Tag: noix

  • Cake anglais aux fruits secs

    Cake anglais aux fruits secs

    Madame, Monsieur, je suis Ioana et je suis contente de vous accueillir dans ma cuisine pour vous faire goûter à un cake dont je viens de découvrir la recette. Si vous avez écouté le RRI Spécial cuisine que notre rédaction à réaliser à l’occasion des Pâques orthodoxes, alors vous avez eu l’occasion de découvrir ma recette de cozonac. Une pâte briochée pour laquelle j’ai utilisé 10 jaunes d’œufs. Eh bien, puisque personne n’aime le gâchis, la question qui se pose c’est quoi faire avec une dizaine de blancs d’œufs ? La réponse toute de suite, quand je vais m’activer dans ma cuisine pour préparer un cake anglais fourré de fruits confits.

    Alors, comme d’habitude, commençons par dresser la liste des ingrédients : à part les 10 blancs, il vous faudra aussi 2 pincées de sel, 200 grammes de sucre, 3 sachets de sucre vanillé, un peu de zeste de citron râpé, 250 grammes de beurre fondu, 200 grammes de farine et 400 grammes d’un mélange de noix, concassées et légèrement grillées pour relever leur goût, raisins secs, petits morceaux d’écorce d’orange confits, pépites de chocolat noir et fruits secs coupés en brunoise. Premier pas : préchauffer le four à 170 et préparer deux moules à cake chemisés de papier cuisson. Faire fondre le beurre sur feu doux et, hors du feu, y ajouter le zeste de citron râpé. Mélanger.

    Dans un cul de poule bien nettoyé et sans aucune trace de graisse ou d’humidité, battre en neige à la main ou au fouet électrique les blancs d’œufs, avec une pincée de sel. Y ajouter le sucre et continuer à fouetter jusqu’à obtenir un mélange lisse et translucide comme pour la meringue. Verser d’un coup tous les ingrédients, à savoir la farine tamisée, les noix concassées, les petits bouts de fruits secs et les petits morceaux de chocolat, et mélanger délicatement. Ajouter en dernier la moitié du beurre fondu aromatisé au citron. Il est très important d’ajouter tous les ingrédients secs d’un coup, car sinon, à force de mélanger par étape, les blancs battus en neige perdent leur consistance et deviennent liquides. A la fin, incorporer le reste du beurre et continuer à mélanger délicatement à l’aide d’une cuillère en bois.

    Verser le mélange ainsi obtenu dans les deux moules. Normalement, les quantités indiquées devraient vous suffire pour deux cakes. Si le moule est plus grand, alors vous allez vous contenter d’un seul cake anglais. Enfourner à 170 degrés et surtout ne pas ouvrir le four pendant les premières 25 minutes. Ultérieurement, vous pouvez faire le test de la cure – dent pour vérifier la cuisson. Au bout d’une quarantaine de minutes, en fonction du four, le cake devrait être cuit. Si la cure- dent garde des traces de pâte, prolonger la cuisson encore quelques minutes. Attention, si le cake commence à avoir une belle couleur, mais qu’à l’intérieur il n’ait pas l’air cuit, couvrez-le du papier cuisson que vous fixez sur les bords avec des cure-dents et prolonger la cuisson.

    Quoiqu’il en soit, au bout d’une heure, vous devriez avoir un magnifique cake aux fruits secs et une odeur citronnée dans votre cuisine. Et surtout, un petit bout sucré le matin, pour accompagner votre café.

  • La tarte aux prunes et aux noix

    La tarte aux prunes et aux noix

    Madame, Monsieur, dans les minutes suivantes, je m’apprête à vous apprendre à faire un coup de cœur de mon cahier de recettes: la tarte aux prunes et aux noix, un must faire en automne. Cette tarte est facile à faire, même très facile, elle est assez bonne marché et pas trop riche en calories.Pour une belle tarte, il vous faudrait 600 grammes de prunes bien mûres, une pâte brisée – pour ma part, je l’ai faite moi-même, 50 grammes de beurre, 100 grammes de sucre, quelques noix et un œuf. Et puis, c’est tout.

