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  • Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Le courrier des auditeurs du 14 juin 2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour, je suis très contente de vous accueillir au micro d’une nouvelle édition de votre courrier. Et, nous allons commencer avec le sujet qui fait la une partout en Europe, à savoir les résultats des élections. Un sujet qui nous a été proposé par Philippe Marsan de Biganos, en France.

    2024 c’est l’année électorale par excellence pour la Roumanie. Et pour cause, les Roumains sont invités à participer à quatre suffrages dont les deux premiers – local et européen, ont eu lieu simultanément le dimanche, 9 juin. Les résultats sont tombés et ils donnent pour gagnant à la tête de la municipalité de Bucarest, l’actuel maire, Nicușor Dan, un candidat indépendant soutenu par l’Alliance de la Droite Unie. Avec un score de près de 47 % des voix, il est confortablement situé devant la candidate sociale-démocrate et ex-maire de Bucarest, Gabriela Firea, qui n’a réuni que 24 % des voix. Après le dépouillement de plus de 90% bulletins de vote, c’est la même Alliance de la Droite Unie qui remporte avec 27,2% le Conseil général de la Municipalité de la capitale. Elle dépasse de très peu le PSD, qui affiche un score de 26,6%.

    En revanche, les sociaux-démocrates se sont arrogés la majorité des conseils départementaux, à savoir 25, de cinq de plus que lors des élections de 2020, tandis que les libéraux ont en gagné 12, à la place de 17 détenus jusqu’à présent. Ils ont perdu des régions historiques telles Suceava, Prahova et Timis. L’UDMR a obtenu la suprématie dans quatre départements: Covasna, Harghita, Mures et Satu Mare. Selon le leader du parti, Kelemen Hunor, l’UDMR a remporté ses meilleurs résultats des 20 dernières années, avec 199 fauteuils de maire et 4 de président de conseil départemental.

    La situation est beaucoup moins rose pour l’USR, qui n’a réussi à obtenir que deux mairies, celle de Timisoara et de Bacau.

    Le scrutin pour le Parlement européen a été remporté par l’alliance PSD-PNL, au pouvoir en Roumanie. Selon les derniers chiffres offerts par le Bureau électoral central, après le dépouillement de 97% des voix, le PSD occupera 11 sièges de député au Parlement européen, le PNL 9, le parti ultranationaliste AUR, 6, l’Alliance de la Droite Unie, 3, l’UDMR, 2, le parti SOS, 2 et la liste se complète avec un mandat pour le candidat indépendant Nicu Stefanuta. Dans un article paru dans Le Monde, Mirel Bran affirme que „ Ce mariage de raison entre la gauche et la droite roumaine a convaincu un électorat en quête de stabilité politique. L’alliance entre les sociaux-démocrates et les libéraux a remporté 53 % des suffrages, écrasant les ambitions de l’extrême droite de s’imposer sur l’échiquier politique.”, fin de citation.

    Comme je viens de le dire, les grands perdants des élections du 9 juin sont les candidats de l’USR. Après une alliance avec le parti PLUS et un résultat fabuleux aux européennes de 2019 quand elle a  obtenu un score de 43,90% et plus de 166.500 voix des Roumains de la diaspora, l’USR doit se contenter actuellement d’un faible pourcentage de 16,34% et de 34.200 voix. Face à cette grande défaite, le chef de file de l’USR, Catalin Drula, a annoncé sa démission de la tête du parti. Et lui d’annoncer convoquer bientôt des élections intérieures pour désigner une nouvelle direction de l’USR. « Il est très important que l’Union Sauvez la Roumanie poursuive son parcours » pour arriver à moderniser le pays.

    Même si les résultats des élections européennes ont confirmé une poussée des partis d’extrême droite, cette tendance ne constitue pas pour autant une lame de fond. Au total, tous groupes confondus, les formations d’extrême droite réunissent désormais 174 sièges, soit 24 % des 720 sièges du Parlement. Les gros contingents en sièges de l’extrême droite viennent essentiellement du Rassemblement National (30 sièges) en France, des Fratelli d’Italia (24), du Parti polonais Droit et Justice (20), de l’Alternative pour l’Allemagne (15) et du Fidesz de Viktor Orban en Hongrie (11). À eux seuls, ces cinq partis réunissent plus de 57 % de l’ensemble des élus d’extrême droite. Dans son article déjà  cité, Mirel Bran écrit qu’en Roumanie, « malgré la rhétorique belliqueuse du dirigeant extrémiste, George Simion, ses ambitions ont été écrasé par la victoire de l’alliance PSD-PNL ».

    Voilà pour ce qui est des résultats aux élections locales et européennes en Roumanie. Pour revenir au message envoyé par notre ami Philippe Marsan, je voudrais passer le bonjour de toute l’équipe de RRI à nos amis du Club du Perche qui a fêté cette année ses 41 ans d’existence. Fondé en 1983, par René Pigeard, le Club se construit autour de l’amour pour la radio amateur. Les membres du club, dispersés aux quatre coins de la France, se retrouvent régulièrement pour échanger et pour opérer des transmissions qui traversent les continents, peut-on lire dans un article que M. Marsan nous a envoyé. Toutes nos félicitations et tous nos remerciements, car de tels clubs justifient pleinement la raison d’existence des radios comme la nôtre. Gros bisous et à bientôt sur nos ondes !

     

    Et comme je viens de parler de Radio Club du Perche, je voudrais saluer aussi notre ami et membre du club, M. Paul Jamet qui nous parle dans un de ses mails de Guglielmo Marconi, considéré comme l’inventeur des transmissions par radio ou TSF. Il est né le 25 avril 1874 à Bologne en Italie dans une famille aisée. Second fils de Giuseppe Marconi, un propriétaire Italien, et d’une mère Irlandaise, Annie Jameson, petite-fille du fondateur de la Distillerie Jameson Whiskey, G. Marconi  a fait ses études à Bologne dans le laboratoire d’Augusto Righi, à Florence, à l’Institut Cavallero et, plus tard, à Livourne. Enfant, il ne travaillait pas bien à l’école. S’appuyant sur les découvertes de Hertz, Popov, Branly et Lodge, il réalise de nombreuses expérimentations sur la propagation des ondes hertziennes. Il est décédé à Rome le 20 juillet 1937. Merci M. Jamet pour ces informations intéressantes et à bientôt de vous lire.

     

     

    Je voudrais remercier plusieurs d’entre vous nous ayant fait parvenir des rapports d’écoute que nous allons confirmer par des cartes QSL virtuelles. Pour l’instant, les cartes de cette année ne sont pas encore disponibles, mais dès qu’elles arrivent, nous allons commencer à faire la correspondance. Merci donc à Jérémy SOBCZAK, de France, qui a suivi, entre autres, mon entretien avec Manon Orsi, une jeune étudiante française qui souhaite faire un documentaire sur le communisme en Roumanie. Merci à nos amis algériens, Nouari Naghmouchi et Omar Lassas pour les petits mots chaleureux à l’adresse de RRI. Nous sommes très contents que nos émissions intéressent le public africain. Et, je voudrais féliciter M. Nouari Naghmouchi pour les beaux poèmes qu’il nous envoie et dont je voudrais citer une strophe : Je n’ai plus tout à fait/ L’étoffe d’un homme/Je me vends au rabais/Au diable va mon âme/Je me fonds aux objets/Ma valeur a un prix/J’y trouve une paix/Que je paie de ma vie. Sur ces belles paroles, tristes, mais belles, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici un mois, à une nouvelle édition de votre courrier. En attendant, portez-vous bien et prenez soin de vous ! Et surtout, profitez de l’été, du soleil et des grandes vacances.

  • Le courrier des auditeurs du 19.04.2024

    Le courrier des auditeurs du 19.04.2024

    Madame, Monsieur, bien le bonjour. Comment allez-vous ? J’espère que vous vous portez bien, que vous profitez du beau temps et des arbres en fleurs, car il faut faire de notre mieux pour rester optimistes, même si le contexte mondial est particulièrement angoissant. Personnellement, j’ai une très bonne nouvelle que j’aimerais bien partager avec vous : mon deuxième roman vient de paraître et à la différence du premier sorti en plein confinement, celui-ci a eu droit à un super lancement. Voilà, c’est un moment de joie que je voulais partager.

     

    Gilles Gautier, France Les remboursements de tout ce qui touche la vue, les oreilles et les dents en Roumanie ? 

     

    Merci à tous ceux d’entre vous qui continuent à rester à l’écoute de nos programmes. Je pense que vous avez remarqué que RRI s’est dotée d’un nouveau site. Qu’est-ce que vous en pensez ? En attendant vos retours, passons à vos lettres et vos messages. Et je voudrais commencer par répondre à une question de notre auditeur Gilles Gautier de France qui écrit et je cite : « Une question sur les remboursements de tout ce qui touche la vue, les oreilles et les dents en Roumanie? Les couts, les remboursements, les mutuelles ? Ici il faut avoir une bonne mutuelle et on y laisse des plumes. Pour les appareils auditifs il suffit de prendre celui de base et la sécurité sociale vous rembourse tout : 1000€ par appareil, mais c’est le bas de gamme, les miens coûtent 1800 €/unité et je perds 400 euros/u. Les premiers m’ont duré 7 ans! C’est bien!!! Quand aux dents et les yeux je ne me plains pas avec notre mutuelle qui était celle du travail de mon épouse, nous ne perdons presque rien voir rien selon le soin ».

     

    Cher ami, en Roumanie, la sécurité sociale prend en charge une partie des soins dentaires, à savoir ceux qui coûtent le moins chers. Depuis le 1 juillet 2023, date à laquelle les nouveaux paquets de soins de santé sont entrés en vigueur, les Roumains bénéficiaires d’une assurance maladie peuvent se voir rembourser les détartrages, le brossage professionnel censé éliminer la plaque bactérienne et les tomographies dentaires. Au terme de la loi 95 sur 2006 visant la réforme dans le Système médical de Roumanie, les Roumains ont droit à un paquet de services de base. La Caisse nationale d’assurance maladie négocie et conclut des contrats avec différents fournisseurs de services médicaux tels les hôpitaux publics, les médecins généralistes ou les laboratoires d’analyses médicales. En revanche, la Caisse nationale est très pauvre et ses fonds censés rembourser aux Roumains les soins médicaux sont insuffisants. Voilà pourquoi, souvent, on se voit obliger de nous adresser aux cliniques privées pour pouvoir nous soigner. Les enfants bénéficient des soins dentaires gratuits. Mais, attention, les appareils dentaires ne sont pas remboursés. C’est aux parents d’en couvrir les coûts, en sachant que leur prix est souvent très élevé et les possibilités financières des Roumains assez limitées. Même situation pour les implants dentaires. Ils ne sont pas pris en charge et donc, les cliniques et les cabinets proposent le plus souvent un paiement échelonné, vu leur prix.

     

    Passons maintenant aux soins ophtalmologiques. En 2022, la Cour européenne de Justice avait décidé d’obliger l’employeur d’assumer le coût des lunettes ou lentilles de ses employés si ceux-ci en avaient besoin pour travailler. La Roumanie, membre de l’UE, a mis en place cette décision. Les entreprises ont donc l’obligation de payer des lunettes ou des lentilles aux salariés qui en ont besoin si leur travail implique du temps passé devant un écran d’ordinateur, si lors d’un contrôle médical, le médecin ophtalmologue décide de leurs prescrire des lunettes ou des lentilles et si aucun dispositif de protection ne peut remédier aux problèmes de vue. L’employeur doit décider si les problèmes de vue du salarié en question sont provoqués et entretenus par l’activité déroulée sur les lieux de travail ou pas. Si ce n’est pas le cas, l’entreprise a le droit de refuser le remboursement du prix des lunettes. Bien évidemment, les conditions de remboursement des lunettes et des lentilles peuvent être négociées par le salarié au moment de la signature du contrat de travail.

     

    Quant aux appareils auditifs, la sécurité sociale rembourse seulement 1203 lei, soit 240 euros, pour une prothèse auditive. Une somme qui n’arrive pas à couvrir les frais d’un tel dispositif, notamment s’il s’agit d’un appareil performant. Dans le cas des enfants de moins de 18 ans souffrant d’hypo-acousie bilatérale, la somme remboursée est de 1203 lei pour chaque oreille.

     

    Vincent Roy, Canada

     

    Dirigeons-nous vers le Canada pour un petit clin d’oeil à notre auditeur, Vincent Roy du Montréal. Nous sommes fort contents de vous savoir fidèles à notre émission qui est, comme vous le dites, l’une des rares émissions que vous pouvez capter en français avec un signal de qualité acceptable (sur 7410). Et notre auditeur poursuit „C’est agréable de découvrir un pays par sa radio, dommage que la diffusion sur ondes courtes soit sur son déclin partout.” Effectivement, l’ère de l’Internet et des Hautes Technologies entraînent des changements souvent irreversibles. Pour répondre à votre question, malheureusement, nous avons attendu trop longtemps avant de chercher la réponse et nous n’avons plus accès aux playlists d’il y a quatre mois. En fait, RRI dispose d’une base de données musicale à laquelle nous avons accès, puisque ce sont des chansons pour lesquelles nous payons des droits d’auteur. La liste n’est pas mise à la disposition des Internautes ou des auditeurs. Mais, si vous vous souvenez ne serait-ce que quelques mots ou le refrain, on pourrait essayer de la trouver. Merci à vous et bonne continuation sur nos ondes!

     

    Jean-Marc Olry, France

     

    Retour en France pour un petit coucou amical à notre cher ami Jean Marc Olry. Comment ça va? Quoi de neuf? Nous sommes ravis d’apprendre que vous avez réussi à nous écouter dans d’excellentes conditions sur 17800kHz. Une fréquence idéale, vous affirmez avant de poursuivre „n’arrêtez pas d’émettre sur les ondes courtes !” Sachez que l’on fait de notre mieux! Notre ami affirme avoir apprécié l’émission d’Andra sur Nicu Alifantis. Et il continue: Il manquait “Balada Dromaderelor” sur un poème d’Apollinaire; histoire de mettre cette ritournelle dans la tête des auditeurs pour la journée ! Effectivement, c’est l’une des plus belles chansons d’Alifantis, mais aussi l’une des plus diffusées à la radio, voilà pourquoi nous avons décidé de rendre visibles d’autres tubes. Andra vous remercie cher Jean-Marc! D’ailleurs, toute l’équipe se rejoint à elle pour vous remercier de vos retours et vos encouragements! Cela fait très chaud au coeur de lire des messages comme le vôtre dans lequel vous affirmez: „je tiens à remercier Valentina pour sa réponse dans le Courrier des Auditeurs du 17 novembre et pour avoir partagé avec les auditeurs ses émotions dans sa belle description de l’exposition Brâncuşi de Timişoara dans le Courrier du 15 décembre. Merci à Ioana, Alex et Charlotte pour tous ces courriers où vous mettez à tour de rôle votre petit grain de sel pour en faire une émission savoureuse. Vos programmes historiques et littéraires sont fort intéressants et il m’arrive souvent de les réécouter sur le site. Mais quoiqu’il en soit je reste d’abord attaché à mon petit “transistor”.” Merci à vous, cher Jean-Marc, vous êtes généreux envers RRI. Effectivement, c’est dommage que les coupures budgétaires ont entraîné la suppression des cartes QSL sous forme de carte postale. Espérons que cela reviendra à un moment donné, même si je n’y crois pas vraiment. Je vous passe un bonjour amical de la part de nous tous et au plaisir de vous lire!

