Tag: Nicolae Steinhardt

  • În prim-plan România 07.08.2022

    În prim-plan România 07.08.2022

    Tatiana Niculescu şi Tania Radu despre cartea de reflecţii şi eseuri intitulată “Cuvinte sufleteşti” de Regina Elisabeta a României (Carmen Sylva) la Târgul de Carte Bookfest; Scriitorul şi editorul George Ardelean despre volumul de corespondenţă al lui Nicolae Steinhardt din “Integrala Steinhardt”, prezentare făcuta tot la Târgul de carte Bookfest.



  • Nicolae Steinhardt

    Nicolae Steinhardt

    Nicolae
    Steinhardt a été un des intellectuels roumains du XXe siècle qui se sont violemment
    confrontés à l’histoire. Né dans une famille juive, près de Bucarest, en 1912,
    il s’éteint à l’âge de 77 ans, en mars 1989, neuf mois avant la chute du régime
    communiste. Son père, ingénieur et architecte, avait combattu sur le front de
    la Grande Guerre, où il fut blessé et décoré pour sa bravoure.


    Nicolae
    Steinhardt fait ses débuts littéraires dans la revue du lycée « Spiru
    Haret », de la capitale. Durant les années de faculté, il est un habitué
    du cénacle littéraire « Sburătorul », coordonné par l’influent
    critique littéraire Eugen Lovinescu. En 1936, il devient avocat et obtient le
    titre de docteur en droit constitutionnel à l’Université de Bucarest.


    Nicolae Steinhardt commence à publier
    des chroniques littéraires et des essais sous le pseudonyme « Antistihus ».
    Avant son limogeage de la rédaction de la « Revista Fundațiilor Regale »
    sous la pression de la législation antisémite en vigueur à la fin des années 1930,
    il avait publié trois volumes de réflexions sur la spiritualité judaïque.


    Le nouveau régime, installé le 6 mars
    1945, ne se montrera pas bienveillant envers Steinhardt et ceux qui avaient
    refusé de collaborer. En 1947, il reçoit un double coup: un nouveau limogeage
    par la « Revista Fundațiilor Regale » et la radiation du barreau. En
    1958, deux ans après la révolution anticommuniste de Hongrie, Nicolae
    Steinhardt est arrêté avec le groupe « Noica-Pillat », dénommé ainsi
    d’après le philosophe Constatin Noica et l’écrivain Dinu Pillat. Accusé de
    complot contre l’ordre social, une accusation récurrente contre les opposants
    du pouvoir, il est condamné à 12 ans de prison.


    C’est en prison qu’il se convertit à la
    religion chrétienne orthodoxe, avant d’être libéré en 1964, après avoir purgée six
    années de sa peine. L’expérience carcérale est la source de son livre le plus
    connu, Jurnalul fericirii/Le Journal de
    la Félicité, qui a eu un impact très fort sur la conscience collective
    roumaine au début des années 1990. George Ardelean, éditeur de la
    correspondance de Nicolae Steinhardt, rappelait les deux formes d’enfer
    décrites dans Le Journal de la Félicité,
    ainsi que dans plusieurs lettres: « Il y a l’enfer du détenu
    seul dans une cellule, un homme dans un face-à-face rude avec le temps pur,
    qu’il doit remplir. Rappelons-nous, par exemple, le destin de Lena Constante,
    qui a passé 3 000 jours, c’est-à-dire 8 ans, seule dans un cachot où il n’y
    avait que les quatre murs, un lit, levé durant la journée, et une tinette. Pas
    de téléphone, pas de journaux ni de livres, pas d’horloge non plus, sans
    personne d’autre à ses côtés. Et puis, il y a l’autre enfer, le vacarme d’une
    cellule surpeuplée. Ça me rappelle Le Journal de la Félicité et les paragraphes « Bughi
    Mambo Rag », qui captent le croisement des dialogues à l’intérieur
    exsangue d’une cellule de prison. »