    Alors, commencer par laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter. Réserver. Si vous avez déjà la pâte, préchauffer le four à 180°C (thermostat 6), étaler la pâte dans un moule à tarte et piquer la à l’aide d’une fourchette. Mettre un papier cuisson et des pois dessus puis enfourner la pour 10 minutes de précuisson. Si vous voulez faire la pâte, vous-même, alors du coup, ajouter sur la liste d’ingrédients, 200 grammes de farine, 100 grammes de beurre, une pincée de sel, trois cuillerées de sucre et quelque 400 mm d’eau. Dans un saladier, tamiser la farine, y ajouter le sel, le sucre et le beurre coupé en petits morceaux. Y pétrir du bout des doigts jusqu’à ce que le beurre soit entièrement incorporé. On doit obtenir une sorte de semoule grossière en 2 ou 3 min. Y ajouter progressivement de l’eau, tout en continuant à pétrir jusqu’à ce que vous obteniez une boule de pâte. Laisser la une demie heure dans le frigo avant de l’étaler dans un moule à tarte.

    Pendant que le fond de la tarte cuit un tout petit peu dans le four, fondre les 50 grammes de beurre sur le feu, y ajouter les 100 grammes de sucre et mélanger continuellement, jusqu’à ce que le sucre fonde complètement. Hors du feu, ajouter un œuf et fouetter énergiquement pour éviter que le blanc ne se transforme en omelette. Sur la pâte légèrement cuite, disposer les morceaux de prunes, verser le mélange sucre-beurre-œuf et placer par endroits, quelques noix concassées. Enfourner pour une vingtaine de minutes, jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée et que l’appareil versé sur les fruits soit cuit. Laisser refroidir un tout petit peu avant de déguster.

    Cette tarte est excellente aussi bien comme dessert, qu’au petit déjeuner, accompagnée d’une bonne tasse de café ou de thé. Les enfants vont l’adorer ! En plus, une fois la saison des prunes terminée, vous pourriez la préparer avec d’autres fruits aussi tels mirabelles, pêches ou abricots. Bonne dégustation !

  • Cookies aux flocons d’avoine et à la banane

    Cookies aux flocons d’avoine et à la banane

    Madame, Monsieur, me voilà à nouveau infiltrée dans la cuisine du chef Alex pour vous inviter à goûter à mes cookies aux flocons d’avoine et à la banane. Une recette qui tombe à point en cette période de confinement, lorsque faute d’activités physiques, beaucoup risquent de perdre leur ligne. Et comme je fais moi-même partie de cette catégorie, j’ai cherché à privilégier les recettes peu caloriques. C’est ainsi que je suis tombée sur ces cookies très light, puisque le sucre ne figure pas parmi les ingrédients.

    Pour ma petite recette d’aujourd’hui, il vous faut :

    – deux ou trois bananes bien mûres

    – une cuillerée de beurre- le jus et le zeste râpé d’une orange

    – une poignée d’amandes et de noix grillées et concassées

    – une poignée de raisins secs- deux tasses de flocons d’avoine

    – une demi-cuillerée de levure

    Et oui, comme vous pouvez le remarquer, pas de sucre. Les bananes et les fruits secs sont suffisamment sucrés et vous allez voir, le résultat obtenu sera apprécié par les petits comme par les grands. D’ailleurs, ce serait même une idée de proposer aux enfants de vous aider. C’est une recette très facile à faire ; comme ustensiles de cuisine, il vous faut juste un saladier et une cuillère, donc pas de danger pour eux ! Pratiquement, on va mélanger tous les ingrédients. Allez, c’est parti !Ecraser les bananes, les réduire en purée, y ajouter le beurre fondu, le jus et le zeste de l’orange, les amandes, les noix, les raisins secs, la levure et puis commencer à y verser progressivement les flocons d’avoine jusqu’à ce que le mélange obtenu vous permette d’en faire des boules. Disposer les boules obtenues sur une plaque recouverte de papier cuisson, en les espaçant. Les aplatir ensuite à l’aide d’une fourchette.

