Tag: négociation

  • 13/11/2021 (mise à jour)

    13/11/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie — Le nombre de nouveaux cas d’infection au coronavirus est en baisse continuelle en Roumanie. Samedi, un peu plus de 4 000 nouvelles contaminations ont été annoncées, mais aussi 323 décès, dont 19 antérieurs à la période de référence. A présent, environ 15 000 personnes sont hospitalisées, dont 1 743 malades en soins intensifs. Au niveau national, le taux d’infection calculé sur 14 jours a baissé à 5,95 par mille habitants. Ce n’est que dans 11 départements et à Bucarest que l’incidence des cas dépassait les 6 cas par mille habitants. En l’occurrence, dans la capitale, ce samedi, elle se chiffrait à 6,68. Selon la Direction de santé publique, c’est le 22e jour de recul de l’infection au SARS-CoV-2 dans la capitale roumaine, où le taux d’incidence le plus élevé — 16,54 – a été enregistré le 22 octobre dernier.



    Politique — Les représentants du PNL, au pouvoir, du PSD, d’opposition, et de l’UDMR, l’actuel partenaire gouvernemental, ont négocié la majeure partie d’un futur programme de gouvernance, mais les discussions se poursuivront dimanche avec les sociaux-démocrates. Elles visent à harmoniser les points de vue divergents en matière de justice, de finances et de travail. L’annonce a été faite samedi par le leader libéral, Florin Cîţu, cité par l’agence roumaine de presse Agerpres. Les sociaux-démocrates insistent pour la majoration du point de retraite, la hausse des salaires et l’octroi des allocations familiales conformément à la législation en vigueur. Ils soutiennent que l’imposition des grandes fortunes serait une solution pour accroître les recettes au budget de l’Etat. Les libéraux écartent l’introduction d’une surimposition et estiment que la lutte contre l’évasion fiscale devrait être la priorité. La suppression de la Section spéciale d’investigation des magistrats est également un thème en divergence. Le PSD exclut une telle mesure. Après les discussions sur le programme de gouvernance, les équipes devraient négocier la composition du nouveau cabinet. Rappelons-le, après le départ de l’USR du gouvernement, en septembre, le cabinet minoritaire PNL — UDMR a été destitué par motion de censure déposée par le PSD et votée aussi par l’USR. Jusqu’ici, deux tentatives de constitution de cabinets minoritaires ont échoué.



    Réélection — Le ministère roumain des Affaires étrangères salue la réélection du ministre par intérim Bogdan Aurescu en tant que membre de la Commission de droit international de l’ONU pour un second mandat, de 2023 à 2027. Selon un communiqué transmis aujourd’hui, le responsable de Bucarest a été réélu à cette dignité le 12 novembre, à New York, par l’Assemblée générale des NU. Le ministère des Affaires étrangères précise que durant son premier mandat, Bogdan Aurescu s’est investi de manière directe dans l’analyse d’un thème d’une importance particulière au niveau international. Il s’agit de la hausse du niveau des mers et des océans en rapport avec le droit international, un effet grave des changements climatiques. La Commission de droit international de l’ONU, créée en 1947, compte 34 membres qui sont des experts indépendants reconnus en droit international.



    Justice — La cheffe du Parquet européen, Laura Codruţa Kövesi, a perdu le procès qu’elle avait intenté au Conseil supérieur de la magistrature de Bucarest. La Haute Cour de cassation et de justice a tranché : Laura Codruţa Kövesi n’a plus le grade professionnel de procureur du Parquet général, mais de procureur de parquet près un tribunal de grande instance. L’arrêt est définitif. En 2018, la Section pour procureurs du CSM avait décidé de ne pas lui accorder le grade professionnel de procureur du Parquet général sans concours, alors que l’ancienne cheffe du Parquet national anticorruption le demandait seulement en vertu du fait qu’elle avait été procureur général de la Roumanie.



