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  • Nicolae Titulescu et la diplomatie roumaine dans l’Europe des années ’30

    Nicolae Titulescu et la diplomatie roumaine dans l’Europe des années ’30

    Les enjeux de la diplomatie

     

    Il vaut mieux que les diplomates, et surtout les diplomates qui représentent les intérêts de petits Etats, soient agiles, fin prêts à déceler bien avant les autres la tournure que peuvent prendre les événements, de déchiffrer la volonté des Grandes Puissances et tout risque d’un possible changement du rapport des forces existant. Pour y parvenir, les petites nations ont donc tout intérêt à propulser les plus brillants de leurs diplomates dans des postes clés au niveau international. Ce fut ainsi la position de la diplomatie roumaine dans la période de l’entre-deux-guerres, une diplomatie qui propulsa à deux reprises l’un de ses plus brillants diplomates, Nicolae Titulescu (1882-1941), à la tête de la Société des Nations.

     

    A la fin de la Grande Guerre

     

    La fin de la Grande Guerre fut loin de marquer le début d’une ère de concorde universelle. Les Etats vaincus, l’Allemagne en premier, étaient loin en effet d’adhérer de bon cœur aux conditions du traité de Versailles, matérialisées par de lourdes pertes territoriales et de coûteuses réparations de guerre. La création en 1919 de la Société des Nations, l’ancêtre de l’ONU d’aujourd’hui, représenta un moment l’espoir de pouvoir négocier et résoudre les différends qui séparaient les nations autour d’une table et non plus sur le champ de bataille. La Roumanie, bénéficiaire du traité de Versailles, avait bien entendu tout intérêt à faire fonctionner la nouvelle architecture européenne agencée autour de la Société des Nations.

     

    Nicolae Titulescu

     

    Juriste de formation, Nicolae Titulescu est né à Craiova, capitale de l’Olténie, région historique située au sud de la Roumanie d’aujourd’hui. Il fera sa carrière politique au sein du parti Conservateur-démocrate, position qui lui offre la possibilité de soutenir l’entrée de la Roumanie dans la Grande Guerre aux côtés de la France. Après la guerre, on le retrouve ministre plénipotentiaire à Londres, avant de prendre les manettes de la politique extérieure de la Roumanie, entre 1928 et 1936, au sein de plusieurs gouvernements de Bucarest. Dès 1921, Nicolae Titulescu est nommé délégué permanent de la Roumanie auprès de la Société des Nations. Aussi, à deux reprises, en 1930 et en 1931, il sera élu à la tête de la principale institution internationale de l’entre-deux-guerres.

     

    Iosif Igiroșianu a été un des diplomates roumains formés par Nicolae Titulescu. Dans son interview enregistrée en 1997 et conservée par le Centre d’histoire orale de la Radiodiffusion roumaine, Igiroșianu explique l’influence étonnante dont jouissait à l’époque le dignitaire roumain.

     

    Les mérites de Titulescu

     

    Iosif Igiroșianu: « Vous savez, la Roumanie a été le seul Etat qui avait pu ouvrir une légation à Genève auprès de la Société des Nations. Le gouvernement suisse avait donné son accord en signe de reconnaissance pour Nicolae Titulescu. Parce que Titulescu avait fait de la Suisse la plaque tournante de la diplomatie mondiale. Il parvenait à organiser la plupart des réunions et des conférences internationales en Suisse, et c’est bien lui qui a donné une assise internationale à la ville de Genève. »  

     

    Aussi, dans la hiérarchie du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, le représentant de la Roumanie auprès de la Société des Nations occupait une place singulière. Habilité de négocier directement avec les Grandes Puissances, Bucarest attendait à ce qu’il se crée un solide réseau personnel parmi les hommes politiques et les diplomates les plus influents du moment. Une influence personnelle dont la nation dont il était issu pouvait bénéficier directement ou de manière plus subtile.