    Après sa sortie de prison, Nicolae Steinhardt publiera cinq
    volumes de critique littéraire et d’essais, quinze autres allant être publiés après
    sa mort. À partir de 1967,
    il commence à chercher un monastère où il puisse entrer dans les ordres et
    c’est en 1980 qu’il devient moine au monastère de Rohia, dans le département de
    Maramureș. « Dans Le Journal de la Félicité, on
    trouve plusieurs épisodes de 1938, quand Steinhardt se trouvait à Interlaken,
    en Suisse, pour participer aux réunions du Groupe d’Oxford, un groupe
    protestant œcuménique. Cela est une borne importante dans le rapprochement de Steinhardt
    avec la religion chrétienne, après l’échec de son intégration à la synagogue. Entre
    1935 et 1937, lui et son ami Emanuel Neuman, « Manole » du Jurnalul
    fericirii, avaient essayé d’intégrer la synagogue et d’assumer complètement
    l’identité judaïque. Leurs tentatives n’ont pas abouti, on ne sait pas
    pourquoi, et les chemins spirituels des deux amis se sont séparés. À Interlaken, Nicolae
    Steinhardt est fasciné par les débats et, un matin, un Irlandais lui dit avoir
    rêvé que Steinhardt allait recevoir le baptême. Cet épisode est aussi raconté
    dans ses lettres. »
    , raconte George Ardelean.


    La correspondance de Nicolae Steinhardt est fascinante, avoue
    l’éditeur George Ardelean: « Nous y avons trouvé plein de défis. Tout
    d’abord, celui de rassembler les quelques 1200 lettres et d’identifier leurs
    destinataires. Nous avons fait des recherches dans des archives personnelles, dans
    celles de diverses institutions, des monastères de Rohia, Cernica et Sâmbăta, du
    Musée national de la littérature roumaine, du Conseil national d’études des
    archives de l’ancienne Securitate. Il y a eu ensuite les lettres publiées après
    1990 dans différents volumes et dans la presse culturelle. L’autre étape
    particulièrement difficile a été celle d’identifier un critère pour y mettre de
    l’ordre. Nous avions trois possibilité : premièrement, un ordre
    chronologique absolu, deuxièmement les destinataires dans un ordre alphabétique
    et, troisièmement, la variante que nous avons choisie, une mise ensemble des
    deux premiers critères – regrouper les lettres en fonction du
    destinataire, dans un ordre chronologique de la correspondance avec celui-ci. »



    Les deux volumes de correspondance de Nicolae Steinhardt viennent
    compléter l’œuvre d’un grand penseur, mais ils sont également des livres
    d’histoire contemporaine de la Roumanie. (Trad. Ileana Ţăroi)



  • L’écrivain Nicolae Steinhardt…

    L’écrivain Nicolae Steinhardt…

    Né en juillet 1912 et décédé au printemps 1989, avant de voir la chute du régime communiste, Nicolae Steinhardt est devenu, à titre posthume, un symbole d’anticommunisme et de résistance par la religion et la culture. Docteur en droit, passionné de littérature et d’écriture dès l’entre-deux-guerres, Nicolae Steinhardt faisait partie du groupe d’intellectuels dit Noica-Pillat, dont les membres ont été condamnés à des peines de prison par les autorités communistes pour des actions contre l’État. Parmi ces actions, il y avait aussi la lecture de livres considérés comme subversifs à l’époque. C’est le moment où l’étiquette de « subversif » commence à s’appliquer à Steinhardt, un intellectuel qui, en fait, a toujours été original et non-conformiste. Par exemple, « Dans le genre des jeunes », son volume de début dans les années 1930, est un volume qui parodie le style littéraire, et non seulement, de la jeune génération de l’époque, qui comprenait également ses amis Mircea Eliade, Constantin Noica et Emil Cioran, tous marqués par la variante roumaine de l’existentialisme, mais aussi par l’option des idéologies politiques d’extrême droite.



    Arrêté en 1960 et libéré en 1964, lors de l’amnistie générale des prisonniers politiques, Steinhardt entreprendra un autre acte subversif : l’échec de sa proximité avec le judaïsme indigène l’amènera à se convertir à l’orthodoxie et, enfin, à faire son entrée en religion au monastère de Rohia du Maramureş. Vêtir l’habit monastique ne signifiera pas, pour lui, abandonner l’écriture ; Steinhardt publie quelques livres pendant le communisme, après que son droit de signature lui eut été rendu. Que peut-on conclure de l’analyse de son travail et de sa biographie ? Le critique littéraire Cosmin Ciotloş nous en parle :



    « Steinhardt était subversif aussi par rapport à sa génération légionnaire, et par rapport à ce qui s’est passé dans les années 50, et également par rapport aux modèles structuralistes des années 60-70 et ainsi de suite. Et il parvient presque à être subversif aussi par rapport à la lecture qui lui a été appliquée pendant près de 30 ans, à titre posthume cette fois. Quant à ses relations avec les utopies ou les utopismes en tout genre, on peut déjà en déduire clairement qu’il les a dribblés. Steinhardt a réussi à dribbler ces tentations utopiques par sa façon d’être. »