    Handball — L’équipe roumaine SCM Râmnicu Vâlcea a vaincu l’équipe espagnole Super Amara Bera Bera, sur le score de 34-28n samedi, à domicile, au premier match du 3e tour préliminaire de la compétition féminine de handball EHF European League. SCM a fait une seconde partie exceptionnelle et a réussi à retourner le score en sa faveur, pour gagner enfin, à six points de différence. Le match retour aura lieu le 20 novembre à Saint-Sébastien, et la gagnante jouera dans les groupes de la compétition.



    Football — La sélection nationale de football de la Roumanie terminera, dimanche, les préliminaires du Groupe J de la Coupe du monde de football de 2022 du Qatar par un match en déplacement, contre le Liechtenstein. Jeudi, les tricolores ont fait match nul contre l’Islande, à Bucarest. Dimanche, les matchs Arménie-Allemagne et Macédoine du Nord — Islande seront disputés dans le même groupe. Les Roumains, qui n’ont plus participé à une Coupe du monde depuis 1998, ont besoin d’une victoire contre le Liechtenstein et que l’Islande ne perde pas afin de se qualifier 2e dans le groupe et se qualifier au barrage. L’Allemagne est en première position au groupe J (et elle est déjà qualifiée au tournoi final). Elle est suivie par la Macédoine du Nord, la Roumanie, l’Arménie, l’Islande et le Liechtenstein.


  • Mouvements sociaux, émeutes et répression (II)

    Mouvements sociaux, émeutes et répression (II)

    Cette semaine, nous continuons notre discussion autour du livre de Louise Fines : « Mouvements sociaux et émeutes de prison. À l’heure du sacrifice ». La semaine dernière nous avons comparé un panel complexe de mouvements sociaux pour montrer les configurations qui se dessinent autour de chaque cas particulier. Dans cette deuxième partie, nous allons aborder la question du rapport à l’État sous toutes ces formes : répression, négociation, activisme juridique.



  • 25.02.2020 (mise à jour)

    25.02.2020 (mise à jour)

    Politique — Le premier ministre désigné de la Roumanie, le libéral Ludovic Orban, a déposé son mandat mardi soir, vu que le délai-limite pour que le parlement approuve ou rejette le nouveau gouvernement a été dépassé. L’annonce a été faite par le président Klaus Iohannis, qui rend de nouveau responsable de cet état de choses le PSD, indiquent que ce parti a boycotté l’investiture. Il a ajouté avoir accepté le dépôt du mandat pour ne pas que le pays entre dans un blocage et a précisé qu’il convoquerait les partis à des consultations mercredi après-midi. Lundi, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a jugé inconstitutionnelle la nomination du premier ministre destitué pour former un nouveau cabinet. Le PNL a accusé la Cour d’être partisane et a annoncé son intention de ne pas renoncer à la proposition de désigner le même Ludovic Orban à la tête du gouvernement. Le PSD affirme vouloir rester dans l’opposition et ne va pas proposer une autre personne aux fonctions de premier ministre. L’USR a son propre candidat à la tête du gouvernement. L’Union démocrate magyare de Roumanie, le Parti du mouvement populaire et l’Alliance des libéraux et des démocrates s’attendent à ce que Klaus Iohannis fasse une autre nomination de premier ministre qui puisse former un gouvernement au plus vite.