     

    Titulescu, un médiateur international respecté

     

    Mais Titulescu s’avère être bien davantage que le représentant de la Roumanie auprès de la Société des Nations, parvenant à s’ériger en un médiateur international unanimement respecté. Ami de Pierre Laval, premier ministre de la France de l’époque, Titulescu avait été convié de trouver un arrangement lors d’une dispute qui risquait d’empoisonner les relations entre Londres et Paris, dont les vues divergeaient de plus en plus au sujet de la question des garanties de sécurité que les deux capitales devaient exiger de Berlin. Jusqu’alors, depuis la fin de la Grande Guerre, les gouvernements français et britannique avaient été sur la même longueur d’onde sur le sujet. La signature des Accords de Locarno, imposée à l’Allemagne en 1925, était censée assurer la sécurité collective en Europe et les frontières des voisins de l’Allemagne. Mais la Grande-Bretagne plaidait désormais pour un assouplissement des conditions imposées à Berlin, un assouplissement auquel la France, craignant de voir une résurgence du militarisme allemand, s’y refusait à tout prix. La situation risquait de s’empoisonner davantage entre Londres et Paris, la première soupçonnant à son tour la capitale française de visées expansionnistes, de vouloir dominer l’Europe plus encore que ne pouvait le faire Berlin en l’état.  Et c’est dans ce climat délétère qui risquait de s’installer entre les deux capitales qu’apparaît la figure lumineuse de Nicolae Titulescu.

     

    Iosif Igiroșianu : « Ni Londres, ni Paris ne souhaitaient initier des négociations directes. Aucune partie ne voulaient être perçue par l’autre partie comme demandeuse. Elles avaient donc besoin d’un intermédiaire qui puisse prendre le pouls des uns et des autres, qui puisse négocier et proposer un arrangement, rapprocher les points de vue divergents. Or Titulescu, qui avait été ambassadeur à Londres pendant de longues années et qui s’était bâti une solide réputation auprès de l’establishment anglais, était la personne idéale dans le contexte. »

      

    La carrière brillante du diplomate roumain prend fin en 1936, lorsqu’il se voit déchargé de ses responsabilités et limogé par le roi Carol II, qui lui demande de quitter le pays. Il s’établit d’abord en Suisse, puis vit en France. Même en exil, Titulescu continue à travers des conférences et des articles de plaider pour conserver la paix. Il meurt à Cannes en 1941 des suites d’une longue maladie. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    Moscou doit être tenue pour responsable pour les crimes de guerre commis par ses forces en Ukraine, a affirmé le leader de Kiev, Volodymyr Zelensky, lors d’une intervention au Conseil de sécurité des Nations Unies. Il a ajouté que la Russie devait être expulsée du Conseil de sécurité de l’ONU. Selon l’agence Reuters, en tant que membre permanent, la Russie peut bloquer par véto toute décision du Conseil de sécurité, y compris celles qui la visent directement. Le Kremlin a rejeté à nouveau les accusations de crimes de guerre. Entre temps, les Etats-Unis et l’Union européenne annoncent de nouvelles sanctions en réponse aux crimes de l’armée russe. Qui plus est, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, se rendra à Kiev cette semaine, et sera accompagnée par le chef de la diplomatie, Josep Borrell. Le Pape François a condamné, mercredi, « le massacre de Boutcha » et a embrassé le drapeau de l’Ukraine envoyé par la ville ukrainienne où, suite au retrait des troupes russes, des personnes ont été trouvées abattues en pleine rue, les mains attachées, mais aussi des fosses communes. Sur le terrain, l’Ukraine se prépare pour une nouvelle offensive des forces russes dans l’est du pays et tente d’évacuer les civils, avant que les forces russes ne coupent les voies de retrait. Les bombardements russes se poursuivent tant là que dans d’autres parties du pays. Médecins sans frontières a lancé un appel que les hôpitaux, les patients et le personnel médical ne fassent plus l’objet d’attaques. Selon la BBC, trois hôpitaux de Mikolaïv, ville sous l’assaut des forces russes, ont été bombardés en deux jours. Antérieurement, d’autres centres médicaux d’Ukraine avaient fait l’objet de bombardements russes. A leur tour, les troupes russes continuent leurs efforts visant un assaut sur la ville-port de Marioupol, sur la mer d’Azov, une des villes ukrainiennes les plus pilonnées et dévastées d’Ukraine.