    Les tentations utopiques que Nicolae Steinhardt a dribblées étaient à la fois les idéologies de gauche et d’extrême droite ou les totalitarismes qui en ont émergé. Sa manière d’être – nuancée, humaniste et toujours prête au dialogue – ressort d’ailleurs le mieux du « Journal du bonheur », son livre le plus connu, paru après 1989, dont le manuscrit a été saisi par la Securitate communiste. Comment Steinhardt apparaissait-il pour la première fois aux yeux d’une personne avec qui il n’avait pas encore eu de dialogue ? Nous l’apprenons de l’universitaire Mihai Zamfir qui a eu le privilège de le connaître dans les années 1970. Le Pr Zamfir :



    « Bien sûr, quand je l’ai rencontré la première fois, je ne savais pas qui il était. Je savais vaguement qui il était, et alors son portrait s’est dessiné par la suite avec le recul, en lisant, au début, les livres qu’il était autorisé à publier après sa sortie de prison, puis en lisant les nombreuses pages qui sont apparues après 1990. C’est ainsi que j’ai vu, en fait, à qui j’avais affaire. J’ai découvert l’envergure réelle de cet homme maigrichon, et insignifiant en apparence. Quand je l’ai connu, il était près de devenir moine et c’est pourquoi il semblait encore plus effacé, et moins important, physiquement parlant. Sachez que la différence entre Steinhardt et ses soi-disant collègues, les critiques littéraires des années 70-80, était énorme, et il essayait tout le temps de l’escamoter. Il avait une culture écrasante envers les autres. (…) Ce que Steinhardt savait était si écrasant par rapport aux autres que ce n’est que rarement et seulement dans certains articles qu’il a introduit le scalpel philosophique en littérature pour en faire ressortir ce que d’autres ne remarquaient pas. »



    Récemment, l’œuvre de Nicolae Steinhardt a bénéficié d’une nouvelle analyse à travers l’œuvre « Les Ages de la subversion. N. Steinhardt et la déconstruction des utopies », écrit par Adrian Mureşan. Qu’est-ce que l’auteur a découvert à cette occasion ? Adrian Mureşan :



    « J’ai souvent senti que le cadrage de Steinhardt n’était pas très précis. On a parlé de lui comme d’un dissident, sans même que certains orateurs sachent ce que dissidence voulait dire, y compris du point de vue étymologique. Mais on est également passé à l’autre extrême. J’ai polémisé dans le livre avec quelques voix qui ont minimisé excessivement la contribution de Steinhardt. Certaines voix se demandaient, par exemple : « Pourquoi le testament politique de Steinhardt avec ses célèbres solutions de résistance est-il si important ? Tout est beau sur le papier, mais quelle valeur ont-elles dans la pratique ? » Or la protestataire Doina Cornea et d’autres, pas beaucoup, ont démontré que cette partie de théorie pouvait admirablement être mise en pratique – pas par beaucoup, il est vrai. Une deuxième partie du livre concerne un autre cliché avec lequel j’ai ressenti le besoin de polémiser. Il s’agit de Nicolae Steinhardt, le critique littéraire. Ce que j’ai entrepris, c’est de démontrer que Steinhardt était, en fait, un critique culturel. Et enfin, la troisième partie concerne la manière dont Steinhardt lit la littérature française et anglaise, c’est-à-dire, si on parle de manière réductionniste, le modèle culturel et littéraire européen tel qu’il apparaît dans la littérature française et anglaise principalement. Il existe deux âges de la subversion chez Steinhardt : l’âge d’entre-deux-guerres, un âge de la contestation parodique du jeune conservateur, mais rebelle, et le deuxième âge, l’âge de la maturité subversive, qui est naturellement celui de l’essayiste de l’après-guerre qui a « l’honneur » d’être persécuté par son pire ennemi même, le communisme avec tous ses avatars. Steinhardt a été, en effet, un véritable anticommuniste ou antisocialiste depuis la fin de son adolescence. »



    L’antitotalitarisme de Steinhardt était bien connu des communistes, à preuve l’ample dossier de poursuites établi par la Securitate à son nom : 11 volumes constitués par la participation de plus de 500 officiers, 70 indics et une surveillance constante pendant 30 ans.


    (Trad. : Ligia)


  • Rediviva Edizioni, nuovo invito alla lettura del Diario della felicità di Nicolae Steinhardt

    Rediviva Edizioni, nuovo invito alla lettura del Diario della felicità di Nicolae Steinhardt

    Il 23 aprile, Rediviva Edizioni di Milano invita il pubblico ad un incontro letterario virtuale dedicato al modo in cui è stato accolto in Italia il “Diario della felicità” dello scrittore romeno Nicolae Steinhardt. Il volume, pubblicato in Romania nel 1991, è uscito per la prima volta in Italia nel 1995, presso Il Mulino, con la traduzione di Gabriella Bertini Carageani, in una edizione curata da Gheorghe Carageani. Successivamente, è stato tradotto anche in francese e spagnolo. Nel 2017, Rediviva Edizioni di Milano, la prima editrice romena fondata in Italia nel 2012, ha pubblicato, a sua volta, il libro.