    Faire cuire dans le four préchauffé à 180° C pendant un petit quart d’heure. Les cookies sont prêts quand ils deviennent légèrement dorés. Les laissez refroidir complètement avant de les déguster. Ils sont très bons accompagnés d’un verre de lait, de thé et même d’une bonne tasse de café, le matin. Et ils ne font pas grossir ! Je sais que je l’ai déjà dit, mais un tel aspect vaut le coup d’être dit et redit, n’est-ce pas ?

  • Confiture de noix vertes

    Confiture de noix vertes

    Aujourd’hui je vous propose une recette de confiture pas comme les autres, une recette assez fastidieuse, qui prend du temps, mais qui mérite bien d’être préparée de temps en temps parce qu’elle est tout simplement délicieuse. Il s’agit de la confiture aux noix vertes. Pour la préparer, il vous faut une centaine de noix vertes, petites, qui commencent à devenir rondes.

    Commencez par éplucher les noix de leur peau verte. Faites attention à porter des gants en latex puisque la peau des noix noircit la peau de vos mains. Faites-les blanchir à trois reprises et à chaque fois laissez-les dans de l’eau bouillante une dizaine de minutes. Lavez ensuite les noix dans de l’eau froide à 5 ou 6 reprises. A chaque reprise, laissez les noix dans l’eau pendant un quart d’heure pour qu’elles éliminent leur tanin. Certains laissent les noix reposer dans l’eau pendant une nuitée, une idée à ne pas ignorer. Il vous faut aussi 1 kilogramme et 200 grammes de sucre, le blanc d’un œuf, 2 cuillerées de jus de citron et 3 grammes de vanille. Faites dissoudre le sucre dans un litre d’eau et dans une casserole avant de la poser sur le feu.

    Au moment de l’ébullition ajoutez le blanc d’œuf et une cuillerée de jus de citron. Lorsque ce bouillon commence à ce coaguler, ajoutez la vanille et les noix et faites mijoter à feu très doux, tout en remuant périodiquement, jusqu’à ce que sa texture rassemble à celle d’une confiture. Mettez-la dans des bocaux que vous devez préserver à température normale à l’abri des rayons du soleil. C’est une confiture tellement fine et savoureuse qu’elle peut constituer en elle-même un dessert. Bonne dégustation !

  • Scordolea

    Scordolea

    Aujourd’hui nous voyageons dans le delta du Danube pour découvrir une spécialité balkanique qui a connu à travers le temps de nombreuses déclinaisons en fonction des régions géographiques et des périodes historiques. La « scordolea » est un plat origine grecque, d’ailleurs le mot grec skordo se traduit par ail. Pour le préparer il vous faut un kilo de pommes de terre et plusieurs filets de poisson fumé, entre 500 et 750 grammes. Il vous faut aussi une cuillerée d’huile ou une tasse de lait, du beurre, des noix, quelques gousses d’ail, du poivre et quelques feuilles de céleri ou de persil.

    Commencez par préparer une purée de pommes de terre.Les habitants du delta mettent des filets de poisson à bouillir un peu aux côtés des pommes de terre. Si le poisson est peu fumé, vous pouvez également le faire bouillir, le retirer de la casserole et utiliser le même bouillon pour faire cuire les pommes de terre. Vu que d’habitude le poisson fumé est également salé, faites attention à la quantité de sel que vous mettez dans la purée. Pour celle-ci vous pouvez mettre soit du lait et du beurre soit de l’huile et une partie de l’eau dans laquelle vous avez fait bouillir les pommes de terre et le poisson.