     

    Nouari Naghmouchi, Algérie

     

    Direction l’Afrique, plus précisément, l’Algérie d’où nous écoute notre cher ami Nouari Naghmouchi. Un beau message, comme d’habitude, que je voudrais citer sur les ondes. M. Nouari Naghmouchi a décidé de partager ses sentiments en rapport avec l’éducation d’un enfant et la mission d’un bon parent. Car, quoi qu’il en soit, la famille et les relations familiales sont, à côté de la santé, de l’amour et de la paix, les choses les plus importantes au monde pour chacun d’entre nous. Voilà ce que notre auditeur nous écrit: „Pour moi, un bon parent le devient au fur et à mesure de ses expériences avec son enfant. Ce qui nous guide tout le long, c’est le désir de faire ce qu’il y a de mieux pour notre enfant, pour son bien-être, pour son développement, pour son bonheur.  Et faisons-nous toujours les bons choix?  Bien sûr que non, personne n’est parfait.  Mais je pense que oui la plupart du temps.  Et comment le sait-on?  Il s’agit de regarder son enfant, ses réactions, son expression.  C’est ce qui nous guide.” Merci bien de vos beaux propos. J’en profite pour vous dire que mon deuxième roman parle justement des rapports entre parents et enfants, surtout entre mère et fille. Merci de continuer à rester à l’écoute de nos émissions et à bientôt! Madame, Monsieur, c’est tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un petit mois pour une nouvelle rencontre au micro du courrier. En attendant, portez vous bien et restez à l’écoute de nos programmes!

  • Le courrier des auditeurs du 26 janvier 2024

    Le courrier des auditeurs du 26 janvier 2024

    Bonjour ou bonsoir à tous et à toutes qui nous écoutent. Comment allez-vous ? C’est ma première édition au micro du courrier en ce 2024 et pour cette occasion, j’ai choisi de me pencher sur un sujet agréable, à savoir le niveau de satisfaction de la vie chez les Roumains.

    Une enquête Eurostat menée à la mi-janvier montre que les Roumains sont après les Autrichiens, en deuxième position dans le classement des Européens les plus satisfaits de leur vie. Cette nouvelle a particulièrement attiré mon attention et c’est la raison pour laquelle, j’ai commencé à faire des fouilles sur Internet et dans la presse pour trouver des informations supplémentaires. Hé bien, selon un sondage de l’Institut roumain pour l’Evaluation et la Stratégie, IRES, cité par Agerpres et datant de l’année dernière, presque deux tiers de mes compatriotes sont contents de leur vie. N’empêche, seulement 5% des Roumains disent avoir tout ce qu’il leur faut, tandis que 6% avouent avoir souffert de la famine. L’enquête nous montre que le degré de satisfaction a connu un bond entre 2022 et 2023, en passant de 41% à 60%. Sur l’ensemble des personnes questionnées, les jeunes et les habitants des villes sont les Roumains les plus contents de leurs vies, tandis qu’au pôle opposé, on retrouve les personnes non éduquées et les habitants de la Moldavie roumaine. Un Roumain sur dix a du mal à joindre les deux bouts et plus de 15% des sondés jouissent uniquement du strict nécessaire.

    15% des Roumains affirment ne manquer de rien et 29% affirment se débrouiller, même s’ils sont obligés de se priver de certaines choses. En 2023, tout comme en 2022, le pourcentage des Roumains ayant souffert de faim a été de 6%. Par ailleurs, 65% des personnes sondées avouent avoir réduit les dépenses dans le courant de l’année dernière, 63% ont renoncé à certaines marques de produits alimentaires, en raison de la flambée des prix et 56% ont fini par ne plus acheter certains produits faute de moyens. Plus d’un quart de Roumains ont déclaré avoir reporté le paiement de leurs factures.Le même sondage nous apprend que plus d’un tiers de participants, soit 37%, ont réussi à mettre de l’argent de côté, un pourcentage à la baisse par rapport à 2022 quand 46% des Roumains sont arrivés à faire des économies. Trois personnes sur dix ont été contraintes à emprunter de l’argent auprès des autres membres de la famille, une personne sur cinq a dû emprunter de l’argent auprès des amis et des proches et 16% des Roumains ont fait un crédit bancaire. En fait, plus d’un quart des sujets questionnés ont actuellement une dette et 19% des Roumains affirment que d’autres personnes leur doivent de l’argent.La même enquête montre que dans le courant de l’année dernière, 79% des Roumains ont quitté au moins une fois leur localité. Plus de 40% des sondés sont partis en vacances, un tiers a voyagé à l’étranger, un Roumain sur cinq a pris l’avion en 2023 et 64% ont voyagé en bus et en métro.

    Disons aussi que presque 50% des Roumains ont réussi à s’acheter en 2023 un produit dont le prix a dépassé les 200 euros. 61% des Roumains ont acheté au moins un objet en ligne. Le sondage met en lumière le fait qu’en 2023, 7 Roumains sur 10 ont pris rendez-vous au moins, une fois, chez le médecin, tandis que 22% d’entre eux ont été hospitalisés.L’enquête nous apprend aussi que dans le courant de l’année dernière, sept Roumains sur dix ont pleuré au moins une fois, 57% se sont fait des soucis pour la vie ou la santé d’un proche et quatre Roumains sur dix ont été hantés par l’idée de la mort. Par ailleurs, 34% des sondés ont souffert de solitude, 28% ont demandé l’aide des autres sans la recevoir, 28% auraient bien voulu parler avec un proche sans pouvoir le faire et 15% des Roumains auraient aimé bénéficier d’un appui psychologique sans avoir quelqu’un pour leur offrir. Nous avons quand même un pourcentage de 10% des Roumains ayant franchi le seuil du cabinet psychologique dans le contexte où 68% des sujets questionnés ont avoué avoir lutté contre le stress. L’enquête IRES montre aussi que dans le courant de l’année dernière, 16% des Roumains ont été victimes d’une agression verbale dans la rue. Le sondage a été mené du 12 au 19 décembre dernier, auprès d’un échantillon de 1075 individus majeurs.

    Par ailleurs, un sondage mené antérieurement, dans le courant du mois de septembre dernier par le même institut IRES, met en lumière les principaux facteurs ayant impacté d’une manière négative la vie des Roumains en 2023. Pour 40% d’entre eux, ce fut la majoration des prix qui les a plus perturbés. La liste se complète par le blocage des démarches roumaines pour permettre l’accès de la Roumanie à Schengen, par l’explosion de Crevedia du 26 août soldée par des morts et des blessés, la hausse des taxes et des impôts pour les entrepreneurs, la grève des professeurs intervenue fin mai, les accusations de dopage dans le cas de Simona Halep ou encore la rotation des partis politiques au pouvoir. Selon la source citée, dans le courant de 2023, le nombre de Roumains préoccupés par le risque de se retrouver au chômage a dépassé celui des Roumains inquiets de tomber malade. Même si les Roumains sont considérés comme les Européens les plus satisfaits de leur vie après les Autrichiens, plus d’un tiers d’entre eux ont affirmé n’avoir vécu aucun moment de grande joie en 2023, tandis que 50% d’entre eux n’ont connu non plus la grande tristesse.

    Passons maintenant à vos lettres et à vos messages. Comment allez-vous, cher M. Guy Le Louet ? Quoi de neuf de votre côté ? Merci bien de continuer à rester à l’écoute de nos programmes et merci bien pour vos rapports d’écoute que nous allons confirmer par des cartes QSL électroniques. Vous voudriez savoir si les Roumains s’intéressent à la Coupe du monde de rugby et s’il existe aussi un championnat national. Même si le rugby a moins d’amateurs que le foot, le handball et le tennis, oui, les Roumains s’y intéressent. Nous avons une Ligue nationale de rugby et le 9 mars 2020, l’équipe roumaine de rugby s’est classée 19e au classement des équipes nationales de rugby. Lors de la Coupe du Monde de rugby qui a eu lieu en France, en 2023, la Roumanie a enchaîné les défaites, en perdant pratiquement tous ces matchs contre l’Irlande, l’Afrique du sud, l’Ecosse et les Tonga. Espérons que la prochaine participation lui sera plus bénéfique. Ceci dit, je vous souhaite un excellent weekend sur nos ondes et à bientôt de vous lire !

    Restons encore en France pour faire un petit coucou amical à Philippe Marsan, de Biganos. Je suis fort contente de vous savoir à l’écoute de nos programmes, soient-ils d’actualité, culturels, touristiques ou de musique. Notre ami a suivi aussi la rubrique touristique Visitez la Roumanie, une occasion de franchir le seuil du musée consacré au compositeur roumain George Enescu, tout comme le programme de jazz ou encore le Courrier des auditeurs, animé en ce vendredi, par Alex. Autant de détails qui valent une jolie carte QSL, électronique, c’est vrai, mais bon, ce sont les contraintes financières de cette période compliquée. Gros bisous de la part de nous tous et à la prochaine !

    A la fin de ce courrier, déplaçons-nous en Algérie pour passer le bonjour de nous tous à notre auditeur de longue date, Nouari Naghmouchi qui nous a envoyé un poème très actuel puisqu’il parle d’un sentiment de lassitude très souvent rencontré partout dans le monde. Dans ce monde fou qui est dévoré par les conflits et les violences en tout genre. Cher ami, votre geste nous touche beaucoup. Je me permets de lire au micro ce beau poème qui prouve, encore une fois, que les auditeurs de RRI sont des âmes sensibles.Froide lumière crue sur les battements de mon cœur/ Mon printemps est glacé/ Mon soleil se fait balader par la bise au dehors/ Quand je cours à gauche, à droite, je n’arrive pas à penser/ Et quand je pense, alors, je sens mes pieds englués/ Le chemin est long, les étapes, rares/ Serais pressée ou plutôt en retard / Le corps grince : « Tu travailles trop, d’ailleurs! … »/ Pourtant les fourmis ne cessent jamais,/ Et même contempler peut être progrès.Merci à vous. Sur ces paroles pleines de sensibilité, notre édition touche à sa fin. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous d’ici un mois, au micro du courrier. En attendant, portez vous bien et prenez bien soin de vous !

  • Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Le courrier des auditeurs du 8 décembre 2023

    Madame, Monsieur, bonjour ou bonsoir
    où que vous soyez. Je suis ravie de revenir au micro du courrier pour répondre
    à vos lettres et à vos messages.

    Paul Jamet, France


    Et je commence l’actuelle édition par
    un petit clin d’œil amical à M. Paul Jamet qui nous a envoyé sept nouveaux
    rapports d’écoute et quelques mots qui nous font chaud au cœur. En fait, il dit
    et je cite « Le DRM offre un confort d’écoute auquel on s’habitue très
    très bien ! Merci à RRI d’être la seule station à promouvoir cette technologie
    vers laquelle se tournent essentiellement les stations asiatiques, l’Inde en
    particulier qui utilise le simulcast sur son réseau d’émetteurs en ondes
    moyennes. De mon point de vue il s’agit d’un excellent choix. » On se
    bataille pour continuer à émettre sur les ondes courtes, espérons pouvoir le
    faire le plus longtemps possible. Merci beaucoup pour tous les détails sur nos
    émissions, merci de continuer à nous écouter fidèlement et à bientôt de vous
    lire !


    Philippe Marsan, France


    Restons toujours en France pour
    passer le bonjour de nous tous à Philippe Marsan de Biganos. A l’écoute le 06
    octobre 2023 à 10h00 sur 17630, il nous a rédigé un rapport d’écoute bien
    fourni qui sera récompensée d’une carte QSL virtuelle. Hé oui, comme on vous
    l’avait déjà annoncé, cette année, RRI utilisera la version électronique de ses
    cartes QSL. C’est un compromis pour faire des économies, tout en continuant à
    récompenser votre fidélité. Cher Monsieur Marsan, je suis très contente de vous
    savoir à l’écoute de notre courrier, je suis contente d’apprendre que vous ayez
    écouté l’entretien que j’ai fait avec Jean Marc Olry lors de son passage à Bucarest
    et surtout, je suis heureuse d’apprendre qu’avec Maryse, vous avez pris la
    décision de vous marier au bout de 15 ans de vie commune. Félicitations et
    plein de bonheur à tous les deux !

    Les radioamateurs de Roumanie



    Dans le message que je viens de
    citer, vous affirmez que vous aimeriez savoir s’il y a des radioamateurs en
    Roumanie. Vous avouez que cette question vous a été inspiré par un film
    français sorti en 1956, à savoir « Si tous les gars du monde ». Pour
    ceux qui n’ont pas eu l’occasion de voir le film, M. Marsan raconte brièvement
    son histoire. Il s’agit d’un petit chalutier de Concarneau en pêche en haute
    mer dont l’équipage tombe victime d’une infection alimentaire. Le commandant de
    bord veut envoyer un signal de détresse par la radio, mais son matériel est en
    panne. Etant radio amateur, il va mettre en service son équipement personnel en
    utilisant les gammes de fréquences amateur. Ainsi dans le monde entier, une
    chaine va se former grâce aux radioamateurs du monde qui permettra d’acheminer
    par avion le sérum nécessaire jusqu’au bateau en détresse. » Une histoire
    très émouvante, vous avez entièrement raison. Cela me fait penser aussi à une
    discussion que nous avons eue, un jour, à la radio, dans le contexte des
    conflits mondiaux susceptibles de produire des soucis de communication. Et Alex
    disait et je lui donne entièrement raison, que la radio à ondes courtes s’avère
    extrêmement fiable, car les signaux peuvent être reçus même dans des régions
    éloignées ou dans celles où les infrastructures de communication sont limitées.
    Voilà pourquoi les ondes courtes restent un moyen de communication auquel on
    peut faire entièrement confiance. Et pour répondre à votre question, bien sûr
    qu’il existe des radioamateurs en Roumanie. Nous avons même une Fédération des
    radioamateurs
    qui réunit les différents clubs à travers le pays et dont le
    nombre se monte à une cinquantaine. Chaque année, plusieurs compétitions ont
    lieu parmi lesquelles, le Championnat national en ondes courtes, la Coupe de la
    Roumanie en ondes courtes, le Championnat national individuel de Télégraphie,
    le Championnat national d’orientation radio individuel, par équipes ou pour les
    jeunes ou encore le Championnat national de création technique. Bien
    évidemment, il y a aussi des compétitions internationales auxquelles la
    Roumanie participe telles le Championnat balkanique en ondes courtes, le
    concours en DX All Asian DX Contest et d’autres. Il existe un collège en charge
    de la coordination du réseau radiophonique en cas de situation d’urgence ayant
    à sa tête Marian Aradoaiei. La fédération roumaine des radioamateurs a son
    propre site à l’adresse www.hamradio.ro et
    bien évidemment des séries de QSL.


    QSL 2023


    A propos de cartes QSL. Un mois avant
    la fin de l’année, RRI a enfin la nouvelle série de cartes qui, comme je viens
    de le dire, sera uniquement virtuelle. C’est une série consacrée à la ville de
    Timisoara, capitale culturelle européenne en 2023 et que nous vous présentons
    dans le cadre du Courrier des auditeurs. La semaine dernière, Alex vous a fait
    découvrir la cathédrale Saint-Georges et le
    Palais Episcopal de Timisoara, vos QSL pour les mois de mai et de juin. Moi, je
    continue la présentation de la série avec deux autres monuments correspondant
    chacun, à un mois de l’année.

    QSL juillet 2023 – La Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara.



    Alors, à ceux d’entre vous ayant
    rédigé des rapports d’écoute pour juillet, nous allons envoyer une jolie carte
    avec la Cathédrale métropolitaine orthodoxe de Timisoara. C’est l’édifice
    religieux le plus grand de Timișoara. Sa construction remonte aux années 1936-1940
    et elle est en étroite relation avec l’année 1919, lorsque, le 28 juillet, la
    région de Banat s’est réuni aevec le Royaume de la Roumanie.