    “Unopera da rileggere nel silenzio di questi giorni di restrizioni e solitudine, per trovare spunti di riflessione e nuove prospettive per il nostro vissuto”, spiega a Radio Romania Internazionale la responsabile del Centro Culturale Italo-Romeno di Milano e di Rediviva Edizioni, prof.ssa Violeta Popescu. Sin dal momento della sua pubblicazione nel 1991, il volume fu accolto con grande interesse, diventando tra i più letti in Romania. “Un libro che ha mostrato a tutti noi il vero significato della parola Libertà. Eravamo negli anni delleuforia della libertà conquistata a dicembre 1989, ma anche della dolorosa scoperta dei momenti di grande sofferenza di unintera generazione di intellettuali, segnata dal calvario delle carceri comuniste. Con Steinhardt, abbiamo scoperto il sacrificio, ma soprattutto la dignità di tutta questa generazione e il suo “Diario della felicità” ha significato un vero risveglio per i romeni”, puntualizza Violeta Popescu.



    Figura di spicco della cultura romena novecentesca, Nicu (Nicolae) Steinhardt (1912-1989), ebreo convertito al cristianesimo ortodosso durante i 13 anni di prigionia inflitti dal regime comunista, svolse unintensa attività letteraria. Nel 1980, si consacrò alla vita religiosa al monastero Rohia in provincia di Maramureș. Scritto tra il 1969 e il 1971, il “Diario della felicità” fu confiscato nel 1972 dalla Securitate, la polizia politica del regime, che glielò restitui nel 1975. Ma nel frattempo, Nicolae Steinhardt aveva riscritto il volume, ricorda Rediviva Edizioni.



    Nel corso della serata letteraria del 23 aprile, moderata dalla scrittrice e giornalista Irina Turcanu, in diretta Facebook sulla pagina di Rediviva Edizioni dalle ore 20:30, si parlerà dellimpatto del “Diario della felicità” sui lettori italiani insieme a scrittori e giornalisti. Ospiti dellincontro saranno Armando Santarelli, Antonio Buozzi e Dario Fertilio che, attraverso le loro recensioni e gli articoli pubblicati su Avvenire, LOsservatore Romano o Famiglia Cristiana, hanno avvicinato molto il pubblico italiano alla lettura del volume, aggiunge Violeta Popescu. Dopo averlo ripubblicato nel 2017, Rediviva Edizioni si è impegnata a diffondere il suo messaggio, spiega ancora la nostra ospite, sottolineando linteresse manifestato da studiosi e studenti nei confronti del volume che si è ritrovato nella bibliografia di alcune ricerche dedicate alla storia recente della Romania.




  • Gaudeamus 2017: Spectacolul poeziei la Editura Casa Radio

    Gaudeamus 2017: Spectacolul poeziei la Editura Casa Radio

    La cea de-a XXIV-a ediţie a Târgului Internaţional Gaudeamus – Carte de învăţătură, în perioada 22-26 noiembrie la Romexpo, Editura Casa Radio vă invită la spectacolul poeziei. Am pregătit pentru ascultătorii şi cititorii noştri noi titluri în colecţii consacrate: Fonoteca de Aur. Seria Spectacolul poeziei, Lecturi pe întuneric, Biblioteca de Poezie Românească şi Biblioteca Radio.

    Cinci decenii de poezie cu Ana Blandiana, Dansul poetic seducător al Ninei Cassian, inegalabilul Şerban Foarţă care traduce şi interpretează în poezie scrierile lui I. L. Caragiale şi doi poeţi de manual, George Coşbuc şi G. Topîrceanu, recitiţi de doi poeţi de raftul întâi ai poeziei româneşti de azi (Ioana Nicolaie şi Florin Iaru). Performanţele auctoriale se conjugă, se potenţează cu performanţele actoriceşti, Editura Casa Radio vă invită să (re)ascultaţi voci unice. Lor li se alătură N. Steinhardt, binecunoscutul eseist, care surprinde oriunde poezia lumii: în note de călătorie, portrete literare, cronici de expoziţie.