    CAG — A Bruxelles, le Conseil des Affaires générales a approuvé mardi le mandat de négociation de la Commission européenne sur les futures relations entre l’Union et le Royaume-Uni. Le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a exprimé l’appui de la Roumanie pour ce mandat et a mis en exergue la nécessité d’obtenir un accord ample et ambitieux avec le Royaume-Uni, censé permettre une coopération étroite dans beaucoup de domaines. « Les intérêts des citoyens roumains resteront au centre de nos priorités. Nous viserons notamment à ce que les futurs arrangements dans le domaine de la mobilité soient régis par les principes de la parfaite réciprocité et de la non-discrimination », a souligné le diplomate roumain. Ce mardi, le gouvernement britannique a validé son mandat de négociation, ouvrant la voie des discussions avec le bloc communautaire qu’il a quitté le 31 janvier dernier. Ce mardi également, la Commission européenne a présenté la méthodologie proposée pour rendre le processus d’élargissement plus efficace. M Aurescu a réitéré le soutien ferme de la Roumanie pour le faire avancer, conformément au principe du mérite des candidats. La préparation du Conseil européen des 26-27 mars s’est également trouvée à l’agenda de la réunion.



    Coronavirus en Roumanie — Aucun cas d’infection au coronavirus n’a été confirmé jusqu’ici en Roumanie, même si les suspicions sont à la hausse. Le ministre par intérim de la Santé de Bucarest, Victor Costache, a déclaré qu’à présent, un millier de personnes ont été placées en isolement à domicile. Et le ministre d’ajouter que la Roumanie dispose des espaces nécessaires pour placer en quarantaine plus de 4 mille personnes. Les autorités travaillent pour remplir les stocks de médicaments et de matériel sanitaire nécessaires pour lutter contre l’épidémie. Pour sa part, le président Klaus Iohannis a averti que la Roumanie devrait être prête à faire face à une évolution négative de la situation. C’est pourquoi il a convoqué pour ce mercredi une réunion du Conseil suprême de défense de la Roumanie à ce sujet. Le nord de l’Italie, Etat européen le plus touché par le coronavirus, accueille une importante communauté roumaine, qui compte quelque 300.000 personnes. C’est pourquoi toutes les personnes qui arrivent en Roumanie en provenance de cette région sont automatiquement placées en quarantaine pour une période de 14 jours. Rappelons-le, deux Roumains infectés au coronavirus sur le paquebot de croisière Diamond Princess, en quarantaine dans le port japonais de Yokohama, sont actuellement hospitalisés à Tokyo.



    Défense — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré, mardi, lors de la présentation du bilan du ministère de la Défense pour l’année 2019, que ce dernier devra se concentrer sur le renforcement du profil stratégique de la Roumanie dans le cadre de l’OTAN et de l’UE, l’accélération du développement de la capacité opérationnelle de l’Armée, et aussi sur le lancement et le déroulement des programmes pour équiper cette dernière. Le chef de l’Etat a réitéré que l’appartenance à l’OTAN et à l’UE et le Partenariat stratégique avec les Etats-Unis demeuraient la triade conceptuelle de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie. Il a félicité les militaires pour leur niveau élevé de professionnalisme et pour la compétence avec laquelle ils ont accompli leurs missions en 2019 aussi. Les militaires roumains ont également une contribution majeure dans le cadre des opérations et des missions sous l’égide de l’Alliance et de l’UE, notamment dans la mission Resolute Support d’Afghanistan, ainsi que dans les opérations KFOR de l’OTAN et ALTHEA de l’UE du théâtre d’opérations des Balkans et dans la mission otanienne d’Irak, a souligné le chef de l’Etat.



    Vignette « Oxygène » — L’édile en chef de la capitale roumaine, Bucarest, Gabriela Firea, a annoncé ce mardi qu’elle renonçait à l’introduction de la vignette « Oxygène », suite aux réactions négatives des bucarestois. Selon Mme Firea, en mars, le Conseil général de la Capitale devra débattre d’un projet de décision prévoyant l’annulation de cette taxe. 90% des personnes qui se sont exprimées dans le cadre d’un sondage d’opinion lancé par la maire Gabriela Firea sur Facebook se sont opposées à l’introduction de cette taxe. Le projet dit « Oxygène » prévoyait l’introduction d’une taxe d’accès dans les rues de Bucarest des voitures dont la norme de pollution était inférieure à Euro 5. Ce qui plus est, l’accès des véhicules ayant la norme de pollution inférieure à Euro 3 dans un périmètre du centre ville était entièrement interdit. Les véhicules qui respectaient la norme de pollution Euro 4 auraient dû payer des vignettes Oxygène à partir de janvier 2021.



