Tag: musulman

  • Djihad en Europe?

    Djihad en Europe?

    Charm El-cheikh, Beyrouth, Paris, Bamako, en moins d’un mois les djihadistes ont frappé trois continents et laissé derrière eux des centaines de morts. A son tour Bruxelles a été paralysée par la menace d’attaques similaires. La presse étrangère a accusé les autorités belges d’avoir permis ce que les journalistes appellent la création d’un véritable quartier djihadiste à Bruxelles. Pour sa part, l’ancien conseiller du Kremlin, Andrei Ilarionov, qui s’est par la suite attiré la disgrâce de Vladimir Poutine, mettait en garde déjà depuis le début de l’année dernière sur le risque d’un «printemps islamique» en Europe Occidentale, qu’il considérait plus vulnérable que jamais.



    L’UE n’a pas la capacité de se mobiliser pour résoudre les crises auxquelles elle est confrontée, affirme à son tour l’ancien négociateur en chef de la Roumanie avec Bruxelles, le professeur Vasile Puşcaş. Dans une interview pour Radio Roumanie, il parle de l’absence d’une réaction coordonnée dans la crise des réfugiés ainsi que de l’absence d’un plan commun dans la lutte contre le terrorisme.



    Vasile Puşcaş: « C’est une formule qui n’a pas donné de résultats ni pendant la crise financière mondiale ; on sait très bien qu’au niveau de l’UE les décisions ont été prises très tard et qu’elles n’ont pas été des meilleures. Actuellement ont voit de nouveau dans la crise des réfugiés l’incapacité de mettre en œuvre la législation européenne. Que ce soit clair : les institutions européennes avaient pris en 2007 des mesures visant la manière de réagir dans une telle situation. Mais personne ne s’y est préparé, personne n’a mis en œuvre ces décisions qui sont modifiées à mesure que la crise s’accentue. A l’heure qu’il est nous sommes confrontés à une autre crise : celle du terrorisme international. Là aussi il est question de décisions qui ne visent pas un seul Etat membre ou une seule région, mais l’ensemble de l’UE. »



    Une chose est sûre : la menace terroriste plane au-dessus de l’ensemble du continent. Et bien qu’ils ne l’aiment pas, les promoteurs de la rectitude politique se voient obligés d’admettre que l’origine de cette menace est à retrouver au sein des communautés musulmanes de plus en plus nombreuses sur le Vieux Continent. En 2010 on y recensait 44 millions de musulmans, soit 6% de la population européenne, dont 19 millions rien que dans l’UE, ce qui compte pour 4% du total. Si le rythme de l’immigration et le taux de naissances restent les mêmes, en 2050 il y aura près de 60 millions de musulmans en Europe, c’est à dire qu’un citoyen européen sur 10 sera de confession islamique.



    Selon la correspondante de Radio Roumanie à Madrid, les experts espagnols affirment que les attentats de Paris peuvent être suivis par d’autres d’envergure similaire et que le phénomène de recrutement des djihadistes a subi des transformations. Si jusqu’ici les recrutements avaient lieu notamment dans les mosquées, à l’heure actuelle les réseaux sociaux sont devenus le principal moyen de racoler des adeptes. De plus, 45% des individus arrêtés en Espagne et soupçonnés de terrorisme ont la nationalité espagnole ; 40% d’entre eux sont nés en Espagne. Un phénomène que les spécialistes appellent «l’éclosion du djihadisme autochtone». L’étude met en évidence l’âge des terroristes : ils sont de plus en plus jeunes, ayant entre 15 et 29 ans. On constate également la croissance continue du nombre des personnes converties à l’islam et qui deviennent des radicaux menés par le désir de légitimer leur appartenance au groupe.



    A Bucarest, sur la toile de fond des débats sur les quotas de réfugiés et la possibilité de retrouver parmi eux des djihadistes, le président Klaus Iohannis a souligné qu’à l’instar d’autres pays d’Europe Centrale, la Roumanie n’était pas une des destinations préférées des migrants. En plus, le terrorisme ne fonctionne que s’il fait peur, a affirmé le président roumain: « Ce n’est qu’au moment où l’on permet à la peur de pénétrer le tissu social de nos pays que les terroristes parviennent à leur fin. Or force nous est d’empêcher que cela arrive. Nous ne devons pas laisser la xénophobie, l’ultra nationalisme, le chauvinisme à gagner du terrain dans nos sociétés. Par ailleurs, il est hors de question de laisser cette peur nous mener à stigmatiser certaines communautés religieuses qui n’y sont pour rien.»