    Ajoutez dans la purée les noix écrasées, les gousses d’ail, du poivre et les feuilles de céleri hachées et mélangez jusqu’à ce que la purée soit bien crémeuse. Huilez une cocotte qui va au four, posez une couche de purée de pommes de terre, puis une autre couche de chair de poisson ou bien des filets de poisson, et recouvrez par une autre couche de purée. Ensuite j’ai recouvert le plat de fromage du genre « cachcaval », une sorte de gruyère avant de l’enfourner pendant quelques minutes. Vous pouvez servir ce plat accompagné de cornichons en saumure avec un petit vin blanc demi-sec.

  • La soupe de potiron

    La soupe de potiron

    C’est un même temps un plat réconfortant et plein de vitamines, très nécessaires pour attaquer la saison hivernale. Pour préparer cette soupe il vous faut une citrouille moyenne, un gros oignon, quelques 200 ml de coulis de poivrons rouge, quatre gros poivrons rouges, quelque 400 ml de crème fraîche, une noix de beurre et quelques graines de potiron décortiquées et des noix si possible.

    Commencez par faire griller des poivrons sur un grill, une poêle antiadhésive ou dans le four ou tout simplement sur une tôle à feu moyen. Mettez les poivrons dans un bol, salez et recouvrez d’un torchon de cuisine. Après une trentaine de minutes, vous pouvez les peler et séparer la chair du milieu et des pépins.

    Entre temps pelez la citrouille et coupez-là en cubes moyens. Mettez de côté trois ou quatre cubes que vous pouvez couper ensuite en dès. Faites bouillir le potiron dans de l’eau salée jusqu’à ce que les morceaux deviennent bien tendres, puis passez-les par une passoire. Dans la même casserole faites dorer l’oignon coupé en brunoise dans un peu d’huile de tournesol avant d’ajouter le coulis de poivrons et les morceaux de potiron. A feu doux, mélangez bien pendant quelques minutes pour que les ingrédients ne collent au fond de la casserole.

    Vous devez recouvrer maintenant d’eau ou de bouillon de légumes et poursuivre la cuisson avant de passer tout les ingrédients par un pied mixeur. Ensuite vous pouvez ajouter la crème, saler et poivrer. N’oubliez pas de ne pas vous dépêcher, de bien patienter et de garder un feu aussi doux que possible.

    Enfin dans une poêle antiadhésive, faites dorer les dès de citrouille dans du beurre avant de les ajouter à la soupe. Entre temps coupez les poivrons grillés en lamelles et mettez-les également dans la casserole, avant de couper définitivement le feu. Servir décorés de graines de citrouille et de noix. Bon appétit !

  • La nuciculture en Roumanie

    La nuciculture en Roumanie

    Il y a plus de deux décennies, la Roumanie figurait parmi les principaux pays producteurs de noix dEurope, avec une production annuelle de plus de 40 mille tonnes. Soulignons quavant le début du 20e siècle, le noyer formait des forêts et des plantations étendues dans la majorité des départements du pays. Peu à peu, la demande de bois de noyer, mais aussi laménagement et la réorganisation du territoire déterminée par la collectivisation de lagriculture durant le communisme ont eu pour résultat la coupe de vastes plantations de noyers.




    A présent, de plus en plus dinvestisseurs sont intéressés à refaire les vergers de noyers, qui, outre leur importance économique, servent également à arrêter les glissements de terrain. Plantés sur les versants des collines, les noyers développent des racines qui jouent un rôle similaire à celui de larmature du béton armé. Un versant couvert de noyers a la même efficacité quune digue de 7 mètres cubes de béton, affirment les spécialistes. La culture du noyer est très intéressante actuellement puisque linvestissement est plutôt réduit alors que le profit est considérable. Linvestissement est entièrement amorti au bout de seulement deux années de récoltes.







    Ovidiu Lazăr, du comté de Vrancea, a créé il y a quelques années une plantation de noyers. Il a choisi ce genre de culture en raison de limportante demande présente sur le marché, notamment dans les pays du Proche Orient. Un autre argument en faveur dune telle plantation a été la possibilité de laisser laffaire en héritage à ses enfants puisque la vie dune plantation de noyers est de 50 à 60 ans.