    Film — Le long-métrage roumain « La sortie des trains de la gare », du cinéaste roumain Radu Jude et de l’historien Adrian Cioflâncă sera projeté en première ce mercredi dans le cadre du festival international du film de Berlin où il a été sélectionné dans la section Forum de la compétition officielle. Cette production est composée entièrement de photographies d’archives et de documents sur le pogrom d’Iasi en juin 1941. A la Berlinale, Radu Jude participe aussi avec le long métrage « Typographique majuscule » dans la même section forum et avec « Les somnambules » dans la section Co-Production Market, soit un des marchés de projets cinématographiques les plus importants qui réunit producteurs, agents de ventes, distributeurs et financeurs de films du monde entier. Le plus récent long métrage de Cristi Puiu, « Malmkrog » également été projeté en première à cette édition du Festival.


  • A la Une de la presse roumaine ce 27.06.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 27.06.2019

    Le regret, cest de ne pas avoir saisi une opportunité. Le nouveau projet lancé dans lespace public par les leaders de lalliance USR-PLUS, mais aussi lidée de nouvelles négociations pour lexploitation gazière en mer Noire, suscitent des espoirs et font les choux gras des journaux parus ce matin à Bucarest.

  • A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    A la Une de la presse roumaine 20.03.2019

    Le début des négociations
    entre le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne concernant la
    désignation du premier procureur en chef du futur Parquet européen n’échappe à
    aucune rédaction de presse. Autre sujet qui fait le
    tour des rédactions – la déclaration du président de la Roumanie, Klaus
    Iohannis, concernant un éventuel référendum sur la justice, organisé
    simultanément avec les élections européennes du 26 mai.


  • Quel Brexit ?

    Quel Brexit ?

    La Roumanie souhaite un déroulement rapide des discussions sur le Brexit et l’éclaircissement de tous les aspects visant les Roumains qui vivent et travaillent au Royaume Uni. Au nom de Bucarest, le président Klaus Iohannis a déclaré que les leaders européens s’attendent à ce que Londres respecte ses engagements déjà assumés.



    Il est très important que l’ensemble du processus place les gens au premier plan — a opiné le chef de l’Etat. Klaus Iohannis: « Pour nous, il est très important que cette négociation soit réalisée avec le plus grand sérieux, rapidement, et que cela soit une négociation exhaustive, donc qu’elle tire au clair tous les aspects, et qu’elle ne porte pas seulement sur la résidence, l’emploi, le droit au travail, mais aussi sur la retraite, par exemple. Et ce parce qu’il y a dans toute l’Europe des millions de personnes qui ont compté sur le fait qu’elles pouvaient établir leur résidence et trouver un emploi dans toute l’Union ; beaucoup ont déménagé avec toute leur famille, et ces choses-là doivent être respectées de manière obligatoire. »



    « Moi, je peux offrir aux Roumains toutes les garanties qu’offre l’UE 27 — et elles sont nombreuses, a poursuivi le chef de l’Etat. Nous sommes décidés à négocier de manière à ce que les citoyens, les Roumains compris, aient tous les droits. En contrepartie, nous sommes disposés à négocier aussi les droits des ressortissants britanniques dans les Etats membres », a ajouté M Iohannis. Il a estimé que les lignes directrices en vertu desquelles le Brexit sera négocié — adoptées à l’unanimité par les leaders communautaires — visent justement à sécuriser les droits de ces personnes. Un deuxième aspect qui sera négocié porte, selon les commentateurs, sur la partie financière, et le président Iohannis a mentionné que les Etats membres s’attendent à ce que le Royaume Uni respecte les engagements qu’il a assumés avant le déclenchement du Brexit.