  • 02/03/2022 (mise à jour)

    02/03/2022 (mise à jour)

    Nations Unies — L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, mercredi, une résolution qui condamne « dans les termes les plus durs possibles » l’invasion russe en Ukraine et demande à Moscou de retirer immédiatement toutes ses forces d’Ukraine, apprend-on par Reuters. La résolution, votée par 141 sur les 193 Etats membres de l’ONU, a été adoptée à la fin d’une rare session d’urgence de l’Assemblée général, convoquée par le Conseil de sécurité, alors que les forces russes attaquent l’Ukraine par des raids aériens et des bombardements, forçant des centaines de milliers de personnes à se réfugier. Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre britannique Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a annoncé des audiences les 7 et 8 mars.



    Ukraine — Plus de 2 000 civils ont été tués et des centaines de structures ont été détruites, y compris des installations de transport, des hôpitaux, des écoles maternelles et des logements, pendant l’invasion russe en Ukraine, a informé mercredi le Service ukrainien des urgences, cité par Reuters. Toutes les heures, il y a des enfants, des femmes et des membres des forces de l’ordre qui meurent, a annoncé le Service précité, dans une déclaration. Le premier ministre Boris Johnson a accusé mercredi la Russie d’être coupable de crimes de guerre en Ukraine étant donné les armes utilisées contre les civils et a lancé un appel à l’ONU pour demander « le retrait » des troupes russes du territoire de ce pays, apprend-on par l’AFP et Reuters. Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé l’ouverture « le plus vite possible » d’une enquête sur la situation en Ukraine, faisant état de « crimes de guerre » et de « crimes contre l’humanité ». La Cour internationale de justice (CIJ), la plus haute instance judiciaire des Nations unies, saisie par le gouvernement ukrainien qui accuse Moscou de planifier un génocide, a par ailleurs annoncé des audiences les 7 et 8 mars. Le président américain Joe Biden a promis que le président russe paierait sur le long terme, même s’il obtient des avantages sur le champ de bataille d’Ukraine. Biden a promis que la justice américaine punirait toutes les illégalités commises par les oligarques russes et par des leaders corrompus et que, de concert avec les alliés européens, des modalités seraient trouvées pour saisir leurs biens de luxe.



    Visite, réfugiés — La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Haut Commissaire des Nations unies aux Réfugiés, Filippo Grandi, se rendront jeudi à Bucarest. Les deux hauts responsables seront reçus par le président Klaus Iohannis. La Représentation de la Commission européenne en Roumanie précise que Mme von der Leyen visitera la Roumanie et la Slovaquie afin de discuter avec les leaders de ces pays de la situation en Ukraine et du soutien de l’Europe aux réfugiés ukrainiens. Des réfugiés d’Ukraine, notamment des femmes et des enfants, arrivent constamment en Roumanie pour échapper à la guerre. Plusieurs campagnes de don sont organisées à travers le pays et les bénévoles acheminent les aides vers les régions de frontière. Impressionnés par la tragédie qui a frappé leurs voisins ukrainiens, de nombreux Roumains accueillent dans leurs propres maisons des réfugiés, pour la plupart des femmes et des enfants, alors que de plus en plus d’hôtels et d’autres espaces sont transformés en centres d’accueil. En étroite coopération avec l’UNICEF, au poste-frontière de Siret (dans le nord-est), des psychologues et des assistants sociaux bénévoles offrent conseil et facilitent l’accès des réfugiés aux services spécialisés, selon les besoins de ces derniers. Par ailleurs, deux blessés ukrainiens ont été transférés à l’Hôpital militaire de Galaţi (sud-est). Les deux, une femme de 40 ans et un jeune homme de 20, les deux ayant des plaies par balle, ont été opérés dans le pays voisin, et leur état est stable. C’est pour la première fois que des blessés du conflit d’Ukraine sont transférés dans un hôpital de Roumanie.