    Le style architectural, à la fois
    unique et inhabituel pour un lieu de culte orthodoxe, mélange des éléments
    spécifiques au style roumain à des éléments byzantins présents également dans
    plusieurs monastères du 14e siècle. Doté de neuf grands clochers et de quatre
    plus petits, l’édifice est construit sur une charpente faite de plaques de
    béton armé. Plus d’un millier de piliers enfoncés jusqu’à 20 mètres de
    profondeur sous cette plaque soutiennent les voûtes. La cathédrale mesure 63
    mètres de long et 32 mètres de large. D’un poids total de 8000 kilos, les sept
    cloches qui fabriquées avec des matériaux originaires des îles de Sumatra et de
    Bornéo ont bénéficié du talent du compositeur Sabin Drăgoi qui a réalisé
    l’harmonisation de leurs sonneries. Dans le sous-sol de la cathédrale métropolitaine,
    les visiteurs peuvent admirer une riche collection d’objets religieux anciens
    et d’icônes. Du 2003 au 2006, les fresques ont été nettoyées, en conférant à
    l’édifice son éclat d’autrefois.


    QSL août – la Maison Brück



    Passons maintenant à la carte QSL
    pour le mois d’août
    consacrée à la Maison Brück dont la construction que l’on doit aux architectes Székely László et
    Arnold Merbl remonte à 1910. Construit sur quatre niveaux, avec sous-sol,
    rez-de-chaussée et trois étages, l’édifice propose un mélange de styles architecturaux
    avec des éléments Art nouveau et Sécession auxquels s’ajoutent des motifs
    folkloriques hongrois.

    Des carreaux de céramique, ornés
    d’éléments propres à la Sécession hongroise et qui renvoient aux édifices de
    Budapest décorent la façade sur laquelle on peut voir, inscrites sur le
    frontispice, les initiales du premier propriétaire Salamon Brück. Construit
    entièrement en brique, les murs ont 70 centimètres d’épaisseur et le plafond
    est voûté. Une fois la construction achevée, son propriétaire, Salamon Brück y
    a ouvert en 1910, au rez-de-chaussée, une pharmacie, ouverte de nos jours
    encore et dont une partie du mobilier date du début du XXème siècle. Le mot «
    Pharmacie » est marqué en haut du frontispice en trois langues : roumain,
    hongrois et allemand.


    Lors d’un voyage d’affaires entrepris
    à Timisoara, en 1997, un Italien, Gianluca Testa, a pris conscience de
    l’importance historique de la Maison Brück, divisée en plusieurs appartements.
    Il en achète un et il décide de démarrer
    la restauration de tout le bâtiment. Il obtient les certificats nécessaires et
    il démarre des travaux de rénovation de la façade, de l’escalier intérieur et
    de toutes les chambres. Le coût des travaux s’est monté à 300 000 euros.


    Nouari Naghmouchi, Algérie


    Dirigeons-nous vers l’Algérie pour un
    petit coucou amical à Nouari Naghmouchi. Comment allez-vous ? Merci
    beaucoup de vos vœux à l’occasion du 95ème anniversaire de Radio
    Roumanie, votre belle station comme vous avez la gentillesse de l’appeler. Pour
    ceux d’entre vous qui ne le savent pas, je rappelle que cette année, le 1er
    novembre, Radio Roumanie a célébré les 95 ans de sa première transmission en
    direct. Cet événement s’est produit en 1928, à 17h00, lorsque l’annonce «
    Bonjour, ici Radio Bucarest » a été entendue sur les ondes, prononcée par le président
    de la Société de diffusion radiotéléphonique de l’époque, le physicien Dragomir
    Hurmuzescu. Cher Nouari Naghmouchi, bien des choses à vous et à vos proches et
    à très bientôt sur nos ondes.



    C’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    en 2024, au micro du courrier des auditeurs. En attendant, portez-vous bien et
    prenez soin de vous ! A bientôt !



  • Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Le courrier des auditeurs du 15.09.2023

    Bonjour à tous et à toutes
    qui nous écoutez où que vous soyez ! Vous êtes en compagnie de Ioana
    qui a le plaisir de répondre aujourd’hui à vos lettres et messages. J’espère
    que tout le monde se porte bien, notamment nos auditeurs du Maroc. Sachez,
    chers amis, que nous sommes de tout cœur avec vous dans cette période très
    difficile.


    Je vais commencer notre
    édition d’aujourd’hui par une réponse à notre cher Paul Jamet de France. En
    fait, passionné de lecture et à l’écoute de ma rubrique « Le coup de cœur
    du libraire », M. Jamet nous signale la parution en France du dernier
    livre de Lionel Duroy , « Mes pas dans leur ombre » où l’écrivain
    se penche sur le Pogrom de Iasi quand le régime fasciste de Roumanie a
    exterminé 40.000 Juifs. Cher ami, sachez que ce bouquin fera l’objet du Coup de
    cœur du 26 septembre quand je vais en parler avec Elena Diaconu. Un peu de
    patience et vous allez pouvoir écouter les opinions de la gérante de la
    librairie Kyralina sur le dernier titre de Lionel Duroy. J’espère que votre
    femme sera également à l’écoute et je profite de l’occasion pour lui remercier
    de nous avoir signalé ce roman. Bien des choses à vous et à vos proches !


    Restons toujours en France
    pour un petit coucou à notre ami Philippe Marsan qui le 14 Juillet dernier, à
    l’occasion de la Journée de la France, nous a envoyé un message pour nous
    remercier pour le Courrier des auditeurs, une émission « intéressante,
    interactive et vivante ». Merci à vous aussi bien pour vos compliments qui
    font chaud au cœur que pour les rapports d’écoute très détaillés. Je suis
    contente de vous savoir à l’écoute de nos émissions de tourisme ou encore de
    musique. Je vous passe le bonjour de toute l’équipe et au plaisir de vous
    lire !


    Madame, Monsieur, dans les
    minutes suivantes, je voudrais m’attarder un peu sur la consommation des
    drogues dans les rangs des jeunes roumains. Hé bien, si vous avez écoutez
    dernièrement nos flash infos, vous avez appris que fin août, un chauffeur
    roumain de 19 ans a consommé des substances interdites et a pris le volant, en
    tuant deux personnes et en blessant trois autres. Les sondages qui ont succédé
    à cet accident terrible montrent tous qu’en Roumanie, la consommation des
    substances illégales est à la hausse. Quelques jours avant la rentrée des
    classes, le ministre de l’Intérieur, Catalin Predoiu, a véhiculé la possibilité
    que les élèves affichant une conduite étrange soient soumis à des tests de
    dépistage anti-drogue dans les écoles. Pour sa part, le préfet de la capitale,
    Bucarest, M. Rareș Hopincă, a proposé que chaque année, le jour de la rentrée,
    les élèves se rendent à l’école munis d’un document qui atteste qu’ils ont subi
    un test de dépistage anti-drogue. De son côté, le ministre de la Santé,
    Alexandru Rafila, affirme que la Roumanie devrait suivre l’exemple d’autres
    démocraties pour voir comment lutter contre la consommation des stupéfiants
    parmi les élèves.


    Interrogée par le site HotNews.ro, le pédopsychiatre
    Eugen Hriscu affirme que les mesures envisagées par les autorités roumaines ne
    feront que pousser les jeunes vers la consommation des substances indétectables
    lors d’une prise de sang. D’ailleurs, la question des substances illicites
    n’entre pas dans les compétences du Ministère des Affaires Intérieures, affirme
    Eugen Hriscu, mais dans celles du Ministère de la Santé, car il s’agit d’une
    question de santé publique. A la différence d’autres pays, la Roumanie
    incrimine beaucoup la consommation des substances interdites ce qui fait que
    les jeunes consommateurs seront vite stigmatisés et mis à l’écart. Voilà
    pourquoi, une grande partie d’entre eux finiront par consommer des drogues
    indétectables. « A la différence des autres pays européens où le cannabis
    reste la drogue la plus consommée par les jeunes, en Roumanie, ce sont les
    ethnobotaniques qui demeurent les substances les plus utilisées. Or, ces
    substances ne sont pas détectables dans le sang. Finalement, on parle d’un
    cercle vicieux : de peur de ne pas être montrés du doigt et mis à l’écart,
    les jeunes toxicomanes roumains privilégieront les ethnobotaniques ou l’alcool,
    ou encore la consommation des narcotiques encore plus forts » s’inquiète
    le pédopsychiatre. Interrogé par les journalistes de HotNews sur l’idée des
    autorités de demander aux élèves de faire la rentrée munis d’un résultat
    négatif à un test de dépistage, Eugen Hriscu considère que par cette mesure,
    les autorités se déresponsabilisent. Il faudrait que la Roumanie mette en place
    des programmes de prévention » ajoute-t-il.


    La principale du lycée
    bucarestois I.L. Caragiale citée par le même
    site affirme qu’ils seront nombreux les parents qui s’opposent à des tests de
    dépistages anti-drogue dans les écoles. Il se peut qu’un enfant ait l’air
    triste ou en détresse tout simplement parce qu’il est fatigué ou amoureux, ce
    n’est pas une raison de l’obliger à passer un test de dépistage. Pour sa part,
    le président de la Fédération nationale des Parents, Iulian Cristache,
    considère que les programmes de prévention restent essentiels, même s’il ne
    rejette pas complètement l’idée d’un dépistage à l’école des jeunes soupçonnés
    de consommer des substances interdites. Ce qui plus est, le résultat du test
    devrait rester confidentiel, affirme-t-il. La principale du lycée I.L.Caragiale
    de Bucarest plaide pour la mise en place dans toutes les écoles d’un cours où
    les enfants discutent avec les experts des risques de la consommation des
    drogues.


    Interrogée par le site HotNews, la
    présidente du Conseil national des élèves, Miruna Croitoru, plaide pour la
    prévention et la prise de conscience.


    Enfin, Ramona Dabija, à la tête de
    l’Agence nationale anti-drogue rassure les parents et leurs enfants que
    l’institution qu’elle dirige n’envisage pas des contrôles inopinés dans les
    écoles.



    Retour à vos lettres et à vos
    messages. Merci bien à Timofeyev Uhra Alexandrovitch, du Kazakhstan, à Antonio
    Santos du Brésil, à Marc Soens de Belgique, à Ratan Kumar Paul d’Inde et à
    Savini Fabrizio pour nous avoir envoyé des rapports d’écoute bien fournis,
    comportant des détails intéressants sur nos programmes. Merci à tous !


    Retour en France pour un petit
    bonjour amical à Christian Ghibaudo. Je vois que vous avez suivi notre
    chronique sur les risques sismiques à Bucarest. Effectivement, à voir ce qui
    s’est passé au Maroc, j’avoue que nous sommes particulièrement inquiets. Comme
    vous le dites très bien, nous avons beaucoup de bâtiments qui ne respectent pas
    des normes anti-sismiques. Vous dites et je cite « c’est la même chose en
    France, rien qu’à voir le tremblement de terre dans les Charentes. Secousses
    dans une région qui n’est pas cataloguée à risques, et résultat un village
    pratiquement rayé de la carte. Sur la
    Côte d’Azur (et à Monaco), il y a tellement de constructions d’immeubles et de
    tours depuis 50 ans, que l’on peut craindre une catastrophe en cas de séismes. En
    fait, comme partout ailleurs, on ne prend pas en compte les expériences du
    passé », fin de citation. Effectivement, on espère que les catastrophes ne
    se produisent pas au lieu de faire en sorte pour les prévenir. Bon et voilà, cher
    ami. En espérant des jours meilleurs, je vous souhaite un excellent weekend en
    compagnie de RRI !


    Direction l’Algérie pour apprendre
    des nouvelles de notre auditeur fidèle, Nouari Naghmouchi qui déplore la
    canicule de ce dernier temps. En fait, aujourd’hui, en écoutant la radio dans
    ma voiture, j’ai appris que l’été 2023 a été le deuxième été le plus chaud de
    l’histoire roumaine des 60 dernières années. A la différence de l’Europe
    occidentale qui n’est pas trop habituée à des fortes vagues de chaleur comme ce
    fut le cas dernièrement, la Roumanie a déjà connu des pic de température de 40
    degrés en été. C’est la raison pour laquelle, au moins en milieu urbain, les
    appartements sont prévus de climatisation. Malheureusement, à force de
    combattre la canicule, on consomme trop d’électricité. Mais, c’est vrai que cet
    été fut particulièrement difficile à supporter la chaleur en raison notamment
    de l’inconfort thermique et de la forte humidité dans l’air. Même si le beau
    temps est toujours de la compagnie, l’automne s’installe déjà doucement et
    bientôt, je parie que nous allons regretter les belles journées estivales.
    Merci de rester à l’écoute de nos émissions et à très bientôt sur nos ondes.


    Madame Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Merci de votre attention. Prochain rendez-vous avec moi au micro
    du courrier en octobre. En attendant, prenez soin de vous et continuez à
    écouter RRI.









  • Le courrier des auditeurs du 26 mai 2023

    Le courrier des auditeurs du 26 mai 2023

    Bonjour à toutes et à tous ! Je suis ravi de vous rencontrer à nouveau dans le cadre du courrier des auditeurs, l’émission phare de Radio Roumaine Internationale. En Roumanie et notamment à Bucarest la météo semble enfin s’améliorer et l’été arrive à grands pas. Nous venons tout juste de mettre en marche la clim dans nos voitures. Les températures dépassent facilement les 20 degrés et avec la pause dont bénéficient les élèves et lycéens à cause de la grève des enseignants, il y a déjà un air de vacances à Bucarest. Le dernier mois avant l’arrivée de l’été proprement dite est une véritable ligne droite avant les grandes vacances, lorsqu’on œuvre de toutes nos forces pour respecter les délais et les dates butoir au travail tout en pensant aux découvertes, aux aventures et aux projets de l’été. Personnellement, comme chaque année, j’ai réussi à faire les réservations de vacances dès l’hiver et pour moi le compte à rebours a déjà commencé pour la première période de congé d’été, prévue pour la fin juin-début juillet. Mais d’ici là, il y a encore un tas de choses à faire, comme par exemple répondre aux messages et emails des amis de RRI.

    Et je dois avouer que c’est un de vos messages qui m’a inspiré cette introduction. Il s’agit du mail de Jacques Augustin de France qui, outre le rapport d’écoute de notre émission du 10 mai dernier, un rapport extrêmement détaillé, nous demande : « la saison touristique a-t-elle bien commencée cette année en Roumanie et les Roumains disposent-ils de résidences secondaires? ». Concernant la saison touristique, normalement son coup d’envoi coïncide avec la fin de l’année scolaire. En Roumanie, choisir le mois de juin et même le début juillet comme période de vacances c’est assez risqué : l’eau de la mer Noire est encore assez froide – actuellement à Mamaia elle tourne autour des 16 degrés, ce qui est une température bien trop réduite, selon les préférences des Roumains. En même temps, en haute montagne, on peut toujours avoir la surprise de trouver de la neige, et nous, les Roumains, on adore le beau temps et la chaleur de l’été. Par ailleurs, les Roumains sont également attachés au concept de propriété et c’est pourquoi selon un rapport Eurostat de 2021, 95,3 % de la population du pays était propriétaire de la maison ou l’appart où ils habitaient, soit le taux le plus élevé parmi les Etats membres de l’UE et un des plus élevés au monde. Même s’il n’y a pas d’étude visant les résidences secondaires, juste en extrapolant ces données on peut déduire qu’un grand nombre de Roumains en possèdent. Selon le dernier recensement, réalisé l’année dernière, mais dont les résultats sont encore en cours d’analyse, près de 600 000 maisons et apparts de Roumaine étaient inhabités. On ne sait pourtant pas si les résidences secondaires y étaient incluses vraiment. Ce que l’on peut observer empiriquement c’est qu’à l’occasion des jours fériés ou en plein été, aux mois de juillet-août ou à l’occasion des grandes fêtes les villes semblent se vider et une grande migration commence. Certes, une bonne partie de cette catégorie de citadins part en vacances, mais d’autres se rendent à leur résidence secondaire. Jardinage, bricolage, randonnées ou tout simplement grillades estivales entre amis, la résidence secondaire est un endroit où on se rend avec plaisir presque chaque weekend. Pour certains la résidence secondaire est un héritage de famille – ancienne maison des parents ou des grands-parents à la campagne, lieu de réunions familiales remplies de nostalgie. Ce n’est pas par hasard qu’une vieille expression roumaine reprise dans les chansons folkloriques dit que « la maison parentale, on ne peut pas la vendre ». Pour d’autres, la résidence secondaire est le fruit d’efforts et d’investissements s’étendant sur plusieurs années. On achète d’abord le terrain, puis on fait construire une cabane, une maisonnette ou bien une belle villa, ensuite on l’élargit, on l’améliore, on la fait rénover. Et c’est justement durant cette période de fin du printemps et début de l’été que les grandes surfaces de bricolage sont archipleines puisque la majorité des propriétaires entament différents travaux. Les maisons de vacances sont devenues d’autant plus convoitées durant la pandémie de Covid-19, et d’ailleurs l’intérêt pour des lopins de terre ou des maisons à la campagne, sur la côte ou en montagne a augmenté ces derniers temps. Selon une étude réalisée par Reveal Marketing Research en 2022, 46 % des Roumains préféreraient investir 100 000 euros dans une maison ou un appart de vacances. Au cours des trente dernières années après la chute du communisme la maison de vacances est toujours pour nombre de familles roumaines un important repère de leur quotidien, un objectif à réaliser ou bien un rêve.