    Par respect pour les minorités ethniques et religieuses, la population musulmane de Roumanie ne fera pas l’objet de mesures spéciales, a fait savoir le président Iohannis. Massés surtout dans le sud-est du pays, en Dobroudja, ancienne province de l’Empire Ottoman, pendant des siècles, les quelque 70 mille musulmans de Roumanie, tatares et turcs notamment, sont un véritable modèle d’intégration et de loyauté envers l’Etat roumain. De même que les autres ethnies vivant sur le territoire roumain, les deux communautés sont dailleurs représentées doffice à la Chambre des députés du Parlement de Bucarest. Notons aussi quau début des années 2000, lorsque les troupes roumaines participaient aux campagnes anti-terroristes dAfghanistan et dIrak, le porte-parole du ministère roumain de la Défense était un officier dorigine turque, très populaire parmi les journalistes.



    Par ailleurs, le chef du culte musulman de Roumanie, le mufti Murat Iousouf, a durement condamné, et sans équivoque, les attaques de Paris de même que tous ceux qui organisent ce genre dactes cruels. « Il sagit, tout dabord, dun crime contre lhumanité », a affirmé le mufti Murat Iousouf évoquant un verset du Coran selon lequel « celui qui tue une âme, un être humain, tue toute une société, toute une communauté!. » (Trad.: Valentina Beleavski, Andrei Popov)

  • România şi lupta antiteroristă

    România şi lupta antiteroristă

    La
    niciun an de la masacrul din redacţia săptămânalului satiric Charlie
    Hebdo, jihadiştii au lovit, din nou, în inima Franţei. Iar printre
    victime figurează şi un cuplu de români, care lasă în urmă doi copii orfani.

    Aliată a Franţei în NATO şi parteneră în Uniunea Europeană, tradiţional
    francofonă şi francofilă, România s-a raliat prompt măsurilor adoptate de
    comunitatea internaţională pentru a încerca să prevină reeditarea unor astfel
    de orori. Pe fondul dezbaterilor de la Bucureşti privind cotele de refugiaţi
    din Orientul Mijlociu şi nordul Africii, printre care se pot lesne strecura
    jihadişti, preşedintele Klaus Iohannis a ţinut să sublinieze că, asemenea altor
    state central-europene, România nu e destinaţie predilectă pentru aceştia.
    Terorismul funcţionează doar dacă
    provoacă teamă, a afirmat preşedintele: Dacă lăsăm frica să pătrundă în
    ţesutul social al ţărilor noastre, abia atunci teroriştii îşi ating obiectivul
    adevărat şi nu avem voie să lăsăm aşa ceva să se întâmple. Nu avem voie să
    lăsăm xenofobia, ultranaţionalismul, şovinismul să devină relevante în
    societăţile noastre. În niciun caz nu avem voie să lăsăm această frică să ducă
    la stigmatizarea unor colectivităţi religioase care nu au nicio vină în această
    chestiune.

    Din respect pentru minorităţile etnice şi religioase,
    populaţia musulmană din România nu va fi vizată de măsuri speciale, a adăugat
    Iohannis. Majoritatea etnici tătari şi turci, concentraţi, în general, în
    Dobrogea, cei circa 70 de mii de musulmani din România sunt, deopotrivă, un
    model de integrare şi de loialitate faţă de statul român. Ambele comunităţi
    sunt reprezentate din oficiu, ca şi celelalte minorităţi etnice, în Camera
    Deputaţilor de la Bucureşti.

    În primii ani 2000, când Armata participa la
    campaniile antiteroriste din Afganistan şi Irak, purtătorul de cuvânt al
    ministerului român Apărării era un foarte popular ofiţer de etnie turcă. Iar şeful cultului musulman din România, muftiul Murat
    Iusuf, a condamnat fără echivoc actele de cruzime comise la Paris, precum şi pe
    cei care pun la cale astfel de atentate: În
    primul rând, este o crimă împotriva umanităţii. Nu are nicio legătură cu
    religia islamică, doar pentru că aceşti oameni se consideră drept adepţii
    religiei islamice. Eu am făcut un apel încă o dată la toţi liderii religioşi,
    haideţi să găsim soluţii ca să nu mai avem astfel de grupări în cadrul
    comunităţilor noastre religioase! Să nu mai avem oameni care interpretează
    într-un mod eronat Coranul cel sfânt. Există un verset foarte clar în capitolul
    5, care spune: cel care ucide un suflet, ucide o societate întreagă, o
    comunitate întreagă!

    Muftiatul musulman din România şi-a manifestat
    profunda compasiune faţă de familiile celor ucişi la Paris şi a transmis
    condoleanţe ambasadei franceze la Bucureşti.