    OTAN — La Roumanie a éliminé les tarifs aéroportuaires et de navigation aérienne pour les aéronefs de l’OTAN par une ordonnance d’urgence adoptée dans la réunion de mercredi. Le ministre des Transports, Sorin Grindeanu, estime qu’ainsi, la coopération militaire sur le flanc est de l’Alliance sera simplifiée. Cette mesure éliminera toute discrimination dans la relation avec les partenaires de l’OTAN. Elle fait partie de l’effort national pour assurer une présence militaire unitaire et équilibrée sur le flanc oriental de l’Alliance et de renforcement de la coopération militaire dans la région de la mer Noire. Elle permettra aussi de faire passer un message de solidarité dans ce contexte, a affirmé Sorin Grindeanu. 500 militaires français et 300 belges, soit une partie de la composante terrestre de la Force de réponse de l’OTAN, rejoindront les militaires roumains et contribueront à consolider le flanc est de l’Alliance. Le ministre de la Défense, Vasile Dîncu, qui a rencontré ce mercredi, à la Base 57 aérienne de Mihail Kogălniceanu, son homologue allemande, Christine Lambrecht, a déclaré que la sécurité européenne était gravement menacée et que l’attaque russe doit cesser. Un détachement allemand formé de 75 militaires (des pilotes et du personnel technique) est détaché en Roumanie ainsi que 6 aéronefs Eurofighter Typhoon. Ils exécutent, aux côtés de militaires roumains et des Forces aériennes italiennes, des missions renforcées de Police aérienne sous commande de l’OTAN. L’ambassade d’Italie à Bucarest a annoncé mercredi que Rome avait décidé de doubler à 8 le nombre des avions Eurofighter 2000 qui opèrent en Roumanie dans le cadre de la Police du ciel.



    Santé — Covid — Le ministre roumain de la santé, Alexandru Rafila, a présenté une série de propositions de relâchement des restrictions anti-Covid. Parmi elles l’élimination du port obligatoire du masque en plein air, l’accès sans pass sanitaire aux centres commerciaux, hôtels, restaurants et institutions publiques, la majoration du taux d’occupation des salles de cinéma, de théâtre, de sport et de spectacles et aussi da possibilité d’organiser des événements privés rassemblant un nombre plus élevé de participants. Le ministre Rafila s’attend à ce que la situation s’améliore et estime qu’en deux semaines les rapports quotidiens sur le nombre des contaminations baissent sous le seuil d’un millier. Mercredi, les autorités avaient rapporté moins de 7 000 nouveaux cas d’infection au virus SARS-CoV-2 alors que le nombre des malades hospitalisés ne cesse de baisser, avec moins de 900 patients en réanimation.



    Energie — Le ministre roumain de l’Energie, Virgil Popescu, qui se trouve à Bakou, a discuté mercredi avec le président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliyev, de la coopération dans le domaine de l’énergie et de l’approvisionnement de l’Europe en gaz azerbaïdjanais. Le ministre roumain a remercié le leader de Bakou pour ses efforts de mettre ne place le Corridor sud du gaz et aussi pour sa contribution importante en matière de sécurité de l’approvisionnement en gaz de l’Europe. La Roumanie réitère son intention d’inclure l’infrastructure de transport fournie par l’Inter connecteur Roumanie-Bulgarie et le gazoduc BRUA dans le plan d’élargissement du Corridor sud de gaz vers les Balkans et l’Europe centrale, a souligné le responsable de Bucarest.



    Moldova — La présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Chişinău mercredi, ont déclaré dans une conférence de presse commune qu’il n’y avait pas de risque que la guerre d’Ukraine s’étende sur le territoire de la République de Moldova voisine. La République de Moldova condamne l’agression militaire de la Fédération de Russie contre le pays voisin et ami, a dit Maia Sandu. Elle a exhorté à l’arrêt des combats dès le premier jour. Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, et le commissaire au Voisinage et à l’Elargissement, Oliver Varhelyi, sont à Chişinău pour deux jours.



    Handball — La sélection nationale de handball féminin de la Roumanie a perdu, mercredi, à domicile, devant le Danemark, 35-28, dans un match comptant pour le Groupe 2 des préliminaires du Championnat d’Europe de cette année. La première sélection jouera le match retour contre le Danemark le 5 mars, à Odense. L’Autriche et les Îles Féroé font également partie du groupe. Les deux meilleures classées de chaque groupe se qualifient au Championnat d’Europe.