    Este liberă floarea? Poeme rostite la Radio (1965-2017), carte+dublu CD, semnată Ana Blandiana, este un mănunchi de 115 poeme: înregistrări din Fonoteca Radio, de-a lungul a peste cinci decenii, cea mai recentă sesiune de înregistrări fiind prilejuită chiar de această apariţie (pe 24 martie 2017, cu o zi înainte ca scriitoarea să împlinească 75 de ani). Ana Blandiana la radio, recitându-şi versurile, este Vocea poeziei prin excelenţă.

    Dans. Poeme rostite la Radio (1959-2003), carte+CD, trasează istoria poetei Nina Cassian la Radio România: 28 de poeme proprii şi 12 traduceri din poetul german Christian Morgenstern. Un pas în redescoperirea acestei scriitoare complicate, un dans volubil între cuvinte scrise, cuvinte rostite şi ilustraţii semnate Tudor Jebeleanu.

    Şerban Foarţă citeşte din Caragialeta & Caragialeta bis – acest audiobook este efectul de ecou al întâlnirii dintre doi autori, unul dramaturg şi prozator, celălalt poet, unul din secolul XIX, un clasic, celălalt din secolele XX şi XXI, un (post)modern. Este un dialog atemporal, e exegeză în versuri, anamorfoză, oglindire, pretext, un joc de măşti, un one-man show la microfon, cu sound-ul epocii personajelor lui Caragiale. Cu o prefaţă de Simona Popescu.

    Coşbuc live 1963&1968 şi G. Topîrceanu, Romanţa gramofonului – două audiobook-uri care oferă o recitire atentă, atât prin intermediul vocilor actorilor Ludovic Antal, Emil Botta, Octavian Cotescu, Ion Caramitru, Dumitru Furdui, Dinu Ianculescu, Ion Lucian, Valeria Seciu ş.a., cât şi prin acela al poeţilor contemporani, binecunoscuţi publicului român: George Coşbuc şi G. Topîrceanu.

    N. Steinhardt, Jurnal de autor (1978-1984) – 16 tablete radiofonice citite de Steinhardt în emisiunea Atlas cultural, în perioada 1978-1984, precum şi, bonus, un interviu din 1984. Un om într-o voce, aşa cum îl prezintă Ion Bogdan Lefter în prefaţa sa, un om şi un scriitor cu totul aparte, deţinătorul unul eseism cultivat şi lejer.

    De asemenea, în colecţia Noapte bună, copii!, Editura Casa Radio vă aşteaptă cu poveşti de adormit copii, reinterpretate grafic de către artistul Alexandru Ciubotariu.

    Editura Casa Radio imaginează itinerarii alternative prin poezia românească, descoperă şi redescoperă, totul fiind posibil datorită copleşitoarei memorii a Radioului public.

    Programul lansărilor Gaudeamus 2017, standul Radio România


    Vineri, 24 noiembrie

    13:30 – 14:30 – Lansare Editura Casa Radio. Colecţia de CD Fonoteca de Aur, seria Spectacolul poeziei: Coşbuc Live 1963&1968; G. Topîrceanu, Romanţa gramofonului. Invitaţi: Florin Iaru, Vasile Manta, Luigi Bambulea.

    14:30 – 15:00 – Lansare Editura Casa Radio. Colecţia de CD Lecturi pe întuneric: Şerban Foarţă citeşte din Caragialeta şi Caragialeta bis. Invitaţi: Simona Popescu, Bogdan Ghiu, Florin Iaru, Marius Chivu, Emil Buruiană.

    16:30 – 17:30 – Lansare Editura Casa Radio. Colecţia de audiobook Biblioteca de poezie românească: Ana Blandiana, Este liberă floarea? Poeme rostite la Radio 1965-2017. Invitaţi: Ana Blandiana, Mircea Martin, Emil Buruiană, Dan Verona.

    Sâmbătă, 25 noiembrie

    12:00 – 13:00 – Lansare Editura Casa Radio. Colecţia de audiobook Biblioteca Radio: N. Steinhardt, Jurnal de autor. Tablete radiofonice 1978-1984. Invitaţi: Ion Bogdan Lefter, Bogdan Ghiu, George Ardeleanu, Victoria Dimitriu, Anca Mateescu

    14:00 – 15:00 – Lansare Editura Casa Radio. Colecţia de audiobook Biblioteca de poezie românească: Nina Cassian, Dans. Poeme rostite la Radio 1959-2003. Invitaţi: Marius Chivu, Bogdan Ghiu, Dragoş Cojocaru, Tudor Jebeleanu.

    La Editura Casa Radio marile voci dau cortina la o parte!

    Detalii pe www.edituracasaradio.ro.