    Pour sa part, Christian Ghibaudo de France nous annonce l’inauguration, le 22 mai dernier, à Nice, d’une exposition intitulée « Bucarest, inspirations Bleus de Nice à la villa Masséna » dans le cadre du « 30è anniversaire de l’entrée de la Roumanie en qualité de membre de plein droit dans l’Organisation Internationale de la Francophonie ». Je me permets de citer notre ami : « L’Histoire de la Ville de Nice est étroitement liée à celle de la Roumanie ; la langue française ayant marqué la société roumaine dès le 18e siècle et lui ayant permis de construire de nombreuses institutions. De plus, des personnalités internationales originaires de Roumanie comme Constantin Brancusi, Anna de Noailles, Elvire Popescu, Emil Cioran, le Roi Carol de Roumanie… ont été accueillies à Nice, sans compter Ion Negrescu qui a donné son nom au fleuron de l’hôtellerie niçoise, Le Negresco. Dans le cadre de ce festival, des acteurs culturels venus de Bucarest seront présents et donneront des représentations théâtrales et musicales à la Villa Masséna ! Cette exposition nous présente quelques créations d’artistes contemporains roumains (peintres, sculpteurs, verriers, créateurs de bijoux). Et loin des clichés éculés (Roms, Dracula, Ceausescu…) qui représentent souvent la Roumanie en France. » L’idée est de faire un rapprochement entre Bucarest, Nice et la Méditerranée détaille Jean-Pierre Barbero, le directeur. On se rend compte qu’il y a énormément de points communs entre les grands artistes. L’exposition est en cours jusqu’au 29 mai au Musée Masséna de Nice. » Merci beaucoup Christian Ghinaudo pour ces informations, un véritable reportage sur place résumé en quelques lignes seulement.

    Et nous restons en compagnie de Christian Ghibaudo de France. Je suis très heures de lire un de vos messages où vous décrivez le printemps sur la côte d’Azur. Vous évoquez aussi les vacances et je vous cite « j’ai été très intéressé par Radio Tour, consacré à Oradea. J’aime beaucoup l’Art Nouveau, j’ai déjà visité beaucoup de villes ou il y a des monuments ou quartiers Art Nouveau, comme Paris, Bruxelles, Vienne, Riga, Alesund. Et grâce à RRI j’ai découvert qu’il y avait aussi Oradea. Cela sera donc un autre objectif de voyage en Roumanie. » En bien oui, Oradea est une ville qui figure aussi sur ma liste des villes à visiter. Un autre sujet que vous évoquez c’est l’entrée dans Schengen de la Roumanie et la Bulgarie, impossible actuellement à cause de l’opposition de l’Autriche. « C’est incompréhensible que la Croatie soit déjà dans l’Espace Schengen alors qu’elle n’est dans l’UE que depuis quelques années… » Eh bien, M Ghibaudo, le sujet Schengen demeure un problème épineux pour la Roumanie. A mon avis il y a toute une série de nuances à cette opposition et la Roumanie, tout comme la Bulgarie, sont les victimes collatérales de la rhétorique eurosceptique. Pourtant, la corruption demeure un problème indéniable des deux Etats, chose confirmée par les plus récentes enquêtes de presse réalisées aux postes-frontières du pays. Il y a toujours plusieurs facettes de la même réalité, plusieurs explications, quelques éléments de vérité, mais aussi des mystifications grossières. Malheureusement, un échec comme le refus de l’accès à Schengen ne fait qu’alimenter la rhétorique antieuropéenne, eurosceptique des extrémistes. En fin de compte peu de choses changent en bien pour le Roumain lambda.

    Et je salue aussi Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous écrit un mail portant sur le prince régnant moldave Dimitrie Cantemir (1673-1723) une figure emblématique de la musique ottomane et de la culture de l’Europe de l’Est. « Immense personnalité de la culture roumaine et de la culture universelle, Dimitrie Cantemir reste dans l’histoire comme un intellectuel qui a marqué son époque par des œuvres uniques dans plusieurs domaines artistiques. Dimitrie Cantemir est l’auteur de plusieurs très importants traités de musique de l’Empire Ottoman lors des 17ème et 18ème siècles, influençant, en même temps, les générations futures des musiciens par sa manière d’imposer une direction cohérente en harmonie avec le status quo musical de la société de son époque. » Eh bien oui, vous avez raison, le prince Dimitrie Cantemir a fortement marqué la culture roumaine. Sachez aussi que son effigie s’est retrouvée sur des timbres de poste de Roumanie, de République de Moldova et … de l’Union soviétique. En effet, son règne a été assez court, d’une année seulement de 1710 à 1711, puisqu’allié de l’Empire des Tsars il a lutté contre les Ottomans et ces derniers ont vaincu les troupes russo-moldaves durant la bataille de Stanilesti. Il a dû se réfugier en Russie, où il est devenu « prince sérénissime » et a continué son activité culturelle. Selon le grand critique littéraire roumain George Calinescu, « Dimitrie Cantemir a été un érudit de renom européen, voïévode moldave, académicien berlinois et prince moscovite ». Pour davantage de détails je vous souhaite de lire l’édition du 30 février 2023 de notre chronique historique Pro Memoria qui lui est consacrée.

    Et c’est sur ce message que notre rencontre sur les ondes de RRI s’achève. Merci de l’avoir suivie. A bientôt !

  • Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Le courrier des auditeurs du 30.12.2022

    Bonjour à toutes et à tous ! J’espère que vous allez
    bien, que vous avez bien profité de cette période de fête qui, malheureusement,
    touche à sa fin. N’empêche, pas de répit pour nous, à la radio. On a quand même
    eu droit à des jours fériés, mais à tour de rôle. La semaine dernière ce fut à
    moi et à Charlotte de prendre quelques jours de congé, cette semaine ce fut le
    tour d’Alex. Mais, j’avoue être particulièrement contente de me retrouver en
    votre compagnie pour animer le dernier courrier de cette année. Une année
    difficile marquée notamment par des événements tristes et inquiétants : la
    guerre en Ukraine, une nouvelle vague pandémique, la crise énergétique, la
    majoration des prix ou encore les manifestations en Iran et les violations des
    droits de l’homme.


    Mais bon, en ce dernier weekend de 2022, je vous propose
    de rester optimistes et d’espérer qu’à partir de l’année prochaine, la
    situation mondiale s’améliorera et que le soleil sera de retour dans notre
    ciel. Du coup, chers amis, aujourd’hui je voudrais remercier ceux d’entre vous
    nous ayant fait part de leurs vœux de Noël et de fin d’année. Un petit jingle
    et place à vos lettres et à vos messages.



    Direction la Gironde, plus précisément dans la commune de
    Biganos pour passer le chaleureux bonjour de toute notre équipe à Philippe
    Marsa
    n qui, tout en nous souhaitant d’excellentes fêtes de fin d’année, nous
    dit avoir écouté nos émissions du 23 décembre, à 17h00 et celle du 25 décembre,
    à 11h00. Merci beaucoup d’avoir choisi de célébrer Noël en compagnie de RRI,
    merci de votre fidélité et de tous les rapports d’écoute tellement bien fournis
    en détails. Nos cartes QSL arriveront bientôt chez vous, on l’espère bien. Je
    suis très contente de voir que nos programmes vous plaisent, que vous restiez à
    l’écoute de nos émissions d’actualité, de culture, de musique, de cuisine ou
    encore de tourisme. Au nom de nous tous, je vous fais un gros bisou
    radiophonique et je vous dis à bientôt sur nos ondes ! Bonne année, cher
    Philippe Marsan et rendez-vous en 2023 !


    Une petite halte en Algérie pour faire un coucou amical à
    notre fidèle Nouari Naghmouchi. Merci beaucoup de votre fidélité, nous sommes
    ravis de vous savoir à l’écoute de nos émissions depuis tant d’années. A notre
    tour, on voudrait vous souhaiter nos meilleurs vœux de joie et de santé pour
    2023. Espérons que l’avenir sera clément et pacifique ! Bonnes fêtes, cher
    ami et à bientôt sur nos ondes !



    Déplaçons-nous à l’autre bout du monde pour souhaiter une
    excellente nouvelle année à M.Siddhartha Bhattacharjee qui nous écoute depuis
    l’Inde. L’avantage de la radio est que l’on peut voyager partout, en quelques
    secondes, les yeux fermés et les cœurs ouverts ! Merci à vous, cher ami,
    merci de votre attention et de votre présence constante dans le cadre de nos
    courriers des auditeurs.


    Quant à votre question concernant la Protection du
    consommateur en Roumanie, eh bien, oui, on a une Autorité nationale de la
    protection des consommateurs roumains qu’on peut saisir en appelant le numéro
    0219551. Mis en place en août 1992, pour la première fois depuis la fin de la
    Deuxième Guerre mondiale, l’Office pour la Protection du consommateur devenu en
    2003 l’Autorité nationale pour la Protection des consommateurs roumains a un
    siège aussi bien dans la capitale que dans tous les chefs-lieux départementaux.
    L’institution est dirigée par un président et deux vice-présidents et à part
    son rôle de contrôle et de surveillance du marché roumain, elle est prévue
    aussi d’autres directions telles celle pour la solution des litiges, celle qui
    s’occupe des consommateurs en incapacité de paiement ou encore une direction
    pour les métaux précieux.


    A l’instar d’autres pays du monde, la Roumanie marque
    elle aussi, le 15 mars, la Journée mondiale des droits des consommateurs.La
    date de cette journée internationale a été choisie pour
    souligner l’anniversaire de la déclaration du président des États-Unis
    John F. Kennedy, en 1962, à propos des droits des consommateurs. Lors de cette
    occasion, il y exprimait que les consommateurs ont le droit de choisir, le
    droit d’être informés, le droit à la sécurité et le droit d’être entendus.



    Retour en France et direction Marseille pour passer le
    bonjour de nous tous à M. Daniel Klotz. Comment allez-vous, cher ami ? Je
    suis passée, cette année, à côté de chez vous. J’ai passé une semaine de
    vacances en Provence, dans une jolie maisonnette du côté des Pennes Mirabeau.
    Malheureusement, je n’ai pas eu le temps de visiter Marseille, juste de la
    traverser vite fait et j’avoue que le trafic nous a fait peur. Ce n’était pas
    moi au volant, mais la vitesse des scooters qui roulaient à droite et à gauche
    était hallucinante. Chez nous, on a l’habitude de dire que celui qui a le
    courage de rouler dans les rues de Bucarest aura certainement le courage de
    rouler partout dans ce monde. Mais, j’ai l’impression qu’à Marseille c’est
    encore plus dangereux. Et je n’ai pas encore visité Istanbul, apparemment, là
    c’est un vrai exploit ! Ceci dit, je vous souhaite d’excellentes fêtes de
    fin d’année, merci de votre fidélité et de vos rapports d’écoute et à bientôt
    sur nos ondes !



    Avant de se dire au revoir et de vous souhaiter, encore
    une fois, nos meilleurs vœux de bonheur pour une nouvelle année, je voudrais
    vous signaler la présence, sur Bucarest, d’un petit musée très chic et très
    sympa et qui s’appelle le Musée du Petit Paris. Situé au cœur de la ville, dans
    le centre historique, ce musée ouvert dans un appartement de quatre pièces, au
    premier étage d’un ancien immeuble 41,
    rue de Lipscani, renferme toute une collection d’objets, meubles,
    costumes, photos, bijoux ayant appartenu à des familles de la période de
    l’Entre deux guerre, à l’époque où l’influence française était particulièrement
    forte. D’ailleurs, je ne sais pas si vous le savez, mais à cette époque-là,
    dans les familles bourgeoises, on parlait le français et le roumain on le
    gardait pour dialoguer avec les domestiques. Donc voilà, une suggestion très
    sympathique pour ceux d’entre vous qui envisagent, peut-être, de mettre
    Bucarest sur la carte de leurs prochaines destinations de vacances. Et puis,
    n’oubliez pas que si vous prévoyez des vacances en Roumanie, dans le courant de
    l’année prochaine, une idée serait de vous déplacer aussi à Timisoara, ne
    serait-ce que pour un weekend, car la ville sera en 2023, Capitale européenne
    de la culture, aux côtés d’Elefsina (en Grèce) et de Veszprém (en Hongrie).
    L’ouverture officielle aura lieu du 17 au 19 février 2023, avec une cinquantaine
    d’événements dédiés. De nombreux invités viendront sur place pour marquer l’année
    de la Capitale européenne de la culture. Parmi ceux-ci, mentionnons les lauréats
    du prix Nobel de littérature Orhan Pamuk et Olga Tokarczuk. Le public aura
    droit également à des expositions consacrées à Constantin Brâncusi ou Viktor Brauner,
    il pourra assister à des représentations du chœur d’enfants Singing Molenbeek
    de Bruxelles, de la compagnie de danse Chameleon Company de Manchester, de la
    compagnie de théâtre Rimini Protokoll ou encore d’orchestres de Gera et de
    Cologne. Plus de 2 500 artistes viendront à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, a fait savoir le maire de la ville, Dominic Fritz, en
    affirmant qu’il y aura quelque 30 événements par semaine, 12 festivals de
    musique, 15 festivals thématiques, un jardin vertical et quelques centaines de
    projets et d’animations organisés dans des écoles, des parcs ou des librairies.
    Du coup, chers amis, comptez à vous rendre à Timisoara dans le courant de
    l’année prochaine, vous n’allez pas le regretter !


    Sur ces bonnes paroles, Ioana vous fait un gros bisou
    radiophonique, tout en vous souhaitant, une excellente fin d’année, passez de
    très bonnes fêtes, profitez de vos proches et restez à l’écoute de RRI !

  • Le courrier des auditeurs du 3 décembre 2022

    Le courrier des auditeurs du 3 décembre 2022

    Madame, Monsieur, chers amis, soyez les bienvenus à une
    nouvelle édition du Courrier des auditeurs. Je suis Ioana et j’ai le plaisir de
    répondre à vos lettres et à vos messages, tout comme à une de vos questions.
    Sur quoi cette question porte-elle ? Hé bien, sur un sujet d’actualité, à
    savoir le football, un sujet qui nous est proposé par notre auditeur de Nice,
    Christian Ghibaudo. Cher Christian, vous aimeriez bien apprendre davantage sur
    la sélection roumaine de football et sur sa participation aux Coupes du monde,
    en sachant que cette année, les Tricolores ont raté leur présence au Qatar. La
    Roumanie a échoué à se qualifier à la Coupe du monde 2022, après avoir terminé
    en3e place au sein de son groupe de qualification. Elle a été devancée par l’Allemagne, leader du groupe et
    directement qualifiée, ainsi que par la Macédoine du Nord. Mais voyons un peu
    l’histoire du football roumain, telle qu’elle figure sur Wikipédia et sur les sites de spécialité. Car, je suis désolée, mais
    je ne suis pas du tout un fan du football, même si quand j’étais gamine, je me
    souviens que ma mère aimait bien regarder les matchs de foot. Dans sa ville
    natale de Hunedoara il y avait une équipe locale, Corvinu et mon grand-père
    emmenait de temps en temps ma mère, gamine à l’époque, sur le stade de foot.