  • 29.09.2015

    29.09.2015

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit débattre et soumettre au vote aujourd’hui la motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le gouvernement du social – démocrate Victor Ponta. Selon ses initiateurs, les accusations formulées par les procureurs du Parquet national anti-corruption à l’encontre de M. Ponta – faux en écriture, complicité d’évasion fiscale et blanchiment d’argent – ne permettent plus à ce dernier de signer des actes normatifs ou de gérer le budget du pays et ses problèmes avec la justice nuisent gravement à la crédibilité de la Roumanie. Aux côtés de l’ex sénateur social-démocrate Dan Şova, Ponta est accusé d’illégalités commises lorsqu’il était avocat et qui auraient causé un manque à gagner de plus de 16 millions d’euros aux compagnies énergétiques de Rovinari et Turceni (sud). Pour être adoptée, la motion doit recueillir les votes favorables d’au moins 276 sénateurs et députés, soit la moitié plus un des élus. Les analystes sont sceptiques quant aux chances de réussite de la démarche des libéraux, appuyés uniquement par les parlementaires de l’opposition, les autres membres de la coalition gouvernementale, à savoir le PSD – l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et l’Alliance des Libéraux et Démocrates de Roumanie, ayant réitéré leur soutien au gouvernement en place.

    Discours – Le président roumain Klaus Iohannis tient aujourd’hui un nouveau discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, sa 3e intervention devant les leaders mondiaux. Toujours ce mardi, le chef de l’Etat roumain participe au sommet consacré à la lutte contre le groupe Etat Islamique et l’extrémisme violent, initié et accueilli par le président américain Barack Obama. A l’agenda de la visite de Klaus Iohannis aux Etats Unis figure également une participation à la réunion organisée par la présidente croate Kolinda Grabar Kitarovic, aux côtés d’autres leaders de la zone de la Mer Noire, de la Mer Adriatique et de la Mer Baltique. Hier, le président roumain s’est entretenu avec le vice-président américain Joe Biden au sujet du partenariat stratégique bilatéral, de la lutte contre le terrorisme et de la crise migratoire à laquelle est confrontée l’Europe.

    Diplomatie – S’exprimant à propos de la situation en Syrie, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a déclaré que seule une solution politique était à même de garantir un résultat durable. Et lui d’ajouter que ce processus doit être mené de sorte que les groupes extrémistes ne puissent pas renforcer leur présence dans la zone. Le ministre roumain s’exprimait à la réunion informelle de ministres des AE de l’UE organisée à New York. L’occasion également pour Bogdan Aurescu de réitérer la nécessité de soutenir les pays voisins de la Syrie qui accueillent des réfugiés. Cette réunion se déroulait en marge de la 70e Assemblée des Nations Unies.

    Syrie – Toujours à New York, au sommet de l’ONU, le président américain Barack Obama et le leader russe Vladimir Poutine ont fait part de leurs positions divergentes sur le dossier syrien. Pour sa part Barack Obama insiste sur la nécessité que le chef de l’Etat syrien Bachar Al – Assad quitte le pouvoir, alors que Vladimir Poutine souligne qu’à part Assad et sa milice, personne ne lutte vraiment contre les djihadistes de l’Etat islamique. Et le président russe de demander au Conseil de sécurité de l’ONU d’adopter une résolution que jette les fondements d’une coalition élargie contre l’Etat Islamique, réitérant que la Russie ne participera à aucune action censée écarter un gouvernement légitime. Notons aussi qu’une réunion du groupe de contact pour la Syrie, formé des Etats – Unis, la Russie, l’Arabie Saoudite, l’Iran, la Turquie et l’Egypte, a déjà été fixée pour le mois d’octobre.

    Tennis de table – L’équipe féminine de tennis de table de Roumanie doit rencontrer ce mardi l’Allemagne en finale des Championnats d’Europe, qui se tiennent à Ekaterinbourg, en Russie. Lundi, en demi-finale, les Roumaines ont vaincu les Ukrainiennes, tandis que l’équipe allemande a triomphé des sportives russes. En cas de victoire, ce serait, pour la Roumanie, le quatrième titre continental, après ceux décrochés en 1992, 2002 et 2005. Par contre, l’équipe masculine de tennis de table a eu un parcours décevant aux Championnats d’Europe, où elle s’est classée 15e, après avoir vaincu ce mardi l’équipe ukrainienne. C’est d’ailleurs la seule victoire des Roumains à ce championnat.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 2 WTA, joue aujourd’hui son premier match au tournoi de Wuhan, en Chine, dont elle est la principale favorite. Elle doit affronter la Russe Anastasia Pavlyuchenkova, numéro 33 mondiale. Jusqu’ici Simona Halep a eu 5 victoires contre la Russe. Toujours ce mardi, la Roumaine Monica Niculescu, nr 47 WTA, a perdu devant Carla Suarez Navarro d’Espagne, 10e au classement mondial, alors qu’Irina Begu jouera contre Roberta Vinci d’Italie.