    Pourtant, Londres voit les choses d’une manière légèrement différente. La première ministre de la Grande Bretagne, Theresa May, a dit qu’elle était optimiste concernant la solution du statut des citoyens européens du Royaume Uni et des ressortissants britanniques de l’Union. Elle a toutefois rejeté les appels de Bruxelles que Londres résolve ses engagements financiers avant le lancement des négociations sur le Brexit. La crise aiguë, tant institutionnelle que d’image, que le Brexit a provoquée à l’Union est loin de se résorber.



    Qualifié de pro-européen dévoué, du moins par contraste avec la leader europhobe de l’extrême droite, Marine Le Pen, le candidat centriste à la présidence française, Emmanuel Macron, a averti que l’Union européenne devait se réformer pour éviter le scénario de la sortie de Paris du bloc communautaire. Au cours de ces élections j’ai constamment défendu l’idée et les politiques européennes, parce que ce sont des aspects particulièrement importants pour le peuple français et pour la place de notre pays dans le contexte de la mondialisation, mais les disfonctionnements de l’Union ne sont plus soutenables — a conclu le gagnant virtuel du scrutin présidentiel français. (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • A la Une de la presse roumaine 30.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 30.03.2017

    Coïncidence ou pas, le jour du Brexit, le Prince Charles était en visite officielle en Roumanie. Avec 230 mille de ses ressortissants au travail au Royaume-Uni, la Roumanie pourrait gérer les négociations dans le cadre du processus de sortie de Londres de lUE, puisqu’en 2019 c’est à Bucarest d’assumer la présidence tournante de l’Union. Par ailleurs, en Roumanie, de plus en plus d’emplois sont à pourvoir dans l’industrie et notamment dans l’industrie automobile. Enfin, alors que les autorités promettent, une fois de plus, d’inaugurer 90 km d’autoroute cette année, les journalistes roumains constatent que les routes roumaines comptent parmi les plus meurtrières d’Europe.




  • A la une de la presse roumaine – 08.12.2014

    A la une de la presse roumaine – 08.12.2014

    Les négociations entre le gouvernement roumain et les représentants du FMI constituent le sujet fédérateur des quotidiens parus ce lundi à Bucarest. La presse écrite évoque aussi l’avenir du cabinet Victor Ponta et la situation du club de foot Steaua, qui fait l’objet d’un litige.


  • 03.03.2014 (mise à jour)

    03.03.2014 (mise à jour)

    Gouvernement – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Victor Ponta, a annoncé la composition du nouveau gouvernement, qu’il entend présenter mardi au Parlement pour obtenir le vote de confiance. Cooptée lundi dans la coalition gouvernementale, l’UDMR reprendra un poste de vice-premier ministre, ainsi que les ministères de la Culture et de l’Environnement. Les trois autres vice-premiers ministres sont les mêmes, un pour le PSD et deux pour ses partenaires juniors, le PC et l’UNPR. Le cabinet comptera 25 ministres et ministres-délégués, la plupart occupant déjà ces fonctions. Parmi les nouvelles nominations, l’on compte la conseillère du premier ministre, Ioana Petrescu, aux Finances publiques, l’ancienne athlète Gabriela Szabo, à la Jeunesse et au Sport, et l’acteur Bogdan Stanoevici, ministre délégué pour les Roumains du monde. Les partis d’opposition – le PDL (populaire) et le PNL (au pouvoir jusqu’à la semaine dernière) ont annoncé qu’ils voteraient contre, tandis que le PPDD (populiste) et le groupe des minorités nationales ont promis de voter en faveur du nouveau cabinet. Le président Traian Basescu a averti qu’il attaquerait à la Cour constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’installation d’un nouveau gouvernement avec un autre programme, et qui soit toujours dirigé par Victor Ponta. Il considère que le remplacement des libéraux par l’UDMR dans l’Exécutif équivaut au changement du programme de gouvernance pour lequel le cabinet Ponta a été investi en 2012.