    Alors, la fédération nationale de football de Roumanie
    est fondée en 1909 et, en 1923, elle sera affiliée à la FIFA. L’équipe
    nationale roumaine a joué son premier match le 8 juin 1922, à Belgrade, contre
    la Yougoslavie, terminé sur le score de 2 buts à 1 pour les Roumains. Huit ans
    plus tard, en 1930, la FIFA organise sa première Coupe du monde de football qui
    aura lieu en Uruguay et qui se terminera par la victoire de l’Uruguay contre
    l’Argentine. La Roumanie participe à cette première édition de la Coupe du
    monde où elle arrive à vaincre le Pérou, 3 à 1, avant de s’incliner devant
    l’Uruguay, par 4 à 0.


    La sélection roumaine de football a participé aux trois
    premières Coupes du monde mais malheureusement, elle a perdu deux fois en huitièmes de finale en 1934 et
    1938. Après la Seconde Guerre mondiale, la Roumanie a perdu de sa puissance
    footballistique. Sa plus grosse défaite est contre la l’équipe de Hongrie et se
    solda par 6 buts à 0. A la fin des années 1960, Angelo Niculescu prend les
    rênes de l’équipe roumaine de football qui obtient sa qualification à la Coupe
    du monde de 1970, au Mexique. Suite au tirage aux sorts, la Roumanie se
    retrouve dans le même groupe que l’Angleterre, le Brésil et la Tchécoslovaquie
    conte laquelle elle arrive à enregistrer sa seule victoire. C’est en 1973 que
    les Tricolores obtiennent leur plus grand succès contre la Finlande, lors d’un
    match qui finit sur le score de 9 à 0 pour la Roumanie.


    Entre 1990 et 2000, les Tricolores se sont qualifiés dans
    les huitièmes de finale de trois championnats consécutifs. La Roumanie a réussi
    sa meilleure performance à la Coupe du monde de football de 1994. A l’époque, l’équipe possédait les grands
    joueurs Gheorghe Hagi, Florin Rǎducioiu et Dan Petrescu. Cette année-là, les
    Tricolores ont fait une belle figure dans les huitièmes de finale en s’imposant
    devant l’Argentine de Gabriel Batistuta. En quart de finale, ils ont perdu aux
    tirs au but devant la Suède. Mais les Roumains n’arrivèrent plus à rééditer cet
    exploit de 1994, dans les compétitions suivantes.


    A l’occasion de l’Euro 2000, la Roumanie a fait match nul
    contre l’Allemagne et a battu l’Angleterre durant les matchs de qualification
    au sein des groupes. Malheureusement, l’équipe roumaine s’est inclinée dans les
    quarts de finale devant l’Italie.


    La Roumanie ne
    s’est pas qualifiée lors des deux Coupes du monde 2002 et 2006, ni à l’Euro
    2004. Elle a pourtant accédé à l’Euro 2008, où elle a fait une bonne impression
    même si elle est éliminée au premier tour, en posant problème à la France (0-0)
    et à l’Italie (1-1). Mais elle perdra contre les Pays Bas. Pour la Coupe du
    monde de football 2010, la Roumanie se retrouvera dans le même groupe quela
    France, la Serbie, l’Autriche, les îles Féroé et la Lituanie et elle n’arrive
    pas à obtenir sa qualification. D’ailleurs, elle subit l’une des plus grandes
    défaites de son histoire, 5 à 0 contre la Serbie.


    La Roumanie s’est qualifiée à l’Euro 2016, après avoir
    obtenu une deuxième place au sein de son groupe F de qualification, derrière
    l’Irlande du Nord, mais avant la Hongrie, la Finlande et la Grèce. Suite à une
    défaite devant le Monténégro, la Roumanie rate sa qualification à la Coupe du
    monde de 2018.


    Comme je l’ai déjà dit, la Roumanie a raté aussi sa
    qualification à la Coupe du monde de cette année et donc les supporters
    roumains sont déçus que les Tricolores ne sont pas présents sur le terrain, à
    Doha.



    Restons toujours en France pour un petit coucou amical à
    Maguy Roy qui dans un courrier du mois d’août – eh oui, je sais, on n’arrive
    pas à répondre trop vite à vos mails, désolée et merci de patienter-, demande
    de nos nouvelles en cette période inquiétante sur tous les plans :
    politique, militaire, social, économique et climatique. Comme vous le dites si
    bien, « tout le monde souffre et personne n’arrive à avoir une vision
    claire de l’avenir ». En Roumanie et en République de Moldavie on suit de
    près ce qui se passe chez nos voisins, Ukrainiens et nous sommes sous l’impacte
    des images de la souffrance humaine. C’est terrible de voir l’humanité répéter les
    mêmes erreurs. Quant aux mesures censées lutter contre le réchauffement
    climatique, je suis d’accord avec vous, il faudrait bien les accepter, même si
    elles nous gênent parfois dans notre quotidien. Il y a toute une campagne en ce
    moment sur Bucarest contre le trafic routier. La Municipalité a augmenté les
    tarifs pour le parking, il n’y a plus de places gratuites, sauf pour les
    personnes handicapées et on essaie de cette manière à privilégier le transport
    en commun au détriment des voitures. Le problème c’est que dans les moyens de
    transport en commun, les conditions ne sont pas toujours extra, surtout quand
    il y a trop de monde et que la saison des grippes est là. Mais bon, comme vous
    le dites, il faut prendre des mesures pour préserver la planète. Chère Maguy,
    nous sommes contents d’apprendre que vous avez apprécié l’édition de Pro Mémoria
    consacrée à la Radio Free Europe ou encore l’édition de L’Avenir commence
    maintenant ciblée sur les infox. D’ailleurs, comme vous avez pu le remarquer,
    cette année, à l’occasion de la Journée de la radio, on a invité nos auditeurs
    à nous faire part de leurs opinions sur la désinformation et la manipulation
    médiatique dans le contexte de la guerre en Ukraine. Des extraits de toutes ces
    réponses ont été cités au micro de RRI le dimanche, 6 novembre, quand une
    émission spécialement concoctée pour l’anniversaire de la radio a été diffusée
    sur RRI. A la fin, je confirme que Radio Roumanie Internationale adresse
    toujours des cartes QSL par courrier, mais comme nous l’avons déjà expliqué, on est si peu nombreux en ce moment que du coup, on prend souvent du retard à faire la
    correspondance. On devrait avoir une personne qui s’en charge, mais ce n’est
    pas possible. Donc, excusez-nous de nos courriers tardifs. Nous vous souhaitons
    une excellente fin de semaine sur nos ondes !



    Bonjour ou bonsoir cher Paul Jamet, de France et merci de
    rester présent sur nos ondes et fidèle à nos émissions. Dans un de vos
    courriers datés fin août, vous faites le point sur vos vacances estivales. J’ai
    voyagé ces dernières années à travers la France, mais je ne connais pas du tout
    l’Isle-Adam. D’après ce que vous dites, ça vaut vraiment le coup. Et puis, le
    Portugal non plus, je ne connais pas, mais il se retrouve en position de top
    dans mes rêves de vacances. Et effectivement, il faut trouver la bonne période
    pour s’y rendre, car sinon on risque de subir de fortes chaleurs. Des amis à
    moi ont visité Lisbonne en août et ils ont eu du mal à profiter de leur séjour,
    puisque dehors, il faisait 44 degrés. J’espère qu’un jour j’aurai la chance de
    visiter ce pays qui m’attire beaucoup, je ne sais ni même pourquoi. Peut-être
    je le comprendrai une fois sur place, qui sait ? Je suis très contente de
    voir que vous profitez bien de la retraite et que vous bougez beaucoup. Alors
    comment votre séjour aux ïles de Canaries s’est-il passé ? Une autre
    destination que je ne connais pas, mais que j’aimerais bien découvrir. Quant à
    la lecture et aux romans, pas de souci, cher Paul Jamet, vous me décevez pas
    pour choisir des livres ancrés dans la réalité comme c’est le cas de cet essai
    sur l’avenir du monde à la lumière de son passé. Il s’agit d’Effondrement de Jared Diamond, avec le
    sous-titre Comment les sociétés décident de leur
    disparition ou de leur survie. Comme ça, ceux qui nous
    écoutent en ce moment pourraient se le procurer, s’ils sont curieux. Après, le
    fait qu’en France, 500 nouveaux romans ont été publiés pour la rentrée
    littéraire 2022 c’est plutôt une bonne nouvelle. Je suis heureuse de voir un
    marché littéraire qui tient la route et un pays qui investit dans sa culture et
    ses écrivains. Ceci dit, je vous passe le bonjour de tout le monde et à bientôt
    de vous lire!



    Déplaçons-nous
    en Algérie pour un petit coucou amical à Nouari Naghmouchi, notre auditeur de
    longue date. Comment allez-vous, cher ami ? Je pense que la question que
    vous nous avez adressée par mail concerne le retard que nous avons enregistré
    dans l’envoi de nos courriers. En fait, la Poste fonctionne toujours, peut-être
    d’une manière plus lente, mais elle fonctionne. Mais, comme je viens de le
    dire, en ce moment, on est seulement 4 journalistes à travailler à plein temps
    et on est censé faire absolument tout le travail. Voilà pourquoi, on a parfois
    du mal à faire la correspondance à temps. Après, si c’est un colis qui s’est
    perdu en route, malheureusement, cela peut arriver partout dans le monde. Mais
    bon, espérons qu’il s’agit seulement d’un peu de retard. Je vous souhaite une
    magnifique fin de semaine sur nos ondes et à très bientôt.



    Madame,
    Monsieur, notre courrier d’aujourd’hui touche à sa fin. Ioana vous fait un gros
    bisou radiophonique et vous donne rendez-vous au micro du courrier en 2023.















  • Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Le courrier des auditeurs du 04.11.2022

    Madame, Monsieur,
    chers amis, bien le bonjour. Est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle
    édition du courrier des auditeurs ? J’ai préparé des réponses à vos
    messages, mais aussi une séance de dégustation de vin, un sujet qui m’a été
    inspiré par un de vos mails.




    Bonjour à vous, chers Maryse et Philippe Marsan de
    Biganos, en France. Comment allez-vous ? Nous avons bien reçu vos derniers
    mails et nous sommes fort contents de vous savoir à l’écoute de nos émissions.
    Alors, dans un de vos messages, vous nous racontez une petite escapade à
    Bordeaux lors de laquelle vous avez découvert un vin moldave, de la République
    de Moldavie. Et vous dites, il est bon ce vin ! Et moi, je vous le
    confirme et je vais vous dire, cher ami, que la République de Moldavie a décroché
    cette année, le prix du meilleur rouge lors du Concours mondial de Bruxelles.
    Permettez-moi de vous en donner plus de détails. Déjà, pour commencer, il
    convient de vous rappeler que ce concours est une compétition internationale au
    cours de laquelle plus de 10.000 vins sont présentés par des producteurs pour
    être dégustés et évalués par des experts. Considéré comme un des plus
    importants évènements internationaux du genre, le concours s’est déroulé cette
    année en Calabre, plus particulièrement dans la Province de Cosenza qui a
    accueilli du 19 au 22 mai, la Session principale de la compétition consacrée
    aux Vins rouges et blancs. A cette occasion, près de 350 dégustateurs ont
    dégusté plus de 7300 vins d’une quarantaine de pays à travers le monde. Parmi
    les lauréats il y des vins de tous les cinq continents, dont tous les pays
    viticoles historiques du monde entier, mais aussi aux origines plus
    surprenantes comme la Chine, le Pérou ou encore le Kazakhstan. Alors, quels
    sont les meilleurs blanc et rouge en cette année 2022 ? Le vin blanc le
    mieux noté lors du Concours de cette année vient d’Espagne et il est le Mar de
    Frades Finca Valiñas 2017. Quant au
    rouge, eh oui, cher Philippe Marsan, il vient de République de Moldavie et il
    s’appelle Fautor Negre 2017, un assemblage des variétés locales Feteasca
    Neagra et Rara Neagra. Voilà ce qu’il faudrait choisir la prochaine fois
    lorsqu’on vous propose un verre de vin moldave.


    Quant à la France, car je sais que vous vous posez la
    question, elle a récolté le plus grand nombre de médailles, à savoir 445,
    notamment pour les vins de Bordeaux et du Languedoc-Roussillon. La deuxième
    position dans le classement par médailles revient à l’Espagne, avec 433
    récompenses, dont la plupart attribuées à ses vins de Castilla et Leon et de
    Rioja. Troisième pays parmi les plus primés du monde pour la qualité des vins,
    l’Italie, bien sûr, qui s’est vu attribuer 351 médailles pour ses vins issus
    des régions de Sicile, Toscane et les Pouilles. Le top de cette année se
    complète par le Portugal, en quatrième position, 296 médailles, suivi de la
    Chine, 141 médailles.Le meilleur vin bio est originaire de Suisse.Il convient
    de savoir que parmi les régions ayant récolté le plus de récompenses pour les
    vins rouges, Bordeaux, Castilla et Leon et Rioja sont en tête, tandis que les
    meilleurs blancs proviennent de la Moravie, la Castille et Leon et
    Languedoc-Roussillon. C’est l’Espagne qui a dans son palmarès le plus de
    médailles d’or, à savoir 17.


    Quant aux pays producteurs de vin de l’Europe de l’Est,
    eh bien, c’est justement la République de Moldavie, ce petit pays le plus
    pauvre d’Europe qui a décroché 53 médailles pour la qualité de ses vins. Le
    classement dans cette partie du vieux continent se complète par la République
    Tchèque, 43 médailles, la Bulgarie, 38 et la Roumanie, 36 médailles. Selon les
    résultats du Concours mondial de Bruxelles, 12 pays de l’Europe centrale et de
    l’est ont été médaillés cette année. Une étude complète du Concours Mondial de
    Bruxelles montre qu’une médaille obtenue lors de la compétition peut augmenter
    les ventes jusqu’à 30 %.La prochaine
    Session vins rouges et blancs du Concours Mondial de Bruxelles se déroulera
    l’année prochaine, du 12 au 14 mai en Istrie, en Croatie où le concours fêtera
    sa 30e édition.


    Et puisque je viens de dire que
    la Chine a figuré cette année en cinquième position parmi les meilleurs pays
    producteurs de vin, je profite de l’occasion pour saluer un auditeur qui nous
    écoute depuis la province chinoise de Jiangsu. Bonjour à vous, cher Ding Lu.
    Ni-hao ! Je ne sais si vous êtes au courant, mais RRI transmet aussi des
    émissions en chinois, vous avez toutes les informations nécessaires sur notre
    site internet à l’adresse www.rri.ro. Nous sommes très contents
    d’apprendre que, de votre côté, le signal d’écoute est très fort et la
    réception, très claire. Bien sûr que votre rapport d’écoute sera confirmé par
    une jolie carte QSL, il faut juste avoir un peu de patience avant de la
    recevoir, car déjà que la Chine est très loin, mais en plus, à la radio, on est
    très peu nombreux en ce moment et donc, on est un peu submergé par le travail.
    Bien des choses à vous et à vos proches !