    Météo – La météo est toujours instable en Roumanie et il fait plus froid que la normale saisonnière. Le ciel est couvert et il pleut sur le sud et le centre, les collines et les montagnes. Les températures maximales d’aujourd’hui ne dépasseront pas les 18 degrés. 12 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 28.09.2015

    A la une de la presse roumaine – 28.09.2015

    Aux Etats-Unis, Klaus Iohannis a demandé aux entreprises américaines d’éviter les pièges de la corruption en Roumanie. Entre temps, à Bucarest, le scandale de corruption visant la société Apa Nova, groupe Veolia se poursuit. Un véritable réseau d’espionnage formé d’anciens officiers des services secrets fonctionnerait à l’intérieur de la société afin d’empêcher les employés de la compagnie de divulguer des informations aux autorités.



  • 27.09.2015

    27.09.2015

    Visite – En visite officielle aux Etats Unis, le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, tient aujourd’hui un discours au plénum de l’Assemblée générale des Nations Unies à NY sur l’adoption de l’agenda de développement durable pour les 15 années à venir. Vendredi, il a participé à l’ouverture du Sommet de l’ONU qui a marqué l’adoption d’un plan ambitieux de développement durable chiffré à quelque milliers de milliards de dollars par an. Samedi, le chef de l’Etat roumain s’est entretenu à NY avec son homologue chinois Xi Jinping sur le renforcement de la coopération économique bilatérale, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure et du tourisme. Et c’est toujours samedi que Klaus Iohannis a rencontré des représentants de la communauté roumaine de la ville de New York. Au menu de cette visite qui prendra fin le 29 septembre, figure également un entretien avec le vice-président américain, Joe Biden, au sujet de la crise des réfugiés et de la lutte contre le terrorisme.

    Réfugiés – L’afflux de migrants vers l’Europe ne diminuera pas, surtout dans les conditions où l’on s’attend à une dégradation des conditions de vie en Irak aussi, met en gare l’ONU. Selon le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, environ 8000 personnes arrivent chaque jour en Europe. A son tour le commissaire européen a l’Élargissement de l’UE, Johannes Hahn, a estimé samedi que la prochaine grande vague de migrants en Europe pourrait venir du Liban, un Etat fragile où la situation est dramatique, fait savoir l’AFP. Dans ce contexte, la Croatie a annoncé que plus de 10.000 migrants ont franchi ses frontières ces 24 dernières heures, un nouveau chiffre record pour une seule journée.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Irina Begu, nr 29 WTA, a remporté ce Dimanche le tournois de Séoul, doté de prix de plus de 400.000 dollars. Elle vaincu en Aleksandra Sasnovich du Bélarus. C’est le seconde titre de la carrière d’Irina Begu. Le premier est celui de Taskent, en 2012. La joueuse roumaine compte également à son palmarès 3 qualifications en finale (à Moscou en 2014 et à Marbella et Budapest en 2011). Suite à cette victoire, Irina Begu gagnera 3 au classement mondial: à compter de lundi elle occupera la 26e position, soit la meilleure de sa carrière.

    Rugby – L’équipe nationale de rugby de Roumanie joue ce dimanche, à Londres, contre la puissante équipe d’Irlande dans son deuxième match du groupe D de la Coupe du Monde. Mercredi, notre sélection a perdu face aux vice-champions du monde, la France sur le score de 38 à 11. Dans le même groupe figurent également l’Italie et le Canada. Surnommés les Chênes, les rugbymen roumains ont participé à toutes les sept éditions de la Coupe du Monde, mais ils n’ont jamais dépassé la phase des groupes.

    Météo – Ce dimanche, les temps est instable sur la plupart du territoire de la Roumanie. Une alerte aux pluies abondantes est en vigueur jusqu’à lundi midi sur l’ensemble du pays. Les températures maximales sont à la baisse et iront de 15 à 25 degrés. 21 degrés et un ciel couvert à midi à Bucarest.