    Ukraine – L’Union européenne a exprimé fermement son désir que la Russie revienne aux paramètres fixés par ses accords bilatéraux avec l’Ukraine, y compris en ce qui concerne la présence militaire, a déclaré lundi, à Bruxelles, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, au correspondant de Radio Roumanie. L’Union considère que l’action armée de la Fédération russe constitue une violation claire de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et de l’indépendance de l’Ukraine, ainsi que du droit international, et de plusieurs accords bilatéraux conclus antérieurement entre Kiev et Moscou, a encore ajouté Titus Corlăţean. Le chef de la diplomatie roumaine a participé à la réunion extraordinaire de ses homologues des Etats de l’UE consacrée à l’Ukraine, où il a réitéré l’impératif d’assurer la stabilité, la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de ce pays, avec l’observation parfaite de tous les droits de ses citoyens, et a plaidé en faveur d’une implication active, substantielle et unitaire de l’UE en Ukraine.



    Entretien – Les tensions en Crimée rappellent le conflit de Transnistrie. Elles prouvent que le séparatisme est contagieux et qu’en l’absence d’une solution, il risque de se répandre dans toute la région. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, dans un entretien à Radio Free Europe. La déclaration intervient alors que le premier ministre de la République de Moldova a entamé lundi une visite aux Etats Unis, où il doit discuter avec le vice président Joe Biden, principalement au sujet des évolutions d’Ukraine et de la sécurité régionale. Appuyé par Moscou, Tiraspol a déclaré unilatéralement son indépendance à l’égard de la République de Moldova en 1990, pour s’en séparer, de facto, deux ans plus tard, au bout d’un conflit armé. A son tour, le président de la Roumanie, Traian Basescu, a mis en garde contre le risque d’apparition d’un nouveau conflit gelé dans la région de la mer Noire.



    Bourses – La devise nationale de la Roumanie, le leu, s’est dépréciée suite aux premiers transferts de ce lundi, le taux de change s’étant chiffré à 4,52 lei pour un euro. Cette dévaluation du leu, due à la crise ukrainienne, est pourtant moindre que celle affichée aujourd’hui par les autres devises nationales de la région. Les bourses européennes ont elles aussi reculé ce lundi après quatre semaines de hausse. Les marchés financiers avaient jusqu’ici ignoré la situation en Ukraine. Toujours lundi, les prix du pétrole et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Les investisseurs pointent du doigt les retombées négatives des tensions en Ukraine sur le commerce des ressources énergétiques, note Bloomberg. A Londres, le prix du pétrole Brent, référentiel pour l’Europe, a progressé de 2%, jusqu’à un peu plus de 111 dollars par baril. Selon la même source, les exportations de pétrole et gaz naturel assurent presque la moitié des recettes publiques de la Russie.



    Tourisme – En Roumanie, le nombre des touristes enregistré au mois de janvier 2014 a été de 0,4% inférieur à celui de la même période de l’année dernière; se chiffrant à 425.000, selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques. Les nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement a chuté de 2,3%. Par ailleurs, les visiteurs étrangers ont eux aussi été moins nombreux, de 1,8%. 81,9% d’entre eux venaient d’Europe, dont 79% des pays membres de l’UE.