  • 28.07.2014 (mise à jour)

    28.07.2014 (mise à jour)

    Ukraine — L’Ukraine voisine recrute des ethniques roumains de la région de Cernauti pour les envoyer en première ligne du front à la place des Ukrainiens. C’est ce qu’a déclaré le vice président de la Commission de la Chambre des Députés, pour les communautés roumaines de l’étranger, Bogdan Diaconu qui affirme que cette méthode est la solution adoptée par Kiev pour exterminer les Roumains de la région. Les déclarations du responsable roumain surviennent après que des centaines d’ethniques roumains ont reçu l’ordre d’incorporation au terme duquel ils se sont vu obligés de lutter contre les rebelles pro-russes dans l’est ukrainien. Forte de quelque 500.000 personnes, la communauté roumaine d’Ukraine se trouve notamment dans l’ouest du pays, sur les anciens territoires roumains annexés en 1940 par l’ancienne URSS.



    Sécurité – L’attitude expansionniste de la Russie doit être un sujet de préoccupation, en raison d’une possible propagation de phénomènes négatifs sur le territoire de la Roumanie. C’est ce qu’a déclaré lundi le directeur du Service roumain de Renseignements, George Maior, pour le quotidien Adevarul LIVE. Et d’ajouter que la région de la Mer Noire, dont la Roumanie est riveraine, deviendra, avec le temps, une faille géopolitique, au carrefour de quelques acteurs très puissants — la Russie, la Turquie et l’Ukraine. Les nouvelles tensions internationales ne s’inscrivent pas dans les limites de la guerre classique et relèvent plutôt d’une guerre d’un genre nouveau, plus complexe, avec des actions du type attaques cybernétiques qui touchera la région pendant une période de temps plus longue, a encore précise le directeur du Service roumain de renseignements.



    Mission – Des inspecteurs de Roumanie et des Etats-Unis survoleront du 28 juillet au 1er août la Russie et le Bélarus à bord d’un avion roumain AN-30 dans le cadre du Traité international « Ciel ouvert », fait savoir l’agence de presse Ria Novosti. Des spécialistes russes participeront au vol dinspection pour contrôler le respect des paramètres du vol. Signé en 1992 à Helsinki, le Traité Ciel ouvert est mis en œuvre depuis 2002. Le document vise à accroître la transparence et la confiance entre les Etats signataires dans le domaine des activités militaires et du contrôle des armements. Il instaure un régime de libre survol des territoires des différents Etats parties au Traité. Le traité a été signé par 34 Etats dEurope et dAmérique du Nord. La Russie y a adhéré le 26 mai 2001.



    Ramadan — Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a tenu à offrir ses meilleurs voeux à la communauté musulmane de Roumanie dans un message formulé à l’occasion de la fête du Baïram qui marque la fin du Ramadan. On se sent très attaché à la communauté musulmane vivant en Roumanie grâce à une cohabitation harmonieuse fondée sur la solidarité culturelle et sociale et sur le respect réciproque des traditions et de la foi” a tenu à préciser le premier ministre roumain. La communauté musulmane de Roumanie est forte de quelque 70 milles personnes, notamment des ethniques tatars et turcs dans la plupart vivent en Dobroudgea.



    Alerte — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères avertit ses citoyens à éviter les voyages vers la Lybie ou à quitter au plus vite possible le territoire lybien, en raison de l’intensification des combats entre l’armée et des groupes islamistes. De nombreux pays européens, dont la Roumanie, déconseillent les voyages en Libye. Au moins une centaine de personnes ont été tuées, à Tripoli, dans les combats déclenchés le 13 juillet entre forces spéciales et milices rivales afin de prendre le contrôle de l’aéroport international de la capitale. Les Etats-Unis et plusieurs pays occidentaux ont évacué leur personnel diplomatique.



    Sondage – Près de 70% des Roumains estiment que le pays se dirige dans une mauvaise direction alors que 21% affirment que la direction est bonne, selon un sondage paru lundi à Bucarest. Par ailleurs, parmi les institutions politiques, les Roumains font le plus de confiance aux municipalités, parmi les institutions exécutives à l’armée, parmi les institutions sociales ou privées, à l’Eglise et parmi les institutions internationales, à l’OTAN. 20% des Roumains font confiance à la présidence et 16% au Parlement, indique encore l’étude. Commandé par le quotidien Adevarul, le sondage a été réalisé par INSCOP, du 1er au 6 juillet.



    Intempéries — Les météorologues ont placé le sud-ouest du pays en vigilance jaune et orange pour des orages et de fortes pluies. On s’attend à ce que les quantités d’eau dépassent les 80 litres par mètre carré.