    Puisque la radio nous permet de
    voyager à travers le monde, profitons-en et déplaçons-nous sur le continent
    africain, plus précisément en Algérie pour passer le bonjour de toute notre
    équipe à Nouari Naghmouchi. Merci à vous, cher ami d’avoir relevé le défi et
    participé à la Journée de l’Auditeur de cette année. Et je profite de
    l’occasion pour vous rappeler, encore une fois, que cette année, Radio Roumanie
    Internationale marque la Journée de l’Auditeur, le dimanche, 6 novembre, avec
    pour thème les premières sources d’information sur la guerre en Ukraine, les
    infox et la lutte contre la désinformation. Nous avons reçu beaucoup de
    contributions, on vous remercie de tout cœur et on vous donne rendez-vous sur
    nos ondes pour écouter l’émission spécialement conçue pour cette journée spéciale
    qu’est la vôtre.


    Retournons en France et après
    Biganos et Bordeaux, direction Marseille pour un petit clin d’œil amical à
    Daniel Klotz qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute pour le mois
    d’octobre. Je suis contente de remarquer votre intérêt aussi bien envers nos
    émissions musicales qu’envers celles littéraires. Bien évidemment, les détails
    offerts sur nos programmes seront récompensés d’une carte QSL. Merci de rester
    à l’écoute de RRI et à bientôt sur nos ondes !


    Je vous ai dit que je vous fais
    voyager autour du monde en cette fin de semaine. La preuve ? Après le sud
    de la France, mettons le cap sur l’Inde pour un petit bonjour amical à notre
    auditeur de longue date, Siddhartha Bhattacharjee qui nous a envoyé un nouveau
    mail pour lequel on lui remercie. C’est très gentil de votre part de faire des
    vœux de santé et de bonheur à l’occasion de la Journée de Diwali, marquée cette
    année, le 24 octobre. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas de quoi je
    parle, sachez que cette fête trouve son origine dans la mythologie hindoue.
    D’après le Râmâyana, l’une des plus illustres épopées indiennes, le jeune
    prince Rama décida de combattre Ravana, démon à dix têtes et vingt bras. Après
    quatorze années d’exil, il parvint à le terrasser, sauvant ainsi sa belle
    épouse, Sita. J’ai lu qu’à l’occasion de la Journée de Diwali, en Inde, les
    villes sont illuminées, des pétards et des feux d’artifices retentissent
    partout, des lampions égayent les rues et chaque foyer se fait « beau ». Les
    festivités s’étalent traditionnellement sur 5 jours. Cher ami, malheureusement, dans l’actuel
    contexte de crise qui, dans le cas de RRI dure depuis quelques années déjà, on
    n’a plus de calendriers, d’agendas ou des gadgets à offrir aux auditeurs. C’est dommage, mais bon, disons qu’au moins,
    on fait de notre mieux pour améliorer la qualité de nos émissions et j’espère
    que cela est évident. Merci à vous et à la prochaine !


    De retour en France pour saluer
    notre ami Paul Jamet qui nous a envoyé une nouvelle série de rapports détaillés
    qui, dit-il, «a anormalement séjourné sur mon bureau (électronique) avant que
    je vous l’expédie » … Je suis contente d’apprendre que vous avez passé
    de bonnes vacances de la Toussaint avec vos deux petites filles qui sont venues
    passer quelques jours à L’Isle-Adam chez Mamie et Papi ! Effectivement, c’est la meilleure recette
    pour préserver les grands-parents en forme ! Quant à la météo, eh bien, en
    Roumanie aussi, on continue d’avoir une vingtaine de degrés et du soleil à
    midi, ce qui incite, comme vous le dites, aux ballades pour profiter des belles
    couleurs de l’automne. On vous passe le bonjour de nous tous et à la prochaine.


    Madame, Monsieur, c’est tout
    pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne rendez-vous
    au micro du courrier, en décembre. La semaine prochaine, vous serez en
    compagnie d’Alex !


  • Nouari Naghmouchi d’Algérie – Qu’en est-il de la consommation du pain en Roumanie?

    Nouari Naghmouchi d’Algérie – Qu’en est-il de la consommation du pain en Roumanie?

    Eh bien, chez nous aussi, cher monsieur, puisque selon un sondage Eurostat datant de 2021, donc avant que la guerre n’éclate en Ukraine, la Roumanie affichait la consommation individuelle de pain la plus significative d’Europe. Une explication serait le prix du pain, de 47% plus bas que la moyenne européenne. Voyons un peu comment la situation se présentait avant la crise des céréales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine et ensuite, on fera également le point sur le contexte actuel.

    La plupart des Roumains affirment préférer le pain blanc, notamment celui vendu en tranches à d’autres types de pain. 38% des personnes interrogées ont déclaré en manger chaque jour. Sur l’ensemble des sujets questionnés, 70% achètent leur pain dans des boulangeries et seulement 3% commandent leurs produits de panification en ligne.

    Un aspect mis en évidence par une enquête menée par le Reveal Marketing Research montre que dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les habitudes de consommation des Roumains ont considérablement changé, y compris vis-à-vis du pain. Car dernièrement et notamment dans le courant de 2021, les spécialistes ont remarqué que de plus en plus de personnes ont commencé à fabriquer leur pain à la maison. Ce fut le cas de 36% des Roumains qui ont avoué avoir appris à pétrir du pain ou d’autres produits de panification, tandis que 48% des sujets interrogés ont déclaré continuer à acheter leur pain. A ces deux pourcentages s’ajoute un troisième, de 16%, des Roumains ayant essayé d’obtenir leur pain maison et qui ont fini par lâcher l’affaire. Il convient de préciser que la Roumanie exporte différents produits de panification en Europe et dans le monde. Parmi ces produits, les cozonaci, le dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques. Pour ceux d’entre vous qui ne savent pas à quoi le cozonac rime, il s’agit d’une sorte de pain sucré auquel on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs, des noix concassées, du loukoum ou du cacao. Même si des cozonaci, on en trouve partout, dans les boulangeries, dans les supermarchés ou dans les pâtisseries, les Roumains préfèrent en faire eux-mêmes. 42% des questionnés ont avoué que fabriquer leur propre cozonac à l’occasion des fêtes les aide à préserver les traditions. En 2021, 48% des Roumains ont fait eux-mêmes des cozonaci pour Pâques et 37% les ont achetés. Parmi eux, 65% ont eu leurs cozonaci en magasin et 45% en boulangerie. Seulement 24% des Roumains achètent des cozonaci dans des pâtisseries.

    Quand il s’agit d’expliquer pourquoi ils préfèrent acheter leur cozonac que le faire eux-mêmes, les Roumains invoquent la qualité du produit final, la durée du processus, en sachant que la fabrication du cozonac est très laborieuse ou encore les recettes trop compliquées.

    Même si les Roumains aiment bien les assortiments étrangers de pain ou de produits de panification: baguette, croissant, viennoiseries, ciabatta, pavé, focaccia, quand il s’agit du cozonac, ils restent fidèles aux produits roumains. 89% des sondés ont affirmé acheter des cozonaci traditionnels et seulement 9% choisissent des assortiments étrangers, tels le célèbre Panetonne italien.

    L’invasion de l’Ukraine par la Russie a fortement perturbé les exportations de céréales, notamment du blé. Du coup, en août 2022, le prix du pain a grimpé de 18% par rapport à la même période de 2021, montre Eurostat. Il s’agit d’une hausse spectaculaire, puisque le prix du pain en 2021 ne fut que de 3% plus élevé que celui de 2020. La Roumanie se trouve en dixième position dans le classement européen de l’inflation alimentaire, dominé par la Hongrie. Dans ce pays, la nourriture coûte en moyenne un tiers de plus qu’il y a un an. Pour la Hongrie, l’augmentation est de 34 %, suivie par la Lituanie de 30 % et la Lettonie de 26 %. Dans l’Autriche voisine, l’augmentation n’était que de 13 %. Dans l’Union européenne, l’Irlande, la France, le Luxembourg et Chypre sont les plus chanceux à cet égard. Dans ces pays, les prix alimentaires ont augmenté de moins de 10 %. Dans l’Union européenne, l’inflation alimentaire a atteint en moyenne 14.3 %. En d’autres termes, l’augmentation des prix alimentaires en Hongrie est presque 2.5 fois supérieure à la moyenne de l’UE.

    Interrogé par la presse, le ministre roumain de l’Agriculture a prédit une majoration du prix du pain pour cette année, en rappelant que tous les coûts de production sont plus élevés. Cet été, le pain était de presque 24% plus cher qu’en juin 2021.

  • Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Le courrier des auditeurs du 7 octobre 2022

    Bonjour ou bonsoir à toutes et à tous,
    et merci de nous écouter, où que vous soyez ! Comment ça va ? Nous
    commençons notre courrier de cette semaine en saluant Guy Le Louet, de France
    qui nous a envoyé un nouveau rapport d’écoute. Alors, merci bien d’avoir suivi
    nos infos, notamment celles portant sur la hausse des tarifs du gaz et de
    l’électricité, un sujet qui malheureusement nous préoccupe et nous inquiète
    tous. Vous avez écouté aussi l’édition du Café des francophone que notre stagiaire
    de cet été, Killian a consacrée au festival d’art médiéval de Sighisoara. Vous
    aimerez savoir si en Roumanie, on se confronte à des rodéos en moto dans les
    villes. Je me souviens qu’il y a une dizaine d’années, dans mon quartier, les
    jeunes se réunissaient le soir pour faire, justement, de tels rodéos. Sauf que,
    la mairie a mis en place des dos d’âne et du coup, plus possible de faire la
    course sur deux roues. Une chose est sûre : le nombre de motos, de
    scooters et même de trottinettes électriques est à la hausse. Personnellement,
    cela fait seulement deux ans que j’ai pris mon courage à deux mains pour
    acheter une voiture et plonger dans le trafic de fou de Bucarest et je remarque
    que les motos sont de plus en plus nombreuses et surtout, les motocyclistes de
    plus en plus impatients de se frayer chemin à tout prix. Merci, cher Guy Le
    Louet de rester à l’écoute de nos émissions et à bientôt de vous lire !


    Restons en France pour un petit
    coucou amical à notre cher auditeur Philippe Marsan. Comment allez-vous ?
    Merci bien de votre rapport d’écoute pour septembre. Je suis très contente de
    vous savoir à l’écoute du Coup de cœur du libraire, un programme en partenariat
    avec Kyralina qui m’est très cher. Vous avez également suivi le Radio Tour, une
    nouvelle édition du Courrier, nos infos et puis l’Aperçu des principaux
    événements politiques de la semaine. Vous aurez donc droit à une jolie carte
    QSL. Merci et bien des choses à vous et à vos proches.


    Dirigeons-nous vers l’Algérie d’où
    nous écoute notre ami Nouari Naghmouchi qui voudrait apprendre davantage sur la
    consommation du pain en Roumanie, en sachant que dans son pays, le pain est un
    aliment privilégié. Eh bien, chez nous aussi, cher monsieur, puisque selon un
    sondage Eurostat datant de 2021, donc avant que la guerre n’éclate en Ukraine,
    la Roumanie affichait la consommation individuelle de pain la plus
    significative d’Europe. Une explication serait le prix du pain, de 47% plus bas
    que la moyenne européenne. Voyons un peu comment la situation se présentait
    avant la crise des céréales provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine et
    ensuite, on fera également le point sur le contexte actuel.


    La plupart des Roumains affirment
    préférer le pain blanc, notamment celui vendu en tranches à d’autres types de
    pain. 38% des personnes interrogées ont déclaré en manger chaque jour. Sur
    l’ensemble des sujets questionnés, 70% achètent leur pain dans des boulangeries
    et seulement 3% commandent leurs produits de panification en ligne.


    Un aspect mis en évidence par une
    enquête menée par le Reveal
    Marketing Research montre que dans le contexte de la pandémie de coronavirus, les habitudes
    de consommation des Roumains ont considérablement changé, y compris vis-à-vis
    du pain. Car dernièrement et notamment dans le courant de 2021, les
    spécialistes ont remarqué que de plus en plus de personnes ont commencé à
    fabriquer leur pain à la maison. Ce fut le cas de 36% des Roumains qui ont
    avoué avoir appris à pétrir du pain ou d’autres produits de panification,
    tandis que 48% des sujets interrogés ont déclaré continuer à acheter leur pain.
    A ces deux pourcentages s’ajoute un troisième, de 16%, des Roumains ayant
    essayé d’obtenir leur pain maison et qui ont fini par lâcher l’affaire. Il
    convient de préciser que la Roumanie exporte différents produits de
    panification en Europe et dans le monde. Parmi ces produits, les cozonaci, le
    dessert traditionnel des Roumains à Noël et à Pâques. Pour ceux d’entre vous
    qui ne savent pas à quoi le cozonac rime, il s’agit d’une sorte de pain sucré auquel
    on ajoute du lait, des œufs, du beurre et selon la recette, des raisins secs,
    des noix concassées, du loukoum ou du
    cacao. Même si des cozonaci, on en trouve partout, dans les boulangeries, dans
    les supermarchés ou dans les pâtisseries, les Roumains préfèrent en faire
    eux-mêmes. 42% des questionnés ont avoué que fabriquer leur propre cozonac à
    l’occasion des fêtes les aide à préserver les traditions. En 2021, 48% des
    Roumains ont fait eux-mêmes des cozonaci pour Pâques et 37% les ont achetés.
    Parmi eux, 65% ont eu leurs cozonaci en magasin et 45% en boulangerie. Seulement
    24% des Roumains achètent des cozonaci dans des pâtisseries.


    Quand il s’agit d’expliquer pourquoi
    ils préfèrent acheter leur cozonac que le faire eux-mêmes, les Roumains
    invoquent la qualité du produit final, la durée du processus, en sachant que la
    fabrication du cozonac est très laborieuse ou encore les recettes trop
    compliquées.


    Même si les Roumains aiment bien les
    assortiments étrangers de pain ou de produits de panification: baguette,
    croissant, viennoiseries, ciabatta, pavé, focaccia, quand il s’agit du cozonac,
    ils restent fidèles aux produits roumains. 89% des sondés ont affirmé acheter
    des cozonaci traditionnels et seulement 9% choisissent des assortiments
    étrangers, tels le célèbre Panetonne italien.


    L’invasion de l’Ukraine par la Russie
    a fortement perturbé les exportations de céréales, notamment du blé. Du coup,
    en août 2022, le prix du pain a grimpé
    de 18% par rapport à la même période de 2021, montre Eurostat. Il s’agit
    d’une hausse spectaculaire, puisque le prix du pain en 2021 ne fut que de 3% plus élevé que celui de
    2020. La Roumanie se trouve en dixième position dans le classement européen de
    l’inflation alimentaire, dominé par la Hongrie. Dans ce pays, la nourriture
    coûte en moyenne un tiers de plus qu’il y a un an. Pour la Hongrie,
    l’augmentation est de 34 %, suivie par la Lituanie de 30 % et la Lettonie de 26
    %. Dans l’Autriche voisine, l’augmentation n’était que de 13 %. Dans l’Union
    européenne, l’Irlande, la France, le Luxembourg et Chypre sont les plus
    chanceux à cet égard. Dans ces pays, les prix alimentaires ont augmenté de
    moins de 10 %. Dans l’Union européenne, l’inflation alimentaire a atteint en
    moyenne 14.3 %. En d’autres termes, l’augmentation des prix alimentaires en
    Hongrie est presque 2.5 fois supérieure à la moyenne de l’UE.


    Interrogé par la presse, le ministre
    roumain de l’Agriculture a prédit une majoration du prix du pain pour cette
    année, en rappelant que tous les coûts de production sont plus élevés. Cet été,
    le pain était de presque 24% plus cher qu’en juin 2021.