  • 03.03.2014

    03.03.2014

    Gouvernement – En Roumanie, l’USD, formée du PSD, du PC et de l’ UNPR, reprend aujourd’hui les négociations avec l’UDMR(en opposition) au sujet de la constitution d’un nouveau cabinet, après le retrait du PNL de l’Exécutif. Si les pourparlers aboutissent, le premier ministre social-démocrate Victor Ponta va soumettre mardi au Parlement la nouvelle formule gouvernementale. Par ailleurs, le chef de l’Etat, Traian Basescu, a annoncé qu’il attaquerait à la Cour Constitutionnelle une éventuelle décision du Législatif concernant l’investiture d’un nouveau cabinet avec un nouveau programme de gouvernance, dirigé toujours par Victor Ponta. Le président de la République soutient que le remplacement des libéraux par l’UDMR équivaudrait à un changement du programme gouvernemental pour lequel la cabinet Ponta avait reçu l’aval du Législatif. Le chef de l’Etat estime qu’il faudrait reprendre la procédure de désignation d’un nouveau premier-ministre et dans ce cas il ne serait plus d’accord que Ponta soit reconduit dans ses fonctions. Ce dernier a, en réplique, précisé que le programme de gouvernance de l’USL, qui avait remporté haut la main les élections de 2012, ne serait plus modifié et qu’il ne soumettrait au Parlement que le changement de structure politique de l’Exécutif.



    Réunion – Le ministre roumain des affaires étrangères Titus Corlăţean, qui va participer à Bruxelles à la réunion extraordinaire des chefs des diplomaties des 28 consacrée à la situation en Ukraine, a fait savoir qu’il allait exprimer la profonde préoccupation de Bucarest à ce sujet et souligner la nécessité de respecter le cadre juridique international. Titus Corlăţean va également réaffirmer le besoin d’assurer la stabilité, la sécurité, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine, ainsi que les droits de tous ses citoyens. Par ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest doit plaider en faveur de l’implication active, conséquente et unitaire de l’UE dans la situation dans ce pays. Pour sa part, le président roumain, Traian Basescu, a demandé, dimanche, à la Russie de mettre un terme à ce qu’il a appelé l’agression contre l’Ukraine.



    Entretien – Les tensions en Crimée rappellent le conflit de Transnistrie. Elles prouvent que le séparatisme est contagieux et qu’en l’absence d’une solution, il risque de se répandre dans toute la région. C’est ce qu’a déclaré le premier ministre de la République de Moldova, Iurie Leancă, dans un entretien à Radio Free Europe, Europa Liberă. Appuyé par Moscou, Tiraspol a déclaré unilatéralement son indépendance à l’égard de la République de Moldova en 1990, pour s’en séparer, de facto, deux ans plus tard, au bout d’un conflit armé. A son tour, le président de la Roumanie, Traian Basescu, a mis en garde contre le risque de l’apparition d’un nouveau conflit gelé dans la région de la Mer noire.



    Bourses – La devise nationale de la Roumanie, le leu, s’est dépréciée suite aux premiers transferts de ce lundi, le taux de change s’étant chiffré à 4,52 lei pour un euro. Cette dévaluation du leu, due à la crise ukrainienne, est pourtant moindre que celle affichée aujourd’hui par les autres devises nationales de la région. Les bourses européennes ont elles aussi reculé ce lundi après quatre semaines de hausse. Les marchés financiers avaient jusqu’ici ignoré la situation en Ukraine. Toujours lundi, les prix du pétrole et du gaz naturel ont augmenté sur les marchés internationaux. Les investisseurs pointent du doigt les retombées négatives des tensions en Ukraine sur le commerce des ressources énergétiques, note Bloomberg. A Londres, le prix du pétrole Brent, référentiel pour l’Europe, a progressé de 2%, jusqu’à un peu plus de 111 dollars par baril. Selon la même source, les exportations de pétrole et gaz naturel assurent presque la moitié des recettes publiques de la Russie.



    Tourisme – En Roumanie, le nombre des touristes enregistré au mois de janvier 2014 a été de 0,4% inférieur à celui de la même période de l’année dernière; se chiffrant à 425.000, selon les données fournies par l’Institut national des Statistiques. Les nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement a chuté de 2,3%. Par ailleurs, les visiteurs étrangers ont eux aussi été moins nombreux, de 1,8%. 81,9% d’entre eux venaient d’Europe, dont 79% des pays membres de l’UE.