    Ovidiu Lazăr : « Lorsque jai commencé cette activité il y a 7 ans, jai suivi lexemple de mon beau-père qui grâce à quatre vieux noyers gagnait 1500 lei par an, soit environ 350 euros au taux de change daujourdhui. Je me suis dit que cétait vraiment une affaire profitable parce que les noix ne sont pas périssables et se vendent très bien. Jai acheté un terrain et jai planté des noyers sur six hectares. Les plants que jai choisis sont des espèces françaises, plus productives que les autochtones. Ces noyers commencent à produire rapidement et leur rendement est supérieur aux autres variétés. Linvestissement se chiffre à environ 2500 euros par hectare et on cultive environ 200 arbres par hectare. Mais si on ajoute aussi dautres investissements dans la préparation du terrain, la construction dun enclos, la mise en place dun système dirrigations, les dépenses sélèvent à 5 mille euros par hectare. Mais sachez que ce nest pas une affaire qui soit rentable tout de suite. Les premières récoltes arrivent après 4 à 5 ans, et le rendement maximum est prévu 8 ou 9 ans plus tard. »





    Ovidiu Lazăr est également le président de lAssociation des cultivateurs de noyers de Roumanie, mais aussi le représentant dune pépinière française en Roumanie qui produit une dizaine de variétés performantes de noyers, parfaitement adaptées aux conditions climatiques de chez nous.



    Evidemment, la demande de ce genre darbres est croissante, affirme Ovidiu Lazar : « Sil y a 5 ans, nous vendions quelques centaines de plants, à lheure actuelle, nous ne pouvons pas couvrir la demande. Cette année, nous sommes confrontés à un déficit de 5 mille plants. Donc il sagit dune affaire qui a commencé à se développer parce que les gens ont compris le potentiel de cet arbre. Si on commercialise les noix entières, on peut toucher entre 10 et 15 mille euros par hectare. Si on choisit de vendre les cerneaux de noix, un hectare rapporte quelque 20 à 25 mille euros. Si on choisit aussi de transformer les cerneaux en chocolat aux noix ou en huile de noix, on peut même arriver à 30 mille euros par hectare. Sachez aussi que les noyers produisent des récoltes chaque année sans aucun investissement supplémentaire. »





    Les représentants de lAssociation des cultivateurs de noyers de Roumanie ont planté 3000 hectares de terrain. Au niveau national, les noyeraies couvrent des superficies de plus en plus étendues, il est donc possible que la Roumanie devienne un important fournisseur en Europe et non seulement. Pour le moment, les cultivateurs de noix choisissent notamment les espèces françaises en raison de leur qualité supérieure.





    Ovidiu Lazar : « A la différence du noyer commun, le noyer français a une fructification sur brindille latérale, cest-à-dire tout au long de la branche. Un noyer commun produit environ 2 tonnes et demi de noix par hectare alors que celui français entre 4 et 5 tonnes. Par exemple, la variété Lara peut produire jusquà 8 tonnes de noix par hectare, donc le triple par rapport au noyer commun. Ces arbres peuvent être plantés sur uniquement 7% de la superficie de la terre. En Roumanie, les noyers peuvent vivre sur presque tout le territoire du pays puisque nos terrains et notre climat sont très propices à la nuciculture. Afin de couvrir la demande du marché interne et externe, la Roumanie aurait besoin de quelques 100, voire 200 mille hectares de vergers de noyers, donc il y a de la place pour de nouveaux investissements dans ce secteur. »





    Les noix sont vendues tant sur le marché intérieur, aux différents confiseurs, pâtissiers et boulangers, quà lexportation à travers lEurope, mais aussi sur le marché du Proche Orient. Pour une production de six tonnes de noix par hectare, un seul kilo est vendu à létranger pour des prix allant de 10 à 12 euros, alors que le reste est commercialisé sur le marche autochtone à des prix allant de 4 à 5 euros. Les étrangers produisent notamment de lhuile de noix, utilisée ensuite dans lindustrie pharmaceutique et cosmétique. Ce qui plus est, le bois de noyer est très apprécié par les ébénistes qui lutilisent pour réaliser des meubles de luxe.