    De retour de Lanzarote, notre ami
    Paul Jamet nous a envoyé six nouveaux rapports d’écoute extrêmement bien
    détaillés et que nous aurons le plaisir de confirmer par des cartes QSL. Alors,
    comment votre séjour sur cet île d’Espagne située dans l’océan Atlantique
    s’est-il passé ? Pour ceux qui nous écoutent en ce moment et qui ne
    connaissent pas grand-chose sur cet endroit, disons qu’il s’agit, comme Paul
    Jamet explique, d’une île aux 300 cratères de volcans, l’une des sept îles
    principales des îles Canaries. Rassurez-vous, explique Paul Jamet, il n’y a pas
    de volcans actifs, que des traces de très anciennes manifestations volcaniques
    comme c’est le cas en France avec la chaîne des Puys en Auvergne. Nous allons
    revenir sur les volcans dans une prochaine édition du courrier. A très bientôt
    sur nos ondes !


    Madame, Monsieur, c’est tout pour
    aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et à la prochaine.





  • Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Le Courrier des auditeurs du 26 août 2022

    Madame, Monsieur, bonjour
    ou bonsoir où que vous soyez. Comment allez-vous ? Cette édition du
    courrier, je voudrais la dédier à notre ancienne collègue, Jeannine Lutic, qui
    vient de quitter ce monde, à l’âge de 82 ans. Elle a été l’une des grandes voix
    du Service français, elle a réalisé des années durant une excellente rubrique
    de littérature, La vie en prose et ses entretiens, vous les avez pu écouter
    sous le générique du Café des francophones. Que son âme repose en paix et que
    son souvenir reste vivant !


    Cette édition, c’est la
    dernière de cet été 2022. J’avoue que j’ai du mal à chaque fois que l’automne
    s’installe et que la rentrée approche. En plus, cette année, le gouvernement
    roumain a décidé de changer la date de la rentrée des classes qui, à la place
    du 15 septembre aura lieu le 5. Et oui, la vie est injuste surtout quand on a
    des enfants dont les classes commencent chaque jour de très bonne heure, comme
    c’est le cas de ma fille. Ana passe en Seconde et ses cours sont à partir du
    7h30. Mais bon, au lieu de déprimer mieux vaut passer un bon moment à l’écoute
    de cette nouvelle édition du courrier pendant laquelle je voudrais vous
    raconter brièvement les vacances que j’ai passées dans le sud de la France. En
    fait, j’ai loué une maisonnette dans le village des Pennes Mirabeau, en
    Provence et chaque jour, avec mon compagnon, on prenait la route pour découvrir
    la région. Une région magnifique, fortement touchée par la sécheresse et la
    canicule. En fait, presque chaque jour on a été obligé de se balader sous un
    soleil qui tapait très très fort, on a eu 40 degrés à l’ombre dans les villages
    du Parc de Luberon. Mais bon, peu importe, j’ai adoré ce coin de la France que
    je connaissais pas du tout et que j’avais envie de découvrir depuis que j’avais
    lu, il y a une vingtaine d’années, les livres sur la région de Peter
    Mayle. Je ne sais pas si vous connaissez, c’est un écrivain britannique
    amoureux de la France et qui a écrit deux bouquins sur la Provence. Alors,
    malgré la canicule, j’ai eu la chance de visiter quelques-uns des plus beaux
    villages de France tels Roussillon, Lourmarin ou Gordes. Bien évidemment, on ne
    saurait visiter la région sans faire une petite halte à Aix en Provence et à Arles,
    l’occasion pour moi de me mettre au frais dans le grand espace de la librairie
    des Maisons d’éditions Actes Sud. Quelle librairie magnifique, je ne vous
    raconte pas mon embarras de choix. Finalement, je suis partie avec
    « Fille » de Camille Laurence, un livre primé déjà du Prix Fémina et
    qui sera bientôt traduit en roumain aussi. Et puisque le village où a campé se
    trouvait pas très loin des bouches du Rhône, on en a profité pour nous rendre
    du côté de la Martigue et surtout de la Camargue. Il y a quelques semaines,
    Valentina vous a fait le point sur ses vacances passées au Delta du Danube. Et
    bien, malheureusement, moi je n’ai pas réussi à profiter de cette journée
    passée dans la Réserve naturelle des marais du Vigueirat. La canicule et la
    sécheresse ont fait que les oiseaux soient partis et que seuls des lézards et
    des libellules soient visibles. Une raison de plus d’y retourner.


    En revanche, on a décidé de
    passer la soirée sur Aigues Mortes, un endroit que j’ai adoré et d’où je me
    suis acheté une magnifique jupe provençale. Je dois vous avouer qu’au moment où
    j’ai opté pour des vacances dans le sud de la France, je me suis proposé de
    passer au moins quelques heures sur une plage, au bord de la Méditérannée. Et
    cela parce que cette année, en Roumanie, je n’ai pas eu le temps de voir la
    mer. La première partie de mes vacances, je l’ai passée chez moi, en essayant
    de me remettre après le Covid et donc, pas d’escapade sur la plage.
    Malheureusement, en août, la côte française à la Méditerranée était noire de
    monde. J’ai essayé de me baigner du côté de Cassis, mais pas de chance, trop de
    personnes sur une toute petite plage. De ce point de vue, les plages roumaines
    ont l’avantage d’être longues de plusieurs kilomètres, larges et couvertes
    de sable fin. Voilà ce que j’avais en tête et du coup, on a passé un jour dans
    le Var. A part la joie de me baigner dans la Méditerranée, j’ai eu la chance de
    visiter le village de Ramatuelle et surtout, de manger le meilleur Tiramisu de
    ma vie. Donc, chers amis, si vous avez envie de savourer ce dessert italien,
    Ramatuelle c’est l’endroit où il faut se rendre. Un régal ! J’avoue que
    personnellement, je suis très attachée à la cuisine méditerranéenne, notamment
    aux plats à base de légumes. Je n’aime ni le poisson, ni les fruits de mer, je
    sais, personne n’est parfait, comme on dit, en revanche, j’apprécie beaucoup
    les salades du coin. J’ai mangé, par exemple, une salade merveilleuse avec des
    tranches de courgette et d’aubergine grillée, ou encore une autre avec tomates
    et burrata. Et puis, bien évidemment, j’ai profité de mes vacances en Provence
    pour déguster le rosé de la région. Je ne fus pas du tout déçue.


    Et voilà pour mes petites
    vacances provençales. Et vous, qu’est ce que vous avez fait de beau cet
    été ? Est-ce que vous avez voyagé, est-ce que vous avez rendu visite à des
    amis, est-ce que vous avez découvert de beaux livres ou des films
    intéressants ? En attendant vos réponses, permettez-moi de m’adresser à
    plusieurs d’entre vous nous ayant écrit dernièrement.


    Et je commence par saluer
    Christian Ghibaudo, de Nice. Comment ça va ? Valentina se remet à moi pour
    vous remercier de votre retour par rapport à ses vacances passées dans le
    Delta. Cela fait grand plaisir de savoir que nos amis de France se remettent à
    RRI pour découvrir la Roumanie. Grand merci aussi de la part de Killian, notre
    pigiste, à qui on doit le reportage sur les étudiants français. Puisque dans
    votre mail vous dites que « les seuls étudiants français que je connais
    étaient à Cluj pour des études en pharmacie et une autre pour être
    vétérinaire. Tous les deux avaient
    beaucoup apprécié cette période, qui leur aussi permis d’apprendre le
    roumain » et bien, sachez que parfois, même les jeunes roumains optent
    pour faire leurs études sur Cluj plutôt que sur Bucarest. C’est une ville très
    propre, plus occidentale que de nombreuses autres villes de Roumanie, très
    moderne et puis, cela permet de découvrir la Transylvanie. En plus, la ville a
    son aéroport international ce qui facilite les choses pour les étudiants
    étrangers. Dans votre mail, vous affirmez avoir acheté « L’Ours de
    Ceausescu », une BD consacrée à l’époque du communisme en Roumanie. C’est
    un album sur lequel je me suis entretenue avec Elena Diaconu, dans le cadre de
    notre rubrique « Le coup de cœur du libraire ». La BD est réalisée
    par Aurélien Ducoudray, ancien journaliste devenu scénariste, le dessinateur
    Gaël Henry et le coloriste Paul Bona et elle se veut un portrait tragi-comique
    d’une dictature en sept personnages, comme c’est marqué sur la couverture.
    C’est un album qui parle de l’absurde d’un système non fonctionnel qui de nos
    jours, nous fait rire par la bêtise qui le caractérisait, voilà en quelques
    mots le fil conducteur. Est-ce que vous appréciez cette BD ? Je ne saurais
    dire si le couple Ceausescu fait toujours vendre, mais je pense qu’il nous
    hante toujours. Ceci dit, je vous souhaite une excellente fin de semaine et à
    très bientôt sur nos ondes.


    Restons toujours en France
    et dirigeons-nous du côté de Rosny-sous-Bois pour un petit coucou amical à
    Jacques Augustin. Comment allez-vous, cher ami ? Je suis très contente
    d’apprendre que la rubrique Le Coup de cœur du libraire, réalisée en
    partenariat avec la librairie française de Bucarest, Kyralina, fasse des
    adeptes. Je me demande si le livre dont il est question dans votre mail ne
    serait Strada Zambila de Fanny Chartres ? Un livre pour les jeunes où
    l’auteure profite de ses dix ans passés sur Bucarest pour parler de plusieurs
    aspects propres à la Roumanie : l’exode des cerveaux, le communisme, la
    francophonie, ainsi de suite. Merci bien, Jacques Augustin de vos rapports
    d’écoute, ils seront confirmés par des cartes QSL. Là, il est vrai qu’avec les
    vacances, on a pris un peu de retard dans la correspondance avec nos auditeurs.
    Il ne faut nous en vouloir, on est resté peu nombreux et surtout en période de
    congés, ça devient difficile. Mais la rentrée approche et du coup, on va se
    rattraper. Gros bisous et à très bientôt !


    On traverse la Méditerranée
    et nous voilà sur le continent africain, en Algérie, d’où nous écoute Nouari
    Naghmouchi
    qui voudrait savoir « comment va sa belle station de
    RRI ? » Eh bien, ça va. On a un peu le blues de la rentrée qui
    approche à grands pas. J’avoue que je suis dépendante du soleil et de la
    chaleur, j’aime beaucoup l’été, j’aime beaucoup le soleil qui perdure jusqu’à
    21h00. Pour nos aventures estivales, Valentina vous a raconté les siennes, moi,
    aujourd’hui, les miennes, maintenant, il vous reste à vous de nous écrire un
    petit message pour faire le point sur vos vacances. Passez un excellent moment
    sur nos ondes et à bientôt de vous lire !


    Et nous allons finir en
    toute beauté notre courrier de cette semaine par une réponse adressée à notre
    ami de longue date, Michel Beine de Belgique. Comment ça va, cher ami ? Je
    suis dans l’admiration totale en voyant le nombre impressionnant de rapports
    d’écoute que vous nous envoyez depuis tant d’années. Merci également pour
    toutes vos questions, très intéressantes. Je trouve vraiment impressionnante
    votre curiosité et l’intérêt que vous prêtez à toute sorte de domaines. Tiens,
    par exemple, vous êtes curieux d’apprendre davantage aussi bien sur les fleurs
    et les arbustes de Roumanie, que sur les changements climatiques, la pollution,
    les fermes ou les moyens mis en place par les autorités roumaines pour aider
    les citoyens en cas de catastrophe majeure. Je vous assure, cher Michel Beine,
    que nous essayons de nous documenter et au fur et à mesure qu’on apprend des
    choses sur vos centres d’intérêt, on revient vers vous. En attendant, gros
    bisous de Bucarest.


    Madame, Monsieur, c’est
    tout pour aujourd’hui. Ioana vous remercie de votre attention et vous donne
    rendez-vous dans quelques semaines pour une nouvelle édition du courrier. En
    attendant, prenez bien soin de vous et restez à l’écoute de RRI.



  • Le courrier des auditeurs 20.10.2017

    Le courrier des auditeurs 20.10.2017


    Je vous propose de continuer aujourdhui notre balade à travers les différentes régions de Bucarest. Il y a deux semaines, je vous parlais de mon quartier, celui de Dristor, très près du centre-ville, très accueillant pour les familles en raison de son parc immense. Aujourdhui je continue par le quartier de Berceni où habite notre cher Alexandru. Je vous rappelle que cest notre ami Nouari Naghmouchi dAlgérie qui nous invite à découvrir les quartiers de la capitale roumaine.



    Visitons donc le quartier de Berceni. Cliquez ici:


    http://rri.ro/fr_fr/nouari_naghmouchi_algerie_les_quartiers_de_bucarest_ii-2570819




    Et maintenant ouvrons quelques lettres et emails !


    Jean Barbat de France nous envoie un rapport découte et affirme : « Réception au top. Super ! Très bonnes émissions comme toujours ». Il nous propose également un sujet intéressant : léclairage la nuit dans les villes. M Barbat, jai noté la question et je tenterai de vous répondre au plus vite.



    Bernard Launay de France nous écrivait il y a un moment un rapport découte, accompagné du message suivant à propos dune édition du Café des francophones sur la possible sortie de la zone euro: « Je voulais simplement vous dire suite à cette intervention, que vue de France, larrivée dun nouveau président, jeune et semble-t-il dynamique, est porteuse despoir pour la France, mais aussi pour lEurope. Il est important de redonner une dynamique à lUnion européenne, afin de parvenir à faire entendre sa voix dans le monde ». Cher ami, ici, à Bucarest, nous sommes tout à fait daccord avec vous. Il est important que la voix de lUE soit encore mieux entendue à travers le monde, et la France y a un mot important à dire.



    Gilles Gautier de France a suivi le même programme que Bernard Launay. En témoigne son rapport découte que jai déjà confirmé par une carte QSL.



    Christian Ghibaudo, de France, écrit dans un email : « Tout dabord, je voudrais vous signaler la bonne réception des QSLs de octobre et novembre 2016, je les ai eu dans ma boite aux lettres il y a moins dune semaine. Merci. Jai écouté avec intérêt le RRI Spécial, consacré au Grand Prix Nova. Quel plaisir dentendre trois journalistes francophones de divers horizons discuter avec intelligence sur RRI. En vous écoutant, je constate que la francophonie a encore de lavenir face à la langue anglaise. A ce sujet, y-a-t-il une statistique disant combien il y a de francophones en Roumanie, jentends de Roumains parlant couramment le français ? » Cher ami, jai déjà répondu à cette question, vous trouverez ma réponse sur notre site, rubrique Vos Questions Nos Réponses.



    Et Christian Ghibaudo poursuit : « Toujours parlant de langue française, le mercredi 31 mai a été diffusée la dernière émission en langue française de vos voisins de Radio Bulgarie Internationale. Depuis quelques années, RB ne diffusait plus sur les ondes courtes, mais il y avait une émission quotidienne sur Internet… Une autre page se tourne, après les fermetures de Radio Moldova, Radio Serbie Internationale, Radio Roumanie Internationale reste la seule station à émettre en français dans votre région des Balkans / Carpates. Ne nous abandonnez pas ! » Merci, cher ami, pour ces encouragements. Les ondes courtes auront toujours une importance stratégique pour une radio publique, pas question donc de tout abandonner pour linstant, mais cest sûr que lavenir des médias – et de la radio en loccurrence – est sur Internet, cest ce quaffirmait récemment le PDG de notre radio. Et on pourrait dire quil ne se trompait pas… Quen pensez-vous ?



    Et justement, à propos des médias, noubliez pas, chers amis, le dimanche 5 novembre 2017, nous vous invitons à participer à la «Journée de lAuditeur» sur Radio Roumanie Internationale avec des contributions personnelles sur les fake news et sur la confiance faite aux médias.




    Ces dernières années, cette confiance a baissé, ce phénomène touchant tous les médias – presse écrite ou audiovisuelle – publics ou privés. Les causes en sont multiples : les liens tissés entre les médias, le monde politique et les acteurs économiques, la course aux scoops et à laudimat, les erreurs journalistiques, mais également linfluence des réseaux sociaux. Quand on parle de ces derniers, il faut parler également de « fake news », les fausses informations qui circulent notamment sur les réseaux sociaux, dans le but de nous manipuler.



