à 7,5%, a annoncé vendredi l’Institut National de la Statistique. Le taux d’occupation de la population entre 15 et 64 ans a atteint les 58,1% et les 62,3% entre 20 et 64 ans, alors que la cible nationale fixée dans le contexte de la stratégie Europe 2020 était de 70%. Le nombre de personnes inactives et au chômage reste plus important chez les femmes.



    Corruption – La Commission disciplinaire de l’UEFA examine ce vendredi le dossier de la championne de Roumanie de football, Steaua Bucarest, soupçonnée de corruption. L’organisme européen a ouvert ce dossier après la condamnation à la prison ferme du patron du club George Becali pour avoir donné en 2008 des pots-de-vin. Becali avait alors promis 1,7 millions d’euros aux joueurs d’Universitatea Cluj en cas de victoire sur CFR Cluj, équipe rivale de Steaua au titre national, lors de la dernière journée du championnat. L’UEFA se montre particulièrement sévère quand il s’agit d’actes de corruption dans le football; s’il est trouvé coupable, le club bucarestois risque de se voir exclure des compétitions européennes pour une ou plusieurs années. Steaua s’est qualifié dans les préliminaires de la Ligue des Champions. Une décision à ce sujet est attendue le 24 juin au plus tôt.



    Musique – La Place George Enescu du centre ville bucarestois deviendra jusqu’au 30 juin un véritable oasis de musique, danse et projections cinématographiques à l’occasion de la 8ème édition du festival Bucharest Music Film. Dix jours durant, le public sera invité à assister gratuitement à toute sorte de concerts de musique classique, de projections de film, de spectacles de ballet et d’opéra.


  • Musique dans les salines de Roumanie

    Musique dans les salines de Roumanie


    Les mines de sel de Roumanie sont des espaces spectaculaires, privilégiés par les touristes. C’est une des raisons qui font qu’elles soient souvent transformées en salles de concert.


    Ainsi, par exemple, en août de l’année dernière, Radio România Cultural (Radio Roumanie Culture), une des stations du bouquet Radio România (Radio Roumanie), a fait appel aux trois jeunes musiciens talentueux du trio « Icon Arts » et imaginé la tournée « Romania Underground — Musique dans les salines de Roumanie » – cinq concerts, en l’espace d’une semaine. C’est le journaliste Sebastian Crăciun, coordonnateur du projet, qui en raconte le « making of » :« Nous avons déroulé pendant deux ans une tournée intitulée Musique dans les palais de Roumanie” ; un jour, quand je rentrais de Cluj, je me suis arrêté en touriste dans la ville de Turda. C’est là que j’ai vu un amphithéâtre créé spécialement à l’intérieur de la mine de sel pour accueillir des spectacles musicaux ; l’idée m’est ainsi venue d’appeler la tournée suivante « Romania Underground — Musique dans les salines de Roumanie », mais malheureusement c’est justement la ville de Turda qui n’est pas incluse dans l’itinéraire de cette tournée. J’ai découvert que la Société nationale du sel détient six mines ouvertes aux visites, des endroits spectaculaires, très différents les uns des autres, qu’il ne faut absolument pas rater. Slănic Prahova, la plus connue, impressionne par ses salles extrêmement larges; Cacica a une Salle de bal cachée à plus de 200 m de profondeur; Praid est équipée des installations les plus modernes, on y trouve des aires de loisirs et même une église; Târgu Ocna, près de Bacău, est une mine où on descend en bus plusieurs centaines de mètres dans le souterrain; la mine d’Ocnele Mari, près de Râmnicu Vâlcea, est très moderne, avec des restaurants, des aires de jeux, des terrains de basket, de tennis et de football, ainsi que la plus grande église souterraine de Roumanie. C’est le concert d’Ocnele Mari qui m’a paru le plus réussi, parce que là, nos amphitryons nous ont aidés avec la sono ; voyez-vous, le sel retient les sons et les espaces très larges n’aident pas non plus. Le seul endroit avec une acoustique naturelle a été la Salle de bal de Cacica. »


    Le ‘Icon Arts Trio’ est formé du violoniste Simon Csongor, du violiste Bogdan Eugen Cristea et de la violoncelliste Csilla Kecskes Aved, trois artistes récompensés dans des compétitions internationales et qui aujourd’hui se perfectionnent respectivement à l’Académie Gheorghe Dima de Cluj, à l’Université d’Arts de Zurich et à l’Académie de Musique de Hambourg. A l’affiche de la tournée, des créations de Telemann, Schubert, Mozart, Compagnoli, Swan Hannessy, Vladimir Cosma. Sebastian Crăciun explique : « Nous avons pensé à cette inconnue qu’est le public formé de vacanciers. Nous avons donc choisi un programme avec beaucoup de miniatures musicales, plus léger, plus dynamique aussi, pour un public qui pourrait assister pour la première à un tel concert. »


    Le violoncelliste Răzvan Suma, un des musiciens roumains les plus présents sur les scènes de concert, a donné lui aussi un récital dans la mine d’Ocnele Mari, l’année dernière, dans le cadre de sa tournée ‘Aimez-vous Bach ?’ « Ça a été extraordinaire, dans une ambiance très détendue. Je ne peux pas dire que je m’étais senti comme dans une salle de concert, mais la sensation a été fantastique, parce que près de moi des gens jouaient au foot, un peu plus loin d’autres jouaient au basket, on entendait même quelques enfants crier de temps en temps. A un moment donné, les organisateurs ont pris l’initiative d’arrêter le match de foot, mais je les ai dissuadés en leur disant que si ce n’était pas pour le concert, j’aurais joué moi aussi. J’ai l’habitude de faire de la musique dans des lieux non conventionnels, surprenants. Je suis allé, par exemple, dans des lycées où on ne faisait pas de musique, ou bien sur des scènes ad hoc où la musique classique n’avait jamais résonné ; avec le Trio, nous avons vécu des expériences bien moins agréables qu’une mine de sel. Ceux qui descendent dans un tel endroit sont des touristes. Il ne faut pas les obliger à s’y tenir tranquilles, à perdre pratiquement l’endroit pour lequel ils sont venus en fait. Certes, il y a eu aussi des personnes venues spécialement pour le concert, mais j’ai beaucoup apprécié que le nombre de spectateurs s’est fortement accru après le début du concert. Il y en avait même qui sont restés debout tout le temps, il y en avait même des enfants qui écoutaient très attentivement. »


    Răzvan Suma possède un violoncelle construit en 1849 par le luthier Maucotel et qui lui a été offert par la Fondation Musicha de Saint-Sébastian, en Espagne.


    Les mines de sel de Roumanie ne résonnent pas que de la musique classique. Ces espaces ont attiré d’autres genres aussi, par exemple le célèbre maître de la flûte de Pan Gheorghe Zamfir qui a donné un concert de musique sacrée, ou encore le groupe rock Byron qui a enregistré intégralement un concert. Enfin, la mine de sel de Turda a accueilli des participants au festival international « Transilvania Jazz Festival ». (trad. : Ileana Taroi)