    Ce genre daffaire peut savérer pourtant un investissement fait par les parents pour leurs enfants et même petits-enfants puisque pour pouvoir exploiter le bois de noyer, il faut attendre entre 25 et 30 ans. Dans le cas du noyer noir, il faut patienter entre 60 et 70 ans avant de pouvoir exploiter le bois. Sachez quun mètre cube de bois de noyer se vend actuellement à 1500 euros. Le bois de noyer est utilisé non seulement dans la fabrication des meubles de luxe, mais aussi dans lindustrie automobile pour décorer les tableaux de bord des limousines de prestige, dans lindustrie des instruments de musique et dans la fabrication des parquets haut de gamme. Les feuilles de noyer sont également utilisées dans la production des peintures et dans lindustrie cosmétique et pharmaceutique.





    Sachez que ceux qui souhaitent devenir cultivateurs de noyers disposent aussi de fonds européens. Le programme de reconversion de la pomiculture 2014 – 2020 propose des financements pour les cultures de noyers. Les fermes de petites dimensions qui envisagent de vendre directement leur récolte recevront plus facilement de largent européen. Les associations de producteurs seront également encouragées par le biais du nouveau Programme national de développement rural qui dispose dun budget de pas moins de 200 millions deuros destinés notamment à faire augmenter le degré dassociation des fermiers roumains. (Trad. Alex Diaconescu)

  • Le gâteau aux pommes

    Le gâteau aux pommes

    En fait, il s’agit d’une tarte aux pommes très facile à préparer et très appréciée par les familles roumaines. Il vous faut 400 grammes de sucre semoule, 120 grammes de farine, 3 œufs, 8 ou 9 pommes plus acides, une dizaine de noix, 4 cuillerées à soupe de confiture de cerises, 50 grammes de beurre et des arômes de vanille et de rhum. Commencez par mettre environ 200 grammes de sucre dans une casserole ronde ou dans un moule à tarte métallique à feu doux jusqu’à ce que le sucre caramélise. Remuez le récipient pour que le caramel arrive à couvrir aussi les cotés de la casserole. Ensuite laissez-la reposer.

    Entre temps, pelez les pommes et enlevez les pépins. Dans un récipient pour le mixeur, mettez trois œufs entiers et 200 grammes de sucre semoule et battez ce mélange jusqu’à ce qu’il commence à augmenter en volume. Puis ajoutez la farine avec une cuillère en bois, en remuant du bas vers haut. Puis, mélangez du sirop de confiture aux noix que vous pouvez broyer grossièrement. Ce mélange, vous pouvez le mettre dans le petit trou qui reste au milieu des pommes ou bien le mélanger aux pommes, si vous décidez de couper les fruits en morceaux.

    Beurrez le récipient au caramel, puis posez les pommes farcies du mélange de noix. Ensuite versez sur les pommes la pâte et mettez au four pendant une quarantaine de minutes à 170 degrés. Vérifiez la cuisson à l’aide d’un cure-dent : s’il en ressort bien propre, vous pouvez sortir le gâteau du four. Laissez-le reposer un peu (une ou deux minutes) avant de le renverser sur un plateau. Faites attention ! Si vous oubliez le gâteau dans la casserole ou le moule à tarte, le caramel redeviendra ferme et ce sera impossible de le retirer du récipient.

    Laissez reposer le gâteau sur le plateau et préparez un sirop avec quatre cuillerées à café de sucre, un verre d’eau et une pomme entière râpée. Attendez jusqu’à ce que la température du gâteau baisse avant de le napper de sirop et de le recouvrir de crème chantilly. Bon appétit !