    Cest pour cela que lédition 2017 de la Journée de lAuditeur vous propose de répondre à la question : Combien faites-vous encore confiance aux médias?



    Nhésitez pas à nous envoyer vos opinions avant le 1er novembre par email : service_francais_rri@yahoo.fr; sur nos profils Facebook (Radio Roumanie Internationale et Sectia franceza, ou sur notre site, rubrique Ecrivez-nous.



    Avant de terminer, voici les fréquences de RRI, valables du 29 octobre 2017 au 24 mars 2018.


    Si vous vous trouvez au Canada, vous pouvez suivre nos programmes en français entre 2h et 3h du matin en TU sur 6.130 kHz et 7410 kHz.



    Nos auditeurs dEurope Occidentale pourront nous écouter de 6h à 6h30 TU sur 6040 DRM et 7360 kHz; et de 11h à 12h TU sur 15.255 et 17.870 kHz.



    Si vous préférez laprès-midi pour écouter la radio, alors il ne faut pas rater notre émission qui commence à 17h et finit à 18h TU sur 5.935 DRM et 7.230 kHz. Au cas au vous auriez raté ce programme, ne vous inquiétez pas, rejoignez-nous sur les ondes de 21h à 21h30 TU sur 6030 DRM et 7375 kHz.



    Ensuite, nos auditeurs dAfrique Centrale peuvent écouter les émissions en français de RRI de 6h à 6h30 en TU sur 9.770 et 11.790 kHz.


    Enfin, nos amis du Maghreb peuvent nous écouter tous les jours de 11h à 12h TU sur 15.430 et 17.640 kHz. Bonne écoute !






  • Le courrier des auditeurs 06.10.2017

    Le courrier des auditeurs 06.10.2017

    L’automne est là, le froid est là et les rhumes sont revenus, malheureusement. Cette année l’automne est venu un peu trop vite en Roumanie. Sans annoncer, sans période de transition. D’un jour à l’autre on a dû sortir des placards nos pardessus, nos bottes et nos écharpes… Les jours sont de plus en plus courts, les rues, de moins en moins verte, même si c’est à peine début octobre. Et puisque j’ai mentionné les rues, j’aimerais vous parler dans les minutes suivantes de mon quartier. En fait c’est notre auditeur Nouari Naghmouchi d’Algérie qui nous demande de faire une présentation des quartiers de Bucarest. J’ai donc décidé de vous parler du quartier Dristor, où j’habite depuis 36 ans déjà, dont je connais toutes les ruelles, mais dont l’histoire m’était assez méconnue.

    Eh bien, la voici

    Passons maintenant à vos lettres. J’ai devant moi plusieurs enveloppes envoyées par Michel Beine de Belgique. Elles contiennent des rapports d’écoute quotidiens, rédigés avec la même rigueur et application que d’habitude. Cher ami, plusieurs cartes qsl sont déjà parties vers vous et d’autres viendront bientôt. Quant à vos questions, nous les avons notées et nous allons vous répondre dans nos prochains courriers des auditeurs. A très bientôt !

    Voici maintenant une lettre de Maurice Mercier de France qui se pose le même problème que Jean Michel Aubier, sur l’avenir des OC et de RRI, un sujet que j’évoquais dans mon courrier précédent. Et je cite : « Vu les restrictions budgétaires pour l’envoi des cartes QSL, on est en droit de se poser des questions si à long terme RRI ne disparaisse pas des OC au profit du réseau informatique ». Chers amis, comme je le disais il y a deux semaines, pour l’instant on ne sait rien. Donc tout est possible. Mais pour l’instant, les choses restent inchangées. Nous restons sur les OC, sur Internet et sur les réseaux sociaux. Les contraintes budgétaires sont toujours là. Mais je vous assure que nous ferons de notre mieux de continuer à vous offrir des émissions des plus intéressantes, ça c’est une certitude !

    A propos de générations et de technologie, je dois vous dire chers amis, que les nombreux stagiaires que nous recevons depuis quelques années déjà – des étudiants pour la plupart – sont vraiment surpris d’apprendre de l’existence des clubs d’auditeurs. Ils sont tout aussi émerveillés de voir des lettres et des rapports d’écoute écrits à la main. Certains le trouvent très touchant, un geste très personnel : prendre le temps d’aller à la poste pour envoyer une lettre à quelqu’un que l’on ne connaît presque pas. Et j’avoue que moi aussi je trouve ce geste extrêmement touchant. A une époque où on évite de passer un coup de fil parce qu’il est beaucoup plus simple d’écrire un texto, où on ne se donne plus rendez-vous parce qu’il est plus rapide de discuter dans un groupe créé sur telle ou telle application, le fait d’aller à la poste pour des inconnus, en fin de compte, cela est vraiment un grand geste. Peut-être pour d’autres générations c’est quelque chose de banal, mais pour ma génération le temps est une des choses les plus précieuses dans la vie, car nous avons l’impression que les 24 heures d’une journée ne nous suffisent pas pour tout faire. Ma génération, celle des trentenaires, semble être tout le temps en activité ; son travail ne finit jamais. On n’a presque plus le temps de nous reposer. Enfin, pour les jeunes générations, qui sont nées, disons, la tablette à la main, communiquer autrement que de manière numérique est inconcevable. Alor, je profite de ce petit moment du courrier des auditeurs pour exprimer encore une fois notre immense considération pour tous ceux qui prennent le temps de nous écouter, quel que soit le moyen, et pour tous ceux qui prennent le temps de nous écrire un mot, deux lignes ou une vingtaine de pages – que ce soit sur une feuille de papier ou sur une page d’Internet. Offrir à notre rédaction un peu de votre temps si précieux, c’est le meilleur cadeau. Merci infiniment.

    Par exemple, un de ces cadeaux si précieux sont les cartes postales que M Bernard Watelet de France nous envoie avec chaque courrier des auditeurs. J’ai devant moi une telle carte remplie des plus belles fleurs d’Auvergne et qui me fait penser à l’été qui semble si loin déjà. Une carte accompagnée, donc, d’un rapport d’écouté très détaillé, comme d’habitude. Bernard Watelet écrit : « Au cours du RRI Spécial, très agréables et intéressants commentaires et réflexions sur les dessins de presse et les caricatures à l’occasion de l’exposition « Rencontre entre des pages imprimées » au Musée national d’art de Bucarest. Dans le magazine Société, j’ai écouté avec intérêt le reportage sur les enfants dont les parents sont obligés de partir pour travailler à l’étranger. Au cours du programme Carnet d’adresses j’ai suivi avec attention la présentation de médicaments. Enfin dans le programme Paroles Jeunes, j’ai bien aimé l’entretien téléphonique avec la responsable d’une colonie de vacances francophones », conclut M Watelet. Merci, cher ami. Moi aussi j’ai bien aimé la discussion et aussi les projets de Mme Maria Monalisa Plesea à Buzau, une dame consacrée corps et âme à son métier, aux enfants et à la promotion de la langue française. J’ai suivi la page Facebook du Centre culturel francophone de Buzau et j’ai bien aimé les photos de ces colonies de vacances. Entrer en contact avec une langue étrangère dans une atmosphère détendue, amicale, chaleureuse, ludique, c’est la meilleure manière d’apprendre. En plus, cela aide énormément à briser les idées reçues comme quoi le français est difficile ou les profs de français sont trop rigides. Malheureusement ces colonies de vacances francophones ne sont pas trop nombreuses en Roumanie et cela vaudrait vraiment la peine de les multiplier.

    Philippe Marsan nous a envoyé une carte postale de Montmirail juste « après la rencontre des Amis de la Radio dans le Perche. Nous avons pensé à toutes les stations », précise M Marsan. Oui tout à fait, merci beaucoup. Nous avons déjà diffusé le petit cadeau sonore que vous nous avez envoyé à cette occasion.

    Avant de terminer, je vous rappelle chers amis que le Radio Club du Perche organise un Concours d’écoutes gratuit et ouvert à tous, du 1er septembre au 31 octobre. Le but du concours est faire l’écoute des programmes des stations radio, 1 seul programme par jour par station, peu importe la fréquence. Attribution des points : 1 point par écoute, 2 points supplémentaires pour l’écoute du courrier des auditeurs, 5 points supplémentaires par dizaine d’écoutes de la même station et 7 points supplémentaires pour une confirmation par QSL. Il faut fournir la liste des écoutes d’un durée de 30 minutes minimum, leur date, l’heure en TU, la fréquence, SIO, la station et des détails du programme. Date limite d’envoi des justificatifs d’écoute : avant le 31 Décembre 2017. Chaque participant sera récompensé d’un 1 diplôme et un cadeau. Nous espérons que vous vous êtes inscrits nombreux et que vous avez déjà commencé à rédiger les rapports d’écoute. Bonne chance à toutes et à tous !

  • Le courrier des auditeurs 03.03.2017

    Le courrier des auditeurs 03.03.2017

    Chers amis, le mois de mars ou le mărţişor est arrivé en Roumanie avec du soleil, du ciel bleu et des températures printanières. Il y a un je ne sais quoi qui flotte dans l’air, comme un air de renouveau de la nature. Signe que l’hiver est passé ou sinon, il n’a plus beaucoup de force. Mars est un mois où, en Roumanie, les étals des fleuristes, regorgeant de fleurs multicolores, font plaisir à voir. On y offre notamment des fleurs printanières le 1er mars, accompagnant ou à la place du traditionnel mărţişor, et la femme est à l’honneur le 8 mars, pour sa Journée internationale. Ces dames et demoiselles se font belles, c’est aussi l’occasion de se mettre à la page en matière de mode. Les magasins ont maintenant des offres alléchantes, et le shopping est devenu un sport national. Voilà, nous en avons assez de l’hiver, qui a été particulièrement froid, un froid auquel nous n’étions plus habitués. Les hivers des derniers temps n’avaient plus que quelques jours de températures très basses ; cette fois-ci, c’était le froid sévère, continu. Voilà, nous sentons que le printemps vient à bout de l’hiver là aussi. Les gens sont plus souriants dans la rue, et ont envie de sortir en plein air. Mais il ne faut pas oublier le bon vieux dicton « En avril, ne te découvre pas d’un fil ». Et mars commence à peine.





    En effet, il faut encore chauffer, et la moitié des logements roumains sont chauffés au bois. Notre fidèle auditeur belge André Biot nous a posé une question sur le bois de chauffage, j’ai la réponse et je veux la diffuser avant que la saison froide ne soit complètement passée. Voici sa question : « En Roumanie, les particuliers peuvent-ils aussi aller couper du bois dans les forêts pour leur consommation personnelle ? Si oui, comment se passent ces ventes ? Ici en Belgique, il y a plusieurs systèmes de vente et dans notre commune, c’est le système de vente aux enchères. Les parts de bois comptent de 20 à 30 stères et sont vendues au stère. Les candidats acheteurs mettent de 5 à 12 euros pour acheter ces coupes. Si vous avez mis 10 euros pour 25 stères, vous payerez donc 250 euros… Après, il faudra aller couper le bois. »



    Voici la réponse:


    http://rri.ro/fr_fr/andre_biot_belgique_en_roumanie_les_particuliers_peuvent_ils_couper_du_bois_dans_les_forets-2560860




    Merci à M René Aulnette, notre auditeur français, d’avoir appelé. Il nous assure qu’il est toujours à l’écoute de nos programmes qui lui plaisent et qu’il juge intéressants. Pour vous éviter les inconvénients, je diffuserai à la fin du Courrier des auditeurs les nouveaux horaires et fréquences à partir du 27 mars ; vous pouvez les enregistrer. Portez-vous bien et à bientôt !







    Comme le temps prête au voyage, je vous propose de faire le tour du monde… de vos lettres. Et comme notre tour du monde est gratuit, nous allons d’abord en Afrique, dans un pays très cher à mon cœur, où j’ai passé des années merveilleuses : le Maroc. Bien le bonjour et bienvenue sur nos ondes à M Hadi Baria ! Voici les quelques propos qu’il a partagés avec nous : « Je suis un grand fan de la réception des ondes courtes depuis des années (j’ai 44 ans) et je suis ravi d’écouter ce son émanant de Roumanie avec la grande tradition de diffuser des informations culturelles locales. Pour tout ceci, je vous écris pour vous dire Merci ! Je viens de découvrir votre diffusion sur les 16 mètres destinée à l’Afrique du nord. Je vous écouterai régulièrement le week-end. » C’est très sympathique à vous, et nous attendons d’autres bonnes nouvelles de vous ! Je crois que vous avez beaucoup de chance de vivre à Rabat ; la ville est-elle tout aussi belle ?





    J’aime bien voyager, et nous allons cette fois-ci nous dépayser complètement, dans l’océan Indien. Salutations à M René Grondin, de l’Île de la Réunion, qui nous écoute et nous écrit depuis longtemps. Voici un extrait de son message : « c’est avec plaisir que je vous écoute sur les ondes courtes et je suis un passionné de l’écoute depuis une trentaine d’années. Je me permets de vous adresser un rapport d’écoute pour vos services techniques afin que vous vous puissiez avoir une idée de la qualité de la réception de vos émissions dans l’océan Indien et plus particulièrement dans mon île. Pourriez-vous m’envoyer les confirmations par carte QSL par courrier postal ? Merci. Je vous félicite pour vos émissions en ondes courtes, une diffusion nécessaire où on sait que plus de la moitié de la planète n’a pas accès à Internet ! Merci encore. Je vous dis à très bientôt. » Comme vous le savez déjà, vos rapports d’écoute sont toujours confirmés. Pas de dégâts suite à la nouvelle éruption volcanique ?







    Nous allons de nouveau en Afrique, cette fois-ci en Algérie. Nouari Naghmouchi, bonjour. Vous nous avez dit dans votre message: « J’étais un fidèle auditeur de RRI Service français et ce depuis des années, j’écoute souvent le programme par la radio et entre temps par Internet. Ce que je n’ai pas compris dans ces radios ondes courtes, c’est que j’écoute souvent le programme et je participe aux programmes et je n’ai jamais reçu de cadeaux ou des petits souvenirs de la station. A titre d’exemple il y a des stations d’autres pays qui m’envoient souvent des objets et des souvenirs, votre radio n’a jamais pensé à ses auditeurs. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi les stations ondes courtes sont devenues comme ça. » En fait, il nous est arrivé d’avoir parfois des petits souvenirs à proposer à nos auditeurs, mais ce n’est plus le cas dernièrement. Désolée. J’espère que nos programmes vous plaisent, et que vous resterez notre auditeur.



    Voici les fréquences de RRI, valables du 27 mars 2017 .


    Si vous vous trouvez au Canada, vous pouvez suivre nos programmes en français entre 1h et 2h du matin en TU sur 7375 kHz et 9730 kHz.


    Nos auditeurs d‘Europe Occidentale pourront nous écouter de 5h à 5h30 TU sur 7330 DRM et 9620 kHz; et de 10h à 11h TU sur 11.650 et 15.400 kHz. Si vous préférez l’après-midi pour écouter la radio, alors il ne faut pas rater notre émission qui commence à 16h et finit à 17h TU sur 9500 et 11.950 kHz. Au cas au vous auriez raté ce programme, ne vous inquiétez pas, rejoignez-nous sur les ondes de 20h à 20h30 TU sur 6.170 kHz et 9.535 DRM.


    Ensuite, nos auditeurs d’Afrique Centrale peuvent écouter les émissions en français de RRI de 5h à 5h30 en TU sur 15.340 et 17.750 kHz.



    Enfin, nos amis du Maghreb peuvent nous écouter tous les jours de 10h à 11h TU sur 15.130 et 17.680 kHz.



    Bonne écoute !